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Y-mail 51 - Juli 2025_FR

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mail

ÉTÉ 2025 MAGAZINE DU CENTRE HOSPITALIER JAN YPERMAN

ÉDITION 51

Nouveau

POLITIQUE DE JEÛNE

Opérer

AVEC UN GPS

Projet d’innovation

HEARTWISE


EDITO

Chères lectrices et chers lecteurs

Nous ne vous apprenons sans

doute rien de nouveau en disant

que nous traversons des temps

difficiles. À l’échelle mondiale

comme dans notre propre pays,

l’instabilité politique et l’incertitude

économique dominent, tandis que

les innovations technologiques

s’enchaînent à un rythme de plus en

plus frénétique. Cela a évidemment

des répercussions sur les soins de

santé, qui sont confrontés à la fois

aux efforts budgé taires voulus par

le gouvernement et à une pénurie

aiguë de personnel.

Au centre hospitalier Jan Yperman,

nous comptons bien relever ces

deux défis et nous adapter à cette

nouvelle réalité, tout en plaçant plus

que jamais l’humain au centre des

préoccupations.

Et l’humain, ce sont des patients,

qui sont préparés à une intervention

de manière plus confortable grâce

à notre nouvelle politique de jeûne.

Qui sont opérés de manière encore

plus précise grâce à la navigation

spinale. Qui sont encore mieux suivis

grâce à des capteurs connectés.

Et qui nous expliquent, au sein du

conseil consultatif des patients,

quels points sont encore susceptibles

d’amélioration.

Si le patient reste au centre de

nos préoccupations, le bien-être

de notre personnel est tout aussi

important à nos yeux. Après avoir

interrogé notre personnel sur son

bien-être, nous avons également

pris le pouls de nos médecins. Les

suggestions qui sont ressorties de

cette enquête alimentent déjà

notre réflexion.

Je vous souhaite un bel été

et des vacances

ressourçantes,

docteur Hans Feys,

médecin-chef


contenu

09 Nouveaux médecins 13 Gériatre à domicile

14 Nouveau parcours de soins alcool 16 Enquête

sur le bien-être des médecins

Deux des toilettes publiques fort fréquentées du centre hospitalier

Jan Yperman sont adaptées aux personnes avec une stomie. Le but est

d’améliorer l’accessibilité et le confort des toilettes visiteurs pour les

porteurs de stomie. L’infirmière gériatrique Sofie Deraeve, qui est à

l’origine de cette initiative, a fait appel pour cela à l’expertise de

l’infirmier stomathérapeute Hans Terryn et du service technique

de l’hôpital.

Lisez tous les

numéros d’Y-mail

3


LA NOUVELLE POLITIQUE DE JEÛNE

Avoir faim et soif avant une

opération, c’est du passé,

comme l’expliquent les

anesthésistes. « Nous

appliquons désormais le

principe sip til send qui permet

au patient de boire de l’eau ou

un autre liquide clair à petites

gorgées jusque peu avant

l’opération. »

L

’anesthésie générale

supprime les réflexes

de déglutition et de toux.

En cas de remontée

d’aliments, de boissons

ou de suc gastrique,

ceux-ci risquent alors de

pénétrer dans les voies

respiratoires, ce qui peut

entraîner une pneumonie

d’inhalation, une pneumonie

chimique ou une

défaillance multiviscérale.

Il est donc indispensable

d’avoir l’estomac vide.

Docteur Stefan Van

Hooreweghe (chef du

service anesthésie) :

« On nous a martelé

pendant des années qu’il ne

fallait ni manger ni boire

pendant les 24 heures qui

précèdent l’opération, ou à

tout le moins à partir de la

veille au soir. Mais c’était

trop strict. L’interprétation

actualisée de ces règles est

tout aussi simple, mais

plus avantageuse pour le

patient et beaucoup plus

facile à respecter : vous

pouvez toujours manger

jusqu’à six heures avant

l’opération, mais il est

permis de boire des

liquides clairs, en fonction

de votre sensation de soif,

jusqu’à deux heures avant.

En pratique, nous

demandons donc aux

patients de continuer à

boire jusqu’à leur arrivée à

l’hôpital. »

CAFÉ SANS LAIT

La politique de jeûne

actualisée est en vigueur

depuis mars et s’applique

à toutes les interventions.

Le docteur Amaury

Verhamme (anesthésie)

a supervisé sa mise en

œuvre. « Les liquides

clairs sont autorisés parce

qu’ils passent rapidement.

Après un quart d’heure,

l’estomac est à nouveau

vide. Jusque peu avant

l’intervention, le personnel

infirmier propose un

verre d’eau au patient

toutes les heures. Par

« liquide clair », on entend

de l’eau, un soda, une

boisson sportive ou un jus

de pomme sans pulpe. Le

café ou le thé sont aussi

permis, mais uniquement

noir ou nature, sans lait.

Le lait peut former des

grumeaux dans l’estomac.

Le jus d’orange n’est pas

4


ENFANT CONTENT,

PARENTS CONTENTS

La nouvelle politique de jeûne de l’hôpital a d’abord été

testée en pédiatrie. L’infirmière en chef Carine Bouw est très

satisfaite du résultat. « Il est préférable d’écouter au maximum

la période durant laquelle les enfants doivent rester

à jeun. C’est la raison pour laquelle les bébés et les jeunes

enfants sont toujours programmés en premier au planning.

