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Boxoffice Pro n°500 – 22 septembre 2025

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Bimensuel N°500 / 22 septembre 2025

TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA





Bimensuel N°500 / 22 septembre 2025

TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA


L'édito

Sommaire

« Qu’est-ce qu’on vous souhaite ? »

La question revient immanquablement lorsqu’un

anniversaire se présente. Chez Boxoffice Pro, nous en

fêtons deux à la fois : le 500 e numéro de votre magazine,

vingt ans après sa naissance sous le nom de Côté

Cinéma, et le 80 e Congrès de la FNCF, qui rassemble

chaque automne toute la profession.

Un anniversaire est toujours une invitation à regarder

en arrière pour mesurer le chemin parcouru. En

vingt ans, les salles ont connu des bouleversements

technologiques, des mutations économiques, des

crises profondes et des renaissances éclatantes.

Aujourd’hui encore, après huit mois difficiles pour

la fréquentation, il est tentant de céder au découragement.

Et pourtant, les signaux positifs sont bien

là : une Fête du Cinéma qui a tenu ses promesses,

un mois de septembre qui illustre à quel point l’offre

reste la clé, et des investisseurs qui, avec Canal+ chez

UGC ou la famille Saadé chez Pathé, réaffirment la

valeur stratégique du cinéma en salle.

Dans ce numéro, nous revenons sur deux décennies

d’actualité de l’exploitation, nous explorons le rôle

décisif de l’éducation à l’image, et nous donnons la

parole aux représentants de la profession, à commencer

par Richard Patry, pour éclairer les débats de demain.

Alors, « qu’est-ce qu’on vous souhaite » ? De continuer à

croire dans la salle, de persévérer malgré les vents

contraires, et surtout de vous retrouver ensemble, au

Congrès comme dans vos cinémas, pour célébrer ce

qui nous unit : la passion du grand écran.

Julien Marcel

P. 6-7

ACTUALITÉS

Les prochains rendez-vous

professionnels

Du mouvement à L’Entraide

et Hexacom

P. 8 à 22

80 E CONGRÈS DE

DEAUVILLE

Les rendez-vous du Congrès

Rencontre avec :

Richard Patry, les présidents de branche,

Aurélie Delage

P. 23 à 54

DOSSIER ANNIVERSAIRE

BOXOFFICE PRO

20 ans de cinéma résumés par celles et

ceux qui les ont vécus

P. 59 à 62

JEUNE PUBLIC

Retour sur les Rencontres art

et essai Jeune public

Les graines que sème Maternelle au

cinéma

P. 64 à 69

EXPLOITATION

La Cartoucherie de Toulouse ouvre ses

portes

Le Forum de Chambéry renaît de ses

cendres

Rénovations luxueuses pour le Grand

Rex et L’Elysées Lincoln

P. 72 à 85

CAHIER DES EXPOSANTS

De A à Z, l’intégralité des exposants

présents au Congrès de Deauville

P. 86

MISCELLANÉES

CDACi/CNACi, soutiens, carnet noir et

agenda de la profession

est une publication de

N°ISSN : 2740-3335

Boxoffice Pro est édité par CINE GROUP SAS au capital de 1 000 €, c/o Webedia 2 rue Paul Vaillant-Couturier

CS60102 - 92532 LEVALLOIS-PERRET CEDEX • E-mail redaction@cinegroup.fr • Dépôt Légal à parution

Directeur de la publication

Julien Marcel / julien.marcel@cinegroup.fr

Rédacteurs

Aysegül Algan / aysegul.algan@cinegroup.fr,

Cécile Vargoz / cecile.vargoz@cinegroup.fr,

Jules Dreyfus / jules.dreyfus@cinegroup.fr

Charlotte Pouillot / charlotte.pouillot@cinegroup.fr

Collaboration au magazine

Tanguy Colon

Base de données Films

guillaume.martin@webedia-group.com

Publicité / Base de données distributeurs

Pauline Luigi / pauline.luigi@webedia-group.com

Caroline Roux / caroline.roux@webedia-group.com

Lucille Duthoit / lucille.duthoit@webedia-group.com

Réalisation CINE GROUP

Maquette / Infographie

Philippe Cosqueric / philippe.cosqueric@cinegroup.fr

Impression

SOCOSPRINT IMPRIMEURS 36 route d’Archettes 88 000 Epinal

JULIEN MARCEL

Directeur de la

publication

AYSEGÜL ALGAN

Journaliste

@BoxofficeFrance

CÉCILE VARGOZ

Journaliste

La Rédaction

@Boxoffice_fr

@boxofficefr

JULES DREYFUS

Journaliste

Boxoffice Pro France

Crédits page 3 : P. Cosqueric pour Boxoffice Pro

CHARLOTTE POUILLOT

Journaliste

PHILIPPE COSQUERIC

Maquette

4 N°500 / 22 septembre 2025


DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - FIFI

HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ? - NOUS FINIRONS ENSEMBLE

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - DE GAULLE

UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES

LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - L’ARMÉE DES ROMANTIQUES - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - EN FANFARE - FIFI

IL N’Y A PAS D’OMBRE DANS LE DÉSERT - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL – WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - VERMINES - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - UNE SI LONGUE MARCHE - SOUS LES ÉTOILES DE PARIS

VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM

THE SHAMELESS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - LES MAGNÉTIQUES - THE BRUTALIST - DOSSIER 137 - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LA PANTHÈRE DES NEIGES - MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ - TOUTE RESSEMBLANCE... - OÙ EST ANNE FRANK !

LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS - HEUREUX GAGNANTS - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE

ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LES CONFESSIONS

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - FIFI

UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - LES FANTÔMES - DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VENUE DE L’AVENIR - IMAGO - EVERYBODY LOVES TOUDA - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - LES PARTICULES

L’AGENT SECRET - DES PREUVES D’AMOUR - THE PHOENICIAN SCHEME - LA GRANDE BELLEZZA - VIE PRIVÉE - LA PAMPA - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – L’AMOUR OUF - SANS FILTRE - CIGARE AU MIEL - FUMER FAIT TOUSSER - BELLE DU SEIGNEUR

ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LE MÉLANGE DES GENRES - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - HHHH

LA BONNE ÉPOUSE - VIE PRIVÉE - BARDOT - 5 HECTARES - LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – MR. NOBODY - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS

TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS – BENNI - LA DOLCE VITA - LA PAMPA - ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - MARS EXPRESS – ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES - L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE

LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - DES PREUVES D’AMOUR – CONNEMARA - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - MARINETTE

CINEMA ARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - EN CORPS - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - VINGT DIEUX - LA NUIT SE TRAÎNE - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE

REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE

UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - BERGMAN ISLAND - BENEDETTA

LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - ROSALIE – TITANE - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL

THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE - MANON DES SOURCES - EIFFEL - JEUNES MÈRES - À SON IMAGE - LA PAMPA - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE !

LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR - DÉSIR FATAL – VERMINES - THE BRUTALIST - L’ENGLOUTIE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - WIL

PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – JEUNES MÈRES - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS - BRIMSTONE

VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - AU REVOIR LES ENFANTS - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE

L’AGENT SECRET - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE - MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - PLANÈTES - BAISE-EN-VILLE – ROSALIE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE

LE LOUP ET LE LION - THE PHOENICIAN SCHEME - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - AMRUM - LES FANTÔMES - LA VENUE DE L’AVENIR - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES

LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING

DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – TITANE - DIAMANT BRUT – VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE

LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - IBIZA

BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – UN P’TIT TRUC EN PLUS - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE

LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - DE GAULLE - ILLUSIONS PERDUES - ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT

UN ANGE - LES CHORISTES – LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE – DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET ! - THE PRICE OF DESIRE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES - SPLEEN OFF - DOMINO - LE ROYAUME

BOLERO - LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM - THE FRENCH DISPATCH - LA DOLCE VITA - VINGT DIEUX - LUCY – CARMEN - LES ENFANTS DES AUTRES - CHOCOLAT – ANIMALIA - PAULA

MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE – TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI - LA GRANDE BELLEZZA - L’EMPEREUR DE PARIS - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA - LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC

LES LINCEULS - SAINTS & SINNERS - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ - L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER - UN HIVER EN ÉTÉ - PARASITE - RESERVOIR DOGS - L’OISEAU DE PARADIS - LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - MISÉRICORDE – SYNONYMES - FRANKIE

L’ESPION DE DIEU - CYRANO DE BERGERAC – LIBERTAD - THE ROOM - LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – LA VENUE DE L’AVENIR – COSMOGONIE - THE CARPENTER’S SON - L’AUTRE LAURENS - MON LÉGIONNAIRE - ROUGE

TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - LES SECRETS DE MON PÈRE - PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI - LES ROIS DE LA PISTE - DOSSIER 137 - THE BRUTALIST - LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES – BACURAU - SOUDAIN SEULS - THE WALL

LE SUCCESSEUR - BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - THE PHOENICIAN SCHEME - LES GENS D’À CÔTÉ - THE ONLY CHILD – PARKINGS - PÉRICLÈS LE NOIR - PACHAMAMA

AMRUM - N’AVOUE JAMAIS - MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE - THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER - THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA – SLALOM – MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ – BARRAGE

L’ENVOL - ROUGE - LA PAGE BLANCHE – CASSANDRE - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS – SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES – DALVA - MAESTRO(S) – DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - ARI

LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE - SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - RIMINI - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10

LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN

LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LIBERTAD - THE ROOM - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY

UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MISÉRICORDE

EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - MARS EXPRESS - THE BRUTALIST - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - LE ROMAN DE JIM - DIVERTIMENTO - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - EN FANFARE - DOSSIER 137

L’AGENT SECRET - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR – VIE PRIVÉE - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM

DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - WOMAN - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS

BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA

LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - MR. NOBODY - SANS FILTRE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LES FANTÔMES - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE - LES MAGNÉTIQUES - AMRUM

VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LE GRAND BAIN - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - RUE DES DAMES

LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO

BONNE MÈRE - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - THE BRUTALIST - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA VENUE DE L’AVENIR – PARASITE

RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - ENZO - BAISE-EN-VILLE - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY

MR. NOBODY - ROSALIE – TITANE - MARS EXPRESS – LA GRANDE BELLEZZA - L’INTÉRÊT D’ADAM - VINGT DIEUX - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST

UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES

THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - ROSALIE – TITANE - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - L’INTÉRÊT D’ADAM – MARS EXPRESS - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR

BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - LES FANTÔMES - L’EMPEREUR DE PARIS - ILLUSIONS PERDUES - DIVERTIMENTO - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD

DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LE ROMAN DE JIM - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE

THE ARTIST - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES MAGNÉTIQUES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - DOUX JÉSUS

HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - BAISE-EN-VILLE – FRANCE - ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE

UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - AUGURE

DOSSIER 137 - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - IMAGO

L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT

L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - LA DOLCE VITA - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LA GRANDE BELLEZZA - DIVERTIMENTO - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - DES PREUVES D’AMOUR – PLANÈTES

RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EN CORPS - ROSALIE - RESERVOIR DOGS - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - MR. NOBODY - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE

VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - ENZO

VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - L’ENGLOUTIE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE

MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN

UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE

MARS EXPRESS - LA GRANDE BELLEZZA - THE ARTIST - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - PARASITE - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - ILLUSIONS PERDUES - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY

MR. NOBODY - DE GAULLE – ROSALIE – TITANE - NOUVELLE VAGUE – LE GRAND BAIN - VERMINES- EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE BRUTALIST - ENZO - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN

LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - LES MAGNÉTIQUES - DE GAULLE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EIFFEL - LA NUIT DU 12 - DEUX PROCUREURS - LE ROMAN DE JIM - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE

THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - L’EMPEREUR DE PARIS - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - THE PHOENICIAN SCHEME

THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - L’AMOUR OUF - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM

DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - L’AGENT SECRET - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’AGENT SECRET - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS

SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - DOSSIER 137 - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE ARTIST - BAC NORD - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE ROMAN DE JIM

LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - UN P’TIT TRUC EN PLUS – LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PAMPA - VINGT DIEUX - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO

CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE

PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE

LE FACTEUR - DOGMAN - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE

MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR

DÉSIR FATAL – PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS

VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - ROYAL CORGI - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - 55 STEPS - AU REVOIR LES ENFANTS - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE

MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE - LE LOUP ET LE LION - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES

LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING – DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – BARDOT - DIAMANT BRUT

ADORABLES – IMAGO – ENZO - CUBAN NETWORK - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE - LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - APPRENDRE

L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE - EN CORPS

LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - L’ENLÈVEMENT – ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT - UN ANGE - LES CHORISTES

IBIZA - LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET !

THE PRICE OF DESIRE - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES -

SPLEEN OFF - LE ROYAUME – BOLERO - BERGMAN ISLAND

LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - GIRL

LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM

THE FRENCH DISPATCH - LUCY – CARMEN - BONNE MÈRE

LES ENFANTS DES AUTRES - CLOUDBOY – ANIMALIA

MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE

TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER

MA FRANCE À MOI - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA

- LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC

LES LINCEULS - SAUVAGE - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ -

L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER

UN HIVER EN ÉTÉ - L’OISEAU DE PARADIS - THE APPRENTICE

LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - DALVA - MISÉRICORDE

SYNONYMES - SALEM - L’ESPION DE DIEU - BAC NORD

CYRANO DE BERGERAC – SPENCER - LIBERTAD - THE ROOM

LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - ARCHIVE

PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – APPRENDRE - COSMOGONIE

THE CARPENTER’S SON - LA VOIE ROYALE - L’AUTRE LAURENS -

MON LÉGIONNAIRE - TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - CARMEN

DARK RIDER - LES SECRETS DE MON PÈRE - CUBAN NETWORK

PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI

LES ROIS DE LA PISTE - SOUS LE TAPIS - LA PAGE BLANCHE

LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES - BACURAU

SOUDAIN SEULS - THE WALL - LE SUCCESSEUR - LA NUÉE

BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - LA FILLE

SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA NUIT SE TRAÎNE

LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - LES HARKIS

LES GENS D’À CÔTÉ - LA NUÉE THE ONLY CHILD – PARKINGS -

PÉRICLÈS LE NOIR - LA CHAMBRE DU FILS - N’AVOUE JAMAIS

MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE

THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER

THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA –

SLALOM - MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ - BARRAGE

L’ENVOL - LE GENOU D’AHED – ROUGE - LA PAGE BLANCHE –

CASSANDRE - BENNI - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS

SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LE ROYAUME

LES CHEVALIERS BLANCS - DALVA - CLEAN - MAESTRO(S)

DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - INSIDE - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE

SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - LA TORTUE ROUGE – RIMINI - LA SIRÈNE – STROMBOLI - IRON SKY 2 – SEBASTIAN - LA BÊTE - LE RAVISSEMENT – CAFARD – PUPILLE - SERRE MOI FORT - L’ANGLE MORT - JUNIORS - L’ÎLE ROUGE – SKUNK

BINTI - LA FÉE - LE COURS DE LA VIE – CLOUDBOY – SÉRAPHINE - CHOCOLAT - LE DERNIER VOYAGE - JACKY CAILLOU - SANTOSH – PASSAGES - LA VOIE ROYALE - L’ÉTÉ DERNIER - COLD WAR – SAUVAGE - LE TRAÎTRE - RABIA - LEE MILLER – NEVADA - LA VÉRITÉ

PILGRIMAGE - NIKI – ROOKIE – LUI – CLEAN - LES HARKIS - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - LES VISITEURS 3 - ON THE LINE - LAST DANCE - LES SEGPA – OLGA – GIRL - PAPICHA – SALEM - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10

LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - THE ONLY CHILD – PARKINGS

JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ?

NOUS FINIRONS ENSEMBLE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS

SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - L’ENLÈVEMENT

KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - N’AVOUE JAMAIS

LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - MOTHER - ET LA FÊTE CONTINUE ! -

MIRACULOUS - LE FILM LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT

BINTI - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - LA CLINIQUE DE L’AMOUR !

LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - BONJOUR L’ASILE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE -

EN FANFARE - GIRL - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES - JAMAIS SANS MON PSY

IBIZA - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL –

WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LE COURS DE LA VIE - JACKY CAILLOU

LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - THE BRUTALIST - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH

INSIDE - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - BLUE SILENCE - LES BARBARES

SOUS LES ÉTOILES DE PARIS - VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY

LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - LES CYCLADES - HEUREUX GAGNANTS

SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM - LES LINCEULS

HHHH - LES MAGNÉTIQUES - LA PANTHÈRE DES NEIGES - LA DOULEUR - LES GOÛTS ET LES COULEURS

TOUTE RESSEMBLANCE... - LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS

HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - LEE MILLER - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - LES CYCLADES - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE - CIGARE AU MIEL -

ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE

PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LA PETITE VADROUILLE

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE

2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE

UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES - DOSSIER 137 - LES FANTÔMES

DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - SPECTATEURS ! - EVERYBODY LOVES TOUDA

CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - MADAME HOFMANN - LA MÉMOIRE DU SANG - L’AGENT SECRET - RESERVOIR DOGS - LA GRANDE BELLEZZA - MASCARADE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - ASTÉRIX : LE DOMAINE DES DIEUX

DIVERTIMENTO - CIGARE AU MIEL - BOLERO - FUMER FAIT TOUSSER - LA VIE DE MA MÈRE - BELLE DU SEIGNEUR - ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LES SEGPA - LE MÉLANGE DES GENRES - BARBAQUE

TOUR DU MONDE - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - LA BONNE ÉPOUSE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - 5 HECTARES - LE FACTEUR

LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS - TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS BENNI - LA DOLCE VITA - ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES

L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE - LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA

BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES

JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE -MADAME HOFMANN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE

LES HARKIS -DE SON VIVANT - UN ANGE - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - - LE FACTEUR - 55 STEPS - DE GAULLE - PAR-DELÀ LES MONTAGNES

BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - SUPERCONDRIAQUE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - PÉDALE DOUCE

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THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI- ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE - AMRUM - INDOCHINE GOOD FAVOUR

DÉSIR FATAL – PACHAMAMA - MOONWALKERS UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - LE GRAND BAIN – ELSE - LA DOULEUR

BNP Paribas accompagne la création

des plus belles histoires du cinéma depuis

plus de 100 ans !

Chaque année, BNP Paribas participe au financement

d’un film sur deux ** produit en France

* Nous aimons le cinéma

** En 2024, BNP Paribas a participé au financement

de 155 films sur 309 produits en France

DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - FIFI

HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ? - NOUS FINIRONS ENSEMBLE

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - DE GAULLE

UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES

LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - L’ARMÉE DES ROMANTIQUES - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - EN FANFARE - FIFI

IL N’Y A PAS D’OMBRE DANS LE DÉSERT - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL – WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - VERMINES - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - UNE SI LONGUE MARCHE - SOUS LES ÉTOILES DE PARIS

VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM

THE SHAMELESS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - LES MAGNÉTIQUES - THE BRUTALIST - DOSSIER 137 - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LA PANTHÈRE DES NEIGES - MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ - TOUTE RESSEMBLANCE... - OÙ EST ANNE FRANK !

LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS - HEUREUX GAGNANTS - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE

ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LES CONFESSIONS

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - FIFI

UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - LES FANTÔMES - DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VENUE DE L’AVENIR - IMAGO - EVERYBODY LOVES TOUDA - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - LES PARTICULES

L’AGENT SECRET - DES PREUVES D’AMOUR - THE PHOENICIAN SCHEME - LA GRANDE BELLEZZA - VIE PRIVÉE - LA PAMPA - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – L’AMOUR OUF - SANS FILTRE - CIGARE AU MIEL - FUMER FAIT TOUSSER - BELLE DU SEIGNEUR

ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LE MÉLANGE DES GENRES - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - HHHH

LA BONNE ÉPOUSE - VIE PRIVÉE - BARDOT - 5 HECTARES - LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – MR. NOBODY - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS

TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS – BENNI - LA DOLCE VITA - LA PAMPA - ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - MARS EXPRESS – ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES - L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE

LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - DES PREUVES D’AMOUR – CONNEMARA - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - MARINETTE

CINEMA ARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - EN CORPS - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - VINGT DIEUX - LA NUIT SE TRAÎNE - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE

REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE

UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - BERGMAN ISLAND - BENEDETTA

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PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – JEUNES MÈRES - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS - BRIMSTONE

VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - AU REVOIR LES ENFANTS - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE

L’AGENT SECRET - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE - MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - PLANÈTES - BAISE-EN-VILLE – ROSALIE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE

LE LOUP ET LE LION - THE PHOENICIAN SCHEME - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - AMRUM - LES FANTÔMES - LA VENUE DE L’AVENIR - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES

LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING

DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – TITANE - DIAMANT BRUT – VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE

LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - IBIZA

BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – UN P’TIT TRUC EN PLUS - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE

LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - DE GAULLE - ILLUSIONS PERDUES - ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT

UN ANGE - LES CHORISTES – LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE – DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET ! - THE PRICE OF DESIRE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES - SPLEEN OFF - DOMINO - LE ROYAUME

BOLERO - LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM - THE FRENCH DISPATCH - LA DOLCE VITA - VINGT DIEUX - LUCY – CARMEN - LES ENFANTS DES AUTRES - CHOCOLAT – ANIMALIA - PAULA

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LES LINCEULS - SAINTS & SINNERS - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ - L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER - UN HIVER EN ÉTÉ - PARASITE - RESERVOIR DOGS - L’OISEAU DE PARADIS - LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - MISÉRICORDE – SYNONYMES - FRANKIE

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LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE - SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - RIMINI - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10

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UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MISÉRICORDE

EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - MARS EXPRESS - THE BRUTALIST - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - LE ROMAN DE JIM - DIVERTIMENTO - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - EN FANFARE - DOSSIER 137

L’AGENT SECRET - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR – VIE PRIVÉE - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM

DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - WOMAN - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS

BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA

LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - MR. NOBODY - SANS FILTRE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LES FANTÔMES - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE - LES MAGNÉTIQUES - AMRUM

VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LE GRAND BAIN - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - RUE DES DAMES

LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO

BONNE MÈRE - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - THE BRUTALIST - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA VENUE DE L’AVENIR – PARASITE

RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - ENZO - BAISE-EN-VILLE - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY

MR. NOBODY - ROSALIE – TITANE - MARS EXPRESS – LA GRANDE BELLEZZA - L’INTÉRÊT D’ADAM - VINGT DIEUX - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST

UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES

THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - ROSALIE – TITANE - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - L’INTÉRÊT D’ADAM – MARS EXPRESS - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR

BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - LES FANTÔMES - L’EMPEREUR DE PARIS - ILLUSIONS PERDUES - DIVERTIMENTO - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD

DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LE ROMAN DE JIM - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE

THE ARTIST - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES MAGNÉTIQUES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - DOUX JÉSUS

HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - BAISE-EN-VILLE – FRANCE - ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE

UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - AUGURE

DOSSIER 137 - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - IMAGO

L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT

L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - LA DOLCE VITA - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LA GRANDE BELLEZZA - DIVERTIMENTO - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - DES PREUVES D’AMOUR – PLANÈTES

RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EN CORPS - ROSALIE - RESERVOIR DOGS - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - MR. NOBODY - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE

VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - ENZO

VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - L’ENGLOUTIE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE

MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN

UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE

MARS EXPRESS - LA GRANDE BELLEZZA - THE ARTIST - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - PARASITE - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - ILLUSIONS PERDUES - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY

MR. NOBODY - DE GAULLE – ROSALIE – TITANE - NOUVELLE VAGUE – LE GRAND BAIN - VERMINES- EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE BRUTALIST - ENZO - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN

LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - LES MAGNÉTIQUES - DE GAULLE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EIFFEL - LA NUIT DU 12 - DEUX PROCUREURS - LE ROMAN DE JIM - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE

THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - L’EMPEREUR DE PARIS - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - THE PHOENICIAN SCHEME

THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - L’AMOUR OUF - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM

DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - L’AGENT SECRET - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’AGENT SECRET - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS

SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - DOSSIER 137 - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE ARTIST - BAC NORD - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE ROMAN DE JIM

LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - UN P’TIT TRUC EN PLUS – LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PAMPA - VINGT DIEUX - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO

CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE

PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE

LE FACTEUR - DOGMAN - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE

MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR

DÉSIR FATAL – PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS

VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - ROYAL CORGI - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - 55 STEPS - AU REVOIR LES ENFANTS - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE

MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE - LE LOUP ET LE LION - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES

LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING – DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – BARDOT - DIAMANT BRUT

ADORABLES – IMAGO – ENZO - CUBAN NETWORK - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE - LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - APPRENDRE

L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE - EN CORPS

LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - L’ENLÈVEMENT – ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT - UN ANGE - LES CHORISTES

IBIZA - LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET !

THE PRICE OF DESIRE - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES -

SPLEEN OFF - LE ROYAUME – BOLERO - BERGMAN ISLAND

LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - GIRL

LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM

THE FRENCH DISPATCH - LUCY – CARMEN - BONNE MÈRE

LES ENFANTS DES AUTRES - CLOUDBOY – ANIMALIA

MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE

TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER

MA FRANCE À MOI - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA

- LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC

LES LINCEULS - SAUVAGE - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ -

L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER

UN HIVER EN ÉTÉ - L’OISEAU DE PARADIS - THE APPRENTICE

LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - DALVA - MISÉRICORDE

SYNONYMES - SALEM - L’ESPION DE DIEU - BAC NORD

CYRANO DE BERGERAC – SPENCER - LIBERTAD - THE ROOM

LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - ARCHIVE

PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – APPRENDRE - COSMOGONIE

THE CARPENTER’S SON - LA VOIE ROYALE - L’AUTRE LAURENS -

MON LÉGIONNAIRE - TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - CARMEN

DARK RIDER - LES SECRETS DE MON PÈRE - CUBAN NETWORK

PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI

LES ROIS DE LA PISTE - SOUS LE TAPIS - LA PAGE BLANCHE

LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES - BACURAU

SOUDAIN SEULS - THE WALL - LE SUCCESSEUR - LA NUÉE

BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - LA FILLE

SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA NUIT SE TRAÎNE

LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - LES HARKIS

LES GENS D’À CÔTÉ - LA NUÉE THE ONLY CHILD – PARKINGS -

PÉRICLÈS LE NOIR - LA CHAMBRE DU FILS - N’AVOUE JAMAIS

MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE

THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER

THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA –

SLALOM - MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ - BARRAGE

L’ENVOL - LE GENOU D’AHED – ROUGE - LA PAGE BLANCHE –

CASSANDRE - BENNI - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS

SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LE ROYAUME

LES CHEVALIERS BLANCS - DALVA - CLEAN - MAESTRO(S)

DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - INSIDE - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE

SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - LA TORTUE ROUGE – RIMINI - LA SIRÈNE – STROMBOLI - IRON SKY 2 – SEBASTIAN - LA BÊTE - LE RAVISSEMENT – CAFARD – PUPILLE - SERRE MOI FORT - L’ANGLE MORT - JUNIORS - L’ÎLE ROUGE – SKUNK

BINTI - LA FÉE - LE COURS DE LA VIE – CLOUDBOY – SÉRAPHINE - CHOCOLAT - LE DERNIER VOYAGE - JACKY CAILLOU - SANTOSH – PASSAGES - LA VOIE ROYALE - L’ÉTÉ DERNIER - COLD WAR – SAUVAGE - LE TRAÎTRE - RABIA - LEE MILLER – NEVADA - LA VÉRITÉ

PILGRIMAGE - NIKI – ROOKIE – LUI – CLEAN - LES HARKIS - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - LES VISITEURS 3 - ON THE LINE - LAST DANCE - LES SEGPA – OLGA – GIRL - PAPICHA – SALEM - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10

LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - THE ONLY CHILD – PARKINGS

JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ?

NOUS FINIRONS ENSEMBLE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS

SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - L’ENLÈVEMENT

KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - N’AVOUE JAMAIS

LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - MOTHER - ET LA FÊTE CONTINUE ! -

MIRACULOUS - LE FILM LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT

BINTI - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - LA CLINIQUE DE L’AMOUR !

LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - BONJOUR L’ASILE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE -

EN FANFARE - GIRL - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES - JAMAIS SANS MON PSY

IBIZA - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL –

WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LE COURS DE LA VIE - JACKY CAILLOU

LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - THE BRUTALIST - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH

INSIDE - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - BLUE SILENCE - LES BARBARES

SOUS LES ÉTOILES DE PARIS - VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY

LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - LES CYCLADES - HEUREUX GAGNANTS

SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM - LES LINCEULS

HHHH - LES MAGNÉTIQUES - LA PANTHÈRE DES NEIGES - LA DOULEUR - LES GOÛTS ET LES COULEURS

TOUTE RESSEMBLANCE... - LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS

HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - LEE MILLER - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - LES CYCLADES - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE - CIGARE AU MIEL -

ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE

PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LA PETITE VADROUILLE

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE

2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE

UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES - DOSSIER 137 - LES FANTÔMES

DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - SPECTATEURS ! - EVERYBODY LOVES TOUDA

CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - MADAME HOFMANN - LA MÉMOIRE DU SANG - L’AGENT SECRET - RESERVOIR DOGS - LA GRANDE BELLEZZA - MASCARADE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - ASTÉRIX : LE DOMAINE DES DIEUX

DIVERTIMENTO - CIGARE AU MIEL - BOLERO - FUMER FAIT TOUSSER - LA VIE DE MA MÈRE - BELLE DU SEIGNEUR - ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LES SEGPA - LE MÉLANGE DES GENRES - BARBAQUE

TOUR DU MONDE - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - LA BONNE ÉPOUSE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - 5 HECTARES - LE FACTEUR

LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS - TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS BENNI - LA DOLCE VITA - ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES

L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE - LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA

BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES

JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE -MADAME HOFMANN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE

LES HARKIS -DE SON VIVANT - UN ANGE - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - - LE FACTEUR - 55 STEPS - DE GAULLE - PAR-DELÀ LES MONTAGNES

BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - SUPERCONDRIAQUE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - PÉDALE DOUCE

THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE - MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - ÀMA GLORIA - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON

THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI- ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE - AMRUM - INDOCHINE GOOD FAVOUR

DÉSIR FATAL – PACHAMAMA - MOONWALKERS UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - LE GRAND BAIN – ELSE - LA DOULEUR

DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - FIFI

HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ? - NOUS FINIRONS ENSEMBLE

LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - DE GAULLE

UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES

LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - L’ARMÉE DES ROMANTIQUES - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - EN FANFARE - FIFI

IL N’Y A PAS D’OMBRE DANS LE DÉSERT - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL – WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE

JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - VERMINES - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - UNE SI LONGUE MARCHE - SOUS LES ÉTOILES DE PARIS

VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM

THE SHAMELESS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - LES MAGNÉTIQUES - THE BRUTALIST - DOSSIER 137 - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LA PANTHÈRE DES NEIGES - MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ - TOUTE RESSEMBLANCE... - OÙ EST ANNE FRANK !

LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS - HEUREUX GAGNANTS - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE

ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LES CONFESSIONS

ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS


Actualités

Save the date

AG de l’UCF

L’assemblé générale de l’Union des Cinémas du

Sud, présidée par René Kraus, se déroulera les jeudi

2 et vendredi 3 octobre 2025, au Capitole

MyCinewest du Pontet (Avignon), en compagnie,

entre autres, de Richard Patry (président de la

FNCF), Olivier Aubry (président de la branche de la

moyenne exploitation), Aurélie Delage (présidente

de la commission Éducation à l'image), Laurence

Meunier (présidente de la commission des

questions sociales), et enfin, Catherine Verliac et

Corentin Bichet (respectivement directrice adjointe

du Cinéma et chef du service de l’exploitation

du CNC).

Rencontres art et essai

Répertoire

Après Agen (Lot-et-Garonne) au printemps dernier,

cap sur Tours (Indre-et-Loire) pour les Rencontres

nationales art et essai Répertoire 2026. La 25 e

édition se déroulera du mercredi 25 au vendredi 27

mars aux cinémas Studio.

Le programme complet (projections, invités,

débats, temps conviviaux) sera révélé dans les

prochaines semaines. L’Afcae précise que les

inscriptions seront ouvertes à compter du 15

janvier prochain.

Le Canebière Film

Festival

La nouvelle dynamique des cinémas de la Canebière,

Les Variétés et Artplexe, exploités depuis deux ans

par le duo Alexis Dantec - Philippe Dejust, a permis la

naissance de ce nouveau festival, avec « l’envie de

parler des personnes dont on ne parle pas dans le

cinéma », précisent les exploitants organisateurs, à

savoir les techniciens. Le thème de cette première

vraie édition, avec compétition, sera la décoration et

les décors de cinéma.

Les films présentés – fictions ou documentaires,

longs ou courts – témoigneront aussi de la

production en région, sachant que Marseille est

l'écosystème à la fois de décors naturels, de studios

et d’écoles de cinéma, dont les élèves montreront

d’ailleurs plusieurs courts. Une rétrospective sera

consacrée à Katia Wyszkop, grande cheffe

décoratrice, notamment sur Nouvelle vague de

Richard Linklater ou Sous le soleil de Satan de Pialat.

À noter que pour cette première édition, les prix

seront décernés par le public, et dotés pour les chefs

et cheffes déco des longs-métrages, et les cinéastes

des courts-métrages.

Les Rencontres du

Nord se précisent…

Organisé par la Chambre syndicale des cinémas du

Nord-Pas-de-Calais, dans le cadre du Arras Film Festival,

l’événement professionnel se tiendra du 12 au 14

novembre 2025. Avant-premières, présentations de

line-ups, temps d’échanges et de convivialité rythmeront

les Rencontres. Les inscriptions sont déjà ouvertes

sur lesrencontresprodunord.fr

… et les Rencontres du Sud se préparent

François Aymé sera le

président du jury… et

la personnalité mise à

l’honneur lors des

prochaines Rencontres

du Sud Cinéma, prévues

à Avignon du 16 au 20

mars 2026.

Fondateur de l’Université

populaire du cinéma (Unipop), directeur du cinéma

Jean Eustache à Pessac, commissaire général du Festival

international du film d’histoire et, bien entendu, ancien

président de l’Afcae, François Aymé est décrit par le

président des Rencontres du Sud René Kraus comme

« une figure majeure du cinéma d’auteur et du mouvement

art et essai, qui a marqué le secteur par son engagement

constant ».

©Isabelle Nègre

Le festival du film italien

de Villerupt s’annonce

Le palmarès du Festival de Deauville

Plébiscité par le jury présidé par l’actrice Golshifteh

Farahani, The Plague repart avec le prestigieux Grand

prix. Le premier long métrage de Charlie Polinger, pour

l’instant sans distributeur, était déjà passé par Un Certain

Regard. Il succède à In the Summers d’Alessandra Lacorazza,

sorti en juillet dernier sous pavillon Wayna Pitch.

Le palmarès

Grand Prix : The Plague de Charlie Polinger

À Avignon, François Aymé présidera donc le jury des

Montreurs d’images, mais sera également célébré lors

de la traditionnelle cérémonie des Victoires du Cinéma,

le jeudi 19 mars, qui donnera l’occasion de saluer « son

apport décisif à la vie culturelle et cinématographique ».

Pour rappel, François Aymé est également réalisateur

et auteur. On lui doit, entre autres, les documentaires

Un Français nommé Gabin et Charlie Chaplin, le génie

de la liberté – coréalisés avec Yves Jeuland –, Le drôle

de drame de Marcel Carné et, plus récemment, Papa,

t’étais où en Algérie ?. Avec Patrick Rotman et l’historien

Nicolas Werth, il a coécrit le documentaire et

ouvrage de référence Goulag, une histoire soviétique.

La 48 e édition se déroulera du 24 octobre au 11 novembre 2025 et rendra

hommage au cinéaste Marco Bellocchio. Cette année, Venise sera mise à

l’honneur, à travers une rétrospective d’une dizaine de films, des classiques

comme Mort à Venise de Visconti ou Casanova de Fellini, mais aussi des films

récents qui ont exploré la ville sous un angle plus social. Comme chaque

année, un très large panorama de la production transalpine actuelle sera

proposé, dont certains films en compétition soumis à plusieurs jurys, qui

décerneront leurs “Amilcar”. Dans la petite ville lorraine de 10 000 habitants,

marquée par une forte immigration italienne, le festival a accueilli l’an dernier

plus de 39 500 spectateurs

Boxoffice Pro renouvelle son partenariat avec le Festival pour une rencontre

professionnelle dédiée à la distribution de films italiens, et parrainera le jury

professionnel exploitants/distributeurs..

Prix de la révélation : The Chronology of Water

de Kristen Stewart (Les Films du Losange, 15/10/25)

Prix du public de la Ville de Deauville :

Eleanor the Great de Scarlett Johansson (Sony, 19/11/25)

Prix Canal+ : Sovereign de Christian Swegal

Prix de la critique : The Plague de Charlie Polinger

©Laurent Coët

Prix du jury : Olmo de Fernando Eimbcke et Omaha de

Cole Wembley (Condor)

Prix d’Ornano-Valenti : Nino de Pauline Loquès

(Jour2Fête, en salles)

6 N°500 / 22 septembre 2025


L’Entraide du cinéma

Marion Delique devient déléguée générale

©L'Entraide

Au sein de l’association de professionnels du secteur,

présidée par Cathy Coppey, la transmission est en marche.

Sylvie Surpal, arrivée à l’Entraide il y a 10 ans et déléguée

générale depuis 5 ans, passe le relais à Marion Delique.

Celle qui était depuis huit ans rédactrice en chef de

Boxoffice Pro, après avoir dirigé les cinémas de Versailles

– circuit Edeline – pendant quinze ans, commence donc

une nouvelle aventure, toujours auprès des salles de

cinéma et des exploitants… qu’elle connaît bien.

L’Entraide sera particulièrement présente au Congrès des

exploitants cette année, marqué par la mobilisation inédite

des neuf responsables régionaux, réunis pour la première

fois au complet sur le stand de l’association. Ils proposeront

la grande loterie des régions : une manière conviviale

de mettre en lumière le rôle central des antennes

régionales, véritables relais de proximité, de solidarité et

de dynamisme pour l’ensemble du réseau.

Distribution

écoresponsable :

la CST lance une

formation

La Commission supérieure technique de l’image et du

son invite les distributeurs à apprendre sur les enjeux

environnementaux actuels et l’empreinte écologique

spécifique de leur secteur. En collaboration avec Ecoprod,

cette formation d’une journée fait suite à la création d’un

groupe de travail dédié, lors du dernier Festival de Cannes,

par la Coordination des éditeurs-distributeurs de films

(Dire, FNEF et SDI), en collaboration avec l’ADRC et

la CST. La première session aura lieu le 10 octobre.

Inscriptions sur le site de la CST.

Hexacom fait entrer ses salariés dans son capital

Fondé par Éric Lavocat en 1997, le cabinet d’études

et de conseil spécialisé dans le cinéma et l’audiovisuel

annonce l’entrée à son capital de ses quatre salariés :

Julien Bourges, Sophie Girieud, Audrey Grel et Florence

Le Borgne.

En se déclarant « très heureux que mes collaborateurs/rices

deviennent aujourd’hui associé·e·s d’Hexacom », Éric Lavocat

voit dans cette transmission « une continuité naturelle,

qui garantit à nos clients la même exigence et la même indépendance.

»

De nouvelles fonctions

pour Alicia Hernanz

Éric Lavocat continue d’accompagner les membres

de l’équipe d’Hexacom, qui travaillent à ses côtés

depuis plusieurs années. Il demeure ainsi pleinement

impliqué dans la vie opérationnelle de l’entreprise et

reste associé aux côtés des nouveaux actionnaires.

Pour les nouveaux associés, « notre entrée au capital illustre

notre attachement au projet d’Hexacom et notre volonté de

l’inscrire dans la durée, au service des exploitants, des collectivités

et des acteurs des industries culturelles. »

©Hexacom

©Le Lucernaire

Figure bien connue de la profession, Alicia Hernanz

devient programmatrice du Lucernaire, cinéma art et

essai de trois salles dans le 6 e arrondissement parisien.

Elle a fait ses débuts dans l’exploitation à Madrid, puis

a travaillé chez l’Atelier Ludwigsburg-Paris à La Fémis,

avant de passer treize ans chez Diaphana, jusqu’en 2021.

Elle a, depuis, prolongé son activité de distributrice

(auprès de La Fabrica Nocturna et d’Ad Vitam) et d’exploitante

(directrice du Majestic Bastille), avant de

travailler au Biarritz Film Festival.

« Forte de cette expérience et de sa passion pour le cinéma

indépendant, elle assurera une sélection éclectique et ouverte sur

le monde, tout en continuant de développer une programmation

évènementielle, amorcée depuis plus d’un an par Leslie Vuchot,

responsable du cinéma », déclarent Maxence Gaillard et Benoît

Lavigne, président et directeur du Lucernaire.

Audrey Grel, Sophie Girieud, Julien Bourges, Florence Le Borgne et Éric Lavocat, au Congrès de Deauville 2024

La réplique

Cette solitude est nécessaire pour le regard.

Je dis souvent que je suis comme un petit garçon

en voyage, dans ma solitude de voyageur.

Raymond Depardon dans Errances (2000), à l’occasion d’une rétrospective le 22 octobre,

distribuée par Les Films du Losange

N°500 / 22 septembre 2025

7


CONGRÈS DE LA FNCF

DEAUVILLE 2025

Cette année, pour souffler ses 80 bougies, la FNCF

promet un Congrès fort. Sans ministre de la Culture,

mais un CNC toujours à ses côtés. Quelques jours

durant lesquels, malgré les difficultés du moment,

le secteur fera preuve de son unité, renforcée par

les enjeux de l'éducation au cinéma et à l’image, au

centre desquels le rapport Geffray l’a placé.

Autant de sujets qui n’éclipseront pas la fête, aux

côtés du grand Michel Hazanavicius honoré, comme

au terme d’une toujours aussi prolifique journée

des éditeurs de films. Car les distributeurs sont bien

entendu également au rendez-vous, y compris au

sein du salon expo, pour que tous les espaces du

CID résonnent à la fois des débats essentiels et de

l’énergie collective qui fait la force de toute une filière.

8 «N°500 / 22 septembre 2025»


LE PROGRAMME JOUR PAR JOUR

Lundi 22 septembre

16h : Ouverture du Congrès

17h50 : Soirée d'avant-premières au Cinéma Le Morny

à Deauville

17h50 : L’Âme idéale d’Alice Vial, avec Magalie

Lépine-Blondeau et Jonathan Cohen (sortie le 17 décembre

2025 - Gaumont) ou Alter Ego de Nicolas & Bruno, avec

Laurent Lafitte et Blanche Gardin (sortie le 4 mars 2026 - Tandem)

19h30 : Ceux qui comptent de Jean-Baptiste Léonetti,

avec Sandrine Kiberlain et Pierre Lottin (sortie le 11 mars

2026 - UGC) ou Le Chant des forêts de Vincent Munier

(sortie le 17 décembre 2025 - Haut et Court)

21h45 : Avant-première au CID de L’Affaire Bojarski

de Jean-Paul Salomé, avec Reda Kateb et Sara Giraudeau

(sortie le 14 janvier 2026 - Le Pacte)

Mardi 23 septembre

Ouverture de l’expo de 9h à 21h

à partir de 10h : Réunions des Commissions de branche

(accessibles uniquement aux exploitants)

10h-12h15 : Branche de la petite exploitation

10h15-12h15 : Branche de la moyenne exploitation

10h30-12h15 : Branche de la grande exploitation

12h15-13h30 : Inauguration de l'exposition

13h30-15h : Déjeuner moules frites

15h-17h : Table ronde "Éducation au cinéma" - retransmise

en direct

17h30-21h : Visite de l'exposition

20h15-21h15 : Cocktail dînatoire

21h45 : Avant-première au CID de L’Étranger de François

Ozon avec Benjamin Voisin et Rebecca Marder (sortie

le 29 octobre 2025 - Gaumont)

La CST à Deauville

L’équipe permanente de la CST sera à Deauville : Mathieu

Guetta, référent exploitation, présentera notamment les

Labels Excellence et Immersion, et avec Sébastien Lefebvre,

responsable de la communication, le nouveau rendez-vous

“CST Première”, en simultané dans les salles labellisées

Excellence. Éric Chérioux, directeur technique, et

Jean-Michel Martin, responsable technique du secteur

diffusion, répondront aux questions sur l’architecture

des salles, le choix des matériels et équipements. À leurs

côtés, l’équipe du Scare échangera autour des deux

formations sur la projection numérique.

