Journal wiwsport n602 - 08 avril 2025

N° 602 DU 08 Avril 2025
ACTUFOOT 3
Le Standard prêt à lever l’option d’achat d’Ilay
Camara, déjà dans le viseur de plusieurs clubs
Révélation de la saison au
Standard, Ilay Camara pourrait
déjà faire ses valises.
Alors que son option d’achat
devrait bientôt être levée,
plusieurs clubs sont prêts à
passer à l’action.
Prêté cette saison par le
RWDM, le défenseur sénégalais
a brillé sous les couleurs
du club liégeois, au point de
devenir l’un des meilleurs
joueurs de l’équipe. Logiquement,
le Standard a décidé de
lever son option d’achat,
fixée à 1,8 million d’euros,
comme l’a révélé le journaliste
Sacha Tavolieri. Mais
malgré cette décision, le
néo-Lion pourrait ne pas
rester à Sclessin. En effet,
plusieurs clubs sont déjà sur
les rangs pour l’attirer,
notamment le Club de
Bruges, qui s’est manifesté
dès le mois de février, selon
le média IPM. Des formations
françaises et italiennes
sont également intéressées
par le profil du joueur.
Le Standard voit en lui une
belle opportunité financière.
Le club espère récupérer au
moins le triple du montant
de l’option, soit environ 5,4
millions d’euros. Une revente
rapide permettrait ainsi
d’alléger les finances tout en
préparant le mercato estival
plus sereinement. Il faut
rappeler qu’Ilay Camara a
connu sa première convocation
avec l’équipe nationale
du Sénégal en mars dernier,
sous les ordres de Pape
Thiaw.
Antha Ndiaye
Habib Diarra, retour gagnant avec Strasbourg :
« on va bien préparer les prochains matchs
pour aller chercher l’Europe »
Absent des terrains depuis
début mars en raison d’une
entorse à la cheville gauche
contractée face à Auxerre,
Habib Diarra a signé son
grand retour ce week-end
lors de la victoire de Strasbourg
(1-0) sur la pelouse de
Reims. Entré en jeu à la 57
minute, le capitaine du
Racing Club de Strasbourg a
retrouvé la compétition.
Son absence de plusieurs
semaines avait été ressentie
aussi bien en club qu’en
sélection, lui qui avait également
manqué le dernier
rassemblement des Lions du
Sénégal en mars. Mais ce
samedi, c’est un Habib
Diarra souriant, motivé et
résolument tourné vers l’avenir
qui s’est présenté au
micro de DAZN : « Comment
je vais ? Mais ça va super
bien ! On prend les trois
points, c’est le plus important.
On ne va pas lâcher, on
va continuer à se battre
jusqu’au bout ! », a déclaré le
milieu de terrain sénégalais.
Le coach nous parle souvent
de la mentalité d’élite, et je
pense que ce clean sheet
l’illustre bien. » Avec ce
succès, le RCSA conforte sa
place dans le haut du classement
et se permet de rêver
plus grand, à six journées de
la fin. La Ligue des Champions
? Le mot n’est pas
tabou pour le sénégalais. «
Deux matchs contre Nice et
Monaco pour chercher la
Ligue des Champions ?
Non, il reste six matchs
(sourire). Ils seront tous
importants, on va bien les
préparer pour aller chercher
l’Europe ! (…) Bien sûr qu’on
sait que c’est possible d’aller
en C1, on n’est pas fous, on
sait qu’il y a largement
moyen. On va tout donner,
jusqu’au bout, et on fera les
comptes à la fin », ajoute -t-il.
Antha Ndiaye
Dans un match disputé, où
Strasbourg a su faire preuve
de caractère pour conserver
son avantage, le milieu sénégalais
a souligné l’importance
de l’état d’esprit collectif.