Mais rester sans manger ni boire est inconfortable aussi

pour les enfants de 8 ou 10 ans. Surtout s’il fait chaud ou si

le planning des opérations prend du retard. »

Carine trouve que la nouvelle politique de jeûne est une

grande amélioration. « Les parents peuvent donner à leur

enfant de l’eau, du coca, du jus de pomme ou une boisson

sportive jusqu’à leur arrivée à l’hôpital. À partir de ce

moment, nous proposons encore quelque chose à boire

aux enfants toutes les heures, en fonction de leur poids.

L’Aquarius par exemple contient à la fois

du sucre et du sel. Grâce à la nouvelle

politique de jeûne, les enfants sont

contents. Du coup, papa et maman sont

eux aussi contents. »

Docteur Stefan Van Hooreweghe et

docteur Amaury Verhamme :

« L'interpretation actualisée des

règles est plus avantageuse en

beaucoup plus facile à respecter. »

Carine Bouw,

infirmière en chef pédiatrie

autorisé non plus, car il

contient de la pulpe. »

PLUS DE STRESS

Le principe du sip til send

est appliqué depuis longtemps

au Royaume-Uni et

s’est révélé sans danger.

Le centre hospitalier

Jan Yperman est un des

premiers hôpitaux de

Belgique à l’avoir adopté.

Docteur Van Hooreweghe :

« L’ancienne interprétation

de la politique de jeûne

présentait de nombreux

inconvénients. La faim

et la soif avant une

opération ont de nombreux

effets négatifs. En

cas de manque d’apport

hydrique, le patient peut

se déshydrater, ce qui

rend l’accès veineux plus

difficile, fait baisser la

pression artérielle pendant

l’anesthésie et diminue

la perfusion rénale.

Paradoxalement, jeûner

longtemps augmente

le risque de nausées et

de vomissements après

l’intervention. »

Docteur Verhamme : « Le

jeûne provoque un stress

physique et psychique

à tout âge. La glycémie

baisse et la dégradation

des graisses et des muscles

augmente, ce qui ralentit

la récupération. La faim,

la soif et un sentiment

général de malaise rendent

le parcours péri-opératoire

plus difficile à vivre pour le

patient. Cela peut avoir un

effet en cascade : le patient

devient plus sensible à la

douleur, risque du coup

d’avoir besoin de plus

d’analgésiques, ce qui peut

à son tour provoquer plus

de nausées. Alors que tout

cela peut être évité. »

Secrétariat d'anesthésie

057 35 61 21

preop@yperman.net

5


DOSSIER ÉLECTRONIQUE DU PATIENT

À la pointe

Le centre hospitalier Jan Yperman est à la pointe en ce qui concerne

l’introduction des données médicales dans le dossier électronique

du patient de manière correcte, complète et, autant que possible,

automatique, afin que chaque prestataire de soins de santé, comme le

médecin généraliste par exemple, puisse avoir accès à un rapport

complet après une consultation ou une hospitalisation.

Yves Platteeuw (coordinateur du programme projets stratégiques) : « Dans

notre hôpital, presque tout est désormais relié au dossier électronique

du patient : les appareils de dialyse, les appareils à la consultation, les

pousse-seringues, les moniteurs et les respirateurs au bloc opératoire,

aux soins intensifs et aux urgences et, depuis peu, le monitoring des

futures mamans à la maternité. Bientôt, même les données de nos équipes

MUG et PIT seront directement acheminées vers le service des urgences

et le dossier des patients. »

Yves Platteeuw,

coordinateur du programme projets

stratégiques

057 35 76 01

yves.platteeuw@yperman.net

JAN YPERMAN RECHERCHE

Offres d’emploi

• Médecin spécialiste en gynécologie-

obstétrique

• Infirmier/infirmière en chirurgie générale

• Infirmier/infirmière en chirurgie

orthopédique

• Médecin spécialiste en chirurgie

thoracovasculaire

• Médecin spécialiste en médecine

urgentiste

• Médecin spécialiste en hématologie

• Médecin spécialiste en médecine physique

et en revalidation

• Médecin spécialiste en neurologie

• Médecin spécialiste en chirurgie buccale

et maxillo-faciale

• Médecin spécialiste en chirurgie ORL et en

chirurgie de la tête et du cou

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ADMISSION VIA LES URGENCES

Avec la bonne lettre de référencement

Beaucoup de patients référencés par leur généraliste vers un médecin du

centre hospitalier Jan Yperman se présentent aux urgences. Mais lorsque

le collaborateur des urgences recherche leur lettre de référencement dans

la eHealthBox, il ne trouve rien.

Sofie Verhanneman (gestionnaire de l’application EPD) : « C’est logique,

car la lettre d’orientation a été adressée au cardiologue, au gériatre …

de l’hôpital. Mais cela pose un problème pour le remboursement, car

lorsqu’un patient est inscrit administrativement aux urgences sans lettre

de référencement, le ticket modérateur à sa charge est plus élevé. Pour

y remédier, nous avons demandé à Corilus, le fournisseur du logiciel de

médecine générale le plus utilisé, d’ajouter une case supplémentaire dans la

rubrique « motif du référencement » du formulaire standard de CareConnect.

Si le généraliste coche cette case, une copie de la lettre de référencement

arrive automatiquement dans la eHealthBox du service des urgences et le

patient est automatiquement en ordre sur le plan administratif. »

Sofie Verhanneman,

gestionnaire de l’application EPD

057 35 76 08

sofie.verhanneman@yperman.net

NOUVEAU SCANNER

Regard sur demain

Jan Yperman est le premier hôpital de

Belgique à s’être équipé d’un scanner

de type Naeotom Alpha.pro. Ce

scanner CT révolutionnaire utilise le

comptage photonique, une nouvelle

technologie qui change radicalement

la façon d’obtenir des images médicales.

