Boxoffice Pro n°500 – 22 septembre 2025
Transformez vos PDF en papier électronique et augmentez vos revenus !
Optimisez vos papiers électroniques pour le SEO, utilisez des backlinks puissants et du contenu multimédia pour maximiser votre visibilité et vos ventes.
Bimensuel N°500 / 22 septembre 2025
TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA
Bimensuel N°500 / 22 septembre 2025
TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’EXPLOITATION ET DE LA DISTRIBUTION CINÉMA
L'édito
Sommaire
« Qu’est-ce qu’on vous souhaite ? »
La question revient immanquablement lorsqu’un
anniversaire se présente. Chez Boxoffice Pro, nous en
fêtons deux à la fois : le 500 e numéro de votre magazine,
vingt ans après sa naissance sous le nom de Côté
Cinéma, et le 80 e Congrès de la FNCF, qui rassemble
chaque automne toute la profession.
Un anniversaire est toujours une invitation à regarder
en arrière pour mesurer le chemin parcouru. En
vingt ans, les salles ont connu des bouleversements
technologiques, des mutations économiques, des
crises profondes et des renaissances éclatantes.
Aujourd’hui encore, après huit mois difficiles pour
la fréquentation, il est tentant de céder au découragement.
Et pourtant, les signaux positifs sont bien
là : une Fête du Cinéma qui a tenu ses promesses,
un mois de septembre qui illustre à quel point l’offre
reste la clé, et des investisseurs qui, avec Canal+ chez
UGC ou la famille Saadé chez Pathé, réaffirment la
valeur stratégique du cinéma en salle.
Dans ce numéro, nous revenons sur deux décennies
d’actualité de l’exploitation, nous explorons le rôle
décisif de l’éducation à l’image, et nous donnons la
parole aux représentants de la profession, à commencer
par Richard Patry, pour éclairer les débats de demain.
Alors, « qu’est-ce qu’on vous souhaite » ? De continuer à
croire dans la salle, de persévérer malgré les vents
contraires, et surtout de vous retrouver ensemble, au
Congrès comme dans vos cinémas, pour célébrer ce
qui nous unit : la passion du grand écran.
Julien Marcel
P. 6-7
ACTUALITÉS
Les prochains rendez-vous
professionnels
Du mouvement à L’Entraide
et Hexacom
P. 8 à 22
80 E CONGRÈS DE
DEAUVILLE
Les rendez-vous du Congrès
Rencontre avec :
Richard Patry, les présidents de branche,
Aurélie Delage
P. 23 à 54
DOSSIER ANNIVERSAIRE
BOXOFFICE PRO
20 ans de cinéma résumés par celles et
ceux qui les ont vécus
P. 59 à 62
JEUNE PUBLIC
Retour sur les Rencontres art
et essai Jeune public
Les graines que sème Maternelle au
cinéma
P. 64 à 69
EXPLOITATION
La Cartoucherie de Toulouse ouvre ses
portes
Le Forum de Chambéry renaît de ses
cendres
Rénovations luxueuses pour le Grand
Rex et L’Elysées Lincoln
P. 72 à 85
CAHIER DES EXPOSANTS
De A à Z, l’intégralité des exposants
présents au Congrès de Deauville
P. 86
MISCELLANÉES
CDACi/CNACi, soutiens, carnet noir et
agenda de la profession
est une publication de
N°ISSN : 2740-3335
Boxoffice Pro est édité par CINE GROUP SAS au capital de 1 000 €, c/o Webedia 2 rue Paul Vaillant-Couturier
CS60102 - 92532 LEVALLOIS-PERRET CEDEX • E-mail redaction@cinegroup.fr • Dépôt Légal à parution
Directeur de la publication
Julien Marcel / julien.marcel@cinegroup.fr
Rédacteurs
Aysegül Algan / aysegul.algan@cinegroup.fr,
Cécile Vargoz / cecile.vargoz@cinegroup.fr,
Jules Dreyfus / jules.dreyfus@cinegroup.fr
Charlotte Pouillot / charlotte.pouillot@cinegroup.fr
Collaboration au magazine
Tanguy Colon
Base de données Films
guillaume.martin@webedia-group.com
Publicité / Base de données distributeurs
Pauline Luigi / pauline.luigi@webedia-group.com
Caroline Roux / caroline.roux@webedia-group.com
Lucille Duthoit / lucille.duthoit@webedia-group.com
Réalisation CINE GROUP
Maquette / Infographie
Philippe Cosqueric / philippe.cosqueric@cinegroup.fr
Impression
SOCOSPRINT IMPRIMEURS 36 route d’Archettes 88 000 Epinal
JULIEN MARCEL
Directeur de la
publication
AYSEGÜL ALGAN
Journaliste
@BoxofficeFrance
CÉCILE VARGOZ
Journaliste
La Rédaction
@Boxoffice_fr
@boxofficefr
JULES DREYFUS
Journaliste
Boxoffice Pro France
Crédits page 3 : P. Cosqueric pour Boxoffice Pro
CHARLOTTE POUILLOT
Journaliste
PHILIPPE COSQUERIC
Maquette
4 N°500 / 22 septembre 2025
DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - FIFI
HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ? - NOUS FINIRONS ENSEMBLE
LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - DE GAULLE
UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES
LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - L’ARMÉE DES ROMANTIQUES - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - EN FANFARE - FIFI
IL N’Y A PAS D’OMBRE DANS LE DÉSERT - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL – WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - VERMINES - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - UNE SI LONGUE MARCHE - SOUS LES ÉTOILES DE PARIS
VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM
THE SHAMELESS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - LES MAGNÉTIQUES - THE BRUTALIST - DOSSIER 137 - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LA PANTHÈRE DES NEIGES - MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ - TOUTE RESSEMBLANCE... - OÙ EST ANNE FRANK !
LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS - HEUREUX GAGNANTS - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE
ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LES CONFESSIONS
ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - FIFI
UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - LES FANTÔMES - DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VENUE DE L’AVENIR - IMAGO - EVERYBODY LOVES TOUDA - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - LES PARTICULES
L’AGENT SECRET - DES PREUVES D’AMOUR - THE PHOENICIAN SCHEME - LA GRANDE BELLEZZA - VIE PRIVÉE - LA PAMPA - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – L’AMOUR OUF - SANS FILTRE - CIGARE AU MIEL - FUMER FAIT TOUSSER - BELLE DU SEIGNEUR
ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LE MÉLANGE DES GENRES - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - HHHH
LA BONNE ÉPOUSE - VIE PRIVÉE - BARDOT - 5 HECTARES - LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – MR. NOBODY - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS
TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS – BENNI - LA DOLCE VITA - LA PAMPA - ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - MARS EXPRESS – ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES - L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE
LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - DES PREUVES D’AMOUR – CONNEMARA - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - MARINETTE
CINEMA ARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - EN CORPS - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - VINGT DIEUX - LA NUIT SE TRAÎNE - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE
REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE
UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - BERGMAN ISLAND - BENEDETTA
LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - ROSALIE – TITANE - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL
THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE - MANON DES SOURCES - EIFFEL - JEUNES MÈRES - À SON IMAGE - LA PAMPA - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE !
LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR - DÉSIR FATAL – VERMINES - THE BRUTALIST - L’ENGLOUTIE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - WIL
PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – JEUNES MÈRES - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS - BRIMSTONE
VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - AU REVOIR LES ENFANTS - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE
L’AGENT SECRET - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE - MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - PLANÈTES - BAISE-EN-VILLE – ROSALIE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE
LE LOUP ET LE LION - THE PHOENICIAN SCHEME - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - AMRUM - LES FANTÔMES - LA VENUE DE L’AVENIR - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES
LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING
DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – TITANE - DIAMANT BRUT – VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE
LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - IBIZA
BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – UN P’TIT TRUC EN PLUS - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE
LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - DE GAULLE - ILLUSIONS PERDUES - ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT
UN ANGE - LES CHORISTES – LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE – DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET ! - THE PRICE OF DESIRE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES - SPLEEN OFF - DOMINO - LE ROYAUME
BOLERO - LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM - THE FRENCH DISPATCH - LA DOLCE VITA - VINGT DIEUX - LUCY – CARMEN - LES ENFANTS DES AUTRES - CHOCOLAT – ANIMALIA - PAULA
MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE – TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI - LA GRANDE BELLEZZA - L’EMPEREUR DE PARIS - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA - LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC
LES LINCEULS - SAINTS & SINNERS - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ - L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER - UN HIVER EN ÉTÉ - PARASITE - RESERVOIR DOGS - L’OISEAU DE PARADIS - LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - MISÉRICORDE – SYNONYMES - FRANKIE
L’ESPION DE DIEU - CYRANO DE BERGERAC – LIBERTAD - THE ROOM - LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – LA VENUE DE L’AVENIR – COSMOGONIE - THE CARPENTER’S SON - L’AUTRE LAURENS - MON LÉGIONNAIRE - ROUGE
TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - LES SECRETS DE MON PÈRE - PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI - LES ROIS DE LA PISTE - DOSSIER 137 - THE BRUTALIST - LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES – BACURAU - SOUDAIN SEULS - THE WALL
LE SUCCESSEUR - BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - THE PHOENICIAN SCHEME - LES GENS D’À CÔTÉ - THE ONLY CHILD – PARKINGS - PÉRICLÈS LE NOIR - PACHAMAMA
AMRUM - N’AVOUE JAMAIS - MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE - THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER - THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA – SLALOM – MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ – BARRAGE
L’ENVOL - ROUGE - LA PAGE BLANCHE – CASSANDRE - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS – SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES – DALVA - MAESTRO(S) – DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - ARI
LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE - SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - RIMINI - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10
LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN
LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LIBERTAD - THE ROOM - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY
UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MISÉRICORDE
EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - MARS EXPRESS - THE BRUTALIST - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - LE ROMAN DE JIM - DIVERTIMENTO - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - EN FANFARE - DOSSIER 137
L’AGENT SECRET - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR – VIE PRIVÉE - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM
DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - WOMAN - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS
BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA
LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - MR. NOBODY - SANS FILTRE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LES FANTÔMES - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE - LES MAGNÉTIQUES - AMRUM
VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LE GRAND BAIN - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - RUE DES DAMES
LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO
BONNE MÈRE - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - THE BRUTALIST - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF
LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA VENUE DE L’AVENIR – PARASITE
RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - ENZO - BAISE-EN-VILLE - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY
MR. NOBODY - ROSALIE – TITANE - MARS EXPRESS – LA GRANDE BELLEZZA - L’INTÉRÊT D’ADAM - VINGT DIEUX - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST
UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES
THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - ROSALIE – TITANE - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - L’INTÉRÊT D’ADAM – MARS EXPRESS - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR
BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - LES FANTÔMES - L’EMPEREUR DE PARIS - ILLUSIONS PERDUES - DIVERTIMENTO - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD
DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LE ROMAN DE JIM - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE
THE ARTIST - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES MAGNÉTIQUES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - DOUX JÉSUS
HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - BAISE-EN-VILLE – FRANCE - ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE
UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - AUGURE
DOSSIER 137 - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - IMAGO
L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT
L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - LA DOLCE VITA - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LA GRANDE BELLEZZA - DIVERTIMENTO - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - DES PREUVES D’AMOUR – PLANÈTES
RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EN CORPS - ROSALIE - RESERVOIR DOGS - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - MR. NOBODY - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE
VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - ENZO
VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - L’ENGLOUTIE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE
MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN
UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE
MARS EXPRESS - LA GRANDE BELLEZZA - THE ARTIST - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - PARASITE - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - ILLUSIONS PERDUES - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY
MR. NOBODY - DE GAULLE – ROSALIE – TITANE - NOUVELLE VAGUE – LE GRAND BAIN - VERMINES- EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE BRUTALIST - ENZO - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN
LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - LES MAGNÉTIQUES - DE GAULLE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EIFFEL - LA NUIT DU 12 - DEUX PROCUREURS - LE ROMAN DE JIM - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE
THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - L’EMPEREUR DE PARIS - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - THE PHOENICIAN SCHEME
THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - L’AMOUR OUF - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM
DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - L’AGENT SECRET - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’AGENT SECRET - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS
SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - DOSSIER 137 - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE ARTIST - BAC NORD - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE ROMAN DE JIM
LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - UN P’TIT TRUC EN PLUS – LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PAMPA - VINGT DIEUX - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO
CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE
PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE
LE FACTEUR - DOGMAN - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE
MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR
DÉSIR FATAL – PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS
VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - ROYAL CORGI - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - 55 STEPS - AU REVOIR LES ENFANTS - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE
MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE - LE LOUP ET LE LION - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES
LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING – DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – BARDOT - DIAMANT BRUT
ADORABLES – IMAGO – ENZO - CUBAN NETWORK - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE - LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - APPRENDRE
L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE - EN CORPS
LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - L’ENLÈVEMENT – ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT - UN ANGE - LES CHORISTES
IBIZA - LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET !
THE PRICE OF DESIRE - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES -
SPLEEN OFF - LE ROYAUME – BOLERO - BERGMAN ISLAND
LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - GIRL
LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM
THE FRENCH DISPATCH - LUCY – CARMEN - BONNE MÈRE
LES ENFANTS DES AUTRES - CLOUDBOY – ANIMALIA
MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE
TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER
MA FRANCE À MOI - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA
- LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC
LES LINCEULS - SAUVAGE - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ -
L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER
UN HIVER EN ÉTÉ - L’OISEAU DE PARADIS - THE APPRENTICE
LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - DALVA - MISÉRICORDE
SYNONYMES - SALEM - L’ESPION DE DIEU - BAC NORD
CYRANO DE BERGERAC – SPENCER - LIBERTAD - THE ROOM
LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - ARCHIVE
PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – APPRENDRE - COSMOGONIE
THE CARPENTER’S SON - LA VOIE ROYALE - L’AUTRE LAURENS -
MON LÉGIONNAIRE - TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - CARMEN
DARK RIDER - LES SECRETS DE MON PÈRE - CUBAN NETWORK
PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI
LES ROIS DE LA PISTE - SOUS LE TAPIS - LA PAGE BLANCHE
LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES - BACURAU
SOUDAIN SEULS - THE WALL - LE SUCCESSEUR - LA NUÉE
BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - LA FILLE
SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA NUIT SE TRAÎNE
LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - LES HARKIS
LES GENS D’À CÔTÉ - LA NUÉE THE ONLY CHILD – PARKINGS -
PÉRICLÈS LE NOIR - LA CHAMBRE DU FILS - N’AVOUE JAMAIS
MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE
THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER
THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA –
SLALOM - MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ - BARRAGE
L’ENVOL - LE GENOU D’AHED – ROUGE - LA PAGE BLANCHE –
CASSANDRE - BENNI - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS
SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LE ROYAUME
LES CHEVALIERS BLANCS - DALVA - CLEAN - MAESTRO(S)
DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - INSIDE - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE
SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - LA TORTUE ROUGE – RIMINI - LA SIRÈNE – STROMBOLI - IRON SKY 2 – SEBASTIAN - LA BÊTE - LE RAVISSEMENT – CAFARD – PUPILLE - SERRE MOI FORT - L’ANGLE MORT - JUNIORS - L’ÎLE ROUGE – SKUNK
BINTI - LA FÉE - LE COURS DE LA VIE – CLOUDBOY – SÉRAPHINE - CHOCOLAT - LE DERNIER VOYAGE - JACKY CAILLOU - SANTOSH – PASSAGES - LA VOIE ROYALE - L’ÉTÉ DERNIER - COLD WAR – SAUVAGE - LE TRAÎTRE - RABIA - LEE MILLER – NEVADA - LA VÉRITÉ
PILGRIMAGE - NIKI – ROOKIE – LUI – CLEAN - LES HARKIS - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - LES VISITEURS 3 - ON THE LINE - LAST DANCE - LES SEGPA – OLGA – GIRL - PAPICHA – SALEM - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10
LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - THE ONLY CHILD – PARKINGS
JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ?
NOUS FINIRONS ENSEMBLE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS
SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - L’ENLÈVEMENT
KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - N’AVOUE JAMAIS
LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - MOTHER - ET LA FÊTE CONTINUE ! -
MIRACULOUS - LE FILM LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT
BINTI - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - LA CLINIQUE DE L’AMOUR !
LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - BONJOUR L’ASILE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE -
EN FANFARE - GIRL - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES - JAMAIS SANS MON PSY
IBIZA - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL –
WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LE COURS DE LA VIE - JACKY CAILLOU
LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - THE BRUTALIST - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH
INSIDE - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - BLUE SILENCE - LES BARBARES
SOUS LES ÉTOILES DE PARIS - VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY
LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - LES CYCLADES - HEUREUX GAGNANTS
SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM - LES LINCEULS
HHHH - LES MAGNÉTIQUES - LA PANTHÈRE DES NEIGES - LA DOULEUR - LES GOÛTS ET LES COULEURS
TOUTE RESSEMBLANCE... - LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS
HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - LEE MILLER - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - LES CYCLADES - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE - CIGARE AU MIEL -
ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE
PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LA PETITE VADROUILLE
ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE
2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE
UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES - DOSSIER 137 - LES FANTÔMES
DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - SPECTATEURS ! - EVERYBODY LOVES TOUDA
CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - MADAME HOFMANN - LA MÉMOIRE DU SANG - L’AGENT SECRET - RESERVOIR DOGS - LA GRANDE BELLEZZA - MASCARADE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - ASTÉRIX : LE DOMAINE DES DIEUX
DIVERTIMENTO - CIGARE AU MIEL - BOLERO - FUMER FAIT TOUSSER - LA VIE DE MA MÈRE - BELLE DU SEIGNEUR - ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LES SEGPA - LE MÉLANGE DES GENRES - BARBAQUE
TOUR DU MONDE - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - LA BONNE ÉPOUSE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - 5 HECTARES - LE FACTEUR
LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS - TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS BENNI - LA DOLCE VITA - ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES
L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE - LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA
BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES
JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE -MADAME HOFMANN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE
LES HARKIS -DE SON VIVANT - UN ANGE - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - - LE FACTEUR - 55 STEPS - DE GAULLE - PAR-DELÀ LES MONTAGNES
BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - SUPERCONDRIAQUE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - PÉDALE DOUCE
THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE - MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - ÀMA GLORIA - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON
THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI- ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE - AMRUM - INDOCHINE GOOD FAVOUR
DÉSIR FATAL – PACHAMAMA - MOONWALKERS UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - LE GRAND BAIN – ELSE - LA DOULEUR
BNP Paribas accompagne la création
des plus belles histoires du cinéma depuis
plus de 100 ans !
Chaque année, BNP Paribas participe au financement
d’un film sur deux ** produit en France
* Nous aimons le cinéma
** En 2024, BNP Paribas a participé au financement
de 155 films sur 309 produits en France
DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - FIFI
HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ? - NOUS FINIRONS ENSEMBLE
LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - DE GAULLE
UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES
LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - L’ARMÉE DES ROMANTIQUES - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - EN FANFARE - FIFI
IL N’Y A PAS D’OMBRE DANS LE DÉSERT - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL – WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - VERMINES - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - UNE SI LONGUE MARCHE - SOUS LES ÉTOILES DE PARIS
VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM
THE SHAMELESS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - LES MAGNÉTIQUES - THE BRUTALIST - DOSSIER 137 - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LA PANTHÈRE DES NEIGES - MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ - TOUTE RESSEMBLANCE... - OÙ EST ANNE FRANK !
LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS - HEUREUX GAGNANTS - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE
ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LES CONFESSIONS
ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - FIFI
UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - LES FANTÔMES - DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VENUE DE L’AVENIR - IMAGO - EVERYBODY LOVES TOUDA - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - LES PARTICULES
L’AGENT SECRET - DES PREUVES D’AMOUR - THE PHOENICIAN SCHEME - LA GRANDE BELLEZZA - VIE PRIVÉE - LA PAMPA - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – L’AMOUR OUF - SANS FILTRE - CIGARE AU MIEL - FUMER FAIT TOUSSER - BELLE DU SEIGNEUR
ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LE MÉLANGE DES GENRES - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - HHHH
LA BONNE ÉPOUSE - VIE PRIVÉE - BARDOT - 5 HECTARES - LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – MR. NOBODY - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS
TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS – BENNI - LA DOLCE VITA - LA PAMPA - ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - MARS EXPRESS – ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES - L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE
LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - DES PREUVES D’AMOUR – CONNEMARA - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - MARINETTE
CINEMA ARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - EN CORPS - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - VINGT DIEUX - LA NUIT SE TRAÎNE - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE
REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE
UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - BERGMAN ISLAND - BENEDETTA
LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - ROSALIE – TITANE - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL
THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE - MANON DES SOURCES - EIFFEL - JEUNES MÈRES - À SON IMAGE - LA PAMPA - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE !
LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR - DÉSIR FATAL – VERMINES - THE BRUTALIST - L’ENGLOUTIE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - WIL
PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – JEUNES MÈRES - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS - BRIMSTONE
VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - AU REVOIR LES ENFANTS - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE
L’AGENT SECRET - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE - MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - PLANÈTES - BAISE-EN-VILLE – ROSALIE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE
LE LOUP ET LE LION - THE PHOENICIAN SCHEME - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - AMRUM - LES FANTÔMES - LA VENUE DE L’AVENIR - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES
LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING
DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – TITANE - DIAMANT BRUT – VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE
LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - IBIZA
BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – UN P’TIT TRUC EN PLUS - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE
LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - DE GAULLE - ILLUSIONS PERDUES - ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT
UN ANGE - LES CHORISTES – LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE – DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET ! - THE PRICE OF DESIRE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES - SPLEEN OFF - DOMINO - LE ROYAUME
BOLERO - LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM - THE FRENCH DISPATCH - LA DOLCE VITA - VINGT DIEUX - LUCY – CARMEN - LES ENFANTS DES AUTRES - CHOCOLAT – ANIMALIA - PAULA
MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE – TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI - LA GRANDE BELLEZZA - L’EMPEREUR DE PARIS - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA - LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC
LES LINCEULS - SAINTS & SINNERS - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ - L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER - UN HIVER EN ÉTÉ - PARASITE - RESERVOIR DOGS - L’OISEAU DE PARADIS - LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - MISÉRICORDE – SYNONYMES - FRANKIE
L’ESPION DE DIEU - CYRANO DE BERGERAC – LIBERTAD - THE ROOM - LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – LA VENUE DE L’AVENIR – COSMOGONIE - THE CARPENTER’S SON - L’AUTRE LAURENS - MON LÉGIONNAIRE - ROUGE
TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - LES SECRETS DE MON PÈRE - PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI - LES ROIS DE LA PISTE - DOSSIER 137 - THE BRUTALIST - LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES – BACURAU - SOUDAIN SEULS - THE WALL
LE SUCCESSEUR - BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - THE PHOENICIAN SCHEME - LES GENS D’À CÔTÉ - THE ONLY CHILD – PARKINGS - PÉRICLÈS LE NOIR - PACHAMAMA
AMRUM - N’AVOUE JAMAIS - MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE - THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER - THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA – SLALOM – MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ – BARRAGE
L’ENVOL - ROUGE - LA PAGE BLANCHE – CASSANDRE - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS – SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES – DALVA - MAESTRO(S) – DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - ARI
LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE - SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - RIMINI - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10
LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN
LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LIBERTAD - THE ROOM - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY
UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MISÉRICORDE
EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - MARS EXPRESS - THE BRUTALIST - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - LE ROMAN DE JIM - DIVERTIMENTO - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - EN FANFARE - DOSSIER 137
L’AGENT SECRET - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR – VIE PRIVÉE - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM
DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - WOMAN - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS
BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA
LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - MR. NOBODY - SANS FILTRE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LES FANTÔMES - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE - LES MAGNÉTIQUES - AMRUM
VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LE GRAND BAIN - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - RUE DES DAMES
LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - IMAGO
BONNE MÈRE - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - THE BRUTALIST - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF
LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA VENUE DE L’AVENIR – PARASITE
RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - ENZO - BAISE-EN-VILLE - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY
MR. NOBODY - ROSALIE – TITANE - MARS EXPRESS – LA GRANDE BELLEZZA - L’INTÉRÊT D’ADAM - VINGT DIEUX - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST
UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES
THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - ROSALIE – TITANE - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - L’INTÉRÊT D’ADAM – MARS EXPRESS - BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR
BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - LES FANTÔMES - L’EMPEREUR DE PARIS - ILLUSIONS PERDUES - DIVERTIMENTO - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD
DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LE ROMAN DE JIM - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE
THE ARTIST - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - LES MAGNÉTIQUES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - DOUX JÉSUS
HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - BAISE-EN-VILLE – FRANCE - ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE
UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE - UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - AUGURE
DOSSIER 137 - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - IMAGO
L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT
L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - LA DOLCE VITA - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - LA GRANDE BELLEZZA - DIVERTIMENTO - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - DES PREUVES D’AMOUR – PLANÈTES
RESERVOIR DOGS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EN CORPS - ROSALIE - RESERVOIR DOGS - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LE GRAND BAIN - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - MR. NOBODY - MARS EXPRESS – ROSALIE – TITANE
VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - ENZO
VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - L’ENGLOUTIE - JEUNES MÈRES - THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE
MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM - DES PREUVES D’AMOUR - BAISE-EN-VILLE – PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - L’AMOUR OUF - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN
UN P’TIT TRUC EN PLUS - CINEMA PARADISO - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - PLANÈTES – ENZO - L’ENGLOUTIE - L’EMPEREUR DE PARIS - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE
MARS EXPRESS - LA GRANDE BELLEZZA - THE ARTIST - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - PARASITE - LA PAMPA - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - ILLUSIONS PERDUES - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - LES FANTÔMES - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY
MR. NOBODY - DE GAULLE – ROSALIE – TITANE - NOUVELLE VAGUE – LE GRAND BAIN - VERMINES- EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE BRUTALIST - ENZO - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN
LES TROIS MOUSQUETAIRE : D’ARTAGNAN - LES MAGNÉTIQUES - DE GAULLE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - EIFFEL - LA NUIT DU 12 - DEUX PROCUREURS - LE ROMAN DE JIM - VERMINES - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE
THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - L’EMPEREUR DE PARIS - VALEUR SENTIMENTALE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - DEUX PROCUREURS - THE PHOENICIAN SCHEME
THE PHOENICIAN SCHEME - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE – AMRUM - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - L’AMOUR OUF - LA VENUE DE L’AVENIR - VIE PRIVÉE - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL – BARDOT – IMAGO - L’INTÉRÊT D’ADAM
DES PREUVES D’AMOUR - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO - EIFFEL - ILLUSIONS PERDUES - CINEMA PARADISO - L’AGENT SECRET - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - L’AGENT SECRET - LA DOLCE VITA - LA GRANDE BELLEZZA – PARASITE - RESERVOIR DOGS
SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - THE ARTIST - EN CORPS - LA NUIT DU 12 - DOSSIER 137 - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES - THE ARTIST - BAC NORD - SANS FILTRE - THE BRUTALIST - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE ROMAN DE JIM
LES MAGNÉTIQUES - LE COMTE DE MONTE CRISTO - UN P’TIT TRUC EN PLUS – LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA PAMPA - VINGT DIEUX - JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - BAC NORD - DE GAULLE - DIVERTIMENTO
CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA - BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE
PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE
LE FACTEUR - DOGMAN - DE GAULLE - JEUNES MÈRES - BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE
MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON - ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE – AMRUM - INDOCHINE - GOOD FAVOUR
DÉSIR FATAL – PACHAMAMA – MOONWALKERS - UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - EN CORPS - LE GRAND BAIN – ELSE - DUCOBU PASSE AU VERT - LES SORCIÈRES D’AKELARRE - SUPER-BOURRÉS
VINCENT DOIT MOURIR - PLUS QUE JAMAIS - ROYAL CORGI - LA DOULEUR – ASHKAL - BLOODY MARIE - 55 STEPS - AU REVOIR LES ENFANTS - MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL - LA VENUE DE L’AVENIR - BORGES AND ME - APPRENDRE - LA NOUVELLE FEMME - UN CŒUR SIMPLE
MONSIEUR, LE MAIRE - THE APPRENTICE - MADAME DE SÉVIGNÉ – AUGURE - DES PREUVES D’AMOUR - VIE PRIVÉE - LE LOUP ET LE LION - MIRACULOUS - LE FILM - AKA – TITANE - ALICE ET LE MAIRE - MR. NOBODY - LE PROCESSUS DE PAIX - PAR-DELÀ LES MONTAGNES
LE TEMPS D’AIMER – CINÉMAN - BAISE-EN-VILLE - L’ENGLOUTIE - BOULE & BILL - 16 ANS - ACIDE - LA NUÉE – KIKA - LA FILLE D’ALBINO RODRIGUE - NOS CÉRÉMONIES - VIC LE VIKING – DHEEPAN - LES BARBARES - RUE DES DAMES - LE TRADUCTEUR – BARDOT - DIAMANT BRUT
ADORABLES – IMAGO – ENZO - CUBAN NETWORK - LE PETIT NICOLAS – MASCARADE - EN LIBERTÉ ! - GASTON LAGAFFE - LE PRINCE OUBLIÉ - TOMBÉS DU CAMION – VESPER - NINO DANS LA NUIT - SPIDER IN THE WEB - UN TRIOMPHE - MADAME HOFMANN - APPRENDRE
L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - ANNIE COLÈRE - ANNETTE - LE JEUNE AHMED – MAGNIFICAT - LA BELLE ÉPOQUE – FIFI - LES CONFESSIONS - EUGÉNIE GRANDET – ROSALIE - LA NUIT DU 12 - BLOOD AND WINE - L’ENFANT TERRIBLE - EN CORPS
LES DAMNÉS NE PLEURENT PAS - PÉDALE DOUCE - THE SILENT TWINS – MARMAILLE - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - GOLDEN GLOVE - L’ENLÈVEMENT – ADORATION – POLICE - UN MÉTIER SÉRIEUX - LE BONHEUR DES UNS... - DE SON VIVANT - UN ANGE - LES CHORISTES
IBIZA - LITTLE JAFFNA - LA MARCHE - MON INSÉPARABLE DEUX - LA PAMPA – ALICE - LINDA VEUT DU POULET !
THE PRICE OF DESIRE - UNE NUIT AU ZOO – MANDIBULES -
SPLEEN OFF - LE ROYAUME – BOLERO - BERGMAN ISLAND
LES ENFANTS DE LA RÉSISTANCE - SI LE VENT TOMBE - GIRL
LOST COUNTRY - EAT THE NIGHT – BXL - L’OYSSÉE DE CHOUM
THE FRENCH DISPATCH - LUCY – CARMEN - BONNE MÈRE
LES ENFANTS DES AUTRES - CLOUDBOY – ANIMALIA
MOI ET KAMINSKI - TERRA WILLY - PLANÈTE INCONNUE
TRALALA - MARIE CURIE - THE CORRIDORS OF POWER
MA FRANCE À MOI - LA CLINIQUE DE L’AMOUR ! - ÀMA GLORIA
- LES PISTOLETS EN PLASTIQUE - FIORE MOI – TROPIC
LES LINCEULS - SAUVAGE - TORI ET LOKITA – LIBERTÉ -
L’ORIGINE DU MONDE - ALMA VIVA - L’ENNEMI – SCHLITTER
UN HIVER EN ÉTÉ - L’OISEAU DE PARADIS - THE APPRENTICE
LA TOUR DE GLACE – DAUGHTER - DALVA - MISÉRICORDE
SYNONYMES - SALEM - L’ESPION DE DIEU - BAC NORD
CYRANO DE BERGERAC – SPENCER - LIBERTAD - THE ROOM
LES SCHTROUMPFS ET LE VILLAGE PERDU – HARKA - ARCHIVE
PETITES MAINS - ICI ET LÀ-BAS – APPRENDRE - COSMOGONIE
THE CARPENTER’S SON - LA VOIE ROYALE - L’AUTRE LAURENS -
MON LÉGIONNAIRE - TONI EN FAMILLE – ARCHIVE - CARMEN
DARK RIDER - LES SECRETS DE MON PÈRE - CUBAN NETWORK
PAULA - TOM MEDINA – DOMINO - JOUER AVEC LE FEU – ARI
LES ROIS DE LA PISTE - SOUS LE TAPIS - LA PAGE BLANCHE
LES FEMMES DU SQUARE - GUEULES NOIRES - BACURAU
SOUDAIN SEULS - THE WALL - LE SUCCESSEUR - LA NUÉE
BANEL & ADAMA - DISCO BOY - L’ORIGINE DU MAL - LA FILLE
SUR LA BRANCHE - LES TRADUCTEURS - LA NUIT SE TRAÎNE
LA BÊTE DANS LA JUNGLE – FLO - BÂTIMENT 5 - LES HARKIS
LES GENS D’À CÔTÉ - LA NUÉE THE ONLY CHILD – PARKINGS -
PÉRICLÈS LE NOIR - LA CHAMBRE DU FILS - N’AVOUE JAMAIS
MARINETTE - BLACK TEA - FALCON LAKE - LITTLE GIRL BLUE
THE DAMNED - LA MAISON DU VENT - LOLA VERS LA MER
THE CELLAR - BARDOT - LE TABLEAU VOLÉ - L’AVVENTURA –
SLALOM - MOTHER - L’ÉTÉ DERNIER - LA GRAVITÉ - BARRAGE
L’ENVOL - LE GENOU D’AHED – ROUGE - LA PAGE BLANCHE –
CASSANDRE - BENNI - LANGUE ÉTRANGÈRE - NOTRE CORPS
SPENCER - LES ENFANTS PERDUS – MATA - LE ROYAUME
LES CHEVALIERS BLANCS - DALVA - CLEAN - MAESTRO(S)
DALLOWAY - L’ASCENSION - NI CHAÎNES NI MAÎTRES - SAINT LAURENT - LE DEUXIÈME ACTE - LES CADEAUX - BIGFOOT FAMILY - LES ENGAGÉS – SUD - CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - INSIDE - L’ÉTABLI - MONSIEUR AZNAVOUR - LA PRIÈRE
SPECTATEURS ! - LE PARFUM VERT - MAKING OF – LOULOUTE – DOGMAN - LA TORTUE ROUGE – RIMINI - LA SIRÈNE – STROMBOLI - IRON SKY 2 – SEBASTIAN - LA BÊTE - LE RAVISSEMENT – CAFARD – PUPILLE - SERRE MOI FORT - L’ANGLE MORT - JUNIORS - L’ÎLE ROUGE – SKUNK
BINTI - LA FÉE - LE COURS DE LA VIE – CLOUDBOY – SÉRAPHINE - CHOCOLAT - LE DERNIER VOYAGE - JACKY CAILLOU - SANTOSH – PASSAGES - LA VOIE ROYALE - L’ÉTÉ DERNIER - COLD WAR – SAUVAGE - LE TRAÎTRE - RABIA - LEE MILLER – NEVADA - LA VÉRITÉ
PILGRIMAGE - NIKI – ROOKIE – LUI – CLEAN - LES HARKIS - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - LES VISITEURS 3 - ON THE LINE - LAST DANCE - LES SEGPA – OLGA – GIRL - PAPICHA – SALEM - PLANÈTE B - LES CYCLADES – ELBOW - LES PIRES - N° 10
LE PRINCIPAL - DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - THE ONLY CHILD – PARKINGS
JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ?
NOUS FINIRONS ENSEMBLE - LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS
SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - L’ENLÈVEMENT
KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - N’AVOUE JAMAIS
LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - MOTHER - ET LA FÊTE CONTINUE ! -
MIRACULOUS - LE FILM LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT
BINTI - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES - LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - LA CLINIQUE DE L’AMOUR !
LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - BONJOUR L’ASILE - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE -
EN FANFARE - GIRL - LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES - JAMAIS SANS MON PSY
IBIZA - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL –
WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LE COURS DE LA VIE - JACKY CAILLOU
LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - THE BRUTALIST - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH
INSIDE - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - BLUE SILENCE - LES BARBARES
SOUS LES ÉTOILES DE PARIS - VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY
LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - LES CYCLADES - HEUREUX GAGNANTS
SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM - LES LINCEULS
HHHH - LES MAGNÉTIQUES - LA PANTHÈRE DES NEIGES - LA DOULEUR - LES GOÛTS ET LES COULEURS
TOUTE RESSEMBLANCE... - LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS
HEUREUX GAGNANTS - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - LEE MILLER - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - LES CYCLADES - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE - CIGARE AU MIEL -
ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE
PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LA PETITE VADROUILLE
ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE
2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS LA JUNGLE - SARAH BERNHARDT, LA DIVINE
UNE SIRÈNE À PARIS - PACIFICTION - TOURMENT SUR LES ÎLES - DOSSIER 137 - LES FANTÔMES
DANS LA PEAU DE BLANCHE HOUELLEBECQ - SPECTATEURS ! - EVERYBODY LOVES TOUDA
CHRONIQUE D’UNE LIAISON PASSAGÈRE - COLD BLOOD LEGACY - MADAME HOFMANN - LA MÉMOIRE DU SANG - L’AGENT SECRET - RESERVOIR DOGS - LA GRANDE BELLEZZA - MASCARADE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - ASTÉRIX : LE DOMAINE DES DIEUX
DIVERTIMENTO - CIGARE AU MIEL - BOLERO - FUMER FAIT TOUSSER - LA VIE DE MA MÈRE - BELLE DU SEIGNEUR - ILLUSIONS PERDUES - BONJOUR L’ASILE - LES SEGPA - LE MÉLANGE DES GENRES - BARBAQUE
TOUR DU MONDE - LES SECRETS DE LA PRINCESSE DE CADIGNAN - LE BLEU DU CAFTAN - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - LA BONNE ÉPOUSE - L’INCONNU DE LA GRANDE ARCHE - 5 HECTARES - LE FACTEUR
LES AVENTURES DE RICKY – INSIDE - L’INTÉRÊT D’ADAM - DEUX PROCUREURS - L’ATTACHEMENT – FRANKIE - LES CHEVALIERS BLANCS - TOUT NOUS SOURIT - MIRAGE D’AMOUR AVEC FANFARE - LES AMANDIERS BENNI - LA DOLCE VITA - ARTHUR ET LES MINIMOYS – PLANÈTES
L’AMOUR OUF - BOWLING SATURNE - LA RÉPARATION - L’ESTATE ADDOSSO - SAGES-FEMMES – VIVANTS - UN P’TIT TRUC EN PLUS - CONNEMARA – GOMORRAH - À MON SEUL DÉSIR – KARATEKA – BRIMSTONE - CINEMA PARADISO - DIVORCE CLUB - BENEDETTA
BAC NORD - NOUVELLE VAGUE – CARAVAGE - LA NUIT SE TRAÎNE - LES CREVETTES PAILLETÉES - QUAND TU SERAS GRAND – WIL - UN PROPHÈTE - PREMIÈRE AFFAIRE - REFLET DANS UN DIAMANT MORT - LE MANGEUR D’ÂMES - DANIELA FOREVER - LES REINES DU DRAME - LES
JEUNES AMANTS - PETIT VAMPIRE -MADAME HOFMANN - L’EMPLOYÉE DU MOIS - MARS EXPRESS - BONNE MÈRE - UNE FAMILLE - UNE PART MANQUANTE - LES PARTICULES - POURRIS GÂTÉS – REDBAD – BARBAQUE
LES HARKIS -DE SON VIVANT - UN ANGE - LA FILLE - OBITUARY - L’EMPIRE - OUTFOXED! - PIL – EUREKA - - LE FACTEUR - 55 STEPS - DE GAULLE - PAR-DELÀ LES MONTAGNES
BERLIN BOYS - LA TRAVERSÉE - SUPERCONDRIAQUE - LES VENGEANCES DE MAÎTRE POUTIFARD - RIEN À FOUTRE – PATERNEL - LES CHATOUILLES - JE LE JURE - BLUE SILENCE - EIFFEL - PÉDALE DOUCE
THE PHOENICIAN SCHEME - LA VIE DE MA MÈRE - MANON DES SOURCES - THE STORIES - LARGO WINCH 2 - À SON IMAGE – VERMINES - ÀMA GLORIA - LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE - GARÇON CHIFFON
THE CORRIDORS OF POWER - MA FRANCE À MOI- ET LA FÊTE CONTINUE ! - LE GUÉPARD - LE RÈGNE ANIMAL - L’ARCHE DE NOÉ - LES BARONNES - DUCOBU 3 – PARASITE - AMRUM - INDOCHINE GOOD FAVOUR
DÉSIR FATAL – PACHAMAMA - MOONWALKERS UN PEUPLE ET SON ROI - PENDANT CE TEMPS SUR TERRE - RHEINGOLD - LES GOÛTS ET LES COULEURS - FOLEY MAN - LE GRAND BAIN – ELSE - LA DOULEUR
DARK RIDER – HIVER À SOKCHO – UNE ROBE POUR MRS. HARRIS - VIVARIUM - VALÉRIAN ET LA CITÉ DES MILLE PLANÈTES – THE ARTIST - LA FEMME LA PLUS ASSASSINÉE DU MONDE - LA CHAMBRE DE MARIANA – HHHH - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - FIFI
HARDCORE NEVER DIES - SIROCCO ET LE ROYAUME DES COURANTS D’AIR - QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ? - NINA ET LE SECRET DU HÉRISSON - RESIDENT EVIL : BIENVENUE À RACCOON CITY - POURQUOI TU SOURIS ? - NOUS FINIRONS ENSEMBLE
LES TROIS MOUSQUETAIRES : D’ARTAGNAN - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - LA VACHE QUI CHANTAIT LE FUTUR - LE PROCÈS CONTRE MANDELA ET LES AUTRES - J’ENRAGE DE SON ABSENCE - THE SHAMELESS - SAULES AVEUGLES, FEMME ENDORMIE - DE GAULLE
UN AUTOMNE À GREAT YARMOUTH - CALAMITY, UNE ENFANCE DE MARTHA JANE CANNARY - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN - LA PETITE VADROUILLE - LE TOUT NOUVEAU TESTAMENT - BERGMAN ISLAND - 38°5 QUAI DES ORFÈVRES
LES AS DE LA JUNGLE 2 - OPÉRATION TOUR DU MONDE - OÙ EST ANNE FRANK ! - MADEMOISELLE DE JONCQUIÈRES - KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE - LE TIGRE ET LE PRÉSIDENT - L’ARMÉE DES ROMANTIQUES - QUE MA VOLONTÉ SOIT FAITE - EN FANFARE - FIFI
IL N’Y A PAS D’OMBRE DANS LE DÉSERT - JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE - J’AI PERDU MON CORPS - LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES ET UN FUSIL – WOMAN - ROME, VILLE OUVERTE - NOTRE TOUT PETIT MARIAGE - PETIT JÉSUS - SANS FILTRE
JE VERRAI TOUJOURS VOS VISAGES - JAMAIS SANS MON PSY - LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE - VERMINES - LE PETIT BLOND DE LA CASBAH - LES CHOSES QU’ON DIT, LES CHOSES QU’ON FAIT - UNE SI LONGUE MARCHE - SOUS LES ÉTOILES DE PARIS
VINGT DIEUX - LES TROIS MOUSQUETAIRES : MILADY - EN FANFARE - LA PLUS PRÉCIEUSE DES MARCHANDISES - SANS FILTRE - LA PROMESSE VERTE - DU CRÉPITEMENT SOUS LES NÉONS - SILEX AND THE CITY, LE FILM - TOMBOLO, PARADIS NOIR - LE ROMAN DE JIM
THE SHAMELESS - SIMONE, LE VOYAGE DU SIÈCLE - LES MAGNÉTIQUES - THE BRUTALIST - DOSSIER 137 - UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN - LA PANTHÈRE DES NEIGES - MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ - TOUTE RESSEMBLANCE... - OÙ EST ANNE FRANK !
LE COMTE DE MONTE CRISTO - LA TERRE DES HOMMES - DOUX JÉSUS - HEUREUX GAGNANTS - VINGT DIEUX - LE ROMAN DE JIM - LES MAGNÉTIQUES - KAAMELOTT : PREMIER VOLET - UNE HISTOIRE D’AMOUR - VALEUR SENTIMENTALE - L’EMPEREUR DE PARIS – FRANCE
ELDORADO : LE CABARET HONNI DES NAZIS - C’EST QUOI CE PAPY ?! - SUPERCONDRIAQUE - LE COMTE DE MONTE CRISTO - VALEUR SENTIMENTALE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - PROBLEMSKI HOTEL – SHÉHÉRAZADE - UNE AFFAIRE DE PRINCIPE - LES CONFESSIONS
ANGELO DANS LA FORÊT MYSTÉRIEUSE - ANATOMIE D’UNE CHUTE - BONNARD, PIERRE ET MARTHE - DOSSIER 137 - L’AGENT SECRET - NOUVELLE VAGUE - JEUNES MÈRES - 2 DAYS IN NEW YORK - ONODA - 10 000 NUITS DANS
Actualités
Save the date
AG de l’UCF
L’assemblé générale de l’Union des Cinémas du
Sud, présidée par René Kraus, se déroulera les jeudi
2 et vendredi 3 octobre 2025, au Capitole
MyCinewest du Pontet (Avignon), en compagnie,
entre autres, de Richard Patry (président de la
FNCF), Olivier Aubry (président de la branche de la
moyenne exploitation), Aurélie Delage (présidente
de la commission Éducation à l'image), Laurence
Meunier (présidente de la commission des
questions sociales), et enfin, Catherine Verliac et
Corentin Bichet (respectivement directrice adjointe
du Cinéma et chef du service de l’exploitation
du CNC).