« On n’a pas été au top
aujourd’hui, mais c’est une
victoire qui compte. Une
victoire au caractère, avec un
score à tenir jusqu’à la fin. (…)
Antha Ndiaye
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N° 599 DU 02 Avril 2025
LA TANIÈRE 4
CAN U17 :
Le Sénégal valide sa 3e qualification
consécutive au Mondial après
son succès contre la Somalie (2-0)
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N° 599 DU 02 Avril 2025
LA TANIÈRE 5
Grâce à son succès face à
la Somalie (2-0), le Sénégal
termine à la deuxième
place du groupe C des
phases de poules de la
CAN U17. Cette victoire
permet aux Lionceaux de
se qualifier pour les quarts
de finale, mais surtout
d’arracher leur billet pour
la Coupe du Monde U17
au Qatar. Une performance
qui marque leur
troisième qualification
consécutive pour le Mondial,
après les éditions de
2019 et 2023.
Opposé à une équipe
somalienne déjà éliminée,
le Sénégal savait qu’une
victoire ce lundi soir lui
ouvrirait les portes de la
Coupe du Monde U17 au
Qatar. Pour ce match décisif,
le sélectionneur Pape
Ibrahima Faye a procédé à
deux changements dans
son onze de départ, Elhadji
Baytir Fall et El Hadji
Malick Cissé ont été
titularisés afin d’apporter
plus de fraîcheur. Dès la 4e
minute, la première grosse
occasion survient. Sur une
récupération haute, Abdourahmane
Mbodji, face au
gardien somalien, manque
son face-à-face. Ce raté ne
refroidit pas les ardeurs
des Lionceaux, bien décidés
à imposer leur jeu et à
étouffer leur adversaire.
Avec une large possession,
les Lionceaux s'installent
dans le camp adverse et
font vivre un véritable
calvaire aux Somaliens,
tant dans la conservation
que dans la création. Toutefois,
la finition laisse à
désirer et les attaquants
butent à plusieurs reprises
sur une défense somalienne
regroupée.
La délivrance arrive à la
24e minute, Sidy Barhama
Ndiaye obtient un penalty
jugé généreux.
Après vérification du
VAR, l’arbitre confirme sa
décision. Concentré, le
capitaine Sory Sow transforme
l’occasion en
plaçant le ballon au fond
du petit filet. Galvanisés
par ce but, les Lionceaux
continuent de pousser.
Sidy Barhama Ndiaye,
encore lui, manque de peu
le doublé. Le Sénégal
pense ensuite inscrire son
premier but dans le jeu à la
demi-heure par Abdourahmane
Sow, mais le but
est logiquement annulé
pour une position de
hors-jeu. Malgré ce nouveau
coup du sort, les
Sénégalais poursuivent
leur siège. Sidy Barhama
Ndiaye frôle encore le
cadre, tandis qu’Ibrahima
Sow voit sa frappe être
contrée in extremis après
une belle incursion sur
son côté. Le score reste
figé à 1-0 à la pause,
Pape Ibrahima Faye :
« L’attaque reste un chantier,
mais ce n’est pas un problème »
Après une phase de
groupes globalement bien
maîtrisée, le Sénégal s’est
qualifié pour les quarts de
finale de la CAN U17 . Sur
les trois matchs jouées
avec deux victoires et un
match nul, l’équipe a
montré une grande solidité
défensive, mais leur
secteur offensif suscite
quelques interrogations.
Interrogé à ce sujet, le
sélectionneur national
Pape Ibrahima Faye a tenu
à relativiser les critiques.
« Ce n’est pas un
problème, mais il est vrai
que nous manquons d’efficacité
offensive. Cependant,
je ne dirais pas que
c’est un véritable souci.
On parvient tout de même
à marquer, et même lors
du match qui s’est terminé
sur un score nul (0-0), nous
avons eu plusieurs occasions
nettes devant le but
adverse. Il s’agit davantage
d’un chantier dans l’esprit
des formateurs », a-t-il
expliqué.
« Comme je le dis souvent,
même pour construire une
maison, poser les fondations
est plus simple que
les travaux de finition.
C’est cette partie qui est la
plus complexe.