La CST est aussi à nouveau partie prenante du Village

Accessibilité, avec son partenaire Inclusiv pour la formation

“Accessibilité et Inclusion dans les salles de cinéma”,

où seront présents Audiofils, La Bavarde, Ciné Relax,

Greta et VAST.

​Et pour célébrer ce 80 e Congrès, la CST lance un

jeu-concours, avec, à la clé, une étude offerte en vue de

l’obtention d’un de ces deux labels.

Mercredi 24 septembre

Ouverture de l’expo de 9h à 19h30

10h-12h : Forum de discussion - Actualités du secteur

15h-17h30 : Débat avec les pouvoirs publics - retransmis

en direct

17h30-19h30 : Visite de l'exposition

19h30 : Soirée du 80 e Congrès

19h30 : Hommage à Michel Hazanavicius (CID)

21h30 : Cocktail dînatoire du 80 e Congrès (avec la participation

d'Audiens)

23h : La Fête du 80 e

Jeudi 25 septembre

Ouverture de l’expo 8h30 à 13h30

Journée organisée avec la Fédération nationale des éditeurs

de films (FNEF)

9h-13h15 : Journée des éditeurs de films (1re partie)

15h-18h15 : Journée des éditeurs de films (2 e partie)

18h45-20h30 : Journée des éditeurs de films (3 e partie)

22h : Soirée du jeudi (Casino de Deauville)

Vendredi 26 septembre

10h : Projections SND

Comme chaque année pour jouer les prolongations, le

distributeur convie les exploitants à découvrir des films

de son line-up au Morny de Deauville.

Le stand de l’Afcae

Pour la 8 e année consécutive, l’Association des cinémas

art et essai posera ses valises au salon des exposants. Un

apéritif, en partenariat avec l’Agence du court métrage,

sera offert le mardi 23 septembre à 18h, tandis qu’un

cocktail dinatoire permettra de célébrer les 70 ans de

l’Afcae le mercredi 24 septembre à 18h.

La fête de clôture

Jeudi 25 septembre à partir de 22h, rendez-vous au

Casino Barrière de Deauville pour la grande soirée

AlloCiné, en partenariat avec Universal Pictures France,

Le Grand Rex, Médiavision et Studiocanal. Après la

journée marathon des distributeurs, finissez ce 80 e Congrès

en beauté et en rythme !

Accès sur inscription lors de l’accréditation.

L’AGENDA

DES TEMPS

CONVIVIAUX

Cette année, Cine Group construit

son village au CID avec trois

distributeurs majeurs :

Disney, Studiocanal et UGC.

Petit tour d’horizon des différentes

festivités proposées aux

congressistes sur les stands.

Mardi 23 septembre

12h :

stand Cine Group

Cocktail pour célébrer les 20 ans et

le 500 e numéro de Boxoffice Pro

dès 17h :

stand Studiocanal

Bar à bonbons

17h30 à 19h30 :

stand Disney

Cocktail autour des films Toy Story,

Le diable s’habille en Prada et The

Mandalorian

Mercredi 24 septembre

10h :

stand Disney

Animations pancakes volcaniques

pour le petit déjeuner

à partir de 12h :

stand Disney

Tirage au sort du jeu concours

co-organisé avec Boxoffice Pro

17h :

stand Studiocanal

Cocktail futuriste autour de Chien 51

18h :

stand UGC

Buffet gourmand autour de

Chasse gardée 2

N°500 / 22 septembre 2025

9


80 e Congrès FNCF

ENTRETIEN AVEC

RICHARD PATRY

LA SALLE DE CINÉMA

TRAVERSE UNE CRISE DE

LONGUE DURÉE, MAIS ELLE

A UN AVENIR CERTAIN !

©

Emission à voir ou revoir

sur notre chaîne YouTube

À la veille du rendez-vous de Deauville qui réunira

2 500 professionnels, le président de la FNCF a évoqué,

sans détour, la fréquentation en baisse, les trésoreries

fragilisées… et le dialogue toujours constructif entre les

différents acteurs de la filière pour préparer les défis – et les

publics – de demain.

10 N°500 / 22 septembre 2025


Comme on le sait tous, les entrées sont à la peine ;

comment analysez-vous la fréquentation de l’année

en cours ?

L’été a été très morose mais, objectivement, c’est depuis

février que nous allons de déconvenues en déconvenues.

Nous avons notamment manqué de films français d'ampleur

: le plus gros succès tricolore est God Save the Tuche

avec à peine 3 millions d’entrées, alors qu’en 2024, nous

avions les 11 millions de Un p’tit truc en plus, les 9 millions

du Comte de Monte-Cristo… Or ces 20 millions d’entrées,

c’est exactement le retard que nous avons cette année.

Donc autant se le dire, nous n’atteindrons pas 180

millions. Et pourtant, il y a tout ce paradoxe de voir en

ce mois de septembre, après une semaine du 3 qui aura

été la pire de ces 20 dernières années, celle du 10 devenir…

la meilleure de ces 20 dernières années. Comme quoi,

lorsqu'il y a des films qu’ils ont envie de voir, nos concitoyens

retrouvent le chemin des salles. Et comme le

cinéma est un média addictif, plus ils y vont, plus ils ont

envie d’y retourner, surtout avec une offre si diverse et

de qualité.

Dans ce contexte, quel est l’état de santé des cinémas

français ?

Au terme de ces 8 derniers mois, et d’autant plus après

les crises successives du Covid, des grèves aux États-Unis

puis des coûts de l’énergie, les exploitants – et leurs

trésoreries – sont épuisés. Certains sont au bord de la

cessation de paiement…. voire le sont déjà. Tout l’été,

la Fédération est restée à l’écoute des confrères, et en

dialogue avec le CNC, que je remercie pour sa capacité

d’écoute. Désormais la balle est dans son camp et le

Congrès arrive à point nommé : il représente un rendezvous

majeur pour notre profession, et un moment

d’annonces, notamment en ce qui concerne d’éventuelles

aides publiques. Car il ne faudrait pas que cette crise

conjoncturelle, liée à l'absence de films et de trésorerie

dans les salles, se transforme en crise structurelle… et

remonte dans la filière pour impacter les distributeurs et

les producteurs.

Les distributeurs subissent, en effet, eux aussi la

fragilité du marché : quel impact cela a-t-il, selon

vous, sur leurs relations avec les exploitants ?

Comme souvent en période de crise, les relations se sont

tendues. Nous sommes pourtant condamnés à travailler

dans la meilleure intelligence possible, et le comité de

concertation distributeurs/exploitants, que nous avions

appelé de nos vœux lors du Congrès 2024, mène un

dialogue serein, où chacun commence à comprendre les

problématiques de l’autre. Je veux saluer le rôle central

du CNC, et notamment de son président Gaëtan Bruel,

qui préside lui-même ce comité et a permis l’émission

d’une première recommandation avant l’été.

Dans l'ensemble, comment jugez-vous la capacité

de ce comité à résoudre les problématiques de programmation,

y compris entre les différentes typologies

d’exploitation dans les zones à concurrence ?

La crise ininterrompue que nous vivons depuis 2020 a

masqué un bouleversement majeur de notre secteur : la

fin des VPF, et avec elle, celle d’une régulation naturelle

des plans de sortie. D’ici la fin de l’année, le comité va

travailler sur ce sujet qui n’est pas simple : les exploitants

veulent les films le plus tôt possible, tandis que les

distributeurs cherchent à maximiser l’ampleur de leurs

sorties. Il nous faut repenser les relations entre les deux

maillons de la filière et établir de nouvelles recommandations,

qui doivent être considérées comme autant de

nouvelles règles pour tous, basées sur le dialogue et la

solidarité indispensables à toute la profession.

La famille Saadé derrière Pathé, le groupe Canal+

derrière UGC : comment percevez-vous les engagements

de nouveaux acteurs auprès des salles ?

Il n’est pas dans l’habitude de la FNCF de commenter

les mouvements capitalistiques en cours dans la filière.

Tous ces acteurs sont des membres de notre fédération

unitaire. Néanmoins, je vois plutôt cela comme une

bonne nouvelle et une marque d’espoir. Le fait que de

grands opérateurs français investissent massivement dans

l’exploitation cinématographique est une excellente

nouvelle, notamment sur une problématique de souveraineté.

Canal+ et la famille Saadé connaissent parfaitement

notre filière, son modèle à la française, son parc de

salles unique, sa chronologie des médias, ses obligations

de financement... Alors certes, la salle de cinéma traverse

une crise de longue durée, mais elle a un avenir certain !

Après les premières notifications de classement

reçus en juin, quelles suites ont été apportées

aux interrogations des exploitants sur la réforme

art et essai ?

Nous savions que, comme toute réforme, celle de l’art

et essai allait introduire des changements significatifs, et

nous avions posé certaines lignes rouges, comme celle

que personne ne sorte du classement ou que les plus

engagés progressent. Les lettres de notification envoyées

par le CNC, après les commissions régionales de mars,

ont en effet surpris beaucoup d’exploitants : un tiers a

vu ses subventions baisser, un tiers est resté stable, et un

tiers a progressé… souvent sans vraiment comprendre.

Et ils ont surtout souffert de ce système de points sur

20, qu’on a du mal à ne pas percevoir comme une note

scolaire, parfois très vexante. Les réactions ont donc été

fortes, surtout parmi les exploitants de la petite et moyenne

branche, et la commission d’appel, qui aura lieu en

octobre, devra traiter 170 dossiers, soit le double du

nombre habituel.

Il faut absolument que cette commission soit en

capacité de juger les appels sans pression financière.

D’ailleurs, nous réclamerons auprès du président

du CNC la réunion d’une commission de

suivi pour proposer des ajustements sur la réforme

de façon à anticiper la suite de sa mise en place.

Les propositions du rapport Geffray, dévoilées

le 8 septembre à quelques heures de la chute du

gouvernement Bayrou, sont-elles de nature à

vous rassurer sur l’avenir de l’éducation à l’image ?

Cela fait trois ans que nous travaillons sur ce sujet avec

ma collègue Aurélie Delage, qui préside la Commission

d’éducation à l’image de la Fédération, et je peux vous

dire que ce rapport est le plus ambitieux que nous ayons

jamais eu. Ses vingt premières pages dressent un bilan,

très clair, d’un dispositif exemplaire et unique au monde,

qui touche chaque année deux millions d’élèves, grâce à

la mobilisation des exploitants, des associations qui

assurent la coordination et des enseignants.

Les propositions de M. Édouard Geffray vont dans le

bon sens. La première consiste à inscrire l’éducation au

cinéma et aux images dans les savoirs fondamentaux de

l’école, ce qui permettrait de concerner 800 000 enseignants,

contre 80 000 aujourd’hui. Leur formation et

leur reconnaissance sont capitales pour la réussite de ces

dispositifs, tout comme la sanctuarisation des financements,

notamment via le pass Culture.

Ce rapport qui, enfin, réaffirme de manière très volontariste

la place de la salle dans ces dispositifs, nous tenions

à ce qu’il sorte avant la démission du gouvernement

Bayrou. Avec ce rapport, nous disposons aujourd’hui

d'une base de réflexion majeure pour réinventer, réarmer

l'éducation au cinéma et en faire un outil de formation

du public de demain. M. Geffray sera d’ailleurs des nôtres

lors du débat du Congrès, mardi 23 septembre, aux côtés

de parlementaires, de représentants du pass Culture et,

bien entendu, d’acteurs de l'éducation au cinéma.

Un rapport, c'est formidable, mais quid des politiques

pour mettre en œuvre ces préconisations ?

Il ne faudrait pas que ce très beau rapport reste lettre

morte. C’est vrai que nous sommes face à une situation

politique inédite, et pour la première fois le Congrès se

déroulera sans la présence ni un message du/de la ministre

de la Culture. Mais nous avons notre administration de

tutelle, le CNC, qui a toujours tenu la barre, et nous

comptons bien réserver le meilleur accueil possible au

président Gaëtan Bruel – qui participera à son premier

Congrès –, et lui dire : « Oui ça tangue beaucoup… et on

a besoin de vous ! »

Le Congrès démarre le 22 septembre ; quelles sont

vos autres attentes pour cette 80 e édition ?

Il s’agit d’abord d’écouter et soutenir nos collègues

exploitants. Et au-delà des deux grands sujets que sont

la situation économique difficile et l’éducation à l’image,

il nous faut également nous projeter. Comme nous l’avons

fait pour l'écologie, il nous faut nous mettre en ordre de

marche sur la formation, la revalorisation de nos métiers,

l’intelligence artificielle… Bref, gérer les urgences tout

en posant les bases de notre feuille de route pour les

prochaines années.

Le Congrès de la FNCF, c’est aussi un moment de

partage et de convivialité….

Cette année, outre les avant-premières du lundi soir au

Morny, il y en aura également une au CID. Et si nous

avons souhaité rester sobres dans l’organisation, nous

célébrerons dignement cette 80 e édition. L’hommage à

Michel Hazanavicius, qui nous a ouvert ses portes, ses

archives – et permis de réaliser un de nos plus beaux

catalogues –, promet d’être magnifique, et de réserver

beaucoup de surprises mercredi soir. Dans la foulée, nous

proposons une grande Fête des 80 ans. Jeudi, la journée

des éditeurs de films se clôturera aussi avec une Fête

d’AlloCiné et de ses partenaires, sans oublier le salon des

exposants qui s’est développé, avec, là aussi beaucoup de

distributeurs présents en compagnie de leurs équipes

pour créer du lien avec les exploitants.

Propos recueillis lors de l’Émission Boxoffice Pro

du 16 septembre

N°500 / 22 septembre 2025

11


80 e Congrès FNCF

RENCONTRE AVEC

LES PRÉSIDENTS DE BRANCHE

Face à une fréquentation en net retrait et des

règles et pratiques en pleine évolution, les trois

branches de l’exploitation rappellent combien

elles restent, chacune, indispensables à la

vitalité du cinéma en salle.

©Jean-Luc Mege Photography

RAFAEL MAESTRO (Ciné Passion en Périgord)

PRÉSIDENT DE LA BRANCHE PETITE EXPLOITATION

Au terme des 8 premiers mois de 2025, comment

se porte la petite exploitation qu’on avait tendance

à considérer comme moins impactée par la baisse

de fréquentation de l’après-Covid ?

Nous nous portons comme les autres branches : mal.

Nous parlons, entre nous, d’économie de survie. La

tendance baissière du marché a été accentuée cet été,

notamment lors du mois d'août qui a été catastrophique.

Dans ce contexte, où les films familiaux rassembleurs

qui conviennent particulièrement aux salles de la petite

exploitation ont fait défaut, la branche est en recul de

16 % par rapport à 2024 et à la moyenne pré-Covid

2017-2019. Notre parc est clairement calibré pour 220

à 230 millions d’entrées annuelles, mais sur les douze

derniers mois glissants, nous n'en comptabilisons que

160 millions. Un décrochage qui peut s’expliquer par

trois raisons principales : le manque de densité et de

régularité dans les succès populaires, le déficit de renouvellement

et d’inventivité de la production notamment

américaine – qui par ailleurs n’est revenue qu’à deux tiers

de son offre habituelle – et le manque criant de propositions

pour le public jeune. Au final, beaucoup d’entre

nous connaîtrons de gros problèmes de trésorerie d’ici

la fin d’année.

12 N°500 / 22 septembre 2025


Ces derniers mois, les tensions semblaient s'être

exacerbées dans les zones de concurrence avec

la grande exploitation. Où en est le dialogue aujourd’hui

?

Nous avons tous la même fonction ! Celle de diffuser

des films et de leur apporter une valeur ajoutée, qui se

traduit évidemment différemment selon nos typologies

de salles Le risque en temps de crise, c’est de désigner un

bouc émissaire. Notre accès au film est globalement

meilleur, avec un accès moyen dès la troisième semaine,

ce qui a accéléré l'attractivité de nos salles de proximité

auprès de notre public. Nos politiques d’animation et

tarifaires adaptées à nos zones de chalandise, ont également

beaucoup joué.

L’étude commandée par le Syndicat des cinémas de

proximité auprès d’Hexacom, qui porte sur l’analyse des

fréquentations sur cinq ans et 35 agglomérations, permet

aujourd’hui d’objectiver la situation : là où la grande

exploitation a perdu des millions d’entrées, la petite n’en

a gagné que quelques milliers. N’oublions pas non plus

que notre politique tarifaire est un critère que les distributeurs

prennent déjà en compte dans nos négociations

d’accès au film, ni que nos cinémas de proximité, qui ne

peuvent absorber toute la programmation, font des choix

de programmation, et les assument. Le problème, ce

n'est pas une concurrence entre nous, mais la profusion

de l’offre d’accès aux contenus d’images, et l’évolution

du public, habitué à être abonné à tout – et notamment

à des plateformes – et dont les achats impulsifs – comme

les sorties au cinéma – sont de plus en plus rares. Si j’avais

un conseil à donner aux grands circuits, ce serait d’interroger

leur modèle : leur nombre d’écrans, leurs tarifs,

leur localisation…

L’année en cours a notamment été marquée par

la réforme du compte de soutien automatique.

Qu’a-t-elle changé pour la petite exploitation ?

Cette réforme, nous l’avons travaillée main dans la main

avec la moyenne exploitation alors présidée par Cédric

Aubry, et sommes finalement restés discrets sur son

résultat qui aura exclusivement profité aux circuits, à la

très grande exploitation, en grande difficulté. Mais

aujourd’hui, nous le sommes nous aussi. Le fait que 90

% des comptes de soutien de la petite exploitation sont

créditeurs positifs ne veut pas dire que 90 % de leurs

exploitants n’ont pas de projets ; simplement, les modernisations

et extensions ne se font pas d’un coup de

cuillère à pot. Et le renouvellement des projecteurs

numériques est un enjeu pour beaucoup de collègues.

Or, nos comptes de soutien ne suffisent pas lorsque les

investissements des collectivités sont en baisse. Le problème

identifié, c’est que beaucoup d’exploitants manquent de

formation sur l’usage de ce fonds. Nous travaillons,

FNCF et CNC, à l’évolution des dépenses éligibles, et

aussi à un plan de communication qui devrait faciliter

la compréhension et l’utilisation de nos comptes. Et la

formation continue des exploitants et des équipes, qui

pourrait être soutenue par nos comptes de soutien, est

un excellent moyen afin que tout le monde monte

en compétence.

LE RISQUE EN TEMPS

DE CRISE, C’EST DE

DÉSIGNER UN

BOUC ÉMISSAIRE

Comment la branche évalue-t-elle ses enjeux économiques,

et en particulier sa rentabilité ?

Au sein de notre branche, nous devons davantage aider

nos collègues à travailler leurs modèles économiques,

mieux connaitre et maîtriser leurs budgets, pour mieux

anticiper. Or, peu d’exploitants ont calculé leur “point

mort”, soit le nombre de spectateurs qu’il leur faut dans

la salle pour ne pas perdre d’argent. Actuellement, même

si la moyenne est de 17 entrées, la moitié des séances se

fait avec moins de 10 spectateurs. Sur un niveau macro

économique, chaque écran génère 25 000 entrées par

an, contre 35 000 en 2019. Nos marges, déjà faibles,

sont désormais inexistantes. Mais des solutions existent,

elles nécessitent du temps d’explication, de pédagogie.

Les associations territoriales, les syndicats, tout le monde

doit se mobiliser. Il faut également que les exploitants

rencontrent les élus de leur territoire, afin d’expliquer

leurs métiers, leur utilité, leurs difficultés.

Peut-on vraiment “objectiver” les arguments de

programmation de la petite exploitation face aux

autres acteurs du secteur ?

Dans notre commission de branche, un sous-groupe de

travail a planché pendant plusieurs mois sur la mise en

place d’une expérimentation, avec quatre distributeurs,

rencontrés en présence de Madame le médiateur du

Cinéma Laurence Franceschini. L’idée était de tester, sur

quatre mois, les performances de huit films porteurs–

dont quatre recommandés art et essai et quatre dits

porteurs – dans une vingtaine de cinémas représentatifs

– mono-écrans, 2/3 écrans, en régie municipale,

associatifs, privés, art et essai ou non, en zone concurrentielle

ou pas… –, programmés avec de nouveaux

critères (les moyens humains de la salle, sa capacité à

communiquer, l’avis de l’exploitant sur sa grille de

séances…). En résumé, une exposition moins concentrée

sur la première semaine, mais plus soutenue et accompagnée

les semaines suivantes. Finalement, les distributeurs

ont estimé qu’un marché aussi bas et tendu n’était

pas le moment opportun pour tester de nouvelles

conditions d’exposition. Nous allons continuer ce travail

essentiel, et porter nos arguments auprès du comité de

concertation distributeurs-exploitants.

Côté classement art et essai, comment la branche

ressent-elle les effets de la réforme ?

Tout le monde convient aujourd’hui que la mise en place

d’une notation est une mauvaise idée, incompréhensible

et parfois violente pour les exploitants. Globalement, les

cinémas de notre branche ont obtenu un soutien financier

similaire à la période d’avant-réforme. Nous allons

désormais être particulièrement attentifs aux effets de la

seconde partie de la réforme : la majoration/minoration.

Nous souhaitons que le CNC puisse la modéliser afin

de nous rendre compte de l’impact financier. Je pense

qu’il existe un risque : celui de démotiver des cinémas à

programmer des films de la diversité, plus exigeants, très

présents dans nos cinémas, en se concentrant sur les films

art et essai porteurs, qui génèrent plus de recettes. La

prime art et essai du CNC sert, pour beaucoup d’entre

nous, à tendre vers l’équilibre financier de nos cinémas,

et à permettre à tous les publics, tous les territoires, cet

accès à tous les films. Il faut faire attention à ne pas

fragiliser ce formidable travail.

Les propositions du rapport Geffray, dévoilées le 8

septembre dernier à quelques heures de la chute

du gouvernement Bayrou, sont-elles de nature à

vous rassurer sur l’avenir de l’éducation à l’image ?

Le rapport préconise que le cinéma devienne une matière

à part entière, au même titre que la musique ou le dessin.

Pour cela, il faut former les enseignants, mais aussi les

exploitants, avec des processus courts et agiles ; ce que

le rapport entérine aussi, en proposant non seulement

de préserver les formations existantes, mais d’en créer de

nouvelles. Nous devons renforcer la relation de confiance

entre les communautés éducatives et les cinémas. Beaucoup

d’initiatives locales marchent très bien, mais elles

sont trop peu partagées.L’éducation à l’image reste avant

tout un enjeu démocratique. Depuis 20 ans, le renouvellement

“automatique” des générations de spectateurs

ne se fait plus. De fait, 59 % des générations nées après

2000 consomment des images sur YouTube et TikTok,

qui façonnent leur vision du monde. Je crois beaucoup

au rôle émancipatoire et démocratique de la salle de

cinéma, et à l'investissement des exploitants dans ces enjeux.

Propos recueillis par Aysegül Algan

N°500 / 22 septembre 2025

13


80 e Congrès FNCF

©SFTC

©DR

CE QUI SE PASSE

DEPUIS LE DÉBUT

DE L’ANNÉE, CE N’EST PAS

UN TROU D’AIR, MAIS UNE

CRISE STRUCTURELLE

Olivier Aubry

ANNE-CLAIRE BRUNET (CinéCentre, Dreux)

ET OLIVIER AUBRY (Méliès, Bayeux)

COPRÉSIDENTS DE LA BRANCHE MOYENNE EXPLOITATION

Comment envisagez-vous votre récente présidence

de branche ?

Olivier Aubry : C’est la deuxième fois que la moyenne

exploitation a une coprésidence, mais la première fois,

c’était le résultat d’un vote ex aequo. Dans notre cas avec

Anne-Claire, nous nous sommes présentés à deux, avec,

au-delà de la volonté de parité, celle de représenter les

membres de notre branche dans leur plus large diversité.

Anne-Claire Brunet : Entre mon établissement à Dreux,

qui est dans la “moyenne haute” et celui d'Olivier à

Bayeux, qui a récemment intégré la moyenne exploitation

en dépassant les 80 000 entrées, et sans oublier les

préoccupations des personnes en activité sur plusieurs

sites, nous sommes en mesure de témoigner de toutes

les situations des membres de notre branche… particulièrement

en ce moment.

En effet, dans le contexte de fréquentation que

l’on connaît, quel est l’état de santé de la branche ?

A-C. B. : Aujourd’hui, nos établissements accusent au

mieux -18 % de fréquentation... avec des situations

critiques pouvant atteindre -70 %. Des baisses qui se

traduisent directement dans nos comptes, nos entrées

reflétant directement notre chiffre d’affaires. Aujourd'hui,

nous pouvons dire que l'ensemble de la branche est

confronté à un panel sans précédent de difficultés : nous

ne générons pas assez de marges pour faire face à nos

charges, ni réinvestir pour rester compétitifs. Objectivement,

nous ne faisons qu'essayer de maîtriser le quotidien

et que choisir… nos dettes.

O.A. : Ce qui se passe depuis le début de l’année, ce n’est

pas un trou d’air, mais une crise structurelle, que des

succès exceptionnels comme Un p’tit truc en plus, Le

Comte de Monte-Cristo ou encore En fanfare ont masquée

en 2024… mais qui ne sont pas là cette année. Un bon

nombre de représentants tirent la sonnette d'alarme

depuis longtemps, notamment sur la grande fragilité

de certains.

Quelles sont vos principales attentes vis-à-vis des

pouvoirs publics ?

O.A. : Le CNC doit aller plus loin qu’un simple soutien

à l’analyse économique des salles les plus en difficulté.

Ce n’est pas normal de devoir recourir à son fonds de

soutien automatique pour maintenir une trésorerie, qui

fond pas ailleurs comme neige au soleil. Depuis la sortie

du Covid, on a trouvé de l’aide pour la grande exploitation,

pour les itinérants, pour l’art et essai… et à la

moyenne exploitation, qui n’a rien eu, on leur dit d’aller

voir leurs collectivités….

A-C. B. : Il ne faut d’ailleurs pas croire que les exploitants

n'ont pas été proactifs auprès de leurs collectivités territoriales

; cela fait longtemps que nous dialoguons, mais

elles aussi ont des difficultés. La période de campagne

électorale va, pour certains, être favorable au soutien

d’aménagements culturels, mais pas pour tous. Or si la

moyenne exploitation privée indépendante, qui est en

danger économique immédiat, disparaît, c’est toute une

diversité d’aménagement du territoire qui disparaît.

Veut-on vraiment une concentration des typologies de

salles aux extrêmes ?

En parlant de concentration, comment percevez-vous

l'engagement, récemment annoncé, de

Canal+ auprès d'UGC ?

O.A. : Nous ne pouvons que nous réjouir qu’une

entreprise française entre dans le capital d’une autre

entreprise française. Même si Canal+ peut parfois

déranger, il apporte chaque année beaucoup d’argent

au cinéma français.

A-C. B. : Si la grande exploitation disparaissait, nous

disparaîtrions aussi ; ce rapprochement consolide l’équilibre

global de la filière.

Avez-vous eu des réponses aux interrogations soulevées

par l’application de la réforme art et essai,

notamment après les notifications et notations

issues des commissions ?

A-C. B. : La vague d’appels de cet été dénote d’une

montée en puissance des insatisfactions ; les “notes”, non

expliquées, sont aussi mal vécues que les montants

attribués. Nous avons l’impression d’être jugés comme

des cancres, avec des 1, 2 ou 3 sur 20, sans que notre

travail d’exploitants soit réellement pris en compte. Cette

prime est censée récompenser un engagement, et elle

reste souvent bien en deçà des investissements dans la

démarche. La composition des commissions interroge

également : être évalués par nos pairs exploitants peut

être une source de progrès, mais se faire juger par des

gens qui ne connaissent pas notre métier, comme c’est

le cas dans les faits, nourrit un profond malaise.

O.A. : L’enveloppe globale de l’art et essai a certes

augmenté, mais la quasi-totalité des cinémas de taille

moyenne ont vu leur prime baisser. On nous incite à

programmer des films de la diversité, parfois difficiles

pour notre public, puis, dans le même temps, on pénalise

ces choix avec une prime réduite et des notes très

basses. J’ai moi-même obtenu le label Jeune Public, mais

avec une aide inférieure à celle de l’an passé... Nous ne

comprenons plus la logique.

Vos membres concernés ont-ils pu finaliser leurs

engagements de programmation ?

A-C. B. : Les engagements de programmation devaient

être finalisés fin août. Mais pour beaucoup, il s’agit de

vœux pieux irréalistes, des promesses intenables face aux

pressions des distributeurs en matière de séances et qui

ne négocient plus les pourcentages avant la 5 e ou la 6 e

semaine (contre la 3 e auparavant), ne consentant plus

14 N°500 / 22 septembre 2025



80 e Congrès FNCF

qu’à des baisses de 2-3 % par semaine (contre les habituels

5 %). Pendant ce temps-là, nous continuons à payer

leurs frais techniques – de chargement, de création de

logs… – et au terme d’une modernisation coûteuse, notre

matériel se révèle moins réparable et moins durable.

O.A. : Certes, certains films ou distributeurs – qui ont

aussi leurs difficultés – posent plus de problèmes que

d’autres, mais nous, exploitants, subissons pleinement

ces déséquilibres. Il y a quelque chose qui ne tourne plus

rond dans l’économie de notre métier. Nous avons

davantage de salles, de films, mais nous ne referons plus

200 millions d’entrées. On nous a poussés à aller vers

“le haut”, vers le premium… et maintenant que nous

avons des salles très correctes, nous n’avons plus de titres

qui correspondent aux attentes du public. Un peu comme

si nous avions une belle Ferrari… mais pas d’essence !

Dans l'ensemble, comment jugez-vous la capacité

du comité de concertation exploitants-distributeurs

à résoudre les problématiques de programmation ?

A-C. B. : Certes, cette commission a le mérite d’exister,

et nous saluons tout le travail et l'engagement de ses

membres bénévoles, qui n’ont pas encore eu le temps de

produire pléthore de recommandations. Mais il faudra

qu’elles soient plus réalistes : en ce qui concerne la première

recommandation sur l’organisation des avant-premières,

il ne faut pas oublier que ce sont les distributeurs qui les

proposent …

AUJOURD'HUI, NOUS

POUVONS DIRE QUE

L'ENSEMBLE DE LA

BRANCHE EST

CONFRONTÉ À UN PANEL

SANS PRÉCÉDENT

DE DIFFICULTÉS

Anne-Claire Brunet

O.A. : Nous attendons donc impatiemment que la

commission entre dans le dur.

L’éducation à l’image, au cœur des débats cette

année au Congrès, est fréquemment abordée en

lien avec le pass Culture. La branche a-t-elle pleinement

pu s’emparer de ses possibilités ?

O.A. : Il est évident que le volet collectif du pass Culture

a sécurisé le financement des dispositifs existants. Mais

une enveloppe doit être équitable, et dans la logique du

“premier arrivé, premier servi”, les seuls qui peuvent y

accéder sont les cinémas qui disposent d’un personnel

dédié à l’éducation aux images et qui peuvent rapidement

contacter les établissements scolaires… ce qui n’est pas

le cas de la moyenne exploitation privée.

A-C. B. : Sans oublier que parmi les autres modes de

financement de l’éducation à l’image, les établissements

scolaires et les cinémas ne sont pas accompagnés de la

même manière par les collectivités et qu’il y a de grandes

disparités en fonction des territoires. Comment pourrons

nous continuer à parler d’égalité des chances en matière

d’éducation à l’image si les dispositifs péréclitent dans

les cinémas de la moyenne exploitation, largement

représentée dans les petites et moyennes villes ?

Propos recueillis par Aysegül Algan

LAURENT DESMOULINS (CGR Cinémas)

PRÉSIDENT DE LA BRANCHE GRANDE EXPLOITATION

©CGR Cinémas

Au sortir d’une saison calme en matière de fréquentation,

quel est l’état de santé des cinémas

de votre branche ?

Laurent Desmoulins : Nous sortons d’un été qui est

loin d’avoir tenu toutes ses promesses. Hormis 3 films

qui se sont démarqués : Lilo et Stitch (plus de 5 millions

d’entrées), F1 (près de 3,3 millions), et Jurassic World :

Renaissance (3 millions), les films censés jouer les locomotives

estivales n’ont pas vraiment décollé, et quand

vous avez un été atone, les grandes salles sont en première

ligne. Aussi, l’absence de succès français a eu un lourd

impact sur les performances de cet été. Nous faisons ainsi

face à une équation délicate : des charges fixes très lourdes

et une fréquentation en dents de scie, voire éteinte au

mois d’août, entraînant un lourd impact sur la trésorerie.

Pour autant, la situation n’est pas désespérée : on sent

que le public est toujours prêt à se déplacer quand l’offre

est au rendez-vous. Les préventes des films à venir comme

Demon Slayer ou Conjuring ont été très encourageantes.

Mais il est vrai qu’aujourd’hui, on vit davantage au rythme

des “pics” de programmation qu’avec un flux continu.

16 N°500 / 22 septembre 2025



80 e Congrès FNCF

Ce contexte a-t-il au moins permis de confirmer le

pari des salles premium ?

Les salles premium, comme les salles classiques, restent

tributaires de la programmation. Mais lorsqu’un blockbuster

sort en salles, ce format continue de tirer son

épingle du jeu. En effet, pour cette typologie de film, le

spectateur est prêt à payer plus cher pour plus de confort,

de technologie, et d’immersion. L’expérience en salle est

notre meilleur atout pour résister à toutes les formes de

concurrence, et l’investissement dans ces formats en est

la preuve concrète. Les spectateurs peuvent plébisciter

ce différentiel de qualité. On n’a pas trouvé la martingale

pour remplir en permanence car, bien évidemment, sans

film fort, pas d’entrées. Mais le premium s’impose comme

un axe de développement solide à côté des modèles

traditionnels, qui manifestent aussi des qualités de résilience

dans le contexte actuel.

L’année écoulée a vu la concrétisation de la réforme

du fonds de soutien automatique que votre

branche appelait de ses vœux. Êtes-vous satisfaits

des nouveaux taux de retour ou reste-t-il d’autres

rééquilibrages à mettre en œuvre ?

C’est une avancée indéniable de rééquilibrage. Le nouveau

barème corrige une situation qui désavantageait de

manière significative la grande exploitation depuis une

dizaine d’années. Au-delà de l’impact économique positif,

cette réforme a une portée symbolique : elle acte une

véritable reconnaissance de notre branche qui participe

lourdement à la génération de TSA.

Comment a été accueillie la première recommandation

du comité de concertation exploitants-distributeurs,

énoncée en juillet dernier sur l’organisation

des avant-premières ? Dans l’ensemble, comment

jugez-vous la capacité de ce comité à résoudre les

problématiques de programmation ?

La recommandation sur les avant-premières va dans le

bon sens : elle apporte plus de lisibilité, ce qui était

indispensable. Nous soutenons pleinement cette première

recommandation du CNC qui consiste notamment à

limiter les avant-premières aux séances les plus porteuses

du week-end ainsi qu’à l’arrêt des sorties anticipées le

lundi et le mardi.

Le comité est un outil précieux, mais il ne peut pas tout

résoudre et certains sujets vont prendre du temps. Les

tensions entre logiques commerciales et aspirations

culturelles existeront toujours. L’important, c’est de

maintenir un cadre de dialogue, car sans concertation,

chacun retombe dans ses réflexes défensifs. On ne réglera

pas tous les cas particuliers, mais on peut au moins éviter

les crispations stériles. Ce comité a tout son sens. Sa

légitimité, et surtout, la qualité de ses participants sont

des gages positifs pour l’avenir.

LES TENSIONS ENTRE

LOGIQUES

COMMERCIALES ET

ASPIRATIONS

CULTURELLES

EXISTERONT TOUJOURS.

L’IMPORTANT, C’EST DE

MAINTENIR UN CADRE

DE DIALOGUE

Où en est votre dialogue avec la petite et moyenne

exploitation concernant les dissensions qui ont pu

apparaître dans les zones à concurrence ?

« Dissensions » est un terme trop fort et radical à mon

sens ; il ne s’agit pas d’opposer les branches entre elles.

Ce n’est pas le sujet. Il existe en effet des problématiques

auxquelles nous sommes confrontées dans certaines

localités. Il s’agit de cas isolés que nous souhaitons signaler

dans des secteurs où la cohabitation est compliquée,

notamment lorsqu’il s’agit de salles qui pratiquent des

tarifs extrêmement bas créant des conflits concurrentiels.

Mais je crois que la meilleure réponse, c’est la transparence

et la loyauté. L’enjeu est de préserver un équilibre global,

surtout dans un contexte de baisse de fréquentation de

manière à ne pas affaiblir la filière. Aussi, il faut être clair

: les grandes salles ne sont pas des adversaires des petites,

elles sont complémentaires. Quand une zone se développe,

tout le monde a à y gagner ; mais cela demande une

coordination intelligente et cela ne doit pas être fait à la

hussarde.

Vos membres ont-ils pu finaliser leurs engagements

de programmations en cette fin d’été ?

Oui. La date butoir fixée à fin août par le CNC a

globalement été respectée. Les discussions se poursuivent

pour ajuster certains points en fonction des réalités

locales. C’est parfois plus technique et sensible qu’il n’y

paraît, mais la branche reste attachée au respect de ses

obligations. Nous tenons à inscrire noir sur blanc la

diversité de nos programmations et à montrer que la

grande exploitation n’est pas uniquement centrée sur

les films porteurs. L’équilibre n’est pas toujours simple

à trouver à certaines périodes de l’année, mais nous

nous efforçons de faire au mieux.

L’éducation à l’image sera au centre des débats

cette année au Congrès. Si l’avenir des dispositifs

nationaux est encore flou, que pouvez-vous, en

tant qu’exploitants, entreprendre malgré tout en

lien avec les enseignants ?

Même si les dispositifs nationaux ne sont pas encore

clairement fixés, il y a beaucoup à faire localement. Les

exploitants n’attendent pas les dispositifs pour organiser

des séances pédagogiques, des ateliers, des rencontres

avec des réalisateurs. On a besoin d’impliquer les enseignants,

de leur donner des outils, et surtout de leur

montrer que le cinéma est une ressource vivante, pas un

objet figé. N’oublions pas que l’éducation à l’image, c’est

avant tout une manière de créer le spectateur de demain.

Si l’on doit prendre des exemples concrets, de nombreux

cinémas ont tissé des liens forts et de confiance avec les

enseignants à travers les divers dispositifs d’éducation à

l'image, mais aussi pour des demandes spécifiques. Nous

nous organisons pour leur proposer les horaires et jours

souhaités. Nous adaptons notre programmation sur

plusieurs trimestres afin de faciliter leurs demandes en

fonction des autorisations de sortie et de leur budget

annuel. Nous adaptons aussi les tarifs pour ces séances.

Nous assurons une présence pour accueillir au mieux les

groupes. Nous réglons l’éclairage, le son pour les tout

petits. À titre d’exemple, à Périgueux, une association

gère le planning scolaire pour le cinéma, facilitant la

relation avec les enseignants. À Castres, un concours de

création autour des films art et essai jeune public a été

mis en place. Ces initiatives, petites ou grandes, témoignent

de la vitalité des salles.

Dans le contexte politique actuel incertain, quelles

sont vos principales préoccupations pour le secteur,

ainsi que vos principales attentes vis-à-vis des

pouvoirs publics ?

Notre première préoccupation, comme pour tout le

monde, c’est la stabilité et le retour à une activité

régulière et plus normative. Les cinémas ont besoin de

visibilité, que ce soit notamment en matière de fiscalité,

d’énergie ou de soutiens publics. L’instabilité politique

ajoute un bruit de fond qui freine l’investissement et

entretient un climat anxiogène. Nous n’attendons pas

des promesses spectaculaires, mais une politique culturelle

cohérente et lisible. Le cinéma est une filière

stratégique pour la France : il attire des talents, fait

rayonner notre culture et irrigue des territoires entiers.

Il faut lui donner les moyens de durer, plutôt que de

gérer en permanence l’urgence.

Comment percevez-vous l'engagement, récemment

annoncé, de Canal+ auprès d'UGC ?

C’est une excellente nouvelle, non seulement pour

UGC qui va pouvoir reprendre une stratégie d’investissements

dans ses salles, mais aussi pour l’ensemble

du secteur. Qu’un acteur majeur de la filière comme

canal Plus choisisse d’investir notamment dans l’exploitation

envoie un signal fort de confiance dans l’avenir

et la solidité de notre activité.

Propos recueillis par Aysegül Algan

18 N°500 / 22 septembre 2025



80 e Congrès FNCF

©jean-luc mege photography

NOUS MILITONS POUR

QU’AUCUN ÉLÈVE

ET AUCUN TERRITOIRE

NE SOIT EXCLU

ENTRETIEN AVEC AURÉLIE DELAGE

PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION FNCF

ÉDUCATION À L’IMAGE

« Quasi-vitale » selon Édouard

Geffray, qui présentera son rapport

à Deauville, et pari sur l’avenir pour

les salles, l’éducation à l’image et au

cinéma sera au centre des débats du

80 e Congrès.

On attendait depuis longtemps ce rapport

d’Édouard Geffray, sur l’éducation à l’image en

général et les dispositifs Ma classe au cinéma en

particulier. Comment l’accueillez-vous ?

Je suis d’abord très contente – et soulagée – qu’il ait été

publié, malgré la chute du gouvernement. Ce rapport,

factuel et limpide, dresse un constat très éclairé des

dispositifs existants, et prône une éducation au cinéma

pour les jeunes, comme « exacte antidote » à l'addiction

aux écrans –, avant les conclusions de la commission

d’enquête parlementaire sur la plateforme TikTok.

Les 19 propositions d’Édouard Geffray s’appuient sur

une vraie documentation et ses auditions de tous les

partenaires. Elles vont au-delà de la salle mais en rappellent

l’importance, en précisant que dans les zones où il n’y a

pas de cinéma, il faut soutenir les itinérants. Il souligne

aussi le côté très uni de la filière : si un maillon est en

difficulté, c’est tout l’écosystème qui est en danger. Reste

maintenant la grande interrogation : quels vont être les

moyens budgétaires pour appliquer ces propositions ?

Édouard Geffray évoque aussi le financement…

Pour ce qui est de sécuriser les projets des coordinations

territoriales, nous savons qu’il y a une vraie volonté du

côté du CNC et que Gaëtan Bruel est très impliqué.

Mais sur le financement de la billetterie via la part

collective du pass Culture, le contexte budgétaire et

gouvernemental actuel ne dissipe pas les inquiétudes sur

les crédits alloués par le pass et l’engagement des collectivités

territoriales. La mission d'Édouard Geffray n'était

pas de trouver les financements ; on sait que toutes les

mesures ne seront pas appliquées immédiatement, mais

ce rapport, officiel, pose un cadre et donne un cap.