Rencontres art et essai
Répertoire
Après Agen (Lot-et-Garonne) au printemps dernier,
cap sur Tours (Indre-et-Loire) pour les Rencontres
nationales art et essai Répertoire 2026. La 25 e
édition se déroulera du mercredi 25 au vendredi 27
mars aux cinémas Studio.
Le programme complet (projections, invités,
débats, temps conviviaux) sera révélé dans les
prochaines semaines. L’Afcae précise que les
inscriptions seront ouvertes à compter du 15
janvier prochain.
Le Canebière Film
Festival
La nouvelle dynamique des cinémas de la Canebière,
Les Variétés et Artplexe, exploités depuis deux ans
par le duo Alexis Dantec - Philippe Dejust, a permis la
naissance de ce nouveau festival, avec « l’envie de
parler des personnes dont on ne parle pas dans le
cinéma », précisent les exploitants organisateurs, à
savoir les techniciens. Le thème de cette première
vraie édition, avec compétition, sera la décoration et
les décors de cinéma.
Les films présentés – fictions ou documentaires,
longs ou courts – témoigneront aussi de la
production en région, sachant que Marseille est
l'écosystème à la fois de décors naturels, de studios
et d’écoles de cinéma, dont les élèves montreront
d’ailleurs plusieurs courts. Une rétrospective sera
consacrée à Katia Wyszkop, grande cheffe
décoratrice, notamment sur Nouvelle vague de
Richard Linklater ou Sous le soleil de Satan de Pialat.
À noter que pour cette première édition, les prix
seront décernés par le public, et dotés pour les chefs
et cheffes déco des longs-métrages, et les cinéastes
des courts-métrages.
Les Rencontres du
Nord se précisent…
Organisé par la Chambre syndicale des cinémas du
Nord-Pas-de-Calais, dans le cadre du Arras Film Festival,
l’événement professionnel se tiendra du 12 au 14
novembre 2025. Avant-premières, présentations de
line-ups, temps d’échanges et de convivialité rythmeront
les Rencontres. Les inscriptions sont déjà ouvertes
sur lesrencontresprodunord.fr
… et les Rencontres du Sud se préparent
François Aymé sera le
président du jury… et
la personnalité mise à
l’honneur lors des
prochaines Rencontres
du Sud Cinéma, prévues
à Avignon du 16 au 20
mars 2026.
Fondateur de l’Université
populaire du cinéma (Unipop), directeur du cinéma
Jean Eustache à Pessac, commissaire général du Festival
international du film d’histoire et, bien entendu, ancien
président de l’Afcae, François Aymé est décrit par le
président des Rencontres du Sud René Kraus comme
« une figure majeure du cinéma d’auteur et du mouvement
art et essai, qui a marqué le secteur par son engagement
constant ».
©Isabelle Nègre
Le festival du film italien
de Villerupt s’annonce
Le palmarès du Festival de Deauville
Plébiscité par le jury présidé par l’actrice Golshifteh
Farahani, The Plague repart avec le prestigieux Grand
prix. Le premier long métrage de Charlie Polinger, pour
l’instant sans distributeur, était déjà passé par Un Certain
Regard. Il succède à In the Summers d’Alessandra Lacorazza,
sorti en juillet dernier sous pavillon Wayna Pitch.
Le palmarès
Grand Prix : The Plague de Charlie Polinger
À Avignon, François Aymé présidera donc le jury des
Montreurs d’images, mais sera également célébré lors
de la traditionnelle cérémonie des Victoires du Cinéma,
le jeudi 19 mars, qui donnera l’occasion de saluer « son
apport décisif à la vie culturelle et cinématographique ».
Pour rappel, François Aymé est également réalisateur
et auteur. On lui doit, entre autres, les documentaires
Un Français nommé Gabin et Charlie Chaplin, le génie
de la liberté – coréalisés avec Yves Jeuland –, Le drôle
de drame de Marcel Carné et, plus récemment, Papa,
t’étais où en Algérie ?. Avec Patrick Rotman et l’historien
Nicolas Werth, il a coécrit le documentaire et
ouvrage de référence Goulag, une histoire soviétique.
La 48 e édition se déroulera du 24 octobre au 11 novembre 2025 et rendra
hommage au cinéaste Marco Bellocchio. Cette année, Venise sera mise à
l’honneur, à travers une rétrospective d’une dizaine de films, des classiques
comme Mort à Venise de Visconti ou Casanova de Fellini, mais aussi des films
récents qui ont exploré la ville sous un angle plus social. Comme chaque
année, un très large panorama de la production transalpine actuelle sera
proposé, dont certains films en compétition soumis à plusieurs jurys, qui
décerneront leurs “Amilcar”. Dans la petite ville lorraine de 10 000 habitants,
marquée par une forte immigration italienne, le festival a accueilli l’an dernier
plus de 39 500 spectateurs
Boxoffice Pro renouvelle son partenariat avec le Festival pour une rencontre
professionnelle dédiée à la distribution de films italiens, et parrainera le jury
professionnel exploitants/distributeurs..
Prix de la révélation : The Chronology of Water
de Kristen Stewart (Les Films du Losange, 15/10/25)
Prix du public de la Ville de Deauville :
Eleanor the Great de Scarlett Johansson (Sony, 19/11/25)
Prix Canal+ : Sovereign de Christian Swegal
Prix de la critique : The Plague de Charlie Polinger
©Laurent Coët
Prix du jury : Olmo de Fernando Eimbcke et Omaha de
Cole Wembley (Condor)
Prix d’Ornano-Valenti : Nino de Pauline Loquès
(Jour2Fête, en salles)
6 N°500 / 22 septembre 2025
L’Entraide du cinéma
Marion Delique devient déléguée générale
©L'Entraide
Au sein de l’association de professionnels du secteur,
présidée par Cathy Coppey, la transmission est en marche.
Sylvie Surpal, arrivée à l’Entraide il y a 10 ans et déléguée
générale depuis 5 ans, passe le relais à Marion Delique.
Celle qui était depuis huit ans rédactrice en chef de
Boxoffice Pro, après avoir dirigé les cinémas de Versailles
– circuit Edeline – pendant quinze ans, commence donc
une nouvelle aventure, toujours auprès des salles de
cinéma et des exploitants… qu’elle connaît bien.
L’Entraide sera particulièrement présente au Congrès des
exploitants cette année, marqué par la mobilisation inédite
des neuf responsables régionaux, réunis pour la première
fois au complet sur le stand de l’association. Ils proposeront
la grande loterie des régions : une manière conviviale
de mettre en lumière le rôle central des antennes
régionales, véritables relais de proximité, de solidarité et
de dynamisme pour l’ensemble du réseau.
Distribution
écoresponsable :
la CST lance une
formation
La Commission supérieure technique de l’image et du
son invite les distributeurs à apprendre sur les enjeux
environnementaux actuels et l’empreinte écologique
spécifique de leur secteur. En collaboration avec Ecoprod,
cette formation d’une journée fait suite à la création d’un
groupe de travail dédié, lors du dernier Festival de Cannes,
par la Coordination des éditeurs-distributeurs de films
(Dire, FNEF et SDI), en collaboration avec l’ADRC et
la CST. La première session aura lieu le 10 octobre.
Inscriptions sur le site de la CST.
Hexacom fait entrer ses salariés dans son capital
Fondé par Éric Lavocat en 1997, le cabinet d’études
et de conseil spécialisé dans le cinéma et l’audiovisuel
annonce l’entrée à son capital de ses quatre salariés :
Julien Bourges, Sophie Girieud, Audrey Grel et Florence
Le Borgne.
En se déclarant « très heureux que mes collaborateurs/rices
deviennent aujourd’hui associé·e·s d’Hexacom », Éric Lavocat
voit dans cette transmission « une continuité naturelle,
qui garantit à nos clients la même exigence et la même indépendance.
»
De nouvelles fonctions
pour Alicia Hernanz
Éric Lavocat continue d’accompagner les membres
de l’équipe d’Hexacom, qui travaillent à ses côtés
depuis plusieurs années. Il demeure ainsi pleinement
impliqué dans la vie opérationnelle de l’entreprise et
reste associé aux côtés des nouveaux actionnaires.
Pour les nouveaux associés, « notre entrée au capital illustre
notre attachement au projet d’Hexacom et notre volonté de
l’inscrire dans la durée, au service des exploitants, des collectivités
et des acteurs des industries culturelles. »
©Hexacom
©Le Lucernaire
Figure bien connue de la profession, Alicia Hernanz
devient programmatrice du Lucernaire, cinéma art et
essai de trois salles dans le 6 e arrondissement parisien.
Elle a fait ses débuts dans l’exploitation à Madrid, puis
a travaillé chez l’Atelier Ludwigsburg-Paris à La Fémis,
avant de passer treize ans chez Diaphana, jusqu’en 2021.
Elle a, depuis, prolongé son activité de distributrice
(auprès de La Fabrica Nocturna et d’Ad Vitam) et d’exploitante
(directrice du Majestic Bastille), avant de
travailler au Biarritz Film Festival.
« Forte de cette expérience et de sa passion pour le cinéma
indépendant, elle assurera une sélection éclectique et ouverte sur
le monde, tout en continuant de développer une programmation
évènementielle, amorcée depuis plus d’un an par Leslie Vuchot,
responsable du cinéma », déclarent Maxence Gaillard et Benoît
Lavigne, président et directeur du Lucernaire.
Audrey Grel, Sophie Girieud, Julien Bourges, Florence Le Borgne et Éric Lavocat, au Congrès de Deauville 2024
La réplique
Cette solitude est nécessaire pour le regard.
Je dis souvent que je suis comme un petit garçon
en voyage, dans ma solitude de voyageur.
Raymond Depardon dans Errances (2000), à l’occasion d’une rétrospective le 22 octobre,
distribuée par Les Films du Losange
N°500 / 22 septembre 2025
7
CONGRÈS DE LA FNCF
DEAUVILLE 2025
Cette année, pour souffler ses 80 bougies, la FNCF
promet un Congrès fort. Sans ministre de la Culture,
mais un CNC toujours à ses côtés. Quelques jours
durant lesquels, malgré les difficultés du moment,
le secteur fera preuve de son unité, renforcée par
les enjeux de l'éducation au cinéma et à l’image, au
centre desquels le rapport Geffray l’a placé.
Autant de sujets qui n’éclipseront pas la fête, aux
côtés du grand Michel Hazanavicius honoré, comme
au terme d’une toujours aussi prolifique journée
des éditeurs de films. Car les distributeurs sont bien
entendu également au rendez-vous, y compris au
sein du salon expo, pour que tous les espaces du
CID résonnent à la fois des débats essentiels et de
l’énergie collective qui fait la force de toute une filière.
8 «N°500 / 22 septembre 2025»
LE PROGRAMME JOUR PAR JOUR
Lundi 22 septembre
16h : Ouverture du Congrès
17h50 : Soirée d'avant-premières au Cinéma Le Morny
à Deauville
17h50 : L’Âme idéale d’Alice Vial, avec Magalie
Lépine-Blondeau et Jonathan Cohen (sortie le 17 décembre
2025 - Gaumont) ou Alter Ego de Nicolas & Bruno, avec
Laurent Lafitte et Blanche Gardin (sortie le 4 mars 2026 - Tandem)
19h30 : Ceux qui comptent de Jean-Baptiste Léonetti,
avec Sandrine Kiberlain et Pierre Lottin (sortie le 11 mars
2026 - UGC) ou Le Chant des forêts de Vincent Munier
(sortie le 17 décembre 2025 - Haut et Court)
21h45 : Avant-première au CID de L’Affaire Bojarski
de Jean-Paul Salomé, avec Reda Kateb et Sara Giraudeau
(sortie le 14 janvier 2026 - Le Pacte)
Mardi 23 septembre
Ouverture de l’expo de 9h à 21h
à partir de 10h : Réunions des Commissions de branche
(accessibles uniquement aux exploitants)
10h-12h15 : Branche de la petite exploitation
10h15-12h15 : Branche de la moyenne exploitation
10h30-12h15 : Branche de la grande exploitation
12h15-13h30 : Inauguration de l'exposition
13h30-15h : Déjeuner moules frites
15h-17h : Table ronde "Éducation au cinéma" - retransmise
en direct
17h30-21h : Visite de l'exposition
20h15-21h15 : Cocktail dînatoire
21h45 : Avant-première au CID de L’Étranger de François
Ozon avec Benjamin Voisin et Rebecca Marder (sortie
le 29 octobre 2025 - Gaumont)
La CST à Deauville
L’équipe permanente de la CST sera à Deauville : Mathieu
Guetta, référent exploitation, présentera notamment les
Labels Excellence et Immersion, et avec Sébastien Lefebvre,
responsable de la communication, le nouveau rendez-vous
“CST Première”, en simultané dans les salles labellisées
Excellence. Éric Chérioux, directeur technique, et
Jean-Michel Martin, responsable technique du secteur
diffusion, répondront aux questions sur l’architecture
des salles, le choix des matériels et équipements. À leurs
côtés, l’équipe du Scare échangera autour des deux
formations sur la projection numérique.
La CST est aussi à nouveau partie prenante du Village
Accessibilité, avec son partenaire Inclusiv pour la formation
“Accessibilité et Inclusion dans les salles de cinéma”,
où seront présents Audiofils, La Bavarde, Ciné Relax,
Greta et VAST.
Et pour célébrer ce 80 e Congrès, la CST lance un
jeu-concours, avec, à la clé, une étude offerte en vue de
l’obtention d’un de ces deux labels.
Mercredi 24 septembre
Ouverture de l’expo de 9h à 19h30
10h-12h : Forum de discussion - Actualités du secteur
15h-17h30 : Débat avec les pouvoirs publics - retransmis
en direct
17h30-19h30 : Visite de l'exposition
19h30 : Soirée du 80 e Congrès
19h30 : Hommage à Michel Hazanavicius (CID)
21h30 : Cocktail dînatoire du 80 e Congrès (avec la participation
d'Audiens)
23h : La Fête du 80 e
Jeudi 25 septembre
Ouverture de l’expo 8h30 à 13h30
Journée organisée avec la Fédération nationale des éditeurs
de films (FNEF)
9h-13h15 : Journée des éditeurs de films (1re partie)
15h-18h15 : Journée des éditeurs de films (2 e partie)
18h45-20h30 : Journée des éditeurs de films (3 e partie)
22h : Soirée du jeudi (Casino de Deauville)
Vendredi 26 septembre
10h : Projections SND
Comme chaque année pour jouer les prolongations, le
distributeur convie les exploitants à découvrir des films
de son line-up au Morny de Deauville.
Le stand de l’Afcae
Pour la 8 e année consécutive, l’Association des cinémas
art et essai posera ses valises au salon des exposants. Un
apéritif, en partenariat avec l’Agence du court métrage,
sera offert le mardi 23 septembre à 18h, tandis qu’un
cocktail dinatoire permettra de célébrer les 70 ans de
l’Afcae le mercredi 24 septembre à 18h.
La fête de clôture
Jeudi 25 septembre à partir de 22h, rendez-vous au
Casino Barrière de Deauville pour la grande soirée
AlloCiné, en partenariat avec Universal Pictures France,
Le Grand Rex, Médiavision et Studiocanal. Après la
journée marathon des distributeurs, finissez ce 80 e Congrès
en beauté et en rythme !
Accès sur inscription lors de l’accréditation.
L’AGENDA
DES TEMPS
CONVIVIAUX
Cette année, Cine Group construit
son village au CID avec trois
distributeurs majeurs :
Disney, Studiocanal et UGC.
Petit tour d’horizon des différentes
festivités proposées aux
congressistes sur les stands.
Mardi 23 septembre
12h :
stand Cine Group
Cocktail pour célébrer les 20 ans et
le 500 e numéro de Boxoffice Pro
dès 17h :
stand Studiocanal
Bar à bonbons
17h30 à 19h30 :
stand Disney
Cocktail autour des films Toy Story,
Le diable s’habille en Prada et The
Mandalorian
Mercredi 24 septembre
10h :
stand Disney
Animations pancakes volcaniques
pour le petit déjeuner
à partir de 12h :
stand Disney
Tirage au sort du jeu concours
co-organisé avec Boxoffice Pro
17h :
stand Studiocanal
Cocktail futuriste autour de Chien 51
18h :
stand UGC
Buffet gourmand autour de
Chasse gardée 2
N°500 / 22 septembre 2025
9
80 e Congrès FNCF
ENTRETIEN AVEC
RICHARD PATRY
LA SALLE DE CINÉMA
TRAVERSE UNE CRISE DE
LONGUE DURÉE, MAIS ELLE
A UN AVENIR CERTAIN !
©
Emission à voir ou revoir
sur notre chaîne YouTube
À la veille du rendez-vous de Deauville qui réunira
2 500 professionnels, le président de la FNCF a évoqué,
sans détour, la fréquentation en baisse, les trésoreries
fragilisées… et le dialogue toujours constructif entre les
différents acteurs de la filière pour préparer les défis – et les
publics – de demain.
10 N°500 / 22 septembre 2025
Comme on le sait tous, les entrées sont à la peine ;
comment analysez-vous la fréquentation de l’année
en cours ?
L’été a été très morose mais, objectivement, c’est depuis
février que nous allons de déconvenues en déconvenues.
Nous avons notamment manqué de films français d'ampleur
: le plus gros succès tricolore est God Save the Tuche
avec à peine 3 millions d’entrées, alors qu’en 2024, nous
avions les 11 millions de Un p’tit truc en plus, les 9 millions
du Comte de Monte-Cristo… Or ces 20 millions d’entrées,
c’est exactement le retard que nous avons cette année.
Donc autant se le dire, nous n’atteindrons pas 180
millions. Et pourtant, il y a tout ce paradoxe de voir en
ce mois de septembre, après une semaine du 3 qui aura
été la pire de ces 20 dernières années, celle du 10 devenir…
la meilleure de ces 20 dernières années. Comme quoi,
lorsqu'il y a des films qu’ils ont envie de voir, nos concitoyens
retrouvent le chemin des salles. Et comme le
cinéma est un média addictif, plus ils y vont, plus ils ont
envie d’y retourner, surtout avec une offre si diverse et
de qualité.
Dans ce contexte, quel est l’état de santé des cinémas
français ?
Au terme de ces 8 derniers mois, et d’autant plus après
les crises successives du Covid, des grèves aux États-Unis
puis des coûts de l’énergie, les exploitants – et leurs
trésoreries – sont épuisés. Certains sont au bord de la
cessation de paiement…. voire le sont déjà. Tout l’été,
la Fédération est restée à l’écoute des confrères, et en
dialogue avec le CNC, que je remercie pour sa capacité
d’écoute. Désormais la balle est dans son camp et le
Congrès arrive à point nommé : il représente un rendezvous
majeur pour notre profession, et un moment
d’annonces, notamment en ce qui concerne d’éventuelles
aides publiques. Car il ne faudrait pas que cette crise
conjoncturelle, liée à l'absence de films et de trésorerie
dans les salles, se transforme en crise structurelle… et
remonte dans la filière pour impacter les distributeurs et
les producteurs.
Les distributeurs subissent, en effet, eux aussi la
fragilité du marché : quel impact cela a-t-il, selon
vous, sur leurs relations avec les exploitants ?
Comme souvent en période de crise, les relations se sont
tendues. Nous sommes pourtant condamnés à travailler
dans la meilleure intelligence possible, et le comité de
concertation distributeurs/exploitants, que nous avions
appelé de nos vœux lors du Congrès 2024, mène un
dialogue serein, où chacun commence à comprendre les
problématiques de l’autre. Je veux saluer le rôle central
du CNC, et notamment de son président Gaëtan Bruel,
qui préside lui-même ce comité et a permis l’émission
d’une première recommandation avant l’été.
Dans l'ensemble, comment jugez-vous la capacité
de ce comité à résoudre les problématiques de programmation,
y compris entre les différentes typologies
d’exploitation dans les zones à concurrence ?
La crise ininterrompue que nous vivons depuis 2020 a
masqué un bouleversement majeur de notre secteur : la
fin des VPF, et avec elle, celle d’une régulation naturelle
des plans de sortie. D’ici la fin de l’année, le comité va
travailler sur ce sujet qui n’est pas simple : les exploitants
veulent les films le plus tôt possible, tandis que les
distributeurs cherchent à maximiser l’ampleur de leurs
sorties. Il nous faut repenser les relations entre les deux
maillons de la filière et établir de nouvelles recommandations,
qui doivent être considérées comme autant de
nouvelles règles pour tous, basées sur le dialogue et la
solidarité indispensables à toute la profession.
La famille Saadé derrière Pathé, le groupe Canal+
derrière UGC : comment percevez-vous les engagements
de nouveaux acteurs auprès des salles ?
Il n’est pas dans l’habitude de la FNCF de commenter
les mouvements capitalistiques en cours dans la filière.
Tous ces acteurs sont des membres de notre fédération
unitaire. Néanmoins, je vois plutôt cela comme une
bonne nouvelle et une marque d’espoir. Le fait que de
grands opérateurs français investissent massivement dans
l’exploitation cinématographique est une excellente
nouvelle, notamment sur une problématique de souveraineté.
Canal+ et la famille Saadé connaissent parfaitement
notre filière, son modèle à la française, son parc de
salles unique, sa chronologie des médias, ses obligations
de financement... Alors certes, la salle de cinéma traverse
une crise de longue durée, mais elle a un avenir certain !
Après les premières notifications de classement
reçus en juin, quelles suites ont été apportées
aux interrogations des exploitants sur la réforme
art et essai ?
Nous savions que, comme toute réforme, celle de l’art
et essai allait introduire des changements significatifs, et
nous avions posé certaines lignes rouges, comme celle
que personne ne sorte du classement ou que les plus
engagés progressent. Les lettres de notification envoyées
par le CNC, après les commissions régionales de mars,
ont en effet surpris beaucoup d’exploitants : un tiers a
vu ses subventions baisser, un tiers est resté stable, et un
tiers a progressé… souvent sans vraiment comprendre.
Et ils ont surtout souffert de ce système de points sur
20, qu’on a du mal à ne pas percevoir comme une note
scolaire, parfois très vexante. Les réactions ont donc été
fortes, surtout parmi les exploitants de la petite et moyenne
branche, et la commission d’appel, qui aura lieu en
octobre, devra traiter 170 dossiers, soit le double du
nombre habituel.
Il faut absolument que cette commission soit en
capacité de juger les appels sans pression financière.
D’ailleurs, nous réclamerons auprès du président
du CNC la réunion d’une commission de
suivi pour proposer des ajustements sur la réforme
de façon à anticiper la suite de sa mise en place.
Les propositions du rapport Geffray, dévoilées
le 8 septembre à quelques heures de la chute du
gouvernement Bayrou, sont-elles de nature à
vous rassurer sur l’avenir de l’éducation à l’image ?
Cela fait trois ans que nous travaillons sur ce sujet avec
ma collègue Aurélie Delage, qui préside la Commission
d’éducation à l’image de la Fédération, et je peux vous
dire que ce rapport est le plus ambitieux que nous ayons
jamais eu. Ses vingt premières pages dressent un bilan,
très clair, d’un dispositif exemplaire et unique au monde,
qui touche chaque année deux millions d’élèves, grâce à
la mobilisation des exploitants, des associations qui
assurent la coordination et des enseignants.
Les propositions de M. Édouard Geffray vont dans le
bon sens. La première consiste à inscrire l’éducation au
cinéma et aux images dans les savoirs fondamentaux de
l’école, ce qui permettrait de concerner 800 000 enseignants,
contre 80 000 aujourd’hui. Leur formation et
leur reconnaissance sont capitales pour la réussite de ces
dispositifs, tout comme la sanctuarisation des financements,
notamment via le pass Culture.
Ce rapport qui, enfin, réaffirme de manière très volontariste
la place de la salle dans ces dispositifs, nous tenions
à ce qu’il sorte avant la démission du gouvernement
Bayrou. Avec ce rapport, nous disposons aujourd’hui
d'une base de réflexion majeure pour réinventer, réarmer
l'éducation au cinéma et en faire un outil de formation
du public de demain. M. Geffray sera d’ailleurs des nôtres
lors du débat du Congrès, mardi 23 septembre, aux côtés
de parlementaires, de représentants du pass Culture et,
bien entendu, d’acteurs de l'éducation au cinéma.
Un rapport, c'est formidable, mais quid des politiques
pour mettre en œuvre ces préconisations ?
Il ne faudrait pas que ce très beau rapport reste lettre
morte. C’est vrai que nous sommes face à une situation
politique inédite, et pour la première fois le Congrès se
déroulera sans la présence ni un message du/de la ministre
de la Culture. Mais nous avons notre administration de
tutelle, le CNC, qui a toujours tenu la barre, et nous
comptons bien réserver le meilleur accueil possible au
président Gaëtan Bruel – qui participera à son premier
Congrès –, et lui dire : « Oui ça tangue beaucoup… et on
a besoin de vous ! »
Le Congrès démarre le 22 septembre ; quelles sont
vos autres attentes pour cette 80 e édition ?
Il s’agit d’abord d’écouter et soutenir nos collègues
exploitants. Et au-delà des deux grands sujets que sont
la situation économique difficile et l’éducation à l’image,
il nous faut également nous projeter. Comme nous l’avons
fait pour l'écologie, il nous faut nous mettre en ordre de
marche sur la formation, la revalorisation de nos métiers,
l’intelligence artificielle… Bref, gérer les urgences tout
en posant les bases de notre feuille de route pour les
prochaines années.
Le Congrès de la FNCF, c’est aussi un moment de
partage et de convivialité….
Cette année, outre les avant-premières du lundi soir au
Morny, il y en aura également une au CID. Et si nous
avons souhaité rester sobres dans l’organisation, nous
célébrerons dignement cette 80 e édition. L’hommage à
Michel Hazanavicius, qui nous a ouvert ses portes, ses
archives – et permis de réaliser un de nos plus beaux
catalogues –, promet d’être magnifique, et de réserver
beaucoup de surprises mercredi soir. Dans la foulée, nous
proposons une grande Fête des 80 ans. Jeudi, la journée
des éditeurs de films se clôturera aussi avec une Fête
d’AlloCiné et de ses partenaires, sans oublier le salon des
exposants qui s’est développé, avec, là aussi beaucoup de
distributeurs présents en compagnie de leurs équipes
pour créer du lien avec les exploitants.
Propos recueillis lors de l’Émission Boxoffice Pro
du 16 septembre
N°500 / 22 septembre 2025
11
80 e Congrès FNCF
RENCONTRE AVEC
LES PRÉSIDENTS DE BRANCHE
Face à une fréquentation en net retrait et des
règles et pratiques en pleine évolution, les trois
branches de l’exploitation rappellent combien
elles restent, chacune, indispensables à la
vitalité du cinéma en salle.
©Jean-Luc Mege Photography
RAFAEL MAESTRO (Ciné Passion en Périgord)
PRÉSIDENT DE LA BRANCHE PETITE EXPLOITATION
Au terme des 8 premiers mois de 2025, comment
se porte la petite exploitation qu’on avait tendance
à considérer comme moins impactée par la baisse
de fréquentation de l’après-Covid ?
Nous nous portons comme les autres branches : mal.
Nous parlons, entre nous, d’économie de survie. La
tendance baissière du marché a été accentuée cet été,
notamment lors du mois d'août qui a été catastrophique.
Dans ce contexte, où les films familiaux rassembleurs
qui conviennent particulièrement aux salles de la petite
exploitation ont fait défaut, la branche est en recul de
16 % par rapport à 2024 et à la moyenne pré-Covid
2017-2019. Notre parc est clairement calibré pour 220
à 230 millions d’entrées annuelles, mais sur les douze
derniers mois glissants, nous n'en comptabilisons que
160 millions. Un décrochage qui peut s’expliquer par
trois raisons principales : le manque de densité et de
régularité dans les succès populaires, le déficit de renouvellement
et d’inventivité de la production notamment
américaine – qui par ailleurs n’est revenue qu’à deux tiers
de son offre habituelle – et le manque criant de propositions
pour le public jeune. Au final, beaucoup d’entre
nous connaîtrons de gros problèmes de trésorerie d’ici
la fin d’année.
12 N°500 / 22 septembre 2025
Ces derniers mois, les tensions semblaient s'être
exacerbées dans les zones de concurrence avec
la grande exploitation. Où en est le dialogue aujourd’hui
?
Nous avons tous la même fonction ! Celle de diffuser
des films et de leur apporter une valeur ajoutée, qui se
traduit évidemment différemment selon nos typologies
de salles Le risque en temps de crise, c’est de désigner un
bouc émissaire. Notre accès au film est globalement
meilleur, avec un accès moyen dès la troisième semaine,
ce qui a accéléré l'attractivité de nos salles de proximité
auprès de notre public. Nos politiques d’animation et
tarifaires adaptées à nos zones de chalandise, ont également
beaucoup joué.
L’étude commandée par le Syndicat des cinémas de
proximité auprès d’Hexacom, qui porte sur l’analyse des
fréquentations sur cinq ans et 35 agglomérations, permet
aujourd’hui d’objectiver la situation : là où la grande
exploitation a perdu des millions d’entrées, la petite n’en
a gagné que quelques milliers. N’oublions pas non plus
que notre politique tarifaire est un critère que les distributeurs
prennent déjà en compte dans nos négociations
d’accès au film, ni que nos cinémas de proximité, qui ne
peuvent absorber toute la programmation, font des choix
de programmation, et les assument. Le problème, ce
n'est pas une concurrence entre nous, mais la profusion
de l’offre d’accès aux contenus d’images, et l’évolution
du public, habitué à être abonné à tout – et notamment
à des plateformes – et dont les achats impulsifs – comme
les sorties au cinéma – sont de plus en plus rares. Si j’avais
un conseil à donner aux grands circuits, ce serait d’interroger
leur modèle : leur nombre d’écrans, leurs tarifs,
leur localisation…
L’année en cours a notamment été marquée par
la réforme du compte de soutien automatique.
Qu’a-t-elle changé pour la petite exploitation ?
Cette réforme, nous l’avons travaillée main dans la main
avec la moyenne exploitation alors présidée par Cédric
Aubry, et sommes finalement restés discrets sur son
résultat qui aura exclusivement profité aux circuits, à la
très grande exploitation, en grande difficulté. Mais
aujourd’hui, nous le sommes nous aussi. Le fait que 90
% des comptes de soutien de la petite exploitation sont
créditeurs positifs ne veut pas dire que 90 % de leurs
exploitants n’ont pas de projets ; simplement, les modernisations
et extensions ne se font pas d’un coup de
cuillère à pot. Et le renouvellement des projecteurs
numériques est un enjeu pour beaucoup de collègues.
Or, nos comptes de soutien ne suffisent pas lorsque les
investissements des collectivités sont en baisse. Le problème
identifié, c’est que beaucoup d’exploitants manquent de
formation sur l’usage de ce fonds. Nous travaillons,
FNCF et CNC, à l’évolution des dépenses éligibles, et
aussi à un plan de communication qui devrait faciliter
la compréhension et l’utilisation de nos comptes. Et la
formation continue des exploitants et des équipes, qui
pourrait être soutenue par nos comptes de soutien, est
un excellent moyen afin que tout le monde monte
en compétence.
LE RISQUE EN TEMPS
DE CRISE, C’EST DE
DÉSIGNER UN
BOUC ÉMISSAIRE
Comment la branche évalue-t-elle ses enjeux économiques,
et en particulier sa rentabilité ?
Au sein de notre branche, nous devons davantage aider
nos collègues à travailler leurs modèles économiques,
mieux connaitre et maîtriser leurs budgets, pour mieux
anticiper. Or, peu d’exploitants ont calculé leur “point
mort”, soit le nombre de spectateurs qu’il leur faut dans
la salle pour ne pas perdre d’argent. Actuellement, même
si la moyenne est de 17 entrées, la moitié des séances se
fait avec moins de 10 spectateurs. Sur un niveau macro
économique, chaque écran génère 25 000 entrées par
an, contre 35 000 en 2019. Nos marges, déjà faibles,
sont désormais inexistantes. Mais des solutions existent,
elles nécessitent du temps d’explication, de pédagogie.
Les associations territoriales, les syndicats, tout le monde
doit se mobiliser. Il faut également que les exploitants
rencontrent les élus de leur territoire, afin d’expliquer
leurs métiers, leur utilité, leurs difficultés.
Peut-on vraiment “objectiver” les arguments de
programmation de la petite exploitation face aux
autres acteurs du secteur ?
Dans notre commission de branche, un sous-groupe de
travail a planché pendant plusieurs mois sur la mise en
place d’une expérimentation, avec quatre distributeurs,
rencontrés en présence de Madame le médiateur du
Cinéma Laurence Franceschini. L’idée était de tester, sur
quatre mois, les performances de huit films porteurs–
dont quatre recommandés art et essai et quatre dits
porteurs – dans une vingtaine de cinémas représentatifs
– mono-écrans, 2/3 écrans, en régie municipale,
associatifs, privés, art et essai ou non, en zone concurrentielle
ou pas… –, programmés avec de nouveaux
critères (les moyens humains de la salle, sa capacité à
communiquer, l’avis de l’exploitant sur sa grille de
séances…). En résumé, une exposition moins concentrée
sur la première semaine, mais plus soutenue et accompagnée
les semaines suivantes. Finalement, les distributeurs
ont estimé qu’un marché aussi bas et tendu n’était
pas le moment opportun pour tester de nouvelles
conditions d’exposition. Nous allons continuer ce travail
essentiel, et porter nos arguments auprès du comité de
concertation distributeurs-exploitants.
Côté classement art et essai, comment la branche
ressent-elle les effets de la réforme ?
Tout le monde convient aujourd’hui que la mise en place
d’une notation est une mauvaise idée, incompréhensible
et parfois violente pour les exploitants. Globalement, les
cinémas de notre branche ont obtenu un soutien financier
similaire à la période d’avant-réforme. Nous allons
désormais être particulièrement attentifs aux effets de la
seconde partie de la réforme : la majoration/minoration.
Nous souhaitons que le CNC puisse la modéliser afin
de nous rendre compte de l’impact financier. Je pense
qu’il existe un risque : celui de démotiver des cinémas à
programmer des films de la diversité, plus exigeants, très
présents dans nos cinémas, en se concentrant sur les films
art et essai porteurs, qui génèrent plus de recettes. La
prime art et essai du CNC sert, pour beaucoup d’entre
nous, à tendre vers l’équilibre financier de nos cinémas,
et à permettre à tous les publics, tous les territoires, cet
accès à tous les films. Il faut faire attention à ne pas
fragiliser ce formidable travail.
Les propositions du rapport Geffray, dévoilées le 8
septembre dernier à quelques heures de la chute
du gouvernement Bayrou, sont-elles de nature à
vous rassurer sur l’avenir de l’éducation à l’image ?
Le rapport préconise que le cinéma devienne une matière
à part entière, au même titre que la musique ou le dessin.
Pour cela, il faut former les enseignants, mais aussi les
exploitants, avec des processus courts et agiles ; ce que
le rapport entérine aussi, en proposant non seulement
de préserver les formations existantes, mais d’en créer de
nouvelles. Nous devons renforcer la relation de confiance
entre les communautés éducatives et les cinémas. Beaucoup
d’initiatives locales marchent très bien, mais elles
sont trop peu partagées.L’éducation à l’image reste avant
tout un enjeu démocratique. Depuis 20 ans, le renouvellement
“automatique” des générations de spectateurs
ne se fait plus. De fait, 59 % des générations nées après
2000 consomment des images sur YouTube et TikTok,
qui façonnent leur vision du monde. Je crois beaucoup
au rôle émancipatoire et démocratique de la salle de
cinéma, et à l'investissement des exploitants dans ces enjeux.
Propos recueillis par Aysegül Algan
N°500 / 22 septembre 2025
13
80 e Congrès FNCF
©SFTC
©DR
CE QUI SE PASSE
DEPUIS LE DÉBUT
DE L’ANNÉE, CE N’EST PAS
UN TROU D’AIR, MAIS UNE
CRISE STRUCTURELLE
Olivier Aubry
ANNE-CLAIRE BRUNET (CinéCentre, Dreux)
ET OLIVIER AUBRY (Méliès, Bayeux)
COPRÉSIDENTS DE LA BRANCHE MOYENNE EXPLOITATION
Comment envisagez-vous votre récente présidence
de branche ?
Olivier Aubry : C’est la deuxième fois que la moyenne
exploitation a une coprésidence, mais la première fois,
c’était le résultat d’un vote ex aequo. Dans notre cas avec
Anne-Claire, nous nous sommes présentés à deux, avec,
au-delà de la volonté de parité, celle de représenter les
membres de notre branche dans leur plus large diversité.
Anne-Claire Brunet : Entre mon établissement à Dreux,
qui est dans la “moyenne haute” et celui d'Olivier à
Bayeux, qui a récemment intégré la moyenne exploitation
en dépassant les 80 000 entrées, et sans oublier les
préoccupations des personnes en activité sur plusieurs
sites, nous sommes en mesure de témoigner de toutes
les situations des membres de notre branche… particulièrement
en ce moment.
En effet, dans le contexte de fréquentation que
l’on connaît, quel est l’état de santé de la branche ?
A-C. B. : Aujourd’hui, nos établissements accusent au
mieux -18 % de fréquentation... avec des situations
critiques pouvant atteindre -70 %. Des baisses qui se
traduisent directement dans nos comptes, nos entrées
reflétant directement notre chiffre d’affaires. Aujourd'hui,
nous pouvons dire que l'ensemble de la branche est
confronté à un panel sans précédent de difficultés : nous
ne générons pas assez de marges pour faire face à nos
charges, ni réinvestir pour rester compétitifs. Objectivement,
nous ne faisons qu'essayer de maîtriser le quotidien
et que choisir… nos dettes.
O.A. : Ce qui se passe depuis le début de l’année, ce n’est
pas un trou d’air, mais une crise structurelle, que des
succès exceptionnels comme Un p’tit truc en plus, Le
Comte de Monte-Cristo ou encore En fanfare ont masquée
en 2024… mais qui ne sont pas là cette année. Un bon
nombre de représentants tirent la sonnette d'alarme
depuis longtemps, notamment sur la grande fragilité
de certains.
Quelles sont vos principales attentes vis-à-vis des
pouvoirs publics ?
O.A. : Le CNC doit aller plus loin qu’un simple soutien
à l’analyse économique des salles les plus en difficulté.
Ce n’est pas normal de devoir recourir à son fonds de
soutien automatique pour maintenir une trésorerie, qui
fond pas ailleurs comme neige au soleil. Depuis la sortie
du Covid, on a trouvé de l’aide pour la grande exploitation,
pour les itinérants, pour l’art et essai… et à la
moyenne exploitation, qui n’a rien eu, on leur dit d’aller
voir leurs collectivités….
A-C. B. : Il ne faut d’ailleurs pas croire que les exploitants
n'ont pas été proactifs auprès de leurs collectivités territoriales
; cela fait longtemps que nous dialoguons, mais
elles aussi ont des difficultés. La période de campagne
électorale va, pour certains, être favorable au soutien
d’aménagements culturels, mais pas pour tous. Or si la
moyenne exploitation privée indépendante, qui est en
danger économique immédiat, disparaît, c’est toute une
diversité d’aménagement du territoire qui disparaît.
Veut-on vraiment une concentration des typologies de
salles aux extrêmes ?
En parlant de concentration, comment percevez-vous
l'engagement, récemment annoncé, de
Canal+ auprès d'UGC ?
O.A. : Nous ne pouvons que nous réjouir qu’une
entreprise française entre dans le capital d’une autre
entreprise française. Même si Canal+ peut parfois
déranger, il apporte chaque année beaucoup d’argent
au cinéma français.
A-C. B. : Si la grande exploitation disparaissait, nous
disparaîtrions aussi ; ce rapprochement consolide l’équilibre
global de la filière.
Avez-vous eu des réponses aux interrogations soulevées
par l’application de la réforme art et essai,
notamment après les notifications et notations
issues des commissions ?
A-C. B. : La vague d’appels de cet été dénote d’une
montée en puissance des insatisfactions ; les “notes”, non
expliquées, sont aussi mal vécues que les montants
attribués. Nous avons l’impression d’être jugés comme
des cancres, avec des 1, 2 ou 3 sur 20, sans que notre
travail d’exploitants soit réellement pris en compte. Cette
prime est censée récompenser un engagement, et elle
reste souvent bien en deçà des investissements dans la
démarche. La composition des commissions interroge
également : être évalués par nos pairs exploitants peut
être une source de progrès, mais se faire juger par des
gens qui ne connaissent pas notre métier, comme c’est
le cas dans les faits, nourrit un profond malaise.
O.A. : L’enveloppe globale de l’art et essai a certes
augmenté, mais la quasi-totalité des cinémas de taille
moyenne ont vu leur prime baisser. On nous incite à
programmer des films de la diversité, parfois difficiles
pour notre public, puis, dans le même temps, on pénalise
ces choix avec une prime réduite et des notes très
basses. J’ai moi-même obtenu le label Jeune Public, mais
avec une aide inférieure à celle de l’an passé... Nous ne
comprenons plus la logique.
Vos membres concernés ont-ils pu finaliser leurs
engagements de programmation ?
A-C. B. : Les engagements de programmation devaient
être finalisés fin août. Mais pour beaucoup, il s’agit de
vœux pieux irréalistes, des promesses intenables face aux
pressions des distributeurs en matière de séances et qui
ne négocient plus les pourcentages avant la 5 e ou la 6 e
semaine (contre la 3 e auparavant), ne consentant plus
14 N°500 / 22 septembre 2025
80 e Congrès FNCF
qu’à des baisses de 2-3 % par semaine (contre les habituels
5 %). Pendant ce temps-là, nous continuons à payer
leurs frais techniques – de chargement, de création de
logs… – et au terme d’une modernisation coûteuse, notre
matériel se révèle moins réparable et moins durable.
O.A. : Certes, certains films ou distributeurs – qui ont
aussi leurs difficultés – posent plus de problèmes que
d’autres, mais nous, exploitants, subissons pleinement
ces déséquilibres. Il y a quelque chose qui ne tourne plus
rond dans l’économie de notre métier. Nous avons
davantage de salles, de films, mais nous ne referons plus
200 millions d’entrées. On nous a poussés à aller vers
“le haut”, vers le premium… et maintenant que nous
avons des salles très correctes, nous n’avons plus de titres
qui correspondent aux attentes du public. Un peu comme
si nous avions une belle Ferrari… mais pas d’essence !
Dans l'ensemble, comment jugez-vous la capacité
du comité de concertation exploitants-distributeurs
à résoudre les problématiques de programmation ?
A-C. B. : Certes, cette commission a le mérite d’exister,
et nous saluons tout le travail et l'engagement de ses
membres bénévoles, qui n’ont pas encore eu le temps de
produire pléthore de recommandations. Mais il faudra
qu’elles soient plus réalistes : en ce qui concerne la première
recommandation sur l’organisation des avant-premières,
il ne faut pas oublier que ce sont les distributeurs qui les
proposent …
AUJOURD'HUI, NOUS
POUVONS DIRE QUE
L'ENSEMBLE DE LA
BRANCHE EST
CONFRONTÉ À UN PANEL
SANS PRÉCÉDENT
DE DIFFICULTÉS
Anne-Claire Brunet
O.A. : Nous attendons donc impatiemment que la
commission entre dans le dur.
L’éducation à l’image, au cœur des débats cette
année au Congrès, est fréquemment abordée en
lien avec le pass Culture. La branche a-t-elle pleinement
pu s’emparer de ses possibilités ?
O.A. : Il est évident que le volet collectif du pass Culture
a sécurisé le financement des dispositifs existants. Mais
une enveloppe doit être équitable, et dans la logique du
“premier arrivé, premier servi”, les seuls qui peuvent y
accéder sont les cinémas qui disposent d’un personnel
dédié à l’éducation aux images et qui peuvent rapidement
contacter les établissements scolaires… ce qui n’est pas
le cas de la moyenne exploitation privée.
A-C. B. : Sans oublier que parmi les autres modes de
financement de l’éducation à l’image, les établissements
scolaires et les cinémas ne sont pas accompagnés de la
même manière par les collectivités et qu’il y a de grandes
disparités en fonction des territoires. Comment pourrons
nous continuer à parler d’égalité des chances en matière
d’éducation à l’image si les dispositifs péréclitent dans
les cinémas de la moyenne exploitation, largement
représentée dans les petites et moyennes villes ?