Tous les entraîneurs,
même ceux à la tête des
plus grands clubs, investissent
énormément pour
recruter des attaquants de
qualité. En revanche, il est
plus facile de former une
bonne défense. Nous ne
sommes pas déçus, même
si certains attendent beaucoup
de nous en tant
que pays détenteur du
trophée. Certes, nous
sommes les champions en
titre, mais il ne faut pas
oublier que les choses
évoluent rapidement. Ce
ne sont pas les mêmes
joueurs qui reviennent
pour défendre ce titre »,
a-t-il ajouté.
Antha Ndiaye
malgré une domination
totale des Lionceaux.
En seconde période, les
Lionceaux gardent la
mainmise sur le match,
toujours guidés par leur
capitaine Sory Sow, véritable
métronome au
milieu de terrain. Pour
donner un coup d’accélérateur
et plier la
rencontre, Pape Souleymane
Faye opère trois
changements offensifs
avec Mouhamed Wagner,
Étienne Mendy et Ibrahima
Diallo. Le Sénégal
intensifie alors sa domination
et multiplie les incursions
dans la surface
somalienne. Mais face à
eux, le portier Mouhamad
Ahmad se dresse comme
un mur, repoussant avec
brio toutes les tentatives
des attaquants sénégalais.
Il faudra attendre l’ultime
action du match pour que
le break vienne enfin.
Le Sénégal affrontera
la Côte d'Ivoire
en quarts de finale
Mbagnick Dione
Antha Ndiaye
Qualifiés pour les quarts de finale de la CAN des moins
de 17 ans, les Lionceaux retrouveront vendredi la Côte
d'Ivoire, première du groupe D. Il jouera sa place dans le
dernier carré vendredi après-midi (16h00 GMT).
Il faut noter que les Ivoiriens ont terminé premiers de
leur groupe D après leur nette victoire contre le Mali
(4-2), ce qui signifie donc que les joueurs de Pape Ibrahima
Faye auront en face un gros morceau. Dans le
groupe C du Sénégal, c'est la Tunisie qui finit à la
première place en battant 2 buts à 1 la Gambie, éliminée
donc de la compétition. Les Tunisiens iront ainsi défier
les Maliens pour les quarts.
Jeudi 10 avril
•Burkina Faso - Zambie
(16h00 GMT)
•Maroc - Afrique du Sud
(19h00 GMT)
Vendredi 11 avril
•Côte d'Ivoire - Sénégal
(16h00 GMT)
Abdourahmane Sow, à
l’affût, profite d’un tir
dévié par un défenseur
somalien pour tromper
son propre gardien. Ce but
scelle une victoire
précieuse (2-0) qui permet
aux Lionceaux de terminer
à la deuxième place du
groupe C avec 7 points.
Une performance synonyme
de qualification
pour les quarts de finale…
et pour la Coupe du
Monde U17 au Qatar pour
la troisième fois de leur
histoire.
•Tunisie - Mali (19h00 GMT)
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N° 599 DU 02 Avril 2025
LA TANIÈRE 6
Equipe Nationale (F)
Grain de folie attendu
pour les Lionnes face au
Ghana en amical
Défaites samedi au Stade
Lat-Dior de Thiès par le
même adversaire (0-1), les
Sénégalaises retrouvent le
Ghana ce mardi (17h00
GMT) pour un nouveau
match amical préparatoire
à la CAN 2025. Mame
Moussa Cissé voudra
certainement voir ses
joueuses se lâcher davantage.
Bonne nouvelle !
Les Lionnes affronteront
le Ghana ce mardi
après-midi dans le cadre
d’un match de préparation
pour la Coupe d’Afrique
des Nations, qui se tiendra
au Maroc du 5 au 26
juillet 2025. C’est une belle
opportunité pour les
joueuses de Korka Fall de
démontrer leur potentiel.
La formation ghanéenne,
qui paraît intouchable
pour l’Équipe Nationale
féminine du Sénégal, avait
déjà battu les Lionnes en
deux rencontres amicales
en avril 2023 (3-0 ; 1-0) et
est revenue samedi soir à
l’avantage (1-0).