Ces images ultra-nettes (l’épaisseur

des coupes passe de 0,6 mm à

0,2 mm) permettent à nos radiologues

de poser des diagnostics plus rapides

et plus précis. Et tout cela avec jusqu’à

50 % de rayonnement X en moins

pour le patient. Cet investissement est

une nouvelle preuve que notre hôpital

mise à fond sur les soins de haute

technologie.

Secrétariat radiologie

secradio@yperman.net

6


NAVIGATION SPINALE

Suivez

le GPS

Le nouveau système de navigation spinale

de Brainlab rend la chirurgie de la colonne

vertébrale encore plus précise et plus sûre.

« Désormais, nous proposons à Ypres

toute la gamme des opérations du dos »,

explique docteur Sam Thomas, chirurgien

orthopédiste.

Jusqu’à

1 mm

de précision

Docteur Sam

Thomas :

« Grâce à sa

résolution

Brainlab est

le système le

plus précis du

marché. »

Jan Yperman a commencé

il y a peu à utiliser le

système de navigation

Brainlab Curve. Celui-ci est

couplé au Cios Spin C-arm

de Siemens Healthineers,

à un appareil de scopie 3D

équipé d’un tube à rayons

X et à un détecteur, qui

tournent autour du patient.

« On peut le comparer au

GPS de votre voiture »,

explique docteur Sam

Thomas (orthopédie -

trauma tologie). « À la

différence près qu’avec la

navigation 3D, je sais non

seulement où se situe le

point de départ du trajet

idéal de la vis, mais aussi

dans quelle direction la

placer. »

SÉCURITÉ DU PATIENT

Cela permet de placer les

vis et autres implants avec

une extrême précision

de l’ordre du millimètre.

« Grâce à sa résolution

extrêmement élevée,

Brainlab est le système le

plus précis du marché. En

tant que chirurgien, j’ai un

bien meilleur contrôle pour

la pose des vis pédiculaires,

ce qui optimalise la sécurité

pour le patient. Pour les

cas complexes, comme les

vertèbres ostéoporotiques

chez des patients âgés, je

peux désormais poser une

vis plus grosse de façon plus

sûre qu’avec la méthode

manuelle, ce qui fait que

la vis tient mieux. Et nous

pouvons aussi traiter

plus de cas à Ypres : j’ai

déjà opéré deux fractures

thoraciques que j’aurais

dû auparavant renvoyer

vers un autre hôpital, car la

pose de vis dans la colonne

thoracique sans navigation

est jugée trop risquée. »

7


NAVIGATION SPINALE

DOCTEURE SOFIE HERREGODS

(ORTHOPÉDIE)

« La scopie 3D apporte une grande valeur

ajoutée. Quand on travaille en 2D, la courbure

de l’articulation fait que l’on ne peut être certain

qu’après coup que la vis est bien positionnée.

Dans ma spécialité, je vois surtout des

possibilités pour la chirurgie complexe du pied et

de l’arrière-pied, comme les ostéotomies. »

DOCTEUR WIM MAENHOUDT (NEUROCHIRURGIE)

« La navigation nous guide dans tout type d’intervention

spinale, des instrumentations lombaires classiques aux cas

plus complexes cervicaux, haut-thoraciques et oncologiques

», explique docteur Wim Maenhoudt, qui s’exprime

aussi au nom de ses collègues les docteurs Vanhauwaert

et Van Lerbeirghe. « La technologie permet de placer les

vis avec une précision maximale, même dans des régions

anatomiquement complexes comme la colonne cervicale,

où les marges sont extrêmement faibles. »

Jusqu’à

90%

de charge de

rayonnement

en moins

GWENNY VERFAILLIE

(PHYSICIENNE EN

RADIOPROTECTION)

KRISTOF NOTREDAME

(RÉFÉRENT SALLE D’OPÉRATION ORTHOPÉDIQUE)

« Les infirmiers de bloc opératoire ont suivi une formation à

la scopie 3D et à la navigation. Le grand avantage, c’est qu’il

suffit d’une seule image 3D et que le reste de l’intervention

se fait via la navigation, ce qui limite fortement la dose de

rayonnement. »

« L’appareil de scopie 3D utilise des

rayons X. La salle d’opération 1 est

désormais appelée “salle de navigation”

et ses murs ainsi que sa porte

ont été recouverts d’une protection

en plomb pour limiter drastiquement

le rayonnement. Les médecins et

les infirmiers restent hors de la salle

pendant l’imagerie. L’opérateur de

l’appareil peut rester dans la salle, en

étant muni d’un tablier plombé et en

se tenant derrière un écran mobile en

plomb. »

Secrétariat de l'orthopédie

057 35 73 70

secortho@yperman.net

Secrétariat de neurochirurgie

057 35 73 45

secneurochirurgie@yperman.net

8


NOUVEAUX MÉDECINS

Spécialité : radiologie

Début au CHJY : 1er avril 2025

Auparavant : Waregem et Roulers

Hobbies : vélo dans les Ardennes flamandes

et le Pays des Collines

057 35 74 00 – secradio@yperman.net

« Intérêt pour

la radiologie

musculosquelettique

et cardiaque »

BERT VERBERCKMOES

« J’ai rejoint l’équipe de radiologues du

centre hospitalier Jan Yperman depuis

le 1er avril. J’ai été très bien accueilli par

une équipe sympathique et me suis senti

immédiatement à l’aise. J’ai choisi de faire

carrière là parce que Jan Yperman est un

excellent hôpital régional de taille moyenne,

où l’on est stimulé intellectuellement en

tant que médecin, tout en gardant un

contact personnel avec le patient et une

bonne collaboration avec les collègues.