Quels que soient les politiques et ministres qui

suivront, peuvent-ils ignorer la première proposition,

qui est d’adosser l’éducation au cinéma et

à l’image aux programmes scolaires ?

Cette première mesure est centrale et c’est le point de

départ de tout ce qui est à bâtir, d’autant qu’Édouard

Geffray souhaite son application pour la rentrée 2026.

Cela sacralise le cinéma comme un réel outil pédagogique,

pour tous les enseignants, dans toutes les disciplines,

pouvant favoriser les passerelles entre différentes matières.

Cela pouvait déjà exister mais reposait sur la conviction

de certains professeurs : l’idée est désormais de passer de

10 % des enseignants inscrits aux dispositifs à 100 %.

Le rapport reprend-il aussi des propositions

concrètes de votre commission ?

À la FNCF, nous sommes conscients que les dispositifs,

qui ont plus de 30 ans, doivent évoluer. Notre ligne

rouge, c’est que les séances doivent avoir lieu DANS les

salles, et c’est ce que nous avons défendu auprès d’Édouard

Geffray. Nous comprenons par ailleurs que des enseignants

puissent suivre des formations en ligne – surtout si elles

doivent se faire hors temps scolaire – et que l’accompagnement

des films évolue, mais sans rien renier de leur

niveau d’exigence et leur qualité.

Sur les films des dispositifs, il faut garder un socle

commun pour les élèves via les catalogues, très vivants

car renouvelés tous les ans – et par ailleurs garants des

conditions de location négociées avec les distributeurs,

propres au cahier des charges Ma classe au cinéma. Mais

sur les 3 films retenus chaque année par les comités de

pilotage locaux, nous avons proposé en effet plus de

souplesse, soit la possibilité pour l’enseignant de choisir

parmi d’autres films du catalogue en fonction de son

projet pédagogique. Des professeurs peuvent être mal

à l’aise avec certains films imposés, comme cela nous

est remonté, et cela ne doit pas les faire renoncer à

s’inscrire au dispositif.

Et sur le statut de “professeur ami du cinéma” ?

Notre commission avait proposé en Conseil fédéral la

création d’une “carte enseignant”, pour ceux qui participent

aux dispositifs, sachant qu’ils sont prescripteurs

auprès de leurs élèves. Cette carte pourrait leur donner

droit à un tarif réduit, au libre choix de la salle, mais

l’idée est surtout que chaque exploitant tisse ou renforce

ses liens avec les enseignants. Localement, certains collègues

proposent déjà ce type d’avantage, ce qui est une

piste facile à mettre en place et adaptable. On ne peut

rien imposer aux exploitants, mais il est essentiel qu’ils

s’impliquent vraiment dans les dispositifs, notamment

en participant systématiquement au comité de pilotage.

Il faut quand même rappeler que les ministères ont

confié cette mission à M. Geffray en reconnaissant

les conséquences de certaines décisions...

Les réformes dans le second degré annoncées à l’été 2023

– sur le Remplacement de courte durée et la formation

des enseignants – ont eu un impact dès la rentrée suivante

sur certaines académies – comme en Normandie où la

présence aux formations a pu passer de 90 à 5 enseignants

– et s’est généralisé à la rentrée 2024/25. Or si de

nombreuses ressources pédagogiques existent, notamment

sur la plateforme Nanouk développée par l’Archipel des

lucioles, ça ne remplace pas la formation, indispensable

sur des films aux sujets sensibles, qui peuvent susciter

des polémiques et réactions des familles. Sans accompagnement,

on peut perdre des enseignants.

On sait aussi que le gel de la part collective du pass Culture,

en janvier dernier avec une brutalité imprévisible, a entraîné

l’annulation de nombreuses séances prévues sur les 2 e et

3 e trimestres et un sentiment de flou général, dans l’attente

du budget de la prochaine année civile. Ce flou n’a pas

été dissipé avec l’annonce, mi-juillet pendant les vacances

scolaires, d’un complément d’enveloppe de 15 millions

d’euros, ce qui ne représente que 3 euros par élève. Nous

craignons qu’il y ait vite des blocages mais n’avons pas

encore de retours clairs du terrain : la rentrée est récente

et pour l'heure, les coordinations sont en train de valider

les inscriptions des établissements aux dispositifs.

20 N°500 / 22 septembre 2025



80 e Congrès FNCF

Quelle est la position de la FNCF sur l’encadrement

de cette part collective ?

Dans le contexte actuel, nous appelons à une certaine

responsabilité. On ne peut pas appliquer n'importe quel

tarif pour des séances scolaires, qui font partie de nos

missions d'exploitants : même si on ne gagne pas beaucoup

d’argent, on fait un pari sur l’avenir. Sur le contenu, on

ne peut pas tout mettre sur la plateforme Adage et la

réflexion doit être menée avec les chefs d’établissements

et les enseignants sur ce qui est éligible. Mais nous pensons

que l’on peut aussi proposer des films qui ne sont pas

labellisés art et essai, dès lors qu'ils présentent un intérêt

pédagogique (en VO, ou illustrant une thématique du

programme scolaire).

A-t-on mesuré précisément la baisse d’entrées liée

à la baisse des inscriptions aux dispositifs (- 16 %

en moyenne sur Collège et cinéma) ?

Pour l’année scolaire 2024/25, nous attendons les chiffres

consolidés qui devraient être précisés au Congrès, pour

connaître le nombre de séances effectives, mais aussi le

nombre de celles qui n’ont pas pu avoir lieu sur les deux

derniers trimestres, y compris hors dispositifs nationaux.

Sur la fin de l’année scolaire par exemple, qui traditionnellement

est une période de sorties plus “libres” pour

les classes, il n’y a quasiment pas eu de séances en 2025.

Et sur une année, les entrées liées aux scolaires – environ

5 millions – ont un poids significatif [le rapport Geffray

mentionne que Ma classe au cinéma peut représenter

jusqu’à 30 % du public de certaines salles art et essai].

On peut dire que la baisse générale de la fréquentation

est liée, aussi, à la baisse des séances scolaires.

Les dispositifs École et Maternelle sont-ils aussi

touchés par cette baisse ?

Globalement les inscriptions restent stables pour les

établissements du primaire. Maternelle au cinéma,

dispositif le plus récent, est plébiscité par les enseignants,

car c’est une sortie culturelle structurée et très adaptée

aux plus petits [voir p.62]. École et cinéma n’a pas subi

de dommages collatéraux des réformes, et notre maillage

territorial, couplé au travail des itinérants, permet à une

majorité d’écoles d’aller au cinéma. Reste qu’il y a de

grandes inégalités selon les territoires : là où le coût des

transports explose, où les collectivités se désengagent,

certains élèves sont privés de cinéma et il peut y avoir

une tentation de faire la projection en classe.

Ces inégalités remettent-elles en cause la dimension

nationale des dispositifs ?

C’est notre grand souci : les moyennes ne reflètent pas

les réalités de chaque territoire. On constate cette disparité

depuis des années et c’est très frustrant : malgré notre

maillage exceptionnel de 2 000 établissements, on a

parfois du mal à faire déplacer les élèves pour des problématiques

économiques. C’est terrible de constater que

des politiques considèrent la Culture comme une éducation

à la citoyenneté et que pour d’autres, elle ne sert à

rien. On ne peut demander aux familles de prendre en

charge le coût de la place et du transport dans certaines

régions et pas d’autres, de même que l’on ne peut pas

demander à un mono-écran isolé et sans médiateur de

faire tout le travail d’animation et de formation que peut

faire un cinéma très soutenu. Par ailleurs, dans certaines

grandes villes, on refuse des demandes d’établissements

scolaires par manque de capacités des salles. Nous continuerons

donc de militer pour un socle commun, pour

qu’aucun élève et aucun territoire ne soit exclu.

Éducation au cinéma :

des initiatives récentes, des salles et des distributeurs

Alice et Léon font leur cinéma

un programme conçu par Gaumont

Destiné aux enseignants de la maternelle au lycée, le site

www.aliceetleon.com propose des ressources

pédagogiques – en accès libre – et facilite l’organisation de

sorties en salle avec les élèves, autour d’une sélection de

films Gaumont. Une manière pour la société à la marguerite

de réaffirmer son engagement en faveur de la transmission

de son patrimoine au jeune public, notamment via un

dossier de 80 pages retraçant l’histoire du cinéma à travers

celle de Gaumont, en lien avec les programmes scolaires ;

des fiches prêtes à l’emploi pour des activités en classe et

couvrant de nombreuses disciplines ; ainsi que des

ressources inédites issues des archives Gaumont.

Ma Séance Ciné

une plateforme lancée par les Cinémas du Palais de Créteil

Dédié à la gestion des séances pour les groupes, scolaires et

hors-temps scolaire, ce nouvel outil est désormais proposé à

d’autres salles. www.ma-seance-cine.fr propose aux

enseignants et animateurs une offre de films éditorialisée,

mais aussi la possibilité de réserver directement une séance,

en faisant une demande pour un groupe ou en l’inscrivant à

une séance déjà prévue au planning, et d’en assurer le suivi.

Un gain de temps et de souplesse précieux, tant pour les

équipes des cinémas que pour ceux qui y viennent.

L’idée de cette plateforme est née il y a deux ans pendant les

travaux de rénovation des Cinémas du Palais, occasion d’une

réorganisation plus générale. « En contactant les collègues

d’autres salles, nous avons constaté que tout le monde

“bidouillait” avec des tableaux Excel et des agendas

numériques pour gérer ses séances scolaires », relate Léa

Guyonneau, qui a rejoint l’équipe de Guillaume Bachy à

Créteil, il y a 4 ans, pour travailler sur le jeune public. L’idée

est donc de disposer d’un outil adapté aux spécificités de

chaque salle – programmation, jauges, créneaux

disponibles… – pour organiser les séances, mais aussi

générer automatiquement des devis, ou des relances par

mail aux enseignants.

Le site présentera aussi une sélection de films emblématiques

de son catalogue (Au Revoir Là-Haut, la trilogie OSS

117 ou encore La Traversée de Paris…) à (re)voir en salle

accompagnés de ressources pédagogiques. Les dossiers

pédagogiques des prochaines sorties Gaumont (L’Étranger

en octobre 2025 et Le Mage du Kremlin en janvier 2026)

seront également disponibles sur la plateforme.

Le fil conducteur de ce programme : Alice et Léon, deux

mascottes inspirées des figures majeures de l’histoire du

cinéma que sont Alice Guy, première réalisatrice de l’histoire

du cinéma en France, et Léon Gaumont, fondateur de la

société qui fête cette année ses 130 ans.

Avec une interface dédiée à l’équipe en interne

– permettant de partager des agendas, infos de KDM ou

de billetterie –, et une pour l’extérieur – où sont partagés

des ressources pédagogiques et tout le matériel des

distributeurs –, Ma Séance Ciné met aussi en vitrine les

dispositifs Ma classe au cinéma, des projets thématiques

ou des ateliers. « Le tout en allégeant vraiment notre travail

administratif, libérant du temps pour les échanges humains. »

Après deux ans de développement, entièrement financé par

l’association qui gère Les cinémas du Palais et La Lucarne,

mono-écran de Créteil, la plateforme est opérationnelle et

peut être personnalisée pour d’autres salles. Un premier

partenaire, Le Regency de Saint-Pol-sur-Ternoise, est en

train de prendre l’outil en main. Les cinémas intéressés

peuvent contacter Léa Guyonneau à jeunepublic@

lescinemasdupalais.com.

C.V.

Propos recueillis par Cécile Vargoz

22 N°500 / 22 septembre 2025


Déjà deux décennies que Boxoffice Pro (ex-Côté Cinéma)

trône sur votre bureau, s’invite dans votre boite mail,

s’affiche sur les réseaux sociaux et, depuis peu, rythme tous

les quinze jours vos jeudis avec l’Émission. Deux décennies

d’existence marquées par un cap symbolique : celui du 500 e

numéro. C’est l’occasion rêvée pour se replonger dans les 20

dernières années, pour explorer les évolutions et profondes

mutations des cinémas, à travers la plume et la parole

d’acteurs ou d'observateurs de la filière. Nous remercions

chaleureusement celles et ceux qui ont contribué à ce

dossier, sans oublier tous les autres, car si Boxoffice Pro se

veut un témoin attentif de la vie des salles et de ceux qui les

font vivre, c’est toujours parce qu’il est en bonne compagnie !

Alors, en route pour ce voyage à travers deux décennies de

cinéma… avec l’avenir en ligne de mire.

N°500 / 22 septembre 2025

23


20 ans de...

CÔTÉ CINÉMA/BOXOFFICE PRO

NOVEMBRE 2005

Fort d’une étude Médiamétrie encourageante

sur l’utilisation du DVD par les exploitants,

Infoway décide de prolonger l’activité de passeur

d’info avec la création d’un quinzomadaire

papier, Côté Cinéma, qui accompagnera

donc l’envoi du DVD.

FAITES-MOI CONFIANCE…

JUILLET 2008

Le magazine fête son 100 e numéro : « Rien

chez Infoway ne nous prédestinait à cette évolution

et si cette idée me trottait dans la tête depuis

quelque temps, c’est tour à tour l’arrivée de

Laurence Lega et de Jean Walker qui ont rendu

ce rêve possible », écrivait alors Patrick Farcy.

SEPTEMBRE 2013

Lancement de la newsletter La News Côté

Cinéma, envoyée tous les jeudis aux professionnels.

Désormais sous bannière Boxoffice

Pro, cette lettre continue de relayer les actualités

du secteur, le top 10 du box-office, les

changements dans les line-ups.

SEPTEMBRE 2014

Côté Cinéma, et sa maison-mère Côté Ciné

Group, sont acquis par Webedia, leader dans

le divertissement à l’échelle européenne et

notamment propriétaire du site AlloCiné.

NOVEMBRE 2015

10 e anniversaire à la saveur amère pour Côté

Cinéma, quelques jours après les attentats

meurtriers qui ont endeuillé le pays.

JEAN WALKER,

ex rédacteur en chef de Côté

Cinéma… et couteau suisse du

cinéma

500 e numéro !

Ce n’est pas sans une certaine émotion que je me souviens…

Nous n’étions pas très nombreux, en ce mois de septembre

2005, à croire en la pérennité du nouveau magazine Côté

Cinéma dont nous venions de finir la première maquette.

Même si plusieurs professionnels nous encourageaient à

lancer ce supplément papier qui allait accompagner “le

DVD des films-annonces” imaginé par Patrick Farcy

quelques mois auparavant, certains esprits chagrins nous

avaient prévenu : « Ça ne marchera jamais, faites-nous

confiance… » (Le Viager, Pierre Tchernia, 1972) .

Je suis très heureux que l’équipe de Boxoffice Pro m’ait

demandé d’écrire un petit texte célébrant cet anniversaire.

Mais mon dernier édito dans ces pages remonte au 25

septembre 2017 et je dois fournir un effort de mémoire

pour me rappeler des commandements à respecter afin

d’alléger ma prose :

• Tu ne seras pas trop long

• Tu ne proposeras ni liste, ni énumération

• Tu n’évoqueras pas le passé ni ne sembleras nostalgique

• Tu éviteras d’employer des mots aussi communs que :

exploitant, distributeur, instances, fournisseurs,

passion, ou même cinéma pour les remplacer par des

synonymes plus subtils

• Pas une SEULE allusion à William Wyler tu ne feras…

• Tu n’essayeras à aucun prix de caser le mot épanadiplose

au milieu de ta copie sous prétexte qu’un ami

a parié que tu n’y arriverais pas

• Pour éviter toute allusion quant à ton âge avancé, tu

te souviendras qu’aujourd’hui ce sont les ENFANTS

des exploitants que tu as connus qui dirigent dorénavant

leurs cinémas…

• Tu oublieras les vers et les alexandrins, ne cherche

pas la rime pour sembler plus malin

• Tu n’évoqueras pas de souvenirs personnels tels que

le Macumba du Festival de Villerupt ou la jolie

Florence qui habite Souffelweyersheim

• Tu banniras les adjectifs inutiles, superfétatoires,

redondants et ampoulés

• Tu ne débuteras pas ton texte par « Ce n’est pas sans

une certaine émotion… »

• Jeux de mots et calembours sont interdits ; à l’entracte,

propose plutôt des exquis mots

• Tu ne rajouteras pas de post-scriptum à la fin de

ton texte

• Et surtout, surtout… n’oublie jamais de finir tes

Jean Walker

PS : J’ai, bien sûr, une pensée toute particulière pour l’équipe du

magazine des tout débuts : Patrick, Mimi, Isabelle, Laurence, Eve,

Phil, mais également pour tous ceux qui se sont succédé au cours des

années au sein du magazine comme Teddy, Charlie, Héloïse, Wanda,

Julien, Marion, Aysegül, Cécile... Et tous ceux que je n'oublierai

jamais mais que je ne peux pas nommer parce que, une fois de plus,

j’ai été trop long…

Mais vous pouvez déjà compter sur moi dans 20 ans. Je serai toujours

là pour fêter le numéro 1000 !

Faites-moi confiance…

24 N°500 / 22 septembre 2025


JANVIER 2018

Côté Cinéma devient BoxOffice France.

En plus de son édition bimensuelle papier,

qui arbore une maquette modernisée, le magazine

se décline en version digitale.

BOXOFFICE4EVER

MARION DELIQUE,

ex-rédactrice en cheffe de

Boxoffice Pro… et nouvelle

déléguée générale de

L’Entraide

Quand j’ai eu la chance de rejoindre Boxoffice Pro, on

ne va pas se le cacher, j’ai eu un gros trac ! Succéder à

Jean Walker, qui incarnait tant le magazine, représentait

un défi de taille. Boxoffice Pro – ou plutôt Côté Cinéma

– faisait déjà partie de mon quotidien d’exploitante au

sein des Cinémas de Versailles. Mon rituel ? Je filais à

la crêperie en face du cinéma après les premières séances

de l’après-midi, et lisais le magazine page après page.

À chaque fois, je revenais avec l’empressement (et la

convoitise !) de vouloir, moi aussi, proposer telle avant-première

avec l'équipe du film, telle promo confiserie, avec

les pots de pop-corn James Bond, et de montrer à mon

boss les travaux et nouvelles décos originales de nos

confrères. Boxoffice Pro était un compagnon, et surtout

une source d'inspiration.

À mon arrivée à la rédaction, si j’avais pour atout de bien

connaître le secteur, j’ai surtout eu la chance d’avoir la

confiance de Patrick Farcy, qui a su “voir”, de Christophe

Baurès et de Julien Marcel. J’ai ensuite découvert une

équipe bienveillante, complémentaire et prête à mettre

en commun toutes ses compétences. Petit à petit, nous

avons enrichi le magazine, sa maquette, la newsletter

hebdomadaire, les suppléments, le site et ouvert Boxoffice

Pro à l’international aux côtés de nos confrères américains.

Puis est venue la période Covid. Loin d’être un temps

de pause, elle a exigé, aux côtés de Marilyn Iacovissi,

encore plus de créativité et de réactivité. Une deuxième

journée commençait lorsque les États-Unis s'éveillaient

(i.e., le camp de base de Julien Marcel)... De cette épreuve

sont nés les webinaires, des sessions de formation, puis

notre fameuse émission, que je pensais provisoire mais

qui a marqué un vrai tournant pour Boxoffice Pro, toujours

plus proche des professionnels, même (surtout) lorsqu’ils

sont cloîtrés chez eux. Quel défi professionnel et personnel !

Ces huit années boxofficiennes m'ont donné la soif

d’entreprendre de nouveaux projets et de les mener à

bien. Avec Julien Marcel, autant dire qu’ils ne manquent

pas : Boxoffice Tour, Boxoffice Forums, Les Éditions

Boxoffice... Je suis très fière d’avoir contribué à cette

aventure professionnelle et humaine unique. Petite

confidence : chaque bouclage, chaque newsletter, chaque

émission a toujours été abordé comme si c’était "la mission

de notre vie !". Je suis honorée de contribuer aux pages

de ce 500 e numéro, et alors que j'entame une nouvelle

aventure professionnelle, je continuerai d’attendre

Boxoffice Pro avec la même impatience, et avec toujours

le sentiment d’en faire partie. Il faut que je trouve une

autre crêperie.

Joyeux anniversaire Boxoffice Pro, que j’ai hâte de voir

grandir encore.

Marion Delique

AVRIL 2019

Mise en ligne d’un nouveau site internet

d’informations quotidiennes, qui regroupe

les news, les chiffres ainsi que la version digitale

du magazine, sans compter une présence

renforcée sur les réseaux sociaux.

MAI 2019

La société éditrice du magazine est renommée

The Boxoffice Company, BoxOffice France devient

alors Boxoffice Pro et adopte une nouvelle

identité visuelle.

AVRIL 2020

Alors que les cinémas viennent de subir leur

première fermeture en raison du Covid, la

rédaction lance un format inédit : des “live

sessions” puis, à partir de décembre, une

émission bimensuelle, diffusée en direct sur

YouTube.

SEPTEMBRE 2025

Boxoffice Pro célèbre ses 20 ans et son 500 e

numéro à l’occasion du 80 e Congrès de la

FNCF. Comme un symbole de ce qui anime

ce média depuis sa création : garder un lien

privilégié avec les salles de cinéma.

N°500 / 22 septembre 2025

25


20 ans de...

PROGRAMMATION

Après avoir été exploitant (Diagonal

de Montpellier), programmateur (Big

Sky), distributeur (Mars Films,

Gaumont), Thierry Laurentin intervient

aujourd'hui dans de nombreux

festivals, enseigne, anime des cinéclubs

à Paris et Poitiers…et continue

à écrire, en éternel cinéphile.

2005-2025 : LES SOUVENIRS SANS LES REGRETS

par Thierry Laurentin

5h00 du matin, lundi 7 novembre 2005…

Avant le premier métro, Bertrand traverse la capitale à

vélo pour gagner son bureau et consulter, au terme du

week-end, les chiffres des cinémas dont il assure la

programmation… Dans quelques minutes, son grand

cahier ouvert, il commencera à cocher des cases et

ajouter des horaires…

Au même moment dans le nord de la France, une voiture

file dans la campagne blanchie. À son bord, Cathy se

demande si UGC l’autorisera à exploiter Joyeux Noël,

alors qu’elle a déjà promis sa grande salle à Pathé pour

la sortie des Chevaliers du ciel. Déjà, la pression infuse

l’habitacle de sa Renault Laguna…

Cette scène familière s’est, depuis, diluée dans les brumes

du temps. L’imposant cahier de programmation de

Bertrand (et ses deux assesseurs, le crayon et la gomme)

a cédé la place à d’austères tableurs, puis à d’ambitieux

logiciels avant l’arrivée progressive de l’IA comme arbitre

des intentions.

Les programmateurs peuvent se coucher plus tard le

dimanche et arriver au bureau, largement après l’aurore,

le lundi.

Les lignes qui bougent

Ces vingt dernières années, exploitation et distribution

ont encaissé des mutations colossales, bouleversant

les fonctionnements de ses professionnels et les habitudes

des spectateurs. À peine remis du surgissement

des cartes illimitées, Bertrand et Cathy virent déferler,

avec le numérique, la grande révolution des années 2000.

On fut très loin du consensus que l’évidence d’aujourd’hui

laisserait supposer. Certains poids lourds,

main sur le cœur, furent à deux doigts d’escalader la

montagne pour entonner un sentencieux : « Moi,

vivant, jamais ! »

On peut s’étonner que ces “visionnaires” purent croire,

un instant, retarder un tel progrès technologique et

social (combien de scolioses de projectionnistes évitées

depuis ?)… Mais bien que ce ne fût pas leur principal

argument, on se rappelle aussi que cette mutation

condamna des professions participant à l’harmonie

de la corporation. On n’oublie pas les nombreux

services rendus par les sociétés de transport. Sillonnant

la France pendant des décennies, déplaçant des millions

de kilomètres de pellicule et soudain… la disparition.

Disparus les Lenoir, les Dubois… Ces métiers et bien

d’autres ont été engloutis par le tourbillon de l’évolution,

lequel n’a pas toujours été loyal dans le recyclage

de ces personnels.

En 20 ans, on a vu, aussi, s’effacer d’antiques baronnies

familiales d’exploitants : le petit dernier de la

lignée goûte peu la contrainte de ces samedis soir, ces

dimanches, ces vacances scolaires qui accaparèrent ses

parents… Dans le même temps, se développèrent

d’opportunes formations professionnelles pour des

activités qui, jusqu’alors, s’apprenaient sur le tas.

Pour ma part, c’était plutôt sur le tard. J’avais déjà

connu plusieurs métiers, beaucoup voyagé et, venant

d’une famille qui ne s’intéressait à aucune forme de

culture, je trouvais, avec le cinéma, une nouvelle

expérience amusante dans un mouvement d’aventures

diverses. Je n’étais pas le seul…

Comme on apprend à marcher en marchant (et en

tombant), nous fûmes nombreux à appréhender exploitation

ou distribution dans une forme d’inconscience/

insouciance qui se révéla l’antidote à nos approximations…

Bien heureusement, les néo-exploitants et distributeurs

sont plus rigoureux !

26 N°500 / 22 septembre 2025


Le numérique creusait partout. Dans les journaux,

notamment. Quand, au début des années 2000, nous

partions présenter un film, il était impensable de se priver

de la presse locale. J’ai accompagné environ 230 tournées

de promo pendant une vingtaine d’années. Nous avons

vu ces pouvoirs quasi-féodaux se dissoudre dans le digital :

d’abord les sites internet, puis les blogs puis les réseaux

sociaux puis les influenceurs puis… Avant ça, les grands

médias régionaux pouvaient affoler le distributeur fébrile,

l’exploitant obséquieux ou la fiévreuse attachée de presse.

Redessiner la carte

La tournée, elle-même, a changé de nature. Exceptionnelle

il y a vingt ans, elle est devenue une figure mécanique

au point de s’auto-caricaturer. Cette banalisation (combien

d’avant-premières hebdo à Bordeaux, Lille ou Lyon ?) a

participé à la dé-starification générale.

Le verre à moitié plein ? La plupart des talents sont

devenus plus fréquentables. Avant l’adorable Pierre Niney

ou le chaleureux Gilles Lellouche, nous avons subi moult

lascars faisant du caprice une discipline nobélisable :

« Dis-moi, y a pas trop de bulles dans ce champagne ? »

« Je veux bien rentrer en train, mais comment est l’ambiance

dans le TGV ? »

« J’exige une chambre qui donne sur la mer, mais sans

le bruit des vagues. »

Aux jeunes aspirants de la distribution ou de l’exploitation

qui rêvent de tester les survivants de cette génération

d’acteurs casse-couilles, ce seul conseil : sois

stoïque, mon frère.

La question que le temps nous pose et dont la réponse

se refuse au politiquement correct : comment aménager

ce territoire ? Pourquoi refaire de la promo dans les

sempiternelles vingt plus grandes villes de France quand

la puissance des réseaux sociaux nous invite à l’horizontalité

plutôt qu’à la verticalité ? Quand on arpente

les régions de long en large, on voit bien que le public

est plus électrique dans les communes accueillant

rarement des équipes de films. Cette “profondeur” est

un fantastique réservoir d’exploitants curieux, joyeux,

innovants, ouverts et captant, précisément, les aspirations

de leurs spectateurs.

Sur la carte de France des émotions fortes, je ne vous

oublierai jamais Bressuire, Castelmaurou, Charleville-Mézières,

Pont-à-Mousson, Sélestat, Trégueux,

Frontignan, Prades, Pauillac, Guérande, Dinard et tant

d’autres…

D’ailleurs, ces vingt dernières années ont remis le cinéma

au centre du village et déboulonné la capitale de son

piédestal. Qui eut imaginé que la fréquentation parisienne

connaîtrait un tel effondrement ? À la manière

d’un gilet jaune enfonçant la porte d’un ministère, les

régions ont nuancé les certitudes d’une ville dont le

déclassement ne fut pas le seul fait du Covid et de

l’exode massif de ses spectateurs.

L’incontesté maître-étalon de la fréquentation nationale

a vu, depuis 2005, nombre de ses bastions baisser pavillon.

En particulier sur les Champs-Élysées (Triomphe, George

V, Marignan, Normandie). « Va voir sur les Champs s’il y

a une file d’attente », disait-on avant que la technologie

ne nous offre cette info sans descendre au garage. La

“plus belle avenue du monde” a été rendue à la déambulation

d’élégantes princesses saoudiennes et de banlieusards

égarés.

Par une inversion malicieuse, “la province” (comme

disent les Parisiens) s’est dotée d’équipements remarquables

(Cristal d’Aurillac, Méliès de Grenoble, Pathé La Joliette,

UGC Confluences, CGR Vitrolles, Cinéville de Vern,

etc.) confirmant, aussi, par les chiffres, l’indépendance

de ces sites régionaux à l’égard du centralisme. Deux

mondes parallèles se sont révélés, vivant sous le même

toit tout en s’ignorant…Et, peu à peu, Paris devra se

contenter d’entrées faméliques sur un certain type de

cinéma populaire (Un p’tit truc en plus, Chasse gardée,

Les Bodin’s…)

Depuis les couloirs du temps, je poursuis Bertrand sur

son vélo. Imagine-t-il ce qui jaillira, bientôt, des entrailles

du futur ? Anticipe-t-il notre époque si programmatique,

régie par les datas, les comparables, les simulations ?

Devine-t-il la fin annoncée du plein programme ? Et une

fréquentation nationale qui, certains jours de 2025,

atteindra à peine le niveau du ciné-chiffres en 2005 ?

Cathy, essuyant la buée de son pare-brise, entrevoit-elle

les interminables débats à venir : VPF, calendriers concertés,

chronologie des médias, plateformes, nouvelles technologies,

concentration, équilibre entre blockbusters et art

et essai…

Tant de scénarios imprévisibles qui rendent notre industrie

si vivante et invitent à la modestie du jugement

présent autant qu’ils suggèrent le refus du pessimisme.

Tous les sursauts et soubresauts des deux dernières

décennies le redisent : le cinéma en salle est loin d’être

mort. À peine, il dort…

Thierry Laurentin

©Gaumont Distribution

Camille redouble, 2012

N°500 / 22 septembre 2025

27


20 ans de...

VIE DES CINÉMAS

Figures de l'exploitation bretonne, Martine et Gérard Hoffmann ont pris leur retraite en 2024, en cédant leurs cinémas à Cinéville.

©Camille Andre

EN 20 COMME EN 40 ANS

D’EXPLOITATION,

L’HUMAIN A TOUJOURS

ÉTÉ AU CENTRE DE

NOS PRÉOCCUPATIONS

Gérard et Martine Hoffmann,

ex-exploitants du Club 6 et du

CinéLand (Côtes-d’Armor)

Pour le couple bien connu de l’exploitation bretonne, ces 20 dernières

années coïncident à la fois avec la création de leur multiplexe CinéLand et

avec la moitié de la vie du Club 6. Deux salles de l’agglomération de Saint-

Brieuc, aux typologies différentes, mais portées par une même vision, sur

laquelle les Hoffmann – réunis dans les Côtes-d’Armor depuis la fin des

années 1980 – reviennent.

En 2004, le CinéLand de Trégueux sort de terre : neuf

écrans, 1 600 fauteuils et l’aboutissement d’un projet

nourri de longue date. Mais avant d’en arriver à l’effervescence

du multiplexe, les années 1990 ont été plus

sombres. « Quand Martine et moi entrons dans l’exploitation,

au milieu des années 1980, nous sommes en pleine

crise de fréquentation, qui nous mènera aux 116 millions

d’entrées de 1992 [le plus faible résultat jamais enregistré

par les salles françaises, hors 2020 et 2021 ndlr.] », se

souvient Gérard Hoffmann. À cette époque, le couple

reprend Le Griffon, un quatre-salles de Saint-Brieuc,

en concurrence avec le Club 6, détenu par la Soredic.

« Les élus locaux nous répétaient que seul l’un de nous deux

survivrait. »

Un lieu à l’avant-garde du premium…

L’ouverture du CinéLand confirme la conviction du

couple : « Nous avons toujours cru dans les multiplexes ».

Le cinéma atteint très vite son rythme de croisière (450 000

entrées) et, à l’occasion de ses cinq ans, passe au numérique

et devient le premier multiplexe breton à proposer

la 3D, enregistrant des entrées record sur Avatar. L'innovation

se prolonge en 2016 avec l’ajout d’une dixième

salle, de 583 fauteuils, dotée d’un immense écran de 24

mètres de base – l’un des plus grands hors Imax – et du

son Dolby Atmos. « Ça n’a pas manqué de surprendre. Et

pour événementialiser davantage cette salle, nous la mettions

en plein programme en vacances scolaires, mais ne la gardions

ouverte que 7 à 8 séances par semaine en dehors de ces

périodes. » La salle “premium Hoffmann”, au même tarif

que les autres, « donne un nouveau standing au CinéLand »,

qui finit par tutoyer les 600 000 entrées.

… misant sur une forte médiatisation

La stratégie des Hoffmann s’appuie sur une forte événementialisation,

pilotée par Martine : « Nous avons multiplié

les avant-premières. Et si les équipes de films se laissaient

convaincre de venir jusque dans les Côtes-d’Armor grâce à

la force de persuasion de Gérard, elles étaient toujours

impressionnées de découvrir ce type de salles en province. »

Le public, lui, « ne s’est jamais lassé de ces événements, tant

il y avait une communion avec les invités ». D’autant plus

que les exploitants pouvaient compter sur une équipe

Mais la tendance nationale s’inverse à partir de 1993,

qui coïncide avec l’arrivée du premier multiplexe en

France, le Pathé Grand Ciel de Toulon. Le couple se

joint à la vague de constructions, et envisage dès 1997

son propre projet. Celui-ci ne verra le jour que sept ans

plus tard, après une association avec la Soredic, qui

projetait également d’installer son propre site. Une

manière d’éviter de « reproduire la même erreur qu’à

Lanester, dans le Morbihan, où deux multiplexes se sont

retrouvés face à face, à perte ». La Soredic, détenue alors

par Philippe Paumelle entre au capital de Cinécrans,

la société des Hoffmann, à hauteur de 40 %, et leur

“lègue” son Club 6, ce qui entraînera la fermeture du

Griffon quelques mois plus tard.

©Club 6

28 N°500 / 22 septembre 2025


forte de propositions, qui poussait pour organiser des

soirées thématiques (autour de Star Wars, Marvel…). En

outre, la salle 10 est également devenue, au fil des années,

un lieu B2B mis à disposition pour des réceptions. Elle

devait aller de pair avec un nouveau hall qui, malheureusement,

n’a jamais vu le jour : « L’entrée n’était pas assez

grande pour s’accorder avec la taille de la grande salle. Nous

avons réfléchi à créer un lieu multi-culturel, mais la pandémie

nous a stoppés dans notre élan. Si le projet avait pu être

concrétisé, le hall aurait été agrandi de 500 m² ! »

Le Club 6, pilier art et essai

Quelques kilomètres au nord et en plein cœur de la ville,

le Club 6 que les Hoffmann ont donc acquis en 2004

auprès de la Soredic devient, en 20 années, la vitrine art

et essai de Saint-Brieuc, fort des trois labels historiques

et membre précoce d’Europa Cinemas. « Chaque semaine,

nous y sortions autant de films qu’au CinéLand, et réalisions

environ 100 000 entrées par an. » Et ce grâce, notamment,

à une équipe formée en interne en contact avec des

associations locales, et les nombreux festivals et conférences

thématiques qui sont organisés, permettant de fidéliser

un public qui, aujourd’hui encore, fait vivre le cinéma.

©CineLand

Connaître son terrain et garder le lien

Pour les Hoffmann, le concept de la salle, malgré les

évolutions technologiques, n’a pas changé depuis l’arrivée

du multiplexe. En revanche, la vraie révolution reste les

réseaux sociaux : « Il faut désormais vendre le cinéma de

l’extérieur » ; dans leur cas, les exploitants reconnaissent

avoir eu « de la chance d’être en situation de monopole ».

Mais ils assurent qu’ils n’ont pas pu en arriver là sans le

contact qu’ils ont tissé avec leur public et leurs équipes,

en 20 comme en 40 ans, leur permettant de devenir et

rester ce lieu à l’avant-garde de la technologie, de l’écologie

ou encore de la programmation. Ce même lien qu’ils

voient disparaître avec « la linéarisation du métier qui ne

s’adapte plus aux spécificités locales », mais dont ils assurent

que « de notre entrée au Griffon à notre retraite en 2024*,

il a toujours été au centre de nos préoccupations ».

Jules Dreyfus

* En 2024, le CinéLand et le Club 6 sont entrés dans le réseau Cinéville de la Soredic,

désormais dirigé par Yves Sutter.

20 ans de...

CHIFFRES

CHAQUE MATIN, MÊME SI CERTAINS SONT GRIS,

NOUS APPORTE LA CERTITUDE DE

L’ATTACHEMENT DU PUBLIC AU CINÉMA

Éric Marti, directeur général de Comscore France

2005, cela fait plus de dix ans que la France « se couvre

d’un tapis de cathédrales » dédiées au cinéma, les multiplexes.

Depuis 1993 et l’ouverture du premier cinéma

de ce genre nouveau en périphérie de Toulon, la

fréquentation cinématographique a stoppé son inexorable

déclin dans un retournement de tendance spectaculaire,

passant de 116 millions d’entrées annuelles

en 1992 à 165,8 au passage à l’an 2000.

Guy Verrecchia, un des plus prestigieux cardinaux de

l’exploitation, a annoncé à la fin du siècle dernier que

la fréquentation pourrait dépasser les 200 millions

d’entrées annuelles. La profession a reçu cette prophétie

autant avec espoir qu’avec la crainte d’une ambition

trop haute. Pourtant, avec ces nouveaux paquebots,

une formule d’abonnement “illimitée” en avance sur

son temps, moult Fêtes et Printemps du cinéma, opérations

Cinéstival ou CinéCool, et des festivals aussi divers

que variés aux quatre coins du pays, cette barre a été

franchie en 2009 avec 201,6 millions d’entrées, annonçant

une décennie prodigieuse.

Cette dynamique nouvelle et nationale a inévitablement

modifié les équilibres traditionnels. Le rôle prescripteur

et directeur de la capitale s’est ainsi peu à peu érodé, la

part de marché de Paris intra-muros reculant progressivement

de 19,2 % en 1996 à 15,8 % en 2005, puis

13,4 % en 2010 et 11,7 % en 2015. Elle était encore

©Isabelle Nègre pour Boxoffice Pro

N°500 / 22 septembre 2025

29




Fréquentation annuelle 1980 - 2024 (entrées en millions)

250

200

150

100

50

0

1980

1985

1990

1995

2000

2005

2010

2015

2020

2025

supérieure à 10 % en 2019 (10,6 %), mais est passée

sous ce seuil en 2023 pour s’établir en 2024 à 9,6 %.

Cette évolution rendait indispensable une mesure

nationale plutôt qu’une observation uniquement parisienne.

Dès 1999, des précurseurs lançaient des outils

comme Cinézap et CBO/Box-Office dont l’ambition

était de suivre la fréquentation sur la France entière. La

collecte et le partage des données de fréquentation sont

aujourd’hui devenus nationaux et quotidiens, mais

toujours sous le prisme unique des “entrées”, plutôt

qu’en recettes comme dans le reste du monde, nous

rappelant chaque matin la réalité de “l’exception culturelle

française”.

Parallèlement, le spectacle cinématographique a connu

en 2009 un essor avec Avatar et l’avènement de la 3D,

qui a relancé la course à l’armement technologique,

d’écrans blancs ou argentés aux lunettes actives ou non,

annonçant l’heure de la numérisation des salles.

Les vingt années, de 2005 à 2025, ont ainsi été jalonnées

par des succès publics impressionnants : trois films

figurent parmi les six plus grands succès historiques du

cinéma en France : Bienvenue chez les Ch’tis (20,45

millions d’entrées en 2008), Intouchables (19,53 millions

en 2011) et Avatar (15,34 millions en 2009). Il convient

d’ajouter Avatar, la voie de l’eau (13,91 millions en

2022), Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (12,36 millions

en 2014), Un p’tit truc en plus (10,72 millions en 2024),

Star Wars : Épisode 7, Le Réveil de la Force (10,35 millions

en 2015), Les Bronzés 3, amis pour la vie (10,23 millions

en 2006) et Le Roi Lion (10,02 millions en 2019), soit

neuf films au-delà des 10 millions d’entrées, et plus

d’un quart des 33 plus grands succès publics depuis

1945. Ces résultats remarquables se sont également

traduits par des records en termes de fréquentation

annuelle qui, à trois reprises, aura été supérieure à 210

millions d’entrées, en 2011 (217,2 millions millions),

2016 (213,2 millions) et 2019 (213,2 millions).

La crise sanitaire a signifié un arrêt brutal de cette

success-story, avec la fermeture sans appel et pour de

longs mois de tous les cinémas en France. Cela a donné

du crédit aux pires scénarios et aux visions toujours

plus sombres : « écran noir, fin de partie, dernière séance »…

Le retour de la lumière était impossible et les prophètes,

éditorialistes ou boursiers, nous promettaient une mort

certaine. Trois ans après, les cinémas sont toujours

ouverts et l’année 2024 a vu trois films y rassembler

chacun plus de huit millions de spectateurs. Plus

souterrain, mais essentiel, les exploitants, indépendants

comme circuits, n’ont cessé d’investir dans leurs établissements

pour les moderniser, assurer des conditions

d’accueil et de projection toujours meilleures pour les

spectateurs. Les annonces récentes d’alliances majeures

pour les deux leaders historiques du marché français

renforcent encore la conviction que le cinéma est une

industrie en développement. Écrans, sièges, son, air

conditionné, accueil, services, que ce soit la réservation

en ligne ou la restauration, l’industrie innove, cherche,

propose. Après le passage au numérique, voici venu le

temps du premium, sous toutes ses formes : Imax, Dolby,

Ice, 4DX, Oma, Sphéra… les formats et « expériences »

se multiplient.

Les résultats sont là, ces formules emportent une adhésion

croissante du public, si tant est que l’offre de films

originaux sait l’accompagner. Au-delà des chiffres, ce

sont encore les spectateurs qui en parlent le mieux,

comme ce témoignage recueilli par notre enquête Post

Trak, en sortie de salle « Club » à Londres : « Le cinéma

aujourd’hui c’est comme à la maison, avec tout le confort

y compris un bon verre de Chablis, mais toujours en mieux,

en plus grand ! » La vie en plus grand, voici une promesse

qui tient encore, même les nouveaux maîtres du numérique

en conviennent désormais.

Que faut-il attendre pour demain ? Du côté de l’offre

des cinémas, une adaptation toujours plus fine aux

attentes des publics, avec une place croissante pour les

événements, quitte à vaincre l’Everest avec l’aide des

“youtubeurs”, un souci d’efficacité énergétique et de

maîtrise de l’empreinte carbone, mais toujours avec

l’esprit tourné vers le plaisir partagé, la découverte, le

frisson et l’émerveillement.

De notre côté, humblement, au service des distributeurs

et exploitants, nous continuerons d’apporter chaque

jour, chaque heure, les données les plus complètes mais

aussi les plus détaillées, les plus fines, les plus fiables.

Nos services couvrent aujourd’hui plus de 97 % de la

fréquentation hebdomadaire, 98 % à 99 % de celle des

films les plus attendus, qu’il s’agisse de titres de pur

divertissement ou bien art et essai. Nous proposons à

nos partenaires d’aller plus loin : résultats heure par

heure, préventes, recettes, par écran, format, version,

séance… avec le souci constant d’en préserver la lisibilité

afin que les chiffres aient toujours un sens.