Alors que les Sénégalaises
semblaient sur la bonne
voie – après avoir notamment
battu des équipes
telles que la République
Démocratique du Congo,
la Tunisie ou encore
l’Algérie – cette nouvelle
défaite, survenue un peu
plus de cinq mois après la
lourde défaite contre le
Maroc (7-0), fait douloureusement
réaliser que les
joueuses de Mame
Moussa Cissé doivent
encore progresser face aux
grandes nations africaines
et parcourir un long
chemin pour atteindre
leurs ambitions.
«On peut bien rivaliser
avec le Ghana» Malgré ce
revers, le sélectionneur se
montre optimiste. Ce
match est perçu comme
une nouvelle occasion
pour les Lionnes de se
corriger et de se décomplexer,
tout en travaillant
davantage leur technique.
Les coéquipières de la
capitaine Korka Fall,
absente samedi en tant
que remplaçante mais qui
retrouvera certainement
sa place de titulaire mardi,
auront ainsi la chance de
se mesurer à des joueuses
ghanéennes redoutables.
Après le revers de samedi,
le sélectionneur a choisi le
Ghana comme sparring-partner
idéal pour
tester les capacités de son
équipe face aux “grands
d’Afrique”. «On voulait
jouer contre une équipe
qui nous pose des
problèmes, jure Mame
Moussa Cissé. On s’attendait
donc à des difficultés
sur le plan tactique, dans
l’intensité de jeu et dans la
gestion des émotions…
Nous devons apprendre de
tout cela et essayer de
corriger lors du deuxième
match pour offrir une
meilleure prestation. Sur
certains aspects, on peut
bien rivaliser avec le Ghana.»
À vérifier ce mardi.
Mbagnick Dione
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N° 602 DU 08 Avril 2025
L’ENTRETIEN 8
Handball
Ibnou Sarr,
Directeur Technique National
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L’ENTRETIEN 9
“L’objectif à long terme, c’est de faire
rayonner le beach hand sénégalais au
niveau mondial’’
Alors que le beach handball
en est encore dans sa
phase d’implication au
Sénégal, la Fédération
Sénégalaise de Handball a
organisé un stage de
préparation pour les
championnats du monde
de juin et les JOJ 2026.
Wiwsport est allé voir les
U17 (filles et garçons),
occasion de faire le point
avec le directeur technique
national, Ibnou Sarr
qui a supervisé l’atelier
avec les staffs techniques
et les experts de l’IHF.
Pouvez-vous revenir en
gros sur le stage de
beach handball qui est
organisé depuis une
semaine ?
Merci beaucoup déjà pour
la visite. Je vous remercie
pour la visibilité et cela
montre que vous tenez à
ce que notre discipline
soit bien visible. C’est déjà
une marque de sympathie
vis-à-vis du Beach Handball
et du Handball en
général.
Donc je vais me permettre
de faire un round-up, de
commencer par un petit
historique de tout ce que
nous avons pu faire depuis
des années.
Depuis qu’on a désigné le
Sénégal pour organiser les
Jeux Olympiques de la
Jeunesse, la Fédération
Sénégalaise de Handball
n’a pas attendu que l’Etat
vienne auprès d’elle. Nous
avions commence avec un
stage des directeurs techniques
régionaux à Thiès
avec Mika même qui était
là grâce au partenariat
avec la Fédération Française
de Handball. Il fait
partie des premiers à
former les encadreurs de
beach handball au Sénégal.
C’était déjà en avril
2022 ! Depuis 2022, nous
travaillons avec ces jeunes
issus des phases de detection
que nous avons organisé
partout à travers le
Sénégal. Ceci dans le but
de bâtir une équipe nationale
en vue des Jeux Olympiques
de la Jeunesse.
Un autre aspect que je
voudrais aborder, c’est que
le stage nous l’avons
démarrer depuis lundi
dernier (lundi 31 mars
ndlr), la huitième
rencontre qui concerne le
beach handball, en partenariat
avec la IHF qui a
envoyé ses experts, pour
permettre aux encadreurs
nationaux d’avoir les
outils et mieux implanter
le beach handball au Sénégal,
dans les localités
même les plus reculés. Il
faut souligner que les
coachs locaux avaient
commencé le travail.
Comment se passe la
progression des jeunes
depuis avec ces stages
de préparation ?