Propos recueillis par Aysegül Algan
LAURENT DESMOULINS (CGR Cinémas)
PRÉSIDENT DE LA BRANCHE GRANDE EXPLOITATION
©CGR Cinémas
Au sortir d’une saison calme en matière de fréquentation,
quel est l’état de santé des cinémas
de votre branche ?
Laurent Desmoulins : Nous sortons d’un été qui est
loin d’avoir tenu toutes ses promesses. Hormis 3 films
qui se sont démarqués : Lilo et Stitch (plus de 5 millions
d’entrées), F1 (près de 3,3 millions), et Jurassic World :
Renaissance (3 millions), les films censés jouer les locomotives
estivales n’ont pas vraiment décollé, et quand
vous avez un été atone, les grandes salles sont en première
ligne. Aussi, l’absence de succès français a eu un lourd
impact sur les performances de cet été. Nous faisons ainsi
face à une équation délicate : des charges fixes très lourdes
et une fréquentation en dents de scie, voire éteinte au
mois d’août, entraînant un lourd impact sur la trésorerie.
Pour autant, la situation n’est pas désespérée : on sent
que le public est toujours prêt à se déplacer quand l’offre
est au rendez-vous. Les préventes des films à venir comme
Demon Slayer ou Conjuring ont été très encourageantes.
Mais il est vrai qu’aujourd’hui, on vit davantage au rythme
des “pics” de programmation qu’avec un flux continu.
16 N°500 / 22 septembre 2025
80 e Congrès FNCF
Ce contexte a-t-il au moins permis de confirmer le
pari des salles premium ?
Les salles premium, comme les salles classiques, restent
tributaires de la programmation. Mais lorsqu’un blockbuster
sort en salles, ce format continue de tirer son
épingle du jeu. En effet, pour cette typologie de film, le
spectateur est prêt à payer plus cher pour plus de confort,
de technologie, et d’immersion. L’expérience en salle est
notre meilleur atout pour résister à toutes les formes de
concurrence, et l’investissement dans ces formats en est
la preuve concrète. Les spectateurs peuvent plébisciter
ce différentiel de qualité. On n’a pas trouvé la martingale
pour remplir en permanence car, bien évidemment, sans
film fort, pas d’entrées. Mais le premium s’impose comme
un axe de développement solide à côté des modèles
traditionnels, qui manifestent aussi des qualités de résilience
dans le contexte actuel.
L’année écoulée a vu la concrétisation de la réforme
du fonds de soutien automatique que votre
branche appelait de ses vœux. Êtes-vous satisfaits
des nouveaux taux de retour ou reste-t-il d’autres
rééquilibrages à mettre en œuvre ?
C’est une avancée indéniable de rééquilibrage. Le nouveau
barème corrige une situation qui désavantageait de
manière significative la grande exploitation depuis une
dizaine d’années. Au-delà de l’impact économique positif,
cette réforme a une portée symbolique : elle acte une
véritable reconnaissance de notre branche qui participe
lourdement à la génération de TSA.
Comment a été accueillie la première recommandation
du comité de concertation exploitants-distributeurs,
énoncée en juillet dernier sur l’organisation
des avant-premières ? Dans l’ensemble, comment
jugez-vous la capacité de ce comité à résoudre les
problématiques de programmation ?
La recommandation sur les avant-premières va dans le
bon sens : elle apporte plus de lisibilité, ce qui était
indispensable. Nous soutenons pleinement cette première
recommandation du CNC qui consiste notamment à
limiter les avant-premières aux séances les plus porteuses
du week-end ainsi qu’à l’arrêt des sorties anticipées le
lundi et le mardi.
Le comité est un outil précieux, mais il ne peut pas tout
résoudre et certains sujets vont prendre du temps. Les
tensions entre logiques commerciales et aspirations
culturelles existeront toujours. L’important, c’est de
maintenir un cadre de dialogue, car sans concertation,
chacun retombe dans ses réflexes défensifs. On ne réglera
pas tous les cas particuliers, mais on peut au moins éviter
les crispations stériles. Ce comité a tout son sens. Sa
légitimité, et surtout, la qualité de ses participants sont
des gages positifs pour l’avenir.
LES TENSIONS ENTRE
LOGIQUES
COMMERCIALES ET
ASPIRATIONS
CULTURELLES
EXISTERONT TOUJOURS.
L’IMPORTANT, C’EST DE
MAINTENIR UN CADRE
DE DIALOGUE
Où en est votre dialogue avec la petite et moyenne
exploitation concernant les dissensions qui ont pu
apparaître dans les zones à concurrence ?
« Dissensions » est un terme trop fort et radical à mon
sens ; il ne s’agit pas d’opposer les branches entre elles.
Ce n’est pas le sujet. Il existe en effet des problématiques
auxquelles nous sommes confrontées dans certaines
localités. Il s’agit de cas isolés que nous souhaitons signaler
dans des secteurs où la cohabitation est compliquée,
notamment lorsqu’il s’agit de salles qui pratiquent des
tarifs extrêmement bas créant des conflits concurrentiels.
Mais je crois que la meilleure réponse, c’est la transparence
et la loyauté. L’enjeu est de préserver un équilibre global,
surtout dans un contexte de baisse de fréquentation de
manière à ne pas affaiblir la filière. Aussi, il faut être clair
: les grandes salles ne sont pas des adversaires des petites,
elles sont complémentaires. Quand une zone se développe,
tout le monde a à y gagner ; mais cela demande une
coordination intelligente et cela ne doit pas être fait à la
hussarde.
Vos membres ont-ils pu finaliser leurs engagements
de programmations en cette fin d’été ?
Oui. La date butoir fixée à fin août par le CNC a
globalement été respectée. Les discussions se poursuivent
pour ajuster certains points en fonction des réalités
locales. C’est parfois plus technique et sensible qu’il n’y
paraît, mais la branche reste attachée au respect de ses
obligations. Nous tenons à inscrire noir sur blanc la
diversité de nos programmations et à montrer que la
grande exploitation n’est pas uniquement centrée sur
les films porteurs. L’équilibre n’est pas toujours simple
à trouver à certaines périodes de l’année, mais nous
nous efforçons de faire au mieux.
L’éducation à l’image sera au centre des débats
cette année au Congrès. Si l’avenir des dispositifs
nationaux est encore flou, que pouvez-vous, en
tant qu’exploitants, entreprendre malgré tout en
lien avec les enseignants ?
Même si les dispositifs nationaux ne sont pas encore
clairement fixés, il y a beaucoup à faire localement. Les
exploitants n’attendent pas les dispositifs pour organiser
des séances pédagogiques, des ateliers, des rencontres
avec des réalisateurs. On a besoin d’impliquer les enseignants,
de leur donner des outils, et surtout de leur
montrer que le cinéma est une ressource vivante, pas un
objet figé. N’oublions pas que l’éducation à l’image, c’est
avant tout une manière de créer le spectateur de demain.
Si l’on doit prendre des exemples concrets, de nombreux
cinémas ont tissé des liens forts et de confiance avec les
enseignants à travers les divers dispositifs d’éducation à
l'image, mais aussi pour des demandes spécifiques. Nous
nous organisons pour leur proposer les horaires et jours
souhaités. Nous adaptons notre programmation sur
plusieurs trimestres afin de faciliter leurs demandes en
fonction des autorisations de sortie et de leur budget
annuel. Nous adaptons aussi les tarifs pour ces séances.
Nous assurons une présence pour accueillir au mieux les
groupes. Nous réglons l’éclairage, le son pour les tout
petits. À titre d’exemple, à Périgueux, une association
gère le planning scolaire pour le cinéma, facilitant la
relation avec les enseignants. À Castres, un concours de
création autour des films art et essai jeune public a été
mis en place. Ces initiatives, petites ou grandes, témoignent
de la vitalité des salles.
Dans le contexte politique actuel incertain, quelles
sont vos principales préoccupations pour le secteur,
ainsi que vos principales attentes vis-à-vis des
pouvoirs publics ?
Notre première préoccupation, comme pour tout le
monde, c’est la stabilité et le retour à une activité
régulière et plus normative. Les cinémas ont besoin de
visibilité, que ce soit notamment en matière de fiscalité,
d’énergie ou de soutiens publics. L’instabilité politique
ajoute un bruit de fond qui freine l’investissement et
entretient un climat anxiogène. Nous n’attendons pas
des promesses spectaculaires, mais une politique culturelle
cohérente et lisible. Le cinéma est une filière
stratégique pour la France : il attire des talents, fait
rayonner notre culture et irrigue des territoires entiers.
Il faut lui donner les moyens de durer, plutôt que de
gérer en permanence l’urgence.
Comment percevez-vous l'engagement, récemment
annoncé, de Canal+ auprès d'UGC ?
C’est une excellente nouvelle, non seulement pour
UGC qui va pouvoir reprendre une stratégie d’investissements
dans ses salles, mais aussi pour l’ensemble
du secteur. Qu’un acteur majeur de la filière comme
canal Plus choisisse d’investir notamment dans l’exploitation
envoie un signal fort de confiance dans l’avenir
et la solidité de notre activité.
Propos recueillis par Aysegül Algan
18 N°500 / 22 septembre 2025
80 e Congrès FNCF
©jean-luc mege photography
NOUS MILITONS POUR
QU’AUCUN ÉLÈVE
ET AUCUN TERRITOIRE
NE SOIT EXCLU
ENTRETIEN AVEC AURÉLIE DELAGE
PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION FNCF
ÉDUCATION À L’IMAGE
« Quasi-vitale » selon Édouard
Geffray, qui présentera son rapport
à Deauville, et pari sur l’avenir pour
les salles, l’éducation à l’image et au
cinéma sera au centre des débats du
80 e Congrès.
On attendait depuis longtemps ce rapport
d’Édouard Geffray, sur l’éducation à l’image en
général et les dispositifs Ma classe au cinéma en
particulier. Comment l’accueillez-vous ?
Je suis d’abord très contente – et soulagée – qu’il ait été
publié, malgré la chute du gouvernement. Ce rapport,
factuel et limpide, dresse un constat très éclairé des
dispositifs existants, et prône une éducation au cinéma
pour les jeunes, comme « exacte antidote » à l'addiction
aux écrans –, avant les conclusions de la commission
d’enquête parlementaire sur la plateforme TikTok.
Les 19 propositions d’Édouard Geffray s’appuient sur
une vraie documentation et ses auditions de tous les
partenaires. Elles vont au-delà de la salle mais en rappellent
l’importance, en précisant que dans les zones où il n’y a
pas de cinéma, il faut soutenir les itinérants. Il souligne
aussi le côté très uni de la filière : si un maillon est en
difficulté, c’est tout l’écosystème qui est en danger. Reste
maintenant la grande interrogation : quels vont être les
moyens budgétaires pour appliquer ces propositions ?
Édouard Geffray évoque aussi le financement…
Pour ce qui est de sécuriser les projets des coordinations
territoriales, nous savons qu’il y a une vraie volonté du
côté du CNC et que Gaëtan Bruel est très impliqué.
Mais sur le financement de la billetterie via la part
collective du pass Culture, le contexte budgétaire et
gouvernemental actuel ne dissipe pas les inquiétudes sur
les crédits alloués par le pass et l’engagement des collectivités
territoriales. La mission d'Édouard Geffray n'était
pas de trouver les financements ; on sait que toutes les
mesures ne seront pas appliquées immédiatement, mais
ce rapport, officiel, pose un cadre et donne un cap.
Quels que soient les politiques et ministres qui
suivront, peuvent-ils ignorer la première proposition,
qui est d’adosser l’éducation au cinéma et
à l’image aux programmes scolaires ?
Cette première mesure est centrale et c’est le point de
départ de tout ce qui est à bâtir, d’autant qu’Édouard
Geffray souhaite son application pour la rentrée 2026.
Cela sacralise le cinéma comme un réel outil pédagogique,
pour tous les enseignants, dans toutes les disciplines,
pouvant favoriser les passerelles entre différentes matières.
Cela pouvait déjà exister mais reposait sur la conviction
de certains professeurs : l’idée est désormais de passer de
10 % des enseignants inscrits aux dispositifs à 100 %.
Le rapport reprend-il aussi des propositions
concrètes de votre commission ?
À la FNCF, nous sommes conscients que les dispositifs,
qui ont plus de 30 ans, doivent évoluer. Notre ligne
rouge, c’est que les séances doivent avoir lieu DANS les
salles, et c’est ce que nous avons défendu auprès d’Édouard
Geffray. Nous comprenons par ailleurs que des enseignants
puissent suivre des formations en ligne – surtout si elles
doivent se faire hors temps scolaire – et que l’accompagnement
des films évolue, mais sans rien renier de leur
niveau d’exigence et leur qualité.
Sur les films des dispositifs, il faut garder un socle
commun pour les élèves via les catalogues, très vivants
car renouvelés tous les ans – et par ailleurs garants des
conditions de location négociées avec les distributeurs,
propres au cahier des charges Ma classe au cinéma. Mais
sur les 3 films retenus chaque année par les comités de
pilotage locaux, nous avons proposé en effet plus de
souplesse, soit la possibilité pour l’enseignant de choisir
parmi d’autres films du catalogue en fonction de son
projet pédagogique. Des professeurs peuvent être mal
à l’aise avec certains films imposés, comme cela nous
est remonté, et cela ne doit pas les faire renoncer à
s’inscrire au dispositif.
Et sur le statut de “professeur ami du cinéma” ?
Notre commission avait proposé en Conseil fédéral la
création d’une “carte enseignant”, pour ceux qui participent
aux dispositifs, sachant qu’ils sont prescripteurs
auprès de leurs élèves. Cette carte pourrait leur donner
droit à un tarif réduit, au libre choix de la salle, mais
l’idée est surtout que chaque exploitant tisse ou renforce
ses liens avec les enseignants. Localement, certains collègues
proposent déjà ce type d’avantage, ce qui est une
piste facile à mettre en place et adaptable. On ne peut
rien imposer aux exploitants, mais il est essentiel qu’ils
s’impliquent vraiment dans les dispositifs, notamment
en participant systématiquement au comité de pilotage.
Il faut quand même rappeler que les ministères ont
confié cette mission à M. Geffray en reconnaissant
les conséquences de certaines décisions...
Les réformes dans le second degré annoncées à l’été 2023
– sur le Remplacement de courte durée et la formation
des enseignants – ont eu un impact dès la rentrée suivante
sur certaines académies – comme en Normandie où la
présence aux formations a pu passer de 90 à 5 enseignants
– et s’est généralisé à la rentrée 2024/25. Or si de
nombreuses ressources pédagogiques existent, notamment
sur la plateforme Nanouk développée par l’Archipel des
lucioles, ça ne remplace pas la formation, indispensable
sur des films aux sujets sensibles, qui peuvent susciter
des polémiques et réactions des familles. Sans accompagnement,
on peut perdre des enseignants.
On sait aussi que le gel de la part collective du pass Culture,
en janvier dernier avec une brutalité imprévisible, a entraîné
l’annulation de nombreuses séances prévues sur les 2 e et
3 e trimestres et un sentiment de flou général, dans l’attente
du budget de la prochaine année civile. Ce flou n’a pas
été dissipé avec l’annonce, mi-juillet pendant les vacances
scolaires, d’un complément d’enveloppe de 15 millions
d’euros, ce qui ne représente que 3 euros par élève. Nous
craignons qu’il y ait vite des blocages mais n’avons pas
encore de retours clairs du terrain : la rentrée est récente
et pour l'heure, les coordinations sont en train de valider
les inscriptions des établissements aux dispositifs.
20 N°500 / 22 septembre 2025
80 e Congrès FNCF
Quelle est la position de la FNCF sur l’encadrement
de cette part collective ?
Dans le contexte actuel, nous appelons à une certaine
responsabilité. On ne peut pas appliquer n'importe quel
tarif pour des séances scolaires, qui font partie de nos
missions d'exploitants : même si on ne gagne pas beaucoup
d’argent, on fait un pari sur l’avenir. Sur le contenu, on
ne peut pas tout mettre sur la plateforme Adage et la
réflexion doit être menée avec les chefs d’établissements
et les enseignants sur ce qui est éligible. Mais nous pensons
que l’on peut aussi proposer des films qui ne sont pas
labellisés art et essai, dès lors qu'ils présentent un intérêt
pédagogique (en VO, ou illustrant une thématique du
programme scolaire).
A-t-on mesuré précisément la baisse d’entrées liée
à la baisse des inscriptions aux dispositifs (- 16 %
en moyenne sur Collège et cinéma) ?
Pour l’année scolaire 2024/25, nous attendons les chiffres
consolidés qui devraient être précisés au Congrès, pour
connaître le nombre de séances effectives, mais aussi le
nombre de celles qui n’ont pas pu avoir lieu sur les deux
derniers trimestres, y compris hors dispositifs nationaux.
Sur la fin de l’année scolaire par exemple, qui traditionnellement
est une période de sorties plus “libres” pour
les classes, il n’y a quasiment pas eu de séances en 2025.
Et sur une année, les entrées liées aux scolaires – environ
5 millions – ont un poids significatif [le rapport Geffray
mentionne que Ma classe au cinéma peut représenter
jusqu’à 30 % du public de certaines salles art et essai].
On peut dire que la baisse générale de la fréquentation
est liée, aussi, à la baisse des séances scolaires.
Les dispositifs École et Maternelle sont-ils aussi
touchés par cette baisse ?
Globalement les inscriptions restent stables pour les
établissements du primaire. Maternelle au cinéma,
dispositif le plus récent, est plébiscité par les enseignants,
car c’est une sortie culturelle structurée et très adaptée
aux plus petits [voir p.62]. École et cinéma n’a pas subi
de dommages collatéraux des réformes, et notre maillage
territorial, couplé au travail des itinérants, permet à une
majorité d’écoles d’aller au cinéma. Reste qu’il y a de
grandes inégalités selon les territoires : là où le coût des
transports explose, où les collectivités se désengagent,
certains élèves sont privés de cinéma et il peut y avoir
une tentation de faire la projection en classe.
Ces inégalités remettent-elles en cause la dimension
nationale des dispositifs ?
C’est notre grand souci : les moyennes ne reflètent pas
les réalités de chaque territoire. On constate cette disparité
depuis des années et c’est très frustrant : malgré notre
maillage exceptionnel de 2 000 établissements, on a
parfois du mal à faire déplacer les élèves pour des problématiques
économiques. C’est terrible de constater que
des politiques considèrent la Culture comme une éducation
à la citoyenneté et que pour d’autres, elle ne sert à
rien. On ne peut demander aux familles de prendre en
charge le coût de la place et du transport dans certaines
régions et pas d’autres, de même que l’on ne peut pas
demander à un mono-écran isolé et sans médiateur de
faire tout le travail d’animation et de formation que peut
faire un cinéma très soutenu. Par ailleurs, dans certaines
grandes villes, on refuse des demandes d’établissements
scolaires par manque de capacités des salles. Nous continuerons
donc de militer pour un socle commun, pour
qu’aucun élève et aucun territoire ne soit exclu.
Éducation au cinéma :
des initiatives récentes, des salles et des distributeurs
Alice et Léon font leur cinéma
un programme conçu par Gaumont
Destiné aux enseignants de la maternelle au lycée, le site
www.aliceetleon.com propose des ressources
pédagogiques – en accès libre – et facilite l’organisation de
sorties en salle avec les élèves, autour d’une sélection de
films Gaumont. Une manière pour la société à la marguerite
de réaffirmer son engagement en faveur de la transmission
de son patrimoine au jeune public, notamment via un
dossier de 80 pages retraçant l’histoire du cinéma à travers
celle de Gaumont, en lien avec les programmes scolaires ;
des fiches prêtes à l’emploi pour des activités en classe et
couvrant de nombreuses disciplines ; ainsi que des
ressources inédites issues des archives Gaumont.
Ma Séance Ciné
une plateforme lancée par les Cinémas du Palais de Créteil
Dédié à la gestion des séances pour les groupes, scolaires et
hors-temps scolaire, ce nouvel outil est désormais proposé à
d’autres salles. www.ma-seance-cine.fr propose aux
enseignants et animateurs une offre de films éditorialisée,
mais aussi la possibilité de réserver directement une séance,
en faisant une demande pour un groupe ou en l’inscrivant à
une séance déjà prévue au planning, et d’en assurer le suivi.
Un gain de temps et de souplesse précieux, tant pour les
équipes des cinémas que pour ceux qui y viennent.
L’idée de cette plateforme est née il y a deux ans pendant les
travaux de rénovation des Cinémas du Palais, occasion d’une
réorganisation plus générale. « En contactant les collègues
d’autres salles, nous avons constaté que tout le monde
“bidouillait” avec des tableaux Excel et des agendas
numériques pour gérer ses séances scolaires », relate Léa
Guyonneau, qui a rejoint l’équipe de Guillaume Bachy à
Créteil, il y a 4 ans, pour travailler sur le jeune public. L’idée
est donc de disposer d’un outil adapté aux spécificités de
chaque salle – programmation, jauges, créneaux
disponibles… – pour organiser les séances, mais aussi
générer automatiquement des devis, ou des relances par
mail aux enseignants.
Le site présentera aussi une sélection de films emblématiques
de son catalogue (Au Revoir Là-Haut, la trilogie OSS
117 ou encore La Traversée de Paris…) à (re)voir en salle
accompagnés de ressources pédagogiques. Les dossiers
pédagogiques des prochaines sorties Gaumont (L’Étranger
en octobre 2025 et Le Mage du Kremlin en janvier 2026)
seront également disponibles sur la plateforme.
Le fil conducteur de ce programme : Alice et Léon, deux
mascottes inspirées des figures majeures de l’histoire du
cinéma que sont Alice Guy, première réalisatrice de l’histoire
du cinéma en France, et Léon Gaumont, fondateur de la
société qui fête cette année ses 130 ans.
Avec une interface dédiée à l’équipe en interne
– permettant de partager des agendas, infos de KDM ou
de billetterie –, et une pour l’extérieur – où sont partagés
des ressources pédagogiques et tout le matériel des
distributeurs –, Ma Séance Ciné met aussi en vitrine les
dispositifs Ma classe au cinéma, des projets thématiques
ou des ateliers. « Le tout en allégeant vraiment notre travail
administratif, libérant du temps pour les échanges humains. »
Après deux ans de développement, entièrement financé par
l’association qui gère Les cinémas du Palais et La Lucarne,
mono-écran de Créteil, la plateforme est opérationnelle et
peut être personnalisée pour d’autres salles. Un premier
partenaire, Le Regency de Saint-Pol-sur-Ternoise, est en
train de prendre l’outil en main. Les cinémas intéressés
peuvent contacter Léa Guyonneau à jeunepublic@
lescinemasdupalais.com.
C.V.
Propos recueillis par Cécile Vargoz
22 N°500 / 22 septembre 2025
Déjà deux décennies que Boxoffice Pro (ex-Côté Cinéma)
trône sur votre bureau, s’invite dans votre boite mail,
s’affiche sur les réseaux sociaux et, depuis peu, rythme tous
les quinze jours vos jeudis avec l’Émission. Deux décennies
d’existence marquées par un cap symbolique : celui du 500 e
numéro. C’est l’occasion rêvée pour se replonger dans les 20
dernières années, pour explorer les évolutions et profondes
mutations des cinémas, à travers la plume et la parole
d’acteurs ou d'observateurs de la filière. Nous remercions
chaleureusement celles et ceux qui ont contribué à ce
dossier, sans oublier tous les autres, car si Boxoffice Pro se
veut un témoin attentif de la vie des salles et de ceux qui les
font vivre, c’est toujours parce qu’il est en bonne compagnie !
Alors, en route pour ce voyage à travers deux décennies de
cinéma… avec l’avenir en ligne de mire.
N°500 / 22 septembre 2025
23
20 ans de...
CÔTÉ CINÉMA/BOXOFFICE PRO
NOVEMBRE 2005
Fort d’une étude Médiamétrie encourageante
sur l’utilisation du DVD par les exploitants,
Infoway décide de prolonger l’activité de passeur
d’info avec la création d’un quinzomadaire
papier, Côté Cinéma, qui accompagnera
donc l’envoi du DVD.
FAITES-MOI CONFIANCE…
JUILLET 2008
Le magazine fête son 100 e numéro : « Rien
chez Infoway ne nous prédestinait à cette évolution
et si cette idée me trottait dans la tête depuis
quelque temps, c’est tour à tour l’arrivée de
Laurence Lega et de Jean Walker qui ont rendu
ce rêve possible », écrivait alors Patrick Farcy.
SEPTEMBRE 2013
Lancement de la newsletter La News Côté
Cinéma, envoyée tous les jeudis aux professionnels.
Désormais sous bannière Boxoffice
Pro, cette lettre continue de relayer les actualités
du secteur, le top 10 du box-office, les
changements dans les line-ups.
SEPTEMBRE 2014
Côté Cinéma, et sa maison-mère Côté Ciné
Group, sont acquis par Webedia, leader dans
le divertissement à l’échelle européenne et
notamment propriétaire du site AlloCiné.
NOVEMBRE 2015
10 e anniversaire à la saveur amère pour Côté
Cinéma, quelques jours après les attentats
meurtriers qui ont endeuillé le pays.
JEAN WALKER,
ex rédacteur en chef de Côté
Cinéma… et couteau suisse du
cinéma
500 e numéro !
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je me souviens…
Nous n’étions pas très nombreux, en ce mois de septembre
2005, à croire en la pérennité du nouveau magazine Côté
Cinéma dont nous venions de finir la première maquette.
Même si plusieurs professionnels nous encourageaient à
lancer ce supplément papier qui allait accompagner “le
DVD des films-annonces” imaginé par Patrick Farcy
quelques mois auparavant, certains esprits chagrins nous
avaient prévenu : « Ça ne marchera jamais, faites-nous
confiance… » (Le Viager, Pierre Tchernia, 1972) .
Je suis très heureux que l’équipe de Boxoffice Pro m’ait
demandé d’écrire un petit texte célébrant cet anniversaire.
Mais mon dernier édito dans ces pages remonte au 25
septembre 2017 et je dois fournir un effort de mémoire
pour me rappeler des commandements à respecter afin
d’alléger ma prose :
• Tu ne seras pas trop long
• Tu ne proposeras ni liste, ni énumération
• Tu n’évoqueras pas le passé ni ne sembleras nostalgique
• Tu éviteras d’employer des mots aussi communs que :
exploitant, distributeur, instances, fournisseurs,
passion, ou même cinéma pour les remplacer par des
synonymes plus subtils
• Pas une SEULE allusion à William Wyler tu ne feras…
• Tu n’essayeras à aucun prix de caser le mot épanadiplose
au milieu de ta copie sous prétexte qu’un ami
a parié que tu n’y arriverais pas
• Pour éviter toute allusion quant à ton âge avancé, tu
te souviendras qu’aujourd’hui ce sont les ENFANTS
des exploitants que tu as connus qui dirigent dorénavant
leurs cinémas…
• Tu oublieras les vers et les alexandrins, ne cherche
pas la rime pour sembler plus malin
• Tu n’évoqueras pas de souvenirs personnels tels que
le Macumba du Festival de Villerupt ou la jolie
Florence qui habite Souffelweyersheim
• Tu banniras les adjectifs inutiles, superfétatoires,
redondants et ampoulés
• Tu ne débuteras pas ton texte par « Ce n’est pas sans
une certaine émotion… »
• Jeux de mots et calembours sont interdits ; à l’entracte,
propose plutôt des exquis mots
• Tu ne rajouteras pas de post-scriptum à la fin de
ton texte
• Et surtout, surtout… n’oublie jamais de finir tes
Jean Walker
PS : J’ai, bien sûr, une pensée toute particulière pour l’équipe du
magazine des tout débuts : Patrick, Mimi, Isabelle, Laurence, Eve,
Phil, mais également pour tous ceux qui se sont succédé au cours des
années au sein du magazine comme Teddy, Charlie, Héloïse, Wanda,
Julien, Marion, Aysegül, Cécile... Et tous ceux que je n'oublierai
jamais mais que je ne peux pas nommer parce que, une fois de plus,
j’ai été trop long…
Mais vous pouvez déjà compter sur moi dans 20 ans. Je serai toujours
là pour fêter le numéro 1000 !
Faites-moi confiance…
24 N°500 / 22 septembre 2025
JANVIER 2018
Côté Cinéma devient BoxOffice France.
En plus de son édition bimensuelle papier,
qui arbore une maquette modernisée, le magazine
se décline en version digitale.
BOXOFFICE4EVER
MARION DELIQUE,
ex-rédactrice en cheffe de
Boxoffice Pro… et nouvelle
déléguée générale de
L’Entraide
Quand j’ai eu la chance de rejoindre Boxoffice Pro, on
ne va pas se le cacher, j’ai eu un gros trac ! Succéder à
Jean Walker, qui incarnait tant le magazine, représentait
un défi de taille. Boxoffice Pro – ou plutôt Côté Cinéma
– faisait déjà partie de mon quotidien d’exploitante au
sein des Cinémas de Versailles. Mon rituel ? Je filais à
la crêperie en face du cinéma après les premières séances
de l’après-midi, et lisais le magazine page après page.
À chaque fois, je revenais avec l’empressement (et la
convoitise !) de vouloir, moi aussi, proposer telle avant-première
avec l'équipe du film, telle promo confiserie, avec
les pots de pop-corn James Bond, et de montrer à mon
boss les travaux et nouvelles décos originales de nos
confrères. Boxoffice Pro était un compagnon, et surtout
une source d'inspiration.
À mon arrivée à la rédaction, si j’avais pour atout de bien
connaître le secteur, j’ai surtout eu la chance d’avoir la
confiance de Patrick Farcy, qui a su “voir”, de Christophe
Baurès et de Julien Marcel. J’ai ensuite découvert une
équipe bienveillante, complémentaire et prête à mettre
en commun toutes ses compétences. Petit à petit, nous
avons enrichi le magazine, sa maquette, la newsletter
hebdomadaire, les suppléments, le site et ouvert Boxoffice
Pro à l’international aux côtés de nos confrères américains.
Puis est venue la période Covid. Loin d’être un temps
de pause, elle a exigé, aux côtés de Marilyn Iacovissi,
encore plus de créativité et de réactivité. Une deuxième
journée commençait lorsque les États-Unis s'éveillaient
(i.e., le camp de base de Julien Marcel)... De cette épreuve
sont nés les webinaires, des sessions de formation, puis
notre fameuse émission, que je pensais provisoire mais
qui a marqué un vrai tournant pour Boxoffice Pro, toujours
plus proche des professionnels, même (surtout) lorsqu’ils
sont cloîtrés chez eux. Quel défi professionnel et personnel !
Ces huit années boxofficiennes m'ont donné la soif
d’entreprendre de nouveaux projets et de les mener à
bien. Avec Julien Marcel, autant dire qu’ils ne manquent
pas : Boxoffice Tour, Boxoffice Forums, Les Éditions
Boxoffice... Je suis très fière d’avoir contribué à cette
aventure professionnelle et humaine unique. Petite
confidence : chaque bouclage, chaque newsletter, chaque
émission a toujours été abordé comme si c’était "la mission
de notre vie !". Je suis honorée de contribuer aux pages
de ce 500 e numéro, et alors que j'entame une nouvelle
aventure professionnelle, je continuerai d’attendre
Boxoffice Pro avec la même impatience, et avec toujours
le sentiment d’en faire partie. Il faut que je trouve une
autre crêperie.
Joyeux anniversaire Boxoffice Pro, que j’ai hâte de voir
grandir encore.
Marion Delique
AVRIL 2019
Mise en ligne d’un nouveau site internet
d’informations quotidiennes, qui regroupe
les news, les chiffres ainsi que la version digitale
du magazine, sans compter une présence
renforcée sur les réseaux sociaux.
MAI 2019
La société éditrice du magazine est renommée
The Boxoffice Company, BoxOffice France devient
alors Boxoffice Pro et adopte une nouvelle
identité visuelle.
AVRIL 2020
Alors que les cinémas viennent de subir leur
première fermeture en raison du Covid, la
rédaction lance un format inédit : des “live
sessions” puis, à partir de décembre, une
émission bimensuelle, diffusée en direct sur
YouTube.
SEPTEMBRE 2025
Boxoffice Pro célèbre ses 20 ans et son 500 e
numéro à l’occasion du 80 e Congrès de la
FNCF. Comme un symbole de ce qui anime
ce média depuis sa création : garder un lien
privilégié avec les salles de cinéma.
N°500 / 22 septembre 2025
25
20 ans de...
PROGRAMMATION
Après avoir été exploitant (Diagonal
de Montpellier), programmateur (Big
Sky), distributeur (Mars Films,
Gaumont), Thierry Laurentin intervient
aujourd'hui dans de nombreux
festivals, enseigne, anime des cinéclubs
à Paris et Poitiers…et continue
à écrire, en éternel cinéphile.
2005-2025 : LES SOUVENIRS SANS LES REGRETS
par Thierry Laurentin
5h00 du matin, lundi 7 novembre 2005…
Avant le premier métro, Bertrand traverse la capitale à
vélo pour gagner son bureau et consulter, au terme du
week-end, les chiffres des cinémas dont il assure la
programmation… Dans quelques minutes, son grand
cahier ouvert, il commencera à cocher des cases et
ajouter des horaires…
Au même moment dans le nord de la France, une voiture
file dans la campagne blanchie. À son bord, Cathy se
demande si UGC l’autorisera à exploiter Joyeux Noël,
alors qu’elle a déjà promis sa grande salle à Pathé pour
la sortie des Chevaliers du ciel. Déjà, la pression infuse
l’habitacle de sa Renault Laguna…
Cette scène familière s’est, depuis, diluée dans les brumes
du temps. L’imposant cahier de programmation de
Bertrand (et ses deux assesseurs, le crayon et la gomme)
a cédé la place à d’austères tableurs, puis à d’ambitieux
logiciels avant l’arrivée progressive de l’IA comme arbitre
des intentions.
Les programmateurs peuvent se coucher plus tard le
dimanche et arriver au bureau, largement après l’aurore,
le lundi.
Les lignes qui bougent
Ces vingt dernières années, exploitation et distribution
ont encaissé des mutations colossales, bouleversant
les fonctionnements de ses professionnels et les habitudes
des spectateurs. À peine remis du surgissement
des cartes illimitées, Bertrand et Cathy virent déferler,
avec le numérique, la grande révolution des années 2000.
On fut très loin du consensus que l’évidence d’aujourd’hui
laisserait supposer. Certains poids lourds,
main sur le cœur, furent à deux doigts d’escalader la
montagne pour entonner un sentencieux : « Moi,
vivant, jamais ! »
On peut s’étonner que ces “visionnaires” purent croire,
un instant, retarder un tel progrès technologique et
social (combien de scolioses de projectionnistes évitées
depuis ?)… Mais bien que ce ne fût pas leur principal
argument, on se rappelle aussi que cette mutation
condamna des professions participant à l’harmonie
de la corporation. On n’oublie pas les nombreux
services rendus par les sociétés de transport. Sillonnant
la France pendant des décennies, déplaçant des millions
de kilomètres de pellicule et soudain… la disparition.
Disparus les Lenoir, les Dubois… Ces métiers et bien
d’autres ont été engloutis par le tourbillon de l’évolution,
lequel n’a pas toujours été loyal dans le recyclage
de ces personnels.
En 20 ans, on a vu, aussi, s’effacer d’antiques baronnies
familiales d’exploitants : le petit dernier de la
lignée goûte peu la contrainte de ces samedis soir, ces
dimanches, ces vacances scolaires qui accaparèrent ses
parents… Dans le même temps, se développèrent
d’opportunes formations professionnelles pour des
activités qui, jusqu’alors, s’apprenaient sur le tas.
Pour ma part, c’était plutôt sur le tard. J’avais déjà
connu plusieurs métiers, beaucoup voyagé et, venant
d’une famille qui ne s’intéressait à aucune forme de
culture, je trouvais, avec le cinéma, une nouvelle
expérience amusante dans un mouvement d’aventures
diverses. Je n’étais pas le seul…
Comme on apprend à marcher en marchant (et en
tombant), nous fûmes nombreux à appréhender exploitation
ou distribution dans une forme d’inconscience/
insouciance qui se révéla l’antidote à nos approximations…
Bien heureusement, les néo-exploitants et distributeurs
sont plus rigoureux !
26 N°500 / 22 septembre 2025
Le numérique creusait partout. Dans les journaux,
notamment. Quand, au début des années 2000, nous
partions présenter un film, il était impensable de se priver
de la presse locale. J’ai accompagné environ 230 tournées
de promo pendant une vingtaine d’années. Nous avons
vu ces pouvoirs quasi-féodaux se dissoudre dans le digital :
d’abord les sites internet, puis les blogs puis les réseaux
sociaux puis les influenceurs puis… Avant ça, les grands
médias régionaux pouvaient affoler le distributeur fébrile,
l’exploitant obséquieux ou la fiévreuse attachée de presse.
Redessiner la carte
La tournée, elle-même, a changé de nature. Exceptionnelle
il y a vingt ans, elle est devenue une figure mécanique
au point de s’auto-caricaturer. Cette banalisation (combien
d’avant-premières hebdo à Bordeaux, Lille ou Lyon ?) a
participé à la dé-starification générale.
Le verre à moitié plein ? La plupart des talents sont
devenus plus fréquentables. Avant l’adorable Pierre Niney
ou le chaleureux Gilles Lellouche, nous avons subi moult
lascars faisant du caprice une discipline nobélisable :
« Dis-moi, y a pas trop de bulles dans ce champagne ? »
« Je veux bien rentrer en train, mais comment est l’ambiance
dans le TGV ? »
« J’exige une chambre qui donne sur la mer, mais sans
le bruit des vagues. »
Aux jeunes aspirants de la distribution ou de l’exploitation
qui rêvent de tester les survivants de cette génération
d’acteurs casse-couilles, ce seul conseil : sois
stoïque, mon frère.
La question que le temps nous pose et dont la réponse
se refuse au politiquement correct : comment aménager
ce territoire ? Pourquoi refaire de la promo dans les
sempiternelles vingt plus grandes villes de France quand
la puissance des réseaux sociaux nous invite à l’horizontalité
plutôt qu’à la verticalité ? Quand on arpente
les régions de long en large, on voit bien que le public
est plus électrique dans les communes accueillant
rarement des équipes de films. Cette “profondeur” est
un fantastique réservoir d’exploitants curieux, joyeux,
innovants, ouverts et captant, précisément, les aspirations
de leurs spectateurs.
Sur la carte de France des émotions fortes, je ne vous
oublierai jamais Bressuire, Castelmaurou, Charleville-Mézières,
Pont-à-Mousson, Sélestat, Trégueux,
Frontignan, Prades, Pauillac, Guérande, Dinard et tant
d’autres…
D’ailleurs, ces vingt dernières années ont remis le cinéma
au centre du village et déboulonné la capitale de son
piédestal. Qui eut imaginé que la fréquentation parisienne
connaîtrait un tel effondrement ? À la manière
d’un gilet jaune enfonçant la porte d’un ministère, les
régions ont nuancé les certitudes d’une ville dont le
déclassement ne fut pas le seul fait du Covid et de
l’exode massif de ses spectateurs.
L’incontesté maître-étalon de la fréquentation nationale
a vu, depuis 2005, nombre de ses bastions baisser pavillon.
En particulier sur les Champs-Élysées (Triomphe, George
V, Marignan, Normandie). « Va voir sur les Champs s’il y
a une file d’attente », disait-on avant que la technologie
ne nous offre cette info sans descendre au garage. La
“plus belle avenue du monde” a été rendue à la déambulation
d’élégantes princesses saoudiennes et de banlieusards
égarés.
Par une inversion malicieuse, “la province” (comme
disent les Parisiens) s’est dotée d’équipements remarquables
(Cristal d’Aurillac, Méliès de Grenoble, Pathé La Joliette,
UGC Confluences, CGR Vitrolles, Cinéville de Vern,
etc.) confirmant, aussi, par les chiffres, l’indépendance
de ces sites régionaux à l’égard du centralisme. Deux
mondes parallèles se sont révélés, vivant sous le même
toit tout en s’ignorant…Et, peu à peu, Paris devra se
contenter d’entrées faméliques sur un certain type de
cinéma populaire (Un p’tit truc en plus, Chasse gardée,
Les Bodin’s…)
Depuis les couloirs du temps, je poursuis Bertrand sur
son vélo. Imagine-t-il ce qui jaillira, bientôt, des entrailles
du futur ? Anticipe-t-il notre époque si programmatique,
régie par les datas, les comparables, les simulations ?
Devine-t-il la fin annoncée du plein programme ? Et une
fréquentation nationale qui, certains jours de 2025,
atteindra à peine le niveau du ciné-chiffres en 2005 ?
Cathy, essuyant la buée de son pare-brise, entrevoit-elle
les interminables débats à venir : VPF, calendriers concertés,
chronologie des médias, plateformes, nouvelles technologies,
concentration, équilibre entre blockbusters et art
et essai…
Tant de scénarios imprévisibles qui rendent notre industrie
si vivante et invitent à la modestie du jugement
présent autant qu’ils suggèrent le refus du pessimisme.
Tous les sursauts et soubresauts des deux dernières
décennies le redisent : le cinéma en salle est loin d’être
mort. À peine, il dort…
Thierry Laurentin
©Gaumont Distribution
Camille redouble, 2012
N°500 / 22 septembre 2025
27
20 ans de...
VIE DES CINÉMAS
Figures de l'exploitation bretonne, Martine et Gérard Hoffmann ont pris leur retraite en 2024, en cédant leurs cinémas à Cinéville.
©Camille Andre
EN 20 COMME EN 40 ANS
D’EXPLOITATION,
L’HUMAIN A TOUJOURS
ÉTÉ AU CENTRE DE
NOS PRÉOCCUPATIONS
Gérard et Martine Hoffmann,
ex-exploitants du Club 6 et du
CinéLand (Côtes-d’Armor)
Pour le couple bien connu de l’exploitation bretonne, ces 20 dernières
années coïncident à la fois avec la création de leur multiplexe CinéLand et
avec la moitié de la vie du Club 6. Deux salles de l’agglomération de Saint-
Brieuc, aux typologies différentes, mais portées par une même vision, sur
laquelle les Hoffmann – réunis dans les Côtes-d’Armor depuis la fin des
années 1980 – reviennent.
En 2004, le CinéLand de Trégueux sort de terre : neuf
écrans, 1 600 fauteuils et l’aboutissement d’un projet
nourri de longue date. Mais avant d’en arriver à l’effervescence
du multiplexe, les années 1990 ont été plus
sombres. « Quand Martine et moi entrons dans l’exploitation,
au milieu des années 1980, nous sommes en pleine
crise de fréquentation, qui nous mènera aux 116 millions
d’entrées de 1992 [le plus faible résultat jamais enregistré
par les salles françaises, hors 2020 et 2021 ndlr.] », se
souvient Gérard Hoffmann. À cette époque, le couple
reprend Le Griffon, un quatre-salles de Saint-Brieuc,
en concurrence avec le Club 6, détenu par la Soredic.
« Les élus locaux nous répétaient que seul l’un de nous deux
survivrait. »
Un lieu à l’avant-garde du premium…
L’ouverture du CinéLand confirme la conviction du
couple : « Nous avons toujours cru dans les multiplexes ».
Le cinéma atteint très vite son rythme de croisière (450 000
entrées) et, à l’occasion de ses cinq ans, passe au numérique
et devient le premier multiplexe breton à proposer
la 3D, enregistrant des entrées record sur Avatar. L'innovation
se prolonge en 2016 avec l’ajout d’une dixième
salle, de 583 fauteuils, dotée d’un immense écran de 24
mètres de base – l’un des plus grands hors Imax – et du
son Dolby Atmos. « Ça n’a pas manqué de surprendre. Et
pour événementialiser davantage cette salle, nous la mettions
en plein programme en vacances scolaires, mais ne la gardions
ouverte que 7 à 8 séances par semaine en dehors de ces
périodes. » La salle “premium Hoffmann”, au même tarif
que les autres, « donne un nouveau standing au CinéLand »,
qui finit par tutoyer les 600 000 entrées.