Nous développons dans différents pays de nouveaux

outils pour une meilleure connaissance du public, pour

des évaluations de date de sortie et des projections de

recettes, des comparatifs dopés à l’IA… mais aussi, ici

en France, nous proposons dès aujourd’hui une plateforme

nouvelle, dédiée au suivi au plus près de l’activité

des films et cinémas art et essai, ce terreau fertile d’où

jaillissent toujours les grands noms de demain. À l’heure

où j’écris ces mots, au terme de la plus mauvaise semaine

depuis 2007 et dans la perspective d’une fréquentation

annuelle proche de celle de l’an 2000, chaque matin,

même si certains sont gris, nous apporte la certitude

de l’attachement du public au cinéma.

Et si la prochaine frontière, « l’inaccessible étoile » des

vingt années à venir, n’était pas d’atteindre à nouveau

deux cents millions d’entrées annuelles, mais de réaliser

deux milliards d’euros au box-office ?

Éric Marti

32 N°500 / 22 septembre 2025


20 ans de...

PUBLIC DES CINÉMAS

De sa reconquête dans les années

2000 à sa… reconquête dans les

années 2020, le public du cinéma a

connu de nombreuses mutations que

Vertigo Research observe depuis 15

ans... et sur lesquelles son PDG et

fondateur revient.

Comparer les spectateurs de 2005 à ceux de 2025 impose

de rappeler comment on les mesurait. Il y a 20 ans,

« l’approche du public était davantage macroscopique,

explique le fondateur de Vertigo Research. Il n’existait

pas de vision quotidienne des entrées – sauf pour le Paris-périph

–, ni d’un suivi hebdomadaire du profil des spectateurs ».

Le tournant vient en 2006 : alors chez Médiamétrie,

Sylvain Bethenod s’associe à Isabelle Serve Gelin (AC

Nielsen EDI, devenu plus tard Rentrak/Comscore) pour

mesurer les entrées des cinémas en province chaque jour.

« Cela a permis de prendre conscience de l’importance de la

fréquentation hors Paris. » La grande étape suivante est

celle de la création, en 2016, du baromètre CinExpert

de Vertigo, délivrant de manière hebdomadaire des

informations sur le public des salles : « À ce moment, nous

nous sommes aperçus de la segmentation du marché, et que

le public, selon l’offre, pouvait être complètement différent

d’une semaine à une autre. »

©Guillaume PERRET

À VOIR L’AFFLUENCE DANS

LES STADES OU LORS DES

CONCERTS, IL N’Y A PAS

DE RAISON QUE LES

SALLES DE CINÉMA NE

CONNAISSENT PAS LE

MÊME ENGOUEMENT

Sylvain Bethenod,

PDG de Vertigo Research

Dans les années 2000, la fréquentation est en hausse

régulière, entre les 165 millions enregistrées en 2000 et

les 201 millions de 2009. Plusieurs facteurs favorisent

cette sortie de crise des années 1980-1990, notamment

« une offre assez exceptionnelle jusqu’en 2019, originale et

complémentaire » [voir schéma ci-contre]. Le point d'orgue

de cette dynamique sera atteint en 2019, avec « une offre

parfaite au sens “marché” du terme, des films qui touchent

toutes les cibles » qui permet d'atteindre 213 millions

d’entrées. Mais la pandémie rebat les cartes : « Depuis, les

spectateurs sont moins enclins à aller au cinéma », admet

Sylvain Bethenod. Le groupe le plus affecté est celui des

35-49 ans, attiré par des offres concurrentes comme celles

des plateformes, et qui pèse désormais beaucoup moins

dans la fréquentation. « Or c’est une catégorie cruciale, les

seniors de demain, et tout un réservoir de spectateurs qu’il

faut reconquérir. » Car à l’inverse, les 60 ans et plus ont

accru leur part dans les entrées, passant de 15,8 % en

2007 à 21,8 % en 2024*.

* L’âge minimum pour entrer dans la “population cinématographique” est passé de 6 à

3 ans en 2016.

** Le taux de pénétration est le rapport entre la population cinématographique d’un

groupe et la population totale de ce groupe, exprimant la tendance d’une catégorie à

aller au cinéma.

Autre évolution : le taux de pénétration** de la population

cinématographique est passé de 60 % à 65 %. Mais

si le nombre global de personnes s'étant rendues au

cinéma progresse, « celui des réguliers diminue. En d’autres

termes, les spectateurs, plus nombreux, réalisent moins

d’entrées qu’avant car ils sont plus exigeants. » Un changement

non sans lien avec l’évolution de l’offre qui,

désormais, peine à susciter l’attention du public, et est

souvent mise en cause dans la crise de fréquentation

actuelle. Dès lors, pour Sylvain Bethenod, « la solution

se trouve en partie du côté de la fabrication des films : il ne

faut pas oublier que c’est l’auteur, par son sujet et son talent,

qui va donner envie de découvrir les œuvres. C’est l’artiste

accompagné par la production qui décide de l’œuvre, c’est

celui qui a la vision. Le distributeur est là pour la relayer

auprès des publics, à la meilleure date et auprès des bonnes

cibles pour permettre aux salles de la diffuser dans les meilleures

conditions. Les analyses marketing du box-office que

nous réalisons permettent aujourd’hui d’anticiper beaucoup

de choses ».

Pour l’analyste, le rebond viendra de cette capacité de

création : « À voir l’affluence dans les stades ou lors des

concerts, il n’y a pas de raison que les salles de cinéma ne

connaissent pas le même engouement. Pour ce faire, l’offre

doit se renouveler, et je pense sincèrement qu’elle redeviendra

attractive. »

Jules Dreyfus

Avec 7 620 000 entrées, la 52 e semaine de l’année

2017 constitue le plus grand total enregistré depuis

la création de CinExpert. Une prouesse qui, comme le

montre ce mapping, est due à une complémentarité

de l’offre parfaite qui s’étale sur toutes les cibles.

N°500 / 22 septembre 2025

33


20 ans de...

BILLETTERIE

CE QUI PRIME EN MATIÈRE DE VENTE DE BILLETS,

C’EST LE DÉSIR DU SPECTATEUR DE VOIR UN FILM

Jean-Marie Dura, consultant NXNW Management & Conseils

©Paul Roquecave

©Jean-Michel Boursier-Fotogriff

Des promesses inabouties de la

tarification dynamique à l’ancrage de

la vente à distance, Jean-Marie Dura

revient sur les nouvelles pratiques de

billetterie, où l’innovation technique

doit se conjuguer avec le sens de

l’accueil.

Innover, entre audace et pragmatisme

Auteur, en 2016, d’un rapport sur “la salle de cinéma de

demain” pour le CNC, Jean-Marie Dura a l’habitude de

projeter l’avenir : « Pour évoluer, il faut toujours regarder

ce qui se fait à l’extérieur de nos frontières et de notre secteur. »

L'exemple le plus marquant de cette inspiration exogène

demeure celui de la carte illimitée, inventée par Virgin

Cinemas au Royaume-Uni et à l'introduction française

de laquelle l’intéressé, alors directeur général adjoint en

charge de l’exploitation chez UGC, a participé au tout

début des années 2000. Une initiative qui, à l’époque, a

suscité « autant d’enthousiasme que de rejet », illustrant sa

conviction qu’il ne faut pas « fétichiser l’innovation »…

ni craindre l’expérimentation, « comme dans la célèbre

formule de Samuel Beckett : “Try, try again, try better, fail

again, try better, fail better”. »*

Le mirage du dynamic pricing

Parmi les autres pistes explorées ces dernières années, la

tarification dynamique n’aura finalement pas, semble-t-il,

trouvé sa place au cinéma. « Elle a pourtant longtemps été

présentée comme le graal de la billetterie », note Jean-Marie

Dura, en rappelant l’expérience d’EasyCinema, filiale

d’EasyJet, qui avait racheté un multiplexe en Angleterre

au début des années 2000 et tenté d’y appliquer les

recettes du low-cost aérien, dont son principe de prix

variables selon la demande. « Le yield management, on

en a parlé pendant des années à travers le monde, mais à

ma connaissance, la pratique n’a vraiment pris nulle part. »

Billets du festival Ciné 32 Indépendance(s) et création, Auch, octobre 2024

Et pour cause : en matière de cinéma, quels que soient

les débats autour des prix de la place, « ce qui prime, c’est

le désir du spectateur de voir un film. Et le spectateur qui

veut absolument découvrir un titre ne va pas attendre une

variation de tarif ».

La révolution digitale

Si l’avènement de la carte illimitée ne constitue finalement

qu’une « nouvelle manière de fréquenter la salle », la vraie

rupture viendra de la billetterie en ligne. Dans le sillage

du credo « No mobile, no business » qui se diffuse à partir

du début des années 2010 avec l’essor du smartphone

et du e-commerce, les cinémas « affranchissent leurs

“parcours-client” du passage en caisse ». En France, le

mouvement, initié dès 2011 par les e-billets des Cinémas

Gaumont Pathé, s’imposera progressivement dans l’ensemble

du secteur, trouvant un nouvel élan avec la crise

du Covid. « La vente digitale s’est d’autant plus ancrée dans

la pratique des exploitants qu’elle a été massivement adoptée

par les spectateurs… et qu’elle permet – dans le strict respect

du RGPD – de récupérer leur données afin de leur adresser

une communication plus fine et moins coûteuse. »

À condition toutefois, prévient Jean-Marie Dura, « de ne

pas les enfermer dans un silo ».

Préserver la dimension humaine

Pour Jean-Marie Dura, la vente à distance est avant tout

un enjeu d’accès à l’information, sur les films, les séances…

« et la possibilité de prendre sa place le plus vite et simplement

possible ». Mais elle ne doit pas faire oublier l’essentiel :

« Nous faisons un métier de service et de contact. On a beau

avoir les meilleurs sites web, les meilleures applications, les

meilleurs projecteurs… il n’y a pas meilleure expérience

premium que celle d’un accueil chaleureux, par une équipe

professionnelle et attentive. »

La digitalisation de la caisse demeure toutefois une des

plus grandes évolutions du secteur au cours de ces 15

dernières années. « Quel progrès entre les chaussettes dans

lesquelles nous devions garder les talons de tickets manuels,

à conserver plusieurs années, et le site Cinedi que le CNC

a lancé en 2008 ! », s’émerveille Jean-Marie Dura, en

rendant hommage aux exploitants « qui ont su embrasser

ces nouveaux outils, tout en préservant la nature profondément

humaine de leur métier ».

Ayşegül Algan

* La citation de l’écrivain irlandais Samuel Beckett, tirée de sa nouvelle Cap au pire (1983),

est communément traduite en français par « Essaie. Échoue. Essaie encore. Échoue encore.

Échoue mieux ».

34 N°500 / 22 septembre 2025


PUBLICITÉ AU CINÉMA

UN MÉDIA EN CONSTANTE

RÉINVENTION

Michel Bestougeff,

directeur général adjoint marketing Mediavision

En vingt ans, la publicité en salle a connu une transformation

profonde. De la pellicule à l’ère numérique, d’un

marché fragmenté à une offre structurée, de l’âge d’or

pré-Covid à la renaissance post-crise, les régies ont dû

sans cesse réinventer leur rôle. D’un média parfois perçu

comme traditionnel, le cinéma s’est imposé comme l’un

des espaces les plus premium pour les annonceurs, capable

de combiner puissance, attention et innovation technologique.

Retour sur deux décennies de bouleversements

et d’innovations.

Du 35 mm au digital : une mutation soutenue

par les régies

La bascule du cinéma publicitaire vers le numérique

a marqué un tournant majeur. Mais au-delà de la

technologie, c’est tout un écosystème qui s’est mobilisé.

Les régies publicitaires ont activement participé

à cette mutation via les VPF, contribuant au financement

du passage au digital. Ce soutien a permis

d’accélérer la transition et d’ouvrir la voie à une

diffusion plus souple, plus qualitative et mieux adaptée

aux besoins des annonceurs.

Redistribuer les cartes : la recomposition

du marché en 2013

Autre fait marquant : la disparition de Screenvision France

en 2013, qui a mis fin à un duopole historique. Canal+

Régie a pris alors en exclusivité la gestion des salles UGC

et, plus tard, du Grand Rex, tandis que Mediavision

récupérait un parc conséquent, renforçant son rôle

d’acteur central. L’arrivée d’une régie issue de l’univers

télé a aussi introduit de nouvelles méthodes et redessiné

les équilibres. Cette recomposition a profondément

transformé le paysage publicitaire en salle.

Le choc du Covid : de l’arrêt total à la relance

2019 avait marqué une année record pour la fréquentation…

et la publicité au cinéma. Quelques mois plus

tard, la crise sanitaire a provoqué un arrêt total de l’activité

: « pas de cinéma, pas de chocolat ». Ce choc brutal a

obligé les régies à se réinventer. La réouverture a été

synonyme de renaissance : il a fallu reconquérir les

annonceurs, regagner la confiance et redonner de la valeur

à un média mis en pause pendant de longs

mois. Ce redémarrage a aussi permis d’innover

: nouveaux formats, diversification

des annonceurs et ciblages plus affinés. Les

campagnes se sont adaptées aux publics :

blockbusters familiaux, films porteurs auprès

des jeunes adultes ou encore visant les CSP+.

Ce mouvement a consolidé le cinéma comme

un média d’attention sélectif, capable de toucher des

communautés précises dans un contexte valorisant. En

particulier pour le secteur captif des éditeurs de films,

les campagnes se sont affinées – ciblage plus précis,

contacts garantis –, afin de mettre toujours davantage

en valeur la bande-annonce, qui demeure le facteur le

plus incitatif dans la décision d’aller voir un film en salle.

©CPP

Diversification et nouveaux territoires

Dans un univers où la concurrence des médias premium,

de la télévision et des plateformes de streaming s’intensifie,

les régies cinéma ont dû élargir leurs terrains d’expression.

Cela passe par :

• la création de contenus sur mesure ;

• des initiatives de consolidation de l’offre, avec des

couplages possibles entre cinéma, télévision et plateformes

;

• l’investigation de nouveaux terrains de jeu, avec

notamment l’acquisition de Busterwood par Mediavision

en 2018, qui a permis de développer des créations

originales pensées pour les réseaux sociaux, contribuant

à renforcer la notoriété des films et à encourager leur

consommation en salles ;

• ou, plus récemment, la production de contenus à

destination de la salle afin d’attirer toujours plus de

publics différents.

Ces pistes de diversification traduisent la volonté du

cinéma publicitaire de s’adapter à un marché fragmenté

et en mutation rapide.

La montée en puissance de la mesure et

de la preuve

Si le cinéma a toujours bénéficié d’une image qualitative,

il devait encore démontrer son efficacité. En vingt ans,

les outils de mesure se sont considérablement perfectionnés.

On est passé d’indicateurs essentiellement quantitatifs

– comme la couverture estimée ou le GRP, peu valorisant

pour le cinéma – et d’indicateurs plus anciens et vieillissants

– comme le bêta de Morgenstern* datant de la fin

des années 1980 –, à des études centrées sur l’attention

et la mémorisation.

À partir de 2016, l’arrivée d’un nouvel acteur spécialisé

a permis de compléter l’offre historique et d’approfondir

considérablement la connaissance du média. De nouveaux

outils ont vu le jour : profils hebdomadaires détaillés des

spectateurs permettant de mieux comprendre le profil

du public cinéma, des salles et des films, estimation

affinée du potentiel d’entrées, ainsi que des solutions de

médiaplanning adaptées aux spécificités du cinéma.

Les benchmarks montrent aujourd’hui que le cinéma

génère des niveaux d’attention supérieurs à la télévision

ou au digital, renforcés par l’absence de distraction dans

la salle. Des études ROI et brand lift ont confirmé

l’impact du média sur la notoriété et les intentions d’achat.

Cette “preuve par la donnée” a conforté la place du

cinéma dans le mix média des annonceurs.

Et demain ?

La publicité cinéma entre dans une nouvelle ère. La

convergence avec le digital ouvre la voie à des campagnes

data-driven, capables d’intégrer géolocalisation, comportements

spectateurs et bientôt scénarios programmatiques.

À terme, l’achat d’espace en salle pourra se rapprocher

des logiques automatisées déjà présentes dans l’affichage

ou la vidéo en ligne, sans jamais renier son côté premium.

En parallèle, les attentes sociétales transforment les

pratiques. La réduction de l’empreinte carbone, l’éco-conception

des campagnes et la responsabilité sociale des marques

sont désormais au cœur des réflexions. Le cinéma, média

collectif et culturel, a un rôle à jouer dans cette transition

responsable.

Un média toujours premium et différenciant

De la pellicule aux écrans digitaux, de l’âge d’or pré-Covid

aux défis post-crise, le cinéma publicitaire a traversé deux

décennies de bouleversements. Mais il a su conserver son

essence : offrir aux marques un moment collectif, rare et

immersif, dans lequel leur message bénéficie d’une

attention maximale. Dans un monde saturé d’images et

d’écrans personnels, la salle reste ce média à part : premium,

mémorable, et toujours en mouvement.

Michel Bestougeff

*ou loi du souvenir publicitaire, qui cherche à évaluer le taux de mémorisation lors d'une

campagne menée par vagues successives

N°500 / 22 septembre 2025

35


20 ans de...

PROJECTION NUMÉRIQUE

QUAND JE MONTRE

DE LA PELLICULE À MES

STAGIAIRES, ILS NE

SAVENT PAS CE QUE C’EST

André Labbouz,

président de la Commission

supérieure technique

Le nouveau président de la CST a

longtemps été exploitant avant de

devenir directeur technique chez

Gaumont. À ce titre, il fait le lien entre

la production, la distribution et les

salles, à la fois témoin et acteur de la

révolution numérique de ces vingt

(cinq) dernières années.

« J’ai commencé comme bénévole dans un cinéma à Courbevoie,

où je faisais des animations autour des films. Puis je

suis devenu projectionniste, avant d’avoir mes propres salles

de cinéma en tant qu’exploitant, d’abord à Caussade, dans

le Tarn-et-Garonne, puis à Gaillac, fin 1982, avec l’aide

de l’ADRC », relate André Labbouz. Il entre en 1986 chez

Gaumont, dont il devient directeur technique trois ans

après, et rejoint alors la CST à titre personnel, d'abord

au département Laboratoire, devenu aujourd’hui le

département Postproduction. Et pour cause…

« Les premiers essais de projection numérique ont eu lieu en

2000 au Gaumont Aquaboulevard, avec Les Rivières

pourpres et la technologie développée par Texas Instruments.

Quand je suis sorti de la salle, je me suis adressé aux laboratoires

et leur ai dit : “Dans 20 ans on est morts”. Je me

trompais : c’est arrivé 10 ans après ».

La première projection numérique publique d'Europe a

lieu au même endroit une semaine plus tard, le 2 février,

avec Toy Story 2. Les premiers équipements des salles

commencent en 2007, chez CGR, deux ans avant la

sortie de Avatar en 3D, qui marque le grand basculement.

« En 2011 le laboratoire LTC ferme, en 2013 le 35 mm a

disparu, résume André Labbouz. Aujourd’hui Technicolor

n’existe plus, Deluxe n’a plus qu’un labo à Londres… et ceux

qui restent emploient entre 10 à 15 personnes contre 150

il y a 20 ans. La révolution numérique a entraîné la disparition

d’un savoir-faire et de nombreux métiers : les développeurs,

tireurs et chimistes… et raréfié les projectionnistes

dans les salles. »

En tout cas, ces derniers n’ont plus de copie lourde à

porter, « ce qui a féminisé le métier en cabine »… et évité

à André Labbouz, dans ses fonctions chez Gaumont, de

transporter parfois 60 kg de pellicule dans un festival.

« Mais mon travail de post-production, avec le réalisateur

ou le directeur photo d’un film, est resté le même. Les étapes

d’étalonnage ou de mixage n’ont pas changé, si ce n’est qu'avec

la pellicule, on faisait d’abord une copie 0, puis des vérifications

successives avant de tirer l'inter-positif, puis l'inter-négatif,

avant la première copie qu’on livrait aux salles,

et qu’il fallait encore vérifier. Avec le numérique, une fois

qu’on a fini l’étalonnage, on fait le DCP et on a la même

qualité tout le temps. » Y compris dans les salles bien sûr,

où même 4 semaines après la sortie d’un film, les copies

restent intactes, sans rayures, poussière, et autres

perfos abîmées…

Pour les distributeurs, la numérisation a techniquement

« simplifié l’envoi des copies aux salles » et, du moins en

théorie, « permis à des petits cinémas en province de programmer

les films plus tôt ». Mais pour André Labbouz,

« on fait toujours le même métier, avec moins d’effectifs,

l’activité étant désormais centralisée à Paris, après la fermeture

des agences de Bordeaux, Marseille ou Lyon, qui étaient

liées aux stocks de copies 35 et d’affiches papier ».

Dans les salles, la qualité est là

Cela n’a pas empêché le directeur technique de Gaumont

de continuer à sillonner la France des cinémas et festivals,

y compris en tant que membre du département diffusion-exploitation

de la CST ces 15 dernières années.

« Nous avons les plus beaux cinémas du monde, avec des

professionnels qui aiment leur métier et une qualité de

projection quelle que soit la salle. Même si parfois on aurait

envie de monter un peu le son, ou si l’on reste réticents sur

les écrans métalliques installés pour la 3D – la CST militant

pour garder les écrans blancs, qui offrent une bien meilleure

qualité pour le 2K –, tous les opérateurs savent qu’il faut

48 candélas au centre de l’écran, et la qualité est là. C’est

la mission de la CST d’y veiller, et pour ceux qui font des

efforts particuliers, nous avons créé le label Excellence, auquel

de plus en plus de salles sont candidates. »

De façon générale, les missions de la Commission supérieure

technique ont évolué, embrassant des problématiques

comme l’écologie et l’inclusion, et organisant des formations.

Notamment sur la projection, « car le savoir-faire

s’est perdu alors que cela reste un métier ». Le 1 er juillet,

André Labbouz a pris sa retraite… et ses fonctions

officielles de président de la CST – succédant à Angelo

Cosimano. Et quand on lui demande ce qu’il entrevoit

pour son mandat, il s'interroge sur l'opportunité de

remettre un CAP de projectionniste en route. « Quand

je montre de la pellicule à mes stagiaires, ils ne savent pas

ce que c’est ». Or cela reste une compétence nécessaire,

sans ignorer tout ce qu’a apporté le numérique. « L’an

dernier, lors des répétitions nocturnes à Cannes, un réalisateur

qui avait tourné son film sur pellicule est venu avec

une copie 35 et une numérique. Sur l’écran du Grand Palais,

nous avons projeté 20 minutes dans chaque format : il a

préféré le DCP ! Son image 35 était pourtant magnifique,

mais nous avons perdu l’habitude de la projection 35, avec

des petits problèmes de fixité, de bords arrondis… alors

qu’avec un DCP, tout est parfait. »

Une propreté qui offre aussi une nouvelle vie aux films

restaurés : « C’est extraordinaire de découvrir des classiques

qu’on n’avait jamais vus dans cet état », se réjouit celui

qui a aussi programmé des cycles art et essai dans les

salles Gaumont, bien avant le numérique. « Mais attention,

si l’on peut manipuler des films qui ont cent ans, c’est

parce qu’ils étaient sur pellicule et ont pu être conservés.

Aujourd’hui, je ne sais pas ce que vont devenir les photos

que j’ai sur mon téléphone portable : nous n’avons pas la

solution pour conserver de façon pérenne les images numériques.

Je conseillerais donc à tous les producteurs de tirer

de la pellicule… et de la mettre à l’abri. »

Cécile Vargoz

36 N°500 / 22 septembre 2025



20 ans de...

MUTATIONS DU PARC CINÉMATOGRAPHIQUE

©Pascal Petitprez - ADRC

C’EST EN DÉVELOPPANT DES

SOLUTIONS INNOVANTES POUR DES

CINÉMAS ÉCO-RESPONSABLES, QUE

L’ON POURRA ACCOMPAGNER UNE

NOUVELLE RENCONTRE DES PUBLICS

ET DES ŒUVRES

par Christian Landais

architecte et délégué général de l’ADRC

En 2005, L’Enfant des frères Dardenne avait obtenu

la Palme d’Or à Cannes et plusieurs films populaires

avaient marqué le box-office : Les Bronzés 3, Harry

Potter et la Coupe de Feu, Les Choristes, Star Wars III.

Leur diffusion s’opérait notamment au sein de multiplexes

qui, à partir des années 2000, ont fortement

marqué l’exploitation avec des effets de concentration,

mais ont permis de relancer la fréquentation nationale

et initié une modernisation générale du parc de salles.

Pour ma part, dix ans après mon arrivée à l’ADRC,

qui avait été fortement restructurée en 1999 pour agir

au plus proche des territoires (films et salles), nous

avions organisé un département Études afin de mieux

accompagner les exploitants indépendants et les

collectivités dans leurs projets de cinémas.

En effet, le développement du multiplexe, avec une

stratégie extensive – plus de salles, de volumes, de

fauteuils, de qualité de confort avec de grandes tailles

d’écran, plus de films et de séances – provoquait alors

des tensions avec les salles de proximité qui s’étaient

maintenues, souvent avec l’appui des collectivités,

pour conserver une offre cinématographique en

centre-ville. Ces cinémas, souvent classés art et essai,

devaient trouver le moyen de réagir face à cette

concentration, pour renouveler leur attractivité auprès

du public (mise aux normes, confort, modernisation).

Le développement des multiplexes,

et la réponse des salles de proximité

Les multiplexes, rayonnant sur une vaste échelle

géographique, se sont implantés le plus souvent en

zone de périphérie urbaine. Moins contraints par un

foncier dense, ces cinémas reprenaient les modes

constructifs des centres commerciaux, avec structures

poteaux-poutres et façades en bardage. Ce modèle a

permis de construire à moindre coût (foncier, construction)

de grands volumes avec une forte fonctionnalité.

Développant un haut niveau de performances techniques,

ils utilisaient des cloisons acoustiques pour

répondre aux exigences qualitatives des cinémas. Cette

mutation correspondait à une modélisation économique

(zones commerciales, blockbusters…) et à une concentration

de l’offre, ne répondant pas à toute la complexité

des demandes du public. Néanmoins, elle a permis

une nouvelle adhésion du public à la sortie en salle,

le recours à des architectes renommés (Renzo Piano,

Alberto Cattani, Christian de Portzamparc, Valode

et Pistre, etc.), et a ainsi redonné une nouvelle visibilité

à la salle de cinéma dans les médias.

38 N°500 / 22 septembre 2025


©Cécile Vargoz

À Agen, la commune a favorisé, sur la même place en centre-ville, la création d’un multiplexe privé et d’un établissement art et essai associatif.

Malgré cette concentration économique, une très

grande partie du parc se situe toujours dans des villes

petites et moyennes, qui souvent ont pu conserver

leurs cinémas grâce à l’intervention des collectivités.

Ce sont ces salles qui permettent le renouvellement

du public par l’accueil des dispositifs scolaires, le

maillage du territoire et de l’offre culturelle par la

diffusion des films art et essai, et toute action de

médiation permettant la mise en relation des publics

et des films. Face au développement des multiplexes,

les cinémas de proximité ont réagi positivement,

souvent avec l’appui de l’ADRC, en se modernisant

globalement pour offrir une offre cinématographique

de nouvelle génération : écrans plus grands, niveau de

confort accru (fauteuils fixes, écart de rang, confort

visuel), qualité technique. Enfin, la force de ces salles

étant la rencontre, l’échange, l’animation et l’action

culturelle, leurs espaces d’accueil reflètent cette identité

: ils se différencient par rapport aux “salles des pas

perdus”, en étant des lieux en dialogue avec leur public,

et leur territoire.

L’année 2005, c’est aussi la publication de la loi Handicap

avec l’objectif de rendre l’ensemble des ERP accessible

à tous les publics. Cette démarche vertueuse, mais

consommatrice d’espace, a rendu obligatoire une

modernisation des cinémas existants, des restructurations,

voire un transfert sur un nouveau lieu.

Révolution numérique et nouveau

modèle économique

En 2010, le passage à la projection numérique a

radicalement transformé la filière. Outre une révolution

technique, elle impliquait un nouveau modèle

économique et d’autres modes de fonctionnement.

Le passage au numérique a vu l’augmentation des

titres produits et avec la fin des VPF, les distributeurs

ont eu des exigences fortes en nombre de séances et

plein programme. Ces nouveaux comportements ont

eu pour conséquence de nombreux projets d’extension

pour la petite exploitation (de 1 à 2 ou 3 écrans), pour

répondre à la fois à la demande du public et aux

exigences des distributeurs, et maintenir une offre

diversifiée, tout en présentant des films porteurs.

Bien que relançant la fréquentation à plus de 200

millions d’entrées, l’attractivité des cinémas en périphérie

a provoqué une désaffection du public de

centre-ville. Dès 2016, l’État pointe un état de vacation

commerciale important dans les villes moyennes,

et met en place le programme Action Cœur de Ville

(villes moyennes) puis Petites Villes de Demain, pour

retrouver commercialité et redynamisation des centralités.

Les cinémas, à la fois vecteurs d’offre culturelle

et d’équipement commercial, participent clairement

de l’animation de ces villes. On peut citer la commune

d’Agen qui a porté un quartier de cinémas en centreville

en facilitant, sur la même place, la création d’un

multiplexe privé et la construction d’un établissement

art et essai de gestion associative.

Car la salle de cinéma reste un lieu moteur, souvent

seule activité de loisirs ou de culture dans les petites

villes, et vecteur de flux pour la dynamique commerciale.

L’ADRC accompagne ces projets en étant

partenaire de l’ANCT [l'Agence nationale de la

cohésion des territoires] pour les projets qui lient

collectivités et exploitants. Dans de nombreux cas,

ces cinémas de centre-ville intègrent des démarches

d’ouverture à l’espace public en y associant des espaces

de type tiers-lieu. On le sait, le retour du public en

salles s’opère par l’animation, ce qui renouvelle une

demande de proximité accrue depuis la crise sanitaire.

Ces établissements disposent d’espaces permettant un

élargissement des pratiques et des usages. On peut

citer le projet de Guipry-Messac qui associe un cinéma

associatif de deux écrans et une micro-folie, avec une

construction éco-responsable fondant ainsi une nouvelle

centralité.

L’enjeu des cinémas en 2025 est, en effet, la transition

écologique. Il s’agit d’engager une démarche transversale

entre mobilité du public, implantations, logique

fonctionnelle, matériaux, limitation énergétique,

végétalisation, réemploi, modération numérique,

déchets, communication. Des projets ont décliné ces

enjeux à Colomiers (terre crue), à Auch (l’extension

en bois et paille du Ciné 32), ou encore à Aire-surl’Adour

(transformation d’une piscine). C’est en

développant des solutions innovantes, pour des cinémas

éco-responsables et durables, que l’on pourra accompagner

une nouvelle rencontre des publics et des

œuvres, objectif des passeurs d’images que sont les

salles de cinéma.

Et depuis 20 ans, Boxoffice Pro et son équipe accompagnent

ces mutations de la filière ! Bon anniversaire !

Christian Landais

N°500 / 22 septembre 2025

39


20 ans de...

FAUTEUILS DE CINÉMA

Un pilier esthétique et économique de

l’expérience en salle

Le fauteuil de cinéma est l’un des objets les plus emblématiques

de l’expérience collective en salle. Il façonne

immédiatement la perception du spectateur, avant même

que le film ne commence. C’est une composante esthétique

autant qu’un levier économique qui structure la manière

dont les salles se définissent et se différencient.

Pourquoi les fauteuils sont souvent

rouges

Depuis bien longtemps, sur le site AlloCiné, l’article qui

traite de la couleur rouge des fauteuils de cinéma figure

parmi les plus consultés. Le fait qu’un tel sujet suscite

autant d’intérêt montre à quel point le fauteuil captive

l’attention des spectateurs. L’article rappelle que le rouge

est un héritage théâtral associé au luxe et aux rideaux de

scène, mais aussi un choix pratique car il masque mieux

les traces et les usures. Dans les faits, les fauteuils ne sont

plus majoritairement rouges depuis longtemps, mais

l’image d’Épinal demeure et continue d’accompagner les

souvenirs des spectateurs.

Le fauteuil, une identité

Pour de nombreux cinémas, le fauteuil est une signature.

Le Love Seat de MK2, conçu au début des années 2000

par le designer Martin Szekely, est devenu un objet iconique

exposé dans des musées et constitutif de l’identité de

l’enseigne. Les “boutique cinémas” londoniens privilégient

des sofas accueillants qui rappellent un salon. Les salles

UGC jouent toujours la carte du fauteuil sobre et élégant,

avec leurs dossiers bois qui incarnent un style classique et

intemporel. Chaque fauteuil raconte une histoire différente

et traduit un positionnement clair.

La premiumisation et son impact économique

La décennie écoulée a vu s’imposer le phénomène de

la premiumisation avec les fauteuils inclinables électriques

comme emblème. Aux États-Unis, les grands réseaux

ont investi massivement dès le début des années 2010.

AMC a engagé plusieurs centaines de millions de dollars

dans la transformation de centaines de salles. Cinemark

a documenté l’impact économique positif, avec une

hausse de fréquentation parfois supérieure à 30 % dans

les complexes réaménagés et un allongement de la durée

moyenne de présence des spectateurs qui consomment

plus de boissons et de nourriture. Marcus Theatres a

mis en avant des taux de satisfaction client qui dépassent

les 90 % dans les salles équipées en recliners. Ces chiffres

©Julien Marcel

montrent que le fauteuil n’est pas seulement un accessoire

de confort, mais une véritable variable de

modèle économique.

Le dilemme est désormais bien connu. Faut-il privilégier

plus de places avec un confort plus traditionnel ou moins

de sièges, mais dotés d’un confort supérieur permettant

de justifier un positionnement premium ? C’est une

décision structurante qui engage des choix de long terme

dans la gestion des salles et qui se mesure en millions

d’euros d’investissement et de recettes potentielles.

L’accélérateur Covid

La pandémie a renforcé cette logique. Les exploitants ont

compris que la différenciation avec la maison ne pouvait

plus seulement reposer sur l’image et le son, mais devait

aussi inclure le confort d’assise. Aux États-Unis, une partie

des plans de relance des circuits a consisté à accélérer la

modernisation des fauteuils pour donner au public une

raison tangible de revenir. En Europe, la même réflexion

a conduit plusieurs circuits à miser sur l’expérience utilisateur

globale en multipliant les projets premium. Les

salles ont ainsi multiplié les expériences enrichies par les

fauteuils recliners chauffants ou connectés et par des espaces

associés à une promesse globale de confort.

En France, quelques indépendants comme Monciné Anglet

ont fait figure de pionniers en basculant, dès 2022, vers

une offre full premium. Toutes les salles y sont désormais

équipées de fauteuils inclinables électriques, avec un

Les tous nouveaux fauteuils rouges par KLS du Select de Saint-Jean-de-Luz

espacement généreux entre les rangs. L’initiative a été

saluée par la CST qui a décerné son Label Excellence au

complexe basque. D’autres exploitants ont suivi la même

logique. À Sallanches, la famille Baud a rénové son Ciné

Mont Blanc avec des salles premium où l’assise devient

un élément clé de l’expérience. À Dole, Jean-Claude Tupin

a modernisé ses salles autour du confort et de l’accueil,

avec une attention particulière au fauteuil. Ces initiatives

montrent que la vague premium touche désormais aussi

les indépendants et pas seulement les grands circuits.

Deux continents, deux rythmes

Le cycle est décalé entre Amérique du Nord et Europe.

Outre Atlantique, les grands circuits ont connu un pic

d’équipement dans les années 2010 et s’engagent déjà

dans un nouveau cycle d’investissement. Cinema United,

l’association des cinémas américains, a communiqué l’an

dernier sur plusieurs milliards de dollars d’investissements

programmés. Les fauteuils sont au cœur de ces budgets,

car ils conditionnent directement le positionnement

tarifaire et la fréquentation. En France, le mouvement est

plus récent. Pathé a ouvert la voie avec des salles Dolby

Cinema et Imax, ainsi qu’une grande richesse de projets

premium qui ont attiré l’attention, en particulier l’emblématique

Pathé Palace. CGR Cinémas n’est pas en reste

avec ses salles Ice Theaters qui mettent également l’accent

sur une assise distinctive. Mais le marché hexagonal se

caractérise par une variété d’approches, qui traduit cette

passion bien française pour la singularité. On peut, bien

sûr, citer le Cinewest Ōma de Mougins, mais également

la réouverture ces jours-ci du Lincoln sur les Champs

Élysées [voir p.69] qui illustre une toute nouvelle tendance

qualifiable de “boutique haut de gamme”. Le partenariat

de KLS avec VIP Luxury Seating, le leader américain qui

a déjà installé plus d’un million de fauteuils recliners,

souligne à quel point l’expérience internationale nourrit

l’innovation française et européenne.

KLS se situe à la croisée de ces évolutions. Héritière de

décennies de savoir-faire et tournée vers l’avenir, l’entreprise

continuera à innover aux côtés des exploitants. Une

certitude demeure : le fauteuil restera un élément déterminant

et distinctif de l’expérience cinéma.

40 N°500 / 22 septembre 2025



20 ans de...

ÉCOLOGIE

LE SUJET ÉCOLOGIQUE

N’EST PLUS RÉSERVÉ À

QUELQUES SPÉCIALISTES,

IL S’ANCRE DANS LES

PRATIQUES QUOTIDIENNES

Juliette Vigoureux,

consultante La Base et déléguée

générale de Cut !

En 2019, quand je me suis penchée sur l’impact

écologique des salles de cinéma, dans le cadre d’une

recherche académique et en tant qu’observatrice, le

sujet était encore largement invisible. J’ai interrogé

des dizaines d’exploitants pour mon mémoire et me

suis rendue compte que tous identifiaient un seul

enjeu écologique majeur : celui des déchets. Une

problématique réelle, mais traitée avant tout sous

l’angle logistique. On parlait encore très peu d’énergie,

de mobilité ou de ressources.

Des pionniers… et des chocs

Pourtant, certains pionniers avaient déjà ouvert la

voie. Je pense par exemple à Marie-Christine Desandré

à Châtellerault, présidente de Cinéo, ou à l’équipe

d’Utopia Pont-Sainte-Marie dirigée par Anne Faucon.

Leurs initiatives restaient isolées, un peu à contre-courant,

sans relais institutionnels. Les grands circuits

n’avaient pas de responsables développement durable

ou RSE, et les débats professionnels abordaient très

rarement le sujet. C’est dans ce contexte que j’ai créé

La Base, une structure dédiée à l’accompagnement

des organisations culturelles dans leur transition

écologique. Cela m’a permis d’observer, aux côtés des

exploitants comme des institutions, comment un sujet

jusque-là marginal pouvait peu à peu s’imposer.

Puis sont arrivés des chocs extérieurs. Pendant le

Covid, beaucoup d’exploitants ont découvert que

leurs factures d’électricité restaient élevées malgré les

salles fermées : une prise de conscience brutale. La

crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine

a ensuite fait exploser les coûts de fonctionnement,

rendant la question énergétique impossible à ignorer.

La FNCF a alors publié, en septembre 2022, une

charte de sobriété énergétique : premier signe d’une

prise en compte collective.

Une dynamique qui s’accélère

Dans ce contexte, Cinéo a joué un rôle clé. Créé en

2009, le groupement s’est toujours montré attentif

aux questions de transition, sous l’impulsion de sa

présidente. En 2021, Cinéo a décidé de franchir un

cap en créant une équipe spécifiquement dédiée à la

transition écologique, que j’ai le plaisir d’accompagner

via La Base. Notre premier acte a été la rédaction

d’une charte, adoptée et reconnue par de nombreux

acteurs, y compris le CNC. C’était le début d’une

dynamique structurée, et surtout d’une logique de

coopération : sur ce sujet, plus que sur d’autres, il ne

s’agit pas de se distinguer les uns des autres, mais de

travailler ensemble, en dépassant parfois les réflexes

de compétition qui traversent notre secteur.

2021 est d’ailleurs une date charnière. Le CNC a

lancé son Plan Action !, posant pour la première fois

ces enjeux comme une priorité stratégique à l’échelle

nationale. Le Shift Project publiait la même année

“Décarbonons la culture”, rapport qui a marqué les

esprits bien au-delà du cinéma. Et les médias commençaient

à s’en saisir, comme en témoigne une émission

de France Inter où j’ai eu l’occasion de débattre avec

un spécialiste des mobilités. On sentait qu’un basculement

était en cours.

Depuis, les jalons se sont multipliés. L’association

CUT ! Cinéma Uni pour la Transition, collectif

d’artistes engagé pour la transition, a vu le jour en

2023. La FNCF a créé une commission écologie des

cinémas et développé un générateur de feuilles de

route. Le CNC a lancé en 2024 une formation gratuite

à destination de tous les exploitants, développée

collectivement avec Cinéo, l’ADRC et La Base. En

2024, l’éco-conditionnalité des aides à la production

est entrée en vigueur. Et il y a quelques mois, une

étape supplémentaire est venue confirmer l’ancrage

du sujet dans la durée : la création de la prime RSE+

de 28 000 €, automatique pour les films respectant

un référentiel de production responsable.

Mesurer pour mieux agir

Du côté de l’exploitation, Cinéo, lauréat de France

2030, porte un projet ambitieux, construit collectivement

avec ses adhérents, visant à élaborer un modèle

soutenable de salles de cinéma. C’est dans ce cadre

que les résultats des premiers bilans carbone sectoriels

sont publiés à l’occasion de ce Congrès, permettant

à l’ensemble des exploitants de mieux comprendre

leur empreinte. Ces données ont directement nourri

le développement du calculateur carbone CoUnT,

présenté ici même : un outil inédit, développé dans

une logique d’intérêt général et mis à disposition de

toutes les salles.

En parallèle, des outils pédagogiques se sont largement

diffusés. La Fresque du Film, que nous avons créée

pour sensibiliser les professionnels de manière collaborative,

a rencontré un succès considérable dans

l’exploitation et commence désormais à se développer

à l’international. C’est un signe fort : le sujet n’est

plus réservé à quelques spécialistes, il s’ancre dans les

pratiques quotidiennes.

Il reste des différences de rythme, bien sûr. Les indépendants

et les grands circuits n’avancent pas toujours

au même pas, et la localisation des salles joue aussi

un rôle : en zone rurale, la dépendance à la mobilité

carbonée pose d’autres défis qu’en centre-ville. Ce qui

est significatif, c’est que tous les maillons de la filière

se sont dotés de commissions ou de groupes de travail,

des distributeurs aux exploitants, en passant par des

associations spécialisées comme Ecoprod. Et au niveau

européen, l’Unic regarde avec beaucoup d’attention

ce que nous faisons en France.

42 N°500 / 22 septembre 2025


Changement de paradigme

Vingt ans après, le paysage a profondément changé.

Le sujet écologique n’est pas encore stratégique pour

tout le monde – et ce n’est pas grave. Peu importe la

porte d’entrée, qu’elle soit économique (réduction

des charges), logistique (gestion des déchets) ou

réglementaire : l’essentiel est d’avoir mis le pied à

l’étrier. C’est aussi ce que j’observe au quotidien avec

La Base : la transition écologique n’est pas un luxe,

c’est une condition de résilience et d’indépendance

pour les salles de cinéma et une chance de renforcer

leur avenir, aujourd’hui fragilisées économiquement.