On peut sur quelques
séances faire jouer les
joueurs du handball classique
le Beach Handball.
Donc, comme l’a dit le
staff, on est en phase
d'installation, on a installé
les bases tactiques du
Beach Handball sénégalais.
Les jeunes ont bien
répondu, ils ont fait un
match test avant-hier et
nous avons remarque que
les jeunes ont beaucoup
assimilé les nouvelles
bases que nous avons
mises en place. Pour finir,
je peux dire, c’est que nous
avons essayé d’étteindre
nos objectifs pour ce
stage. C’était aussi une
occasion de revenir sur
plusieurs aspects de la
préparation actuellement.
Du coup, quell sera
l’objectif du Sénégal
aux championnats du
monde en juin prochain
?
En matière de performance
sportive, on ne
planifie pas dans le court
terme, mais plutôt dans le
long terme. Là nous
essayons de mettre en
place une équipe nationale
de beach handball. Et
d’ailleurs, si vous regardez
la composition des groups
de jeunes, il y a la representation
de tous les
terroirs du Sénégal.
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Il y a des jeunes de Kédougou,
de Ziguinchor, de
Richard Toll, de Tambacounda…
Donc, cela
démontre que notre objectif
s’inscrit sur le long
terme et du coup, nous
travaillons plus pour avoir
un projet pour l’avenir.
Les championnats du
monde sont une étape
pour voir où nous en
sommes avec le travail par
rapport à la crème mondiale.
Notre objectif n’est
pas de gagner ces championnats
du monde, mais
d’aller representer le
Sénégal et l’Afrique. Nous
serons déjà l’un des rares
pays africains à y prendre
part.
Organiser ce genre de
stage nécessite des
moyens, que pouvez-vous
nous en dire ?
En matière de sport, en
matière de recherche de
performance, on ne se fixe
pas de limites par rapport
aux moyens. C'est vrai
qu'on a un budget qui est
là, comme je l'ai dit, la
Fédération n'a pas attendu
l'Etat du Sénégal pour
lancer ce programme.
Parce que la Fédération
est délégatire de pouvoir
et a noué des partenariats
avec les fédérations internationale
et française.
D’ailleurs, ces experts sont
là grâce à ces fédérations.
Et c’est grâce au travail
abattu par les techniciens
locaux que les instances
internationales sont
motives pour nous accompagner
dans ce
programme. Nous avons
certes des défis de
moyens, mais nous magnifions
ce que l’Etat a déjà
fait pour ce programme de
beach handball. La fédération
et le CNOSS
travaillent depuis longtemps
dans ce programme
pour les JOJ. Tous les
stages se sont tenus grâce
à la fédération et le
CNOSS.
Nous avons vu les partenariats
fédérations
sénégalaise de handball
avec l’IHF notamment,
que pouvez-vous
nous en dire ?
C’est un partenariat entre
le president de la Fédération
sénégalaise et celui de
la Fédération internationale.
Ils ont mis en place ce
partenariat depuis longtemps,
d’ailleurs, la IHF a
envoyé au Sénégal des
experts pour nous accompagner
dans ce
programme. J’avais oublié
tantôt de mentionner le
passage au mois d’octobre
dernier d’un expert hongrois,
tout dans le cadre de
ce partenariat. Ce partenariat
d’implantation du
beach handball au Sénégal
est étalé sur 4 ans,
c’est-à-dire jusqu’en 2028.
C’est pour cela que je
disais que notre objectif
c'est par rapport à la
performance surtout dans
le long terme. Notre
objectif dépasse même les
JOJ 2026. Ce que nous
voulons, d'ici quelques
années, qu'on enetende
parler du beach handball
sénégalais au niveau mondial.
Nous voulons, à
l’image du beach soccer
qui vend bien l’image du
Sénégal, avoir le même
rayonnement sur le plan
mondial.