… misant sur une forte médiatisation
La stratégie des Hoffmann s’appuie sur une forte événementialisation,
pilotée par Martine : « Nous avons multiplié
les avant-premières. Et si les équipes de films se laissaient
convaincre de venir jusque dans les Côtes-d’Armor grâce à
la force de persuasion de Gérard, elles étaient toujours
impressionnées de découvrir ce type de salles en province. »
Le public, lui, « ne s’est jamais lassé de ces événements, tant
il y avait une communion avec les invités ». D’autant plus
que les exploitants pouvaient compter sur une équipe
Mais la tendance nationale s’inverse à partir de 1993,
qui coïncide avec l’arrivée du premier multiplexe en
France, le Pathé Grand Ciel de Toulon. Le couple se
joint à la vague de constructions, et envisage dès 1997
son propre projet. Celui-ci ne verra le jour que sept ans
plus tard, après une association avec la Soredic, qui
projetait également d’installer son propre site. Une
manière d’éviter de « reproduire la même erreur qu’à
Lanester, dans le Morbihan, où deux multiplexes se sont
retrouvés face à face, à perte ». La Soredic, détenue alors
par Philippe Paumelle entre au capital de Cinécrans,
la société des Hoffmann, à hauteur de 40 %, et leur
“lègue” son Club 6, ce qui entraînera la fermeture du
Griffon quelques mois plus tard.
©Club 6
28 N°500 / 22 septembre 2025
forte de propositions, qui poussait pour organiser des
soirées thématiques (autour de Star Wars, Marvel…). En
outre, la salle 10 est également devenue, au fil des années,
un lieu B2B mis à disposition pour des réceptions. Elle
devait aller de pair avec un nouveau hall qui, malheureusement,
n’a jamais vu le jour : « L’entrée n’était pas assez
grande pour s’accorder avec la taille de la grande salle. Nous
avons réfléchi à créer un lieu multi-culturel, mais la pandémie
nous a stoppés dans notre élan. Si le projet avait pu être
concrétisé, le hall aurait été agrandi de 500 m² ! »
Le Club 6, pilier art et essai
Quelques kilomètres au nord et en plein cœur de la ville,
le Club 6 que les Hoffmann ont donc acquis en 2004
auprès de la Soredic devient, en 20 années, la vitrine art
et essai de Saint-Brieuc, fort des trois labels historiques
et membre précoce d’Europa Cinemas. « Chaque semaine,
nous y sortions autant de films qu’au CinéLand, et réalisions
environ 100 000 entrées par an. » Et ce grâce, notamment,
à une équipe formée en interne en contact avec des
associations locales, et les nombreux festivals et conférences
thématiques qui sont organisés, permettant de fidéliser
un public qui, aujourd’hui encore, fait vivre le cinéma.
©CineLand
Connaître son terrain et garder le lien
Pour les Hoffmann, le concept de la salle, malgré les
évolutions technologiques, n’a pas changé depuis l’arrivée
du multiplexe. En revanche, la vraie révolution reste les
réseaux sociaux : « Il faut désormais vendre le cinéma de
l’extérieur » ; dans leur cas, les exploitants reconnaissent
avoir eu « de la chance d’être en situation de monopole ».
Mais ils assurent qu’ils n’ont pas pu en arriver là sans le
contact qu’ils ont tissé avec leur public et leurs équipes,
en 20 comme en 40 ans, leur permettant de devenir et
rester ce lieu à l’avant-garde de la technologie, de l’écologie
ou encore de la programmation. Ce même lien qu’ils
voient disparaître avec « la linéarisation du métier qui ne
s’adapte plus aux spécificités locales », mais dont ils assurent
que « de notre entrée au Griffon à notre retraite en 2024*,
il a toujours été au centre de nos préoccupations ».
Jules Dreyfus
* En 2024, le CinéLand et le Club 6 sont entrés dans le réseau Cinéville de la Soredic,
désormais dirigé par Yves Sutter.
20 ans de...
CHIFFRES
CHAQUE MATIN, MÊME SI CERTAINS SONT GRIS,
NOUS APPORTE LA CERTITUDE DE
L’ATTACHEMENT DU PUBLIC AU CINÉMA
Éric Marti, directeur général de Comscore France
2005, cela fait plus de dix ans que la France « se couvre
d’un tapis de cathédrales » dédiées au cinéma, les multiplexes.
Depuis 1993 et l’ouverture du premier cinéma
de ce genre nouveau en périphérie de Toulon, la
fréquentation cinématographique a stoppé son inexorable
déclin dans un retournement de tendance spectaculaire,
passant de 116 millions d’entrées annuelles
en 1992 à 165,8 au passage à l’an 2000.
Guy Verrecchia, un des plus prestigieux cardinaux de
l’exploitation, a annoncé à la fin du siècle dernier que
la fréquentation pourrait dépasser les 200 millions
d’entrées annuelles. La profession a reçu cette prophétie
autant avec espoir qu’avec la crainte d’une ambition
trop haute. Pourtant, avec ces nouveaux paquebots,
une formule d’abonnement “illimitée” en avance sur
son temps, moult Fêtes et Printemps du cinéma, opérations
Cinéstival ou CinéCool, et des festivals aussi divers
que variés aux quatre coins du pays, cette barre a été
franchie en 2009 avec 201,6 millions d’entrées, annonçant
une décennie prodigieuse.
Cette dynamique nouvelle et nationale a inévitablement
modifié les équilibres traditionnels. Le rôle prescripteur
et directeur de la capitale s’est ainsi peu à peu érodé, la
part de marché de Paris intra-muros reculant progressivement
de 19,2 % en 1996 à 15,8 % en 2005, puis
13,4 % en 2010 et 11,7 % en 2015. Elle était encore
©Isabelle Nègre pour Boxoffice Pro
N°500 / 22 septembre 2025
29
Fréquentation annuelle 1980 - 2024 (entrées en millions)
250
200
150
100
50
0
1980
1985
1990
1995
2000
2005
2010
2015
2020
2025
supérieure à 10 % en 2019 (10,6 %), mais est passée
sous ce seuil en 2023 pour s’établir en 2024 à 9,6 %.
Cette évolution rendait indispensable une mesure
nationale plutôt qu’une observation uniquement parisienne.
Dès 1999, des précurseurs lançaient des outils
comme Cinézap et CBO/Box-Office dont l’ambition
était de suivre la fréquentation sur la France entière. La
collecte et le partage des données de fréquentation sont
aujourd’hui devenus nationaux et quotidiens, mais
toujours sous le prisme unique des “entrées”, plutôt
qu’en recettes comme dans le reste du monde, nous
rappelant chaque matin la réalité de “l’exception culturelle
française”.
Parallèlement, le spectacle cinématographique a connu
en 2009 un essor avec Avatar et l’avènement de la 3D,
qui a relancé la course à l’armement technologique,
d’écrans blancs ou argentés aux lunettes actives ou non,
annonçant l’heure de la numérisation des salles.
Les vingt années, de 2005 à 2025, ont ainsi été jalonnées
par des succès publics impressionnants : trois films
figurent parmi les six plus grands succès historiques du
cinéma en France : Bienvenue chez les Ch’tis (20,45
millions d’entrées en 2008), Intouchables (19,53 millions
en 2011) et Avatar (15,34 millions en 2009). Il convient
d’ajouter Avatar, la voie de l’eau (13,91 millions en
2022), Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (12,36 millions
en 2014), Un p’tit truc en plus (10,72 millions en 2024),
Star Wars : Épisode 7, Le Réveil de la Force (10,35 millions
en 2015), Les Bronzés 3, amis pour la vie (10,23 millions
en 2006) et Le Roi Lion (10,02 millions en 2019), soit
neuf films au-delà des 10 millions d’entrées, et plus
d’un quart des 33 plus grands succès publics depuis
1945. Ces résultats remarquables se sont également
traduits par des records en termes de fréquentation
annuelle qui, à trois reprises, aura été supérieure à 210
millions d’entrées, en 2011 (217,2 millions millions),
2016 (213,2 millions) et 2019 (213,2 millions).
La crise sanitaire a signifié un arrêt brutal de cette
success-story, avec la fermeture sans appel et pour de
longs mois de tous les cinémas en France. Cela a donné
du crédit aux pires scénarios et aux visions toujours
plus sombres : « écran noir, fin de partie, dernière séance »…
Le retour de la lumière était impossible et les prophètes,
éditorialistes ou boursiers, nous promettaient une mort
certaine. Trois ans après, les cinémas sont toujours
ouverts et l’année 2024 a vu trois films y rassembler
chacun plus de huit millions de spectateurs. Plus
souterrain, mais essentiel, les exploitants, indépendants
comme circuits, n’ont cessé d’investir dans leurs établissements
pour les moderniser, assurer des conditions
d’accueil et de projection toujours meilleures pour les
spectateurs. Les annonces récentes d’alliances majeures
pour les deux leaders historiques du marché français
renforcent encore la conviction que le cinéma est une
industrie en développement. Écrans, sièges, son, air
conditionné, accueil, services, que ce soit la réservation
en ligne ou la restauration, l’industrie innove, cherche,
propose. Après le passage au numérique, voici venu le
temps du premium, sous toutes ses formes : Imax, Dolby,
Ice, 4DX, Oma, Sphéra… les formats et « expériences »
se multiplient.
Les résultats sont là, ces formules emportent une adhésion
croissante du public, si tant est que l’offre de films
originaux sait l’accompagner. Au-delà des chiffres, ce
sont encore les spectateurs qui en parlent le mieux,
comme ce témoignage recueilli par notre enquête Post
Trak, en sortie de salle « Club » à Londres : « Le cinéma
aujourd’hui c’est comme à la maison, avec tout le confort
y compris un bon verre de Chablis, mais toujours en mieux,
en plus grand ! » La vie en plus grand, voici une promesse
qui tient encore, même les nouveaux maîtres du numérique
en conviennent désormais.
Que faut-il attendre pour demain ? Du côté de l’offre
des cinémas, une adaptation toujours plus fine aux
attentes des publics, avec une place croissante pour les
événements, quitte à vaincre l’Everest avec l’aide des
“youtubeurs”, un souci d’efficacité énergétique et de
maîtrise de l’empreinte carbone, mais toujours avec
l’esprit tourné vers le plaisir partagé, la découverte, le
frisson et l’émerveillement.
De notre côté, humblement, au service des distributeurs
et exploitants, nous continuerons d’apporter chaque
jour, chaque heure, les données les plus complètes mais
aussi les plus détaillées, les plus fines, les plus fiables.
Nos services couvrent aujourd’hui plus de 97 % de la
fréquentation hebdomadaire, 98 % à 99 % de celle des
films les plus attendus, qu’il s’agisse de titres de pur
divertissement ou bien art et essai. Nous proposons à
nos partenaires d’aller plus loin : résultats heure par
heure, préventes, recettes, par écran, format, version,
séance… avec le souci constant d’en préserver la lisibilité
afin que les chiffres aient toujours un sens.
Nous développons dans différents pays de nouveaux
outils pour une meilleure connaissance du public, pour
des évaluations de date de sortie et des projections de
recettes, des comparatifs dopés à l’IA… mais aussi, ici
en France, nous proposons dès aujourd’hui une plateforme
nouvelle, dédiée au suivi au plus près de l’activité
des films et cinémas art et essai, ce terreau fertile d’où
jaillissent toujours les grands noms de demain. À l’heure
où j’écris ces mots, au terme de la plus mauvaise semaine
depuis 2007 et dans la perspective d’une fréquentation
annuelle proche de celle de l’an 2000, chaque matin,
même si certains sont gris, nous apporte la certitude
de l’attachement du public au cinéma.
Et si la prochaine frontière, « l’inaccessible étoile » des
vingt années à venir, n’était pas d’atteindre à nouveau
deux cents millions d’entrées annuelles, mais de réaliser
deux milliards d’euros au box-office ?
Éric Marti
32 N°500 / 22 septembre 2025
20 ans de...
PUBLIC DES CINÉMAS
De sa reconquête dans les années
2000 à sa… reconquête dans les
années 2020, le public du cinéma a
connu de nombreuses mutations que
Vertigo Research observe depuis 15
ans... et sur lesquelles son PDG et
fondateur revient.
Comparer les spectateurs de 2005 à ceux de 2025 impose
de rappeler comment on les mesurait. Il y a 20 ans,
« l’approche du public était davantage macroscopique,
explique le fondateur de Vertigo Research. Il n’existait
pas de vision quotidienne des entrées – sauf pour le Paris-périph
–, ni d’un suivi hebdomadaire du profil des spectateurs ».
Le tournant vient en 2006 : alors chez Médiamétrie,
Sylvain Bethenod s’associe à Isabelle Serve Gelin (AC
Nielsen EDI, devenu plus tard Rentrak/Comscore) pour
mesurer les entrées des cinémas en province chaque jour.
« Cela a permis de prendre conscience de l’importance de la
fréquentation hors Paris. » La grande étape suivante est
celle de la création, en 2016, du baromètre CinExpert
de Vertigo, délivrant de manière hebdomadaire des
informations sur le public des salles : « À ce moment, nous
nous sommes aperçus de la segmentation du marché, et que
le public, selon l’offre, pouvait être complètement différent
d’une semaine à une autre. »
©Guillaume PERRET
À VOIR L’AFFLUENCE DANS
LES STADES OU LORS DES
CONCERTS, IL N’Y A PAS
DE RAISON QUE LES
SALLES DE CINÉMA NE
CONNAISSENT PAS LE
MÊME ENGOUEMENT
Sylvain Bethenod,
PDG de Vertigo Research
Dans les années 2000, la fréquentation est en hausse
régulière, entre les 165 millions enregistrées en 2000 et
les 201 millions de 2009. Plusieurs facteurs favorisent
cette sortie de crise des années 1980-1990, notamment
« une offre assez exceptionnelle jusqu’en 2019, originale et
complémentaire » [voir schéma ci-contre]. Le point d'orgue
de cette dynamique sera atteint en 2019, avec « une offre
parfaite au sens “marché” du terme, des films qui touchent
toutes les cibles » qui permet d'atteindre 213 millions
d’entrées. Mais la pandémie rebat les cartes : « Depuis, les
spectateurs sont moins enclins à aller au cinéma », admet
Sylvain Bethenod. Le groupe le plus affecté est celui des
35-49 ans, attiré par des offres concurrentes comme celles
des plateformes, et qui pèse désormais beaucoup moins
dans la fréquentation. « Or c’est une catégorie cruciale, les
seniors de demain, et tout un réservoir de spectateurs qu’il
faut reconquérir. » Car à l’inverse, les 60 ans et plus ont
accru leur part dans les entrées, passant de 15,8 % en
2007 à 21,8 % en 2024*.
* L’âge minimum pour entrer dans la “population cinématographique” est passé de 6 à
3 ans en 2016.
** Le taux de pénétration est le rapport entre la population cinématographique d’un
groupe et la population totale de ce groupe, exprimant la tendance d’une catégorie à
aller au cinéma.
Autre évolution : le taux de pénétration** de la population
cinématographique est passé de 60 % à 65 %. Mais
si le nombre global de personnes s'étant rendues au
cinéma progresse, « celui des réguliers diminue. En d’autres
termes, les spectateurs, plus nombreux, réalisent moins
d’entrées qu’avant car ils sont plus exigeants. » Un changement
non sans lien avec l’évolution de l’offre qui,
désormais, peine à susciter l’attention du public, et est
souvent mise en cause dans la crise de fréquentation
actuelle. Dès lors, pour Sylvain Bethenod, « la solution
se trouve en partie du côté de la fabrication des films : il ne
faut pas oublier que c’est l’auteur, par son sujet et son talent,
qui va donner envie de découvrir les œuvres. C’est l’artiste
accompagné par la production qui décide de l’œuvre, c’est
celui qui a la vision. Le distributeur est là pour la relayer
auprès des publics, à la meilleure date et auprès des bonnes
cibles pour permettre aux salles de la diffuser dans les meilleures
conditions. Les analyses marketing du box-office que
nous réalisons permettent aujourd’hui d’anticiper beaucoup
de choses ».
Pour l’analyste, le rebond viendra de cette capacité de
création : « À voir l’affluence dans les stades ou lors des
concerts, il n’y a pas de raison que les salles de cinéma ne
connaissent pas le même engouement. Pour ce faire, l’offre
doit se renouveler, et je pense sincèrement qu’elle redeviendra
attractive. »
Jules Dreyfus
Avec 7 620 000 entrées, la 52 e semaine de l’année
2017 constitue le plus grand total enregistré depuis
la création de CinExpert. Une prouesse qui, comme le
montre ce mapping, est due à une complémentarité
de l’offre parfaite qui s’étale sur toutes les cibles.
N°500 / 22 septembre 2025
33
20 ans de...
BILLETTERIE
CE QUI PRIME EN MATIÈRE DE VENTE DE BILLETS,
C’EST LE DÉSIR DU SPECTATEUR DE VOIR UN FILM
Jean-Marie Dura, consultant NXNW Management & Conseils
©Paul Roquecave
©Jean-Michel Boursier-Fotogriff
Des promesses inabouties de la
tarification dynamique à l’ancrage de
la vente à distance, Jean-Marie Dura
revient sur les nouvelles pratiques de
billetterie, où l’innovation technique
doit se conjuguer avec le sens de
l’accueil.
Innover, entre audace et pragmatisme
Auteur, en 2016, d’un rapport sur “la salle de cinéma de
demain” pour le CNC, Jean-Marie Dura a l’habitude de
projeter l’avenir : « Pour évoluer, il faut toujours regarder
ce qui se fait à l’extérieur de nos frontières et de notre secteur. »
L'exemple le plus marquant de cette inspiration exogène
demeure celui de la carte illimitée, inventée par Virgin
Cinemas au Royaume-Uni et à l'introduction française
de laquelle l’intéressé, alors directeur général adjoint en
charge de l’exploitation chez UGC, a participé au tout
début des années 2000. Une initiative qui, à l’époque, a
suscité « autant d’enthousiasme que de rejet », illustrant sa
conviction qu’il ne faut pas « fétichiser l’innovation »…
ni craindre l’expérimentation, « comme dans la célèbre
formule de Samuel Beckett : “Try, try again, try better, fail
again, try better, fail better”. »*
Le mirage du dynamic pricing
Parmi les autres pistes explorées ces dernières années, la
tarification dynamique n’aura finalement pas, semble-t-il,
trouvé sa place au cinéma. « Elle a pourtant longtemps été
présentée comme le graal de la billetterie », note Jean-Marie
Dura, en rappelant l’expérience d’EasyCinema, filiale
d’EasyJet, qui avait racheté un multiplexe en Angleterre
au début des années 2000 et tenté d’y appliquer les
recettes du low-cost aérien, dont son principe de prix
variables selon la demande. « Le yield management, on
en a parlé pendant des années à travers le monde, mais à
ma connaissance, la pratique n’a vraiment pris nulle part. »
Billets du festival Ciné 32 Indépendance(s) et création, Auch, octobre 2024
Et pour cause : en matière de cinéma, quels que soient
les débats autour des prix de la place, « ce qui prime, c’est
le désir du spectateur de voir un film. Et le spectateur qui
veut absolument découvrir un titre ne va pas attendre une
variation de tarif ».
La révolution digitale
Si l’avènement de la carte illimitée ne constitue finalement
qu’une « nouvelle manière de fréquenter la salle », la vraie
rupture viendra de la billetterie en ligne. Dans le sillage
du credo « No mobile, no business » qui se diffuse à partir
du début des années 2010 avec l’essor du smartphone
et du e-commerce, les cinémas « affranchissent leurs
“parcours-client” du passage en caisse ». En France, le
mouvement, initié dès 2011 par les e-billets des Cinémas
Gaumont Pathé, s’imposera progressivement dans l’ensemble
du secteur, trouvant un nouvel élan avec la crise
du Covid. « La vente digitale s’est d’autant plus ancrée dans
la pratique des exploitants qu’elle a été massivement adoptée
par les spectateurs… et qu’elle permet – dans le strict respect
du RGPD – de récupérer leur données afin de leur adresser
une communication plus fine et moins coûteuse. »
À condition toutefois, prévient Jean-Marie Dura, « de ne
pas les enfermer dans un silo ».
Préserver la dimension humaine
Pour Jean-Marie Dura, la vente à distance est avant tout
un enjeu d’accès à l’information, sur les films, les séances…
« et la possibilité de prendre sa place le plus vite et simplement
possible ». Mais elle ne doit pas faire oublier l’essentiel :
« Nous faisons un métier de service et de contact. On a beau
avoir les meilleurs sites web, les meilleures applications, les
meilleurs projecteurs… il n’y a pas meilleure expérience
premium que celle d’un accueil chaleureux, par une équipe
professionnelle et attentive. »
La digitalisation de la caisse demeure toutefois une des
plus grandes évolutions du secteur au cours de ces 15
dernières années. « Quel progrès entre les chaussettes dans
lesquelles nous devions garder les talons de tickets manuels,
à conserver plusieurs années, et le site Cinedi que le CNC
a lancé en 2008 ! », s’émerveille Jean-Marie Dura, en
rendant hommage aux exploitants « qui ont su embrasser
ces nouveaux outils, tout en préservant la nature profondément
humaine de leur métier ».
Ayşegül Algan
* La citation de l’écrivain irlandais Samuel Beckett, tirée de sa nouvelle Cap au pire (1983),
est communément traduite en français par « Essaie. Échoue. Essaie encore. Échoue encore.
Échoue mieux ».
34 N°500 / 22 septembre 2025
PUBLICITÉ AU CINÉMA
UN MÉDIA EN CONSTANTE
RÉINVENTION
Michel Bestougeff,
directeur général adjoint marketing Mediavision
En vingt ans, la publicité en salle a connu une transformation
profonde. De la pellicule à l’ère numérique, d’un
marché fragmenté à une offre structurée, de l’âge d’or
pré-Covid à la renaissance post-crise, les régies ont dû
sans cesse réinventer leur rôle. D’un média parfois perçu
comme traditionnel, le cinéma s’est imposé comme l’un
des espaces les plus premium pour les annonceurs, capable
de combiner puissance, attention et innovation technologique.
Retour sur deux décennies de bouleversements
et d’innovations.
Du 35 mm au digital : une mutation soutenue
par les régies
La bascule du cinéma publicitaire vers le numérique
a marqué un tournant majeur. Mais au-delà de la
technologie, c’est tout un écosystème qui s’est mobilisé.
Les régies publicitaires ont activement participé
à cette mutation via les VPF, contribuant au financement
du passage au digital. Ce soutien a permis
d’accélérer la transition et d’ouvrir la voie à une
diffusion plus souple, plus qualitative et mieux adaptée
aux besoins des annonceurs.
Redistribuer les cartes : la recomposition
du marché en 2013
Autre fait marquant : la disparition de Screenvision France
en 2013, qui a mis fin à un duopole historique. Canal+
Régie a pris alors en exclusivité la gestion des salles UGC
et, plus tard, du Grand Rex, tandis que Mediavision
récupérait un parc conséquent, renforçant son rôle
d’acteur central. L’arrivée d’une régie issue de l’univers
télé a aussi introduit de nouvelles méthodes et redessiné
les équilibres. Cette recomposition a profondément
transformé le paysage publicitaire en salle.
Le choc du Covid : de l’arrêt total à la relance
2019 avait marqué une année record pour la fréquentation…
et la publicité au cinéma. Quelques mois plus
tard, la crise sanitaire a provoqué un arrêt total de l’activité
: « pas de cinéma, pas de chocolat ». Ce choc brutal a
obligé les régies à se réinventer. La réouverture a été
synonyme de renaissance : il a fallu reconquérir les
annonceurs, regagner la confiance et redonner de la valeur
à un média mis en pause pendant de longs
mois. Ce redémarrage a aussi permis d’innover
: nouveaux formats, diversification
des annonceurs et ciblages plus affinés. Les
campagnes se sont adaptées aux publics :
blockbusters familiaux, films porteurs auprès
des jeunes adultes ou encore visant les CSP+.
Ce mouvement a consolidé le cinéma comme
un média d’attention sélectif, capable de toucher des
communautés précises dans un contexte valorisant. En
particulier pour le secteur captif des éditeurs de films,
les campagnes se sont affinées – ciblage plus précis,
contacts garantis –, afin de mettre toujours davantage
en valeur la bande-annonce, qui demeure le facteur le
plus incitatif dans la décision d’aller voir un film en salle.
©CPP
Diversification et nouveaux territoires
Dans un univers où la concurrence des médias premium,
de la télévision et des plateformes de streaming s’intensifie,
les régies cinéma ont dû élargir leurs terrains d’expression.
Cela passe par :
• la création de contenus sur mesure ;
• des initiatives de consolidation de l’offre, avec des
couplages possibles entre cinéma, télévision et plateformes
;
• l’investigation de nouveaux terrains de jeu, avec
notamment l’acquisition de Busterwood par Mediavision
en 2018, qui a permis de développer des créations
originales pensées pour les réseaux sociaux, contribuant
à renforcer la notoriété des films et à encourager leur
consommation en salles ;
• ou, plus récemment, la production de contenus à
destination de la salle afin d’attirer toujours plus de
publics différents.
Ces pistes de diversification traduisent la volonté du
cinéma publicitaire de s’adapter à un marché fragmenté
et en mutation rapide.
La montée en puissance de la mesure et
de la preuve
Si le cinéma a toujours bénéficié d’une image qualitative,
il devait encore démontrer son efficacité. En vingt ans,
les outils de mesure se sont considérablement perfectionnés.
On est passé d’indicateurs essentiellement quantitatifs
– comme la couverture estimée ou le GRP, peu valorisant
pour le cinéma – et d’indicateurs plus anciens et vieillissants
– comme le bêta de Morgenstern* datant de la fin
des années 1980 –, à des études centrées sur l’attention
et la mémorisation.
À partir de 2016, l’arrivée d’un nouvel acteur spécialisé
a permis de compléter l’offre historique et d’approfondir
considérablement la connaissance du média. De nouveaux
outils ont vu le jour : profils hebdomadaires détaillés des
spectateurs permettant de mieux comprendre le profil
du public cinéma, des salles et des films, estimation
affinée du potentiel d’entrées, ainsi que des solutions de
médiaplanning adaptées aux spécificités du cinéma.
Les benchmarks montrent aujourd’hui que le cinéma
génère des niveaux d’attention supérieurs à la télévision
ou au digital, renforcés par l’absence de distraction dans
la salle. Des études ROI et brand lift ont confirmé
l’impact du média sur la notoriété et les intentions d’achat.
Cette “preuve par la donnée” a conforté la place du
cinéma dans le mix média des annonceurs.
Et demain ?
La publicité cinéma entre dans une nouvelle ère. La
convergence avec le digital ouvre la voie à des campagnes
data-driven, capables d’intégrer géolocalisation, comportements
spectateurs et bientôt scénarios programmatiques.
À terme, l’achat d’espace en salle pourra se rapprocher
des logiques automatisées déjà présentes dans l’affichage
ou la vidéo en ligne, sans jamais renier son côté premium.
En parallèle, les attentes sociétales transforment les
pratiques. La réduction de l’empreinte carbone, l’éco-conception
des campagnes et la responsabilité sociale des marques
sont désormais au cœur des réflexions. Le cinéma, média
collectif et culturel, a un rôle à jouer dans cette transition
responsable.
Un média toujours premium et différenciant
De la pellicule aux écrans digitaux, de l’âge d’or pré-Covid
aux défis post-crise, le cinéma publicitaire a traversé deux
décennies de bouleversements. Mais il a su conserver son
essence : offrir aux marques un moment collectif, rare et
immersif, dans lequel leur message bénéficie d’une
attention maximale. Dans un monde saturé d’images et
d’écrans personnels, la salle reste ce média à part : premium,
mémorable, et toujours en mouvement.
Michel Bestougeff
*ou loi du souvenir publicitaire, qui cherche à évaluer le taux de mémorisation lors d'une
campagne menée par vagues successives
N°500 / 22 septembre 2025
35
20 ans de...
PROJECTION NUMÉRIQUE
QUAND JE MONTRE
DE LA PELLICULE À MES
STAGIAIRES, ILS NE
SAVENT PAS CE QUE C’EST
André Labbouz,
président de la Commission
supérieure technique
Le nouveau président de la CST a
longtemps été exploitant avant de
devenir directeur technique chez
Gaumont. À ce titre, il fait le lien entre
la production, la distribution et les
salles, à la fois témoin et acteur de la
révolution numérique de ces vingt
(cinq) dernières années.
« J’ai commencé comme bénévole dans un cinéma à Courbevoie,
où je faisais des animations autour des films. Puis je
suis devenu projectionniste, avant d’avoir mes propres salles
de cinéma en tant qu’exploitant, d’abord à Caussade, dans
le Tarn-et-Garonne, puis à Gaillac, fin 1982, avec l’aide
de l’ADRC », relate André Labbouz. Il entre en 1986 chez
Gaumont, dont il devient directeur technique trois ans
après, et rejoint alors la CST à titre personnel, d'abord
au département Laboratoire, devenu aujourd’hui le
département Postproduction. Et pour cause…
« Les premiers essais de projection numérique ont eu lieu en
2000 au Gaumont Aquaboulevard, avec Les Rivières
pourpres et la technologie développée par Texas Instruments.
Quand je suis sorti de la salle, je me suis adressé aux laboratoires
et leur ai dit : “Dans 20 ans on est morts”. Je me
trompais : c’est arrivé 10 ans après ».
La première projection numérique publique d'Europe a
lieu au même endroit une semaine plus tard, le 2 février,
avec Toy Story 2. Les premiers équipements des salles
commencent en 2007, chez CGR, deux ans avant la
sortie de Avatar en 3D, qui marque le grand basculement.
« En 2011 le laboratoire LTC ferme, en 2013 le 35 mm a
disparu, résume André Labbouz. Aujourd’hui Technicolor
n’existe plus, Deluxe n’a plus qu’un labo à Londres… et ceux
qui restent emploient entre 10 à 15 personnes contre 150
il y a 20 ans. La révolution numérique a entraîné la disparition
d’un savoir-faire et de nombreux métiers : les développeurs,
tireurs et chimistes… et raréfié les projectionnistes
dans les salles. »
En tout cas, ces derniers n’ont plus de copie lourde à
porter, « ce qui a féminisé le métier en cabine »… et évité
à André Labbouz, dans ses fonctions chez Gaumont, de
transporter parfois 60 kg de pellicule dans un festival.
« Mais mon travail de post-production, avec le réalisateur
ou le directeur photo d’un film, est resté le même. Les étapes
d’étalonnage ou de mixage n’ont pas changé, si ce n’est qu'avec
la pellicule, on faisait d’abord une copie 0, puis des vérifications
successives avant de tirer l'inter-positif, puis l'inter-négatif,
avant la première copie qu’on livrait aux salles,
et qu’il fallait encore vérifier. Avec le numérique, une fois
qu’on a fini l’étalonnage, on fait le DCP et on a la même
qualité tout le temps. » Y compris dans les salles bien sûr,
où même 4 semaines après la sortie d’un film, les copies
restent intactes, sans rayures, poussière, et autres
perfos abîmées…
Pour les distributeurs, la numérisation a techniquement
« simplifié l’envoi des copies aux salles » et, du moins en
théorie, « permis à des petits cinémas en province de programmer
les films plus tôt ». Mais pour André Labbouz,
« on fait toujours le même métier, avec moins d’effectifs,
l’activité étant désormais centralisée à Paris, après la fermeture
des agences de Bordeaux, Marseille ou Lyon, qui étaient
liées aux stocks de copies 35 et d’affiches papier ».
Dans les salles, la qualité est là
Cela n’a pas empêché le directeur technique de Gaumont
de continuer à sillonner la France des cinémas et festivals,
y compris en tant que membre du département diffusion-exploitation
de la CST ces 15 dernières années.
« Nous avons les plus beaux cinémas du monde, avec des
professionnels qui aiment leur métier et une qualité de
projection quelle que soit la salle. Même si parfois on aurait
envie de monter un peu le son, ou si l’on reste réticents sur
les écrans métalliques installés pour la 3D – la CST militant
pour garder les écrans blancs, qui offrent une bien meilleure
qualité pour le 2K –, tous les opérateurs savent qu’il faut
48 candélas au centre de l’écran, et la qualité est là. C’est
la mission de la CST d’y veiller, et pour ceux qui font des
efforts particuliers, nous avons créé le label Excellence, auquel
de plus en plus de salles sont candidates. »
De façon générale, les missions de la Commission supérieure
technique ont évolué, embrassant des problématiques
comme l’écologie et l’inclusion, et organisant des formations.
Notamment sur la projection, « car le savoir-faire
s’est perdu alors que cela reste un métier ». Le 1 er juillet,
André Labbouz a pris sa retraite… et ses fonctions
officielles de président de la CST – succédant à Angelo
Cosimano. Et quand on lui demande ce qu’il entrevoit
pour son mandat, il s'interroge sur l'opportunité de
remettre un CAP de projectionniste en route. « Quand
je montre de la pellicule à mes stagiaires, ils ne savent pas
ce que c’est ». Or cela reste une compétence nécessaire,
sans ignorer tout ce qu’a apporté le numérique. « L’an
dernier, lors des répétitions nocturnes à Cannes, un réalisateur
qui avait tourné son film sur pellicule est venu avec
une copie 35 et une numérique. Sur l’écran du Grand Palais,
nous avons projeté 20 minutes dans chaque format : il a
préféré le DCP ! Son image 35 était pourtant magnifique,
mais nous avons perdu l’habitude de la projection 35, avec
des petits problèmes de fixité, de bords arrondis… alors
qu’avec un DCP, tout est parfait. »
Une propreté qui offre aussi une nouvelle vie aux films
restaurés : « C’est extraordinaire de découvrir des classiques
qu’on n’avait jamais vus dans cet état », se réjouit celui
qui a aussi programmé des cycles art et essai dans les
salles Gaumont, bien avant le numérique. « Mais attention,
si l’on peut manipuler des films qui ont cent ans, c’est
parce qu’ils étaient sur pellicule et ont pu être conservés.
Aujourd’hui, je ne sais pas ce que vont devenir les photos
que j’ai sur mon téléphone portable : nous n’avons pas la
solution pour conserver de façon pérenne les images numériques.
Je conseillerais donc à tous les producteurs de tirer
de la pellicule… et de la mettre à l’abri. »
Cécile Vargoz
36 N°500 / 22 septembre 2025
20 ans de...
MUTATIONS DU PARC CINÉMATOGRAPHIQUE
©Pascal Petitprez - ADRC
C’EST EN DÉVELOPPANT DES
SOLUTIONS INNOVANTES POUR DES
CINÉMAS ÉCO-RESPONSABLES, QUE
L’ON POURRA ACCOMPAGNER UNE
NOUVELLE RENCONTRE DES PUBLICS
ET DES ŒUVRES
par Christian Landais
architecte et délégué général de l’ADRC
En 2005, L’Enfant des frères Dardenne avait obtenu
la Palme d’Or à Cannes et plusieurs films populaires
avaient marqué le box-office : Les Bronzés 3, Harry
Potter et la Coupe de Feu, Les Choristes, Star Wars III.
Leur diffusion s’opérait notamment au sein de multiplexes
qui, à partir des années 2000, ont fortement
marqué l’exploitation avec des effets de concentration,
mais ont permis de relancer la fréquentation nationale
et initié une modernisation générale du parc de salles.
Pour ma part, dix ans après mon arrivée à l’ADRC,
qui avait été fortement restructurée en 1999 pour agir
au plus proche des territoires (films et salles), nous
avions organisé un département Études afin de mieux
accompagner les exploitants indépendants et les
collectivités dans leurs projets de cinémas.
En effet, le développement du multiplexe, avec une
stratégie extensive – plus de salles, de volumes, de
fauteuils, de qualité de confort avec de grandes tailles
d’écran, plus de films et de séances – provoquait alors
des tensions avec les salles de proximité qui s’étaient
maintenues, souvent avec l’appui des collectivités,
pour conserver une offre cinématographique en
centre-ville. Ces cinémas, souvent classés art et essai,
devaient trouver le moyen de réagir face à cette
concentration, pour renouveler leur attractivité auprès
du public (mise aux normes, confort, modernisation).
Le développement des multiplexes,
et la réponse des salles de proximité
Les multiplexes, rayonnant sur une vaste échelle
géographique, se sont implantés le plus souvent en
zone de périphérie urbaine. Moins contraints par un
foncier dense, ces cinémas reprenaient les modes
constructifs des centres commerciaux, avec structures
poteaux-poutres et façades en bardage. Ce modèle a
permis de construire à moindre coût (foncier, construction)
de grands volumes avec une forte fonctionnalité.
Développant un haut niveau de performances techniques,
ils utilisaient des cloisons acoustiques pour
répondre aux exigences qualitatives des cinémas. Cette
mutation correspondait à une modélisation économique
(zones commerciales, blockbusters…) et à une concentration
de l’offre, ne répondant pas à toute la complexité
des demandes du public. Néanmoins, elle a permis
une nouvelle adhésion du public à la sortie en salle,
le recours à des architectes renommés (Renzo Piano,
Alberto Cattani, Christian de Portzamparc, Valode
et Pistre, etc.), et a ainsi redonné une nouvelle visibilité
à la salle de cinéma dans les médias.
38 N°500 / 22 septembre 2025
©Cécile Vargoz
À Agen, la commune a favorisé, sur la même place en centre-ville, la création d’un multiplexe privé et d’un établissement art et essai associatif.
Malgré cette concentration économique, une très
grande partie du parc se situe toujours dans des villes
petites et moyennes, qui souvent ont pu conserver
leurs cinémas grâce à l’intervention des collectivités.
Ce sont ces salles qui permettent le renouvellement
du public par l’accueil des dispositifs scolaires, le
maillage du territoire et de l’offre culturelle par la
diffusion des films art et essai, et toute action de
médiation permettant la mise en relation des publics
et des films. Face au développement des multiplexes,
les cinémas de proximité ont réagi positivement,
souvent avec l’appui de l’ADRC, en se modernisant
globalement pour offrir une offre cinématographique
de nouvelle génération : écrans plus grands, niveau de
confort accru (fauteuils fixes, écart de rang, confort
visuel), qualité technique. Enfin, la force de ces salles
étant la rencontre, l’échange, l’animation et l’action
culturelle, leurs espaces d’accueil reflètent cette identité
: ils se différencient par rapport aux “salles des pas
perdus”, en étant des lieux en dialogue avec leur public,
et leur territoire.
L’année 2005, c’est aussi la publication de la loi Handicap
avec l’objectif de rendre l’ensemble des ERP accessible
à tous les publics. Cette démarche vertueuse, mais
consommatrice d’espace, a rendu obligatoire une
modernisation des cinémas existants, des restructurations,
voire un transfert sur un nouveau lieu.
Révolution numérique et nouveau
modèle économique
En 2010, le passage à la projection numérique a
radicalement transformé la filière. Outre une révolution
technique, elle impliquait un nouveau modèle
économique et d’autres modes de fonctionnement.
Le passage au numérique a vu l’augmentation des
titres produits et avec la fin des VPF, les distributeurs
ont eu des exigences fortes en nombre de séances et
plein programme. Ces nouveaux comportements ont
eu pour conséquence de nombreux projets d’extension
pour la petite exploitation (de 1 à 2 ou 3 écrans), pour
répondre à la fois à la demande du public et aux
exigences des distributeurs, et maintenir une offre
diversifiée, tout en présentant des films porteurs.
Bien que relançant la fréquentation à plus de 200
millions d’entrées, l’attractivité des cinémas en périphérie
a provoqué une désaffection du public de
centre-ville. Dès 2016, l’État pointe un état de vacation
commerciale important dans les villes moyennes,
et met en place le programme Action Cœur de Ville
(villes moyennes) puis Petites Villes de Demain, pour
retrouver commercialité et redynamisation des centralités.
Les cinémas, à la fois vecteurs d’offre culturelle
et d’équipement commercial, participent clairement
de l’animation de ces villes. On peut citer la commune
d’Agen qui a porté un quartier de cinémas en centreville
en facilitant, sur la même place, la création d’un
multiplexe privé et la construction d’un établissement
art et essai de gestion associative.
Car la salle de cinéma reste un lieu moteur, souvent
seule activité de loisirs ou de culture dans les petites
villes, et vecteur de flux pour la dynamique commerciale.
L’ADRC accompagne ces projets en étant
partenaire de l’ANCT [l'Agence nationale de la
cohésion des territoires] pour les projets qui lient
collectivités et exploitants. Dans de nombreux cas,
ces cinémas de centre-ville intègrent des démarches
d’ouverture à l’espace public en y associant des espaces
de type tiers-lieu. On le sait, le retour du public en
salles s’opère par l’animation, ce qui renouvelle une
demande de proximité accrue depuis la crise sanitaire.
Ces établissements disposent d’espaces permettant un
élargissement des pratiques et des usages. On peut
citer le projet de Guipry-Messac qui associe un cinéma
associatif de deux écrans et une micro-folie, avec une
construction éco-responsable fondant ainsi une nouvelle
centralité.
L’enjeu des cinémas en 2025 est, en effet, la transition
écologique. Il s’agit d’engager une démarche transversale
entre mobilité du public, implantations, logique
fonctionnelle, matériaux, limitation énergétique,
végétalisation, réemploi, modération numérique,
déchets, communication. Des projets ont décliné ces
enjeux à Colomiers (terre crue), à Auch (l’extension
en bois et paille du Ciné 32), ou encore à Aire-surl’Adour
(transformation d’une piscine). C’est en
développant des solutions innovantes, pour des cinémas
éco-responsables et durables, que l’on pourra accompagner
une nouvelle rencontre des publics et des
œuvres, objectif des passeurs d’images que sont les
salles de cinéma.
Et depuis 20 ans, Boxoffice Pro et son équipe accompagnent
ces mutations de la filière ! Bon anniversaire !
Christian Landais
N°500 / 22 septembre 2025
39
20 ans de...
FAUTEUILS DE CINÉMA
Un pilier esthétique et économique de
l’expérience en salle
Le fauteuil de cinéma est l’un des objets les plus emblématiques
de l’expérience collective en salle. Il façonne
immédiatement la perception du spectateur, avant même
que le film ne commence. C’est une composante esthétique
autant qu’un levier économique qui structure la manière
dont les salles se définissent et se différencient.
Pourquoi les fauteuils sont souvent
rouges
Depuis bien longtemps, sur le site AlloCiné, l’article qui
traite de la couleur rouge des fauteuils de cinéma figure
parmi les plus consultés. Le fait qu’un tel sujet suscite
autant d’intérêt montre à quel point le fauteuil captive
l’attention des spectateurs. L’article rappelle que le rouge
est un héritage théâtral associé au luxe et aux rideaux de
scène, mais aussi un choix pratique car il masque mieux
les traces et les usures. Dans les faits, les fauteuils ne sont
plus majoritairement rouges depuis longtemps, mais
l’image d’Épinal demeure et continue d’accompagner les
souvenirs des spectateurs.
Le fauteuil, une identité
Pour de nombreux cinémas, le fauteuil est une signature.
Le Love Seat de MK2, conçu au début des années 2000
par le designer Martin Szekely, est devenu un objet iconique
exposé dans des musées et constitutif de l’identité de
l’enseigne. Les “boutique cinémas” londoniens privilégient
des sofas accueillants qui rappellent un salon. Les salles
UGC jouent toujours la carte du fauteuil sobre et élégant,
avec leurs dossiers bois qui incarnent un style classique et
intemporel. Chaque fauteuil raconte une histoire différente
et traduit un positionnement clair.
La premiumisation et son impact économique
La décennie écoulée a vu s’imposer le phénomène de
la premiumisation avec les fauteuils inclinables électriques
comme emblème. Aux États-Unis, les grands réseaux
ont investi massivement dès le début des années 2010.
AMC a engagé plusieurs centaines de millions de dollars
dans la transformation de centaines de salles. Cinemark
a documenté l’impact économique positif, avec une
hausse de fréquentation parfois supérieure à 30 % dans
les complexes réaménagés et un allongement de la durée
moyenne de présence des spectateurs qui consomment
plus de boissons et de nourriture. Marcus Theatres a
mis en avant des taux de satisfaction client qui dépassent
les 90 % dans les salles équipées en recliners. Ces chiffres
©Julien Marcel
montrent que le fauteuil n’est pas seulement un accessoire
de confort, mais une véritable variable de
modèle économique.
Le dilemme est désormais bien connu. Faut-il privilégier
plus de places avec un confort plus traditionnel ou moins
de sièges, mais dotés d’un confort supérieur permettant
de justifier un positionnement premium ? C’est une
décision structurante qui engage des choix de long terme
dans la gestion des salles et qui se mesure en millions
d’euros d’investissement et de recettes potentielles.
L’accélérateur Covid
La pandémie a renforcé cette logique. Les exploitants ont
compris que la différenciation avec la maison ne pouvait
plus seulement reposer sur l’image et le son, mais devait
aussi inclure le confort d’assise. Aux États-Unis, une partie
des plans de relance des circuits a consisté à accélérer la
modernisation des fauteuils pour donner au public une
raison tangible de revenir. En Europe, la même réflexion
a conduit plusieurs circuits à miser sur l’expérience utilisateur
globale en multipliant les projets premium. Les
salles ont ainsi multiplié les expériences enrichies par les
fauteuils recliners chauffants ou connectés et par des espaces
associés à une promesse globale de confort.