Je pratique la radiologie générale, mais

j’ai un intérêt particulier pour la radiologie

musculosquelettique. Cette sous-spécialité

est utile pour l’imagerie des pathologies

des os, des muscles, des tendons, des

articulations, des nerfs et des tissus

mous. J’ai aussi un intérêt particulier pour

l’imagerie cardiaque et les ponctions

guidées par écho et scanner. »

9


DOCTEUR KRISTOF VERMEERSCH

« Si j’ai choisi la médecine physique

et la revalidation, c’est parce que le

fonctionnement du corps humain me

fascine. Le tout n’est pas de poser un

diagnostic, encore faut-il comprendre ce

que cela implique dans la vie de tous les

jours. Cette spécialité requiert un regard

fonctionnel : comment une maladie

impacte-t-elle le mouvement, le travail,

la vie? L’examen clinique manuel nous

aide à mieux comprendre les plaintes du

patient, mais doit aller de pair avec un

examen d’imagerie médicale, les deux

étant indissociables. Ce que j’aime, c’est

ce mélange entre raisonnement clinique,

thérapie manuelle et collaboration avec

d’autres disciplines. À l’École de Médecine

Manuelle, où je donne aussi cours, on

transmet ces principes à nos collègues

médecins. »

« Le clinique passe

avant l’imagerie »

Spécialité : médecine physique, revalidation,

consultations de médecine sportive

Début au CHJY : à temps partiel depuis

le printemps 2023, à temps plein à partir du

1er septembre 2025

Auparavant : AZ Groeninge Kortrijk

Hobby : vélo et VTT, je m’entraîne aussi pour

la course Roc du Maroc en octobre

057 35 73 80 – secfysio@yperman.net

10


Spécialité : anesthésie, réanimation

et soins intensifs

Début au CHJY : 1er mai 2025

Auparavant : free-lance dans plusieurs hôpitaux

Hobby : théâtre d’improvisation chez

Salamie Improv, avec mon compagnon

057 35 61 21 – preop@yperman.net

« Un sourire aide à

détendre l’atmosphère »

DOCTEURE KAREN EMBO

« J’ai d’abord travaillé comme indépendante

à plusieurs endroits. C’est ainsi que j’ai

eu l’occasion de découvrir l’ambiance au

centre hospitalier Jan Yperman. Ce dernier

a une taille suffisante pour offrir des soins

de qualité, mais reste familial. La combinaison

anesthésie et soins intensifs est

passionnante. En tant qu’anesthésiste, on

accompagne le patient dans un moment de

vulnérabilité. C’est beau de pouvoir dire à

quelqu’un : « Je vais prendre soin de vous. »

Aux soins intensifs, on construit une relation

plus longue. Je sens généralement ce dont

le patient a besoin. Et parfois, je m’autorise

un peu d’humour pour dissiper la tension.

Mon expérience en improvisation théâtrale

est utile dans ces moments. Un sourire

permet de détendre l’atmosphère. »

11


DOCTEURE INA SINTOBIN

« Après cinq ans à Mouscron, j’ai fait le choix

d’un hôpital de taille moyenne, combinant un

large éventail de spécialités et des contacts

amicaux. J’ai rencontré la docteure Lien Calus

pendant mon assistanat à Gand et c’est elle qui

m’a convaincue. Comme mes collègues NKO,

je traite toutes les pathologies liées aux NKO

à la consultation, mais à terme, je souhaite

me concentrer davantage sur les problèmes

de voix et les NKO pédiatriques. Une bonne

coopération entre les spécialistes et les

médecins généralistes de la région est très

importante pour moi. Ici aussi, à l'hôpital, cette

vision est très appréciée. »

« Une bonne

coopération avec les

médecins généralistes »

Spécialité : ORL

Début au CHJY : 10 février 2025

Auparavant : Ostende et Mouscron

Hobbies : jogging et violon à l’orchestre

symphonique de Courtrai

057 35 74 50 – ina.sintobin@yperman.net

12


GÉRIATRIE DE PROXIMITÉ

Pour bon nombre de résidents de

centres de soins résidentiels, il n’est

pas évident de se rendre à l’hôpital.

La solution : des consultations

gériatriques « à domicile », sur

prescription du médecin généraliste.

Après un projet pilote couronné de

succès dans trois centres de soins

résidentiels, la gériatrie de proximité

est à présent déployée à plus grande

échelle dans la région.

Docteur Bart Werbrouck et Mieke Vandeputte de OLV Gasthuis

Gériatre en visite à domicile

Àla fin de l’année

dernière et au début de

cette année, le docteur Bart

Werbrouck (chef du service

gériatrique) a effectué

plusieurs visites à domicile au

Home Vrijzicht à Elverdinge

ainsi que dans les établissements

Huize Proventier et

OLV Gasthuis à Poperinge.

Docteur Bart Werbrouck :

« Beaucoup de résidents des

centres de soins résidentiels

souffrent de démence, de

malnutrition, de sarcopénie et

d’autres affections chroniques.

Leurs besoins en matière

de soins sont énormes et

complexes. Pour ces personnes,

il n’est pas évident du tout de

se rendre à l’hôpital. C’est

pourquoi notre service de

gériatrie propose désormais des

consultations dans les centres

de soins résidentiels. »

SURSTIMULATION

Dans le cadre du projet pilote,

le docteur Werbrouck a fait,

dans les trois centres de soins

résidentiels participants, ce

qu’il fait habituellement à

l’hôpital : examiner quels médicaments

le patient prend et les

adapter si nécessaire, vérifier

si les plaies sont soignées

correctement, dépister la sarcopénie

et donner des conseils

sur les risques de chute et les

problèmes de nutrition. Le

personnel infirmier et soignant

du centre de soins résidentiels

a également reçu des conseils et

des astuces.