Jean Joseph

N° 602 DU 08 Avril 2025
DOSSIER 10
Les raisons du recul des Lions au classement
FIFA après la trêve de mars
Les Lions de la Téranga,
sélection nationale sénégalaise,
ont perdu deux
places au classement mondial
FIFA publié ce
mois-ci, glissant de la 17e
à la 19e position. Ce recul,
bien que modéré, mérite
une analyse approfondie,
car il illustre les subtilités
du système de points FIFA
et l’impact des adversaires
affrontés.
pertes et permis au Sénégal
de garder la deuxième
place de son groupe pour
les éliminatoires de la
Coupe du Monde 2026, le
nul contre le Soudan a
coûté cher : -6,93 points au
compteur FIFA.
Ce résultat inattendu face
à une équipe moins bien
classée a pesé lourd dans
la balance.
Pourquoi un match nul ou une défaite ne fait pas toujours reculer ?
Le classement FIFA
repose sur un système de
points complexe, où le
rang de l’adversaire détermine
l’enjeu. Ainsi :
Battre une équipe mal
classée rapporte peu de
points (voire presque
aucun si la victoire est
attendue).
Perdre ou faire match nul
contre une équipe mal
classée entraîne une
importante déduction de
points, car le calcul
intègre la probabilité de
résultat (un favori comme
le Sénégal est censé
dominer le Soudan par
exemple).
À l’inverse, un nul ou une
victoire contre une
équipe mieux classée
Lors de la trêve internationale
de mars, le Sénégal a
enchaîné deux matchs
amicaux aux fortunes
contrastées : un match nul
(0-0) contre le Soudan,
113e nation au classement
FIFA à l’époque et une
victoire (2-0) face au Togo,
classé bien plus bas
(autour de la 119e place). Si
la victoire contre le Togo a
légèrement compensé les
(Espagne, Brésil, France)
aurait un impact considérable,
voire majeur, sur
le total de points.
Pour les Lions, le match
nul contre le Soudan (113e)
était donc un faux-pas. Un
nul équivaut à une
c o n t r e - p e r f o r m a n c e ,
pénalisée par le calcul
FIFA.
A l’inverse, le Soudan,
bien qu’ayant perdu une
place à l’issue de la trêve
(114e), a pourtant gagner
8,18 points et ce malgré un
second nul contre son
voisin, le Soudan du Sud
(170e).Malgré ce recul, le
Sénégal reste la 2e nation
africaine au classement
FIFA (derrière le Maroc
12e mondial avec un bond
de 2 places +6,06 points).
Mais avec la Coupe du
Monde 2026 en ligne de
mire, chaque match
compte – a fortiori ces
matchs d’éliminatoires au
Mondial 2026. Les
prochains rendez-vous
offriront l’occasion de
regagner des points,
surtout si le Sénégal
affronte des équipes
mieux classées ou
confirme son statut de
favori face aux nations
modestes.
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Un bon
rebond en
vue pour la
prochaine
trêve ?
Une opportunité en juin :
Les amicaux contre l’Angleterre
et l’Irlande
Les Lions auront justement
l’occasion de limiter
les dégâts, voire de regagner
des points, lors de la
prochaine trêve internationale
en juin. Deux
rencontres amicales sont
au programme : contre
l’Angleterre et l’Irlande.
Affronter l’Angleterre,
l’une des meilleures sélections
au monde, offre une
chance de marquer des
points même en cas de
match nul. Un résultat
positif (victoire ou nul)
contre les Three Lions,
bien classés, rapporterait
un nombre significatif de
points, compensant
partiellement la perte de
mars. Battre l’Irlande,
bien que moins prestigieux,
est crucial pour
éviter une nouvelle pénalisation.
Le Sénégal, favori
face à la 60e nation, devra
impérativement gagner
pour ne pas subir un nouveau
recul. Ces rencontres
illustrent la logique du
classement FIFA. Jouer
contre des équipes fortes
peut être rentable, même
sans victoire, tandis que
les matches contre des
équipes plus faibles
deviennent des obligations
de résultat.
Jean Joseph

N° 602 DU 08 Avril 2025
DOSSIER 11
BAL 2025 - L’ASCVD se renforce
davantage avec Devine Eke !