En France, quelques indépendants comme Monciné Anglet
ont fait figure de pionniers en basculant, dès 2022, vers
une offre full premium. Toutes les salles y sont désormais
équipées de fauteuils inclinables électriques, avec un
Les tous nouveaux fauteuils rouges par KLS du Select de Saint-Jean-de-Luz
espacement généreux entre les rangs. L’initiative a été
saluée par la CST qui a décerné son Label Excellence au
complexe basque. D’autres exploitants ont suivi la même
logique. À Sallanches, la famille Baud a rénové son Ciné
Mont Blanc avec des salles premium où l’assise devient
un élément clé de l’expérience. À Dole, Jean-Claude Tupin
a modernisé ses salles autour du confort et de l’accueil,
avec une attention particulière au fauteuil. Ces initiatives
montrent que la vague premium touche désormais aussi
les indépendants et pas seulement les grands circuits.
Deux continents, deux rythmes
Le cycle est décalé entre Amérique du Nord et Europe.
Outre Atlantique, les grands circuits ont connu un pic
d’équipement dans les années 2010 et s’engagent déjà
dans un nouveau cycle d’investissement. Cinema United,
l’association des cinémas américains, a communiqué l’an
dernier sur plusieurs milliards de dollars d’investissements
programmés. Les fauteuils sont au cœur de ces budgets,
car ils conditionnent directement le positionnement
tarifaire et la fréquentation. En France, le mouvement est
plus récent. Pathé a ouvert la voie avec des salles Dolby
Cinema et Imax, ainsi qu’une grande richesse de projets
premium qui ont attiré l’attention, en particulier l’emblématique
Pathé Palace. CGR Cinémas n’est pas en reste
avec ses salles Ice Theaters qui mettent également l’accent
sur une assise distinctive. Mais le marché hexagonal se
caractérise par une variété d’approches, qui traduit cette
passion bien française pour la singularité. On peut, bien
sûr, citer le Cinewest Ōma de Mougins, mais également
la réouverture ces jours-ci du Lincoln sur les Champs
Élysées [voir p.69] qui illustre une toute nouvelle tendance
qualifiable de “boutique haut de gamme”. Le partenariat
de KLS avec VIP Luxury Seating, le leader américain qui
a déjà installé plus d’un million de fauteuils recliners,
souligne à quel point l’expérience internationale nourrit
l’innovation française et européenne.
KLS se situe à la croisée de ces évolutions. Héritière de
décennies de savoir-faire et tournée vers l’avenir, l’entreprise
continuera à innover aux côtés des exploitants. Une
certitude demeure : le fauteuil restera un élément déterminant
et distinctif de l’expérience cinéma.
40 N°500 / 22 septembre 2025
20 ans de...
ÉCOLOGIE
LE SUJET ÉCOLOGIQUE
N’EST PLUS RÉSERVÉ À
QUELQUES SPÉCIALISTES,
IL S’ANCRE DANS LES
PRATIQUES QUOTIDIENNES
Juliette Vigoureux,
consultante La Base et déléguée
générale de Cut !
En 2019, quand je me suis penchée sur l’impact
écologique des salles de cinéma, dans le cadre d’une
recherche académique et en tant qu’observatrice, le
sujet était encore largement invisible. J’ai interrogé
des dizaines d’exploitants pour mon mémoire et me
suis rendue compte que tous identifiaient un seul
enjeu écologique majeur : celui des déchets. Une
problématique réelle, mais traitée avant tout sous
l’angle logistique. On parlait encore très peu d’énergie,
de mobilité ou de ressources.
Des pionniers… et des chocs
Pourtant, certains pionniers avaient déjà ouvert la
voie. Je pense par exemple à Marie-Christine Desandré
à Châtellerault, présidente de Cinéo, ou à l’équipe
d’Utopia Pont-Sainte-Marie dirigée par Anne Faucon.
Leurs initiatives restaient isolées, un peu à contre-courant,
sans relais institutionnels. Les grands circuits
n’avaient pas de responsables développement durable
ou RSE, et les débats professionnels abordaient très
rarement le sujet. C’est dans ce contexte que j’ai créé
La Base, une structure dédiée à l’accompagnement
des organisations culturelles dans leur transition
écologique. Cela m’a permis d’observer, aux côtés des
exploitants comme des institutions, comment un sujet
jusque-là marginal pouvait peu à peu s’imposer.
Puis sont arrivés des chocs extérieurs. Pendant le
Covid, beaucoup d’exploitants ont découvert que
leurs factures d’électricité restaient élevées malgré les
salles fermées : une prise de conscience brutale. La
crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine
a ensuite fait exploser les coûts de fonctionnement,
rendant la question énergétique impossible à ignorer.
La FNCF a alors publié, en septembre 2022, une
charte de sobriété énergétique : premier signe d’une
prise en compte collective.
Une dynamique qui s’accélère
Dans ce contexte, Cinéo a joué un rôle clé. Créé en
2009, le groupement s’est toujours montré attentif
aux questions de transition, sous l’impulsion de sa
présidente. En 2021, Cinéo a décidé de franchir un
cap en créant une équipe spécifiquement dédiée à la
transition écologique, que j’ai le plaisir d’accompagner
via La Base. Notre premier acte a été la rédaction
d’une charte, adoptée et reconnue par de nombreux
acteurs, y compris le CNC. C’était le début d’une
dynamique structurée, et surtout d’une logique de
coopération : sur ce sujet, plus que sur d’autres, il ne
s’agit pas de se distinguer les uns des autres, mais de
travailler ensemble, en dépassant parfois les réflexes
de compétition qui traversent notre secteur.
2021 est d’ailleurs une date charnière. Le CNC a
lancé son Plan Action !, posant pour la première fois
ces enjeux comme une priorité stratégique à l’échelle
nationale. Le Shift Project publiait la même année
“Décarbonons la culture”, rapport qui a marqué les
esprits bien au-delà du cinéma. Et les médias commençaient
à s’en saisir, comme en témoigne une émission
de France Inter où j’ai eu l’occasion de débattre avec
un spécialiste des mobilités. On sentait qu’un basculement
était en cours.
Depuis, les jalons se sont multipliés. L’association
CUT ! Cinéma Uni pour la Transition, collectif
d’artistes engagé pour la transition, a vu le jour en
2023. La FNCF a créé une commission écologie des
cinémas et développé un générateur de feuilles de
route. Le CNC a lancé en 2024 une formation gratuite
à destination de tous les exploitants, développée
collectivement avec Cinéo, l’ADRC et La Base. En
2024, l’éco-conditionnalité des aides à la production
est entrée en vigueur. Et il y a quelques mois, une
étape supplémentaire est venue confirmer l’ancrage
du sujet dans la durée : la création de la prime RSE+
de 28 000 €, automatique pour les films respectant
un référentiel de production responsable.
Mesurer pour mieux agir
Du côté de l’exploitation, Cinéo, lauréat de France
2030, porte un projet ambitieux, construit collectivement
avec ses adhérents, visant à élaborer un modèle
soutenable de salles de cinéma. C’est dans ce cadre
que les résultats des premiers bilans carbone sectoriels
sont publiés à l’occasion de ce Congrès, permettant
à l’ensemble des exploitants de mieux comprendre
leur empreinte. Ces données ont directement nourri
le développement du calculateur carbone CoUnT,
présenté ici même : un outil inédit, développé dans
une logique d’intérêt général et mis à disposition de
toutes les salles.
En parallèle, des outils pédagogiques se sont largement
diffusés. La Fresque du Film, que nous avons créée
pour sensibiliser les professionnels de manière collaborative,
a rencontré un succès considérable dans
l’exploitation et commence désormais à se développer
à l’international. C’est un signe fort : le sujet n’est
plus réservé à quelques spécialistes, il s’ancre dans les
pratiques quotidiennes.
Il reste des différences de rythme, bien sûr. Les indépendants
et les grands circuits n’avancent pas toujours
au même pas, et la localisation des salles joue aussi
un rôle : en zone rurale, la dépendance à la mobilité
carbonée pose d’autres défis qu’en centre-ville. Ce qui
est significatif, c’est que tous les maillons de la filière
se sont dotés de commissions ou de groupes de travail,
des distributeurs aux exploitants, en passant par des
associations spécialisées comme Ecoprod. Et au niveau
européen, l’Unic regarde avec beaucoup d’attention
ce que nous faisons en France.
42 N°500 / 22 septembre 2025
Changement de paradigme
Vingt ans après, le paysage a profondément changé.
Le sujet écologique n’est pas encore stratégique pour
tout le monde – et ce n’est pas grave. Peu importe la
porte d’entrée, qu’elle soit économique (réduction
des charges), logistique (gestion des déchets) ou
réglementaire : l’essentiel est d’avoir mis le pied à
l’étrier. C’est aussi ce que j’observe au quotidien avec
La Base : la transition écologique n’est pas un luxe,
c’est une condition de résilience et d’indépendance
pour les salles de cinéma et une chance de renforcer
leur avenir, aujourd’hui fragilisées économiquement.
©Utopia
©Utopia
Je reste profondément optimiste. Car en cinq ans à
peine, la filière a accompli un chemin considérable.
Cette dynamique est aujourd’hui particulièrement
vive : entre les politiques publiques ambitieuses du
CNC, la mobilisation croissante des exploitants, et
la mise en place d’outils communs (calculateurs,
formations, chartes, etc.), on observe un véritable
changement d’échelle. Et beaucoup de ces ressources
sont accessibles gratuitement. Parce que nous croyons
à la pérennité de la salle de cinéma, et parce que je
l’observe chaque jour avec mon équipe à La Base, je
suis convaincue de l’urgence à prendre ce virage. La
bonne nouvelle, c’est que nous avons désormais toutes
les cartes en main. À condition de continuer à coopérer
: la transition écologique est l’occasion rare de dépasser
les logiques concurrentielles pour construire, ensemble,
la salle de demain.
Utopia Pont-Sainte-Marie
Alors si l’on prend un peu de recul sur ces vingt
dernières années, le saut est immense : d’un sujet
invisible à une dynamique désormais installée. Le défi
des vingt prochaines sera de transformer l’essai :
consolider ce virage écologique et le mettre au service
de la soutenabilité, de l’attractivité et du rayonnement
des salles de cinéma.
Juliette Vigoureux
Mesurer l'impact
carbone des salles
Des outils et résultats
dévoilés au Congrès
©CUT !
Un calculateur d'empreinte carbone à
destination des salles
À l'occasion du Congrès de la FNCF, le collectif Cinéma
Uni pour la Transition ! (Cut!) lance son calculateur en
ligne CoUnT !, lauréat de France 2030, qui permet aux
salles d'évaluer gratuitement leur empreinte carbone. Il
s'agit du premier outil adapté aux réalités des salles,
capable de prendre en compte la mobilité des spectateurs,
la confiserie, les équipements, etc. En seulement 30
minutes, il fournit une estimation – qui ne se substitue
cependant pas au Bilan Carbone® –, fondé sur une
compilation des données issues des travaux de Cinéo.
CoUnT ! a également vocation à présenter une empreinte
carbone multi-critères d'ici septembre 2026, prenant par
exemple en compte la pollution, et non plus seulement
l'émission de gaz à effet de serre (GES).
Cinéo dévoile le résultat de ses bilans
carbones
Cinéo révèlera également à Deauville le résultat de ses
mesures menées auprès de 15 de ses salles, de la petite,
moyenne et grande exploitation, rurale et citadine. Il
s'agit, pour le réseau de salles indépendantes privées, de
la première étape de son projet "Construire et déployer
un nouveau modèle d’exploitation soutenable de salles
de cinéma", lauréat France 2030 - Alternatives vertes
pour la culture, avant la réalisation de ses actions "Innovations"
et "Formation".
Retrouvez tous les détails dans le prochain Boxoffice
Pro, du 8 octobre 2025.
N°500 / 22 septembre 2025
43
20 ans de...
ACCESSIBILITÉ INCLUSIVE
L’INTÉRÊT ET L’ENGAGEMENT DES SALLES
POUR L’ACCESSIBILITÉ EST PALPABLE
Catherine Morhange, cofondatrice et présidente de
Culture Relax (ex Ciné-ma différence)
©Culture Relax
Que leur handicap soit moteur,
sensoriel, intellectuel, cognitif,
psychique, les spectateurs en
situation de handicap doivent encore
trop souvent choisir un film en
fonction de l’accessibilité de la salle
ou de la séance. Nous sommes encore
loin d’une accessibilité totale dans
toutes les salles de cinéma, à toutes
les séances, pour tous les publics en
situation de handicap, mais que de
chemin parcouru en 20 ans !
Une épreuve « humiliante »
En 2005, aller au cinéma avec une personne dont le
handicap entraîne des comportements sociaux “hors
normes” (personne autiste, polyhandicapée, avec un
handicap intellectuel, psychique, une maladie d’Alzheimer)
était rare et frisait l’héroïsme. Au premier
comportement inhabituel, les regards apitoyés ou
agressifs, puis les réflexions désagréables avaient raison
des efforts des familles qui s’étaient risquées dans une
salle de cinéma avec leur enfant petit ou adulte, ou leur
parent âgé… Ce qui devait être un plaisir partagé était
devenu une épreuve humiliante, scellant la fin de toute
tentative de sortie culturelle.
Ciné-ma différence, devenu depuis Culture Relax, est
né de la volonté de lutter contre cette exclusion de fait
et de rendre un accès aux loisirs culturels à ces personnes
qui en sont trop souvent privées. Le constat était que ce
qui dissuade les familles d’aller au cinéma avec leur proche
en situation de handicap, c’est la crainte d’un comportement
hors norme de celui-ci et de la réprobation du
public. La réponse de Culture Relax a été de créer un
dispositif qui rende accessible des séances ordinaires du
cinéma avec leur public habituel, pour que les spectateurs
en situation de handicap et leur famille s’y sentent légitimes
et à l’aise parmi les autres spectateurs. Son premier
slogan proposait donc un pas de côté : « À cette séance, la
norme c’est nous ! »
Si ce slogan visait à rassurer les familles concernées, il
était parfaitement clair pour les fondateurs du dispositif
que les séances Relax avaient aussi vocation à montrer
au grand public que le partage de la salle était possible.
©Antoine Piéchaud
Le terme “inclusion” n’était pas encore très usité, mais
Culture Relax revendiquait dès le départ la nécessité de
l’accès de tous aux propositions culturelles de droit
commun et de la sensibilisation concrète du grand public
à ce partage de la salle de cinéma.
La première séance Relax a eu lieu en mars 2005 à Paris ;
saluons Pierre-Nicolas Combe, alors directeur de l’Entrepôt
(Paris 14 e ) qui, le premier, a ouvert la porte de sa salle à
ce qui apparaissait alors comme une expérience risquée,
avec des gens “bizarres” ! En 2005, et longtemps encore,
la crainte d’un certain nombre d’exploitants était palpable :
peur que ce soit compliqué, peur de faire fuir son public
habituel, peur de baisser le niveau de sa programmation
à cause d’un public supposé ne pas comprendre grandchose…
Sur cette question, il est important de rappeler
que l’accès à une œuvre n’est pas qu’un accès intellectuel ;
il existe aussi une accessibilité sensible et esthétique et,
dans ce domaine, le public en situation de handicap est
loin d’être le plus handicapé. Au contraire, ce public fait
preuve d’une grande sensibilité à la qualité des œuvres
présentées, avec beaucoup moins d’a priori que bien des
spectateurs valides…
Le tournant de 2015
Il y a 10 ans, soit aux 10 ans de la loi de 2005 pour
l’égalité des droits et des chances, un tournant s’est
produit. L’accessibilité des ERP était au cœur du bilan
anniversaire de la loi. Un grand nombre de salles avaient
travaillé sur l’accessibilité de leur bâti et commencé à se
tourner vers des solutions d’accessibilité sensorielle, tandis
qu’en parallèle, le passage au numérique et une politique
plus volontariste permettaient la multiplication des sorties
de films en audiodescription (AD) et en version pour
sourds et malentendants (SME) – en 2005, un film
seulement était sorti en version AD/SME ; en 2024, on
a pu comptabiliser 318 films SME, dont 293 ont aussi
une version AD, d’après le CNC. S’est alors posée la
question du public : les exploitants qui avaient consenti
des efforts importants pour l’accessibilité de leur salle se
rendaient compte qu’une salle/une projection accessible
ne suffisaient pas : encore fallait-il que le public concerné
le sache, que l’ensemble de la chaîne d’accessibilité lui
permette de venir, qu’il se sente accueilli et rassuré. Cela
demandait un tout autre travail autour de la communication
et de l’accueil. Cette prise de conscience sur les
besoins accompagnant l’accessibilité en général a rencontré
la prise de conscience croissante des salles, ainsi que des
collectivités locales, que le public/les citoyens en situation
de handicap intellectuel, cognitif, psychique, étaient
oubliés des politiques d’accessibilité culturelle et que les
solutions techniques ne s’adaptaient pas à leurs besoins.
Culture Relax qui, depuis 10 ans, travaillait à des réponses
plus humaines que techniques, a alors commencé à être
beaucoup plus audible, et le réseau Ciné Relax, qui
développe le dispositif Relax au cinéma, a pris son envol.
En 2025, pour ses 20 ans, le réseau Ciné Relax regroupe
une centaine de salles dans toute la France, illustrant
dans les petits bourgs comme dans les grandes villes la
diversité du panorama des cinémas français : grands
réseaux, cinémas privés, cinémas municipaux, cinémas
associatifs. L’intérêt et l’engagement des salles pour
l’accessibilité est palpable. En témoigne le très bel écho
reçu par notre opération “Tous ensemble au cinéma” qui
va être le plus grand événement “handi-accueillant” dans
les salles de cinéma à ce jour. Voilà qui semble de bon
augure pour les 20 prochaines années !
Catherine Morhange
46 N°500 / 22 septembre 2025
20 ans de...
CINÉMA EN EUROPE...
CHAQUE PAYS S’INSPIRE AUSSI
DE SES VOISINS
Laura Houlgatte,
directrice de l'Union internationale des cinémas (Unic)
Quand Boxoffice Pro m’a proposé d’écrire un article pour
retracer les évolutions majeures de l’exploitation au cours
de ces vingt dernières années, je me suis inévitablement
replongée dans mes souvenirs d'adolescente.
Ayant grandi dans un tout petit village de province, avec
des transports limités, le cinéma était, avant tout, la
principale activité culturelle qui m'était accessible – souvent
avec des amis ou mes parents, parfois seule (bien qu’on
ne soit jamais vraiment seule dans une salle de cinéma !).
Un simple coup d'œil à la liste des films sortis en salle
cette année 2005 (de La Chute à Million Dollar Baby,
des Âmes Grises à Kingdom of Heaven, en passant par
Aviator et A History of Violence) me confirme que j'y
passais une grande partie de mon temps libre – un bon
usage de mes chèques culture de l’époque. Mention
spéciale aux Noces Funèbres, dont la bande-son a tourné
en boucle pendant des mois dans ma chambre !
Le Rex, un cinéma de trois salles, installé dans une Maison
des Oeuvres en centre-ville de Montbrison, commençait
tout juste à projeter des films en version originale. Pas
de pop-corn ni de boissons exotiques, juste quelques
glaces. On achetait le billet sur place et on consultait la
programmation dans le journal local. L’écran de la salle
3 était connu pour être de dimension très, très modeste.
Autant dire que cette année-là, j’eu un choc en découvrant
pour la première fois les cinémas londoniens : la taille
des écrans, l’impressionnant étalage de confiseries et le
temps dédié à la réclame et aux bandes-annonces.
Aujourd'hui, Le Rex, déplacé hors du centre-ville, est
résolument moderne, offre la billetterie en ligne et possède
même un Ciné Kafé. J'y retourne encore, par nostalgie,
lors de mes visites familiales.
Mais assez parlé de moi. Quid de la vision d’ensemble
en Europe ?
Quelques chiffres clés
En 2005, l'Union européenne comptait 25 États membres
et produisait 798 longs métrages. On enregistrait 892
millions d’entrées, un box-office de 5,2 milliards d’euros,
25 % de parts de marché pour les films européens, un
prix moyen du billet à 5,7 €, Harry Potter et la Coupe de
feu était numéro 1 au box-office, et l'Europe comptait
33 025 écrans.
En 2024, l'Union des 27 a produit 1 730 films, généré
643 millions d’entrées et 6,2 milliards au box office (UE
+ Royaume-Uni). La part de marché des films européens
a atteint 32,8 %, le prix moyen du billet est de 7,90 €,
et Vice-Versa 2 est en tête du box-office. L’Europe compte
aujourd’hui 40 018 écrans.
Ces chiffres masquent des réalités bien diverses. Si la
fréquentation a baissé dans des pays comme l’Espagne,
la Suède, l’Allemagne ou le Luxembourg, elle a explosé
dans d'autres pays en croissance : +195 % en Estonie,
+115 % en Pologne et +295 % en Roumanie. Le box-office
a aussi évolué favorablement dans bon nombre de
pays, avec par exemple +17 % en Allemagne, +46 % en
Irlande et +27 % au Royaume-Uni.
Au-delà des nombres : les évolutions du
paysage cinématographique
Sur le plan structurel, de nombreux changements se sont
opérés et se poursuivent – consolidations au gré des
fusions et acquisitions, expansions dans et en dehors de
l’Europe pour un certain nombre de groupes, verticalisation
des activités, explosion du streaming. Rappelons
qu’en 2005, Netflix n’était encore qu’un service de “DVD
by mail” !
L’expérience cinéma a également été profondément
transformée, tant sur le plan technologique que dans
l’accueil des publics et la programmation, offrant aujourd’hui
une gamme de choix sans précédent. Citons bien sûr la
transition au numérique – au-delà de la qualité d’image,
de la plus grande agilité en matière de distribution et de
programmation, elle a ouvert la voie à l’expérience
premium, qui se décline sous diverses formes : son, sièges,
écrans… et offre confiserie et restauration bien sûr !
L’expérience se veut toujours plus immersive et variée.
On peut aujourd’hui regarder un film en ayant l’impression
d’être dans un parc d’attraction, dîner en salle et à
son siège (qui peut être un recliner ou même un canapé !),
participer à une séance de tricot pendant la projection,
prendre part à un speed dating et même aller à une séance
spéciale bébés/parents ! Et sur l’écran ? Des films bien
sûr, mais aussi des événements sportifs, musicaux ou
même des jeux vidéo.
Et chaque pays s’inspire aussi de ses voisins – si en 2005,
la Fête du Cinéma existait déjà depuis 20 ans en France,
ce n’était pas le cas dans d’autres pays d’Europe. Depuis,
le concept s’est étendu, de la Fiesta del Cine espagnole
au KinoFest allemand, de Cinema in Festa en Italie à
Swieto Kina en Pologne.
©Rex - Montbrison
©Rex - Montbrison
Parmi les cinémas d'Europe, l'ancien Rex de Montbrison... ... et le nouveau Rex de Montbrison, inauguré en 2016
48 N°500 / 22 septembre 2025
Le marketing digital, le rôle des réseaux sociaux pour la
promotion des films et des salles, la billetterie en ligne,
l’analyse des données spectateurs sont également des
éléments clés. Tout ceci signifie que les cinémas font face
à des enjeux d'investissements cruciaux (et conséquents !)
pour assurer leur avenir et attirer les publics : investissements
pour adapter les salles, améliorer l'expérience et
être plus verts.
Et quid de l'exclusivité en salles ? La France, avec sa
chronologie des médias unique, demeure un cas particulier
en Europe. Entre expérimentations de sorties
simultanées, contournement des salles et réduction des
fenêtres d'exclusivité, cette chronologie a été mise à mal
ces dernières années. Pourtant, elle reste essentielle pour
les salles, pour l'industrie cinématographique et pour
le public. Il faut donc se réjouir de voir des films initialement
prévus pour le "home experience" prendre le
chemin du grand écran, des sociétés comme Apple et
Amazon faire le choix de la salle obscure, et (certains)
studios continuer à accorder une importance capitale
à une période d'exclusivité suffisamment longue, en
souhaitant que cela perdure.
On ne peut évoquer ces 20 dernières années sans parler
de la pandémie de Covid-19. Cette crise, qui a contraint
les salles à fermer pendant de longs mois, suivie de périodes
de restrictions, semble presque irréelle aujourd'hui. Elle
a aussi démontré la résilience des exploitants et la pérennité
de l'amour du public pour le cinéma.
De nombreux défis subsistent bien sûr et de nouveaux
sujets sont apparus : l’impact des grèves des scénaristes
et des acteurs, une offre de films et une diversité des
œuvres parfois insuffisante, écologie, intelligence artificielle,
augmentation des coûts d'exploitation, recrutement
– sans oublier les défis politiques car le cinéma n’évolue
pas en vase clos : une Union européenne à 27, le Brexit,
la guerre en Ukraine, la montée du populisme, Trump
pour ne citer que ceux-ci.
Et aujourd’hui ?
Qu’est-ce qui caractérise finalement le marché européen
aujourd’hui ? Sans aucun doute sa diversité : du monoécran
en campagne italienne au cinéma-boutique à
Londres, en passant par le megaplex de Madrid. Indépendants,
cinémas art et essai, circuits commerciaux,
petites, moyennes et grandes exploitations, tous jouent
un rôle essentiel pour le spectateur, qui dispose de plus
de choix que jamais pour ses loisirs.
Cela étant, des constantes demeurent : la salle de cinéma
est, et reste, un lieu de vivre-ensemble, de partage d'émotions,
une expérience collective et humaine d'autant plus
primordiale aujourd'hui dans un monde de plus en plus
connecté, mais paradoxalement solitaire. Un lieu et une
activité essentielle que je suis heureuse de représenter et
de défendre aujourd’hui en tant que directrice de l’Unic.
Laura de 2005 serait sans doute un peu décontenancée
de ce choix de carrière (mon rêve de l’époque était
diplomate ou historienne), mais sans aucun doute aussi
très fière !
Laura Houlgatte
... ET AUX ÉTATS-UNIS
©2009 Ryan Miller/Capture Imaging
LES RAISONS POUR LESQUELLES LES
SPECTATEURS SE RASSEMBLENT DANS UNE
SALLE SONT BIEN PLUS NOMBREUSES QUE
LE VISIONNAGE DE FILMS
John Fithian,
ex président de la National Association of Theatre Owners
(Nato, devenue Cinema United), à la tête désormais du cabinet
de conseil The Fithian Group
En 2005, les salles de cinéma dominaient largement le
paysage du divertissement américain. Les multiplexes
s’étaient multipliés dans les banlieues, proposant une
offre variée de nouveautés et de blockbusters. La projection
numérique en était à ses balbutiements : la plupart
des écrans utilisaient encore le 35 mm. Le marché de la
vidéo à domicile, porté par la vente et la location de
DVD, complétait, mais ne menaçait pas encore, les
recettes du box-office. Cependant, entre les premiers
téléviseurs haute définition, l'émergence des services de
vidéo à la demande (VOD) et l’influence grandissante
d’internet, l’avenir de l’industrie cinématographique
commençait déjà à changer…
La révolution de la projection numérique
Dès le milieu des années 2000, le passage du 35 mm
au numérique a offert une meilleure qualité d’image,
plus de fiabilité, ainsi que des économies de coût.
Cependant, ces dernières ont davantage bénéficié aux
studios et distributeurs qu’aux exploitants. Quand la
production et l’expédition d’une copie 35 mm pouvait
coûter 1 500 $, le coût d’un DCP, 50 $ voire moins, a
permis d’économiser plus d’un milliard de dollars par
an sur les coûts de distribution.
N°500 / 22 septembre 2025
49
20 ans de...
CINÉMA AUX ÉTATS-UNIS (SUITE)
En 2012, la majorité des écrans américains était passée
au numérique, grâce aux normes Digital Cinema Initiatives
(DCI) et aux incitations financières des Virtual
Print Fee (VPF). Cette transition a permis la diversification
de la programmation, en permettant un déploiement
rapide des nouveautés à l’échelle nationale et en
intégrant contenus alternatifs (sports en direct, concerts,
opéras). Autant d’initiatives qui permettent de remplir
les salles – notamment sur les périodes creuses –, et
auxquelles la prochaine décennie devra accorder une plus
grande attention. Le “event cinema” a encore un potentiel
considérable, qui pourra être développé avec les ligues
sportives, les organisateurs de concerts ou de compétitions
de jeux vidéo. Les raisons pour lesquelles les spectateurs
se rassemblent dans une salle sont bien plus nombreuses
que le simple visionnage de films, et le contenu alternatif
pourrait représenter bien plus que 1 à 4 % du box-office.
L’essor du 3D et des expériences premium
Après le succès phénoménal de Avatar (2009), studios
et exploitants ont misé sur la 3D pendant quelques
années, pour stimuler l’affluence et justifier des tarifs
plus élevés. Deux facteurs ont toutefois freiné son essor
sur le long terme : la qualité limitée des productions non
natives 3D, et l'entretien parfois insuffisant des lunettes
et l’éclairage des écrans dans les salles. La 3D n’a pas
disparu à cause d’un désintérêt du public, mais en raison
de ces erreurs de production et d’exploitation ; et James
Cameron pourrait bien relancer le phénomène.
La projection et le son numériques ont également ouvert
la voie aux formats premium comme l’Imax ou le Dolby
Atmos et le Dolby Cinema, accompagnés par la transition
aux fauteuils inclinables et les évolutions de l’offre
food & beverage, afin de renforcer l’expérience et la valeur
ajoutée de la salle. Aujourd’hui, la projection laser
consomme moins d’énergie et améliore encore la qualité
d’image. En revanche, les écrans Led, encore émergents,
suscitent des réserves : ils offrent certes plus de luminosité
et de contraste, mais restent coûteux, énergivores, difficiles
à entretenir et ne permettent pas d’assurer une bonne
qualité sonore.
Évolution du contenu… et des attentes
du public
Depuis 20 ans, les studios hollywoodiens misent sur les
suites, les franchises et autres univers. L’exemple le plus
marquant est le Marvel Cinematic Universe (MCU),
lancé avec Iron Man en 2008. Le règne des blockbusters
n’a toutefois pas empêché l’intérêt du public pour la
représentation de la diversité, confirmée par des succès
comme Black Panther (2018), Crazy Rich Asians (2018)
ou Everything Everywhere All at Once (2022). Les cinémas
en ont pris conscience et commencé à proposer des films
en langues étrangères et des programmations adaptées
aux communautés locales. Mais l’un des plus gros défis
reste les films du milieu, dont le nombre a chuté de 40 %
aux États-Unis, entre 2004 et 2019, la tendance se
poursuivant pendant et après la pandémie. C’est pourquoi
nous avons lancé, avec mes partenaires Jackie Brenneman
et Patrick Corcoran de The Fithian Group, la plateforme
en ligne “Attend Theatrical Marketplace” qui vise à
faciliter la distribution et la programmation de films
indépendants, internationaux ou de budget moyen.
Notre premier titre sortira aux États-Unis le 7 novembre,
et l’Espagne pourrait être notre second marché, dès 2026.
Ces évolutions se conjuguent avec une consolidation du
secteur. La crise financière mondiale de 2008-2009 a
fortement affecté les dépenses de loisirs, dont le cinéma,
et a accéléré les fusions-acquisitions : AMC, Regal et
Cinemark absorbant des enseignes régionales, uniformisant
l’expérience et réduisant la diversité des films ainsi
que l’accès de ces derniers aux salles. En revanche, ces
mega-circuits ont pu investir dans les technologies de
pointe, les formats premium et des programmes de
fidélité à échelle nationale.
La révolution du streaming, entre concurrence
et coexistence
Netflix, Hulu, Amazon Prime Video, puis Apple TV+
ont bouleversé le paysage. Après les premières années de
coexistence pacifique aux côtés des salles, où les plateformes
proposaient essentiellement des films anciens, les frontières
ont commencé à s'estomper lorsque les contenus originaux
sont devenus l'argument-clé du streaming. Dès lors, la
fenêtre traditionnelle de 90 jours ou plus a été remise en
cause, et certains studios ont commencé à tester les sorties
simultanées cinéma/streaming, d’autant plus que les
attentes du public – notamment jeune –, désormais
habitué à l’accès à la demande, avaient changé… L’autre
atout majeur des plateformes résidait dans leur capacité
à investir massivement pour attirer des cinéastes de renom
vers leurs services. Mais ce flux financier s’est récemment
tari. Plus significatif encore, Amazon et Apple ont compris
qu’une sortie exclusive en salle favorise le bouche-à-oreille
et contribue à installer une marque autour de leurs films,
renforçant ainsi le succès de leurs plateformes. Des
données évidentes que Netflix, de son côté, semble
toujours vouloir ignorer.
Crise sanitaire et reprise
Aucun événement n’a plus perturbé le secteur que la
pandémie de Covid-19. Suite à leur fermeture forcée en
2020 et 2021, certains cinémas n’ont jamais rouvert. Si
la plupart ont pu survivre, c’est grâce à des mesures de
réduction de coûts, aux protocoles sanitaires mis en place
et aux aides fédérales. Grâce aux efforts de lobbying, les
cinémas indépendants et de taille moyenne ont obtenu
plus de 2 milliards de dollars de soutien gouvernemental,
tandis que la grande exploitation a pu profiter de réductions
fiscales. Studios, réalisateurs, producteurs… L’ensemble
de la filière s’est mobilisée pour préserver
l’expérience. Avec la vaccination et la levée des restrictions,
les cinémas ont entamé une reprise lente et inégale. Si
les blockbusters ont récupéré leur public – tels que les
nouvelles productions du MCU et les suites
emblématiques comme Top Gun : Maverick (2022) –, les
films du milieu destinés à un public adulte ont eu du
mal à retrouver leur fréquentation d’avant la pandémie.
Le débat sur les fenêtres de diffusion est entré dans une
nouvelle phase, que je qualifierais de dangereuse, studios
et exploitants négociant au cas par cas des accords flexibles
pour maximiser à la fois les revenus en salle et sur les
plateformes. Pendant ce temps, les circuits de cinéma
ont réagi en misant davantage sur les expériences premium,
en élargissant leurs offres food & beverage, et en organisant
davantage d’événements spéciaux. À la recherche de
nouvelles propositions de valeur face au streaming, certains
ont expérimenté des abonnements mensuels illimités
(MoviePass, AMC Stubs A-List).
La route à suivre
Projection laser, sièges 4DX, réalité virtuelle… Tout au
long des années 2020, les circuits ont continué d’adopter
des technologies impossibles à reproduire à la maison,
renforçant l'attrait sensoriel du cinéma. Parallèlement,
les cinémas indépendants et les enseignes régionales
tendent de plus en plus à devenir des “tiers lieux” à la
programmation élargie, favorisant leur rôle social et
sociétal. À ce titre, la montée en puissance des préoccupations
écologiques incite les cinémas à investir dans des
systèmes de projection moins énergivores, à réduire leurs
déchets et à améliorer leur accessibilité. Ces vingt dernières
années, les exploitants américains se sont particulièrement
mobilisés pour faciliter l’accueil des personnes à mobilité
réduite, équiper les salles de dispositifs d’aide à l’écoute,
de sous-titrage et de description vidéo pour les publics
sourds et aveugles, et proposer des séances adaptées aux
spectateurs autistes ou sensibles à la lumière.
Certes, le modèle du multiplexe peine à retrouver la place
qu’il occupait au XX e siècle. Mais l’attrait durable de
l’expérience collective et immersive assure aux salles de
rester un pilier du divertissement américain. Les défis à
venir – économiques, technologiques et culturels – seront
nombreux, mais les opportunités d’innovation et de
réinvention le sont tout autant. Si les deux dernières
décennies ont prouvé une chose, c’est que l’attrait du
grand écran, sous toutes ses formes en évolution, est
destiné à perdurer pour les générations à venir.
John Fithian
50 N°500 / 22 septembre 2025
20 ans de...
CANAL+ ET LE CINÉMA
©Canal+
Extrait du Trailer de l’histoire (presque) vraie de Canal+
UNE SAGA FRANÇAISE AU SERVICE DU 7 E ART
Depuis deux décennies, Canal+ a profondément marqué
le cinéma en France et au-delà. Chaîne premium,
producteur, distributeur, exploitant, acteur publicitaire
et, désormais, candidat au contrôle de l’un des premiers
circuits hexagonaux, le groupe a accompagné et parfois
bousculé l’écosystème. Retour sur une relation riche,
faite de passion, de stratégie et de tensions.
Un contexte brûlant : Canal+ et UGC main
dans la main
Début septembre 2025, Canal+ a annoncé être entré
en négociations exclusives pour acquérir 34 % du capital
d’UGC, avec la perspective d’une prise de contrôle en
2028. L’opération a fait grand bruit : elle marquerait
une nouvelle étape dans le rapprochement entre deux
partenaires de longue date. UGC, ce sont 55 cinémas,
dont l’UGC Ciné Cité Les Halles à Paris – le plus
fréquenté au monde – et un catalogue emblématique,
des Bronzés à Amélie Poulain. Pour Canal+, c’est l’occasion
d’arrimer son pôle Studiocanal à un exploitant
de premier plan et de renforcer son ancrage dans toute
la chaîne de valeur du cinéma.
L’ombre d’AlloCiné
Pour comprendre cette trajectoire, il faut revenir au début
des années 2000. Canal+ s’intéresse alors de près à la
révolution numérique et rachète AlloCiné en 2000 via
sa filiale CanalNumédia. Le site est rapidement intégré
dans l’écosystème Vivendi, mais l’expérience sera de
courte durée : en 2003, le groupe cède AlloCiné, préférant
se recentrer. L’épisode témoigne pourtant d’une intuition
juste : l’importance de contrôler les canaux d’information
et de prescription pour le cinéma.
Studiocanal, la mini-major européenne
Dans la foulée, Canal+ mise tout sur son bras armé,
Studiocanal, qui deviendra en deux décennies la principale
mini-major européenne. Le studio produit et distribue
aujourd’hui près de 200 films et 80 séries par an. Il a
constitué un catalogue impressionnant, le plus vaste
d’Europe, où l’on retrouve des œuvres de patrimoine et
des franchises internationales comme Paddington ou
Bridget Jones. Ce positionnement unique a permis à
Canal+ de se poser en véritable alternative aux studios
américains, avec une capacité d’exportation rare sur le
Vieux Continent.
Du linéaire au streaming
La relation de Canal+ au cinéma ne se limite pas à la
production et à la diffusion télévisée. Dès la fin des années
2000, le groupe investit massivement dans les chaînes
thématiques Ciné+, puis dans le numérique. La plateforme
myCANAL lancée en 2013 devient l’un des piliers de sa
stratégie OTT. En 2024, l’acquisition d’OCS vient
consolider cette offre, donnant naissance au bouquet
Ciné+ OCS, pensé comme le hub cinéma de référence.
Dans un marché où Netflix, Disney+ et Amazon Prime
ont imposé leurs standards, Canal+ continue d’affirmer
sa spécificité : rester l’allié du cinéma en salle, tout en
étant un acteur incontournable du streaming avec sa
plateforme dont la marque est devenue Canal+, tout
simplement, en juin dernier, marquant ainsi le caractère
central de cette offre dans la stratégie du groupe.
Partenariats publicitaires et abonnements
croisés
Canal+ a également investi le champ de la publicité au
cinéma. Depuis une quinzaine d’années, l’ex filiale de
Vivendi est présente sur ce marché, essentiellement en
partenariat avec UGC. Ensemble, les deux groupes ont
imaginé des solutions intégrées, combinant ventes
d’espaces en salles et offres packagées avec les chaînes
du groupe. Plus récemment, des abonnements conjoints
ont vu le jour, permettant aux spectateurs d’associer un
pass UGC illimité et un abonnement Canal+ à tarif
préférentiel. Ces initiatives témoignent d’une relation
déjà structurée, que l’entrée au capital vient
aujourd’hui consacrer.
Les tensions de la chronologie des médias
Cette proximité n’a pas empêché les frictions. Canal+ a
longtemps bataillé sur la chronologie des médias, contestant
un système jugé trop rigide face aux plateformes.
En 2021, un accord historique permet au groupe de
diffuser certains films six mois après leur sortie salle, avec
une exclusivité de neuf mois. Cette avancée a marqué
une victoire pour la chaîne cryptée, même si le débat
encore l’an dernier est resté vif à mesure que le marché
se reconfigure.
L’aventure CanalOlympia
Au-delà de l’Europe, Canal+ s’est aussi engagé dans
l’exploitation directe de salles à travers son réseau Canal-
Olympia, implanté dans plusieurs capitales et grandes
villes africaines. Ces complexes mêlent cinéma et spectacle
vivant, offrant un modèle hybride qui illustre l’ambition
internationale du groupe. Une manière de prolonger
l’histoire d’amour de Canal+ avec le cinéma, en s’adressant
à de nouveaux publics.
Une recomposition du paysage français
Quelques mois après l’annonce de l’arrivée de la famille
Saadé dans Pathé, c’est un autre séisme qui s’annonce
avec l’entrée de Canal+ chez UGC. Ces mouvements
traduisent une recomposition en profondeur du paysage
du cinéma français : des acteurs puissants, dotés de moyens
financiers conséquents, s’impliquent désormais directement
dans l’exploitation. Pour les salles, pour les talents
et pour l’ensemble de la filière, c’est la promesse d’une
visibilité accrue et d’un rayonnement international renforcé.
En vingt ans, Canal+ aura accompagné toutes les
mutations du cinéma : des sites web aux plateformes
de streaming, des catalogues patrimoniaux aux franchises
mondiales, des multiplexes africains aux négociations
sur la chronologie des médias. L’histoire commune avec
UGC, qui prend aujourd’hui une nouvelle dimension,
montre à quel point la frontière, entre diffuseurs,
producteurs et exploitants, est désormais plus poreuse
que jamais. Le cinéma français, porté par de tels alliés,
entre dans une nouvelle ère où tradition et innovation
avancent de concert.
Julien Marcel
52 N°500 / 22 septembre 2025
20 ans de...
COMMUNICATION DIGITALE DES EXPLOITANTS
renforcé. Les exploitants ont découvert que ces nouveaux
outils n’éloignaient pas les spectateurs, mais leur
permettaient au contraire de prolonger l’expérience
bien au-delà de la salle.
Lorsque l’on célèbre les 20 ans de Boxoffice Pro, il est
impossible de ne pas évoquer en parallèle l’histoire
de Cine Group. Car au fond, ces deux histoires se
confondent : celle d’un média professionnel qui a
accompagné la mutation du secteur, et celle d’une
société née d’une intuition technologique devenue,
au fil des années, un acteur central de la transformation
digitale des salles de cinéma.
Tout commence à la fin des années 1990, lorsque
Patrick Farcy pressent le potentiel des écrans dans les
halls des cinémas. L’avènement du DVD ouvre alors
de nouvelles perspectives : pour la première fois, il
devient possible de diffuser simplement et à moindre
coût des contenus vidéo sur des écrans installés à
l’accueil des salles. Une petite révolution, qui donnera
naissance à l’embryon de ce qui deviendra Cine Group.
Comme souvent dans l’histoire des entreprises,
l’aventure se déploie ensuite par une ramification
inattendue. D’un côté, le cœur de métier se développe
dans l’affichage digital. Mais dès le milieu des années
2000, la société comprend que l’avenir ne se jouera
pas seulement dans les halls, mais aussi sur les écrans…
des spectateurs. Elle prend alors le virage du web, en
créant les premiers sites internet de cinémas, bientôt
complétés par des applications mobiles. De l’autre
côté, l’histoire des fameux DVD destinés à l’affichage
en salle connaît sa propre métamorphose : les jaquettes
qui les accompagnaient se transforment en brochure,
puis en véritable magazine professionnel, Côté Cinéma,
devenu en 2018 Boxoffice Pro.
À travers cette saga, c’est en réalité une évolution clé
de la communication des salles de cinéma en France
qui s’écrit. Contrairement à leurs homologues américains,
les exploitants français ont pris assez tôt la
mesure de l’importance des outils digitaux, souvent
avec l’accompagnement de Côté Ciné puis de Cine
Group. À l’époque, certains craignaient qu’un tel
virage n’instaure une relation plus distante, plus froide
avec les spectateurs. Mais les faits ont démontré
l’inverse : le digital n’a pas remplacé la proximité, il
l’a augmentée.
Avec les sites web, la billetterie en ligne, puis les
applications mobiles, le parcours du spectateur a
changé, et avec lui la relation qu’entretiennent les
salles avec leur public. Réserver sa place depuis son
téléphone, consulter les bandes-annonces en ligne,
recevoir des notifications personnalisées, partager une
expérience sur les réseaux sociaux : autant de gestes
devenus naturels qui, loin de fragiliser le lien, l’ont
Cette relation enrichie par le digital s’observe également
dans les outils de communication B2B. Si le magazine
papier Boxoffice Pro demeure incontournable, son site
web et plus récemment son émission YouTube sont
devenus des piliers d’une identité médiatique élargie.
Ils témoignent de la capacité du secteur à se doter
d’un véritable média professionnel à part entière, où
l’information circule désormais sous plusieurs formes,
accessibles en continu et adaptées aux nouveaux usages.