©Utopia

©Utopia

Je reste profondément optimiste. Car en cinq ans à

peine, la filière a accompli un chemin considérable.

Cette dynamique est aujourd’hui particulièrement

vive : entre les politiques publiques ambitieuses du

CNC, la mobilisation croissante des exploitants, et

la mise en place d’outils communs (calculateurs,

formations, chartes, etc.), on observe un véritable

changement d’échelle. Et beaucoup de ces ressources

sont accessibles gratuitement. Parce que nous croyons

à la pérennité de la salle de cinéma, et parce que je

l’observe chaque jour avec mon équipe à La Base, je

suis convaincue de l’urgence à prendre ce virage. La

bonne nouvelle, c’est que nous avons désormais toutes

les cartes en main. À condition de continuer à coopérer

: la transition écologique est l’occasion rare de dépasser

les logiques concurrentielles pour construire, ensemble,

la salle de demain.

Utopia Pont-Sainte-Marie

Alors si l’on prend un peu de recul sur ces vingt

dernières années, le saut est immense : d’un sujet

invisible à une dynamique désormais installée. Le défi

des vingt prochaines sera de transformer l’essai :

consolider ce virage écologique et le mettre au service

de la soutenabilité, de l’attractivité et du rayonnement

des salles de cinéma.

Juliette Vigoureux

Mesurer l'impact

carbone des salles

Des outils et résultats

dévoilés au Congrès

©CUT !

Un calculateur d'empreinte carbone à

destination des salles

À l'occasion du Congrès de la FNCF, le collectif Cinéma

Uni pour la Transition ! (Cut!) lance son calculateur en

ligne CoUnT !, lauréat de France 2030, qui permet aux

salles d'évaluer gratuitement leur empreinte carbone. Il

s'agit du premier outil adapté aux réalités des salles,

capable de prendre en compte la mobilité des spectateurs,

la confiserie, les équipements, etc. En seulement 30

minutes, il fournit une estimation – qui ne se substitue

cependant pas au Bilan Carbone® –, fondé sur une

compilation des données issues des travaux de Cinéo.

CoUnT ! a également vocation à présenter une empreinte

carbone multi-critères d'ici septembre 2026, prenant par

exemple en compte la pollution, et non plus seulement

l'émission de gaz à effet de serre (GES).

Cinéo dévoile le résultat de ses bilans

carbones

Cinéo révèlera également à Deauville le résultat de ses

mesures menées auprès de 15 de ses salles, de la petite,

moyenne et grande exploitation, rurale et citadine. Il

s'agit, pour le réseau de salles indépendantes privées, de

la première étape de son projet "Construire et déployer

un nouveau modèle d’exploitation soutenable de salles

de cinéma", lauréat France 2030 - Alternatives vertes

pour la culture, avant la réalisation de ses actions "Innovations"

et "Formation".

Retrouvez tous les détails dans le prochain Boxoffice

Pro, du 8 octobre 2025.

N°500 / 22 septembre 2025

43




20 ans de...

ACCESSIBILITÉ INCLUSIVE

L’INTÉRÊT ET L’ENGAGEMENT DES SALLES

POUR L’ACCESSIBILITÉ EST PALPABLE

Catherine Morhange, cofondatrice et présidente de

Culture Relax (ex Ciné-ma différence)

©Culture Relax

Que leur handicap soit moteur,

sensoriel, intellectuel, cognitif,

psychique, les spectateurs en

situation de handicap doivent encore

trop souvent choisir un film en

fonction de l’accessibilité de la salle

ou de la séance. Nous sommes encore

loin d’une accessibilité totale dans

toutes les salles de cinéma, à toutes

les séances, pour tous les publics en

situation de handicap, mais que de

chemin parcouru en 20 ans !

Une épreuve « humiliante »

En 2005, aller au cinéma avec une personne dont le

handicap entraîne des comportements sociaux “hors

normes” (personne autiste, polyhandicapée, avec un

handicap intellectuel, psychique, une maladie d’Alzheimer)

était rare et frisait l’héroïsme. Au premier

comportement inhabituel, les regards apitoyés ou

agressifs, puis les réflexions désagréables avaient raison

des efforts des familles qui s’étaient risquées dans une

salle de cinéma avec leur enfant petit ou adulte, ou leur

parent âgé… Ce qui devait être un plaisir partagé était

devenu une épreuve humiliante, scellant la fin de toute

tentative de sortie culturelle.

Ciné-ma différence, devenu depuis Culture Relax, est

né de la volonté de lutter contre cette exclusion de fait

et de rendre un accès aux loisirs culturels à ces personnes

qui en sont trop souvent privées. Le constat était que ce

qui dissuade les familles d’aller au cinéma avec leur proche

en situation de handicap, c’est la crainte d’un comportement

hors norme de celui-ci et de la réprobation du

public. La réponse de Culture Relax a été de créer un

dispositif qui rende accessible des séances ordinaires du

cinéma avec leur public habituel, pour que les spectateurs

en situation de handicap et leur famille s’y sentent légitimes

et à l’aise parmi les autres spectateurs. Son premier

slogan proposait donc un pas de côté : « À cette séance, la

norme c’est nous ! »

Si ce slogan visait à rassurer les familles concernées, il

était parfaitement clair pour les fondateurs du dispositif

que les séances Relax avaient aussi vocation à montrer

au grand public que le partage de la salle était possible.

©Antoine Piéchaud

Le terme “inclusion” n’était pas encore très usité, mais

Culture Relax revendiquait dès le départ la nécessité de

l’accès de tous aux propositions culturelles de droit

commun et de la sensibilisation concrète du grand public

à ce partage de la salle de cinéma.

La première séance Relax a eu lieu en mars 2005 à Paris ;

saluons Pierre-Nicolas Combe, alors directeur de l’Entrepôt

(Paris 14 e ) qui, le premier, a ouvert la porte de sa salle à

ce qui apparaissait alors comme une expérience risquée,

avec des gens “bizarres” ! En 2005, et longtemps encore,

la crainte d’un certain nombre d’exploitants était palpable :

peur que ce soit compliqué, peur de faire fuir son public

habituel, peur de baisser le niveau de sa programmation

à cause d’un public supposé ne pas comprendre grandchose…

Sur cette question, il est important de rappeler

que l’accès à une œuvre n’est pas qu’un accès intellectuel ;

il existe aussi une accessibilité sensible et esthétique et,

dans ce domaine, le public en situation de handicap est

loin d’être le plus handicapé. Au contraire, ce public fait

preuve d’une grande sensibilité à la qualité des œuvres

présentées, avec beaucoup moins d’a priori que bien des

spectateurs valides…

Le tournant de 2015

Il y a 10 ans, soit aux 10 ans de la loi de 2005 pour

l’égalité des droits et des chances, un tournant s’est

produit. L’accessibilité des ERP était au cœur du bilan

anniversaire de la loi. Un grand nombre de salles avaient

travaillé sur l’accessibilité de leur bâti et commencé à se

tourner vers des solutions d’accessibilité sensorielle, tandis

qu’en parallèle, le passage au numérique et une politique

plus volontariste permettaient la multiplication des sorties

de films en audiodescription (AD) et en version pour

sourds et malentendants (SME) – en 2005, un film

seulement était sorti en version AD/SME ; en 2024, on

a pu comptabiliser 318 films SME, dont 293 ont aussi

une version AD, d’après le CNC. S’est alors posée la

question du public : les exploitants qui avaient consenti

des efforts importants pour l’accessibilité de leur salle se

rendaient compte qu’une salle/une projection accessible

ne suffisaient pas : encore fallait-il que le public concerné

le sache, que l’ensemble de la chaîne d’accessibilité lui

permette de venir, qu’il se sente accueilli et rassuré. Cela

demandait un tout autre travail autour de la communication

et de l’accueil. Cette prise de conscience sur les

besoins accompagnant l’accessibilité en général a rencontré

la prise de conscience croissante des salles, ainsi que des

collectivités locales, que le public/les citoyens en situation

de handicap intellectuel, cognitif, psychique, étaient

oubliés des politiques d’accessibilité culturelle et que les

solutions techniques ne s’adaptaient pas à leurs besoins.

Culture Relax qui, depuis 10 ans, travaillait à des réponses

plus humaines que techniques, a alors commencé à être

beaucoup plus audible, et le réseau Ciné Relax, qui

développe le dispositif Relax au cinéma, a pris son envol.

En 2025, pour ses 20 ans, le réseau Ciné Relax regroupe

une centaine de salles dans toute la France, illustrant

dans les petits bourgs comme dans les grandes villes la

diversité du panorama des cinémas français : grands

réseaux, cinémas privés, cinémas municipaux, cinémas

associatifs. L’intérêt et l’engagement des salles pour

l’accessibilité est palpable. En témoigne le très bel écho

reçu par notre opération “Tous ensemble au cinéma” qui

va être le plus grand événement “handi-accueillant” dans

les salles de cinéma à ce jour. Voilà qui semble de bon

augure pour les 20 prochaines années !

Catherine Morhange

46 N°500 / 22 septembre 2025



20 ans de...

CINÉMA EN EUROPE...

CHAQUE PAYS S’INSPIRE AUSSI

DE SES VOISINS

Laura Houlgatte,

directrice de l'Union internationale des cinémas (Unic)

Quand Boxoffice Pro m’a proposé d’écrire un article pour

retracer les évolutions majeures de l’exploitation au cours

de ces vingt dernières années, je me suis inévitablement

replongée dans mes souvenirs d'adolescente.

Ayant grandi dans un tout petit village de province, avec

des transports limités, le cinéma était, avant tout, la

principale activité culturelle qui m'était accessible – souvent

avec des amis ou mes parents, parfois seule (bien qu’on

ne soit jamais vraiment seule dans une salle de cinéma !).

Un simple coup d'œil à la liste des films sortis en salle

cette année 2005 (de La Chute à Million Dollar Baby,

des Âmes Grises à Kingdom of Heaven, en passant par

Aviator et A History of Violence) me confirme que j'y

passais une grande partie de mon temps libre – un bon

usage de mes chèques culture de l’époque. Mention

spéciale aux Noces Funèbres, dont la bande-son a tourné

en boucle pendant des mois dans ma chambre !

Le Rex, un cinéma de trois salles, installé dans une Maison

des Oeuvres en centre-ville de Montbrison, commençait

tout juste à projeter des films en version originale. Pas

de pop-corn ni de boissons exotiques, juste quelques

glaces. On achetait le billet sur place et on consultait la

programmation dans le journal local. L’écran de la salle

3 était connu pour être de dimension très, très modeste.

Autant dire que cette année-là, j’eu un choc en découvrant

pour la première fois les cinémas londoniens : la taille

des écrans, l’impressionnant étalage de confiseries et le

temps dédié à la réclame et aux bandes-annonces.

Aujourd'hui, Le Rex, déplacé hors du centre-ville, est

résolument moderne, offre la billetterie en ligne et possède

même un Ciné Kafé. J'y retourne encore, par nostalgie,

lors de mes visites familiales.

Mais assez parlé de moi. Quid de la vision d’ensemble

en Europe ?

Quelques chiffres clés

En 2005, l'Union européenne comptait 25 États membres

et produisait 798 longs métrages. On enregistrait 892

millions d’entrées, un box-office de 5,2 milliards d’euros,

25 % de parts de marché pour les films européens, un

prix moyen du billet à 5,7 €, Harry Potter et la Coupe de

feu était numéro 1 au box-office, et l'Europe comptait

33 025 écrans.

En 2024, l'Union des 27 a produit 1 730 films, généré

643 millions d’entrées et 6,2 milliards au box office (UE

+ Royaume-Uni). La part de marché des films européens

a atteint 32,8 %, le prix moyen du billet est de 7,90 €,

et Vice-Versa 2 est en tête du box-office. L’Europe compte

aujourd’hui 40 018 écrans.

Ces chiffres masquent des réalités bien diverses. Si la

fréquentation a baissé dans des pays comme l’Espagne,

la Suède, l’Allemagne ou le Luxembourg, elle a explosé

dans d'autres pays en croissance : +195 % en Estonie,

+115 % en Pologne et +295 % en Roumanie. Le box-office

a aussi évolué favorablement dans bon nombre de

pays, avec par exemple +17 % en Allemagne, +46 % en

Irlande et +27 % au Royaume-Uni.

Au-delà des nombres : les évolutions du

paysage cinématographique

Sur le plan structurel, de nombreux changements se sont

opérés et se poursuivent – consolidations au gré des

fusions et acquisitions, expansions dans et en dehors de

l’Europe pour un certain nombre de groupes, verticalisation

des activités, explosion du streaming. Rappelons

qu’en 2005, Netflix n’était encore qu’un service de “DVD

by mail” !

L’expérience cinéma a également été profondément

transformée, tant sur le plan technologique que dans

l’accueil des publics et la programmation, offrant aujourd’hui

une gamme de choix sans précédent. Citons bien sûr la

transition au numérique – au-delà de la qualité d’image,

de la plus grande agilité en matière de distribution et de

programmation, elle a ouvert la voie à l’expérience

premium, qui se décline sous diverses formes : son, sièges,

écrans… et offre confiserie et restauration bien sûr !

L’expérience se veut toujours plus immersive et variée.

On peut aujourd’hui regarder un film en ayant l’impression

d’être dans un parc d’attraction, dîner en salle et à

son siège (qui peut être un recliner ou même un canapé !),

participer à une séance de tricot pendant la projection,

prendre part à un speed dating et même aller à une séance

spéciale bébés/parents ! Et sur l’écran ? Des films bien

sûr, mais aussi des événements sportifs, musicaux ou

même des jeux vidéo.

Et chaque pays s’inspire aussi de ses voisins – si en 2005,

la Fête du Cinéma existait déjà depuis 20 ans en France,

ce n’était pas le cas dans d’autres pays d’Europe. Depuis,

le concept s’est étendu, de la Fiesta del Cine espagnole

au KinoFest allemand, de Cinema in Festa en Italie à

Swieto Kina en Pologne.

©Rex - Montbrison

©Rex - Montbrison

Parmi les cinémas d'Europe, l'ancien Rex de Montbrison... ... et le nouveau Rex de Montbrison, inauguré en 2016

48 N°500 / 22 septembre 2025


Le marketing digital, le rôle des réseaux sociaux pour la

promotion des films et des salles, la billetterie en ligne,

l’analyse des données spectateurs sont également des

éléments clés. Tout ceci signifie que les cinémas font face

à des enjeux d'investissements cruciaux (et conséquents !)

pour assurer leur avenir et attirer les publics : investissements

pour adapter les salles, améliorer l'expérience et

être plus verts.

Et quid de l'exclusivité en salles ? La France, avec sa

chronologie des médias unique, demeure un cas particulier

en Europe. Entre expérimentations de sorties

simultanées, contournement des salles et réduction des

fenêtres d'exclusivité, cette chronologie a été mise à mal

ces dernières années. Pourtant, elle reste essentielle pour

les salles, pour l'industrie cinématographique et pour

le public. Il faut donc se réjouir de voir des films initialement

prévus pour le "home experience" prendre le

chemin du grand écran, des sociétés comme Apple et

Amazon faire le choix de la salle obscure, et (certains)

studios continuer à accorder une importance capitale

à une période d'exclusivité suffisamment longue, en

souhaitant que cela perdure.

On ne peut évoquer ces 20 dernières années sans parler

de la pandémie de Covid-19. Cette crise, qui a contraint

les salles à fermer pendant de longs mois, suivie de périodes

de restrictions, semble presque irréelle aujourd'hui. Elle

a aussi démontré la résilience des exploitants et la pérennité

de l'amour du public pour le cinéma.

De nombreux défis subsistent bien sûr et de nouveaux

sujets sont apparus : l’impact des grèves des scénaristes

et des acteurs, une offre de films et une diversité des

œuvres parfois insuffisante, écologie, intelligence artificielle,

augmentation des coûts d'exploitation, recrutement

– sans oublier les défis politiques car le cinéma n’évolue

pas en vase clos : une Union européenne à 27, le Brexit,

la guerre en Ukraine, la montée du populisme, Trump

pour ne citer que ceux-ci.

Et aujourd’hui ?

Qu’est-ce qui caractérise finalement le marché européen

aujourd’hui ? Sans aucun doute sa diversité : du monoécran

en campagne italienne au cinéma-boutique à

Londres, en passant par le megaplex de Madrid. Indépendants,

cinémas art et essai, circuits commerciaux,

petites, moyennes et grandes exploitations, tous jouent

un rôle essentiel pour le spectateur, qui dispose de plus

de choix que jamais pour ses loisirs.

Cela étant, des constantes demeurent : la salle de cinéma

est, et reste, un lieu de vivre-ensemble, de partage d'émotions,

une expérience collective et humaine d'autant plus

primordiale aujourd'hui dans un monde de plus en plus

connecté, mais paradoxalement solitaire. Un lieu et une

activité essentielle que je suis heureuse de représenter et

de défendre aujourd’hui en tant que directrice de l’Unic.

Laura de 2005 serait sans doute un peu décontenancée

de ce choix de carrière (mon rêve de l’époque était

diplomate ou historienne), mais sans aucun doute aussi

très fière !

Laura Houlgatte

... ET AUX ÉTATS-UNIS

©2009 Ryan Miller/Capture Imaging

LES RAISONS POUR LESQUELLES LES

SPECTATEURS SE RASSEMBLENT DANS UNE

SALLE SONT BIEN PLUS NOMBREUSES QUE

LE VISIONNAGE DE FILMS

John Fithian,

ex président de la National Association of Theatre Owners

(Nato, devenue Cinema United), à la tête désormais du cabinet

de conseil The Fithian Group

En 2005, les salles de cinéma dominaient largement le

paysage du divertissement américain. Les multiplexes

s’étaient multipliés dans les banlieues, proposant une

offre variée de nouveautés et de blockbusters. La projection

numérique en était à ses balbutiements : la plupart

des écrans utilisaient encore le 35 mm. Le marché de la

vidéo à domicile, porté par la vente et la location de

DVD, complétait, mais ne menaçait pas encore, les

recettes du box-office. Cependant, entre les premiers

téléviseurs haute définition, l'émergence des services de

vidéo à la demande (VOD) et l’influence grandissante

d’internet, l’avenir de l’industrie cinématographique

commençait déjà à changer…

La révolution de la projection numérique

Dès le milieu des années 2000, le passage du 35 mm

au numérique a offert une meilleure qualité d’image,

plus de fiabilité, ainsi que des économies de coût.

Cependant, ces dernières ont davantage bénéficié aux

studios et distributeurs qu’aux exploitants. Quand la

production et l’expédition d’une copie 35 mm pouvait

coûter 1 500 $, le coût d’un DCP, 50 $ voire moins, a

permis d’économiser plus d’un milliard de dollars par

an sur les coûts de distribution.

N°500 / 22 septembre 2025

49


20 ans de...

CINÉMA AUX ÉTATS-UNIS (SUITE)

En 2012, la majorité des écrans américains était passée

au numérique, grâce aux normes Digital Cinema Initiatives

(DCI) et aux incitations financières des Virtual

Print Fee (VPF). Cette transition a permis la diversification

de la programmation, en permettant un déploiement

rapide des nouveautés à l’échelle nationale et en

intégrant contenus alternatifs (sports en direct, concerts,

opéras). Autant d’initiatives qui permettent de remplir

les salles – notamment sur les périodes creuses –, et

auxquelles la prochaine décennie devra accorder une plus

grande attention. Le “event cinema” a encore un potentiel

considérable, qui pourra être développé avec les ligues

sportives, les organisateurs de concerts ou de compétitions

de jeux vidéo. Les raisons pour lesquelles les spectateurs

se rassemblent dans une salle sont bien plus nombreuses

que le simple visionnage de films, et le contenu alternatif

pourrait représenter bien plus que 1 à 4 % du box-office.

L’essor du 3D et des expériences premium

Après le succès phénoménal de Avatar (2009), studios

et exploitants ont misé sur la 3D pendant quelques

années, pour stimuler l’affluence et justifier des tarifs

plus élevés. Deux facteurs ont toutefois freiné son essor

sur le long terme : la qualité limitée des productions non

natives 3D, et l'entretien parfois insuffisant des lunettes

et l’éclairage des écrans dans les salles. La 3D n’a pas

disparu à cause d’un désintérêt du public, mais en raison

de ces erreurs de production et d’exploitation ; et James

Cameron pourrait bien relancer le phénomène.

La projection et le son numériques ont également ouvert

la voie aux formats premium comme l’Imax ou le Dolby

Atmos et le Dolby Cinema, accompagnés par la transition

aux fauteuils inclinables et les évolutions de l’offre

food & beverage, afin de renforcer l’expérience et la valeur

ajoutée de la salle. Aujourd’hui, la projection laser

consomme moins d’énergie et améliore encore la qualité

d’image. En revanche, les écrans Led, encore émergents,

suscitent des réserves : ils offrent certes plus de luminosité

et de contraste, mais restent coûteux, énergivores, difficiles

à entretenir et ne permettent pas d’assurer une bonne

qualité sonore.

Évolution du contenu… et des attentes

du public

Depuis 20 ans, les studios hollywoodiens misent sur les

suites, les franchises et autres univers. L’exemple le plus

marquant est le Marvel Cinematic Universe (MCU),

lancé avec Iron Man en 2008. Le règne des blockbusters

n’a toutefois pas empêché l’intérêt du public pour la

représentation de la diversité, confirmée par des succès

comme Black Panther (2018), Crazy Rich Asians (2018)

ou Everything Everywhere All at Once (2022). Les cinémas

en ont pris conscience et commencé à proposer des films

en langues étrangères et des programmations adaptées

aux communautés locales. Mais l’un des plus gros défis

reste les films du milieu, dont le nombre a chuté de 40 %

aux États-Unis, entre 2004 et 2019, la tendance se

poursuivant pendant et après la pandémie. C’est pourquoi

nous avons lancé, avec mes partenaires Jackie Brenneman

et Patrick Corcoran de The Fithian Group, la plateforme

en ligne “Attend Theatrical Marketplace” qui vise à

faciliter la distribution et la programmation de films

indépendants, internationaux ou de budget moyen.

Notre premier titre sortira aux États-Unis le 7 novembre,

et l’Espagne pourrait être notre second marché, dès 2026.

Ces évolutions se conjuguent avec une consolidation du

secteur. La crise financière mondiale de 2008-2009 a

fortement affecté les dépenses de loisirs, dont le cinéma,

et a accéléré les fusions-acquisitions : AMC, Regal et

Cinemark absorbant des enseignes régionales, uniformisant

l’expérience et réduisant la diversité des films ainsi

que l’accès de ces derniers aux salles. En revanche, ces

mega-circuits ont pu investir dans les technologies de

pointe, les formats premium et des programmes de

fidélité à échelle nationale.

La révolution du streaming, entre concurrence

et coexistence

Netflix, Hulu, Amazon Prime Video, puis Apple TV+

ont bouleversé le paysage. Après les premières années de

coexistence pacifique aux côtés des salles, où les plateformes

proposaient essentiellement des films anciens, les frontières

ont commencé à s'estomper lorsque les contenus originaux

sont devenus l'argument-clé du streaming. Dès lors, la

fenêtre traditionnelle de 90 jours ou plus a été remise en

cause, et certains studios ont commencé à tester les sorties

simultanées cinéma/streaming, d’autant plus que les

attentes du public – notamment jeune –, désormais

habitué à l’accès à la demande, avaient changé… L’autre

atout majeur des plateformes résidait dans leur capacité

à investir massivement pour attirer des cinéastes de renom

vers leurs services. Mais ce flux financier s’est récemment

tari. Plus significatif encore, Amazon et Apple ont compris

qu’une sortie exclusive en salle favorise le bouche-à-oreille

et contribue à installer une marque autour de leurs films,

renforçant ainsi le succès de leurs plateformes. Des

données évidentes que Netflix, de son côté, semble

toujours vouloir ignorer.

Crise sanitaire et reprise

Aucun événement n’a plus perturbé le secteur que la

pandémie de Covid-19. Suite à leur fermeture forcée en

2020 et 2021, certains cinémas n’ont jamais rouvert. Si

la plupart ont pu survivre, c’est grâce à des mesures de

réduction de coûts, aux protocoles sanitaires mis en place

et aux aides fédérales. Grâce aux efforts de lobbying, les

cinémas indépendants et de taille moyenne ont obtenu

plus de 2 milliards de dollars de soutien gouvernemental,

tandis que la grande exploitation a pu profiter de réductions

fiscales. Studios, réalisateurs, producteurs… L’ensemble

de la filière s’est mobilisée pour préserver

l’expérience. Avec la vaccination et la levée des restrictions,

les cinémas ont entamé une reprise lente et inégale. Si

les blockbusters ont récupéré leur public – tels que les

nouvelles productions du MCU et les suites

emblématiques comme Top Gun : Maverick (2022) –, les

films du milieu destinés à un public adulte ont eu du

mal à retrouver leur fréquentation d’avant la pandémie.

Le débat sur les fenêtres de diffusion est entré dans une

nouvelle phase, que je qualifierais de dangereuse, studios

et exploitants négociant au cas par cas des accords flexibles

pour maximiser à la fois les revenus en salle et sur les

plateformes. Pendant ce temps, les circuits de cinéma

ont réagi en misant davantage sur les expériences premium,

en élargissant leurs offres food & beverage, et en organisant

davantage d’événements spéciaux. À la recherche de

nouvelles propositions de valeur face au streaming, certains

ont expérimenté des abonnements mensuels illimités

(MoviePass, AMC Stubs A-List).

La route à suivre

Projection laser, sièges 4DX, réalité virtuelle… Tout au

long des années 2020, les circuits ont continué d’adopter

des technologies impossibles à reproduire à la maison,

renforçant l'attrait sensoriel du cinéma. Parallèlement,

les cinémas indépendants et les enseignes régionales

tendent de plus en plus à devenir des “tiers lieux” à la

programmation élargie, favorisant leur rôle social et

sociétal. À ce titre, la montée en puissance des préoccupations

écologiques incite les cinémas à investir dans des

systèmes de projection moins énergivores, à réduire leurs

déchets et à améliorer leur accessibilité. Ces vingt dernières

années, les exploitants américains se sont particulièrement

mobilisés pour faciliter l’accueil des personnes à mobilité

réduite, équiper les salles de dispositifs d’aide à l’écoute,

de sous-titrage et de description vidéo pour les publics

sourds et aveugles, et proposer des séances adaptées aux

spectateurs autistes ou sensibles à la lumière.

Certes, le modèle du multiplexe peine à retrouver la place

qu’il occupait au XX e siècle. Mais l’attrait durable de

l’expérience collective et immersive assure aux salles de

rester un pilier du divertissement américain. Les défis à

venir – économiques, technologiques et culturels – seront

nombreux, mais les opportunités d’innovation et de

réinvention le sont tout autant. Si les deux dernières

décennies ont prouvé une chose, c’est que l’attrait du

grand écran, sous toutes ses formes en évolution, est

destiné à perdurer pour les générations à venir.

John Fithian

50 N°500 / 22 septembre 2025



20 ans de...

CANAL+ ET LE CINÉMA

©Canal+

Extrait du Trailer de l’histoire (presque) vraie de Canal+

UNE SAGA FRANÇAISE AU SERVICE DU 7 E ART

Depuis deux décennies, Canal+ a profondément marqué

le cinéma en France et au-delà. Chaîne premium,

producteur, distributeur, exploitant, acteur publicitaire

et, désormais, candidat au contrôle de l’un des premiers

circuits hexagonaux, le groupe a accompagné et parfois

bousculé l’écosystème. Retour sur une relation riche,

faite de passion, de stratégie et de tensions.

Un contexte brûlant : Canal+ et UGC main

dans la main

Début septembre 2025, Canal+ a annoncé être entré

en négociations exclusives pour acquérir 34 % du capital

d’UGC, avec la perspective d’une prise de contrôle en

2028. L’opération a fait grand bruit : elle marquerait

une nouvelle étape dans le rapprochement entre deux

partenaires de longue date. UGC, ce sont 55 cinémas,

dont l’UGC Ciné Cité Les Halles à Paris – le plus

fréquenté au monde – et un catalogue emblématique,

des Bronzés à Amélie Poulain. Pour Canal+, c’est l’occasion

d’arrimer son pôle Studiocanal à un exploitant

de premier plan et de renforcer son ancrage dans toute

la chaîne de valeur du cinéma.

L’ombre d’AlloCiné

Pour comprendre cette trajectoire, il faut revenir au début

des années 2000. Canal+ s’intéresse alors de près à la

révolution numérique et rachète AlloCiné en 2000 via

sa filiale CanalNumédia. Le site est rapidement intégré

dans l’écosystème Vivendi, mais l’expérience sera de

courte durée : en 2003, le groupe cède AlloCiné, préférant

se recentrer. L’épisode témoigne pourtant d’une intuition

juste : l’importance de contrôler les canaux d’information

et de prescription pour le cinéma.

Studiocanal, la mini-major européenne

Dans la foulée, Canal+ mise tout sur son bras armé,

Studiocanal, qui deviendra en deux décennies la principale

mini-major européenne. Le studio produit et distribue

aujourd’hui près de 200 films et 80 séries par an. Il a

constitué un catalogue impressionnant, le plus vaste

d’Europe, où l’on retrouve des œuvres de patrimoine et

des franchises internationales comme Paddington ou

Bridget Jones. Ce positionnement unique a permis à

Canal+ de se poser en véritable alternative aux studios

américains, avec une capacité d’exportation rare sur le

Vieux Continent.

Du linéaire au streaming

La relation de Canal+ au cinéma ne se limite pas à la

production et à la diffusion télévisée. Dès la fin des années

2000, le groupe investit massivement dans les chaînes

thématiques Ciné+, puis dans le numérique. La plateforme

myCANAL lancée en 2013 devient l’un des piliers de sa

stratégie OTT. En 2024, l’acquisition d’OCS vient

consolider cette offre, donnant naissance au bouquet

Ciné+ OCS, pensé comme le hub cinéma de référence.

Dans un marché où Netflix, Disney+ et Amazon Prime

ont imposé leurs standards, Canal+ continue d’affirmer

sa spécificité : rester l’allié du cinéma en salle, tout en

étant un acteur incontournable du streaming avec sa

plateforme dont la marque est devenue Canal+, tout

simplement, en juin dernier, marquant ainsi le caractère

central de cette offre dans la stratégie du groupe.

Partenariats publicitaires et abonnements

croisés

Canal+ a également investi le champ de la publicité au

cinéma. Depuis une quinzaine d’années, l’ex filiale de

Vivendi est présente sur ce marché, essentiellement en

partenariat avec UGC. Ensemble, les deux groupes ont

imaginé des solutions intégrées, combinant ventes

d’espaces en salles et offres packagées avec les chaînes

du groupe. Plus récemment, des abonnements conjoints

ont vu le jour, permettant aux spectateurs d’associer un

pass UGC illimité et un abonnement Canal+ à tarif

préférentiel. Ces initiatives témoignent d’une relation

déjà structurée, que l’entrée au capital vient

aujourd’hui consacrer.

Les tensions de la chronologie des médias

Cette proximité n’a pas empêché les frictions. Canal+ a

longtemps bataillé sur la chronologie des médias, contestant

un système jugé trop rigide face aux plateformes.

En 2021, un accord historique permet au groupe de

diffuser certains films six mois après leur sortie salle, avec

une exclusivité de neuf mois. Cette avancée a marqué

une victoire pour la chaîne cryptée, même si le débat

encore l’an dernier est resté vif à mesure que le marché

se reconfigure.

L’aventure CanalOlympia

Au-delà de l’Europe, Canal+ s’est aussi engagé dans

l’exploitation directe de salles à travers son réseau Canal-

Olympia, implanté dans plusieurs capitales et grandes

villes africaines. Ces complexes mêlent cinéma et spectacle

vivant, offrant un modèle hybride qui illustre l’ambition

internationale du groupe. Une manière de prolonger

l’histoire d’amour de Canal+ avec le cinéma, en s’adressant

à de nouveaux publics.

Une recomposition du paysage français

Quelques mois après l’annonce de l’arrivée de la famille

Saadé dans Pathé, c’est un autre séisme qui s’annonce

avec l’entrée de Canal+ chez UGC. Ces mouvements

traduisent une recomposition en profondeur du paysage

du cinéma français : des acteurs puissants, dotés de moyens

financiers conséquents, s’impliquent désormais directement

dans l’exploitation. Pour les salles, pour les talents

et pour l’ensemble de la filière, c’est la promesse d’une

visibilité accrue et d’un rayonnement international renforcé.

En vingt ans, Canal+ aura accompagné toutes les

mutations du cinéma : des sites web aux plateformes

de streaming, des catalogues patrimoniaux aux franchises

mondiales, des multiplexes africains aux négociations

sur la chronologie des médias. L’histoire commune avec

UGC, qui prend aujourd’hui une nouvelle dimension,

montre à quel point la frontière, entre diffuseurs,

producteurs et exploitants, est désormais plus poreuse

que jamais. Le cinéma français, porté par de tels alliés,

entre dans une nouvelle ère où tradition et innovation

avancent de concert.

Julien Marcel

52 N°500 / 22 septembre 2025



20 ans de...

COMMUNICATION DIGITALE DES EXPLOITANTS

renforcé. Les exploitants ont découvert que ces nouveaux

outils n’éloignaient pas les spectateurs, mais leur

permettaient au contraire de prolonger l’expérience

bien au-delà de la salle.

Lorsque l’on célèbre les 20 ans de Boxoffice Pro, il est

impossible de ne pas évoquer en parallèle l’histoire

de Cine Group. Car au fond, ces deux histoires se

confondent : celle d’un média professionnel qui a

accompagné la mutation du secteur, et celle d’une

société née d’une intuition technologique devenue,

au fil des années, un acteur central de la transformation

digitale des salles de cinéma.

Tout commence à la fin des années 1990, lorsque

Patrick Farcy pressent le potentiel des écrans dans les

halls des cinémas. L’avènement du DVD ouvre alors

de nouvelles perspectives : pour la première fois, il

devient possible de diffuser simplement et à moindre

coût des contenus vidéo sur des écrans installés à

l’accueil des salles. Une petite révolution, qui donnera

naissance à l’embryon de ce qui deviendra Cine Group.

Comme souvent dans l’histoire des entreprises,

l’aventure se déploie ensuite par une ramification

inattendue. D’un côté, le cœur de métier se développe

dans l’affichage digital. Mais dès le milieu des années

2000, la société comprend que l’avenir ne se jouera

pas seulement dans les halls, mais aussi sur les écrans…

des spectateurs. Elle prend alors le virage du web, en

créant les premiers sites internet de cinémas, bientôt

complétés par des applications mobiles. De l’autre

côté, l’histoire des fameux DVD destinés à l’affichage

en salle connaît sa propre métamorphose : les jaquettes

qui les accompagnaient se transforment en brochure,

puis en véritable magazine professionnel, Côté Cinéma,

devenu en 2018 Boxoffice Pro.

À travers cette saga, c’est en réalité une évolution clé

de la communication des salles de cinéma en France

qui s’écrit. Contrairement à leurs homologues américains,

les exploitants français ont pris assez tôt la

mesure de l’importance des outils digitaux, souvent

avec l’accompagnement de Côté Ciné puis de Cine

Group. À l’époque, certains craignaient qu’un tel

virage n’instaure une relation plus distante, plus froide

avec les spectateurs. Mais les faits ont démontré

l’inverse : le digital n’a pas remplacé la proximité, il

l’a augmentée.

Avec les sites web, la billetterie en ligne, puis les

applications mobiles, le parcours du spectateur a

changé, et avec lui la relation qu’entretiennent les

salles avec leur public. Réserver sa place depuis son

téléphone, consulter les bandes-annonces en ligne,

recevoir des notifications personnalisées, partager une

expérience sur les réseaux sociaux : autant de gestes

devenus naturels qui, loin de fragiliser le lien, l’ont

Cette relation enrichie par le digital s’observe également

dans les outils de communication B2B. Si le magazine

papier Boxoffice Pro demeure incontournable, son site

web et plus récemment son émission YouTube sont

devenus des piliers d’une identité médiatique élargie.

Ils témoignent de la capacité du secteur à se doter

d’un véritable média professionnel à part entière, où

l’information circule désormais sous plusieurs formes,

accessibles en continu et adaptées aux nouveaux usages.

L’histoire de Cine Group ne se limite pas à l’Hexagone.

Sous l’impulsion de Julien Marcel, l’entreprise a pris

en 2013 une dimension internationale avec le lancement

de ses activités aux États-Unis. Là encore, la

conviction était la même : la transformation digitale

de la relation entre cinémas et spectateurs était universelle,

et il fallait accompagner les exploitants au-delà

des frontières. Cette ouverture a permis d’enrichir le

regard de l’entreprise, en confrontant les pratiques

françaises et américaines, et en confirmant que les

innovations nées dans un pays pouvaient inspirer l’autre.

Aujourd’hui dirigé par Julien Marcel et Marilyn

Iacovissi, Cine Group poursuit cette mission : donner

aux cinémas les moyens de rester au cœur de la vie

culturelle et sociale, en s’appuyant sur les technologies

les plus récentes sans jamais perdre de vue ce qui fait

la singularité du cinéma : une rencontre, une émotion

partagée. Les 20 ans de Boxoffice Pro rappellent ainsi

que l’innovation technologique et la communication

professionnelle ne sont pas des fins en soi, mais les

instruments d’une ambition plus vaste : faire vivre,

encore et toujours, la magie du cinéma.