Docteur Werbrouck : « On me

demande souvent un avis sur

des problèmes de comportement

de résidents atteints de

démence. En pareil cas, une

intervention structurelle est

souvent plus importante que

la solution médicamenteuse.

A-t-on prévu assez de moments

de repos, le résident n’est-il

pas surstimulé par certaines

activités ? »

Mieke Vandeputte, directrice

de l’OLV Gasthuis, acquiesce.

« Il était hyper intéressant de

voir notre fonctionnement

par la lorgnette du gériatre.

Les consultations du docteur

Werbrouck ont été pour nous

une confirmation : il y a déjà

beaucoup de connaissances ici

en interne. Son avis nous donne

également une pertinence

supplémentaire vis-à-vis des

proches des résidents. Ceux-ci

insistent souvent pour que leur

mère ou leur père participe

à toutes les activités. Avec le

spécialiste et les proches, nous

essayons alors de trouver une

autre manière d’occuper leurs

journées … »

SUR PRÉSCRIPTION

La gériatrie de proximité en

gériatrie existait déjà, mais ce

n’est que récemment que le

gouvernement a débloqué un

budget spécifique. Le système

est axé sur la demande : le

gériatre de l’hôpital ne se rend

sur place que sur prescription

du médecin généraliste. Ce dernier

reçoit ensuite un rapport

écrit après chaque consultation.

Mieke : « Les résidents

choisissent librement leur

médecin généraliste – nous en

dénombrons entre 40 et 50 rien

que dans notre centre de soins

résidentiels. Comme les généralistes

n’étaient pas encore

familiarisés avec le

projet, les visites pendant le

projet pilote ont été plutôt

organisées à l’initiative des

infirmières en chef et de

notre médecin coordinateur

et conseiller. Mais à l’avenir,

la demande devrait venir des

médecins généralistes. »

Docteur Werbrouck : « Les MCC

– médecins coordinateurs et

conseillers – sont les médecins

qui aident à formuler la

politique des centres de soins

résidentiels. Le projet de

gériatrie de proximité a été

lancé par le groupe de pilotage

du CRA et est en train d’être

déployé dans la zone de soins

de première ligne du Westhoek.

Actuellement, dix-sept centres

de soins résidentiels sont inscrits,

mais il est encore possible

de se joindre au projet. »

Secrétariat de gériatrie

057 35 62 71

geriatricoutreaching@yperman.net

13


MÉDECIN DANS LA MAISON

La patiente M. est amenée aux urgences un

dimanche soir avec une cheville enflée. Sa sœur

explique qu’elle a raté la dernière marche de

l’escalier. Mais on se rend compte rapidement

qu’il y a autre chose qui ne va pas.

Sevrage et

remise sur pied

Liesbeth Houzet et docteure

Katrien Verstraete : « Nous

rechercherons préventivement

les personnes se trouvant dans

la zone à risque. »

a du mal à

s’exprimer.

L’imagerie

montre une

fracture de la cheville. La

chirurgie doit attendre,

car une prise de sang

révèle un taux d’alcool de

1,9 g/L. M. est emmenée

au service C2 le temps de

dégriser. Il faudra attendre

l’après-midi suivant pour

qu’elle soit suffisamment

stable pour être opérée.

M.

LIAISON PSYCHIATRIE

Entre-temps, l’infirmière

en chef du C2 a contacté

Liesbeth Houzet, infirmière

de liaison en psychiatrie.

Liesbeth Houzet : « 33 %

des demandes de liaison

psychiatrie sont liées à

l’alcool. Jusqu’à présent,

nous n’intervenions que

lorsque nous étions

contactés par un médecin

ou une infirmière. Bientôt,

nous interviendrons de

manière plus systématique.

Le parcours de soins

alcool (voir encadré) nous

permettra d’identifier

préventivement les

personnes à risque. »

SORTIR DE LA ZONE

DE DANGER

Liesbeth rend visite à

M. dans sa chambre et

l’interroge sur sa consommation

d’alcool. Celle-ci

frôle dangereusement la

frontière entre « problématique

» et « dépendance ».

En semaine, M. boit trois

verres de vin au dîner,

« pour se remettre de la

journée de travail ». Le

week-end, cela dérape

souvent. Le jour de sa

chute, elle a bu d’affilée et

en assez peu de temps du

picon, du cava et « trois ou

quatre bières fortes ».

Docteure Katrien

Verstraete (chef du service

SPHG) : « Beaucoup de

gens sous-estiment leur

consommation d’alcool.

L’Organisation mondiale

de la santé recommande de

ne pas dépasser dix verres

standard par semaine.

Or, une triple représente

déjà 2,5 verres standard.

Cela monte vite. »

M. se rend compte qu’elle

se trouve dans la zone de

danger. Son travail en

souffre et son mari est en

colère. Elle avoue qu’il lui

est difficile de passer une

journée sans alcool.

Docteure Verstraete :

« Sur notre conseil, M. s’est

fait hospitaliser pendant

quelques semaines au

SPHG où elle a été sevrée

sous surveillance médicale

et a suivi une thérapie

individuelle et de groupe

de motivation. »

M. est sevrée, remonte la

pente et rentre chez elle,

déterminée à reprendre

sa vie en main. En restant

sobre désormais.