L’histoire de Cine Group ne se limite pas à l’Hexagone.
Sous l’impulsion de Julien Marcel, l’entreprise a pris
en 2013 une dimension internationale avec le lancement
de ses activités aux États-Unis. Là encore, la
conviction était la même : la transformation digitale
de la relation entre cinémas et spectateurs était universelle,
et il fallait accompagner les exploitants au-delà
des frontières. Cette ouverture a permis d’enrichir le
regard de l’entreprise, en confrontant les pratiques
françaises et américaines, et en confirmant que les
innovations nées dans un pays pouvaient inspirer l’autre.
Aujourd’hui dirigé par Julien Marcel et Marilyn
Iacovissi, Cine Group poursuit cette mission : donner
aux cinémas les moyens de rester au cœur de la vie
culturelle et sociale, en s’appuyant sur les technologies
les plus récentes sans jamais perdre de vue ce qui fait
la singularité du cinéma : une rencontre, une émotion
partagée. Les 20 ans de Boxoffice Pro rappellent ainsi
que l’innovation technologique et la communication
professionnelle ne sont pas des fins en soi, mais les
instruments d’une ambition plus vaste : faire vivre,
encore et toujours, la magie du cinéma.
54 N°500 / 22 septembre 2025
N°500 / 22 septembre 2025
55
Calendrier
SEMAINE JOUR DE SORTIE FÉRIÉ
JOUR FÉRIÉ
CHANGEMENT/NOUVELLE DATE
REPRISE
CONTENU ALTERNATIF
Zone A
Besançon, Bordeaux,
Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble,
Limoges, Lyon, Poitiers
Zone B
Aix-Marseille, Amiens, Caen,
Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice,
Orléans-Tours, Reims, Rennes,
Rouen, Strasbourg
Zone C
Créteil, Montpellier,
Paris, Toulouse,
Versailles
S39
24 SEPT
S40
1ER OCT
S41
8 OCT
S42
15 OCT
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
ORIGINALS FACTORY À 2000 MÈTRES D’ANDRIIVKA 01h51 M.Chernov
PATHÉ LIVE ALEXANDRE DESPLAT - LE CONCERT SYMPHONIQUE AU CINÉMA 01h40 A.Desplat
CGR EVENTS ANA MACHI ANA 01h57 H.El Jebbari A.Dadas, M.Idrissi, D.Boutazout
PATHÉ LIVE
BTS 2016 LIVE THE MOST BEAUTIFUL MOMENT IN LIFE ON STAGE :
EPILOGUE REMASTERED
01h40 J.Hyeongseok BTS, RM, Jin
TANDEM CLASSE MOYENNE 01h35 A.Cordier L.Lafitte, É.Bouchez, R.Bedia
KINEPOLIS - FRA COLORFUL STAGE! THE MOVIE: A MIKU WHO CAN’T SING 02h10 H.Hata S.Fujita, A.Shimoda, A.Shimoda
THE JOKERS FILMS CYCLE KENJI MISUMU - LA LAME À L'ŒIL (4 FILMS) K. Misumi
SUDU CONNEXION DISCO AFRIKA : UNE HISTOIRE MALGACHE 01h20 L.Razanajaona P.Sambo, L.Ramasinjanahary, J.Lerova
MÉTÉORE FILMS KONTINENTAL '25 01h49 R.Jude E.Tompa, G.Spahiu, A.Tanța
KFD FRANCE KYGO : BACK AT THE BOWL 01h40 S.Wrench Kygo
APOLLO FILMS LE MILLION 01h28 G.Vigneron C.Clavier, R.Bensetti, G.Cohen
DHR MOI, LAURE DE SADE 01h44 J.Piacentino M.Mosnier, M.Mardoukhaev, C.Guichet
L'ATELIER DISTRIBUTION MUGANGA - CELUI QUI SOIGNE 01h45 M.Roux I.de Bankolé, V.Macaigne, M.Bresch
LES ALCHIMISTES PANOPTICON 01h35 G.Sikharulidze M.Abuladze, D.Chachua, S.Gelenidze
NEW STORY PUT YOUR SOUL ON YOUR HAND AND WALK 01h50 S.Farsi
SPLENDOR FILMS QUAND SOUFFLE LE VENT 01h25 J.Murakami P.Ashcroft, J.Mills, R.Houston
ZINC FILM REMBRANDT 01h47 P.Schoeller C.Cottin, R.Duris, C.Brunnquell
PATHÉ LIVE SANS FAMILLE 01h45 L.Bréban
DISPARATE FILMS SILENT SHOT 01h00 R.Entreinger D.Deboës, N.Chauveau, L.Garnier
FRIDAY ENTERTAINMENT THEY CALL HIM OG 02h35 Sujeeth P.Kalyan, E.Hashmi, P.Arulmohan
PANOCEANIC FILMS TITOUAN, LES ENFANTS DU CORAIL 01h10 K.Mahdjouba
SONY PICTURES RELEASING FRANCE TKT 01h22 S.Cicurel L.de Palmaert, E.Dequenne, S.De Groodt
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE TOY STORY 01h17 J.Lasseter T.Allen, D.Rickles, J.Varney
LES FILMS DU CAMELIA TWST - THINGS WE SAID TODAY 01h25 A.Ujica T.Azzara, S.Grant, T.McCabe
WARNER BROS. FRANCE UNE BATAILLE APRÈS L'AUTRE 02h42 P.Anderson L.DiCaprio, T.Taylor, S.Penn
FRANCE 3 ALSACE UN NOUVEAU REGARD 00h52 R.Detré et G.Aguesse J.Gamblin
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
SONY PICTURES RELEASING FRANCE A BIG BOLD BEAUTIFUL JOURNEY 01h48 Kogonada M.Robbie, C.Farrell, K.Kline
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE AVATAR : LA VOIE DE L'EAU 03h12 J.Cameron S.Worthington, Z.Saldana, S.Weaver
PATHÉ LIVE
BTS 2019 WORLD TOUR ‘LOVE YOURSELF: SPEAK YOURSELF’ LONDON
REMASTERED
01h46 J.Hyeongseok BTS, RM, Jin
PATHÉ LIVE BTS 2021 MUSTER SOWOOZOO REMASTERED 01h33 J.Hyeongseok et S.Jo BTS, RM, Jin
HAUT ET COURT CERVANTES AVANT DON QUICHOTTE 02h14 A.Amenábar J.Peña (III), A.Borghi, M.Rellán
EUROZOOM HAPPYEND 01h53 N.Sora H.Kurihara, Y.Hidaka, A.Nakajima
DESTINY FILMS HONEYMOON 01h24 Z.Ozirna I.Nirsha, R.Lutskyi
POWERHOUSE PRODUCTIONS IDLY KADAI 02h40 Dhanush Dhanush, N.Menen, A.Vijay
BLUE NOTE FILMS INVENTION 01h12 C.Stephens C.Hernandez, S.Mcglynn, T.Torn
UFO DISTRIBUTION LA MORT N’EXISTE PAS 01h12 F.Dufour-Laperrière Z.Blanchet, K.Tremblay, M.Savard-Verhoeven
PROGRAM STORE
LA PLEINE CONSCIENCE DU BONHEUR, UN VOYAGE AVEC LE
DALAÏ-LAMA
01h30 B.Miller et P.Delaquis Dalaï Lama
MALAVIDA FILMS LA REINE MARGOT 02h41 P.Chéreau I.Adjani, D.Auteuil, J.Anglade
METROPOLITAN FILMEXPORT MARCHE OU CRÈVE 01h48 F.Lawrence C.Hoffman, D.Jonsson, G.Wareing
SUPERBYTIMAI MAY DAY 01h39 M.Hua et J.Hyde
PAN DISTRIBUTION MOI QUI T’AIMAIS 01h58 D.Kurys R.Zem, M.Foïs, T.de Peretti
FRIDAY ENTERTAINMENT NIKKA ZAILDAR 4 02h48 S.Singh A.Virk, S.Bajwa, N.Rishi
STUDIOCANAL PAPY FAIT DE LA RÉSISTANCE 01h46 J.Poiré M.Galabru, C.Clavier, M.Lamotte
SAJE DISTRIBUTION SACRÉ CŒUR 01h35 S.Gunnell et S.Gunnell G.Dutoit, J.Budria, S.Gunnell
LES VALSEURS SOUNDTRACK TO A COUP D'ÉTAT 02h30 J.Grimonprez P.Lumumba, L.Armstrong, D.Gillespie
JHR FILMS STUPS A.Odiot et J.Viallet
FRIDAY ENTERTAINMENT SUNNY SANSKARI KI TULSI KUMARI 02h20 S.Khaitan J.Kapoor, V.Dhawan, S.Malhotra
LES FILMS DU PRÉAU TIMIOCHE 00h41 A.Bain et A.Martin
CGR EVENTS TOSCA (THE ROYAL OPERA) 03h30 O.Mears A.Netrebko, F.De Tommaso, G.Finley
MEMENTO UN SIMPLE ACCIDENT 01h42 J.Panahi V.Mobasseri, M.Afshari, E.Azizi
PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE VALORANT CHAMPIONS PARIS 2025 | FINALE AU CINÉMA 07h00
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
GAWL ALGER 01h33 C.Taleb Bendiab M.Medjkane, N.Asli, H.Mesbah
NOUR FILMS BERLINGUER, LA GRANDE AMBITION 02h02 A.Segre E.Germano, S.Abbati, F.Acquaroli
UGC DISTRIBUTION C'ÉTAIT MIEUX DEMAIN 01h43 V.Millereau E.Zylberstein, D.Bourdon, M.Le Borgne
LES FILMS DE L'ATALANTE DÉTOURS 01h07 P.Petit
ART HOUSE EGOIST 02h00 D.Matsunaga H.Miyazawa, R.Suzuki, Y.Nakamura
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR GABBY ET LA MAISON MAGIQUE - LE FILM 01h38 R.Crego L.Kraner, K.Wiig, G.Estefan
COSMONAUT 391 GLACIERS D'ARCTIQUE, ÉTAT DES LIEUX 00h52 P.Dugowson
LES ALCHIMISTES HORS-SERVICE J.Boiron-Lajous
SND INSAISISSABLES 02h05 L.Leterrier J.Eisenberg, M.Ruffalo, W.Harrelson
MALAVIDA FILMS LA FERME DES ANIMAUX 01h13 J.Halas et J.Batchelor M.Denham, G.Heath, J.Michel
CINÉMA PUBLIC FILMS LA PRINCESSE ET LE ROSSIGNOL 00h45
POTEMKINE FILMS L'INVASION 02h25 S.Loznitsa
PYRAMIDE DISTRIBUTION MÉTÉORS 01h48 H.Charuel et C.Le Pape P.Kircher, I.Azougli, S.Cissé
CONDOR DISTRIBUTION NOS JOURS SAUVAGES 01h44 V.Kekatos D.Patakia, N.Zeginoglou, S.Tsoumanis
ARP SÉLECTION NOUVELLE VAGUE 01h46 R.Linklater G.Marbeck, Z.Deutch, A.Dullin
PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE ONE TO ONE: JOHN & YOKO 01h41 K.Macdonald et S.Rice-Edwards J.Lennon, Y.Ono, A.Warhol
MY SECRET ANGEL COMPANY SOUFFRANCE ET DÉLIVRANCE 01h29 J.CIRANNA
KMBO SUPER GRAND PRIX 01h38 W.Fast G.Arterton, T.Brodie-Sangster, H.Atwell
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE TRON: ARES 01h59 J.Rønning J.Leto, G.Lee, E.Peters
VUES DU QUÉBEC DISTRIBUTION VOUS N'ÊTES PAS SEULS 01h45 M.Viens et P.Lupien P.Funk, M.Fortier, F.Papineau
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR BLACK PHONE 2 01h54 S.Derrickson E.Hawke, M.Thames, M.McGraw
STUDIOCANAL CHIEN 51 01h40 C.Jimenez G.Lellouche, A.Exarchopoulos, L.Garrel
LE PACTE DEUX PIANOS 01h55 A.Desplechin F.Civil, N.Tereszkiewicz, C.Rampling
MÉTÉORE FILMS DRACULA R.Jude
OUTPLAY FILMS EN GARDE 01h46 N.Low T.Yu-Ning, H.Liu, N.Ding
56 N°500 / 22 septembre 2025
S42
15 OCT
18 OCT
S43
22 OCT
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
DHR DISTRIBUTION / A VIF CINEMAS ET LA VIE VA... 01h35 A.Ségal
SND HOPPER ET LE SECRET DE LA MARMOTTE 01h28 B.Mousquet
SND INSAISISSABLES 2 02h10 J.Chu J.Eisenberg, M.Ruffalo, W.Harrelson
KMBO JACK ET NANCY - LES PLUS BELLES HISTOIRES DE QUENTIN BLAKE 00h52 G.Bekers et M.Fenati A.Lamy
LES FILMS DES DEUX RIVES JOURNAL INTIME DU LIBAN 01h50 M.El Hajj
PATHÉ LIVE LA SOMNAMBULE (METROPOLITAN OPERA) 03h15 R.Villazón N.Sierra, S.Mancasola, X.Anduaga
JOUR2FÊTE LA VIE DE CHÂTEAU, MON ENFANCE À VERSAILLES 01h21 C.Madeleine-Perdrillat et N.H'limi N.Perez-Malartre, F.Pierrot, E.Lucas-Viguier
LES NOUVEAUX JOURS LE DERNIER COMPROMIS 01h22 A.Fonteneau
APOLLO FILMS / STUDIOCANAL LE JOUR J C.Zidi Jr. K.Adams, B.Bouhlel, M.Parisot
SPLENDOR FILMS LENNY 01h51 B.Fosse D.Hoffman, V.Perrine, J.Miner
METROPOLITAN FILMEXPORT LUMIÈRE PÂLE SUR LES COLLINES 02h03 K.Ishikawa S.Hirose, F.Nikaidô, Y.Yoshida
WILD BUNCH DISTRIBUTION MARCEL ET MONSIEUR PAGNOL 01h30 S.Chomet L.Lafitte, G.Pailhas, T.Garcia
CARLOTTA FILMS NUAGES FLOTTANTS 02h04 M.Naruse H.Takamine, M.Mori (I), M.Okada
DAVID SERERO PRODUCTIONS RICHARD ORLINSKI: THE ART DOCUMENTARY 00h54 D.Serero R.Orlinski, E.Longoria, Tayc
PIECE OF MAGIC ENTERTAINMENT FRANCE SAM LE POMPIER - NOUVELLE CASERNE, GRANDES AVENTURES ! 00h55 C.Morton et C.Ferguson
LES FILMS DU LOSANGE THE CHRONOLOGY OF WATER 02h08 K.Stewart I.Poots, T.Birch, J.Belushi
TAMASA DISTRIBUTION UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE 01h45 E.Scola S.Loren, M.Mastroianni, J.Vernon
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
DIAPHANA DISTRIBUTION ARCO 01h28 U.Bienvenu S.Arlaud, A.Jodorowsky, M.Oldra
SONY PICTURES RELEASING FRANCE CHAINSAW MAN – LE FILM : L’ARC DE REZE T.Yoshihara K.Toya, R.Ueda, A.Fairouz
PARAMOUNT PICTURES FRANCE DORA AU ROYAUME MAGIQUE DES SIRÈNES 00h50
NEW STORY IMAGO 01h48 D.Oumar Pitsaev
SND KAAMELOTT - DEUXIÈME VOLET (PARTIE 1) A.Astier G.Gallienne, V.Ledoyen, A.Astier
DAMNED DISTRIBUTION KLÁRA DÉMÉNAGE 01h26 Z.Szilágyi C.Jóvári, Z.Konrád, E.Vlahovics
BAC FILMS LA DISPARITION DE JOSEF MENGELE 02h16 K.Serebrennikov A.Diehl, F.Becht, D.Herfurth
AD VITAM LA PETITE DERNIÈRE 01h46 H.Herzi N.Melliti, J.Park, A.Ben Mohamed
TANDEM LES CAVALIERS DES TERRES SAUVAGES 01h24 M.Dweck et G.Kershaw G.Gonza, T.Gonza, J.Avalos
GEBEKA FILMS LE SECRET DES MÉSANGES 01h17 A.Lanciaux L.Léontiadis, A.Souverbie-Giorgis, M.Le Guennan
UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL FR L'HOMME QUI RÉTRÉCIT J.Kounen J.Dujardin, M.Croze
CONTRE-JOUR DISTRIBUTION LITTLE BROTHER 01h34 S.O’Donnell D.Diemer, P.Ettinger, J.Simmons
LES FILMS DU CAMELIA PET SHOP DAYS 01h50 O.Schnabel D.Yazbek Bernal, J.Irv, C.Rowe
CINÉ SORBONNE QUAND HARRY RENCONTRE SALLY 01h36 R.Reiner B.Crystal, M.Ryan, C.Fisher
LES FILMS DU LOSANGE RÉTROSPECTIVE RAYMOND DEPARDON CINÉASTE (6 FILMS) R. Depardon
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE SPRINGSTEEN: DELIVER ME FROM NOWHERE S.Cooper J.Allen White, J.Strong, P.Hauser
LOST FILMS THE NEON PEOPLE 02h04 J.Thoret
S44
29 OCT
3 NOV
S45
5 NOV
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
METROPOLITAN FILMEXPORT AMOURS CHIENNES 02h33 A.González Iñárritu G.Toledo, A.Guerrero, J.Salinas
ARIZONA DISTRIBUTION CE QUE CETTE NATURE TE DIT 01h48 H.Sang-Soo S.Ha, Y.So-yi, K.Han-sol
VUES DU QUÉBEC DISTRIBUTION COMME ENTENDRE À TRAVERS UNE FEUILLE DE MÉTAL 01h23 M.Béliveau
PATHÉ LIVE JUL, LE CONCERT DU STADE DE FRANCE AU CINÉMA 02h30 S.Bohée
HAUT ET COURT LA FEMME LA PLUS RICHE DU MONDE 02h03 T.Klifa I.Huppert, M.Foïs, L.Lafitte
SHELLAC LAGUNA 01h42 S.Bartas S.Bartas, I.Bartaité, U.Bartaite
CARLOTTA FILMS LA LÉGENDE DE BAAHUBALI, L'ÉPOPÉE - DIRECTOR'S CUT 03h49 S.Rajamouli P.Raju, T.Bhatia, A.Shetty
METROPOLITAN FILMEXPORT LES INTRUS – CHAPITRE 2 01h38 R.Harlin M.Petsch, G.Basso, R.Shenton
GAUMONT DISTRIBUTION L’ÉTRANGER 02h00 F.Ozon B.Voisin, R.Marder, P.Lottin
SURVIVANCE ON FALLING 01h44 L.Carreira J.Santos, N.Leiper, O.Forman
PARAMOUNT PICTURES FRANCE REGRETTING YOU J.Boone A.Williams, M.Grace, D.Franco
ZINC FILM SMASHING MACHINE 02h03 B.Safdie D.Johnson, E.Blunt, L.Gavin
SPLENDOR FILMS THE CHANGELING - L'ENFANT DU DIABLE 01h45 P.Medak G.Scott, J.Marsh, J.Colicos
NORTE DISTRIBUTION UNE VIE ORDINAIRE 01h34 A.Kusnetsov
EPICENTRE FILMS UN POÈTE 02h00 S.Mesa Soto U.Rios, R.Andrade, G.Cardona
SONY PICTURES RELEASING FRANCE YOROÏ D.Tomaszewski Orelsan, C.Choï
DISTRIBUTEUR FILM DURÉE RÉALISATEUR(S) INTERPRÈTE(S)
ORAWA PROD BAROUDEURS DU CHRIST 01h24 D.Boyer
PYRAMIDE DISTRIBUTION DEUX PROCUREURS 01h58 S.Loznitsa A.Kuznetsov, A.Filippenko, A.Belyy
ED DISTRIBUTION DUEL À MONTE-CARLO DEL NORTE 01h20 B.Plympton A.Colón, K.Mora
MOONLIGHT FILMS DISTRIBUTION FOLLEMENTE 01h37 P.Genovese E.Leo, P.Fogliati, E.Fanelli
DESTINY FILMS FRANCE, UNE HISTOIRE D'AMOUR 01h45 Y.Arthus-Bertrand et M.Pitiot
CGR EVENTS G-DRAGON 2025 WORLD TOÜR ÜBERMENSCH 02h00
SND INSAISISSABLES 3 R.Fleischer J.Eisenberg, W.Harrelson, D.Franco
PATHÉ LIVE LA BOHÈME (METROPOLITAN OPERA) 03h29 F.Zeffirelli J.Grigoryan, H.Stober, F.De Tommaso
CGR EVENTS LA FILLE MAL GARDÉE (THE ROYAL BALLET) 03h30 F.Ashton F.Hayward, M.Sambé
METROPOLITAN FILMEXPORT LA VAGUE 02h09 S.Lelio D.López, L.Bravo, A.Aurora
LES ALCHIMISTES LE CINQUIÈME PLAN DE LA JETÉE 01h44 D.Cabrera
SAJE DISTRIBUTION LE ROI DES ROIS 01h43 S.Jang K.Branagh, U.Thurman, M.Hamill
WILD BUNCH DISTRIBUTION LES BRAISES T.Kruithof V.Efira, A.Worthalter
CINÉ SORBONNE L'ÉTRANGE OBSESSION 01h47 K.Ichikawa M.Kyô, T.Nakadai, G.Nakamura
LE PACTE L'INCONNU DE LA GRANDE ARCHE 01h46 S.Demoustier C.Bang, S.Knudsen, M.Fau
THE WALT DISNEY COMPANY FRANCE PREDATOR: BADLANDS D.Trachtenberg E.Fanning, D.Schuster-Koloamatangi
MALAVIDA FILMS
RÉTROSPECTIVE PATRICE CHÉREAU, CINÉASTE (5 FILMS)
LES ACACIAS
RÉTROSPECTIVE SI GUITRY M'ÉTAIT CONTÉ (7 FILMS)
CARLOTTA FILMS
SAGA LADY YAKUZA - L'INTÉGRALE EN 8 FILMS
LES FILMS D'AVALON SEMER ET RÉCOLTER 01h34 E.Le Roch
STUDIOCANAL T’AS PAS CHANGÉ J.Commandeur L.Lafitte, F.Damiens, V.Paradis
ÉCLUMIA PICTURES THE CORD OF LIFE 01h36 S.Qiao Badema, Yider, Nahia
Dates connues à l'heure de notre bouclage. Calendrier susceptible de modifications.
AVIS AUX DISTRIBUTEURS Afin de voir apparaître vos sorties dans les fiches films de Boxoffice, n’hésitez pas à faire parvenir
régulièrement votre line-up mis à jour à calendrier@boxofficefrance.fr.
N°500 / 22 septembre 2025
57
Chiffres
3 FILMS - 3 CARRIÈRES
1 POINT DE COMPARAISON
La Palme d’or de Un simple accident vient récompenser une
production cinématographique iranienne qui, depuis plusieurs
années, séduit les festivals et les spectateurs, malgré les interdictions
pesant souvent sur les cinéastes. La sortie par Memento
du nouveau long métrage de Jafar Panahi, le 1 er octobre, donne
l’occasion de revenir en chiffres sur les performances en salles
de récents titres iraniens ayant, à leur manière, bousculé, voire
mis K.O., le public.
Date de sortie
Distributeur
Cumul des entrées
1 er jour
1 er week-end
Séances
Moyenne par séance 1 er we
Cœfficient Paris/Province
Taux de transformation
(cumul des entrées/1 er jour)
Note Spectateur AlloCiné
LES GRAINES DU
FIGUIER SAUVAGE
TATAMI
LA LOI DE TÉHÉRAN
18/09/2024 04/09/2024 28/07/2021
PYRAMIDE METROPOLITAN WILD BUNCH
620 058 185 031 185 006
10 810 7 129 5 063
85 500 45 474 28 308
2 201 2 086 1 828
39 22 15
3,93 2,80 2,68
57 26 37
4,3 4,2 4
Source CBO-Box Office / Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company
PERFORMANCE SÉANCE* / AU 1 ER WEEK-END
DEPUIS 1 SEMAINE
DATE FILM DISTRI. COPIES ENTRÉES SÉANCES MOYENNE
1 10/09/2025 CONJURING : L'HEURE DU JUGEMENT WARNER 439 909 379 11 746 77
2 10/09/2025 SIRAT PYRAMIDE 311 142 835 4 636 31
3 10/09/2025 CONNEMARA STUDIOCANAL 288 93 499 4 122 23
4 10/09/2025 DOWNTON ABBEY III : LE GRAND FINAL UNIVERSAL 423 167 226 7 531 22
5 10/09/2025 UNE PLACE POUR PIERROT DIAPHANA 219 41 841 3 277 13
PERFORMANCE SÉANCE* / AU 1 ER WEEK-END
EN 2025
DATE FILM DISTRI. COPIES ENTRÉES SÉANCES MOYENNE
1 21/05/2025 LILO & STITCH DISNEY 590 1 188419 14 649 81
2 04/07/2025 JURASSIC WORLD : RENAISSANCE UNIVERSAL 720 673 103 8 614 78
3 10/09/2025 CONJURING : L'HEURE DU JUGEMENT WARNER 439 909 379 11 746 77
4 08/01/2025 PERSONNE N'Y COMPREND RIEN JOUR2FÊTE 52 24 263 360 67
5 05/02/2025 GOD SAVE THE TUCHE PATHÉ 734 774 727 14 330 54
6 25/06/2025 F1® LE FILM WARNER 577 606 069 12 289 49
7 12/02/2025 THE BRUTALIST UNIVERSAL 195 103 069 2 393 43
8 02/04/2025 MINECRAFT, LE FILM WARNER 670 661 462 15 609 42
9 16/07/2025 LES SCHTROUMPS - LE FILM PARAMOUNT 685 433 215 10 432 42
10 21/05/2025 MISSION : IMPOSSIBLE – THE FINAL RECKONING PARAMOUNT 801 622 716 15 009 41
Ça va mieux pour la fréquentation qui, en l’espace d’une semaine, a retrouvé des couleurs rassurantes.
Conjuring : L’Heure du jugement réalise un premier week-end canon à 900 000 tickets pour 77 entrées par
séance (e/s), et le troisième meilleur démarrage de l’année, derrière les 78 e/s de Jurassic World : Renaissance
et les 81 e/s de Lilo & Stitch. Derrière, le phénomène Sirāt réalise 31 e/s, soit la septième meilleure
performance sur un week-end d’ouverture pour un titre à moins de 5 000 séances. Enfin, Connemara (23
e/s), Downton Abbey III (22 e/s) et Une place pour Pierrot (13 e/s) composent le reste d’un classement où
les mauvaises ondes semblent… conjurées.
*Sans inclure le hors-film // Sources chiffres : Distributeurs Séances : Showtimes Dashboard by The Boxoffice Company
58 N°500 / 22 septembre 2025
Jeune Public
©Afcae
CINÉASTES, DISTRIBUTEURS,
EXPLOITANTS… ET JEUNE PUBLIC :
DES RENCONTRES QUI FONT MÉDIATION
Les Rencontres art et essai Jeune
public se sont ouvertes le 9
septembre, au lendemain de la
publication du rapport Geffray
sur l’Éducation aux images, avec
La Ferme des animaux, et se sont
clôturées avec Arco… au lendemain
de sa pré-sélection aux Oscars. Entre
les deux, une myriade de films pour
les plus petits ont été présentés par
leurs auteurs et distributeurs, et ont
redonné l’envie, plus que jamais, de
les accompagner de mille façons.
Depuis 70 ans, l’Afcae soutient des films auprès des
jeunes spectateurs, de l'âge où l’on commence à parler
à celui où l’on entre dans sa vie d’adulte. Et il s’agit
plus largement d’un travail d'éducation culturelle et
citoyenne, dont ces 28 es Rencontres ont particulièrement
témoigné : en faisant le lien entre l’action du groupe
Jeune public de l’Afcae et son comité 15-25, entre le
travail auprès des jeunes et avec leurs enseignants, entre
les films, leurs leurs réalisateurs et leurs distributeurs, et
leur environnement social. Le rapport d'Édouard Geffray,
salué par le président de l’Afcae, reconnaît ce travail et
en particulier celui des salles art et essai, « qui portent les
dispositifs nationaux, mais expérimentent aussi des projets
spécifiques qui sont ensuite étendus ». Guillaume Bachy
citant « Toute la lumière sur les Segpa à L’Alhambra de
Marseille, les postes de médiateurs mutualisés en Nouvelle-Aquitaine,
ou encore les premiers Ambassadeurs aux Méliès
de Saint-Étienne ».
Les deux cinémas stéphanois gérés par Paul-Marie Claret,
qui accueillaient ces Rencontres, sont en effet parmi les
pionniers : Le Méliès Saint-François, autrefois Le France,
a notamment lancé ses fiches Jeune public ou encore le
festival Tête de mule il y a 24 ans, puis initié un réseau
de jeunes ambassadeurs dès 2012, tout en illustrant
combien il est essentiel de travailler avec des partenaires
locaux. Notamment, la dynamique cinémathèque de
Saint-Étienne – la plus ancienne en région, créée en 1922
et qui constitue une mine d'archives – et une municipalité
– qui a accueilli les participants dans son Musée de
la mine – particulièrement engagée dans l’accessibilité.
S’adapter à un public qui grandit
Bien sûr, ces Rencontres permettent d’abord de découvrir
une dizaine de films, pour penser en amont leur
accompagnement. Auprès des adultes prescripteurs quand
les films s’adressent aux 3-10 ans, auprès des jeunes – et
avec eux – quand ils sont les fameux 15-25… mais entre
les deux ? On sait que la tranche d’âge intermédiaire est
plus difficile à cerner, les pré-ados dépendant encore
souvent des parents et grands-parents – et surtout des
grands-mères –, comme l’a montré une enquête menée
en Nouvelle-Aquitaine auprès de spectateurs entre 10 et
14 ans. Il disent aussi s’informer encore via les programmes
papier, et apprécier surtout les films d’animation et
fantastiques – mais pas forcément ceux soutenus par
l’Afcae. Et ce sont les séances avec animations qu’ils
préfèrent, surtout quand il y a des cadeaux à gagner.
D’où l'importance, pour les salles, de mutualiser leurs
actions : concevoir des quizz et blind tests clés en main,
y compris des goodies, proposer des prévisionnements
aux MJC et autres structures de quartier, une newsletter
spécifique sur les films à voir en famille… sachant qu’il
est compliqué de communiquer auprès des spectateurs
de 12 ans. Dès lors, faut-il accepter de les perdre à cet
âge, sachant qu’ils ont été ouverts à l’art et essai plus
petits… et qu’ils reviendront plus tard ?
N°500 / 22 septembre 2025
59
Jeune Public
Car « pour s’adresser aux lycéens et étudiants, ce sont les
ambassadeurs qui font notre travail », s'enthousiasme
Sabrina Askelou, médiatrice au Méliès et membre du
comité 15-25 de l’Afcae. « Ils apportent énormément d’idées
et d’énergie et organisent de plus en plus d’événements
eux-mêmes, comme le festival Fureur d’avril, avec le Réseau
Médiation Cinéma (RMC) du Grac ». Au-delà de leurs
salles de proximité, ces jeunes bénévoles partagent leurs
pratiques et se forment, notamment lors de rencontres
régionales « où ils sont passés en un an de 8 à 13 groupes
d’ambassadeurs ». Ils sont largement ouverts à tous types
de films, « nous disent régulièrement qu’ils aiment ceux du
répertoire et ne veulent pas être “ciblés 15-25” », comme le
souligne Joséphine Baillet, du Balzac de Château-Renault.
Et quand ces jeunes médiateurs s’emparent du patrimoine,
« ils imaginent des choses ludiques, abonde Myriam Djebour,
du cinéma Les Carmes à Orléans, ce qui est beaucoup plus
vivant que le discours d’un prof ». Certes, s’il est indéniable
que ces ambassadeurs rajeunissent le public des salles art
et essai, « il faudra des années pour mesurer des effets significatifs
sur la fréquentation », reconnaît Sabrina Askelou.
Reste que pour Pauline, ambassadrice au Méliès il y a 12
ans et, à ce titre, membre d’un jury jeunes à la Mostra
de Venise, « ça a changé ma vie ». Et aux dires de Lucien,
qui a dynamité les formats vidéos créés par son groupe,
« quand on veut travailler dans le cinéma, être ambassadeur
ouvre un réseau immense ». En faisant grandir leurs publics,
les salles participent aussi à former… les professionnels
de demain.
Des cinémas en partage
Accueillir les jeunes de tout âge revient aussi à accueillir
les jeunes de toute condition, dont ceux en situation de
handicap. Pour Sylvain Pichon, programmateur des
Méliès, « le premier handicap est financier, et c’est pour ça
que nous avons très tôt mis en place le ticket suspendu ».
L'accessibilité physique étant encore très compliquée
dans certaines salles anciennes, il est important d’être
accompagné par les collectivités, et l’exemple de Saint-
Étienne est, à ce titre, édifiant. La Ville, membre du
réseau Unesco “Ville inclusive et durable”, mène une
politique très volontariste depuis 15 ans, d’abord en
communiquant sur tous les événements accessibles et
sur tous les fronts, mais aussi en soutenant financièrement
les structures. Grâce au dispositif Ville en partage, les
Méliès ont pu notamment installer deux ascenseurs au
Jean-Jaurès et aménager d'immenses toilettes PMR au
Saint-François, ou rétribuer des interprètes LSF, pour
des débats accessibles à tous. « Et quand on n’a pas cette
chance, il ne faut pas hésiter à faire appel à du mécénat
privé, conseille Sylvain Pichon, par exemple le Lions Club,
qui va financer un équipement SME dans nos salles. » Les
Méliès organisent aussi des séances adaptées aux handicaps
cognitifs, avec l’association EURECAH (Éducation
utile régionale pour enfants citoyens atteints d'un
handicap), du type de celles organisées par Culture Relax.
« L’idée est aussi de mélanger tous les publics : on sait que
des sous-titres SME peuvent perturber les autres spectateurs,
mais le cinéma, c’est le vivre ensemble. »
Ce n’est pas Cécile Dumas qui le contredira. Heureusement,
l'accessibilité sensorielle a progressé, y compris
pour les films de Ma classe au cinéma, sous-titrés et
audio-décrits grâce au travail du CNC. La déléguée
générale de Ciné Sens souligne que « beaucoup de séances
scolaires thématiques sont dédiées au handicap. Y compris
hors dispositifs : Le Secret des mésanges, par exemple,
existe déjà en versions adaptées, et l'audiodescriptrice Marie
Diagne, très engagée dans la transmission, accompagnera
le film en salles ».
Échange distributeurs-exploitants
D’après une enquête menée auprès des salles, c’est avec
les éditeurs de films Jeune public que les relations sont
les meilleures. Le temps d’échange entre distributeurs et
exploitants n'en a pas moins permis à chaque maillon
de mieux comprendre les problématiques de l’autre, pour
travailler main dans la main. « L’enjeu, pour un distributeur,
est de réussir la passerelle entre ceux qui ont fait le film
et ceux qui vont le voir, rappelle Valentin Rebondy de
Cinéma Public Films, et de participer au financement de
la création. » Un distributeur qui s’engage, c’est souvent
ce qui permet à une production d’aboutir, et déclenche,
pour un producteur comme Jean-François Le Corre,
l’arrivée d’autres partenaires, « notamment Canal+ qui ne
s’engage pas sans sortie salle prévue ». Mais s’il veut un film,
« un distributeur doit s’engager de plus en plus tôt », ajoute
Emmanuelle Chevalier, gérante des Films du Préau,
parfois sans savoir ce que sera le film fini… et sachant
qu’un coût élevé ne garantit pas son potentiel. Encore
plus compliqué lorsque l’on entre en co-production,
ajoute Doris Gruel de KMBO, car « il faut alors négocier
le partage des remontées de recettes ».
Pour illustrer ces propos, deux études de cas ont été
partagées en toute transparence : celui de Une guitare à
la mer, programme de courts de Sophie Roze et Pierre-Luc
Granjon, sur lequel KMBO a mis un MG de 55 000 €,
puis 87 000 € pour la sortie, dont plus de 30 000 € pour
le matériel salle et pédagogique, sans oublier 10 000 €
pour la tournée des réalisateurs. « Nous récupérons ensuite
30 % des recettes sur la part distributeur, le reste se partageant
entre les trois producteurs, quand nous avons remboursé nos
frais de sortie, détaille Doris Gruel. Ces frais figurent dans
le contrat, et ne doivent donc pas être trop élevés… mais
suffisants pour garantir une belle sortie. » Ce qui a été le
cas pour ce programme, avec plus de 130 000 entrées à
ce jour, « et qui va poursuivre sa vie avec les scolaires ».
La Vie, en gros, pour les Films du Préau, aura représenté
sa plus grosse sortie en termes de budget : un total de
200 000 €, « un très gros risque pour cette coproduction
tchèque et pour un premier film, précise Emmanuelle
Chevalier. Nous l’avons montré en work in progress aux
Rencontres Jeune public très en amont, avant sa première
mondiale à Annecy où il a été primé. Nous avons communiqué
dans la presse, sur AlloCiné, sur un site pour enseignants,
et financé notre première campagne d’affichage dans six
grandes villes ». Les Films du Préau ont aussi édité du
matériel pédagogique, plus 30 000 livrets de recettes –
tous écoulés –, et des panneaux d’exposition ont été
envoyés à 150 cinémas, où se sont déplacées l’animatrice
et la réalisatrice pour animer des ateliers. Soutenu par
l’Afcae, l’Afca et Benshi, La Vie, en gros est sorti sur 116
copies et a été bien programmé. Mais au final… il n’a
enregistré que 43 000 entrées en 10 semaines, avec en
moyenne une remontée de 1,75 € par billet pour le
distributeur. Un résultat très décevant pour Emmanuelle
Chevalier, qui illustre les risques encourus et l’importance
de connaître les besoins des salles, notamment en termes
de matériel.
©Cécile Vargoz
©Cécile Vargoz
Antoine Lanciaux a animé en direct les figurines en papier découpé qui prennent vie dans son film Le Secret
des mésanges
Invité d’honneur des Rencontres, Rémi Chayé a donné une masterclass, animée par Jeanne Frommer de
l’Association française du cinéma d’animation (Afca), revenant notamment sur son Calamity, et dévoilant des
images de son prochain long, Fleur.
60 N°500 / 22 septembre 2025
Les expos sont plébiscitées, mais encore plus les marionnettes,
comme celles de Pat et Mat (Cinéma Public Films)
ou de Interdit aux chiens et aux Italiens (Gebeka), devant
lesquelles les familles se sont inlassablement prises en
photo. Et si les ressources enseignants sont essentielles,
les quizz et autres jeux sont un renfort précieux sur le
hors temps scolaire. Comme cet été en Charente, où « sur
le Little Films Festival [voir ci-après], le fait de faire des
ateliers a doublé nos entrées ».
©Cécile Vargoz
Sur la communication, sachant que la presse généraliste,
selon tous les distributeurs présents, méprise le cinéma
d’animation et ignore les programmes de courts jeune
public, la meilleure communication reste le FA en salle.
D’où la proposition des exploitants, de même que les
distributeurs Jeune public collaborent sur le Little Films
Festival, de faire des bandes-annonces communes sur
tous leurs films. Pourquoi ne pas annoncer Arco et Le
Secret des mésanges comme le prochain Barbenheimer ?
Reste la question de la programmation et des tensions
qui peuvent exister, toutefois bien moindres sur des films
jeune public indépendants. Sur un programme de courts,
Cinéma Public Films « ne met pas la pression sur la première
semaine », mais Jérémie Bois rappelle que la politique de
sortie nationale donne le top départ pour tous les films.
Et dans une logique de marché « nous devons sécuriser nos
entrées dès la première semaine, et, pour cela, avoir un
minimum de séances », rappelle Adrien Alonso Morrondo,
programmateur chez Gebeka. Les salles déplorent que
la séance de 11h, qui attire particulièrement les familles
le dimanche, ne soit toujours pas comptabilisée par les
distributeurs, car elles manquent de créneaux pour
proposer suffisamment de films jeune public. À L’Alhambra,
« les structures sociales avec lesquelles nous travaillons
ne viennent pas plusieurs fois par semaine voir le même
Devant le Méliès Saint-François, qui a achevé des travaux de rénovation... juste avant les Rencontres
film, précise Prune Paquereau. Pourquoi ne pas nous
imposer un nombre de semaines plutôt qu’un nombre de
séances ? » Une proposition, encore une fois, qui fait
consensus, d’autant plus que les titres pour enfants
tiennent généralement sur la durée.
Ceux qui ont été présentés lors de ces Rencontres à
Saint-Étienne le laissent encore espérer : l’engagement
des cinéastes, à défendre et accompagner leurs films dans
les salles, a montré combien toute la filière est mobilisée,
d’abord pour le bonheur des jeunes spectateurs, mais
aussi pour « Offrir une éducation au cinéma et à l’image
de qualité »… titre du rapport Geffray.
Cécile Vargoz
©Afcae
Succès en hausse pour le
Little Films Festival 2025
L’opération proposée par quatre distributeurs
spécialisés jeune public, KMBO – à l’origine du
Festival –, Gebeka, Les Films du Préau et Cinéma
Public Films, s’est déroulée tout l’été dans un
nombre record de 591 salles. Lancée officiellement
le 29 juin avec La Fête du Cinéma et terminée le 3
septembre, cette 7 e édition a enregistré un total de
116 779 entrées, « soit notre plus gros succès après
celle de 2023 et ses 117 766 spectateurs », se réjouit
Doris Gruel, au nom de Little KMBO. Un résultat
d’autant plus enthousiasmant sur un été
globalement en chute, et qui a connu un regain les
deux dernières semaines d’août (avec plus de
27 000 entrées), « alors que les années précédentes,
nous avions un pic de spectateurs les 2 e et 3 e semaines
de juillet ».
Sur les huit films proposés, les deux avant-premières
ont bien fonctionné, sur très peu de
séances : Shaun le mouton : la ferme en folie (KMBO)
a enregistré 20 000 entrées dans le cadre du festival,
suivi par Timioche (Les Films du Préau), avec 18 000
spectateurs. « Mais il s’agissait de deux licences
attractives, l’un des studios Aardman, l’autre par les
créateurs de Gruffalo. » Quant aux six reprises, les
entrées sont généralement proportionnelles à la
carrière qu’ont connues les films, et sont « du bonus
pour nos quatres structures ». Pour KMBO et Les
Films du Préau, le Festival a représenté environ
35 000 entrées pour chacun, Cinéma Public Films
autour de 25 000 et Gebeka 20 000.
Autre succès cette année, « nous avons recruté une
cinquantaine de salles de plus que l’an dernier,
couvrant absolument tout le territoire ; très
majoritairement art et essai, mais aussi des CGR, qui
travaillent beaucoup sur le jeune public, quelques
salles UGC, ainsi que des cinémas saisonniers, à la
montagne ou sur la côte ». Tous les cinémas
respectant le cahier des charges sont acceptés, « et
dans les zones à concurrence, nous les encourageons
à travailler en concertation, en prenant exemple sur
nous : quatre distributeurs a priori concurrents, mais
qui ont su mettre leur force en commun pour leur
proposer un Festival clé en main ! »
C.V.
... et un after au Méliès Jean-Jaurès, et sa somptueuse brasserie
N°500 / 22 septembre 2025
61
Jeune Public
MATERNELLE AU CINÉMA
LES GRAINES QUE L’ON SÈME
Le 25 juin dernier, le groupe Jeune Public de l’Afcae et l’Archipel des Lucioles
consacraient un webinaire au dernier né de la famille des dispositifs scolaires,
encore jeune, mais déjà essentiel. L’occasion d’évoquer sa gestation au long
cours et son défi majeur face à l'injonction “anti-écrans”.
Un projet devenu incontournable
Depuis septembre 2022, et après 8 ans d’expérimentation,
Maternelle au cinéma fait officiellement partie du parcours
Ma classe au cinéma. « Avant cela, les maternelles étaient
mélangés aux élémentaires », rappelle Olivier Demay, le
coordinateur formation et transmission à l’Archipel des
Lucioles. Et si, jusqu’en 2013, la grande section faisait
partie du cycle II, donc intégrée à École au cinéma, les
plus petits représentaient 15 % des effectifs, avec une
programmation – et une formation des enseignants – « qui
ne s'adressait que rarement aux réalités d'une classe de
maternelle ». Le nouveau découpage des cycles de l'élémentaire
a donc permis aux professionnels de l’éducation
aux images de « penser l'approche du cinéma pour des 3-6
ans, en répondant à leurs besoins spécifiques ».