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N°500 / 22 septembre 2025

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Calendrier

SEMAINE JOUR DE SORTIE FÉRIÉ

JOUR FÉRIÉ

CHANGEMENT/NOUVELLE DATE

REPRISE

CONTENU ALTERNATIF

Zone A

Besançon, Bordeaux,

Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble,

Limoges, Lyon, Poitiers

Zone B

Aix-Marseille, Amiens, Caen,

Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice,

Orléans-Tours, Reims, Rennes,

Rouen, Strasbourg

Zone C

Créteil, Montpellier,

Paris, Toulouse,

Versailles

S39

24 SEPT

S40

1ER OCT

S41

8 OCT

S42

15 OCT

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

ORIGINALS FACTORY À 2000 MÈTRES D’ANDRIIVKA 01h51 M.Chernov

PATHÉ LIVE ALEXANDRE DESPLAT - LE CONCERT SYMPHONIQUE AU CINÉMA 01h40 A.Desplat

CGR EVENTS ANA MACHI ANA 01h57 H.El Jebbari A.Dadas, M.Idrissi, D.Boutazout

PATHÉ LIVE

BTS 2016 LIVE THE MOST BEAUTIFUL MOMENT IN LIFE ON STAGE :

EPILOGUE REMASTERED

01h40 J.Hyeongseok BTS, RM, Jin

TANDEM CLASSE MOYENNE 01h35 A.Cordier L.Lafitte, É.Bouchez, R.Bedia

KINEPOLIS - FRA COLORFUL STAGE! THE MOVIE: A MIKU WHO CAN’T SING 02h10 H.Hata S.Fujita, A.Shimoda, A.Shimoda

THE JOKERS FILMS CYCLE KENJI MISUMU - LA LAME À L'ŒIL (4 FILMS) K. Misumi

SUDU CONNEXION DISCO AFRIKA : UNE HISTOIRE MALGACHE 01h20 L.Razanajaona P.Sambo, L.Ramasinjanahary, J.Lerova

MÉTÉORE FILMS KONTINENTAL '25 01h49 R.Jude E.Tompa, G.Spahiu, A.Tanța

KFD FRANCE KYGO : BACK AT THE BOWL 01h40 S.Wrench Kygo

APOLLO FILMS LE MILLION 01h28 G.Vigneron C.Clavier, R.Bensetti, G.Cohen

DHR MOI, LAURE DE SADE 01h44 J.Piacentino M.Mosnier, M.Mardoukhaev, C.Guichet

L'ATELIER DISTRIBUTION MUGANGA - CELUI QUI SOIGNE 01h45 M.Roux I.de Bankolé, V.Macaigne, M.Bresch

LES ALCHIMISTES PANOPTICON 01h35 G.Sikharulidze M.Abuladze, D.Chachua, S.Gelenidze

NEW STORY PUT YOUR SOUL ON YOUR HAND AND WALK 01h50 S.Farsi

SPLENDOR FILMS QUAND SOUFFLE LE VENT 01h25 J.Murakami P.Ashcroft, J.Mills, R.Houston

ZINC FILM REMBRANDT 01h47 P.Schoeller C.Cottin, R.Duris, C.Brunnquell

PATHÉ LIVE SANS FAMILLE 01h45 L.Bréban

DISPARATE FILMS SILENT SHOT 01h00 R.Entreinger D.Deboës, N.Chauveau, L.Garnier

FRIDAY ENTERTAINMENT THEY CALL HIM OG 02h35 Sujeeth P.Kalyan, E.Hashmi, P.Arulmohan

PANOCEANIC FILMS TITOUAN, LES ENFANTS DU CORAIL 01h10 K.Mahdjouba

SONY PICTURES RELEASING FRANCE TKT 01h22 S.Cicurel L.de Palmaert, E.Dequenne, S.De Groodt

THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE TOY STORY 01h17 J.Lasseter T.Allen, D.Rickles, J.Varney

LES FILMS DU CAMELIA TWST - THINGS WE SAID TODAY 01h25 A.Ujica T.Azzara, S.Grant, T.McCabe

WARNER BROS. FRANCE UNE BATAILLE APRÈS L'AUTRE 02h42 P.Anderson L.DiCaprio, T.Taylor, S.Penn

FRANCE 3 ALSACE UN NOUVEAU REGARD 00h52 R.Detré et G.Aguesse J.Gamblin

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

SONY PICTURES RELEASING FRANCE A BIG BOLD BEAUTIFUL JOURNEY 01h48 Kogonada M.Robbie, C.Farrell, K.Kline

THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE AVATAR : LA VOIE DE L'EAU 03h12 J.Cameron S.Worthington, Z.Saldana, S.Weaver

PATHÉ LIVE

BTS 2019 WORLD TOUR ‘LOVE YOURSELF: SPEAK YOURSELF’ LONDON

REMASTERED

01h46 J.Hyeongseok BTS, RM, Jin

PATHÉ LIVE BTS 2021 MUSTER SOWOOZOO REMASTERED 01h33 J.Hyeongseok et S.Jo BTS, RM, Jin

HAUT ET COURT CERVANTES AVANT DON QUICHOTTE 02h14 A.Amenábar J.Peña (III), A.Borghi, M.Rellán

EUROZOOM HAPPYEND 01h53 N.Sora H.Kurihara, Y.Hidaka, A.Nakajima

DESTINY FILMS HONEYMOON 01h24 Z.Ozirna I.Nirsha, R.Lutskyi

POWERHOUSE PRODUCTIONS IDLY KADAI 02h40 Dhanush Dhanush, N.Menen, A.Vijay

BLUE NOTE FILMS INVENTION 01h12 C.Stephens C.Hernandez, S.Mcglynn, T.Torn

UFO DISTRIBUTION LA MORT N’EXISTE PAS 01h12 F.Dufour-Laperrière Z.Blanchet, K.Tremblay, M.Savard-Verhoeven

PROGRAM STORE

LA PLEINE CONSCIENCE DU BONHEUR, UN VOYAGE AVEC LE

DALAÏ-LAMA

01h30 B.Miller et P.Delaquis Dalaï Lama

MALAVIDA FILMS LA REINE MARGOT 02h41 P.Chéreau I.Adjani, D.Auteuil, J.Anglade

METROPOLITAN FILMEXPORT MARCHE OU CRÈVE 01h48 F.Lawrence C.Hoffman, D.Jonsson, G.Wareing

SUPERBYTIMAI MAY DAY 01h39 M.Hua et J.Hyde

PAN DISTRIBUTION MOI QUI T’AIMAIS 01h58 D.Kurys R.Zem, M.Foïs, T.de Peretti

FRIDAY ENTERTAINMENT NIKKA ZAILDAR 4 02h48 S.Singh A.Virk, S.Bajwa, N.Rishi

STUDIOCANAL PAPY FAIT DE LA RÉSISTANCE 01h46 J.Poiré M.Galabru, C.Clavier, M.Lamotte

SAJE DISTRIBUTION SACRÉ CŒUR 01h35 S.Gunnell et S.Gunnell G.Dutoit, J.Budria, S.Gunnell

LES VALSEURS SOUNDTRACK TO A COUP D'ÉTAT 02h30 J.Grimonprez P.Lumumba, L.Armstrong, D.Gillespie

JHR FILMS STUPS A.Odiot et J.Viallet

FRIDAY ENTERTAINMENT SUNNY SANSKARI KI TULSI KUMARI 02h20 S.Khaitan J.Kapoor, V.Dhawan, S.Malhotra

LES FILMS DU PRÉAU TIMIOCHE 00h41 A.Bain et A.Martin

CGR EVENTS TOSCA (THE ROYAL OPERA) 03h30 O.Mears A.Netrebko, F.De Tommaso, G.Finley

MEMENTO UN SIMPLE ACCIDENT 01h42 J.Panahi V.Mobasseri, M.Afshari, E.Azizi

PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE VALORANT CHAMPIONS PARIS 2025 | FINALE AU CINÉMA 07h00

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

GAWL ALGER 01h33 C.Taleb Bendiab M.Medjkane, N.Asli, H.Mesbah

NOUR FILMS BERLINGUER, LA GRANDE AMBITION 02h02 A.Segre E.Germano, S.Abbati, F.Acquaroli

UGC DISTRIBUTION C'ÉTAIT MIEUX DEMAIN 01h43 V.Millereau E.Zylberstein, D.Bourdon, M.Le Borgne

LES FILMS DE L'ATALANTE DÉTOURS 01h07 P.Petit

ART HOUSE EGOIST 02h00 D.Matsunaga H.Miyazawa, R.Suzuki, Y.Nakamura

UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR GABBY ET LA MAISON MAGIQUE - LE FILM 01h38 R.Crego L.Kraner, K.Wiig, G.Estefan

COSMONAUT 391 GLACIERS D'ARCTIQUE, ÉTAT DES LIEUX 00h52 P.Dugowson

LES ALCHIMISTES HORS-SERVICE J.Boiron-Lajous

SND INSAISISSABLES 02h05 L.Leterrier J.Eisenberg, M.Ruffalo, W.Harrelson

MALAVIDA FILMS LA FERME DES ANIMAUX 01h13 J.Halas et J.Batchelor M.Denham, G.Heath, J.Michel

CINÉMA PUBLIC FILMS LA PRINCESSE ET LE ROSSIGNOL 00h45

POTEMKINE FILMS L'INVASION 02h25 S.Loznitsa

PYRAMIDE DISTRIBUTION MÉTÉORS 01h48 H.Charuel et C.Le Pape P.Kircher, I.Azougli, S.Cissé

CONDOR DISTRIBUTION NOS JOURS SAUVAGES 01h44 V.Kekatos D.Patakia, N.Zeginoglou, S.Tsoumanis

ARP SÉLECTION NOUVELLE VAGUE 01h46 R.Linklater G.Marbeck, Z.Deutch, A.Dullin

PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE ONE TO ONE: JOHN & YOKO 01h41 K.Macdonald et S.Rice-Edwards J.Lennon, Y.Ono, A.Warhol

MY SECRET ANGEL COMPANY SOUFFRANCE ET DÉLIVRANCE 01h29 J.CIRANNA

KMBO SUPER GRAND PRIX 01h38 W.Fast G.Arterton, T.Brodie-Sangster, H.Atwell

THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE TRON: ARES 01h59 J.Rønning J.Leto, G.Lee, E.Peters

VUES DU QUÉBEC DISTRIBUTION VOUS N'ÊTES PAS SEULS 01h45 M.Viens et P.Lupien P.Funk, M.Fortier, F.Papineau

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR BLACK PHONE 2 01h54 S.Derrickson E.Hawke, M.Thames, M.McGraw

STUDIOCANAL CHIEN 51 01h40 C.Jimenez G.Lellouche, A.Exarchopoulos, L.Garrel

LE PACTE DEUX PIANOS 01h55 A.Desplechin F.Civil, N.Tereszkiewicz, C.Rampling

MÉTÉORE FILMS DRACULA R.Jude

OUTPLAY FILMS EN GARDE 01h46 N.Low T.Yu-Ning, H.Liu, N.Ding

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S42

15 OCT

18 OCT

S43

22 OCT

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

DHR DISTRIBUTION / A VIF CINEMAS ET LA VIE VA... 01h35 A.Ségal

SND HOPPER ET LE SECRET DE LA MARMOTTE 01h28 B.Mousquet

SND INSAISISSABLES 2 02h10 J.Chu J.Eisenberg, M.Ruffalo, W.Harrelson

KMBO JACK ET NANCY - LES PLUS BELLES HISTOIRES DE QUENTIN BLAKE 00h52 G.Bekers et M.Fenati A.Lamy

LES FILMS DES DEUX RIVES JOURNAL INTIME DU LIBAN 01h50 M.El Hajj

PATHÉ LIVE LA SOMNAMBULE (METROPOLITAN OPERA) 03h15 R.Villazón N.Sierra, S.Mancasola, X.Anduaga

JOUR2FÊTE LA VIE DE CHÂTEAU, MON ENFANCE À VERSAILLES 01h21 C.Madeleine-Perdrillat et N.H'limi N.Perez-Malartre, F.Pierrot, E.Lucas-Viguier

LES NOUVEAUX JOURS LE DERNIER COMPROMIS 01h22 A.Fonteneau

APOLLO FILMS / STUDIOCANAL LE JOUR J C.Zidi Jr. K.Adams, B.Bouhlel, M.Parisot

SPLENDOR FILMS LENNY 01h51 B.Fosse D.Hoffman, V.Perrine, J.Miner

METROPOLITAN FILMEXPORT LUMIÈRE PÂLE SUR LES COLLINES 02h03 K.Ishikawa S.Hirose, F.Nikaidô, Y.Yoshida

WILD BUNCH DISTRIBUTION MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL 01h30 S.Chomet L.Lafitte, G.Pailhas, T.Garcia

CARLOTTA FILMS NUAGES FLOTTANTS 02h04 M.Naruse H.Takamine, M.Mori (I), M.Okada

DAVID SERERO PRODUCTIONS RICHARD ORLINSKI: THE ART DOCUMENTARY 00h54 D.Serero R.Orlinski, E.Longoria, Tayc

PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE SAM LE POMPIER - NOUVELLE CASERNE, GRANDES AVENTURES ! 00h55 C.Morton et C.Ferguson

LES FILMS DU LOSANGE THE CHRONOLOGY OF WATER 02h08 K.Stewart I.Poots, T.Birch, J.Belushi

TAMASA DISTRIBUTION UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE 01h45 E.Scola S.Loren, M.Mastroianni, J.Vernon

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

DIAPHANA DISTRIBUTION ARCO 01h28 U.Bienvenu S.Arlaud, A.Jodorowsky, M.Oldra

SONY PICTURES RELEASING FRANCE CHAINSAW MAN – LE FILM : L’ARC DE REZE T.Yoshihara K.Toya, R.Ueda, A.Fairouz

PARAMOUNT PICTURES FRANCE DORA AU ROYAUME MAGIQUE DES SIRÈNES 00h50

NEW STORY IMAGO 01h48 D.Oumar Pitsaev

SND KAAMELOTT - DEUXIÈME VOLET (PARTIE 1) A.Astier G.Gallienne, V.Ledoyen, A.Astier

DAMNED DISTRIBUTION KLÁRA DÉMÉNAGE 01h26 Z.Szilágyi C.Jóvári, Z.Konrád, E.Vlahovics

BAC FILMS LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE 02h16 K.Serebrennikov A.Diehl, F.Becht, D.Herfurth

AD VITAM LA PETITE DERNIÈRE 01h46 H.Herzi N.Melliti, J.Park, A.Ben Mohamed

TANDEM LES CAVALIERS DES TERRES SAUVAGES 01h24 M.Dweck et G.Kershaw G.Gonza, T.Gonza, J.Avalos

GEBEKA FILMS LE SECRET DES MÉSANGES 01h17 A.Lanciaux L.Léontiadis, A.Souverbie-Giorgis, M.Le Guennan

UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR L'HOMME QUI RÉTRÉCIT J.Kounen J.Dujardin, M.Croze

CONTRE-JOUR DISTRIBUTION LITTLE BROTHER 01h34 S.O’Donnell D.Diemer, P.Ettinger, J.Simmons

LES FILMS DU CAMELIA PET SHOP DAYS 01h50 O.Schnabel D.Yazbek Bernal, J.Irv, C.Rowe

CINÉ SORBONNE QUAND HARRY RENCONTRE SALLY 01h36 R.Reiner B.Crystal, M.Ryan, C.Fisher

LES FILMS DU LOSANGE RÉTROSPECTIVE RAYMOND DEPARDON CINÉASTE (6 FILMS) R. Depardon

THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE SPRINGSTEEN: DELIVER ME FROM NOWHERE S.Cooper J.Allen White, J.Strong, P.Hauser

LOST FILMS THE NEON PEOPLE 02h04 J.Thoret

S44

29 OCT

3 NOV

S45

5 NOV

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

METROPOLITAN FILMEXPORT AMOURS CHIENNES 02h33 A.González Iñárritu G.Toledo, A.Guerrero, J.Salinas

ARIZONA DISTRIBUTION CE QUE CETTE NATURE TE DIT 01h48 H.Sang-Soo S.Ha, Y.So-yi, K.Han-sol

VUES DU QUÉBEC DISTRIBUTION COMME ENTENDRE À TRAVERS UNE FEUILLE DE MÉTAL 01h23 M.Béliveau

PATHÉ LIVE JUL, LE CONCERT DU STADE DE FRANCE AU CINÉMA 02h30 S.Bohée

HAUT ET COURT LA FEMME LA PLUS RICHE DU MONDE 02h03 T.Klifa I.Huppert, M.Foïs, L.Lafitte

SHELLAC LAGUNA 01h42 S.Bartas S.Bartas, I.Bartaité, U.Bartaite

CARLOTTA FILMS LA LÉGENDE DE BAAHUBALI, L'ÉPOPÉE - DIRECTOR'S CUT 03h49 S.Rajamouli P.Raju, T.Bhatia, A.Shetty

METROPOLITAN FILMEXPORT LES INTRUS – CHAPITRE 2 01h38 R.Harlin M.Petsch, G.Basso, R.Shenton

GAUMONT DISTRIBUTION L’ÉTRANGER 02h00 F.Ozon B.Voisin, R.Marder, P.Lottin

SURVIVANCE ON FALLING 01h44 L.Carreira J.Santos, N.Leiper, O.Forman

PARAMOUNT PICTURES FRANCE REGRETTING YOU J.Boone A.Williams, M.Grace, D.Franco

ZINC FILM SMASHING MACHINE 02h03 B.Safdie D.Johnson, E.Blunt, L.Gavin

SPLENDOR FILMS THE CHANGELING - L'ENFANT DU DIABLE 01h45 P.Medak G.Scott, J.Marsh, J.Colicos

NORTE DISTRIBUTION UNE VIE ORDINAIRE 01h34 A.Kusnetsov

EPICENTRE FILMS UN POÈTE 02h00 S.Mesa Soto U.Rios, R.Andrade, G.Cardona

SONY PICTURES RELEASING FRANCE YOROÏ D.Tomaszewski Orelsan, C.Choï

DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)

ORAWA PROD BAROUDEURS DU CHRIST 01h24 D.Boyer

PYRAMIDE DISTRIBUTION DEUX PROCUREURS 01h58 S.Loznitsa A.Kuznetsov, A.Filippenko, A.Belyy

ED DISTRIBUTION DUEL À MONTE-CARLO DEL NORTE 01h20 B.Plympton A.Colón, K.Mora

MOONLIGHT FILMS DISTRIBUTION FOLLEMENTE 01h37 P.Genovese E.Leo, P.Fogliati, E.Fanelli

DESTINY FILMS FRANCE, UNE HISTOIRE D'AMOUR 01h45 Y.Arthus-Bertrand et M.Pitiot

CGR EVENTS G-DRAGON 2025 WORLD TOÜR ÜBERMENSCH 02h00

SND INSAISISSABLES 3 R.Fleischer J.Eisenberg, W.Harrelson, D.Franco

PATHÉ LIVE LA BOHÈME (METROPOLITAN OPERA) 03h29 F.Zeffirelli J.Grigoryan, H.Stober, F.De Tommaso

CGR EVENTS LA FILLE MAL GARDÉE (THE ROYAL BALLET) 03h30 F.Ashton F.Hayward, M.Sambé

METROPOLITAN FILMEXPORT LA VAGUE 02h09 S.Lelio D.López, L.Bravo, A.Aurora

LES ALCHIMISTES LE CINQUIÈME PLAN DE LA JETÉE 01h44 D.Cabrera

SAJE DISTRIBUTION LE ROI DES ROIS 01h43 S.Jang K.Branagh, U.Thurman, M.Hamill

WILD BUNCH DISTRIBUTION LES BRAISES T.Kruithof V.Efira, A.Worthalter

CINÉ SORBONNE L'ÉTRANGE OBSESSION 01h47 K.Ichikawa M.Kyô, T.Nakadai, G.Nakamura

LE PACTE L'INCONNU DE LA GRANDE ARCHE 01h46 S.Demoustier C.Bang, S.Knudsen, M.Fau

THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE PREDATOR: BADLANDS D.Trachtenberg E.Fanning, D.Schuster-Koloamatangi

MALAVIDA FILMS

RÉTROSPECTIVE PATRICE CHÉREAU, CINÉASTE (5 FILMS)

LES ACACIAS

RÉTROSPECTIVE SI GUITRY M'ÉTAIT CONTÉ (7 FILMS)

CARLOTTA FILMS

SAGA LADY YAKUZA - L'INTÉGRALE EN 8 FILMS

LES FILMS D'AVALON SEMER ET RÉCOLTER 01h34 E.Le Roch

STUDIOCANAL T’AS PAS CHANGÉ J.Commandeur L.Lafitte, F.Damiens, V.Paradis

ÉCLUMIA PICTURES THE CORD OF LIFE 01h36 S.Qiao Badema, Yider, Nahia

Dates connues à l'heure de notre bouclage. Calendrier susceptible de modifications.

AVIS AUX DISTRIBUTEURS Afin de voir apparaître vos sorties dans les fiches films de Boxoffice, n’hésitez pas à faire parvenir

régulièrement votre line-up mis à jour à calendrier@boxofficefrance.fr.

N°500 / 22 septembre 2025

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Chiffres

3 FILMS - 3 CARRIÈRES

1 POINT DE COMPARAISON

La Palme d’or de Un simple accident vient récompenser une

production cinématographique iranienne qui, depuis plusieurs

années, séduit les festivals et les spectateurs, malgré les interdictions

pesant souvent sur les cinéastes. La sortie par Memento

du nouveau long métrage de Jafar Panahi, le 1 er octobre, donne

l’occasion de revenir en chiffres sur les performances en salles

de récents titres iraniens ayant, à leur manière, bousculé, voire

mis K.O., le public.

Date de sortie

Distributeur

Cumul des entrées

1 er jour

1 er week-end

Séances

Moyenne par séance 1 er we

Cœfficient Paris/Province

Taux de transformation

(cumul des entrées/1 er jour)

Note Spectateur AlloCiné

LES GRAINES DU

FIGUIER SAUVAGE

TATAMI

LA LOI DE TÉHÉRAN

18/09/2024 04/09/2024 28/07/2021

PYRAMIDE METROPOLITAN WILD BUNCH

620 058 185 031 185 006

10 810 7 129 5 063

85 500 45 474 28 308

2 201 2 086 1 828

39 22 15

3,93 2,80 2,68

57 26 37

4,3 4,2 4

Source CBO-Box Office / Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company

PERFORMANCE SÉANCE* / AU 1 ER WEEK-END

DEPUIS 1 SEMAINE

DATE FILM DISTRI. COPIES ENTRÉES SÉANCES MOYENNE

1 10/09/2025 CONJURING : L'HEURE DU JUGEMENT WARNER 439 909 379 11 746 77

2 10/09/2025 SIRAT PYRAMIDE 311 142 835 4 636 31

3 10/09/2025 CONNEMARA STUDIOCANAL 288 93 499 4 122 23

4 10/09/2025 DOWNTON ABBEY III : LE GRAND FINAL UNIVERSAL 423 167 226 7 531 22

5 10/09/2025 UNE PLACE POUR PIERROT DIAPHANA 219 41 841 3 277 13

PERFORMANCE SÉANCE* / AU 1 ER WEEK-END

EN 2025

DATE FILM DISTRI. COPIES ENTRÉES SÉANCES MOYENNE

1 21/05/2025 LILO & STITCH DISNEY 590 1 188419 14 649 81

2 04/07/2025 JURASSIC WORLD : RENAISSANCE UNIVERSAL 720 673 103 8 614 78

3 10/09/2025 CONJURING : L'HEURE DU JUGEMENT WARNER 439 909 379 11 746 77

4 08/01/2025 PERSONNE N'Y COMPREND RIEN JOUR2FÊTE 52 24 263 360 67

5 05/02/2025 GOD SAVE THE TUCHE PATHÉ 734 774 727 14 330 54

6 25/06/2025 F1® LE FILM WARNER 577 606 069 12 289 49

7 12/02/2025 THE BRUTALIST UNIVERSAL 195 103 069 2 393 43

8 02/04/2025 MINECRAFT, LE FILM WARNER 670 661 462 15 609 42

9 16/07/2025 LES SCHTROUMPS - LE FILM PARAMOUNT 685 433 215 10 432 42

10 21/05/2025 MISSION : IMPOSSIBLE – THE FINAL RECKONING PARAMOUNT 801 622 716 15 009 41

Ça va mieux pour la fréquentation qui, en l’espace d’une semaine, a retrouvé des couleurs rassurantes.

Conjuring : L’Heure du jugement réalise un premier week-end canon à 900 000 tickets pour 77 entrées par

séance (e/s), et le troisième meilleur démarrage de l’année, derrière les 78 e/s de Jurassic World : Renaissance

et les 81 e/s de Lilo & Stitch. Derrière, le phénomène Sirāt réalise 31 e/s, soit la septième meilleure

performance sur un week-end d’ouverture pour un titre à moins de 5 000 séances. Enfin, Connemara (23

e/s), Downton Abbey III (22 e/s) et Une place pour Pierrot (13 e/s) composent le reste d’un classement où

les mauvaises ondes semblent… conjurées.

*Sans inclure le hors-film // Sources chiffres : Distributeurs Séances : Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company

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Jeune Public

©Afcae

CINÉASTES, DISTRIBUTEURS,

EXPLOITANTS… ET JEUNE PUBLIC :

DES RENCONTRES QUI FONT MÉDIATION

Les Rencontres art et essai Jeune

public se sont ouvertes le 9

septembre, au lendemain de la

publication du rapport Geffray

sur l’Éducation aux images, avec

La Ferme des animaux, et se sont

clôturées avec Arco… au lendemain

de sa pré-sélection aux Oscars. Entre

les deux, une myriade de films pour

les plus petits ont été présentés par

leurs auteurs et distributeurs, et ont

redonné l’envie, plus que jamais, de

les accompagner de mille façons.

Depuis 70 ans, l’Afcae soutient des films auprès des

jeunes spectateurs, de l'âge où l’on commence à parler

à celui où l’on entre dans sa vie d’adulte. Et il s’agit

plus largement d’un travail d'éducation culturelle et

citoyenne, dont ces 28 es Rencontres ont particulièrement

témoigné : en faisant le lien entre l’action du groupe

Jeune public de l’Afcae et son comité 15-25, entre le

travail auprès des jeunes et avec leurs enseignants, entre

les films, leurs leurs réalisateurs et leurs distributeurs, et

leur environnement social. Le rapport d'Édouard Geffray,

salué par le président de l’Afcae, reconnaît ce travail et

en particulier celui des salles art et essai, « qui portent les

dispositifs nationaux, mais expérimentent aussi des projets

spécifiques qui sont ensuite étendus ». Guillaume Bachy

citant « Toute la lumière sur les Segpa à L’Alhambra de

Marseille, les postes de médiateurs mutualisés en Nouvelle-Aquitaine,

ou encore les premiers Ambassadeurs aux Méliès

de Saint-Étienne ».

Les deux cinémas stéphanois gérés par Paul-Marie Claret,

qui accueillaient ces Rencontres, sont en effet parmi les

pionniers : Le Méliès Saint-François, autrefois Le France,

a notamment lancé ses fiches Jeune public ou encore le

festival Tête de mule il y a 24 ans, puis initié un réseau

de jeunes ambassadeurs dès 2012, tout en illustrant

combien il est essentiel de travailler avec des partenaires

locaux. Notamment, la dynamique cinémathèque de

Saint-Étienne – la plus ancienne en région, créée en 1922

et qui constitue une mine d'archives – et une municipalité

– qui a accueilli les participants dans son Musée de

la mine – particulièrement engagée dans l’accessibilité.

S’adapter à un public qui grandit

Bien sûr, ces Rencontres permettent d’abord de découvrir

une dizaine de films, pour penser en amont leur

accompagnement. Auprès des adultes prescripteurs quand

les films s’adressent aux 3-10 ans, auprès des jeunes – et

avec eux – quand ils sont les fameux 15-25… mais entre

les deux ? On sait que la tranche d’âge intermédiaire est

plus difficile à cerner, les pré-ados dépendant encore

souvent des parents et grands-parents – et surtout des

grands-mères –, comme l’a montré une enquête menée

en Nouvelle-Aquitaine auprès de spectateurs entre 10 et

14 ans. Il disent aussi s’informer encore via les programmes

papier, et apprécier surtout les films d’animation et

fantastiques – mais pas forcément ceux soutenus par

l’Afcae. Et ce sont les séances avec animations qu’ils

préfèrent, surtout quand il y a des cadeaux à gagner.

D’où l'importance, pour les salles, de mutualiser leurs

actions : concevoir des quizz et blind tests clés en main,

y compris des goodies, proposer des prévisionnements

aux MJC et autres structures de quartier, une newsletter

spécifique sur les films à voir en famille… sachant qu’il

est compliqué de communiquer auprès des spectateurs

de 12 ans. Dès lors, faut-il accepter de les perdre à cet

âge, sachant qu’ils ont été ouverts à l’art et essai plus

petits… et qu’ils reviendront plus tard ?

N°500 / 22 septembre 2025

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Jeune Public

Car « pour s’adresser aux lycéens et étudiants, ce sont les

ambassadeurs qui font notre travail », s'enthousiasme

Sabrina Askelou, médiatrice au Méliès et membre du

comité 15-25 de l’Afcae. « Ils apportent énormément d’idées

et d’énergie et organisent de plus en plus d’événements

eux-mêmes, comme le festival Fureur d’avril, avec le Réseau

Médiation Cinéma (RMC) du Grac ». Au-delà de leurs

salles de proximité, ces jeunes bénévoles partagent leurs

pratiques et se forment, notamment lors de rencontres

régionales « où ils sont passés en un an de 8 à 13 groupes

d’ambassadeurs ». Ils sont largement ouverts à tous types

de films, « nous disent régulièrement qu’ils aiment ceux du

répertoire et ne veulent pas être “ciblés 15-25” », comme le

souligne Joséphine Baillet, du Balzac de Château-Renault.

Et quand ces jeunes médiateurs s’emparent du patrimoine,

« ils imaginent des choses ludiques, abonde Myriam Djebour,

du cinéma Les Carmes à Orléans, ce qui est beaucoup plus

vivant que le discours d’un prof ». Certes, s’il est indéniable

que ces ambassadeurs rajeunissent le public des salles art

et essai, « il faudra des années pour mesurer des effets significatifs

sur la fréquentation », reconnaît Sabrina Askelou.

Reste que pour Pauline, ambassadrice au Méliès il y a 12

ans et, à ce titre, membre d’un jury jeunes à la Mostra

de Venise, « ça a changé ma vie ». Et aux dires de Lucien,

qui a dynamité les formats vidéos créés par son groupe,

« quand on veut travailler dans le cinéma, être ambassadeur

ouvre un réseau immense ». En faisant grandir leurs publics,

les salles participent aussi à former… les professionnels

de demain.

Des cinémas en partage

Accueillir les jeunes de tout âge revient aussi à accueillir

les jeunes de toute condition, dont ceux en situation de

handicap. Pour Sylvain Pichon, programmateur des

Méliès, « le premier handicap est financier, et c’est pour ça

que nous avons très tôt mis en place le ticket suspendu ».

L'accessibilité physique étant encore très compliquée

dans certaines salles anciennes, il est important d’être

accompagné par les collectivités, et l’exemple de Saint-

Étienne est, à ce titre, édifiant. La Ville, membre du

réseau Unesco “Ville inclusive et durable”, mène une

politique très volontariste depuis 15 ans, d’abord en

communiquant sur tous les événements accessibles et

sur tous les fronts, mais aussi en soutenant financièrement

les structures. Grâce au dispositif Ville en partage, les

Méliès ont pu notamment installer deux ascenseurs au

Jean-Jaurès et aménager d'immenses toilettes PMR au

Saint-François, ou rétribuer des interprètes LSF, pour

des débats accessibles à tous. « Et quand on n’a pas cette

chance, il ne faut pas hésiter à faire appel à du mécénat

privé, conseille Sylvain Pichon, par exemple le Lions Club,

qui va financer un équipement SME dans nos salles. » Les

Méliès organisent aussi des séances adaptées aux handicaps

cognitifs, avec l’association EURECAH (Éducation

utile régionale pour enfants citoyens atteints d'un

handicap), du type de celles organisées par Culture Relax.

« L’idée est aussi de mélanger tous les publics : on sait que

des sous-titres SME peuvent perturber les autres spectateurs,

mais le cinéma, c’est le vivre ensemble. »

Ce n’est pas Cécile Dumas qui le contredira. Heureusement,

l'accessibilité sensorielle a progressé, y compris

pour les films de Ma classe au cinéma, sous-titrés et

audio-décrits grâce au travail du CNC. La déléguée

générale de Ciné Sens souligne que « beaucoup de séances

scolaires thématiques sont dédiées au handicap. Y compris

hors dispositifs : Le Secret des mésanges, par exemple,

existe déjà en versions adaptées, et l'audiodescriptrice Marie

Diagne, très engagée dans la transmission, accompagnera

le film en salles ».

Échange distributeurs-exploitants

D’après une enquête menée auprès des salles, c’est avec

les éditeurs de films Jeune public que les relations sont

les meilleures. Le temps d’échange entre distributeurs et

exploitants n'en a pas moins permis à chaque maillon

de mieux comprendre les problématiques de l’autre, pour

travailler main dans la main. « L’enjeu, pour un distributeur,

est de réussir la passerelle entre ceux qui ont fait le film

et ceux qui vont le voir, rappelle Valentin Rebondy de

Cinéma Public Films, et de participer au financement de

la création. » Un distributeur qui s’engage, c’est souvent

ce qui permet à une production d’aboutir, et déclenche,

pour un producteur comme Jean-François Le Corre,

l’arrivée d’autres partenaires, « notamment Canal+ qui ne

s’engage pas sans sortie salle prévue ». Mais s’il veut un film,

« un distributeur doit s’engager de plus en plus tôt », ajoute

Emmanuelle Chevalier, gérante des Films du Préau,

parfois sans savoir ce que sera le film fini… et sachant

qu’un coût élevé ne garantit pas son potentiel. Encore

plus compliqué lorsque l’on entre en co-production,

ajoute Doris Gruel de KMBO, car « il faut alors négocier

le partage des remontées de recettes ».

Pour illustrer ces propos, deux études de cas ont été

partagées en toute transparence : celui de Une guitare à

la mer, programme de courts de Sophie Roze et Pierre-Luc

Granjon, sur lequel KMBO a mis un MG de 55 000 €,

puis 87 000 € pour la sortie, dont plus de 30 000 € pour

le matériel salle et pédagogique, sans oublier 10 000 €

pour la tournée des réalisateurs. « Nous récupérons ensuite

30 % des recettes sur la part distributeur, le reste se partageant

entre les trois producteurs, quand nous avons remboursé nos

frais de sortie, détaille Doris Gruel. Ces frais figurent dans

le contrat, et ne doivent donc pas être trop élevés… mais

suffisants pour garantir une belle sortie. » Ce qui a été le

cas pour ce programme, avec plus de 130 000 entrées à

ce jour, « et qui va poursuivre sa vie avec les scolaires ».

La Vie, en gros, pour les Films du Préau, aura représenté

sa plus grosse sortie en termes de budget : un total de

200 000 €, « un très gros risque pour cette coproduction

tchèque et pour un premier film, précise Emmanuelle

Chevalier. Nous l’avons montré en work in progress aux

Rencontres Jeune public très en amont, avant sa première

mondiale à Annecy où il a été primé. Nous avons communiqué

dans la presse, sur AlloCiné, sur un site pour enseignants,

et financé notre première campagne d’affichage dans six

grandes villes ». Les Films du Préau ont aussi édité du

matériel pédagogique, plus 30 000 livrets de recettes –

tous écoulés –, et des panneaux d’exposition ont été

envoyés à 150 cinémas, où se sont déplacées l’animatrice

et la réalisatrice pour animer des ateliers. Soutenu par

l’Afcae, l’Afca et Benshi, La Vie, en gros est sorti sur 116

copies et a été bien programmé. Mais au final… il n’a

enregistré que 43 000 entrées en 10 semaines, avec en

moyenne une remontée de 1,75 € par billet pour le

distributeur. Un résultat très décevant pour Emmanuelle

Chevalier, qui illustre les risques encourus et l’importance

de connaître les besoins des salles, notamment en termes

de matériel.

©Cécile Vargoz

©Cécile Vargoz

Antoine Lanciaux a animé en direct les figurines en papier découpé qui prennent vie dans son film Le Secret

des mésanges

Invité d’honneur des Rencontres, Rémi Chayé a donné une masterclass, animée par Jeanne Frommer de

l’Association française du cinéma d’animation (Afca), revenant notamment sur son Calamity, et dévoilant des

images de son prochain long, Fleur.

60 N°500 / 22 septembre 2025


Les expos sont plébiscitées, mais encore plus les marionnettes,

comme celles de Pat et Mat (Cinéma Public Films)

ou de Interdit aux chiens et aux Italiens (Gebeka), devant

lesquelles les familles se sont inlassablement prises en

photo. Et si les ressources enseignants sont essentielles,

les quizz et autres jeux sont un renfort précieux sur le

hors temps scolaire. Comme cet été en Charente, où « sur

le Little Films Festival [voir ci-après], le fait de faire des

ateliers a doublé nos entrées ».

©Cécile Vargoz

Sur la communication, sachant que la presse généraliste,

selon tous les distributeurs présents, méprise le cinéma

d’animation et ignore les programmes de courts jeune

public, la meilleure communication reste le FA en salle.

D’où la proposition des exploitants, de même que les

distributeurs Jeune public collaborent sur le Little Films

Festival, de faire des bandes-annonces communes sur

tous leurs films. Pourquoi ne pas annoncer Arco et Le

Secret des mésanges comme le prochain Barbenheimer ?

Reste la question de la programmation et des tensions

qui peuvent exister, toutefois bien moindres sur des films

jeune public indépendants. Sur un programme de courts,

Cinéma Public Films « ne met pas la pression sur la première

semaine », mais Jérémie Bois rappelle que la politique de

sortie nationale donne le top départ pour tous les films.

Et dans une logique de marché « nous devons sécuriser nos

entrées dès la première semaine, et, pour cela, avoir un

minimum de séances », rappelle Adrien Alonso Morrondo,

programmateur chez Gebeka. Les salles déplorent que

la séance de 11h, qui attire particulièrement les familles

le dimanche, ne soit toujours pas comptabilisée par les

distributeurs, car elles manquent de créneaux pour

proposer suffisamment de films jeune public. À L’Alhambra,

« les structures sociales avec lesquelles nous travaillons

ne viennent pas plusieurs fois par semaine voir le même

Devant le Méliès Saint-François, qui a achevé des travaux de rénovation... juste avant les Rencontres

film, précise Prune Paquereau. Pourquoi ne pas nous

imposer un nombre de semaines plutôt qu’un nombre de

séances ? » Une proposition, encore une fois, qui fait

consensus, d’autant plus que les titres pour enfants

tiennent généralement sur la durée.

Ceux qui ont été présentés lors de ces Rencontres à

Saint-Étienne le laissent encore espérer : l’engagement

des cinéastes, à défendre et accompagner leurs films dans

les salles, a montré combien toute la filière est mobilisée,

d’abord pour le bonheur des jeunes spectateurs, mais

aussi pour « Offrir une éducation au cinéma et à l’image

de qualité »… titre du rapport Geffray.

Cécile Vargoz

©Afcae

Succès en hausse pour le

Little Films Festival 2025

L’opération proposée par quatre distributeurs

spécialisés jeune public, KMBO – à l’origine du

Festival –, Gebeka, Les Films du Préau et Cinéma

Public Films, s’est déroulée tout l’été dans un

nombre record de 591 salles. Lancée officiellement

le 29 juin avec La Fête du Cinéma et terminée le 3

septembre, cette 7 e édition a enregistré un total de

116 779 entrées, « soit notre plus gros succès après

celle de 2023 et ses 117 766 spectateurs », se réjouit

Doris Gruel, au nom de Little KMBO. Un résultat

d’autant plus enthousiasmant sur un été

globalement en chute, et qui a connu un regain les

deux dernières semaines d’août (avec plus de

27 000 entrées), « alors que les années précédentes,

nous avions un pic de spectateurs les 2 e et 3 e semaines

de juillet ».

Sur les huit films proposés, les deux avant-premières

ont bien fonctionné, sur très peu de

séances : Shaun le mouton : la ferme en folie (KMBO)

a enregistré 20 000 entrées dans le cadre du festival,

suivi par Timioche (Les Films du Préau), avec 18 000

spectateurs. « Mais il s’agissait de deux licences

attractives, l’un des studios Aardman, l’autre par les

créateurs de Gruffalo. » Quant aux six reprises, les

entrées sont généralement proportionnelles à la

carrière qu’ont connues les films, et sont « du bonus

pour nos quatres structures ». Pour KMBO et Les

Films du Préau, le Festival a représenté environ

35 000 entrées pour chacun, Cinéma Public Films

autour de 25 000 et Gebeka 20 000.

Autre succès cette année, « nous avons recruté une

cinquantaine de salles de plus que l’an dernier,

couvrant absolument tout le territoire ; très

majoritairement art et essai, mais aussi des CGR, qui

travaillent beaucoup sur le jeune public, quelques

salles UGC, ainsi que des cinémas saisonniers, à la

montagne ou sur la côte ». Tous les cinémas

respectant le cahier des charges sont acceptés, « et

dans les zones à concurrence, nous les encourageons

à travailler en concertation, en prenant exemple sur

nous : quatre distributeurs a priori concurrents, mais

qui ont su mettre leur force en commun pour leur

proposer un Festival clé en main ! »

C.V.

... et un after au Méliès Jean-Jaurès, et sa somptueuse brasserie

N°500 / 22 septembre 2025

61


Jeune Public

MATERNELLE AU CINÉMA

LES GRAINES QUE L’ON SÈME

Le 25 juin dernier, le groupe Jeune Public de l’Afcae et l’Archipel des Lucioles

consacraient un webinaire au dernier né de la famille des dispositifs scolaires,

encore jeune, mais déjà essentiel. L’occasion d’évoquer sa gestation au long

cours et son défi majeur face à l'injonction “anti-écrans”.

Un projet devenu incontournable

Depuis septembre 2022, et après 8 ans d’expérimentation,

Maternelle au cinéma fait officiellement partie du parcours

Ma classe au cinéma. « Avant cela, les maternelles étaient

mélangés aux élémentaires », rappelle Olivier Demay, le

coordinateur formation et transmission à l’Archipel des

Lucioles. Et si, jusqu’en 2013, la grande section faisait

partie du cycle II, donc intégrée à École au cinéma, les

plus petits représentaient 15 % des effectifs, avec une

programmation – et une formation des enseignants – « qui

ne s'adressait que rarement aux réalités d'une classe de

maternelle ». Le nouveau découpage des cycles de l'élémentaire

a donc permis aux professionnels de l’éducation

aux images de « penser l'approche du cinéma pour des 3-6

ans, en répondant à leurs besoins spécifiques ».

©L'Archipel des lucioles

Les effectifs

68 départements participants en 2024-2025,

et objectif de +5 “petits nouveaux” chaque année (ceux de cette rentrée

sont La Charente, Le Loiret, La Nièvre, Les Deux-Sèvres et La Vendée)

267 868 élèves en 2023-2024

Un catalogue sur-mesure

Le catalogue de Maternelle au cinéma compte aujourd’hui

plus de 30 programmes de courts métrages (n’excédant

pas 60 minutes), avec quatre nouveaux titres chaque

année, choisis pour leur capacité à accompagner l’enfant

dans son développement émotionnel et symbolique.

Nadège Roulet, responsable ressources et éditions à

l’Archipel des lucioles, souligne l'apport majeur des

distributeurs spécialisés dans le jeune public, « comme Les

Films du Préau créé en 2000, la réorientation de Cinéma

Public Films avec ses tournées accompagnées… même si leur

travail remonte à la création des dispositifs scolaires à la fin

des années 80, voire à la création de la commission cinéma

et enfant en 1975, sans oublier la date-clé de la sortie de

Kirikou et la Sorcière, fin 1998 ».

La cinéma face à l’injonction “pas d’écran

avant 3 ans”

Aujourd'hui, le grand écran doit trouver sa place dans

un environnement où l'on comptabilise en moyenne 10

“petits” écrans par foyer. « Dès 2017, les médecins les ont

identifiés comme responsables de retards de développement

du langage, de développement psychomoteur, mais aussi de

développement psycho-social chez les enfants », détaille

Nadège Roulet. En 2019, dans son rapport commandé

par le ministère de la Culture sur “la santé culturelle” des

enfants, la psychologue Sophie Marinopoulos a beau

avoir distingué l’écran de cinéma des écrans “domestiques”,

au terme du confinement sanitaire de 2020, les syndromes

EPEE (exposition précoce et excessive aux écrans) ont

explosé chez les 0-4 ans… et dans l’opinion publique,

le cinéma a été placé sur le même banc des accusés.

« La confusion s’aggrave au même rythme que la problématique

de la surexposition des enfants aux écrans », alerte la

spécialiste, en soulignant le rôle que l’ensemble de la

Séance Maternelle au cinéma avec Le Grand dehors (Gebeka Films), à Lezoux dans le Puy-de-Dôme, mai 2024

profession doit jouer pour rappeler la différence entre

« ces écrans-là » et l'écran de cinéma. Pour éviter la confusion,

Catherine Mallet, exploitante à La Cascade de

Martigues et responsable du groupe Jeune public de

l’Afcae – également coordinatrice École et Maternelle

au cinéma dans les Bouches-du-Rhône –, suggère d’ailleurs

« un changement de terminologie pour désigner l’écran

de cinéma, au profit de “toile” ».

Petits spectateurs de choix

La séance collective et la pratique culturelle, l’attention

partagée et le temps non interrompu, l’espace de partage

émotionnel et de rituel… À l’inverse de tout ce qu'on

reproche aux écrans domestiques, les arguments en faveur

du cinéma ne manquent pas, pour peu que l’on fasse « le

travail de pédagogie auprès des adultes prescripteurs, soit les

enseignants et les parents ». Encore faut-il, comme le pointe

Stéphanie Bousquet de « faire lâcher leurs écrans aux adultes

accompagnateurs des séances… ». À Toulouse, la programmatrice

jeune public de l’ABC (et membre du groupe

dédié à l’Afcae), qui coordonne localement École et

Maternelle au cinéma, a en outre dû faire face à une

conseillère pédagogique « qui ne voyait pas du tout les

petites sections au cinéma. Nous y sommes donc allés petit

à petit, avec d’abord les moyennes et grandes sections ».

Le catalogue

31 titres

+ 4 nouveaux titres

chaque année

Le classement des films les

plus programmés dans le

dispositif Maternelle au

cinéma témoigne du succès

durable de certains titres

emblématiques.

Depuis, l’ABC a gagné toute la confiance des enseignants,

avec l’aide « d’un “petit” catalogue rassurant », et toujours

autant de plaisir à accueillir ce public si spécial. Les

séances Maternelle – deux projections par an pour les

petites sections et les multiniveaux, trois pour les plus

grands – se construisent avant tout dans l’idée d’un rituel

de découverte d’un lieu… et de l’altérité. Olivier Demay

rappelle d’ailleurs que pour maîtriser « la dynamique de

groupe », les ⅔ de remplissage des salles préconisés pour

les autres dispositifs scolaires doit « être plus limité sur

Maternelle, si on en a les moyens, de manière à garder un

côté plus cocon, plus à taille d’enfant ». Le guide édité par

le CNC présente, entre autres, « une fiche conçue avec les

salles sur les spécificités de l’accueil du très jeune public ».

Quant à la plateforme pédagogique Nanouk, elle présente,

depuis ce début septembre, un nouveau portail d’entrée

“Maternelle au cinéma” « avec des propositions plus pratiques,

plus sensorielles », sur lesquelles Nadège Roulet travaille

depuis deux ans.

Et comme « travailler avec les petits, c’est un peu toujours

expérimenter », le dispositif compte bien continuer à

grandir… sans rien perdre de sa capacité à innover, ni

de son sens du partage.

Ayşegül Algan

62 N°500 / 22 septembre 2025



Focus Exploitation

©JV/Véo

©JV/Véo

VÉO CARTOUCHERIE

LE CINÉMA “RIVE GAUCHE” DE TOULOUSE

Le complexe de 4 salles s’apprête à

ouvrir ses portes le 11 octobre dans

le nouvel éco-quartier de la ville rose.

Un projet de longue haleine dont Véo

a su relever les défis techniques, tout

en affirmant sa vision du cinéma de

proximité.

INFOS PRATIQUES

ADRESSE

6 place de la Charte des Libertés Communales,

31100 Toulouse

TARIFS

Plein : 9,90 €, réduit : 7,30 €

Matinée : 7,30 €

Moins de 14 ans : 5 €

Carte d’abonnement :

6 places 39 €, 10 places 65 €

64 N°500 / 22 septembre 2025

Lorsque le projet de cinéma porté Véo est retenu, en

2018, « La Cartoucherie ressemblait encore à un énorme

terrain vague », se remémore le directeur général Jean

Villa, en relatant les prémices de la nouvelle zone d'aménagement

concerté (Zac), mise en place par Toulouse

Métropole. Entre-temps, le quartier s’est doté de 3 500

logements et d’une offre de loisirs variée, portée par la

grande halle et son food court (17 restaurants), ses

commerces, sa salle de sport, d’escalade, ses espaces de

coworking et de formations… « Et bientôt, aux côtés de

la salle de spectacle La Cabane ouverte l’année dernière dans

le secteur, l’offre culturelle sera enrichie d’un cinéma ! »

Un concentré d’ingénierie…

Le Véo Cartoucherie est, comme son nom l’indique,

implanté dans une ancienne… cartoucherie. Le bâtiment

a ainsi conservé la charpente de la fabrique de munitions,

après en avoir évalué la résistance et renforcé les points

nécessaires pour qu’elle puisse soutenir la nouvelle toiture

isolante. « En particulier sur le plan acoustique, afin de

limiter les émissions, mais surtout les intrusions sonores liées

à la proximité immédiate du couloir aérien de l’aéroport

Toulouse-Blagnac », détaille le dirigeant.