L’ASC Ville de Dakar
(ASCVD) a renforcé son
effectif en vue de la
cinquième saison de la
Basketball Africa League
(BAL) en recrutant l’ailier
fort Devine Eke. Ce joueur
américano-nigérian de 28
ans, mesurant 2,03 mètres,
a rejoint l’équipe sénégalaise
après une série d’expériences
internationales.
Eke a débuté sa carrière
universitaire à l’Université
du Maine, où il a mené
son équipe en rebonds et
en pourcentage de tirs. Il a
ensuite joué pour Rider
University et Radford
University, continuant à
se distinguer par ses
performances défensives
et son efficacité au tir.
Après l’université, il a
entamé une carrière
professionnelle en
Europe, évoluant en
Ibou Badji débarque à la Laguna Tenerife
Laguna Tenerife a recruté
le pivot sénégalais Ibou
Badji, âgé de 22 ans et
mesurant 2,16 m, jusqu’à
la fin de la saison.
Comme montré sur les
images partagé par le club
espagnol, le pivot est déjà
sur place. lFormé à la
NBA Academy de Thiès,
Espagne, aux Pays-Bas, en
Grèce et en Bosnie-Herzégovine.
En 2024, il a
rejoint les Rivers Hoopers
du Nigeria pour la BAL
qui a terminé troisième,
où il a été sélectionné dans
la All-BAL Second Team
grâce à une moyenne de
16,6 points et 10,8 rebonds
par match.
« Pour moi, jouer à la BAL
a été une opportunité
incroyable pour ma
première année. J'ai vécu
tellement de choses et
grandi en si peu de temps
que je savais que je voulais
rejouer. Alors, quand l'opportunité
avec l'ASC Ville
de Dakar s'est présentée à
moi, j'étais ravi de
rejoindre et de continuer à
développer le basket-ball
sur le continent africain »
a-t-il déclaré à ESPN.
son pays d'origine, il a
participé à plusieurs
camps d'entraînement en
Australie et aux
États-Unis, avant de
signer au Barça en tant
que junior. Après deux
saisons en LEB Plata avec
l’équipe réserve du Barça
(19-21), il a fait ses débuts
Suite à ses performances
en BAL, Eke a participé à
la NBA Summer League
avec les Milwaukee Bucks,
puis a intégré plusieurs
équipes de la NBA G
League, notamment les
Santa Cruz Warriors, les
Delaware Blue Coats et les
San Diego Clippers.
L’arrivée de Devine Eke à
l’ASCVD s’inscrit dans
une stratégie de renforcement
de l’équipe, qui a
également recruté Will
Perry, son ancien coéquipier
à Rivers Hoopers, et
Abdoulaye Harouna en
prévision de la saison 5 de
la BAL. Ces acquisitions
témoignent de l’ambition
de l’ASCVD de se positionner
comme un concurrent
sérieux dans la compétition
continentale.
La cinquième saison de la
BAL a démarré au Maroc
en ACB lors de la saison
20/21. Ensuite, en prêt à
Força Lleida en LEB Oro
pour la campagne 21/22, il
a contribué à la qualification
de l’équipe pour le
Final Four, en affichant 8,4
points et 4,3 rebonds en
moyenne. Badji a ensuite
poursuivi son parcours en
avec la conférence Kalahari,
le 5 avril passé. La
Conférence Sahara à
Dakar Arena se déroulera
du 26 avril au 4 Mai.
Nafy Amar FALL
NBA G-League, jouant
pour le Wisconsin Herd
puis le Rip City Mix, et a
également fait ses débuts
en NBA avec les Portland
Trail Blazers la saison
dernière, avec 22 matchs
au compteur. De retour au
Wisconsin Herd cette
saison, il a enregistré en
moyenne 5,8 points, 5,3
rebonds et 3,5 contres par
match sur 48 rencontres,
avec une note moyenne de
12,5.
Nafy Amar FALL
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N° 602 DU 08 Avril 2025
LAMB 12
Malick Ngom sur les horaires des combats
“Il n’est absolument pas question de
revenir sur les décisions de l’État”
Le président du CNG,
Malick Ngom, a affirmé
avec fermeté sa position
concernant les mesures
d’organisation des combats
de lutte imposées par
l’État. Malgré les critiques
de certains acteurs, il
précise qu’aucun retour en
arrière n’est envisageable.