©L'Archipel des lucioles
Les effectifs
68 départements participants en 2024-2025,
et objectif de +5 “petits nouveaux” chaque année (ceux de cette rentrée
sont La Charente, Le Loiret, La Nièvre, Les Deux-Sèvres et La Vendée)
267 868 élèves en 2023-2024
Un catalogue sur-mesure
Le catalogue de Maternelle au cinéma compte aujourd’hui
plus de 30 programmes de courts métrages (n’excédant
pas 60 minutes), avec quatre nouveaux titres chaque
année, choisis pour leur capacité à accompagner l’enfant
dans son développement émotionnel et symbolique.
Nadège Roulet, responsable ressources et éditions à
l’Archipel des lucioles, souligne l'apport majeur des
distributeurs spécialisés dans le jeune public, « comme Les
Films du Préau créé en 2000, la réorientation de Cinéma
Public Films avec ses tournées accompagnées… même si leur
travail remonte à la création des dispositifs scolaires à la fin
des années 80, voire à la création de la commission cinéma
et enfant en 1975, sans oublier la date-clé de la sortie de
Kirikou et la Sorcière, fin 1998 ».
La cinéma face à l’injonction “pas d’écran
avant 3 ans”
Aujourd'hui, le grand écran doit trouver sa place dans
un environnement où l'on comptabilise en moyenne 10
“petits” écrans par foyer. « Dès 2017, les médecins les ont
identifiés comme responsables de retards de développement
du langage, de développement psychomoteur, mais aussi de
développement psycho-social chez les enfants », détaille
Nadège Roulet. En 2019, dans son rapport commandé
par le ministère de la Culture sur “la santé culturelle” des
enfants, la psychologue Sophie Marinopoulos a beau
avoir distingué l’écran de cinéma des écrans “domestiques”,
au terme du confinement sanitaire de 2020, les syndromes
EPEE (exposition précoce et excessive aux écrans) ont
explosé chez les 0-4 ans… et dans l’opinion publique,
le cinéma a été placé sur le même banc des accusés.
« La confusion s’aggrave au même rythme que la problématique
de la surexposition des enfants aux écrans », alerte la
spécialiste, en soulignant le rôle que l’ensemble de la
Séance Maternelle au cinéma avec Le Grand dehors (Gebeka Films), à Lezoux dans le Puy-de-Dôme, mai 2024
profession doit jouer pour rappeler la différence entre
« ces écrans-là » et l'écran de cinéma. Pour éviter la confusion,
Catherine Mallet, exploitante à La Cascade de
Martigues et responsable du groupe Jeune public de
l’Afcae – également coordinatrice École et Maternelle
au cinéma dans les Bouches-du-Rhône –, suggère d’ailleurs
« un changement de terminologie pour désigner l’écran
de cinéma, au profit de “toile” ».
Petits spectateurs de choix
La séance collective et la pratique culturelle, l’attention
partagée et le temps non interrompu, l’espace de partage
émotionnel et de rituel… À l’inverse de tout ce qu'on
reproche aux écrans domestiques, les arguments en faveur
du cinéma ne manquent pas, pour peu que l’on fasse « le
travail de pédagogie auprès des adultes prescripteurs, soit les
enseignants et les parents ». Encore faut-il, comme le pointe
Stéphanie Bousquet de « faire lâcher leurs écrans aux adultes
accompagnateurs des séances… ». À Toulouse, la programmatrice
jeune public de l’ABC (et membre du groupe
dédié à l’Afcae), qui coordonne localement École et
Maternelle au cinéma, a en outre dû faire face à une
conseillère pédagogique « qui ne voyait pas du tout les
petites sections au cinéma. Nous y sommes donc allés petit
à petit, avec d’abord les moyennes et grandes sections ».
Le catalogue
31 titres
+ 4 nouveaux titres
chaque année
Le classement des films les
plus programmés dans le
dispositif Maternelle au
cinéma témoigne du succès
durable de certains titres
emblématiques.
Depuis, l’ABC a gagné toute la confiance des enseignants,
avec l’aide « d’un “petit” catalogue rassurant », et toujours
autant de plaisir à accueillir ce public si spécial. Les
séances Maternelle – deux projections par an pour les
petites sections et les multiniveaux, trois pour les plus
grands – se construisent avant tout dans l’idée d’un rituel
de découverte d’un lieu… et de l’altérité. Olivier Demay
rappelle d’ailleurs que pour maîtriser « la dynamique de
groupe », les ⅔ de remplissage des salles préconisés pour
les autres dispositifs scolaires doit « être plus limité sur
Maternelle, si on en a les moyens, de manière à garder un
côté plus cocon, plus à taille d’enfant ». Le guide édité par
le CNC présente, entre autres, « une fiche conçue avec les
salles sur les spécificités de l’accueil du très jeune public ».
Quant à la plateforme pédagogique Nanouk, elle présente,
depuis ce début septembre, un nouveau portail d’entrée
“Maternelle au cinéma” « avec des propositions plus pratiques,
plus sensorielles », sur lesquelles Nadège Roulet travaille
depuis deux ans.
Et comme « travailler avec les petits, c’est un peu toujours
expérimenter », le dispositif compte bien continuer à
grandir… sans rien perdre de sa capacité à innover, ni
de son sens du partage.
Ayşegül Algan
62 N°500 / 22 septembre 2025
Focus Exploitation
©JV/Véo
©JV/Véo
VÉO CARTOUCHERIE
LE CINÉMA “RIVE GAUCHE” DE TOULOUSE
Le complexe de 4 salles s’apprête à
ouvrir ses portes le 11 octobre dans
le nouvel éco-quartier de la ville rose.
Un projet de longue haleine dont Véo
a su relever les défis techniques, tout
en affirmant sa vision du cinéma de
proximité.
INFOS PRATIQUES
ADRESSE
6 place de la Charte des Libertés Communales,
31100 Toulouse
TARIFS
Plein : 9,90 €, réduit : 7,30 €
Matinée : 7,30 €
Moins de 14 ans : 5 €
Carte d’abonnement :
6 places 39 €, 10 places 65 €
64 N°500 / 22 septembre 2025
Lorsque le projet de cinéma porté Véo est retenu, en
2018, « La Cartoucherie ressemblait encore à un énorme
terrain vague », se remémore le directeur général Jean
Villa, en relatant les prémices de la nouvelle zone d'aménagement
concerté (Zac), mise en place par Toulouse
Métropole. Entre-temps, le quartier s’est doté de 3 500
logements et d’une offre de loisirs variée, portée par la
grande halle et son food court (17 restaurants), ses
commerces, sa salle de sport, d’escalade, ses espaces de
coworking et de formations… « Et bientôt, aux côtés de
la salle de spectacle La Cabane ouverte l’année dernière dans
le secteur, l’offre culturelle sera enrichie d’un cinéma ! »
Un concentré d’ingénierie…
Le Véo Cartoucherie est, comme son nom l’indique,
implanté dans une ancienne… cartoucherie. Le bâtiment
a ainsi conservé la charpente de la fabrique de munitions,
après en avoir évalué la résistance et renforcé les points
nécessaires pour qu’elle puisse soutenir la nouvelle toiture
isolante. « En particulier sur le plan acoustique, afin de
limiter les émissions, mais surtout les intrusions sonores liées
à la proximité immédiate du couloir aérien de l’aéroport
Toulouse-Blagnac », détaille le dirigeant.
L’espace disponible à l'intérieur s’est révélé particulièrement
contraint. « Il a fallu intégrer quatre salles de plein
pied, un hall d’accueil, les sanitaires et tous les espaces
techniques dans 1 200 m², sans renoncer au confort qui fait
notre identité », souligne Jean Villa. Avec les prouesses
d'ingénierie d’ID Ciné et le savoir-faire de l'équipementier
Mediatechniques, les machines de traitement de l’air
ont été déployées sous le sol… « et trois des quatre projecteurs
intégrés dans les soffites à l’arrière des salles ». L’innovante
technique qui économise l’espace cabine a « déjà
été mise en oeuvre aux Balcons de Mougins de CinéWest,
mais à ma connaissance encore jamais à ce degré d’intégration
», estime Jean Villa, en décrivant les solutions qui
garantissent la bonne ventilation des projecteurs – tous
laser – et le lift intégré pour assurer leur maintenance.
Parmi les paris de Véo à La Cartoucherie, il y a celui de
proposer des salles « relativement petites – les deux plus
grandes étant de 140 places chacune –, sans rogner sur le
niveau de confort que nous proposons dans tous nos cinémas,
avec 1,20 m d’espacement entre les rangées et des fauteuils
club ». Et si la plus petite des jauges n’est que de 19
fauteuils, « le niveau de confort y est plus élevé, avec 1,80
m de pas de gradin ; car plutôt que de caser un maximum
de fauteuils, nous avons privilégié le rapport à l’écran »,
explique Jean Villa. De quoi proposer, en somme, une
petite salle VIP pour laquelle Véo, fidèle à ses valeurs,
n’appliquera pas de tarification spéciale.
… pensé pour créer du lien
Dans le hall, on trouve beaucoup de bois et de rouge
« qui réchauffent l'ambiance », et aucune borne automatique,
« pour privilégier la vente à distance, mais surtout la caisse,
qui entretient le lien avec les spectateurs ». Le grand espace
“après-contrôle” promet, de son côté, de beaux moments
de convivialité, « notamment lors de l'accueil d’équipes de
films, en leur offrant un rapport au spectateurs différent de
celui qui s’instaure à l’intérieur des salles ».
Côté programmation, soucieux de « ne pas se placer en
concurrence frontale des acteurs historiques de l’art et essai
à Toulouse, l'American Cosmograph et l’ABC », le Véo
Cartoucherie ne sera pas classé. « D’autant plus qu’avec
le seul Pathé Wilson du centre-ville et l’UGC Montaudran
de l’autre côté de l’agglomération, il y a un vrai déficit en
offre généraliste ». Avec environ 10 000 habitants dans
un rayon de 10 minutes à pied et la ligne de tram qui
dessert toute la rive gauche de la ville, le nouveau
cinéma, qui se veut résolument “de quartier”, a revu
sa fréquentation prévisionnelle à la hausse et vise les
150 000 spectateurs annuels.
Enfin, le Véo Cartoucherie aura été finalisé pour un
budget de 4,35 M € HT, financé sur fonds propres,
avec le soutien de l’aide sélective du CNC (de 450 000 €),
de la Région Occitanie (50 000 €) et du Département
Haute-Garonne (50 000 €). À noter, qu’aux côtés de
Véo-Sagec Cinéma et de la Caisse des dépôts et consignations,
le cabinet ID Ciné y fait sa toute première
entrée dans le capital d’un projet dont il aura assuré la
conception ; une présence symbolique… et tout un
symbole pour la société toulousaine.
Ayşegül Algan
LES ÉQUIPEMENTS*
GLOBAL
Maître d’ouvrage : VÉO CARTOUCHERIE
Maître d’œuvre / pilote : ID-CINÉ
Bureau de contrôle : SOCOTEC
BÂTIMENT
Gros œuvre : GBMP
Electricité et réseaux : ALLEZ ENERGIES
Climatisation/chauffage : JPC 31
FAÇADE/HALL
Comptoir : CONCEPT MENUISERIE SUDRE
Système de billetterie : CINE GROUP
Signalétique intérieure : DE VALENCE / NÉON AQUITAINE
Enseignes façade : DE VALENCE / NÉON AQUITAINE
Affichage dynamique : SONIS
CARACTÉRISTIQUES DES SALLES
SALLE PLACES PMR DIM (M) SON IMAGE
1 140 5 9,5 Dolby 7.1 2.39
2 142 5 10 Dolby 7.1 2.39
3 76 3 7,4 Dolby 7.1 1.85
4 19 2 5,4 Dolby 7.1 1.85
TOTAL 377 15
SALLES
Fauteuils : KLS
CABINES
Installateur : MÉDIATECHNIQUES
EXPLOITATION
Programmation : VÉO
SITE INTERNET
Conception : CINE GROUP
*Basé sur le déclaratif de la salle
©JV/Véo ©JV/Véo
©JV/Véo
N°500 / 22 septembre 2025
65
Focus Exploitation
LE FORUM DE CHAMBÉRY
RENAÎT DE SES CENDRES
Plus de deux ans après un incendie l’ayant contraint à fermer ses portes, le cinéma
de la commune savoyarde a enfin repris ses séances ce mercredi 10 septembre.
« C’est une grande joie de rouvrir », confie Patrice Palumbo.
Depuis l’incendie survenu en juin 2023 lors d’une nuit
d’émeutes, le directeur des Forum Cinémas – qui
regroupent le Forum et l’Astrée, respectivement 2 et 4
écrans – est passé par toutes les émotions de l'incertitude.
Mais, « il n’a jamais été question de mettre définitivement
la clef sous la porte ». Un avis partagé par Martin Bidou,
président de Haut et Court Cinémas : « Quand nous avons
acquis les Forum Cinémas en 2015, j’ai compris, au fil des
discussions avec le maire et les élus, l’importance de cet
établissement pour les habitants. Son absence pendant ces
deux années m’a conforté dans l’idée qu’il est indispensable
de le maintenir ouvert. »
Une rénovation quasi-intégrale
Freinés par des délais administratifs, les travaux n’ont pu
démarrer qu’en septembre 2024, soit plus d’un an après
le sinistre. La façade et le hall ont été intégralement refaits,
tandis que les salles – qui, comble du sort, ont été inondées
lors de l'intervention des pompiers car situées en
sous-sol – n’ont pas nécessité de rénovation. Côté technique,
la remise en état a permis de concrétiser le passage
au laser des projecteurs, réalisé en rétrofit par La Cabinerie.
Au total, près de 120 000 € ont été investis, sans compter
le maintien à 100 % des salaires des employés en
chômage partiel.
INFOS PRATIQUES
ADRESSE
28 place du Forum, 73000 Chambéry
TARIFS
Normal : 8 €, Réduit : 7 €
Senior : 7 €, Moins de 25 ans : 5 €
Chômeurs et intermittents du spectacle : 6 €
Carte d’abonnement 10 places : 68 €
Un ancrage social déterminant
Situé dans une zone Rep+ (réseau d’éducation prioritaire),
le Forum participe pleinement du tissu local : 50 % de
ses entrées (20 000 à 25 000 par an) sont réalisées par des
scolaires, avec notamment dix établissements situés dans
un rayon d’un kilomètre, dont le lycée Louis Armand
doté d’une option cinéma. Pour ne pas rompre ce lien,
le cinéma a continué à organiser des projections pour les
dispositifs nationaux, dans la salle de spectacle voisine
Le Scarabée, grâce au matériel de plein air du Forum. Et
si l'Astrée, à trois kilomètres, n’a pas pu accueillir ces
séances pour des raisons de coût de transports, sa billetterie
a servi de relais – ce qui peut expliquer sa fréquentation
qui a atteint 135 000 entrées en 2024, soit 20 000
de plus qu’en 2019. Et pour Patrice Palumbo, ces
projections n’ont été qu’une preuve supplémentaire de
l’importance du Forum pour les locaux : « Quand j’ai
demandé aux enfants s’ils connaissaient le cinéma, tout le
monde a levé la main, car c’est principalement grâce à eux
que ce lieu vit. »
Une diversité à préserver
Le retour du Forum ne bénéficiera pas uniquement aux
scolaires, l'entièreté des Chambériens retrouvant une
programmation riche à travers le jumelage avec l’Astrée.
« Nous organisons de nombreux événements à cheval entre
les deux sites, explique Martin Bidou. Le Forum tourne à
90 % de séances art et essai, et permet habituellement de
“désengorger” l’Astrée en reprenant certains titres en continuation
ou en proposant des sorties nationales, notamment
parmi les films les plus militants. Son absence a porté un
coup à la diversité ici. » Un constat qui, selon Patrice
Palumbo, trouve un écho dans l’évolution de la ville :
depuis la pandémie, Chambéry est particulièrement
concernée par l’exode de certains citadins issus de grandes
villes, qui sont souvent surpris de découvrir « qu’ils peuvent
voir ici les mêmes films qu’à Paris ! »
66 N°500 / 22 septembre 2025
Un futur rassurant
Pour toutes ces raisons, les exploitants sont sereins pour
cette réouverture du 10 septembre. Malgré la fréquentation
morose, le président de Haut et Court Cinémas
n’est en effet pas inquiet pour le Forum, car « il ne dépend
pas de la santé des blockbusters ». De plus, ses liens solides
avec les écoles et associations locales lui permettent de
s’affranchir un peu des dispositifs nationaux, même si
Martin Bidou n’exclut pas qu’il soit impacté par les
récentes évolutions. Entre 20 000 et 25 000 entrées sont
donc attendues en année pleine, à travers une programmation
dans la continuité de celle d'avant la fermeture,
et fortement axée sur l’événementialisation.
Cette réouverture marque aussi la fin d’un défi pour
Haut et Court Cinémas, avant d’en ouvrir un autre : le
Diagonal de Montpellier, acquis fin 2022, fermera cinq
mois pour travaux en avril 2026. Un rafraîchissement
intégral souhaité de longue date par Martin Bidou [voir
L’Émission Boxoffice Pro du 14 décembre 2023], qui sera
complété par un crowdfunding afin de financer la restauration
de la façade d'origine. La rénovation du Navire
de Valence a, elle, été repoussée d’un an. Pour rappel, fin
2024, le circuit comptait 7 cinémas et 27 écrans, totalisant
plus d’un million d’entrées.
LES ÉQUIPEMENTS*
GLOBAL
Bureau de contrôle : ALPES-CONTRÔLES
BÂTIMENT
Climatisation/chauffage : CLIMATSET
FAÇADE/HALL
Système de billetterie : CINE GROUP
Signalétique intérieure : CINÉSIGN
CABINES
Installateur : LA CABINERIE
EXPLOITATION
Programmation : HAUT ET COURT (MARTIN BIDOU/CAMILLE VERRY)
SITE INTERNET
Conception : CINE GROUP
*Basé sur le déclaratif de la salle
Jules Dreyfus
CARACTÉRISTIQUES DES SALLES
SALLE PLACES DIM (M) SON IMAGE
1 63 4,50 x 2,52 5,1 Numérique / Laser
2 134 5,50 x 2,52 5,1 Numérique / Laser
TOTAL 197
N°500 / 22 septembre 2025
67
Exploitation
AU GRAND REX,
LA SPLENDEUR ART DÉCO RETROUVÉE DU HALL
Deux mois de travaux ont été nécessaires pour transformer l’espace qui
conjugue histoire et modernité et renforce l’élégance d’un cinéma en pleine
transformation ces dernières années.
Le hall pendant les travaux…
« Le décalage entre la façade rafraîchie et la nouvelle caisse
centrale d’une part, et le hall aux boiseries fatiguées et au
comptoir inchangé depuis 10 ans, d’autre part, était trop
important. Il fallait retrouver de l’harmonie pour rendre
l’ensemble vraiment magnifique », explique Alexandre
Hellmann. Pour cette mission, le patron du Grand Rex
sollicite Gabrielle Larmet, associée chez ABP Architectes
et déjà à l’origine de la salle Infinite, dévoilée fin 2023
dans l’établissement parisien. Le défi : « respecter le bâtiment
tout en étant surprenant », résume l’architecte, qui
présente à l’exploitant les contours du projet au Congrès
de l’an passé. Comme un clin d’œil, c’est à l’aube de la
nouvelle grand-messe de la FNCF qu’il s’est concrétisé.
Pour obtenir une ambiance feutrée, le hall a abandonné
sa couleur rouge pour se parer d’un mur en albâtre rétroéclairé
– qui peut varier d’une lumière froide au chaud
–, un matériau emblématique de l’art déco, qui capte
l’attention depuis l’extérieur du cinéma. Au sol, une vaste
moquette, réalisée sur mesure, aux motifs bruns, blonds
et or, forme des chemins fluides vers les différentes salles
et espaces, tandis qu’une large rosace, dessinée en marbre
blanc de Carrare et en marbre Botticino, fait écho à celle,
refaite il y a trois ans en hommage à l’originale de 1932,
de la caisse centrale. Surplombant cette dernière, la frise
en mosaïque réalisée pendant le Covid trouve un nouvel
éclat, subtilement mise en valeur par l’éclairage.
Boîte à bijoux
Mais la pièce maîtresse du hall, c’est le nouveau comptoir
confiserie, recouvert de laiton massif martelé telle une
immense boîte à bijoux, et installé sur site par des chaudronniers.
, il n’a pas été avare en challenges. La partie
supérieure, sorte de casquette, imposait d’être suspendue
au plafond. Or, il se trouve que ce dernier, en plancher
hourdis, se révèle d’une épaisseur insuffisante pour
soutenir le poids de la pièce, qui est, elle, terminée. Un
coup dur en plein milieu du chantier. Finalement, une
analyse minutieuse révèle l’existence de petites poutres
où vont pouvoir être fixées les sept tiges filetées permettant
de supporter cette “casquette”. Une structure
impressionnante qui offre au hall une toute autre allure,
renforcée par quelques détails rétro, à l’instar des signalétiques
au-dessus des différentes portes, des finitions
boisées et des lustres dorés qui habillent le plafond.
… et une fois la transformation achevée
En incluant les sanitaires, également rénovés dans
l’esprit de ceux des étages (mosaïques et robinetterie
en or), le chantier, étalé sur deux mois, s’élève à plus
d’un million d’euros. Un nouvel investissement massif,
après ceux de la façade et des différentes salles, qui va
en appeler d’autres : « Dès 2027, nous allons décliner
l’atmosphère du hall dans les étages, puis refaire tout le
gradinage de la mezzanine, en passant de 1 200 à 900
places », indique Alexandre Hellmann, qui entend
continuer à marier patrimoine et modernité. Et renforcer
ainsi l’identité du Grand Rex comme celle d’un “Movie
Palace” luxueux accessible à tous.
Tanguy Colon
©Nicolas Thomas
©Nicolas Thomas
©Nicolas Thomas
68 N°500 / 22 septembre 2025
MONTÉE EN GAMME POUR
L'ELYSÉES LINCOLN
Après sept mois de fermeture pour travaux, le trois-salles des Champs Élysées,
exploité par Multiciné, rouvre ses portes en faisant un pas assumé vers le luxe.
©Boxoffice Pro / JD
Samuel et Louis Merle, gérants du réseau Multiciné
©Stéphane Goubault
Pour Louis et Samuel Merle, gérants du réseau Multiciné,
la rénovation de l’Elysées Lincoln était incontournable.
« On parle d’un cinéma qui, dans les années 70, réalisait
300 000 entrées, mais dont la fréquentation a baissé de
10 % par an, jusqu’à atteindre 38 000 entrées en 2024 »,
rappelle Louis Merle. Le site n’échappe en effet pas à la
fuite des spectateurs de l’avenue mythique parisienne
qui, parallèlement à la montée excessive des loyers, a
conduit à la fermeture de l’UGC Normandie et des
Gaumont Marignan et Ambassade. « Nous avons envisagé
de fermer l’établissement, mais la culture ne peut disparaître
des Champs-Élysées. Nous avons donc choisi de résister et
d’imaginer un projet viable. »
Au total, 2 millions d’euros ont été investis dans cette
rénovation intégrale, la première depuis 25 ans. Aidés
de l’architecte Alain Balzac de l’atelier aBfM, les deux
frères Merle ont, pendant un an et demi, conçu le nouveau
design de l’établissement en s’inspirant de l’hôtellerie,
de l’événementiel et du luxe. « Le but était de créer un lieu
unique, aux influences multiples, mais dont l’ADN reste le
cinéma art et essai. » Le hall est dépourvu de caisse – « à
l’exception des périodes de forte affluence » –, le spectateur
réservant sa place auprès d’un employé « en uniforme ».
Une démarche empruntée à certaines boutiques comme
les Apple Store où « l’accueil est entièrement personnalisé »,
et qui prend tout son sens aux Champs-Élysées : « Ici, les
spectateurs aiment bien venir un peu en avance, prendre
leur billet puis flâner dans le quartier. »
pouvoir les déplacer facilement afin de transformer entièrement
l'espace en une heure. » Et pour convenir à la double
activité de cette salle, son sol – contrairement à la moquette
des deux autres – est en PVC acoustique.
La réouverture du Lincoln le 1 er octobre sera marquée
par un festival du film libanais (9 au 16 octobre). Les
frères entendent conserver la patte art et essai de leur
circuit à travers une programmation articulée sur deux
semaines, entre une sortie nationale et de plusieurs films
de répertoire. Quelques blockbusters d’auteur – tels un
Nolan, un Spielberg ou un Dune – pourront s’ajouter à
la programmation, les Merle s'étant aperçus que leur
diffusion aux 7 Parnassiens, lors de sa réouverture en
2021, y avait attiré « un public qui, naturellement, ne serait
sans doute pas venu, nous permettant au final de gagner de
nombreux spectateurs ». Les Merle prévoient également
d’organiser des rencontres avec des cinéastes, y compris
en journée, « afin de toucher un public qui ne fréquente
pas les salles en soirée ».
À travers ce nouveau « rayonnement », les exploitants
espèrent élargir leur public au-delà des 8 e , 16 e et 17 e
arrondissements, qui constituaient jusqu’alors leurs
principales zones d’attraction. Les exploitants visent 50
000 entrées en vitesse de croisière, avec un plein tarif
augmenté à « 14 ou 15 €, mais des cartes illimitées qui
feront baisser le prix moyen », tout en comptant sur les
privatisations du Club pour pérenniser leur cinéma. Une
stratégie qui pourrait, à terme, être appliquée dans leurs
deux autres établissements, les 5 Caumartin et les 7
Parnassiens, ayant terminé 2024 respectivement à 220 000
et 313 000 entrées.
Jules Dreyfus
Du côté des salles, les jauges ont été largement réduites
pour coller à l’ambition des Merle. La première (l’Auditorium)
garde ses 145 places, mais la deuxième (le Studio)
passe de 72 à 42 places, et la troisième (le Club) de 155
à 36 places. Cette baisse drastique est due à la diversification
de cette salle désormais privatisable, pour des
réunions ou encore des réceptions. Une fois ses sièges
retirés, sa capacité peut être portée à 200 personnes
debout ; de quoi organiser un cocktail et accueillir les
spectateurs des deux autres salles lors des avant-premières.
« Nous avons beaucoup travaillé avec KLS qui a conçu tous
les fauteuils sur mesure. Pour la salle Club, le défi était de
©Stéphane Goubault
Le Club, salle modulable pouvant contenir 36 personnes assises... ou 200 debouts.
N°500 / 22 septembre 2025
69
Partenariat
LES AMBITIONS DE LA MATMUT
EN FAVEUR DU CINÉMA INCLUSIF
Le groupe mutualiste
participe pour la première
fois au Congrès de la FNCF,
avec un stand immersif au
salon des exposants, autour
de son programme Ciné
Inclusif. Avec un objectif clair :
sensibiliser les professionnels
au handicap sensoriel.
©Matmut
« Deauville est un moment important pour nous, fort d’un
programme qui s’est précisé et enrichi au fil des ans », annonce
Adelaïde Le Pont, chargée du mécénat et des partenariats
culturels à la Matmut. Au sein du programme Matmut
pour les arts, qui ambitionne de rendre la culture accessible
au plus grand nombre, le dispositif Ciné Inclusif,
créé en 2022, se dévoile davantage aux exploitants, à
travers un stand immersif. Grâce à un casque de réalité
virtuelle, ils pourront en effet découvrir quelques extraits
de Linda veut du poulet !, de Van Gogh et d’un épisode
de la série HPI en versions sous-titrées et audio-décrites.
« Une façon d’expérimenter pleinement le handicap sensoriel
et se rendre compte de l’importance de l’audiodescription et
du sous-titrage pour les personnes porteuses d’un handicap. »
Accompagner les exploitants
À Deauville, la Matmut souhaite plus largement encourager
une prise de conscience et une réflexion chez les
exploitants sur ces questions d’accessibilité dans les
salles, mais aussi interpeller les professionnels de la
création sur ces thématiques lors de la conception des
films notamment. Réalisées par Retour d’Images et la
CST, avec le soutien de la Matmut, des brochures,
conçues comme des pense-bêtes, sont à disposition,
afin de guider les premières démarches. De plus, les
équipes du programme Ciné Inclusif sont présentes sur
place pour conseiller et assurer le lien avec les associations
spécialisées : Retour d’Image mais aussi l’Afcae et
Les Yeux Dits avec leur application La Bavarde dont la
promesse est celle d’enfin pouvoir profiter du cinéma
de manière autonome lorsque l’on est porteur d’un
handicap visuel.
Sensibiliser le plus d’exploitants possible, c’est aussi
favoriser l’organisation de plus en plus de séances
inclusives à travers le territoire. « Notre volonté est de
faire en sorte que toutes les personnes puissent vivre et
partager ensemble des moments au cinéma », souligne
Adelaïde Le Pont. Un leitmotiv fort, à l’origine du
lancement il y a quelques années du programme de la
Matmut autour de l’inclusivité au cinéma.
Le stand Ciné Inclusif de Matmut pour les arts
Des débuts à Play it Again ! jusqu’au Festival
d’Annecy
2022. Le groupe mutualiste, dont l’action dans le secteur
culturel se concrétise via le programme Matmut pour
les arts, reçoit une demande de soutien en mécénat de
l’association Les Yeux Dits via le projet “100 films 100 %
accessibles”. Souhaitant s’impliquer davantage dans les
véritables moments de partage du cinéma, le groupe est
mis en relation avec l’ADRC pour Play it Again !, afin
d’organiser des projections-rencontres gratuites autour
de trois classiques du cinéma, diffusés en version audio-décrite,
sous-titrée et traduite en langue des signes française.
De ce partenariat naît le programme Ciné Inclusif, qui
va rapidement s’élargir etontée en puissance des politiques
d’accessibilité d’autres festivals reconnus, comme le Fema
à La Rochelle, la Fête du court-métrage, Séries Mania à
Lille ou le Festival du film d’animation d’Annecy, de
manière à trouves de programmation (nationale ou
locale), typologie d’œuvres (courts métrages, séries,
patrimoine, films inédits) et de calendrier.
Outre le financement d’audiodescriptions de films,
l’introduction de plus en plus de séances inclusives dans
les programmations officielles des festivals, des présentations
en langue des signes française et des journées avec
ateliers participatifs autour de l’accessibilité sont aussi
organisés grâce au soutien de Matmut pour les arts.
L’immersion sensorielle offerte aux spectateurs grâce à
la réalité virtuelle sur le stand ciné inclusif complète le
soutien financier.
Passer à la vitesse supérieure
« Ces festivals, que nous avons décidé de soutenir, sont
très engagés en faveur de l’accessibilité et soucieux d’améliorer
toujours plus leur politique en faveur des publics
en situation de handicap », note Adelaïde Le Pont.
« L’enjeu dans les années à venir est de pouvoir identifier
les projets à impact pouvant répondre à un besoin clair
et identifié sur la chaîne d’accessibilité ; continuer d’accompagner
les festivals dans l’amélioration de leur politique
d’accessibilité ; et après le grand public, sensibiliser les
jeunes en formation qui vont évoluer dans le secteur, tout
comme les professionnels déjà en place. D’où une présence
à Deauville lors d’un événement fondateur comme le
Congrès. Avec l’objectif de contribuer à un écosystème
vertueux pouvant changer le regard sur le handicap et les
pratiques pour un cinéma plus inclusif. »
Ciné Inclusif en 2025
Séries Mania : 7 séances accessibles et 5 séries en 2025
contre 5 séances et 4 séries en 2024
Fête du Court Métrage : 141 sélections avec
sous-titres SME en 2025 (+169 % par rapport à 2024) /
148 sélections en audiodescription (+208 % par rapport
à 2024)
Play It Again ! : 6 films intégrés au dispositif Ciné
Inclusif en 2025 contre 3 films audio décrits et sous-titrés
en 2022
FEMA La Rochelle : Financement de l’audiodescription
de 2 longs-métrages
Festival Télérama/Afcae : financement de séances en
version originale audio sous-titrée
Festival d’Annecy : 1 journée entière dédiée à
l’accessibilité.
70 N°500 / 22 septembre 2025
SAVOURE LE
GOÛT INTENSE
DES VARIÉTÉS
COCA-COLA
© 2025, The Coca-Cola Company. Coca-Cola est une marque déposée de The Coca-Cola Company.
Coca-Cola Europacific Partners France SAS - Issy-Les-Moulineaux - RCS Nanterre 343 688 016.
entrées
espace détente espace détente
cinemeccanica
france
vista
group
cine
planner
cinemob
pepsico
adm
d3a
siteb
set
POZEO -
CINECHEQUE
audiens
CINEGO
CN FILMS
village
accessibilite
jimmy’s products
confisud
osram
monnaie
services
ROMUS
GERFLOR
cinemanext
EVERNEX
CAPITAL
SOLUTIONS
cine office
+ cine sign
adrc
cst
sonis
MATMUT
POUR LES
ARTS - CINE
INCLUSIF
cine digital
ushio
imprimerie
nouvelle
mussidan
cine
society
afcae
ferco
seating
systems
balsan
lino sonego
CENSIER
PUBLICINEX
SEP
cnc
le
film
français
pathe
films
ID CINE
DELUXE ALPHA-BET
MEDIA PARIS
SAS
thereco
LA
cabinerie
HTI ESPRIT
& MATIeRE
kcs + decipro
ozzak
behar
securite
ambiance
lumiere
barco
afdas
studiocanal
globecast
cinema
delivery
ugc
distribution
si3a + vip cine
adde
cine sol
l’entraide
du cinema
kinecatalyst
AMENAGEMENT
MALITOURNE
DELTAKLIMA
c.i.b, cinemas
Espace Coca-Cola
benoit cine
comscore
media billets
mcmp
recif
disney
Coca-Cola europacific
partners
ice theaters
eural
france
pop corn
pop up
imbert
architectes
cine group
kls
ett
Commission Branche
Petite Exploitation
Commission Branche
Moyenne Exploitation
L’INTÉGRALITÉ DU PROGRAMME ET LE PLAN DE L’EXPOSITION
DISPONIBLES SUR VOTRE MOBILE
72 N°500 / 22 septembre 2025
Cahier Spécial Exposants
A
ADDE
Fabricant et installateur d'équipements cinéma. Au-delà de ça, nous
sommes un intégrateur d'émotions, nous vous accompagnons dans
votre quotidien, afin que vos spectateurs vivent des émotions toujours
plus fortes. Vous pouvez vous reposer sur nos équipes, toujours à la
pointe de la technologie.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
ADDE présentera l'ensemble de ses produits et services au congrès
: projecteurs laser, rétrofits, écrans led, salles premium, enceintes
cinéma Darkside et structures d'écrans fabriquées en France, logiciels
TMS et affichage dynamique.
CONTACTS
Jimmy Noel, ingénieur commercial, 06 11 96 60 28, jimmy.noel@adde.fr
Eric Le Cadre, directeur commercial, 06 32 86 53 09, eric.lecadre@adde.fr
Loys Philibert, directeur technique, 06 11 68 54 24, loys.philibert@adde.fr
Arnaud Joly, responsable support, 06 27 20 58 25, arnaud.joly@adde.fr
Mathieu Cazorla, responsable projets et travaux, 06 14 32 88 46,
mathieu.cazorla@adde.fr
Marion Rosset, présidente, 06 27 20 58 18, marion.rosset@adde.fr
ADM - AGENCEMENT
Fort d’une expérience dans l’agencement de commerces dans le
Grand Est et l’Île-de-France depuis plus de trente ans, Agencement
ADM et un bureau d’études dynamiques à la recherche perpétuelle
d’idées innovantes et fonctionnelles dans le domaine de l’aménagement
de magasins, boutiques et tous commerces : gradins bois,
menuiserie bois, agencement.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Conception, étude, plan 3D, démarches administratives, choix des
artisans, suivi de chantier...
CONTACT
Damien Launé, gérant, 06 11 20 07 23, menuiserie.adm@gmail.com
ADRC
L’ADRC est un organisme d’étude, d’assistance, de conseil et facilitateur
pour l’accès des salles aux films et des films aux salles.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cinémas verts et durables - Guide de bonnes pratiques - 2 e édition
augmentée
CONTACTS
Christian Landais, délégué général, c.landais@adrc-asso.org
Emmanuel Didier, adjoint de direction, e.didier@adrc-asso.org
Marina Vasseur, chargée de communication, m.vasseur@adrc-asso.org
Jules Loez, architecte-chargé d'études, j.loez@adrc-asso.org
Corentin Brincard, architecte-chargé d'études, c.brincard@adrc-asso.org
Adrien Soustre, coordinateur département diffusion, correspondant
régions Nouvelle Aquitaine, Occitanie, DROM COM et Vendée, a.soustre@
adrc-asso.org
Benoit Gauriau, correspondant régions Normandie, Bretagne,
Pays de la Loire, Hauts de France, Centre Val de Loire, Grand Est et
Île-de-France, b.gauriau@adrc-asso.org
AFCAE
Afcae (Association française des cinémas art et essai)
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Des rendez-vous autour de l’art et essai pour le public :
Le Festival Afcae/Télérama et Afcae/Télérama Enfants
Les Avant-premières Coups de cœur surprise de l’Afcae (nouvelles
affiches disponibles au stand)
La Journée Art et Essai du Cinéma européen, en partenariat avec la
Cicae et Europa Cinémas.
Des rencontres professionnelles pour les salles adhérentes : pendant
le festival de Cannes, pour le Jeune Public en septembre, et pour les
films de Patrimoine Répertoire en mars.
CONTACTS
David Obadia, délégué général, 06 10 17 61 68, david.obadia@afcae.org
Emilie Chauvin, adjointe administration et finances, 01 56 33 12 25,
emilie.chauvin@afcae.org
Anne Ouvrard, adjointe actions culturelles et communication, 06 65 16 87
17, anne.ouvrard@afcae.org
AFDAS
Opérateur de compétences (OPCO) des secteurs : culture, industries
créatives, médias, communication, télécommunications, sport,
tourisme, loisirs et divertissement. Il regroupe 31 branches et fédère
72 000 entreprises. Il est aussi l’organisme gestionnaire du fonds de
formation des artistes-auteurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Entreprises : l’Afdas propose un accompagnement au service de leur
stratégie, de leur développement et de leur talent pour faire de la
formation un investissement durable.
Salariés et non-salariés : En étant un “guichet unique” pour la formation
et l’accompagnement des carrières singulières de salariés
intermittents du spectacle, artistes-auteurs, journalistes de presse
rémunérés à la pige, sportifs professionnels, sportifs de haut niveau,
saisonniers des loisirs et du tourisme.
CONTACT
Stéphanie Germain, déléguée régionale Afdas Normandie, 06 72 92 48 42,
s.germain@afdas.com
AMBIANCE LUMIÈRE
Fabricant de solutions d’éclairage.
AMÉNAGEMENT
MALITOURNE
Expert de l’aménagement intérieur sur Caen et Rouen, Aménagement
Malitourne est spécialisé dans la pose de faux-plafonds, de cloisons
modulaires, de plâtrerie, de travaux d’isolation et d’agencement de
bureaux.
ARCHIPEI ET IMBERT
Conception et réalisation de cinémas et autres bâtiments culturels
et de loisirs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Découvrez notre concept de cinémas 3 à 4 salles, conçu de manière
compacte et économique. Ce projet met l'accent sur le confort des
spectateurs tout en intégrant une conception et une réalisation
durables.
CONTACTS
Julien Imbert, architecte, co-gérant de la société Archipeï et Imbert,
07 88 17 08 69, julien.imbert@archipei-imbert.fr
Julie Imbert, architecte, co-gérante de la société Archipeï et Imbert,
06 02 05 18 64, julie.mc@archipei-imbert.fr
Gilles Imbert, architecte, gérant de la société Gilles Imbert architecte,
06 88 88 99 44, gilles.imbert@imbert-architecte.com
Jérémie Prin, chargé de projet pour la société Gilles Imbert architecte,
jeremie.prin@imbert-architecte.com
AUDIENS
Audiens est partenaire du Congrès depuis de nombreuses années.
Il propose comme toujours de répondre à vos interrogations sur les
offres dédiées à la protection sociale de vos salariés : complémentaire
santé, retraite complémentaire, prévoyance, actions sociales, médical
ou prévention.
CONTACTS
Cécile Prevost, 06 47 65 23 49, cecile.prevost@audiens.org
Corine Boniface, 07 62 84 68 79, corine.boniface@audiens.org
74 N°500 / 22 septembre 2025
Cahier Spécial Exposants
B
BALSAN
Balsan, créateur et fabricant français de sols textiles, propose des
solutions esthétiques et fonctionnelles avec une gamme complète
de moquettes premium en grande largeur, en dalles et lames pour
tous les espaces des cinémas.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Confort, résistance à la micro-rayure et hautes performances
d’isolation acoustique (19 dB), Elite rassemble toutes les plus hautes
exigences que l’on peut attendre aujourd’hui d’un revêtement de
sol vinyle (LVT). Côté sol textile, la moquette structurée Louvre a un
effet patiné qui joue avec la lumière. Disponible en grande largeur
(4m) et en dalles, elle est composée de fils teints masse qui sont un
véritable atout pour la longévité de la couleur et l’entretien du sol.
CONTACT
David Debouverie, directeur des ventes France province, 06 07 83 31 13,
david.debouverie@balsan.com
BARCO
Constructeur et équipementier de matériel de projection.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Barco Series 4, Barco mFusion ICMP-XS, Barco Smart Amplifier.
CONTACTS
Serge Plasch, SVP Global Sales, serge.plasch@barco.com
Oliver Pasch, VP Sales Western Europe, oliver.pasch@barco.com
Pedro Monsanto, Sales manager France & Southern Europe,
pedro.monsanto@barco.com
BEHAR SÉCURITÉ
Béhar conçoit et fabrique en France des luminaires de sécurité esthétiques
et fonctionnels qui s’intègrent parfaitement à chaque
projet architectural.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Présent depuis plusieurs décennies dans les salles obscures, nous
avons conçu en 2019 avec la FNCF le modèle Vista Cinéma. Son optique
en pointe de diamant, son pictogramme sérigraphié et son flux
atténué suppriment les lumières parasites pour garantir le noir
absolu.
CONTACTS
Sophie Ricco, directrice générale, 06 70 59 56 70, s.ricco@beharsecurite.com
Miguel Dos Santos, responsable commercial, 07 87 54 56 84,
m.dossantos@beharsecurite.com
Capucine Plunian, responsable commercial, 06 80 59 39 66,
c.plunian@beharsecurite.com
BENOIT CINE DISTRIBUTION
Pop corn, matériel, confiserie, boissons, gobelets réutilisables,
portillon automatique Cinéz’am et solution de recyclage Benoit
Station.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Pop corn, seaux métal réutilisables, portillon automatique Cinéz’am
et solution de recyclage Benoit Station.
CONTACTS
Patrice Benoit, PDG, p.benoit@benoitpopcorn.com
Laurent Lelimouzin, président, l.lelimouzin@benoitpopcorn.com
Angélique Deurre, responsable commerciale, 06 26 26 19 64,
angelique@benoitpopcorn.com
Céline Balague, relations commerciales, celine.b@benoitpopcorn.com
Caroline Ferran, responsable qualité, qualite@benoitpopcorn.com
C
CENSIER PUBLICINEX
Régie publicitaire locale, régionale et nationale.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nos prestations et notre plateforme mapubaucine.fr.
CONTACTS
Claude Monthus, présidente, 06 86 43 17 96,
claude.monthus@censier-publicinex.fr
Julien Censier, directeur général, 06 82 83 01 01,
julien.censier@censier-publicinex.fr
Silvia Liguori-Hézard, directrice régie, 06 08 96 68 51,
silvia-liguorihezard@censier-publicinex.fr
C.I.B. CINÉMAS
C.I.B. Cinémas est un bureau d’études en ingénierie du bâtiment
spécialisé dans des missions de maîtrise d'œuvre et d’ordonnancement,
pilotage et coordination (OPC), composé d’architectes et d'ingénieurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Maîtrise d’œuvre (étude et suivi de travaux), ordonnancement, pilotage
et coordination de travaux (OPC)
CONTACTS
Jean-Sébastien Jamot, gérant, 06 23 22 25 69, cib.cinemas@orange.fr
Gilbert Long, conseiller cinémas, 02 32 18 39 83
Pauline Fleury, architecte
Elisabeth Thivolle, architecte
CINÉ DIGITAL
Spécialisé dans l’installation et la maintenance de solutions de
projection, de sonorisation, d’affichage dynamique et de billetterie,
Ciné Digital regroupe cinq installateurs d’équipements cinématographiques
répartis dans toute la France, assurant un support
quotidien aux exploitants français.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Depuis son lancement en janvier 2024, Ciné Manager V5 centralise
la gestion des groupes de cinémas pour une optimisation des
contenus. Démonstration assurée sur notre stand.
Retrouvez également les autres logiciels développés par nos équipes
: TMS Ciné Manager, logiciel de programmation et de pilotage pour
le cinéma numérique, Ciné Display, logiciel de gestion de l’affichage
de hall, Ciné Office, logiciel de billetterie.