L’espace disponible à l'intérieur s’est révélé particulièrement

contraint. « Il a fallu intégrer quatre salles de plein

pied, un hall d’accueil, les sanitaires et tous les espaces

techniques dans 1 200 m², sans renoncer au confort qui fait

notre identité », souligne Jean Villa. Avec les prouesses

d'ingénierie d’ID Ciné et le savoir-faire de l'équipementier

Mediatechniques, les machines de traitement de l’air

ont été déployées sous le sol… « et trois des quatre projecteurs

intégrés dans les soffites à l’arrière des salles ». L’innovante

technique qui économise l’espace cabine a « déjà

été mise en oeuvre aux Balcons de Mougins de CinéWest,

mais à ma connaissance encore jamais à ce degré d’intégration

», estime Jean Villa, en décrivant les solutions qui

garantissent la bonne ventilation des projecteurs – tous

laser – et le lift intégré pour assurer leur maintenance.

Parmi les paris de Véo à La Cartoucherie, il y a celui de

proposer des salles « relativement petites – les deux plus

grandes étant de 140 places chacune –, sans rogner sur le

niveau de confort que nous proposons dans tous nos cinémas,

avec 1,20 m d’espacement entre les rangées et des fauteuils

club ». Et si la plus petite des jauges n’est que de 19

fauteuils, « le niveau de confort y est plus élevé, avec 1,80

m de pas de gradin ; car plutôt que de caser un maximum

de fauteuils, nous avons privilégié le rapport à l’écran »,

explique Jean Villa. De quoi proposer, en somme, une

petite salle VIP pour laquelle Véo, fidèle à ses valeurs,

n’appliquera pas de tarification spéciale.


… pensé pour créer du lien

Dans le hall, on trouve beaucoup de bois et de rouge

« qui réchauffent l'ambiance », et aucune borne automatique,

« pour privilégier la vente à distance, mais surtout la caisse,

qui entretient le lien avec les spectateurs ». Le grand espace

“après-contrôle” promet, de son côté, de beaux moments

de convivialité, « notamment lors de l'accueil d’équipes de

films, en leur offrant un rapport au spectateurs différent de

celui qui s’instaure à l’intérieur des salles ».

Côté programmation, soucieux de « ne pas se placer en

concurrence frontale des acteurs historiques de l’art et essai

à Toulouse, l'American Cosmograph et l’ABC », le Véo

Cartoucherie ne sera pas classé. « D’autant plus qu’avec

le seul Pathé Wilson du centre-ville et l’UGC Montaudran

de l’autre côté de l’agglomération, il y a un vrai déficit en

offre généraliste ». Avec environ 10 000 habitants dans

un rayon de 10 minutes à pied et la ligne de tram qui

dessert toute la rive gauche de la ville, le nouveau

cinéma, qui se veut résolument “de quartier”, a revu

sa fréquentation prévisionnelle à la hausse et vise les

150 000 spectateurs annuels.

Enfin, le Véo Cartoucherie aura été finalisé pour un

budget de 4,35 M € HT, financé sur fonds propres,

avec le soutien de l’aide sélective du CNC (de 450 000 €),

de la Région Occitanie (50 000 €) et du Département

Haute-Garonne (50 000 €). À noter, qu’aux côtés de

Véo-Sagec Cinéma et de la Caisse des dépôts et consignations,

le cabinet ID Ciné y fait sa toute première

entrée dans le capital d’un projet dont il aura assuré la

conception ; une présence symbolique… et tout un

symbole pour la société toulousaine.

Ayşegül Algan

LES ÉQUIPEMENTS*

GLOBAL

Maître d’ouvrage : VÉO CARTOUCHERIE

Maître d’œuvre / pilote : ID-CINÉ

Bureau de contrôle : SOCOTEC

BÂTIMENT

Gros œuvre : GBMP

Electricité et réseaux : ALLEZ ENERGIES

Climatisation/chauffage : JPC 31

FAÇADE/HALL

Comptoir : CONCEPT MENUISERIE SUDRE

Système de billetterie : CINE GROUP

Signalétique intérieure : DE VALENCE / NÉON AQUITAINE

Enseignes façade : DE VALENCE / NÉON AQUITAINE

Affichage dynamique : SONIS

CARACTÉRISTIQUES DES SALLES

SALLE PLACES PMR DIM (M) SON IMAGE

1 140 5 9,5 Dolby 7.1 2.39

2 142 5 10 Dolby 7.1 2.39

3 76 3 7,4 Dolby 7.1 1.85

4 19 2 5,4 Dolby 7.1 1.85

TOTAL 377 15

SALLES

Fauteuils : KLS

CABINES

Installateur : MÉDIATECHNIQUES

EXPLOITATION

Programmation : VÉO

SITE INTERNET

Conception : CINE GROUP

*Basé sur le déclaratif de la salle

©JV/Véo ©JV/Véo

©JV/Véo

N°500 / 22 septembre 2025

65


Focus Exploitation

LE FORUM DE CHAMBÉRY

RENAÎT DE SES CENDRES

Plus de deux ans après un incendie l’ayant contraint à fermer ses portes, le cinéma

de la commune savoyarde a enfin repris ses séances ce mercredi 10 septembre.

« C’est une grande joie de rouvrir », confie Patrice Palumbo.

Depuis l’incendie survenu en juin 2023 lors d’une nuit

d’émeutes, le directeur des Forum Cinémas – qui

regroupent le Forum et l’Astrée, respectivement 2 et 4

écrans – est passé par toutes les émotions de l'incertitude.

Mais, « il n’a jamais été question de mettre définitivement

la clef sous la porte ». Un avis partagé par Martin Bidou,

président de Haut et Court Cinémas : « Quand nous avons

acquis les Forum Cinémas en 2015, j’ai compris, au fil des

discussions avec le maire et les élus, l’importance de cet

établissement pour les habitants. Son absence pendant ces

deux années m’a conforté dans l’idée qu’il est indispensable

de le maintenir ouvert. »

Une rénovation quasi-intégrale

Freinés par des délais administratifs, les travaux n’ont pu

démarrer qu’en septembre 2024, soit plus d’un an après

le sinistre. La façade et le hall ont été intégralement refaits,

tandis que les salles – qui, comble du sort, ont été inondées

lors de l'intervention des pompiers car situées en

sous-sol – n’ont pas nécessité de rénovation. Côté technique,

la remise en état a permis de concrétiser le passage

au laser des projecteurs, réalisé en rétrofit par La Cabinerie.

Au total, près de 120 000 € ont été investis, sans compter

le maintien à 100 % des salaires des employés en

chômage partiel.

INFOS PRATIQUES

ADRESSE

28 place du Forum, 73000 Chambéry

TARIFS

Normal : 8 €, Réduit : 7 €

Senior : 7 €, Moins de 25 ans : 5 €

Chômeurs et intermittents du spectacle : 6 €

Carte d’abonnement 10 places : 68 €

Un ancrage social déterminant

Situé dans une zone Rep+ (réseau d’éducation prioritaire),

le Forum participe pleinement du tissu local : 50 % de

ses entrées (20 000 à 25 000 par an) sont réalisées par des

scolaires, avec notamment dix établissements situés dans

un rayon d’un kilomètre, dont le lycée Louis Armand

doté d’une option cinéma. Pour ne pas rompre ce lien,

le cinéma a continué à organiser des projections pour les

dispositifs nationaux, dans la salle de spectacle voisine

Le Scarabée, grâce au matériel de plein air du Forum. Et

si l'Astrée, à trois kilomètres, n’a pas pu accueillir ces

séances pour des raisons de coût de transports, sa billetterie

a servi de relais – ce qui peut expliquer sa fréquentation

qui a atteint 135 000 entrées en 2024, soit 20 000

de plus qu’en 2019. Et pour Patrice Palumbo, ces

projections n’ont été qu’une preuve supplémentaire de

l’importance du Forum pour les locaux : « Quand j’ai

demandé aux enfants s’ils connaissaient le cinéma, tout le

monde a levé la main, car c’est principalement grâce à eux

que ce lieu vit. »

Une diversité à préserver

Le retour du Forum ne bénéficiera pas uniquement aux

scolaires, l'entièreté des Chambériens retrouvant une

programmation riche à travers le jumelage avec l’Astrée.

« Nous organisons de nombreux événements à cheval entre

les deux sites, explique Martin Bidou. Le Forum tourne à

90 % de séances art et essai, et permet habituellement de

“désengorger” l’Astrée en reprenant certains titres en continuation

ou en proposant des sorties nationales, notamment

parmi les films les plus militants. Son absence a porté un

coup à la diversité ici. » Un constat qui, selon Patrice

Palumbo, trouve un écho dans l’évolution de la ville :

depuis la pandémie, Chambéry est particulièrement

concernée par l’exode de certains citadins issus de grandes

villes, qui sont souvent surpris de découvrir « qu’ils peuvent

voir ici les mêmes films qu’à Paris ! »

66 N°500 / 22 septembre 2025


Un futur rassurant

Pour toutes ces raisons, les exploitants sont sereins pour

cette réouverture du 10 septembre. Malgré la fréquentation

morose, le président de Haut et Court Cinémas

n’est en effet pas inquiet pour le Forum, car « il ne dépend

pas de la santé des blockbusters ». De plus, ses liens solides

avec les écoles et associations locales lui permettent de

s’affranchir un peu des dispositifs nationaux, même si

Martin Bidou n’exclut pas qu’il soit impacté par les

récentes évolutions. Entre 20 000 et 25 000 entrées sont

donc attendues en année pleine, à travers une programmation

dans la continuité de celle d'avant la fermeture,

et fortement axée sur l’événementialisation.

Cette réouverture marque aussi la fin d’un défi pour

Haut et Court Cinémas, avant d’en ouvrir un autre : le

Diagonal de Montpellier, acquis fin 2022, fermera cinq

mois pour travaux en avril 2026. Un rafraîchissement

intégral souhaité de longue date par Martin Bidou [voir

L’Émission Boxoffice Pro du 14 décembre 2023], qui sera

complété par un crowdfunding afin de financer la restauration

de la façade d'origine. La rénovation du Navire

de Valence a, elle, été repoussée d’un an. Pour rappel, fin

2024, le circuit comptait 7 cinémas et 27 écrans, totalisant

plus d’un million d’entrées.

LES ÉQUIPEMENTS*

GLOBAL

Bureau de contrôle : ALPES-CONTRÔLES

BÂTIMENT

Climatisation/chauffage : CLIMATSET

FAÇADE/HALL

Système de billetterie : CINE GROUP

Signalétique intérieure : CINÉSIGN

CABINES

Installateur : LA CABINERIE

EXPLOITATION

Programmation : HAUT ET COURT (MARTIN BIDOU/CAMILLE VERRY)

SITE INTERNET

Conception : CINE GROUP

*Basé sur le déclaratif de la salle

Jules Dreyfus

CARACTÉRISTIQUES DES SALLES

SALLE PLACES DIM (M) SON IMAGE

1 63 4,50 x 2,52 5,1 Numérique / Laser

2 134 5,50 x 2,52 5,1 Numérique / Laser

TOTAL 197

N°500 / 22 septembre 2025

67


Exploitation

AU GRAND REX,

LA SPLENDEUR ART DÉCO RETROUVÉE DU HALL

Deux mois de travaux ont été nécessaires pour transformer l’espace qui

conjugue histoire et modernité et renforce l’élégance d’un cinéma en pleine

transformation ces dernières années.

Le hall pendant les travaux…

« Le décalage entre la façade rafraîchie et la nouvelle caisse

centrale d’une part, et le hall aux boiseries fatiguées et au

comptoir inchangé depuis 10 ans, d’autre part, était trop

important. Il fallait retrouver de l’harmonie pour rendre

l’ensemble vraiment magnifique », explique Alexandre

Hellmann. Pour cette mission, le patron du Grand Rex

sollicite Gabrielle Larmet, associée chez ABP Architectes

et déjà à l’origine de la salle Infinite, dévoilée fin 2023

dans l’établissement parisien. Le défi : « respecter le bâtiment

tout en étant surprenant », résume l’architecte, qui

présente à l’exploitant les contours du projet au Congrès

de l’an passé. Comme un clin d’œil, c’est à l’aube de la

nouvelle grand-messe de la FNCF qu’il s’est concrétisé.

Pour obtenir une ambiance feutrée, le hall a abandonné

sa couleur rouge pour se parer d’un mur en albâtre rétroéclairé

– qui peut varier d’une lumière froide au chaud

–, un matériau emblématique de l’art déco, qui capte

l’attention depuis l’extérieur du cinéma. Au sol, une vaste

moquette, réalisée sur mesure, aux motifs bruns, blonds

et or, forme des chemins fluides vers les différentes salles

et espaces, tandis qu’une large rosace, dessinée en marbre

blanc de Carrare et en marbre Botticino, fait écho à celle,

refaite il y a trois ans en hommage à l’originale de 1932,

de la caisse centrale. Surplombant cette dernière, la frise

en mosaïque réalisée pendant le Covid trouve un nouvel

éclat, subtilement mise en valeur par l’éclairage.

Boîte à bijoux

Mais la pièce maîtresse du hall, c’est le nouveau comptoir

confiserie, recouvert de laiton massif martelé telle une

immense boîte à bijoux, et installé sur site par des chaudronniers.

, il n’a pas été avare en challenges. La partie

supérieure, sorte de casquette, imposait d’être suspendue

au plafond. Or, il se trouve que ce dernier, en plancher

hourdis, se révèle d’une épaisseur insuffisante pour

soutenir le poids de la pièce, qui est, elle, terminée. Un

coup dur en plein milieu du chantier. Finalement, une

analyse minutieuse révèle l’existence de petites poutres

où vont pouvoir être fixées les sept tiges filetées permettant

de supporter cette “casquette”. Une structure

impressionnante qui offre au hall une toute autre allure,

renforcée par quelques détails rétro, à l’instar des signalétiques

au-dessus des différentes portes, des finitions

boisées et des lustres dorés qui habillent le plafond.

… et une fois la transformation achevée

En incluant les sanitaires, également rénovés dans

l’esprit de ceux des étages (mosaïques et robinetterie

en or), le chantier, étalé sur deux mois, s’élève à plus

d’un million d’euros. Un nouvel investissement massif,

après ceux de la façade et des différentes salles, qui va

en appeler d’autres : « Dès 2027, nous allons décliner

l’atmosphère du hall dans les étages, puis refaire tout le

gradinage de la mezzanine, en passant de 1 200 à 900

places », indique Alexandre Hellmann, qui entend

continuer à marier patrimoine et modernité. Et renforcer

ainsi l’identité du Grand Rex comme celle d’un “Movie

Palace” luxueux accessible à tous.

Tanguy Colon

©Nicolas Thomas

©Nicolas Thomas

©Nicolas Thomas

68 N°500 / 22 septembre 2025


MONTÉE EN GAMME POUR

L'ELYSÉES LINCOLN

Après sept mois de fermeture pour travaux, le trois-salles des Champs Élysées,

exploité par Multiciné, rouvre ses portes en faisant un pas assumé vers le luxe.

©Boxoffice Pro / JD

Samuel et Louis Merle, gérants du réseau Multiciné

©Stéphane Goubault

Pour Louis et Samuel Merle, gérants du réseau Multiciné,

la rénovation de l’Elysées Lincoln était incontournable.

« On parle d’un cinéma qui, dans les années 70, réalisait

300 000 entrées, mais dont la fréquentation a baissé de

10 % par an, jusqu’à atteindre 38 000 entrées en 2024 »,

rappelle Louis Merle. Le site n’échappe en effet pas à la

fuite des spectateurs de l’avenue mythique parisienne

qui, parallèlement à la montée excessive des loyers, a

conduit à la fermeture de l’UGC Normandie et des

Gaumont Marignan et Ambassade. « Nous avons envisagé

de fermer l’établissement, mais la culture ne peut disparaître

des Champs-Élysées. Nous avons donc choisi de résister et

d’imaginer un projet viable. »

Au total, 2 millions d’euros ont été investis dans cette

rénovation intégrale, la première depuis 25 ans. Aidés

de l’architecte Alain Balzac de l’atelier aBfM, les deux

frères Merle ont, pendant un an et demi, conçu le nouveau

design de l’établissement en s’inspirant de l’hôtellerie,

de l’événementiel et du luxe. « Le but était de créer un lieu

unique, aux influences multiples, mais dont l’ADN reste le

cinéma art et essai. » Le hall est dépourvu de caisse – « à

l’exception des périodes de forte affluence » –, le spectateur

réservant sa place auprès d’un employé « en uniforme ».

Une démarche empruntée à certaines boutiques comme

les Apple Store où « l’accueil est entièrement personnalisé »,

et qui prend tout son sens aux Champs-Élysées : « Ici, les

spectateurs aiment bien venir un peu en avance, prendre

leur billet puis flâner dans le quartier. »

pouvoir les déplacer facilement afin de transformer entièrement

l'espace en une heure. » Et pour convenir à la double

activité de cette salle, son sol – contrairement à la moquette

des deux autres – est en PVC acoustique.

La réouverture du Lincoln le 1 er octobre sera marquée

par un festival du film libanais (9 au 16 octobre). Les

frères entendent conserver la patte art et essai de leur

circuit à travers une programmation articulée sur deux

semaines, entre une sortie nationale et de plusieurs films

de répertoire. Quelques blockbusters d’auteur – tels un

Nolan, un Spielberg ou un Dune – pourront s’ajouter à

la programmation, les Merle s'étant aperçus que leur

diffusion aux 7 Parnassiens, lors de sa réouverture en

2021, y avait attiré « un public qui, naturellement, ne serait

sans doute pas venu, nous permettant au final de gagner de

nombreux spectateurs ». Les Merle prévoient également

d’organiser des rencontres avec des cinéastes, y compris

en journée, « afin de toucher un public qui ne fréquente

pas les salles en soirée ».

À travers ce nouveau « rayonnement », les exploitants

espèrent élargir leur public au-delà des 8 e , 16 e et 17 e

arrondissements, qui constituaient jusqu’alors leurs

principales zones d’attraction. Les exploitants visent 50

000 entrées en vitesse de croisière, avec un plein tarif

augmenté à « 14 ou 15 €, mais des cartes illimitées qui

feront baisser le prix moyen », tout en comptant sur les

privatisations du Club pour pérenniser leur cinéma. Une

stratégie qui pourrait, à terme, être appliquée dans leurs

deux autres établissements, les 5 Caumartin et les 7

Parnassiens, ayant terminé 2024 respectivement à 220 000

et 313 000 entrées.

Jules Dreyfus

Du côté des salles, les jauges ont été largement réduites

pour coller à l’ambition des Merle. La première (l’Auditorium)

garde ses 145 places, mais la deuxième (le Studio)

passe de 72 à 42 places, et la troisième (le Club) de 155

à 36 places. Cette baisse drastique est due à la diversification

de cette salle désormais privatisable, pour des

réunions ou encore des réceptions. Une fois ses sièges

retirés, sa capacité peut être portée à 200 personnes

debout ; de quoi organiser un cocktail et accueillir les

spectateurs des deux autres salles lors des avant-premières.

« Nous avons beaucoup travaillé avec KLS qui a conçu tous

les fauteuils sur mesure. Pour la salle Club, le défi était de

©Stéphane Goubault

Le Club, salle modulable pouvant contenir 36 personnes assises... ou 200 debouts.

N°500 / 22 septembre 2025

69


Partenariat

LES AMBITIONS DE LA MATMUT

EN FAVEUR DU CINÉMA INCLUSIF

Le groupe mutualiste

participe pour la première

fois au Congrès de la FNCF,

avec un stand immersif au

salon des exposants, autour

de son programme Ciné

Inclusif. Avec un objectif clair :

sensibiliser les professionnels

au handicap sensoriel.

©Matmut

« Deauville est un moment important pour nous, fort d’un

programme qui s’est précisé et enrichi au fil des ans », annonce

Adelaïde Le Pont, chargée du mécénat et des partenariats

culturels à la Matmut. Au sein du programme Matmut

pour les arts, qui ambitionne de rendre la culture accessible

au plus grand nombre, le dispositif Ciné Inclusif,

créé en 2022, se dévoile davantage aux exploitants, à

travers un stand immersif. Grâce à un casque de réalité

virtuelle, ils pourront en effet découvrir quelques extraits

de Linda veut du poulet !, de Van Gogh et d’un épisode

de la série HPI en versions sous-titrées et audio-décrites.

« Une façon d’expérimenter pleinement le handicap sensoriel

et se rendre compte de l’importance de l’audiodescription et

du sous-titrage pour les personnes porteuses d’un handicap. »

Accompagner les exploitants

À Deauville, la Matmut souhaite plus largement encourager

une prise de conscience et une réflexion chez les

exploitants sur ces questions d’accessibilité dans les

salles, mais aussi interpeller les professionnels de la

création sur ces thématiques lors de la conception des

films notamment. Réalisées par Retour d’Images et la

CST, avec le soutien de la Matmut, des brochures,

conçues comme des pense-bêtes, sont à disposition,

afin de guider les premières démarches. De plus, les

équipes du programme Ciné Inclusif sont présentes sur

place pour conseiller et assurer le lien avec les associations

spécialisées : Retour d’Image mais aussi l’Afcae et

Les Yeux Dits avec leur application La Bavarde dont la

promesse est celle d’enfin pouvoir profiter du cinéma

de manière autonome lorsque l’on est porteur d’un

handicap visuel.

Sensibiliser le plus d’exploitants possible, c’est aussi

favoriser l’organisation de plus en plus de séances

inclusives à travers le territoire. « Notre volonté est de

faire en sorte que toutes les personnes puissent vivre et

partager ensemble des moments au cinéma », souligne

Adelaïde Le Pont. Un leitmotiv fort, à l’origine du

lancement il y a quelques années du programme de la

Matmut autour de l’inclusivité au cinéma.

Le stand Ciné Inclusif de Matmut pour les arts

Des débuts à Play it Again ! jusqu’au Festival

d’Annecy

2022. Le groupe mutualiste, dont l’action dans le secteur

culturel se concrétise via le programme Matmut pour

les arts, reçoit une demande de soutien en mécénat de

l’association Les Yeux Dits via le projet “100 films 100 %

accessibles”. Souhaitant s’impliquer davantage dans les

véritables moments de partage du cinéma, le groupe est

mis en relation avec l’ADRC pour Play it Again !, afin

d’organiser des projections-rencontres gratuites autour

de trois classiques du cinéma, diffusés en version audio-décrite,

sous-titrée et traduite en langue des signes française.

De ce partenariat naît le programme Ciné Inclusif, qui

va rapidement s’élargir etontée en puissance des politiques

d’accessibilité d’autres festivals reconnus, comme le Fema

à La Rochelle, la Fête du court-métrage, Séries Mania à

Lille ou le Festival du film d’animation d’Annecy, de

manière à trouves de programmation (nationale ou

locale), typologie d’œuvres (courts métrages, séries,

patrimoine, films inédits) et de calendrier.

Outre le financement d’audiodescriptions de films,

l’introduction de plus en plus de séances inclusives dans

les programmations officielles des festivals, des présentations

en langue des signes française et des journées avec

ateliers participatifs autour de l’accessibilité sont aussi

organisés grâce au soutien de Matmut pour les arts.

L’immersion sensorielle offerte aux spectateurs grâce à

la réalité virtuelle sur le stand ciné inclusif complète le

soutien financier.

Passer à la vitesse supérieure

« Ces festivals, que nous avons décidé de soutenir, sont

très engagés en faveur de l’accessibilité et soucieux d’améliorer

toujours plus leur politique en faveur des publics

en situation de handicap », note Adelaïde Le Pont.

« L’enjeu dans les années à venir est de pouvoir identifier

les projets à impact pouvant répondre à un besoin clair

et identifié sur la chaîne d’accessibilité ; continuer d’accompagner

les festivals dans l’amélioration de leur politique

d’accessibilité ; et après le grand public, sensibiliser les

jeunes en formation qui vont évoluer dans le secteur, tout

comme les professionnels déjà en place. D’où une présence

à Deauville lors d’un événement fondateur comme le

Congrès. Avec l’objectif de contribuer à un écosystème

vertueux pouvant changer le regard sur le handicap et les

pratiques pour un cinéma plus inclusif. »

Ciné Inclusif en 2025

Séries Mania : 7 séances accessibles et 5 séries en 2025

contre 5 séances et 4 séries en 2024

Fête du Court Métrage : 141 sélections avec

sous-titres SME en 2025 (+169 % par rapport à 2024) /

148 sélections en audiodescription (+208 % par rapport

à 2024)

Play It Again ! : 6 films intégrés au dispositif Ciné

Inclusif en 2025 contre 3 films audio décrits et sous-titrés

en 2022

FEMA La Rochelle : Financement de l’audiodescription

de 2 longs-métrages

Festival Télérama/Afcae : financement de séances en

version originale audio sous-titrée

Festival d’Annecy : 1 journée entière dédiée à

l’accessibilité.

70 N°500 / 22 septembre 2025


SAVOURE LE

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72 N°500 / 22 septembre 2025



Cahier Spécial Exposants

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ADDE

Fabricant et installateur d'équipements cinéma. Au-delà de ça, nous

sommes un intégrateur d'émotions, nous vous accompagnons dans

votre quotidien, afin que vos spectateurs vivent des émotions toujours

plus fortes. Vous pouvez vous reposer sur nos équipes, toujours à la

pointe de la technologie.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

ADDE présentera l'ensemble de ses produits et services au congrès

: projecteurs laser, rétrofits, écrans led, salles premium, enceintes

cinéma Darkside et structures d'écrans fabriquées en France, logiciels

TMS et affichage dynamique.

CONTACTS

Jimmy Noel, ingénieur commercial, 06 11 96 60 28, jimmy.noel@adde.fr

Eric Le Cadre, directeur commercial, 06 32 86 53 09, eric.lecadre@adde.fr

Loys Philibert, directeur technique, 06 11 68 54 24, loys.philibert@adde.fr

Arnaud Joly, responsable support, 06 27 20 58 25, arnaud.joly@adde.fr

Mathieu Cazorla, responsable projets et travaux, 06 14 32 88 46,

mathieu.cazorla@adde.fr

Marion Rosset, présidente, 06 27 20 58 18, marion.rosset@adde.fr

ADM - AGENCEMENT

Fort d’une expérience dans l’agencement de commerces dans le

Grand Est et l’Île-de-France depuis plus de trente ans, Agencement

ADM et un bureau d’études dynamiques à la recherche perpétuelle

d’idées innovantes et fonctionnelles dans le domaine de l’aménagement

de magasins, boutiques et tous commerces : gradins bois,

menuiserie bois, agencement.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Conception, étude, plan 3D, démarches administratives, choix des

artisans, suivi de chantier...

CONTACT

Damien Launé, gérant, 06 11 20 07 23, menuiserie.adm@gmail.com

ADRC

L’ADRC est un organisme d’étude, d’assistance, de conseil et facilitateur

pour l’accès des salles aux films et des films aux salles.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Cinémas verts et durables - Guide de bonnes pratiques - 2 e édition

augmentée

CONTACTS

Christian Landais, délégué général, c.landais@adrc-asso.org

Emmanuel Didier, adjoint de direction, e.didier@adrc-asso.org

Marina Vasseur, chargée de communication, m.vasseur@adrc-asso.org

Jules Loez, architecte-chargé d'études, j.loez@adrc-asso.org

Corentin Brincard, architecte-chargé d'études, c.brincard@adrc-asso.org

Adrien Soustre, coordinateur département diffusion, correspondant

régions Nouvelle Aquitaine, Occitanie, DROM COM et Vendée, a.soustre@

adrc-asso.org

Benoit Gauriau, correspondant régions Normandie, Bretagne,

Pays de la Loire, Hauts de France, Centre Val de Loire, Grand Est et

Île-de-France, b.gauriau@adrc-asso.org

AFCAE

Afcae (Association française des cinémas art et essai)

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Des rendez-vous autour de l’art et essai pour le public :

Le Festival Afcae/Télérama et Afcae/Télérama Enfants

Les Avant-premières Coups de cœur surprise de l’Afcae (nouvelles

affiches disponibles au stand)

La Journée Art et Essai du Cinéma européen, en partenariat avec la

Cicae et Europa Cinémas.

Des rencontres professionnelles pour les salles adhérentes : pendant

le festival de Cannes, pour le Jeune Public en septembre, et pour les

films de Patrimoine Répertoire en mars.

CONTACTS

David Obadia, délégué général, 06 10 17 61 68, david.obadia@afcae.org

Emilie Chauvin, adjointe administration et finances, 01 56 33 12 25,

emilie.chauvin@afcae.org

Anne Ouvrard, adjointe actions culturelles et communication, 06 65 16 87

17, anne.ouvrard@afcae.org

AFDAS

Opérateur de compétences (OPCO) des secteurs : culture, industries

créatives, médias, communication, télécommunications, sport,

tourisme, loisirs et divertissement. Il regroupe 31 branches et fédère

72 000 entreprises. Il est aussi l’organisme gestionnaire du fonds de

formation des artistes-auteurs.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Entreprises : l’Afdas propose un accompagnement au service de leur

stratégie, de leur développement et de leur talent pour faire de la

formation un investissement durable.

Salariés et non-salariés : En étant un “guichet unique” pour la formation

et l’accompagnement des carrières singulières de salariés

intermittents du spectacle, artistes-auteurs, journalistes de presse

rémunérés à la pige, sportifs professionnels, sportifs de haut niveau,

saisonniers des loisirs et du tourisme.

CONTACT

Stéphanie Germain, déléguée régionale Afdas Normandie, 06 72 92 48 42,

s.germain@afdas.com

AMBIANCE LUMIÈRE

Fabricant de solutions d’éclairage.

AMÉNAGEMENT

MALITOURNE

Expert de l’aménagement intérieur sur Caen et Rouen, Aménagement

Malitourne est spécialisé dans la pose de faux-plafonds, de cloisons

modulaires, de plâtrerie, de travaux d’isolation et d’agencement de

bureaux.

ARCHIPEI ET IMBERT

Conception et réalisation de cinémas et autres bâtiments culturels

et de loisirs.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Découvrez notre concept de cinémas 3 à 4 salles, conçu de manière

compacte et économique. Ce projet met l'accent sur le confort des

spectateurs tout en intégrant une conception et une réalisation

durables.

CONTACTS

Julien Imbert, architecte, co-gérant de la société Archipeï et Imbert,

07 88 17 08 69, julien.imbert@archipei-imbert.fr

Julie Imbert, architecte, co-gérante de la société Archipeï et Imbert,

06 02 05 18 64, julie.mc@archipei-imbert.fr

Gilles Imbert, architecte, gérant de la société Gilles Imbert architecte,

06 88 88 99 44, gilles.imbert@imbert-architecte.com

Jérémie Prin, chargé de projet pour la société Gilles Imbert architecte,

jeremie.prin@imbert-architecte.com

AUDIENS

Audiens est partenaire du Congrès depuis de nombreuses années.

Il propose comme toujours de répondre à vos interrogations sur les

offres dédiées à la protection sociale de vos salariés : complémentaire

santé, retraite complémentaire, prévoyance, actions sociales, médical

ou prévention.

CONTACTS

Cécile Prevost, 06 47 65 23 49, cecile.prevost@audiens.org

Corine Boniface, 07 62 84 68 79, corine.boniface@audiens.org

74 N°500 / 22 septembre 2025



Cahier Spécial Exposants

B

BALSAN

Balsan, créateur et fabricant français de sols textiles, propose des

solutions esthétiques et fonctionnelles avec une gamme complète

de moquettes premium en grande largeur, en dalles et lames pour

tous les espaces des cinémas.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Confort, résistance à la micro-rayure et hautes performances

d’isolation acoustique (19 dB), Elite rassemble toutes les plus hautes

exigences que l’on peut attendre aujourd’hui d’un revêtement de

sol vinyle (LVT). Côté sol textile, la moquette structurée Louvre a un

effet patiné qui joue avec la lumière. Disponible en grande largeur

(4m) et en dalles, elle est composée de fils teints masse qui sont un

véritable atout pour la longévité de la couleur et l’entretien du sol.

CONTACT

David Debouverie, directeur des ventes France province, 06 07 83 31 13,

david.debouverie@balsan.com

BARCO

Constructeur et équipementier de matériel de projection.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Barco Series 4, Barco mFusion ICMP-XS, Barco Smart Amplifier.

CONTACTS

Serge Plasch, SVP Global Sales, serge.plasch@barco.com

Oliver Pasch, VP Sales Western Europe, oliver.pasch@barco.com

Pedro Monsanto, Sales manager France & Southern Europe,

pedro.monsanto@barco.com

BEHAR SÉCURITÉ

Béhar conçoit et fabrique en France des luminaires de sécurité esthétiques

et fonctionnels qui s’intègrent parfaitement à chaque

projet architectural.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Présent depuis plusieurs décennies dans les salles obscures, nous

avons conçu en 2019 avec la FNCF le modèle Vista Cinéma. Son optique

en pointe de diamant, son pictogramme sérigraphié et son flux

atténué suppriment les lumières parasites pour garantir le noir

absolu.

CONTACTS

Sophie Ricco, directrice générale, 06 70 59 56 70, s.ricco@beharsecurite.com

Miguel Dos Santos, responsable commercial, 07 87 54 56 84,

m.dossantos@beharsecurite.com

Capucine Plunian, responsable commercial, 06 80 59 39 66,

c.plunian@beharsecurite.com

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Pop corn, matériel, confiserie, boissons, gobelets réutilisables,

portillon automatique Cinéz’am et solution de recyclage Benoit

Station.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Pop corn, seaux métal réutilisables, portillon automatique Cinéz’am

et solution de recyclage Benoit Station.

CONTACTS

Patrice Benoit, PDG, p.benoit@benoitpopcorn.com

Laurent Lelimouzin, président, l.lelimouzin@benoitpopcorn.com

Angélique Deurre, responsable commerciale, 06 26 26 19 64,

angelique@benoitpopcorn.com

Céline Balague, relations commerciales, celine.b@benoitpopcorn.com

Caroline Ferran, responsable qualité, qualite@benoitpopcorn.com

C

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Régie publicitaire locale, régionale et nationale.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Nos prestations et notre plateforme mapubaucine.fr.

CONTACTS

Claude Monthus, présidente, 06 86 43 17 96,

claude.monthus@censier-publicinex.fr

Julien Censier, directeur général, 06 82 83 01 01,

julien.censier@censier-publicinex.fr

Silvia Liguori-Hézard, directrice régie, 06 08 96 68 51,

silvia-liguorihezard@censier-publicinex.fr

C.I.B. CINÉMAS

C.I.B. Cinémas est un bureau d’études en ingénierie du bâtiment

spécialisé dans des missions de maîtrise d'œuvre et d’ordonnancement,

pilotage et coordination (OPC), composé d’architectes et d'ingénieurs.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Maîtrise d’œuvre (étude et suivi de travaux), ordonnancement, pilotage

et coordination de travaux (OPC)

CONTACTS

Jean-Sébastien Jamot, gérant, 06 23 22 25 69, cib.cinemas@orange.fr

Gilbert Long, conseiller cinémas, 02 32 18 39 83

Pauline Fleury, architecte

Elisabeth Thivolle, architecte

CINÉ DIGITAL

Spécialisé dans l’installation et la maintenance de solutions de

projection, de sonorisation, d’affichage dynamique et de billetterie,

Ciné Digital regroupe cinq installateurs d’équipements cinématographiques

répartis dans toute la France, assurant un support

quotidien aux exploitants français.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Depuis son lancement en janvier 2024, Ciné Manager V5 centralise

la gestion des groupes de cinémas pour une optimisation des

contenus. Démonstration assurée sur notre stand.

Retrouvez également les autres logiciels développés par nos équipes

: TMS Ciné Manager, logiciel de programmation et de pilotage pour

le cinéma numérique, Ciné Display, logiciel de gestion de l’affichage

de hall, Ciné Office, logiciel de billetterie.

CONTACTS

Virginie Martin, responsable Ciné Digital Marseille, 06 76 55 41 33,

virginie.martin@cine.digital

Franck Norbert, chargé d’affaires Sud, 06 81 93 21 77,

franck.norbert@cine.digital

Stéphanie Lamaison, responsable Ciné Digital Lyon, 06 37 76 85 53,

stephanie.lamaison@cine.digital

Antoine Savoldelli, chargé d’affaires Est, 06 13 76 37 50,

antoine.savoldelli@cine.digital

Rémy Lefebvre, responsable Ciné Digital Paris, 06 85 11 32 32,

remy.lefebvre@cine.digital

Didier Bories, chargé d’affaires Nord-IDF, 06 67 84 89 12,

didier.bories@cine.digital

Florent Vuillaumier, chargé d’affaires Nord-IDF, 06 30 79 03 03,

florent.vuillaumier@cine.digital

Clément Follet, responsable Ciné Digital Nantes, 06 76 28 16 03,

clement.follet@cine.digital

Jérémy Bregeon, chargé d’affaires Nord-Ouest, 06 13 76 13 11,

jeremy.bregeon@cine.digital

Michaël Pitoiset, responsable Ciné Digital Bordeaux, 06 13 76 29 75,

michael.pitoiset@cine.digital

76 N°500 / 22 septembre 2025


CINE GROUP

Depuis janvier 2025, Cine Group a repris les activités françaises de

The Boxoffice Company, axées sur les services aux salles de cinéma

et de l'information professionnelle (Boxoffice Pro).

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Partenaire de référence en matière de solutions digitales et technologiques

à destination des exploitants de cinémas, Cine Group est

également éditeur de Boxoffice Pro, le média multiplateforme

incontournable de l’industrie cinématographique. À l’occasion du

Congrès FNCF 2025, Boxoffice Pro célèbrera ses 20 ans avec la parution

de son 500 e numéro.

CONTACTS

Julien Marcel, Président

Marilyn Iacovissi, directrice générale marilyn.iacovissi@cinegroup.fr, 06 16 29 06 48

Stéphane Goubault, responsable commercial digital,

stephane.goubault@cinegroup.fr, 06 10 85 65 24

Emanuele de Plano, directeur billetterie France,

emanuele.de-plano@cinegroup.fr, 06 89 82 54 89

Catia Lopes, chargée de clientèle billetterie, catia.lopes@cinegroup.fr,

06 23 15 43 56

Ananda Smarrai, commerciale billetterie, ananda.smarrai@cinegroup.fr

Héloïse Besson, responsable opérationnelle, 06 38 97 21 50

Christophe Soutif, commercial digital, christophe.soutif@cinegroup.fr

Alice Burger, directrice de projet marketing, contact@cinegroup.fr

Vincent Chevalier, technicien billetterie

Agathe Marçais, cineOD, agathe.marcais@cinegroup.fr

Rédaction Boxoffice Pro, redaction@cinegroup.fr

CINÉ OFFICE

Ciné Office offre une solution de billetterie, confiserie, vente en ligne,

fidélisation des spectateurs, gestion des stocks pour les exploitants

de cinéma. Ciné Office est la solution économique et dynamique

pour toutes les exploitations. Nous assurons un support quotidien

pour tous les clients.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

De nombreux modules pour faciliter les tâches quotidiennes des

exploitants : planification et publication simplifiée des séances,

application Ciné Office statistique : retrouvez en temps réel les résultats

de votre cinéma, click & collect : facilitez la collecte des

commandes de vos clients et fluidifiez les files d’attente, plateforme

de vente en ligne, sites internet personnalisés, programme de fidélité,

nouvel outil de génération automatique de newsletter avec la

programmation du cinéma.

CONTACTS

Benjamin Leveau, chef de produit billetterie, 01 74 700 707,

contact@cineoffice.com

Jeanne Carretero, responsable de projets web

Virginie Martin, responsable Sud

Franck Norbert, chargé d’affaires Sud

Michael Pitoiset, responsable Sud-Ouest

Clément Follet, responsable Nord-Ouest

Jérémy Bregeon, chargé d’affaires Nord-Ouest

Stéphanie Lamaison, responsable Est

Antoine Savoldelli, chargé d’affaires Est

Rémy Lefebvre, responsable Nord-IDF

CINÉ SIGN

Spécialiste historique de la signalétique des salles de cinéma sous

toutes ses formes. Retrouvez notre catalogue en ligne sur www.

cinesign.com pour notre gamme complète d’affichage, guidage,

enseignes, luminaires et rehausseurs.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Affichage, matériel d’accueil et de guidage, réhausseurs de fauteuil,

enseignes extérieures et intérieures, entrées de salles, porte-affiches,

système de luminaires NuvoLight pour créer une ambiance lumineuse

sur mesure, poteau de guidage Beltrac à roulette pour plus de mobilité.

CONTACTS

Clément Follet, Responsable de la marque, 01 39 52 19 39,

contact@cinesign.com

Franck Norbert, Chargé d’affaires Sud

Jérémy Bregeon, Chargé d’affaires Nord-Ouest

Antoine Savoldelli, Chargé d’affaires Est

Didier Bories, Chargé d’affaires Nord-IDF

CINE SOCIETY

Cine Society est le point de rencontre entre les cinémas, les films et

leurs publics. Avec des solutions digitales comme notre plateforme

automatisée de communication, et la valorisation de données d’achat,

nous amplifions la communication des films et des salles pour

augmenter les entrées.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Cine Society Social : plateforme de communication centralisée pour

animer les réseaux sociaux des salles, et toucher un public engagé.

Cine Society Data : système de mutualisation des données d'achats

des spectateurs, permettant un investissement publicitaire mieux

ciblé.

CONTACTS

Thierry Delpit, président, 06 82 97 43 45, thierry@cinesociety.fr

Marie Razin, directrice générale, 06 09 58 27 63, marie@cinesociety.fr

CINÉ SOL

Ciné Sol est spécialisé dans la pose de revêtements de sols souples

et de balisage lumineux.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Balisage lumineux monobloc gradable - large choix de coloris.

Pose de revêtements de sols souples, moquette et PVC ; entretien

et rénovation.

Vente et pose : nez de marches, seuils pour chemins d’accès et plinthes.

Service proposé en France et à l’étranger pour les salles indépendantes

ou multiplexes.

CONTACT

Guillaume Pluja, gérant, 06 61 44 96 55, cinesol.pluja@gmail.com

N°500 / 22 septembre 2025

77


Cahier Spécial Exposants

CINÉCHÈQUE - GROUPE POZEO

CinéChèque, le plus grand réseau de cinémas en France.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

PRÉSENTÉS

CinéChèque, place de cinéma valable dans toute la France.

CONTACTS

Nicolas Chauveau Pégaz, président, 06 51 60 94 24, nicolas@pozeo.fr

Valérie Ygon, responsable relations cinéma, 01 30 87 14 72, valerie@pozeo.fr

CINEMANEXT

Notre société est spécialisée dans l'équipement et l'entretien des

salles de cinéma : projecteurs laser, retrofit laser, chaîne sonore,

solutions pour le handicap, fauteuils, écrans, domotique ....

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Équipements en projection laser (projecteurs neuf ou retrofit).