«Je ne vais pas commenter
cette décision pour le
moment. Nous aurons
certainement l’occasion
d’en discuter plus amplement
afin d’éviter de tirer
des conclusions hâtives.
Le plus important
aujourd’hui, c’est qu’en ce
lundi, nous avons procédé
à une évaluation de cette
décision. Il faut préciser
que cette évaluation n’a
rien à voir avec la décision
prise par l’État, que nous
respectons bien évidemment,»
a-t-il déclaré sur
DakarActu.
Pour lui, cette évaluation
visait à examiner les
mesures mises en place et
à en débattre avec les
différents acteurs concernés,
notamment les
promoteurs, les forces de
l’ordre et les autres parties
prenantes. Abordant
également les critiques, il
ajoute «Ceux qui
critiquent cette décision
en ont le droit. Mais honnêtement,
nous ne
reviendrons pas en arrière.
Entre 16h et 18h30, les
questions liées à la sécurité
publique sont sous
contrôle, gérées par ceux
qui en ont la responsabilité.
Ils ont pris cette décision
en toute connaissance
de cause, et il nous
revient de la respecter. Il
faut maintenant sensibiliser
les amateurs pour
qu’ils arrivent tôt.
D’ailleurs, j’ai reçu de
nombreux appels de
personnes qui saluent
cette mesure.
Il est donc essentiel de
tenir compte de l’intérêt
général plutôt que de celui
de quelques individus.
C’est ce qui compte le
plus.»
Antha Ndiaye
L’analyse froide de Père
Koundoul, coach de Ada Fass
L’entraîneur de Ada Fass,
Père Koundoul, a exprimé
une analyse très critique à
l’encontre de son poulain
suite à sa défaite contre
Lac de Guiers 2.
Après avoir vivement
décrié l’entourage et le
cercle d’amis de Ada Fass,
le septuagénaire n’a pas
ménagé son protégé. Il a
d’abord souligné que le
choix d’affronter Lac 2
n’était pas judicieux, avant
d’appeler le phénomène
de Fass à une prise de
conscience. «Il a fait ce
qu’il voulait et c’est à lui
d’en assumer les conséquences.
Il ne m’a pas
demandé mon avis quand
on lui a proposé Lac 2 et je
n’ai donc pas donné le
mien. Qu’il assume les
conséquences de ses
choix.
Quand on est un athlète
professionnel, on doit se
comporter comme tel.»
Père Koundoul a ensuite
pointé du doigt «les nouveaux
génies protecteurs»
de Ada Fass, en
référence aux individus
qui gèrent désormais les
affaires mystiques
dujeune lutteur, Benno.
Selon lui, ce dernier a de
nouveau été victime de
son insouciance et s’est
fait berner. «La plupart
de ceux qui gèrent ses
affaires mystiques sont
des charlatans. Ils veulent
profiter de la popularité
du gosse pour se faire de
l’argent.»
Pape Moussa Ndour
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Le camp de Ada Fass conteste
la chute et dépose un recours
Battu vendredi dernier par
Lac 2, Ada Fass a officiellement
enregistré sa
quatrième défaite en
carrière. Et même si
l’arbitre a dû recourir à la
vidéo assistance à l’arbitrage
(VAR) avant de
donner son verdict, la
chute a semblé être nette.
Ada Fass est bien tombé
en premier la tête sur le
sable. Cependant, hier on
apprend que le camp de
Ada Fass a déposé un
recours pour contester la
victoire du puncheur du
Walo. Le motif évoqué est
qu’au moment de la chute,
Lac de Guiers avait les
deux pieds en dehors de
l’aire de combat. Ce qui
selon le staff du lutteur de
la Médina, devrait faire
annuler le verdict déjà
prononcé. Ainsi, une clé
contenant la vidéo de la
séquence a ainsi été
envoyée au CNG pour
visionnage avant le verdict
définitif.
Pape Moussa Ndour