Docteure Verstraete :

« Un problème d’alcool

n’est pas une honte. Osez

demander de l’aide, car

il existe de nombreux

traitements possibles et

beaucoup s’en sortent

vraiment. »

14


Les trois questions

À quelle fréquence buvez-vous de l’alcool ?

Lorsque vous buvez, combien de verres standard

buvez-vous habituellement en une journée ?

À quelle fréquence consommez-vous plus de six

verres standard en une seule occasion ? Ces trois

questions (le fameux « Audit-C »), les infirmiers

les posent à chaque patient hospitalisé lors de

l’anamnèse.

Dennis Jacques (chef du service d’accompagnement

des patients) : « Lorsque le patient dépasse

un certain seuil, nous posons encore d’autres

questions. Nous voulons surtout sensibiliser les

personnes qui ne sont pas encore dépendantes,

mais qui s’en approchent. Leur nombre est

beaucoup plus élevé que nous ne

le pensons et que les personnes

concernées ne le pensent

elles-mêmes. »

Dennis Jacques

Parcours de soins

alcool

Le dépistage fait partie d’un nouveau parcours

de soins alcool. L’objectif est de détecter plus

rapidement les consommations à risque et d’y

répondre de la manière la plus adéquate possible.

Liesbeth Houzet : « Cela peut passer par un plan

de traitement ambulatoire, des groupes de parole

et de thérapie, une hospitalisation dans notre

SPHGZ ou à l’hôpital psychiatrique Heilig Hart …

Les possibilités sont nombreuses. »

Les médecins généralistes connaissent leurs

patients bien mieux que leurs homologues de

l’hôpital. « Nous espérons qu’ils utiliseront eux

aussi les trois questions de l’Audit-C et qu’ils

soutiendront leurs patients dans leur traitement.

Cela augmente les chances de réussite. »

15


ENQUÊTE SUR LE BIEN-ÊTRE

COMMENT VA

LE DOCTEUR ?

Se sentir bien est une condition essentielle pour être en mesure de

fournir des soins de qualité. Le centre hospitalier Jan Yperman a été

l’un des premiers hôpitaux à mener une enquête sur le bien-être

de ses médecins.

62

médecins

ont participé

Il y a trois ans, le centre hospitalier

Jan Yperman a mené une enquête

sur le bien-être de ses salariés. Mais

l’hôpital accueille aussi dans ses

murs près de 150 médecins

indépendants.

Docteur Hans Feys, médecin-chef :

« Comme nous accordons de

l’importance au bien-être de tous

nos collaborateurs, nous avons

décidé d’interroger également les

médecins. »

« Nous avons notamment abordé les

questions du risque d’épuisement

professionnel et de l’influence du

travail sur la vie privée et vice versa »,

explique la docteure Heidi Janssens,

médecin du travail. « Les participants

à cette enquête ont répondu

en ligne et de manière anonyme. »

Docteur Feys : « La participation

était bien sûr sur une base

volontaire. Au final, 62 médecins

ont répondu à l’enquête, ce qui est

une bonne surprise. Nous avons

l’intention de répéter cette enquête

tous les trois à cinq ans. »

CHARGE ADMINISTRATIVE

Les résultats sont plutôt bons,

déclare docteure Janssens, mais un

certain nombre de personnes ont

signalé des problèmes.

Docteur Feys : « Les réponses font

apparaître des facteurs de stress

spécifiques, comme la charge

administrative. Souvent, il s’agit

d’obligations légales, mais nous

devons aider à alléger ces tâches

autant que possible. »

Docteure Janssens : « L’agressivité

a également été mentionnée. Cela

reste heureusement un phénomène

rare, mais qui pèse sur les

personnes concernées. »

Docteur Feys : « C’est pour cette

raison que nous élaborons un programme

de prévention et un schéma

de signalements en collaboration

avec le conseiller en prévention. »

JAN YPERMAN RECHERCHE

Publications

Publication du docteur Hardeman,

docteur Gallant, docteur Depuydt

et autres: «Risk factors for valgus

subsidence in uncemented medial

unicompartimental knee arthroplasty»,

Bone & Joint, février 2025.

Les docteurs De Sutter, Goemaere,

Capoen et Desimpel ont participé

au Congrès européen de

radio logie sur le développement

durable en mars.

Le 27 mars, la docteure Bauters a

parlé de l’impact de la ménopause

sur le plancher pelvien lors du

congrès néerlando-flamand sur

l’infertilité ciblée, la gynécologie et

l’obstétrique, qui s’est tenu

à Rotterdam.

IN MEMORIAM

Adieu Cornetje

L’infirmière Marleen Cornette a

commencé sa carrière à l’hôpital

OLV. À l’époque, le personnel était

peu nombreux et tout le monde

la connaissait. « Cornetje »

répondait toujours présente pour

un trait d’esprit et les patients

l’adoraient : ce n’est pas un

hasard si son jour préféré du

calendrier était le 1er avril. À

51 ans, Marleen est tombée

malade, mais elle est revenue –

jusqu’à sa rechute en 2018. Même

si elle ne travaillait plus, personne

n’a oublié Marleen. Jusqu’au jour

de sa mort, le 1er avril, le jour

même où elle aimait tant faire

des choses un peu folles.

IN MEMORIAM

Adieu Docteur Bamelis

Le 16 mars, nous avons dit adieu

à un collègue très apprécié, le

docteur Bruno Bamelis. Son décès

laisse un vide au centre hospitalier

Jan Yperman, où il travaillait au sein

du service de chirurgie généraleurologie

depuis 2014 et dirigeait le

service d’urologie depuis 2019. Le

docteur Bamelis était connu non

seulement pour son expertise et ses

compétences chirurgicales, mais

aussi pour son approche empathique

et humaine. Les patients se

sentaient en sécurité avec lui, ses

collègues respectaient ses connaissances

et son engagement, et les

jeunes médecins trouvaient en lui

un mentor.