Installation de LightEngines d’occasion révisés et nettoyés en pack

avec votre rétrofit laser. Optimisation de votre consommation

d’énergie grâce à notre Eco Booth et son écran tactile intégré,

connecté à notre console d’automatisation. Notre Shop avec plus de

7 000 références produits cinéma. La solution Greta pour gérer

l’accessibilité de vos séances de cinéma. Des fauteuils premium à

des tarifs compétitifs.

CONTACTS

Maxime Rigaud, directeur commercial, 06 80 72 93 77,

maxime.rigaud@cinemanext.com

Mirko Heukemes, Country Manager, 06 44 64 44 74,

mirko.heukemes@cinemanext.com

Fabien Joffre, directeur commercial adjoint, 07 77 26 92 44,

fabien.joffre@cinemanext.com

Julien Marmiesse, chargé d’affaires, responsable commercial agence

Ouest, 07 71 44 03 02, julien.marmiesse@cinemanext.com

Arthur Sainsot, chargé d’affaires

Julien Bollée, reponsable Premium et Shop, 06 64 45 00 20,

julien.bollee@cinemanext.com

Gwendal Phalipaud, responsable service clients

Richard Bonne, responsable bureau d’études

CINEMECCANICA FRANCE

Cinemeccanica France, filiale française de Cinemeccanica Spa, occupe

une place historique et essentielle sur le marché de la vente, de

l’installation et de la maintenance des équipements de projection

cinématographique.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Cinemeccanica France mettra en avant les kits bénéficiant d'une

re-certification officielle CE pour l’ensemble des projecteurs numériques

de série 2. Seule la certification complète du couple projecteur/

kit laser permet en effet de garantir une installation parfaitement

conforme aux normes et donc acceptée par les compagnies d'assurance.

Sera également présenté IMAGO, outil de contrôle automatique

des salles dédié aux clients disposant d’un contrat de maintenance

MyCMC Support.

CONTACTS

Jérôme Roche, directeur général, 06 71 58 41 98, jroche@cinemeccanica.fr

Emmanuel Marchand, directeur général, 06 31 36 77 88,

emarchand@cinemeccanica.fr

Bruno Thénard, directeur technique, 06 80 23 07 52, bthenard@cinemeccanica.fr

Dominique Mannucci, chargé d’affaires France et international,

07 82 04 52 16, dmannucci@cinemeccanica.fr

Philippe Putatti, ingénieur d’affaires, 06 80 99 69 52, pputatti@cinemeccanica.fr

CINEMOB BROUILLET

PRODUCTION

Cinémob, solutions de mobiliers et équipements pour votre cinéma

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

PRÉSENTÉS

Fabricant français pour l'agencement de cinéma, Cinémob propose

une large gamme de mobiliers afin d'aménager votre hall tout en

respectant un budget adapté à votre projet. Cinémob équipe également

votre cinéma. Pour accompagner notre partenariat avec les

exploitants, nous proposons une gamme d’équipements dédiée à

agrémenter votre hall : affichage, guidage, signalétique, assise,

poubelle, rehausseur et présentoir confiseries. Pour ce 77 e Congrès

de Deauville, l’équipe vous présentera en exclusivité son nouveau

catalogue dédié aux équipements.

CONTACTS

Emmanuel Boussard, dirigeant, 06 85 75 49 64,

e.boussard@brouillet-production.fr

Cathia Frouin, responsable administration des ventes marketing,

07 86 97 03 20, c.frouin@brouillet-production.fr

Stéphane Aumond, technico-commercial, 06 89 51 45 08,

s.aumond@cinemob.fr

Hugo Mondon, attaché commercial, 06 73 74 36 51, h.mondon@cinemob.fr

CINÉPLANNER

CinéPlanner est une solution SaaS conçue spécialement pour les

cinémas. Elle centralise la planification, la gestion RH et l’export paie

dans un outil simple, mobile et intuitif.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Nous dévoilons la nouvelle version de CinéPlanner : gestion complète

des contrats avec signature électronique, intégration de la convention

collective pour assurer la conformité réglementaire dès la

planification, et calcul automatique des éléments de paie (primes,

heures de nuit, jours fériés, heures sup.). Un outil unique couvrant

l’ensemble du cycle RH et paie des équipes de cinéma.

CONTACTS

Thibaud Mercier, directeur marketing et commercial, 06 43 65 84 05,

thibaud@cineplanner.fr

Sylvain Peigney, directeur technique, 06 07 30 33 80, sylvain@cineplanner.fr

Louis Mathé, CEO, 06 69 95 11 79, louis@cineplanner.fr

CN FILMS

CN Films conçoit des services pour accompagner distributeurs et

exploitants au quotidien : Cinego Distri, l’outil de programmation

des distributeurs, Cinego Stock, la plateforme de téléchargement

et gestion des DCP pour les cinémas et Stock +, le service de livraison

dématérialisé des circuits.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Cinego Distri : la gestion complète de la distribution des films en

salles, depuis le plan de sortie, la remontée des séances et entrées,

jusqu’à la facturation (dont Chorus)

Cinego Ententes : le portail spécialisé pour les groupements de

programmation

Cinego Stock : la plateforme permettant aux exploitants de télécharger

et gérer le matériel DCP mis à disposition par les distributeurs

Cinego Stock + : Le service de transport dématérialisé vers les circuits,

doté de lignes haut débit.

CONTACTS

Jean-Paul Gillet, président, 06 85 07 85 66, jp.gillet@cnfilms.fr

Cécile Pech-Gourg, directrice générale, 06 62 86 30 35,

cecile.pech-gourg@cinego.net

Pierrette Charron, responsable commerciale, 06 14 75 39 80,

pierrette.charron@cinego.net

Nicolas Journet, responsable relations clients, 01 45 23 83 26,

nicolas.journet@cinego.net

Matthieu Sintas, responsable réseau transport, 06 78 03 28 80,

matthieu.sintas@cinego.net

Timothée Korda, chargé de mission commercial, 01 45 23 83 28,

timothée.korda@cinego.net

CNC

Établissement public qui dispose de recettes affectées pour apporter

des soutiens aux arts de l’image animée et administration centrale

sous l’autorité du ministère de la Culture et de la communication.

CONTACT

Corentin Bichet, chef du service de l’exploitation, 01 44 34 35 83,

corentin.bichet@cnc.fr

COCA-COLA

EUROPEAN PARTNERS

Leader sur le marché des boissons sans alcool, nos marques proposent

une grande diversité de goûts, de sensations et de formats adaptés

à chaque moment de la journée. Que cela soit des boissons pétillantes,

plates, des jus de fruits, des boissons pour le sport, à teneur réduite

en calories ou sans calories.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Gamme de boissons adaptée à la vente en cinémas au format pet

50cl des marques Coca-Cola, Fuze Tea, Fanta, Sprite, Tropico, Capri-Sun,

Powerade, Monster

CONTACT

Aurélie Mayer, compte clé national Cinéma, 07 78 86 91 66,

aurelie.mayer@ccep.com

78 N°500 / 22 septembre 2025



Cahier Spécial Exposants

COMSCORE

Comscore Movies apporte aux professionnels la mesure quotidienne

de la fréquentation des films dans plus de 1 705 cinémas en France

couvrant ainsi 96 % du marché national. Comscore Movies couvre

175 000 écrans dans le monde avec 33 000 cinémas partenaires dans

71 pays.

CONTACTS

Eric Marti, general manager

Luis Vargas, vice-président Latam

François Chollier, directeur commercial & marketing

Jean-Baptiste Fortier, directeur des opérations

CONFISUD

Grossiste pop-corn, confiseries et boissons.

CONTACT

Fabien Clément-Demenge, PDG, achat@confisud.fr

CST

La Commission supérieure technique de l’image et du son (CST) est

le première association française de techniciens du cinéma et de

l’audiovisuel. Née en 1944, elle promeut la qualité du geste du

technicien et la qualité de la restitution de l’œuvre pour le spectateur.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Labels "Excellence" & "Immersion"

Recommandations Techniques pour les salles de cinéma

Conseil aux salles de cinéma (architecture, installation...)

Mires de cadrage normalisées et personnalisées

CST Première - avant-première thématique

Formations :

• Maintenance des équipements de projection numérique

• Initiation à la projection numérique

• Accessibilité et Inclusion dans les salles de cinéma

• Empreinte environnementale dans l’édition-distribution cinématographique"

CONTACT

Baptiste Heynemann, délégué général, bheynemann@cst.fr

Mathieu Guetta, référent exploitation, mguetta@cst.fr

Eric Cherioux, directeur technique, echerioux@cst.fr

Sébastien Lefebvre, responsable de la communication, 07 48 12 97 82,

slefebvre@cst.fr

D

D3A

Spécialiste de l’isolation plâtrerie acoustique des salles de spectacle,

cinémas, théâtres.

CONTACT

Stéphane di Costanzo, gérant, 01 39 37 26 95, d3a@d3adsa.fr

DECIPRO

Spécialisé dans l'étude, installation et entretien d'équipements de

projection cinématographique depuis 1981, Decipro est le partenaire

privilégié de la petite et moyenne exploitation.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

PRÉSENTÉS

Présentation des activités de Decipro au service des exploitants

CONTACTS

Mame DIAGNE, CEO, 04 67 58 17 17, contact@decipro.com

DELTAKLIMA

Deltaklima est une entreprise de chauffage, ventilation, climatisation,

désenfumage et plomberie. Nous intervenons dans les domaines

suivants : construction, rénovation, petits travaux, dépannage,

maintenance 24h/24h - 365J / 365J

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Installation et maintenance en génie climatique.

CONTACTS

Karl Skrubej, directeur, 06 64 82 47 63, ks.deltaklima@fareneit.fr

Clément Berton, responsable de travaux, 06 61 15 03 20,

cb.deltaklima@fareneit.fr

Guillaume Cordier, chargé d'affaires travaux, 06 14 73 81 24,

gc.deltaklima@fareneit.fr

Kevin Lepretre, chargé d'affaires maintenance, 06 99 10 49 77,

kl.deltaklima@fareneit.fr

Elisabeth Cochet, assistante de direction, 02 35 65 06 85,

ec.deltaklima@fareneit.fr

DELUXE CINEMA

Deluxe Cinéma, prestataire des distributeurs

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Box ByDeluxe : envoi dématérialisé de DCP, remédiation en disque

dur et service KDM ; Live ByDeluxe : diffusion de live via notre

solution IP ; Mica ByDeluxe : offre packagée de la programmation

à la diffusion ; Play ByDeluxe : plateforme de commande films

catalogue ; captation d’avant-première de films pour diffusion en

live.

CONTACTS

Marie-Laure Barrau, directrice générale Europe du Nord- Deluxe Cinema ,

06 26 06 74 40, marie-laure.barrau@bydeluxe.com

Véronique Villamizar, responsable commerciale cinéma, 06 07 82 98 23,

veronique.villamizar@bydeluxe.com

Elodie Schmidt, responsable distribution, 06 07 13 11 10,

elodie.schmidt@bydeluxe.com

Mathieu Pesty, responsable commerciale localisation, 06 85 54 27 80,

mathieu.pesty@bydeluxe.com

Frédéric Moutinho, responsable support et déploiement, 06 28 84 81 40,

frederic.moutinho@bydeluxe.com

Stéphanie Lambert, équipe support, 07 66 55 26 40,

stephanie.lambert@bydeluxe.com

Jérôme Richard, équipe support, 07 77 26 88 40, jerome.richard@bydeluxe.com

Ben Attoumani, équipe support, 07 67 89 69 93,

benhousseini.attoumani@bydeluxe.com

Malik Koriche, équipe support, Malik Koriche@bydeluxe.com

E

ETT - ENERGIE TRANSFERT

THERMIQUE

ETT, fabricant de système de traitement d’air à récupération d’énergie

(climatisation, chauffage et ventilation), vous propose une PAC

compacte au R32 dédiée au cinéma pour un confort optimum des

spectateurs avec un système de supervision à distance.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

CINEFFI R32 - Système de pompe à chaleur à un faible niveau sonore

et une faible consommation énergétique. / MTAC (Movie Theater Air

Control) : système de supervision à distance

CONTACT

Fabien Clavier, responsable développement marché cinéma, 06 75 67 18 11,

fabien.clavier@ett-hvac.com

EURAL

Vente de pop-corn, confiserie, boissons, warmers, vitrines et distributeurs

automatiques.

CONTACT

Pascal Guerrero, 01 69 11 33 66/06 85 01 85 01, eural@free.fr

EVERNEX CAPITAL

SOLUTIONS

Spécialiste du financement durable, nous vous aidons à prendre le

virage du numérique grâce à des solutions évolutives et sur mesure.

F

FERCO SEATING SYSTEMS

N.1 Seating Company

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Rex Zero Gravity, Ferco Riser Recliner and Varo Glide

CONTACTS

Alvaro Zapata, Director, +34 629 27 21 44, alvaro@fercoseating.com

Franck Leprince, Quinette Gallay France Director, +33 6 61 57 62 68,

fleprince@quinette.fr

Raphael Bianchi, Quinette France

FRANCE POP CORN

Fabricant français de pop corn vrac et sachet.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Nouveau concept bar à pop-corn.

CONTACTS

Christophe Bannino, directeur général, 06 74 27 55 13,

christophe.bannino@francepopcorn.com

Antonio Barqueros

Des ingrédients Français de première

qualité

Huile de tournesol oléique sans

saturation dans les warmers

Une traçabilité de notre production

Une recette originale pour un goût

unique

Fabricant

depuis 1991

Vente directe sans intermédiaire

G

GLOBECAST FRANCE

GlobeCast, filiale à 100 % du groupe Orange, propose une plateforme

de stockage et de transport de contenus dématérialisés vers les salles

de cinéma via des accès haut-débit Orange. Chaque salle est équipée

d’une solution unique d’agrégation de ces accès réduisant le temps

de transfert des films et d’une Cinebox d’une capacité de 1 à 4 téraoctets

permettant un stockage temporaire des contenus. Une

interface ergonomique et conviviale permet l’échange des contenus

entre les distributeurs, les laboratoires, les régies publicitaires et les

exploitants.

CONTACT

Frédérick Rochette, 01 55 95 26 00/06 08 56 87 00, frederick.rochette@globecast.com

80 N°500 / 22 septembre 2025


H

HTI - ESPRIT ET MATIÈRES

Équipement de salles cinématographiques, théâtres, spectacles,

centres culturels, revêtements, murs, sols, rideaux.

CONTACTS

Philippe Letutour, directeur, 06 98 04 61 99

Alain Pierre, gérant, 01 44 29 01 90, contact@htiespritetmatieres.fr

I

ICE THEATERS

Ice Theaters® rassemble un son 3D Dolby Atmos®, une image laser

4K, des fauteuils VIP et la technologie Ice Immersive® : une expérience

visuelle comprenant des panneaux Led plongeant le spectateur au

cœur de l'action. Éveillez vos sens et embarquez pour un voyage

immersif avec Ice Theaters®.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Salle premium Ice Theaters® : La salle premium créée par un exploitant

pour les exploitants.

Technologie visuelle Ice Immersive® | Son studio Dolby Atmos® |

Projection laser 4K | Fauteuils club VIP

Plus de 240 films déjà développés avec la technologie Ice Immersive®

CONTACT

Sebastien Bruel, directeur ICE, 05 46 44 01 76, sebastien.bruel@icethaters.com

Jeffrey Guevara, Business Développement, 05 46 44 01 76,

jeffrey.guevara@icethaters.com

Alexandre Brouillat, Content Chief Officer, 05 46 44 01 76,

alexandre.brouillat@icethaters.com

ID CINE

Concepteur constructeur de cinémas clé en main.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Cinéma haute qualité environnementale, cinéma biosourcé, bâtiment

durable

PRODUITS/SERVICES :

Expertise en développement, conception et construction de cinémas,

salles de théâtre/spectacle

Ingénierie financière, juridique et technique

Assistance à la Maîtrise d’ouvrage

Maîtrise d’œuvre du bâtiment spécialisée en cinémas

Bureau d’études spécialisé en cinémas

CONTACT

Henry Maitre, président, 06 22 74 13 11, h.maitre@idcine.fr

IMPRIMERIE NOUVELLE

Imprimerie nouvelle, seule société du Congrès spécialisée dans la

billetterie à vous proposer ses propres produits sans intermédiaire.

Nous produisons la billetterie thermique, en plis ou en rouleau, la

billetterie traditionnelle (CNC), les contremarques, les planches CE

et les bobines de caisse.

CONTACT

Marie-Christine Sanchez, directrice, mc.sanchez@in-ticket.fr

Yohan Sanchez, responsable commercial, yohan.sanchez@in-ticket.fr

Jonathan Sanchez, responsable production, j.sanchez@in-ticket.fr

J

JIMMY'S

Nous sommes une entreprise familiale depuis 1947. Spécialisés dans

le popcorn depuis 1992, nous fabriquons sous la marque Jimmy’s le

pop corn le plus délicieux de très haute qualité.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Nos produits se différencient par leur saveur et expérience. Nous

travaillons exclusivement avec les meilleurs ingrédients naturels

avec équité, soin, sécurité et respect pour l’homme et la nature. Nous

innovons constamment dans notre assortiment allant des produits

ready-to-eat au popcorn au micro-ondes. Nous sommes le spécialiste

des popcorn, des nachos, de la barbe à papa, des appareils et accessoires.

K

KCS - KELONIK CINEMA

SOUND

KCS propose une large gamme d’enceintes répondant aux besoins

d’équipement Audio des exploitants. Pionnière dans le développement

d’enceintes de plafond pour le son immersif, nous développons,

au juste prix, des solutions acoustiques innovantes. KCS est une

marque de la société Suministros Kelonik.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Large gamme d’enceintes cinéma, amplificateurs de puissance,

nouvelle gamme de Convertisseurs Digital Analogue.

CONTACT

Pascal Mabille, business development EMEA Asia America, 06 47 10 88 17,

pmabille@kelonik.com

KINECATALYST

Nous sommes des intégrateurs audiovisuels du monde du broadcast

et de l’événementiel. Pour nous, le cinéma doit rester un show avec

la capacité technique du broadcast : le niveau de rendu doit être au

moins aussi bon au cinéma qu’à la maison, donc image HDR (Led),

son immersif, fauteuils confortables …

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

1.618 est le nombre d’or et 1.618 Cinema Club est la déclinaison de

ce concept au cinéma : amalgamer les meilleurs éléments (tels que

DTS-X, Cinity Led, QSC Audio, Lino Sonego fauteuils) selon une recette

travaillée pour sublimer les sens. L’émotion du cinéma est ainsi

servie par le meilleur de la technologie et aller au cinéma reste un

événement.

CONTACTS

Fadi Khairallah, président, 06 22 19 07 59, fk@kinecatalyst.com

Hervé Roux, associé, 06 48 07 83 64, herve@hrconsulting.fr

Ulf Qvicklund, partenaire, +46 702 340 000, ulf.qvicklund@qsc.com

KLS

Fabricant de fauteuils de cinéma, de spectacle et de théâtre.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

• Recliner 148 - 146 - 195

• Canapé simple et double

• Drift

• Fauteuil Club

• Inertie caisson

CONTACTS

Quentin Blaise, directeur général, 06 66 14 06 68, qblaise@kls-vip.com

Sheryne Aftis, responsable commerciale Paris et grands comptes,

06 58 95 91 74, saftis@kls-vip.com

Thomas Meunier, chargé d'affaires France zone Ouest, 06 65 73 36 78,

tmeunier@kls-vip.com

Lucas Prince, chargé d'affaires France zone Sud, 06 74 18 33 31,

lprince@kls-vip.com

Loic Permaye, chargé d'affaires France zone Est, lpermaye@kls-vip.com

Laurent Demangeon, responsable commercial solutions de rénovation,

06 22 68 11 19, ldemangeon@kls-vip.com

L

LA CABINERIE

La Cabinerie est le leader du rétrofit laser en France ,et du reconditionnement

de vos projecteurs xénon en laser.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Kit Laser Appotronics, projecteur Barco Série 4, toile écran Strong

-MDI, TMS RosettaBrige, système Sonore DTS-X et DTS Surround.

CONTACTS

Olivier Douet, dirigeant, 07 86 07 51 51, contact@lacabinerie.com

LE FILM FRANÇAIS

Depuis plus de 75 ans, Le film français couvre tous les rendez-vous

majeurs de la profession.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Abonnement au site et magazine.

CONTACT

Caroline Paquet, directrice marketing, 06 98 75 45 01,

caroline.paquet@lefilmfrancais.com

N°500 / 22 septembre 2025

81


Cahier Spécial Exposants

L'ENTRAIDE DU CINÉMA

La vocation de l’Entraide du Cinéma est d’apporter des aides et

prestations adaptées aux salariés du secteur, via leurs entreprises

adhérentes. Ce soutien, valeur fondatrice et quasi unique, demeure

au cœur de notre engagement solidaire.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

L' association présentera l'ensemble de ses aides sociales, séjours en

résidences, nouvelles destinations et ses colonies de vacances.

Pour la première fois, les neuf responsables des antennes régionales

seront réunis sur le stand. Ils sont les interlocuteurs privilégiés des

adhérents et seront heureux de vous présenter leurs actions et

d’échanger avec vous. Venez les rencontrer !

CONTACTS

Sylvie Surpal, déléguée générale, 06 07 76 33 16, ssurpal@lentraide.fr

Marion Delique, déléguée générale, 06 03 47 34 01, mdelique@lentraide.fr

Laetitia Schwartz, responsable pôle Chèque Cinéma Universel, 06 24 69 33

19, lschwartz@lentraide.fr

Marie-Hélène Mahé, responsable communication, 06 03 92 60 88,

mhmahe@lentraide.fr

LINO SONEGO

Lino Sonego, fondée en 1950, est le 1 er fabricant italien de fauteuils

pour cinémas, stades et théâtres. Fortement orienté vers l’export, à

ce jour celui-ci représente 85 % des ventes. En France, nous travaillons

principalement avec Pathé, CGR, Grand Écran, CinéWest et autres

circuits prestigieux.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Fauteuils haut de gamme à actionnement électronique, pour un

confort extrême

CONTACTS

Fabio Sonego, CEO

Isabella Galet, directrice commerciale

Valérie Caucheteux, représentante France et pays francophones,

valerie@linosonego.fr

Katia Facca, back office commercial

M

MATMUT

Le programme Matmut pour les arts s'engage et agit en faveur d'un

cinéma plus inclusif à travers des actions de soutien à destination

des publics en situation de handicap sensoriel.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Notre stand de ciné inclusif propose aux professionnels présents

d'être sensibilisés au handicap sensoriel au cinéma à travers une

expérience immersive: A l'aide de casques en réalité virtuelle, un

extrait de film est visionné en version classique, sous-titrée et audiodécrite

afin de mieux comprendre ce qu'est de vivre une séance

lorsque l'on est privé d'un sens… mais que des outils sont là pour

nous aider à partager ensemble un vrai moment de cinéma.

CONTACTS

Adélaide Le Pont, chargée du mécénat et des partenariats culturels,

06 84 27 72 25, lepont.adelaide@matmut.fr

Sophie Lemaire, responsable des programmes d'engagement en culture

et en environnement, 06 70 92 40 14, lemaire.sophie@matmut.fr

MCMP

Billetterie de cinéma, cartes d'abonnement, tickets CE.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

PRÉSENTÉS

Cartes d'abonnement papier.

CONTACT

Marie-Charlotte Popineau, gérante, 06 26 75 11 04, machapopineau@gmail.com

MONNAIE SERVICES

Voilà plus de 30 ans que Monnaie Services innove aux côtés des

exploitants pour leurs systèmes de billetterie.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Cette année, nous vous invitons à découvrir une expérience d’achat

en ligne inédite avec nos solutions imsWeb et imsPass, présentées

sur notre stand.

CONTACTS

Nicolas Vuattoux, directeur d'exploitation, n.vuattoux@monnaie-services.com

Luc André, directeur informatique, luc.andre@monnaie-services.com

Fabien Scorsone, responsable commercial, f.scorsone@monnaie-services.com

Emilie Lari, responsable technique, emilie.lari@monnaie-services.com

Marc Shahpazian, service commercial, marc.shahpazian@monnaie-services.com

MUSSIDAN SIÈGES

Fabricant de fauteuils de salles de conférence, spectacles, cinémas,

théâtre.

O

OSRAM LIGHTING

Le groupe Osram est un leader mondial de solutions optiques et

comprend les sociétés cotées en bourse ams AG, en tant que société

mère et Osram Licht AG. Avec plus de 110 ans d'histoire conjointe,

notre identité est définie par la créativité, une profonde expertise

en ingénierie et une large couverture industrielle mondiale dans les

technologies des capteurs et de la lumière. Osram continue d'être

un partenaire solide et fiable pour nos clients car la fusion avec ams

apporte de nombreuses opportunités qui leurs profitent. Grâce à

nos forces complémentaires, nous créons un leader mondial sur le

marché des solutions de capteurs et de photonique.

CONTACT

Raphaël Forster, directeur des ventes Professional and Industrial

Applications, 06 13 90 17 13, raphael.forster@ams-osram.com

OZZAK

Ozzak révolutionne l’accès au cinéma en proposant la première

plateforme de ventes privilèges de place de cinéma et permet aux

exploitants de cinéma de proposer des places de cinéma en réduction

sur les sièges vides pour remplir des séances plus compliquées à

vendre.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Ozzak dévoile la nouvelle version de sa plateforme en exclusivité au

congrès des exploitants, plus fluide, plus moderne plus gamifiée,

cette nouvelle version facilite la réservation pour les spectateurs et

apportent de nouvelles fonctionnalités innovantes pour les exploitants

et distributeurs.

CONTACTS

Sylvain Mante, sylvain@ozzak.fr

Mélanie Canivet, melanie@ozzak.fr

Cédric Merouani, cedric@ozzak.fr

Lisa Lebreton, lisa@ozzak.fr

82 N°500 / 22 septembre 2025



Cahier Spécial Exposants

P

PATHÉ FILMS

Éditeur de films.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Discussions et échanges avec l’équipe de programmation Pathé

Films.

CONTACTS

Claire Cortes, directrice des ventes France, 06 08 45 36 81,

claire.cortes@pathe.com

Stéphanie Delaunay, directrice adjointe des ventes (circuits nationaux),

06 86 62 99 84, stephanie.delaunay@pathe.com

Carole Labre, responsable programmation Grand Nord (GRP/Nord/Est),

06 33 00 37 90, carole.labre@pathe.com

Julien Rouvier, programmateur Grand Nord (GRP/Nord/Est), 06 70 63 09 34,

julien.rouvier@pathe.com

Victor Gérard, responsable programmation Grand Sud (Lyon/Marseille/

Bordeaux), 06 32 05 35 66, victor.gerard@pathe.com

Zoé Tripard, responsable programmation Grand Sud (Lyon/Marseille/

Bordeaux), 06 75 20 98 16, zoe.tripard@pathe.com

Alice Fernandez, chargée de comptabilité client, 06 85 55 81 67,

alice.fernandez@pathe.com

Thibault Gicquel, responsable trade marketing et événementiel,

06 72 69 21 01, thibault.gicquel@pathe.com

PEPSICO FRANCE

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Pepsi cherry pet 50CL, Doritos loaded, la gamme Cheetos

CONTACTS

Céline Lapoix

Giulio Pericone

R

RECIF

Réseau Engagé de Cinémas Indépendants Français. Initié par CGR

Cinémas, il vise à élargir le nombre de cinémas accessibles avec la

billetterie émise par le 2 e circuit français, entreprise familiale rochelaise

passionnée. Cette marque neutre s’ouvre à tout exploitant

souhaitant rejoindre le réseau.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Billetterie Cinéma partagée, simplifiée et solidaire pour CSE, collectivités,

associations, PME-PMI… Cette coopération apporte un

soutien complémentaire – et non concurrent – aux offres propres

de chaque partenaire comme aux initiatives de la profession favorisant

l’accès au cinéma au plus grand nombre. Recif contribue ainsi

activement à la vitalité de la filière cinématographique française,

en pérennisant la fréquentation sur l’ensemble du territoire et en

valorisant le cinéma de proximité.

CONTACTS

François Letort, directeur service cartes CGR et Recif, 06 31 65 71 05,

francois.letort@recif.fr

Guillaume Hondelatte, développeur informatique CGR en charge du

projet Recif, 05 46 44 01 76, guillaume.hondelatte@cgrcinemas.fr

ROMUS/GERFLOR

Fabricant de nez de marche lumineux, balisage de sols lumineux et

balisage mural lumineux.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Nez de marche lumineux, balisage de sols lumineux et balisage mural

lumineux.

CONTACT

Frédéric Rivognac, directeur commercial prescription, 06 34 52 55 03

S

SELLERIE INDUSTRIELLE 3A

Depuis plus de 20 ans, la SI3A (anciennement Apel-Lor) perpétue un

véritable savoir-faire dans la fabrication et la rénovation de fauteuils

de spectacles, cinémas et auditoriums ainsi que la fabrication de

chaises, fauteuils et banquettes pour équiper les bureaux, restaurants

ou zones d’accueil.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Fauteuils relevables de cinéma rénovés, fauteuils club fixes.

CONTACT

Régis Aubertier, responsable commercial, 06 32 91 22 54, r.aubertier@si3a.eu

SEP - SOCIÉTÉ EUROPÉENNE

DE PUBLICITÉ

Régie publicitaire cinéma sur le marché publicitaire local et régional.

Nous savons prendre en compte vos contraintes et nous adapter.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Des contenus publicitaires Premium pour des salles Premium.

CONTACTS

Christophe Baurès, directeur général, 06 21 01 26 00, c.baures@sep-publicite.com

Véronique Sala, directrice agence du Sud, 06 49 04 83 29, sepsud@sepsud.fr

Sandrine Boyer, responsable administration des ventes, 06 81 42 97 20,

s.boyer@sep-publicite.com

SET - SOCIÉTÉ D’EXPLOI-

TATION THERMIQUE

Nous sommes spécialistes en génie climatique des établissements

recevant du public. Plus de 30 ans d’expérience et un souci permanent

de rationaliser et de simplifier les installations nous permettent de

présenter des projets performants tenant compte de l’investissement

et des contraintes d’exploitation de nos clients. Nous étudions et

réalisons des installations pour des lieux aussi divers que les complexes

cinématographiques, les théâtres, les instituts culturels, etc. ou bien

la réhabilitation d’immeubles de bureaux, d’ensembles audiovisuels,

etc. Nous assurons la gestion des contrats de maintenance de

nombreux exploitants de salles de cinéma. Nos techniciens assurent

la mise en service puis le suivi des installations sur site de manière

périodique et au moyen de la supervision à distance.

CONTACTS

Francis Wursthorn, responsable travaux, f.wursthorn@set-sa.com

Thierry Colas, responsable bureau d’études, t.colas@set-sa.com

Christine Lega, comptable et administratif, c.lega@set-sa.com

secretariat@set-sa.com, 01 34 15 55 88

SITEB

La Siteb est spécialisée dans la création, la rénovation, la modernisation

ainsi que l’entretien et la maintenance de multiplexes cinématographiques.

Nos équipes sont formées et habilitées à tous types de travaux

électriques que l’on trouve dans un cinéma.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Postes de transformation HT / BT.

Travaux CFO.

Eclairage de sécurité sur source centrale ou autonome

Câblage du process des salles. Câblage Salle Ice / Salle Imax / Salle

Atmos / Salle Dolby

Câblage informatique.

Sécurité et sûreté avec la vidéosurveillance, l’alarme incendie, l'alarme

intrusion, interphonie de sécurité et le contrôle d’accès.

Nous proposons aussi des contrats de maintenance avec possibilité

d’astreinte 24h/24h ainsi qu’une hotline ouverte à tous

CONTACT

Bertrand Farge, gérant, 05 53 04 22 59, contact.siteb@siteb.fr

SONIS

Sonis, c’est bientôt 60 ans de cinéma, accompagnant les distributeurs

et les exploitants ! Nos équipes vous assistent avec l’objectif de vous

garantir efficacité et sérénité dans toutes vos activités, de la plus

traditionnelle (impression) à la plus novatrice (digitale).

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Hyphen, la plateforme sur-mesure pour stocker, déclencher et suivre

en temps réel le transfert des DCP

Sonis DM, l’interface multifonctionnelle destinée aux exploitants

pour animer les écrans d’affichage dynamique

Et également toutes nos autres activités : régie, fabrication, cinéma

store, etc.

CONTACT

François Huot, président, 07 78 20 00 76, francois.huot@sonis.fr

STUDIOCANAL

Société de distribution

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Rendez-vous sur le stand Studiocanal pour échanger avec les équipes

et explorer l’univers des films à venir à travers de nombreuses surprises

! Au programme, un photobooth T’as pas changé pour repartir

avec votre photo de classe du 80 e Congrès des exploitants, des

badges Papy fait de la résistance, un bar à bonbons (mardi à

17h), des cocktails Chien 51 (mercredi à 17h) et un jeu-concours

avec des places à gagner pour l’avant-première de Chien 51 à Paris.

CONTACTS

Jean-Baptiste Davi, directeur des ventes, 01 71 35 11 77,

jean-baptiste.davi@canal-plus.com

Barbara Sarazin, responsable province, 01 71 35 12 91,

barbara.sarazin@canal-plus.com

Tristan Rodrigues, programmation périphérie, 01 71 35 22 53,

tristan.rodrigues@canal-plus.com

Aurore Jolly-Page, programmation GRP / Nord / Est, 01 71 35 13 33,

aurore.jolly-page@canal-plus.com

Farida Touenti, programmation GRP / Nord / Est, 01 71 35 10 65,

farida.touenti@canal-plus.com

Louis Martin, programmation Lyon / Business Analyst, 01 71 35 16 92,

louis.martin@canal-plus.com

Damien Piton, programmation Bordeaux / Marseille, 01 71 35 13 07,

damien.piton@canal-plus.com

Stéphanie Faugeron, chargée de coordination évènementiel et

exploitation, 01 71 35 04 26, stephanie.faugeron@canal-plus.com

Zoé Leconte, responsable Trade Marketing, 01 71 35 59 23,

zoe.leconte@canal-plus.com

84 N°500 / 22 septembre 2025


T

THE WALT DISNEY COMPANY

FRANCE

Société de distribution

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

À l'occasion du 80 e congrès de la FNCF, The Walt Disney Company

France vous invite à explorer l'univers de ses prochains films et convie

tous les exploitants sur son stand pour participer à des animations.

CONTACTS

Giovanny Lallemand, In-theater Marketing Manager, 01 73 26 57 75,

giovanny.lallemand@disney.com

Séverine Garrido, Trade Marketing Manager, 01 73 26 52 82,

severine.garrido@disney.com

THERECO

Thereco conçoit, fabrique et assure le suivi de solutions techniques

de traitement d'air pour les bâtiments tertiaires. Notre mission est

d'offrir à tous un confort thermique et une qualité d'air optimale

pour une empreinte carbone minimale.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Nos pompes à chaleur sont des solutions à haute efficacité énergétique.

Nous travaillons avec 2 nouveaux fluides : le R454C et le R290

(propane) qui sont beaucoup plus écologiques et respectueux de

l'environnement.

CONTACTS

Makara Phak, responsable marché cinéma, 06 21 06 06 22,

phak.makara@therecoeurope.com

Frédéric Huet, directeur commercial et dirigeant, 02 96 20 17 33,

thereco@therecoeurope.com

Tanguy Crepin, responsable prescription, 07 57 42 23 67,

crepin.tanguy@therecoeurope.com

U

UGC DISTRIBUTION

Société de distribution de films du groupe UGC.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Retrouvez les équipes de UGC Distribution sur le stand Chasse

gardée 2 ! Au programme photobooth, stand de tir, banquet de

chasse (mercredi 18h), tombola avec de nombreux lots à gagner.

CONTACTS

Lucie Trampoglieri, directrice générale, 01 46 40 46 61, ltrampoglieri@ugc.fr

Nicolas Charret, directeur des ventes, 01 46 40 45 74, ncharret@ugc.fr

Emmanuel Leroux, directeur des ventes adjoint, 01 46 40 45 10, eleroux@ugc.fr

Yasmine Chader, responsable marketing salles, 01 46 40 44 54, ychader@ugc.fr

Victoria Dehors-Loison, programmation Nord, responsable comptes

clients, 01 46 40 46 88, vdehorsloison@ugc.fr

Christine Archinard, programmation Lyon et Est, 01 46 40 44 95,

carchinard@ugc.fr

Pauline Van Tichelen, programmation GRP et Marseille, 01 46 40 44 91,

pvantichelen@ugc.fr

Vanessa Bernier, programmation Paris, Périphérie et Bordeaux

- responsable promotion Paris, 01 46 40 44 85, vbernier@ugc.fr

USHIO FRANCE

Ushio, le spécialiste des lampes Xénon et acteur majeur du cinéma

et de l’évènementiel, continue d’enrichir ses gammes Xenon Long

Life et Luminity à destination de l’ensemble des fabricants de projecteurs.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

La nouvelle DXL 20BAF/LU est garantie 3700h. Elle a la même luminance

initiale que la Long Life de même puissance mais celle luminance

décroît plus lentement : en résumé, elle procure plus de lumière pour

plus longtemps ! La capacité d’amorçage et la stabilité du flux lumineux

ont également été améliorées.

Plusieurs de ces améliorations ont aussi été apportées à des modèles

Long Life existants. Cette gamme reçoit deux nouveaux modèles

pour Projecteur NEC, dont la très attendue DXL 20SN/L.

CONTACT

Pierre-Olivier Bancal, responsable commercial, 06 10 03 34 34,

pierre-olivier.bancal@ushio.eu

V

VIP CINÉ

Vip Ciné est spécialisée dans les revêtements de tentures murales,

de sols souples, les nez de marches, la pose de fauteuils

CONTACTS

Stéphane Vallée, président, 06 12 04 10 31, info.vipcine@gmail.com

Laurence Hellier, assistante administrative, 06 18 56 08 61,

vipcine.secretariat@gmail.com

VISTA GROUP

Vista Group International fournit des solutions logicielles innovantes

aux industries du cinéma.

PRODUITS ET NOUVEAUTÉS

Vista Cloud, Numero, Maccs, Movio

CONTACTS

Sylvain Laurendeau, General Manager France, Numero, +33 6 64 21 44 87,

sylvain@numero.com

Albert Schapink, Head of Sales EMEA, Maccs, +31 50 207 24 00,

albert.schapink@maccs.com

Johan Maronier, Account Director Enterprise Europe, Vista,

+ 33 06 63 46 79 04, johan.maronier@vista.co

N°500 / 22 septembre 2025

85


Miscellanées

Hommage à Guilaine Garat

©www.komcebo.fr

de la création d’un circuit de programmation de plus

de 50 salles de cinéma en Aquitaine, l’entente Saint-

Louis, puis la reprise des cinémas historiques de

Saint-Jean-de-Luz. Ils ont exercé avec passion, toujours

guidés par le désir de donner du plaisir au plus

grand nombre.

Soutiens

ADRC

Séances accompagnées

Un simple accident de Jafar Panahi (Memento,

1 er octobre)

©Memento

C’est avec une profonde tristesse que nous avons

appris le décès brutal de Guilaine Garat à l’âge de 70

ans. Figure discrète mais essentielle du cinéma en

milieu rural, Guilaine a consacré près de cinquante

ans à faire vivre et rayonner le 7 e art dans des territoires

souvent éloignés des grands circuits.

Aux côtés de son mari Jean-Marie, elle s’est engagée

dès 1977 dans l’aventure cinématographique avec

l’achat du cinéma de Saint-Palais au Pays Basque.

Ensemble, ils ont fait de ce lieu bien plus qu’une salle

obscure : un espace de culture, de rencontres et de

transmission. Une première brique qui s’est enrichie

L’engagement de Guilaine ne s’est pas limité à l’exploitation

: elle a été bénévole pendant plus de 40 ans

dans de nombreuses associations, notamment au sein

de Cinévasion, œuvrant sans relâche pour l’éducation

à l’image et la sensibilisation des jeunes publics.

Son héritage est vivant. L’amour du cinéma qu’elle a

cultivé avec tant de générosité se perpétue aujourd’hui

à travers son fils Xabi Garat et de son épouse Maite,

qui poursuivent l’activité familiale avec la même

ferveur, au Sélect de Saint-Jean-de-Luz.

À travers cet hommage, nous saluons la mémoire

d’une femme engagée, passionnée, et profondément

humaine.

Son action, son sourire et sa bienveillance continueront

d’inspirer celles et ceux qui croient en un cinéma de

proximité, porteur de sens et de lien social.

La Palme d’or Un simple accident de Jafar Panahi

Afcae

Inédits

L’Agent secret de Kleber Mendoça Filho (Ad Vitam,

17 décembre)

©Ad Vitam

L’Agent secret de Kleber Mendoça Filho, Prix de la mise en

scène, Prix d’interprétation masculine et Prix des cinémas art

et essai à Cannes

AGENDA DE LA PROFESSION

CONGRÈS DES EXPLOITANTS FNCF 22 au 25/09/25 DEAUVILLE

PLAY IT AGAIN ! 19 au 29/09/25 FRANCE

AG DE L'UCF 02 et 03/10/25 LE PONTET

JOURNÉE CULTURE RELAX : « TOUS ENSEMBLE AU CINÉMA » 11 et 12/10/25 FRANCE

FESTIVAL LUMIÈRE 11 au 19/10/25 LYON

MARCHÉ INTERNATIONAL DU FILM CLASSIQUE (MIFC) 14 au 17/10/25 LYON

RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE L'ARP 05 au 7/11/25 LE TOUQUET

ARRAS FILM FESTIVAL 07 au 16/11/25 ARRAS

RENCONTRES PROFESSIONNELLES DU NORD 12 au 14/11/25 ARRAS

JOURNÉE ART ET ESSAI DU CINÉMA EUROPÉEN 23/11/25 MONDE

RENCONTRES NATIONALES DE L’ARCHIPEL DES LUCIOLES 25 au 27/11/25 METZ

SOMMET DES ARCS 16 au 20/12/25 LES ARCS

FESTIVAL AFCAE/TÉLÉRAMA 21 au 27/01/26 FRANCE

RENCONTRES DU SUD 16 au 20/03/26 AVIGNON

RENCONTRES NATIONALES ART ET ESSAI RÉPERTOIRE 25 au 27/03/26 TOURS

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'ANIMATION D'ANNECY 23 au 26/06/26 ANNECY

Plusieurs cinémas du

Sud-Ouest s’associent

Baptisé Néo Ciné, ce Groupement d’intérêt économique

(GIE) regroupe les cinémas d’Occitanie exploités – seul

ou en association – par Charles Mascagni et Ludovic

Graillat : Le Régent (Saint-Gaudens), Le Grand Palais

(Cahors), Le Grand Rio (Lannemezan), Les Toiles du

Rex (Pamiers) et Le Rex (Luchon). Un ensemble qui

représente 20 écrans, pour 487 000 entrées en 2024.

Ce GIE répond à plusieurs objectifs concrets :

• optimiser les achats et investissements grâce à des

commandes groupées, à la négociation de marchés

collectifs et à la centralisation des relations fournisseurs ;

• renforcer la gestion des ressources humaines, en

rationalisant les missions partagées entre les établissements

;

• structurer des actions de programmation et de

communication communes, à l’échelle du groupement

(événements spéciaux, campagnes collectives, etc.) ;

et plus largement, soutenir la dynamique territoriale et

le rayonnement culturel de chacun des cinémas

membres.« Avec la création de Néo Ciné, ces cinq établissements

renforcent leur capacité à faire face aux enjeux du

secteur tout en affirmant une volonté forte : travailler

ensemble pour mieux servir le public et pérenniser l’activité

cinématographique en territoire. »

86 N°500 / 22 septembre 2025



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