16


INNOVATION

PROJET D’INNOVATION HEARTWISE

Plus de temps,

des soins encore meilleurs

Fréquence cardiaque,

tension artérielle,

saturation en oxygène,

fréquence respiratoire,

température et état de

conscience : le protocole

prévoit que tous ces paramètres

sont contrôlés par

le personnel infirmier en

postopératoire. Si l’état

du patient se détériore, la

fréquence des contrôles

peut augmenter jusqu’à

une fois par heure, de jour

comme de nuit, et tout cela

manuellement.

Caroline Gheysen

(directrice information,

innovation et réseaux) :

« Cela représente un travail

considérable, mais nécessaire.

La combinaison de

tous ces paramètres donne

un score d’alerte précoce

national (NEWS). À partir

d’un certain score, nous

savons que l’état du patient

se dégrade, à cause d’une

infection ou d’une autre

Dans le cadre du projet d’innovation

Heartwise, le centre hospitalier teste un

nouveau concept qui consiste, après une

opération, à monitorer les paramètres

vitaux du patient de manière automatique

et semi-continue au moyen de dispositifs

médicaux connectés portés à même le corps.

complication. Il faut alors

intervenir rapidement. »

CAPTEURS PORTABLES

Dans le cadre du projet

d’innovation Heartwise,

l’hôpital teste actuellement

une autre approche au

moyen de technologies

portables (« wearables »).

Il s’agit de dispositifs

médicaux portables fixés

sur le corps, qui surveillent

les fonctions vitales de

manière automatique et

semi-continue.

Birgit Castelein (chargée

de projets innovants) :

« Un patch respiratoire

sur le sternum mesure la

fréquence respiratoire et

la fréquence cardiaque,

un patch de température

sous l’aisselle mesure la

température corporelle et

la saturation en oxygène est

surveillée au moyen d’un

capteur clipsé au doigt,

tandis qu’un tensiomètre

brassard fixé au bras

permet de contrôler la

tension artérielle. »

« La combinaison de ces

paramètres donne un score

d’alerte précoce national

(NEWS). Les données sont

transférées automatiquement

vers le dossier patient

et vers un tableau de bord

au poste infirmier »,

explique Tom Bogaert

d’itZORG. Comme les dispositifs

portables mesurent

les paramètres bien plus

souvent que trois fois par

jour, les complications et

toute détérioration de l’état

du patient sont détectées

plus rapidement.

Caroline Gheysen : « Il n’est

pas idéal que les paramètres

vitaux ne soient pas

mesurés assez souvent. Un

début de fièvre risque alors

de passer inaperçu. Les

capteurs portables permettent

de déclencher l’alarme

plus tôt et d’intervenir

plus rapidement. Comme

ces capteurs font une

grande partie du travail, le

personnel infirmier a plus

de temps à consacrer aux

17


patients qui nécessitent

vraiment des soins supplémentaires.

»

AUSSI À DOMICILE

En collaboration avec

trois autres hôpitaux (voir

encadré), ce concept innovant

est en phase de test

auprès de patients, pendant

leur hospitalisation, mais

aussi chez eux, après avoir

été autorisés à sortir plus

rapidement de l’hôpital

qu’en temps normal.

Lies Pauwels (responsable

des soins transmuraux et

intégrés) : « Normalement,

les patients ne font pas

l’objet d’un suivi une fois

rentrés chez eux. Pourtant,

une complication n’est

jamais totalement exclue.

Les patients tardent alors

parfois trop à revenir à

l’hôpital. Heartwise permettrait

de combler cette

lacune. Des patients tests

sont autorisés à rentrer

chez eux plus tôt que la

normale et ils sont suivis

pendant dix jours au moyen

de capteurs portables. Les

données sont transmises

automatiquement à une

centrale de soins, qui

contacte l’hôpital conformément

au protocole

d’escalade fixé dès que le

score NEWS le prévoit. »

VOLET IA

Le projet Heartwise

comporte aussi un important

volet IA. Le centre

hospitalier Jan Yperman

développe, en collaboration

avec l’UZ Antwerpen et la

société edenceHealth, un

modèle d’apprentissage

automatique basé sur

des données médicales

historiques.

Hanne Derycke (spécialiste

en science des données) :

« Anvers et Ypres ont

collecté beaucoup de données

ces dernières années,

via le système NEWS et les

données hospitalières minimales.

Toutes ces données,

nous les exportons de notre

entrepôt de données vers

une base de données OMOP.

OMOP – qui est l’acronyme

de « Observational Medical

Outcome Partnerships »

– est modèle de données

commun permettant

d’enregistrer de manière

uniforme les données de

patients à l’échelle mondiale,

afin de les rendre

plus comparables en vue

de leur utilisation dans des

études. Grâce à l’apprentissage

automatique, nous

recherchons dans ces

données les variables indiquant

une dégradation de

l’état des patients. L’objectif

final est de prédire cette

détérioration le plus tôt

possible. »

Caroline Gheysen : « Pour

nous, c’est une formidable

expérience d’apprentissage

et le couronnement

de nombreuses années

d’investissement dans

l’innovation et la collecte

de données. Le fait qu’un

hôpital universitaire et

un hôpital périphérique

collaborent dans le domaine

de l’apprentissage automatique

est un atout pour

le projet. »

Puissance de calcul

supplémentaire

Le ministre Frank Vandenbroucke a dégagé

20 millions d’euros pour les projets d’innovation

des hôpitaux. Le but est de tester de nouveaux

outils numériques, de rendre les soins plus

efficaces et d’améliorer l’intégration des soins.

Birgit Castelein (chargée de projets innovants) :

« Ypres a proposé dix projets, dont deux en tant

qu’hôpital coordinateur. Heartwise est l’un d’eux.

Avec l’UZ Antwerpen, azWest et Sint-Andries Tielt,

nous testons les capteurs portables sur cinquante

patients. La partie apprentissage automatique

est une collaboration avec l’UZ Antwerpen. Grâce

aux fonds obtenus pour ce projet, nous avons pu

investir dans des serveurs supplémentaires, car

l’apprentissage automatique demande

une capacité de calcul énorme. »

Contact humain

Birgit Castelein

Les infirmiers passent de chambre en chambre

avec leur chariot pour relever à intervalles réguliers

les paramètres vitaux de chaque patient postopératoire:

c’est un travail nécessaire, mais aussi

répétitif et chronophage. Les capteurs portables

pourraient prendre en charge une partie de ce

travail.

Lien Alleman (infirmière en chef C3) : « Ces

dispositifs assurent un monitoring des paramètres

de façon semi-continue et envoient automatiquement

les données vers un tableau de bord au poste

infirmier, qui donne l’alerte en cas de dégradation

de l’état du patient. Si le projet est concluant, ce

système nous évitera beaucoup

de travail. Le temps ainsi libéré

pourra être consacré aux patients

qui souffrent d’une complication et

nécessitent une attention accrue,

et à plus de contact humain avec

les autres. »

Caroline Gheysen Hanne Derycke Lies Pauwels

Lien Alleman

18


QUESTION NUMÉRIQUE?

Le digipoint en aide

Fin mars, Digibank (région

d’Ypres) a ouvert un nouveau

digipoint au centre hospitalier

Jan Yperman. Un digipoint est un

lieu où les gens peuvent poser

en tête-à-tête des questions sur

leurs problèmes liés au numérique.

Ce nouveau point de contact se

concentre sur le numérique et les

soins de santé. Chaque visiteur

de l’hôpital peut facilement et

simplement y obtenir de l’aide

pour se connecter aux plateformes

de soins en ligne ou gérer des

applications de santé.

Frederik Chanterie (directeur général)

: « Les soins ne se limitent pas

seulement à l’aide médicale, mais ils

englobent aussi la compréhension

et l’appui. Dans un environnement

de haute technologie, comme un

hôpital, les barrières numériques

peuvent représenter un défi

supplémentaire. Nous sommes

donc heureux quela ville d’Ypres

nous soutienne en mettant à

disposition des volontaires qui

aident nos patients et visiteurs pour

toutes leurs questions en rapport

avec le monde numérique. »

Le digipoint du centre hospitalier

Jan Yperman est ouvert le lundi (de 14h

à 16h) et le jeudi (de 9h30 à 11h30).

LE PATIENT

BORNES DE RECHARGE

Bonne recharge

La mobilité électrique est en

plein essor. C’est pourquoi le

centre hospitalier Jan Yperman

a fait installer deux bornes de

recharge, chacune avec deux

points de charge, sur le parking

visiteurs et sur celui réservé

aux médecins généralistes.

Les bornes standard ont une

puissance de 11 kW ; le parking

visiteur accueillera aussi bientôt

une borne de recharge rapide

en courant continu (DC).

Pieter Declerck : « Les prix sont

conformes aux prix du marché

et dépendent de la carte de

rechargement utilisée. Pour que

tout le monde puisse recharger

son véhicule, nous demandons

de ne pas garer de véhicule

thermique devant les bornes

et de ne pas laisser sa voiture

électrique branchée plus longtemps

que nécessaire. »

Pieter Declerck,

directeur commercial

057 35 70 12

pieter.declerck@yperman.net

Centre hospitalier Jan Yperman

Briekestraat 12 Ieper

057 35 35 35

info@yperman.net

Poli Poperinge

Oostlaan 11 Poperinge

057 35 72 50

poli.poperinge@yperman.net

Centre médical Dixmude

Laure Fredericqlaan 15 Diksmuide

057 35 61 65

Cabinet de radiologie Comines

Spoorwegstraat 8 Comines

057 35 74 02

secradio@yperman.net

Cabinet de radiologie Klaverstraat

Klaverstraat 1 Ieper

057 35 74 01

secradio@yperman.net

Centre d’audiodialyse collective

Furnes

Klinieklaan 1 Veurne

058 33 38 20

nefrologie@yperman.net

Annuaire de

tous les médecins

Pieter Declerck

Y-mail est le magazine du

centre hospitalier Jan Yperman.

www.yperman.net

E.R. : Frederik Chanterie

Coordination service de communication

communicatie@yperman.net

Y-mail est réalisé par

f-twee communication

www.f-twee.be

19


La voix

de chaque

patient

Quand on a pour ambition d’atteindre

une qualité de soins optimale, il faut

dialoguer avec le patient. C’est ce que fait

le centre hospitalier Jan Yperman à travers

le conseil consultatif des patients.

Ann-Sophie Depuydt (à gauche au premier rang),

responsable de l’expérience patient : « Nous voulons

savoir ce que les patients apprécient et ce qu’ils pensent

que l’on pourrait encore améliorer, mais nous voulons

aussi qu’ils deviennent acteurs de leur santé. Au sein de ce

conseil, chaque patient peut faire entendre sa voix. »

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