CONTACTS
Virginie Martin, responsable Ciné Digital Marseille, 06 76 55 41 33,
virginie.martin@cine.digital
Franck Norbert, chargé d’affaires Sud, 06 81 93 21 77,
franck.norbert@cine.digital
Stéphanie Lamaison, responsable Ciné Digital Lyon, 06 37 76 85 53,
stephanie.lamaison@cine.digital
Antoine Savoldelli, chargé d’affaires Est, 06 13 76 37 50,
antoine.savoldelli@cine.digital
Rémy Lefebvre, responsable Ciné Digital Paris, 06 85 11 32 32,
remy.lefebvre@cine.digital
Didier Bories, chargé d’affaires Nord-IDF, 06 67 84 89 12,
didier.bories@cine.digital
Florent Vuillaumier, chargé d’affaires Nord-IDF, 06 30 79 03 03,
florent.vuillaumier@cine.digital
Clément Follet, responsable Ciné Digital Nantes, 06 76 28 16 03,
clement.follet@cine.digital
Jérémy Bregeon, chargé d’affaires Nord-Ouest, 06 13 76 13 11,
jeremy.bregeon@cine.digital
Michaël Pitoiset, responsable Ciné Digital Bordeaux, 06 13 76 29 75,
michael.pitoiset@cine.digital
76 N°500 / 22 septembre 2025
CINE GROUP
Depuis janvier 2025, Cine Group a repris les activités françaises de
The Boxoffice Company, axées sur les services aux salles de cinéma
et de l'information professionnelle (Boxoffice Pro).
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Partenaire de référence en matière de solutions digitales et technologiques
à destination des exploitants de cinémas, Cine Group est
également éditeur de Boxoffice Pro, le média multiplateforme
incontournable de l’industrie cinématographique. À l’occasion du
Congrès FNCF 2025, Boxoffice Pro célèbrera ses 20 ans avec la parution
de son 500 e numéro.
CONTACTS
Julien Marcel, Président
Marilyn Iacovissi, directrice générale marilyn.iacovissi@cinegroup.fr, 06 16 29 06 48
Stéphane Goubault, responsable commercial digital,
stephane.goubault@cinegroup.fr, 06 10 85 65 24
Emanuele de Plano, directeur billetterie France,
emanuele.de-plano@cinegroup.fr, 06 89 82 54 89
Catia Lopes, chargée de clientèle billetterie, catia.lopes@cinegroup.fr,
06 23 15 43 56
Ananda Smarrai, commerciale billetterie, ananda.smarrai@cinegroup.fr
Héloïse Besson, responsable opérationnelle, 06 38 97 21 50
Christophe Soutif, commercial digital, christophe.soutif@cinegroup.fr
Alice Burger, directrice de projet marketing, contact@cinegroup.fr
Vincent Chevalier, technicien billetterie
Agathe Marçais, cineOD, agathe.marcais@cinegroup.fr
Rédaction Boxoffice Pro, redaction@cinegroup.fr
CINÉ OFFICE
Ciné Office offre une solution de billetterie, confiserie, vente en ligne,
fidélisation des spectateurs, gestion des stocks pour les exploitants
de cinéma. Ciné Office est la solution économique et dynamique
pour toutes les exploitations. Nous assurons un support quotidien
pour tous les clients.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
De nombreux modules pour faciliter les tâches quotidiennes des
exploitants : planification et publication simplifiée des séances,
application Ciné Office statistique : retrouvez en temps réel les résultats
de votre cinéma, click & collect : facilitez la collecte des
commandes de vos clients et fluidifiez les files d’attente, plateforme
de vente en ligne, sites internet personnalisés, programme de fidélité,
nouvel outil de génération automatique de newsletter avec la
programmation du cinéma.
CONTACTS
Benjamin Leveau, chef de produit billetterie, 01 74 700 707,
contact@cineoffice.com
Jeanne Carretero, responsable de projets web
Virginie Martin, responsable Sud
Franck Norbert, chargé d’affaires Sud
Michael Pitoiset, responsable Sud-Ouest
Clément Follet, responsable Nord-Ouest
Jérémy Bregeon, chargé d’affaires Nord-Ouest
Stéphanie Lamaison, responsable Est
Antoine Savoldelli, chargé d’affaires Est
Rémy Lefebvre, responsable Nord-IDF
CINÉ SIGN
Spécialiste historique de la signalétique des salles de cinéma sous
toutes ses formes. Retrouvez notre catalogue en ligne sur www.
cinesign.com pour notre gamme complète d’affichage, guidage,
enseignes, luminaires et rehausseurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Affichage, matériel d’accueil et de guidage, réhausseurs de fauteuil,
enseignes extérieures et intérieures, entrées de salles, porte-affiches,
système de luminaires NuvoLight pour créer une ambiance lumineuse
sur mesure, poteau de guidage Beltrac à roulette pour plus de mobilité.
CONTACTS
Clément Follet, Responsable de la marque, 01 39 52 19 39,
contact@cinesign.com
Franck Norbert, Chargé d’affaires Sud
Jérémy Bregeon, Chargé d’affaires Nord-Ouest
Antoine Savoldelli, Chargé d’affaires Est
Didier Bories, Chargé d’affaires Nord-IDF
CINE SOCIETY
Cine Society est le point de rencontre entre les cinémas, les films et
leurs publics. Avec des solutions digitales comme notre plateforme
automatisée de communication, et la valorisation de données d’achat,
nous amplifions la communication des films et des salles pour
augmenter les entrées.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cine Society Social : plateforme de communication centralisée pour
animer les réseaux sociaux des salles, et toucher un public engagé.
Cine Society Data : système de mutualisation des données d'achats
des spectateurs, permettant un investissement publicitaire mieux
ciblé.
CONTACTS
Thierry Delpit, président, 06 82 97 43 45, thierry@cinesociety.fr
Marie Razin, directrice générale, 06 09 58 27 63, marie@cinesociety.fr
CINÉ SOL
Ciné Sol est spécialisé dans la pose de revêtements de sols souples
et de balisage lumineux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Balisage lumineux monobloc gradable - large choix de coloris.
Pose de revêtements de sols souples, moquette et PVC ; entretien
et rénovation.
Vente et pose : nez de marches, seuils pour chemins d’accès et plinthes.
Service proposé en France et à l’étranger pour les salles indépendantes
ou multiplexes.
CONTACT
Guillaume Pluja, gérant, 06 61 44 96 55, cinesol.pluja@gmail.com
N°500 / 22 septembre 2025
77
Cahier Spécial Exposants
CINÉCHÈQUE - GROUPE POZEO
CinéChèque, le plus grand réseau de cinémas en France.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
CinéChèque, place de cinéma valable dans toute la France.
CONTACTS
Nicolas Chauveau Pégaz, président, 06 51 60 94 24, nicolas@pozeo.fr
Valérie Ygon, responsable relations cinéma, 01 30 87 14 72, valerie@pozeo.fr
CINEMANEXT
Notre société est spécialisée dans l'équipement et l'entretien des
salles de cinéma : projecteurs laser, retrofit laser, chaîne sonore,
solutions pour le handicap, fauteuils, écrans, domotique ....
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Équipements en projection laser (projecteurs neuf ou retrofit).
Installation de LightEngines d’occasion révisés et nettoyés en pack
avec votre rétrofit laser. Optimisation de votre consommation
d’énergie grâce à notre Eco Booth et son écran tactile intégré,
connecté à notre console d’automatisation. Notre Shop avec plus de
7 000 références produits cinéma. La solution Greta pour gérer
l’accessibilité de vos séances de cinéma. Des fauteuils premium à
des tarifs compétitifs.
CONTACTS
Maxime Rigaud, directeur commercial, 06 80 72 93 77,
maxime.rigaud@cinemanext.com
Mirko Heukemes, Country Manager, 06 44 64 44 74,
mirko.heukemes@cinemanext.com
Fabien Joffre, directeur commercial adjoint, 07 77 26 92 44,
fabien.joffre@cinemanext.com
Julien Marmiesse, chargé d’affaires, responsable commercial agence
Ouest, 07 71 44 03 02, julien.marmiesse@cinemanext.com
Arthur Sainsot, chargé d’affaires
Julien Bollée, reponsable Premium et Shop, 06 64 45 00 20,
julien.bollee@cinemanext.com
Gwendal Phalipaud, responsable service clients
Richard Bonne, responsable bureau d’études
CINEMECCANICA FRANCE
Cinemeccanica France, filiale française de Cinemeccanica Spa, occupe
une place historique et essentielle sur le marché de la vente, de
l’installation et de la maintenance des équipements de projection
cinématographique.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cinemeccanica France mettra en avant les kits bénéficiant d'une
re-certification officielle CE pour l’ensemble des projecteurs numériques
de série 2. Seule la certification complète du couple projecteur/
kit laser permet en effet de garantir une installation parfaitement
conforme aux normes et donc acceptée par les compagnies d'assurance.
Sera également présenté IMAGO, outil de contrôle automatique
des salles dédié aux clients disposant d’un contrat de maintenance
MyCMC Support.
CONTACTS
Jérôme Roche, directeur général, 06 71 58 41 98, jroche@cinemeccanica.fr
Emmanuel Marchand, directeur général, 06 31 36 77 88,
emarchand@cinemeccanica.fr
Bruno Thénard, directeur technique, 06 80 23 07 52, bthenard@cinemeccanica.fr
Dominique Mannucci, chargé d’affaires France et international,
07 82 04 52 16, dmannucci@cinemeccanica.fr
Philippe Putatti, ingénieur d’affaires, 06 80 99 69 52, pputatti@cinemeccanica.fr
CINEMOB BROUILLET
PRODUCTION
Cinémob, solutions de mobiliers et équipements pour votre cinéma
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
Fabricant français pour l'agencement de cinéma, Cinémob propose
une large gamme de mobiliers afin d'aménager votre hall tout en
respectant un budget adapté à votre projet. Cinémob équipe également
votre cinéma. Pour accompagner notre partenariat avec les
exploitants, nous proposons une gamme d’équipements dédiée à
agrémenter votre hall : affichage, guidage, signalétique, assise,
poubelle, rehausseur et présentoir confiseries. Pour ce 77 e Congrès
de Deauville, l’équipe vous présentera en exclusivité son nouveau
catalogue dédié aux équipements.
CONTACTS
Emmanuel Boussard, dirigeant, 06 85 75 49 64,
e.boussard@brouillet-production.fr
Cathia Frouin, responsable administration des ventes marketing,
07 86 97 03 20, c.frouin@brouillet-production.fr
Stéphane Aumond, technico-commercial, 06 89 51 45 08,
s.aumond@cinemob.fr
Hugo Mondon, attaché commercial, 06 73 74 36 51, h.mondon@cinemob.fr
CINÉPLANNER
CinéPlanner est une solution SaaS conçue spécialement pour les
cinémas. Elle centralise la planification, la gestion RH et l’export paie
dans un outil simple, mobile et intuitif.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nous dévoilons la nouvelle version de CinéPlanner : gestion complète
des contrats avec signature électronique, intégration de la convention
collective pour assurer la conformité réglementaire dès la
planification, et calcul automatique des éléments de paie (primes,
heures de nuit, jours fériés, heures sup.). Un outil unique couvrant
l’ensemble du cycle RH et paie des équipes de cinéma.
CONTACTS
Thibaud Mercier, directeur marketing et commercial, 06 43 65 84 05,
thibaud@cineplanner.fr
Sylvain Peigney, directeur technique, 06 07 30 33 80, sylvain@cineplanner.fr
Louis Mathé, CEO, 06 69 95 11 79, louis@cineplanner.fr
CN FILMS
CN Films conçoit des services pour accompagner distributeurs et
exploitants au quotidien : Cinego Distri, l’outil de programmation
des distributeurs, Cinego Stock, la plateforme de téléchargement
et gestion des DCP pour les cinémas et Stock +, le service de livraison
dématérialisé des circuits.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cinego Distri : la gestion complète de la distribution des films en
salles, depuis le plan de sortie, la remontée des séances et entrées,
jusqu’à la facturation (dont Chorus)
Cinego Ententes : le portail spécialisé pour les groupements de
programmation
Cinego Stock : la plateforme permettant aux exploitants de télécharger
et gérer le matériel DCP mis à disposition par les distributeurs
Cinego Stock + : Le service de transport dématérialisé vers les circuits,
doté de lignes haut débit.
CONTACTS
Jean-Paul Gillet, président, 06 85 07 85 66, jp.gillet@cnfilms.fr
Cécile Pech-Gourg, directrice générale, 06 62 86 30 35,
cecile.pech-gourg@cinego.net
Pierrette Charron, responsable commerciale, 06 14 75 39 80,
pierrette.charron@cinego.net
Nicolas Journet, responsable relations clients, 01 45 23 83 26,
nicolas.journet@cinego.net
Matthieu Sintas, responsable réseau transport, 06 78 03 28 80,
matthieu.sintas@cinego.net
Timothée Korda, chargé de mission commercial, 01 45 23 83 28,
timothée.korda@cinego.net
CNC
Établissement public qui dispose de recettes affectées pour apporter
des soutiens aux arts de l’image animée et administration centrale
sous l’autorité du ministère de la Culture et de la communication.
CONTACT
Corentin Bichet, chef du service de l’exploitation, 01 44 34 35 83,
corentin.bichet@cnc.fr
COCA-COLA
EUROPEAN PARTNERS
Leader sur le marché des boissons sans alcool, nos marques proposent
une grande diversité de goûts, de sensations et de formats adaptés
à chaque moment de la journée. Que cela soit des boissons pétillantes,
plates, des jus de fruits, des boissons pour le sport, à teneur réduite
en calories ou sans calories.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Gamme de boissons adaptée à la vente en cinémas au format pet
50cl des marques Coca-Cola, Fuze Tea, Fanta, Sprite, Tropico, Capri-Sun,
Powerade, Monster
CONTACT
Aurélie Mayer, compte clé national Cinéma, 07 78 86 91 66,
aurelie.mayer@ccep.com
78 N°500 / 22 septembre 2025
Cahier Spécial Exposants
COMSCORE
Comscore Movies apporte aux professionnels la mesure quotidienne
de la fréquentation des films dans plus de 1 705 cinémas en France
couvrant ainsi 96 % du marché national. Comscore Movies couvre
175 000 écrans dans le monde avec 33 000 cinémas partenaires dans
71 pays.
CONTACTS
Eric Marti, general manager
Luis Vargas, vice-président Latam
François Chollier, directeur commercial & marketing
Jean-Baptiste Fortier, directeur des opérations
CONFISUD
Grossiste pop-corn, confiseries et boissons.
CONTACT
Fabien Clément-Demenge, PDG, achat@confisud.fr
CST
La Commission supérieure technique de l’image et du son (CST) est
le première association française de techniciens du cinéma et de
l’audiovisuel. Née en 1944, elle promeut la qualité du geste du
technicien et la qualité de la restitution de l’œuvre pour le spectateur.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Labels "Excellence" & "Immersion"
Recommandations Techniques pour les salles de cinéma
Conseil aux salles de cinéma (architecture, installation...)
Mires de cadrage normalisées et personnalisées
CST Première - avant-première thématique
Formations :
• Maintenance des équipements de projection numérique
• Initiation à la projection numérique
• Accessibilité et Inclusion dans les salles de cinéma
• Empreinte environnementale dans l’édition-distribution cinématographique"
CONTACT
Baptiste Heynemann, délégué général, bheynemann@cst.fr
Mathieu Guetta, référent exploitation, mguetta@cst.fr
Eric Cherioux, directeur technique, echerioux@cst.fr
Sébastien Lefebvre, responsable de la communication, 07 48 12 97 82,
slefebvre@cst.fr
D
D3A
Spécialiste de l’isolation plâtrerie acoustique des salles de spectacle,
cinémas, théâtres.
CONTACT
Stéphane di Costanzo, gérant, 01 39 37 26 95, d3a@d3adsa.fr
DECIPRO
Spécialisé dans l'étude, installation et entretien d'équipements de
projection cinématographique depuis 1981, Decipro est le partenaire
privilégié de la petite et moyenne exploitation.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
Présentation des activités de Decipro au service des exploitants
CONTACTS
Mame DIAGNE, CEO, 04 67 58 17 17, contact@decipro.com
DELTAKLIMA
Deltaklima est une entreprise de chauffage, ventilation, climatisation,
désenfumage et plomberie. Nous intervenons dans les domaines
suivants : construction, rénovation, petits travaux, dépannage,
maintenance 24h/24h - 365J / 365J
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Installation et maintenance en génie climatique.
CONTACTS
Karl Skrubej, directeur, 06 64 82 47 63, ks.deltaklima@fareneit.fr
Clément Berton, responsable de travaux, 06 61 15 03 20,
cb.deltaklima@fareneit.fr
Guillaume Cordier, chargé d'affaires travaux, 06 14 73 81 24,
gc.deltaklima@fareneit.fr
Kevin Lepretre, chargé d'affaires maintenance, 06 99 10 49 77,
kl.deltaklima@fareneit.fr
Elisabeth Cochet, assistante de direction, 02 35 65 06 85,
ec.deltaklima@fareneit.fr
DELUXE CINEMA
Deluxe Cinéma, prestataire des distributeurs
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Box ByDeluxe : envoi dématérialisé de DCP, remédiation en disque
dur et service KDM ; Live ByDeluxe : diffusion de live via notre
solution IP ; Mica ByDeluxe : offre packagée de la programmation
à la diffusion ; Play ByDeluxe : plateforme de commande films
catalogue ; captation d’avant-première de films pour diffusion en
live.
CONTACTS
Marie-Laure Barrau, directrice générale Europe du Nord- Deluxe Cinema ,
06 26 06 74 40, marie-laure.barrau@bydeluxe.com
Véronique Villamizar, responsable commerciale cinéma, 06 07 82 98 23,
veronique.villamizar@bydeluxe.com
Elodie Schmidt, responsable distribution, 06 07 13 11 10,
elodie.schmidt@bydeluxe.com
Mathieu Pesty, responsable commerciale localisation, 06 85 54 27 80,
mathieu.pesty@bydeluxe.com
Frédéric Moutinho, responsable support et déploiement, 06 28 84 81 40,
frederic.moutinho@bydeluxe.com
Stéphanie Lambert, équipe support, 07 66 55 26 40,
stephanie.lambert@bydeluxe.com
Jérôme Richard, équipe support, 07 77 26 88 40, jerome.richard@bydeluxe.com
Ben Attoumani, équipe support, 07 67 89 69 93,
benhousseini.attoumani@bydeluxe.com
Malik Koriche, équipe support, Malik Koriche@bydeluxe.com
E
ETT - ENERGIE TRANSFERT
THERMIQUE
ETT, fabricant de système de traitement d’air à récupération d’énergie
(climatisation, chauffage et ventilation), vous propose une PAC
compacte au R32 dédiée au cinéma pour un confort optimum des
spectateurs avec un système de supervision à distance.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
CINEFFI R32 - Système de pompe à chaleur à un faible niveau sonore
et une faible consommation énergétique. / MTAC (Movie Theater Air
Control) : système de supervision à distance
CONTACT
Fabien Clavier, responsable développement marché cinéma, 06 75 67 18 11,
fabien.clavier@ett-hvac.com
EURAL
Vente de pop-corn, confiserie, boissons, warmers, vitrines et distributeurs
automatiques.
CONTACT
Pascal Guerrero, 01 69 11 33 66/06 85 01 85 01, eural@free.fr
EVERNEX CAPITAL
SOLUTIONS
Spécialiste du financement durable, nous vous aidons à prendre le
virage du numérique grâce à des solutions évolutives et sur mesure.
F
FERCO SEATING SYSTEMS
N.1 Seating Company
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Rex Zero Gravity, Ferco Riser Recliner and Varo Glide
CONTACTS
Alvaro Zapata, Director, +34 629 27 21 44, alvaro@fercoseating.com
Franck Leprince, Quinette Gallay France Director, +33 6 61 57 62 68,
fleprince@quinette.fr
Raphael Bianchi, Quinette France
FRANCE POP CORN
Fabricant français de pop corn vrac et sachet.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nouveau concept bar à pop-corn.
CONTACTS
Christophe Bannino, directeur général, 06 74 27 55 13,
christophe.bannino@francepopcorn.com
Antonio Barqueros
Des ingrédients Français de première
qualité
Huile de tournesol oléique sans
saturation dans les warmers
Une traçabilité de notre production
Une recette originale pour un goût
unique
Fabricant
depuis 1991
Vente directe sans intermédiaire
G
GLOBECAST FRANCE
GlobeCast, filiale à 100 % du groupe Orange, propose une plateforme
de stockage et de transport de contenus dématérialisés vers les salles
de cinéma via des accès haut-débit Orange. Chaque salle est équipée
d’une solution unique d’agrégation de ces accès réduisant le temps
de transfert des films et d’une Cinebox d’une capacité de 1 à 4 téraoctets
permettant un stockage temporaire des contenus. Une
interface ergonomique et conviviale permet l’échange des contenus
entre les distributeurs, les laboratoires, les régies publicitaires et les
exploitants.
CONTACT
Frédérick Rochette, 01 55 95 26 00/06 08 56 87 00, frederick.rochette@globecast.com
80 N°500 / 22 septembre 2025
H
HTI - ESPRIT ET MATIÈRES
Équipement de salles cinématographiques, théâtres, spectacles,
centres culturels, revêtements, murs, sols, rideaux.
CONTACTS
Philippe Letutour, directeur, 06 98 04 61 99
Alain Pierre, gérant, 01 44 29 01 90, contact@htiespritetmatieres.fr
I
ICE THEATERS
Ice Theaters® rassemble un son 3D Dolby Atmos®, une image laser
4K, des fauteuils VIP et la technologie Ice Immersive® : une expérience
visuelle comprenant des panneaux Led plongeant le spectateur au
cœur de l'action. Éveillez vos sens et embarquez pour un voyage
immersif avec Ice Theaters®.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Salle premium Ice Theaters® : La salle premium créée par un exploitant
pour les exploitants.
Technologie visuelle Ice Immersive® | Son studio Dolby Atmos® |
Projection laser 4K | Fauteuils club VIP
Plus de 240 films déjà développés avec la technologie Ice Immersive®
CONTACT
Sebastien Bruel, directeur ICE, 05 46 44 01 76, sebastien.bruel@icethaters.com
Jeffrey Guevara, Business Développement, 05 46 44 01 76,
jeffrey.guevara@icethaters.com
Alexandre Brouillat, Content Chief Officer, 05 46 44 01 76,
alexandre.brouillat@icethaters.com
ID CINE
Concepteur constructeur de cinémas clé en main.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cinéma haute qualité environnementale, cinéma biosourcé, bâtiment
durable
PRODUITS/SERVICES :
Expertise en développement, conception et construction de cinémas,
salles de théâtre/spectacle
Ingénierie financière, juridique et technique
Assistance à la Maîtrise d’ouvrage
Maîtrise d’œuvre du bâtiment spécialisée en cinémas
Bureau d’études spécialisé en cinémas
CONTACT
Henry Maitre, président, 06 22 74 13 11, h.maitre@idcine.fr
IMPRIMERIE NOUVELLE
Imprimerie nouvelle, seule société du Congrès spécialisée dans la
billetterie à vous proposer ses propres produits sans intermédiaire.
Nous produisons la billetterie thermique, en plis ou en rouleau, la
billetterie traditionnelle (CNC), les contremarques, les planches CE
et les bobines de caisse.
CONTACT
Marie-Christine Sanchez, directrice, mc.sanchez@in-ticket.fr
Yohan Sanchez, responsable commercial, yohan.sanchez@in-ticket.fr
Jonathan Sanchez, responsable production, j.sanchez@in-ticket.fr
J
JIMMY'S
Nous sommes une entreprise familiale depuis 1947. Spécialisés dans
le popcorn depuis 1992, nous fabriquons sous la marque Jimmy’s le
pop corn le plus délicieux de très haute qualité.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nos produits se différencient par leur saveur et expérience. Nous
travaillons exclusivement avec les meilleurs ingrédients naturels
avec équité, soin, sécurité et respect pour l’homme et la nature. Nous
innovons constamment dans notre assortiment allant des produits
ready-to-eat au popcorn au micro-ondes. Nous sommes le spécialiste
des popcorn, des nachos, de la barbe à papa, des appareils et accessoires.
K
KCS - KELONIK CINEMA
SOUND
KCS propose une large gamme d’enceintes répondant aux besoins
d’équipement Audio des exploitants. Pionnière dans le développement
d’enceintes de plafond pour le son immersif, nous développons,
au juste prix, des solutions acoustiques innovantes. KCS est une
marque de la société Suministros Kelonik.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Large gamme d’enceintes cinéma, amplificateurs de puissance,
nouvelle gamme de Convertisseurs Digital Analogue.
CONTACT
Pascal Mabille, business development EMEA Asia America, 06 47 10 88 17,
pmabille@kelonik.com
KINECATALYST
Nous sommes des intégrateurs audiovisuels du monde du broadcast
et de l’événementiel. Pour nous, le cinéma doit rester un show avec
la capacité technique du broadcast : le niveau de rendu doit être au
moins aussi bon au cinéma qu’à la maison, donc image HDR (Led),
son immersif, fauteuils confortables …
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
1.618 est le nombre d’or et 1.618 Cinema Club est la déclinaison de
ce concept au cinéma : amalgamer les meilleurs éléments (tels que
DTS-X, Cinity Led, QSC Audio, Lino Sonego fauteuils) selon une recette
travaillée pour sublimer les sens. L’émotion du cinéma est ainsi
servie par le meilleur de la technologie et aller au cinéma reste un
événement.
CONTACTS
Fadi Khairallah, président, 06 22 19 07 59, fk@kinecatalyst.com
Hervé Roux, associé, 06 48 07 83 64, herve@hrconsulting.fr
Ulf Qvicklund, partenaire, +46 702 340 000, ulf.qvicklund@qsc.com
KLS
Fabricant de fauteuils de cinéma, de spectacle et de théâtre.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
• Recliner 148 - 146 - 195
• Canapé simple et double
• Drift
• Fauteuil Club
• Inertie caisson
CONTACTS
Quentin Blaise, directeur général, 06 66 14 06 68, qblaise@kls-vip.com
Sheryne Aftis, responsable commerciale Paris et grands comptes,
06 58 95 91 74, saftis@kls-vip.com
Thomas Meunier, chargé d'affaires France zone Ouest, 06 65 73 36 78,
tmeunier@kls-vip.com
Lucas Prince, chargé d'affaires France zone Sud, 06 74 18 33 31,
lprince@kls-vip.com
Loic Permaye, chargé d'affaires France zone Est, lpermaye@kls-vip.com
Laurent Demangeon, responsable commercial solutions de rénovation,
06 22 68 11 19, ldemangeon@kls-vip.com
L
LA CABINERIE
La Cabinerie est le leader du rétrofit laser en France ,et du reconditionnement
de vos projecteurs xénon en laser.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Kit Laser Appotronics, projecteur Barco Série 4, toile écran Strong
-MDI, TMS RosettaBrige, système Sonore DTS-X et DTS Surround.
CONTACTS
Olivier Douet, dirigeant, 07 86 07 51 51, contact@lacabinerie.com
LE FILM FRANÇAIS
Depuis plus de 75 ans, Le film français couvre tous les rendez-vous
majeurs de la profession.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Abonnement au site et magazine.
CONTACT
Caroline Paquet, directrice marketing, 06 98 75 45 01,
caroline.paquet@lefilmfrancais.com
N°500 / 22 septembre 2025
81
Cahier Spécial Exposants
L'ENTRAIDE DU CINÉMA
La vocation de l’Entraide du Cinéma est d’apporter des aides et
prestations adaptées aux salariés du secteur, via leurs entreprises
adhérentes. Ce soutien, valeur fondatrice et quasi unique, demeure
au cœur de notre engagement solidaire.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
L' association présentera l'ensemble de ses aides sociales, séjours en
résidences, nouvelles destinations et ses colonies de vacances.
Pour la première fois, les neuf responsables des antennes régionales
seront réunis sur le stand. Ils sont les interlocuteurs privilégiés des
adhérents et seront heureux de vous présenter leurs actions et
d’échanger avec vous. Venez les rencontrer !
CONTACTS
Sylvie Surpal, déléguée générale, 06 07 76 33 16, ssurpal@lentraide.fr
Marion Delique, déléguée générale, 06 03 47 34 01, mdelique@lentraide.fr
Laetitia Schwartz, responsable pôle Chèque Cinéma Universel, 06 24 69 33
19, lschwartz@lentraide.fr
Marie-Hélène Mahé, responsable communication, 06 03 92 60 88,
mhmahe@lentraide.fr
LINO SONEGO
Lino Sonego, fondée en 1950, est le 1 er fabricant italien de fauteuils
pour cinémas, stades et théâtres. Fortement orienté vers l’export, à
ce jour celui-ci représente 85 % des ventes. En France, nous travaillons
principalement avec Pathé, CGR, Grand Écran, CinéWest et autres
circuits prestigieux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Fauteuils haut de gamme à actionnement électronique, pour un
confort extrême
CONTACTS
Fabio Sonego, CEO
Isabella Galet, directrice commerciale
Valérie Caucheteux, représentante France et pays francophones,
valerie@linosonego.fr
Katia Facca, back office commercial
M
MATMUT
Le programme Matmut pour les arts s'engage et agit en faveur d'un
cinéma plus inclusif à travers des actions de soutien à destination
des publics en situation de handicap sensoriel.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Notre stand de ciné inclusif propose aux professionnels présents
d'être sensibilisés au handicap sensoriel au cinéma à travers une
expérience immersive: A l'aide de casques en réalité virtuelle, un
extrait de film est visionné en version classique, sous-titrée et audiodécrite
afin de mieux comprendre ce qu'est de vivre une séance
lorsque l'on est privé d'un sens… mais que des outils sont là pour
nous aider à partager ensemble un vrai moment de cinéma.
CONTACTS
Adélaide Le Pont, chargée du mécénat et des partenariats culturels,
06 84 27 72 25, lepont.adelaide@matmut.fr
Sophie Lemaire, responsable des programmes d'engagement en culture
et en environnement, 06 70 92 40 14, lemaire.sophie@matmut.fr
MCMP
Billetterie de cinéma, cartes d'abonnement, tickets CE.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
PRÉSENTÉS
Cartes d'abonnement papier.
CONTACT
Marie-Charlotte Popineau, gérante, 06 26 75 11 04, machapopineau@gmail.com
MONNAIE SERVICES
Voilà plus de 30 ans que Monnaie Services innove aux côtés des
exploitants pour leurs systèmes de billetterie.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Cette année, nous vous invitons à découvrir une expérience d’achat
en ligne inédite avec nos solutions imsWeb et imsPass, présentées
sur notre stand.
CONTACTS
Nicolas Vuattoux, directeur d'exploitation, n.vuattoux@monnaie-services.com
Luc André, directeur informatique, luc.andre@monnaie-services.com
Fabien Scorsone, responsable commercial, f.scorsone@monnaie-services.com
Emilie Lari, responsable technique, emilie.lari@monnaie-services.com
Marc Shahpazian, service commercial, marc.shahpazian@monnaie-services.com
MUSSIDAN SIÈGES
Fabricant de fauteuils de salles de conférence, spectacles, cinémas,
théâtre.
O
OSRAM LIGHTING
Le groupe Osram est un leader mondial de solutions optiques et
comprend les sociétés cotées en bourse ams AG, en tant que société
mère et Osram Licht AG. Avec plus de 110 ans d'histoire conjointe,
notre identité est définie par la créativité, une profonde expertise
en ingénierie et une large couverture industrielle mondiale dans les
technologies des capteurs et de la lumière. Osram continue d'être
un partenaire solide et fiable pour nos clients car la fusion avec ams
apporte de nombreuses opportunités qui leurs profitent. Grâce à
nos forces complémentaires, nous créons un leader mondial sur le
marché des solutions de capteurs et de photonique.
CONTACT
Raphaël Forster, directeur des ventes Professional and Industrial
Applications, 06 13 90 17 13, raphael.forster@ams-osram.com
OZZAK
Ozzak révolutionne l’accès au cinéma en proposant la première
plateforme de ventes privilèges de place de cinéma et permet aux
exploitants de cinéma de proposer des places de cinéma en réduction
sur les sièges vides pour remplir des séances plus compliquées à
vendre.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Ozzak dévoile la nouvelle version de sa plateforme en exclusivité au
congrès des exploitants, plus fluide, plus moderne plus gamifiée,
cette nouvelle version facilite la réservation pour les spectateurs et
apportent de nouvelles fonctionnalités innovantes pour les exploitants
et distributeurs.
CONTACTS
Sylvain Mante, sylvain@ozzak.fr
Mélanie Canivet, melanie@ozzak.fr
Cédric Merouani, cedric@ozzak.fr
Lisa Lebreton, lisa@ozzak.fr
82 N°500 / 22 septembre 2025
Cahier Spécial Exposants
P
PATHÉ FILMS
Éditeur de films.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Discussions et échanges avec l’équipe de programmation Pathé
Films.
CONTACTS
Claire Cortes, directrice des ventes France, 06 08 45 36 81,
claire.cortes@pathe.com
Stéphanie Delaunay, directrice adjointe des ventes (circuits nationaux),
06 86 62 99 84, stephanie.delaunay@pathe.com
Carole Labre, responsable programmation Grand Nord (GRP/Nord/Est),
06 33 00 37 90, carole.labre@pathe.com
Julien Rouvier, programmateur Grand Nord (GRP/Nord/Est), 06 70 63 09 34,
julien.rouvier@pathe.com
Victor Gérard, responsable programmation Grand Sud (Lyon/Marseille/
Bordeaux), 06 32 05 35 66, victor.gerard@pathe.com
Zoé Tripard, responsable programmation Grand Sud (Lyon/Marseille/
Bordeaux), 06 75 20 98 16, zoe.tripard@pathe.com
Alice Fernandez, chargée de comptabilité client, 06 85 55 81 67,
alice.fernandez@pathe.com
Thibault Gicquel, responsable trade marketing et événementiel,
06 72 69 21 01, thibault.gicquel@pathe.com
PEPSICO FRANCE
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Pepsi cherry pet 50CL, Doritos loaded, la gamme Cheetos
CONTACTS
Céline Lapoix
Giulio Pericone
R
RECIF
Réseau Engagé de Cinémas Indépendants Français. Initié par CGR
Cinémas, il vise à élargir le nombre de cinémas accessibles avec la
billetterie émise par le 2 e circuit français, entreprise familiale rochelaise
passionnée. Cette marque neutre s’ouvre à tout exploitant
souhaitant rejoindre le réseau.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Billetterie Cinéma partagée, simplifiée et solidaire pour CSE, collectivités,
associations, PME-PMI… Cette coopération apporte un
soutien complémentaire – et non concurrent – aux offres propres
de chaque partenaire comme aux initiatives de la profession favorisant
l’accès au cinéma au plus grand nombre. Recif contribue ainsi
activement à la vitalité de la filière cinématographique française,
en pérennisant la fréquentation sur l’ensemble du territoire et en
valorisant le cinéma de proximité.
CONTACTS
François Letort, directeur service cartes CGR et Recif, 06 31 65 71 05,
francois.letort@recif.fr
Guillaume Hondelatte, développeur informatique CGR en charge du
projet Recif, 05 46 44 01 76, guillaume.hondelatte@cgrcinemas.fr
ROMUS/GERFLOR
Fabricant de nez de marche lumineux, balisage de sols lumineux et
balisage mural lumineux.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nez de marche lumineux, balisage de sols lumineux et balisage mural
lumineux.
CONTACT
Frédéric Rivognac, directeur commercial prescription, 06 34 52 55 03
S
SELLERIE INDUSTRIELLE 3A
Depuis plus de 20 ans, la SI3A (anciennement Apel-Lor) perpétue un
véritable savoir-faire dans la fabrication et la rénovation de fauteuils
de spectacles, cinémas et auditoriums ainsi que la fabrication de
chaises, fauteuils et banquettes pour équiper les bureaux, restaurants
ou zones d’accueil.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Fauteuils relevables de cinéma rénovés, fauteuils club fixes.
CONTACT
Régis Aubertier, responsable commercial, 06 32 91 22 54, r.aubertier@si3a.eu
SEP - SOCIÉTÉ EUROPÉENNE
DE PUBLICITÉ
Régie publicitaire cinéma sur le marché publicitaire local et régional.
Nous savons prendre en compte vos contraintes et nous adapter.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Des contenus publicitaires Premium pour des salles Premium.
CONTACTS
Christophe Baurès, directeur général, 06 21 01 26 00, c.baures@sep-publicite.com
Véronique Sala, directrice agence du Sud, 06 49 04 83 29, sepsud@sepsud.fr
Sandrine Boyer, responsable administration des ventes, 06 81 42 97 20,
s.boyer@sep-publicite.com
SET - SOCIÉTÉ D’EXPLOI-
TATION THERMIQUE
Nous sommes spécialistes en génie climatique des établissements
recevant du public. Plus de 30 ans d’expérience et un souci permanent
de rationaliser et de simplifier les installations nous permettent de
présenter des projets performants tenant compte de l’investissement
et des contraintes d’exploitation de nos clients. Nous étudions et
réalisons des installations pour des lieux aussi divers que les complexes
cinématographiques, les théâtres, les instituts culturels, etc. ou bien
la réhabilitation d’immeubles de bureaux, d’ensembles audiovisuels,
etc. Nous assurons la gestion des contrats de maintenance de
nombreux exploitants de salles de cinéma. Nos techniciens assurent
la mise en service puis le suivi des installations sur site de manière
périodique et au moyen de la supervision à distance.
CONTACTS
Francis Wursthorn, responsable travaux, f.wursthorn@set-sa.com
Thierry Colas, responsable bureau d’études, t.colas@set-sa.com
Christine Lega, comptable et administratif, c.lega@set-sa.com
secretariat@set-sa.com, 01 34 15 55 88
SITEB
La Siteb est spécialisée dans la création, la rénovation, la modernisation
ainsi que l’entretien et la maintenance de multiplexes cinématographiques.
Nos équipes sont formées et habilitées à tous types de travaux
électriques que l’on trouve dans un cinéma.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Postes de transformation HT / BT.
Travaux CFO.
Eclairage de sécurité sur source centrale ou autonome
Câblage du process des salles. Câblage Salle Ice / Salle Imax / Salle
Atmos / Salle Dolby
Câblage informatique.
Sécurité et sûreté avec la vidéosurveillance, l’alarme incendie, l'alarme
intrusion, interphonie de sécurité et le contrôle d’accès.
Nous proposons aussi des contrats de maintenance avec possibilité
d’astreinte 24h/24h ainsi qu’une hotline ouverte à tous
CONTACT
Bertrand Farge, gérant, 05 53 04 22 59, contact.siteb@siteb.fr
SONIS
Sonis, c’est bientôt 60 ans de cinéma, accompagnant les distributeurs
et les exploitants ! Nos équipes vous assistent avec l’objectif de vous
garantir efficacité et sérénité dans toutes vos activités, de la plus
traditionnelle (impression) à la plus novatrice (digitale).
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Hyphen, la plateforme sur-mesure pour stocker, déclencher et suivre
en temps réel le transfert des DCP
Sonis DM, l’interface multifonctionnelle destinée aux exploitants
pour animer les écrans d’affichage dynamique
Et également toutes nos autres activités : régie, fabrication, cinéma
store, etc.
CONTACT
François Huot, président, 07 78 20 00 76, francois.huot@sonis.fr
STUDIOCANAL
Société de distribution
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Rendez-vous sur le stand Studiocanal pour échanger avec les équipes
et explorer l’univers des films à venir à travers de nombreuses surprises
! Au programme, un photobooth T’as pas changé pour repartir
avec votre photo de classe du 80 e Congrès des exploitants, des
badges Papy fait de la résistance, un bar à bonbons (mardi à
17h), des cocktails Chien 51 (mercredi à 17h) et un jeu-concours
avec des places à gagner pour l’avant-première de Chien 51 à Paris.
CONTACTS
Jean-Baptiste Davi, directeur des ventes, 01 71 35 11 77,
jean-baptiste.davi@canal-plus.com
Barbara Sarazin, responsable province, 01 71 35 12 91,
barbara.sarazin@canal-plus.com
Tristan Rodrigues, programmation périphérie, 01 71 35 22 53,
tristan.rodrigues@canal-plus.com
Aurore Jolly-Page, programmation GRP / Nord / Est, 01 71 35 13 33,
aurore.jolly-page@canal-plus.com
Farida Touenti, programmation GRP / Nord / Est, 01 71 35 10 65,
farida.touenti@canal-plus.com
Louis Martin, programmation Lyon / Business Analyst, 01 71 35 16 92,
louis.martin@canal-plus.com
Damien Piton, programmation Bordeaux / Marseille, 01 71 35 13 07,
damien.piton@canal-plus.com
Stéphanie Faugeron, chargée de coordination évènementiel et
exploitation, 01 71 35 04 26, stephanie.faugeron@canal-plus.com
Zoé Leconte, responsable Trade Marketing, 01 71 35 59 23,
zoe.leconte@canal-plus.com
84 N°500 / 22 septembre 2025
T
THE WALT DISNEY COMPANY
FRANCE
Société de distribution
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
À l'occasion du 80 e congrès de la FNCF, The Walt Disney Company
France vous invite à explorer l'univers de ses prochains films et convie
tous les exploitants sur son stand pour participer à des animations.
CONTACTS
Giovanny Lallemand, In-theater Marketing Manager, 01 73 26 57 75,
giovanny.lallemand@disney.com
Séverine Garrido, Trade Marketing Manager, 01 73 26 52 82,
severine.garrido@disney.com
THERECO
Thereco conçoit, fabrique et assure le suivi de solutions techniques
de traitement d'air pour les bâtiments tertiaires. Notre mission est
d'offrir à tous un confort thermique et une qualité d'air optimale
pour une empreinte carbone minimale.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Nos pompes à chaleur sont des solutions à haute efficacité énergétique.
Nous travaillons avec 2 nouveaux fluides : le R454C et le R290
(propane) qui sont beaucoup plus écologiques et respectueux de
l'environnement.
CONTACTS
Makara Phak, responsable marché cinéma, 06 21 06 06 22,
phak.makara@therecoeurope.com
Frédéric Huet, directeur commercial et dirigeant, 02 96 20 17 33,
thereco@therecoeurope.com
Tanguy Crepin, responsable prescription, 07 57 42 23 67,
crepin.tanguy@therecoeurope.com
U
UGC DISTRIBUTION
Société de distribution de films du groupe UGC.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Retrouvez les équipes de UGC Distribution sur le stand Chasse
gardée 2 ! Au programme photobooth, stand de tir, banquet de
chasse (mercredi 18h), tombola avec de nombreux lots à gagner.
CONTACTS
Lucie Trampoglieri, directrice générale, 01 46 40 46 61, ltrampoglieri@ugc.fr
Nicolas Charret, directeur des ventes, 01 46 40 45 74, ncharret@ugc.fr
Emmanuel Leroux, directeur des ventes adjoint, 01 46 40 45 10, eleroux@ugc.fr
Yasmine Chader, responsable marketing salles, 01 46 40 44 54, ychader@ugc.fr
Victoria Dehors-Loison, programmation Nord, responsable comptes
clients, 01 46 40 46 88, vdehorsloison@ugc.fr
Christine Archinard, programmation Lyon et Est, 01 46 40 44 95,
carchinard@ugc.fr
Pauline Van Tichelen, programmation GRP et Marseille, 01 46 40 44 91,
pvantichelen@ugc.fr
Vanessa Bernier, programmation Paris, Périphérie et Bordeaux
- responsable promotion Paris, 01 46 40 44 85, vbernier@ugc.fr
USHIO FRANCE
Ushio, le spécialiste des lampes Xénon et acteur majeur du cinéma
et de l’évènementiel, continue d’enrichir ses gammes Xenon Long
Life et Luminity à destination de l’ensemble des fabricants de projecteurs.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
La nouvelle DXL 20BAF/LU est garantie 3700h. Elle a la même luminance
initiale que la Long Life de même puissance mais celle luminance
décroît plus lentement : en résumé, elle procure plus de lumière pour
plus longtemps ! La capacité d’amorçage et la stabilité du flux lumineux
ont également été améliorées.
Plusieurs de ces améliorations ont aussi été apportées à des modèles
Long Life existants. Cette gamme reçoit deux nouveaux modèles
pour Projecteur NEC, dont la très attendue DXL 20SN/L.
CONTACT
Pierre-Olivier Bancal, responsable commercial, 06 10 03 34 34,
pierre-olivier.bancal@ushio.eu
V
VIP CINÉ
Vip Ciné est spécialisée dans les revêtements de tentures murales,
de sols souples, les nez de marches, la pose de fauteuils
CONTACTS
Stéphane Vallée, président, 06 12 04 10 31, info.vipcine@gmail.com
Laurence Hellier, assistante administrative, 06 18 56 08 61,
vipcine.secretariat@gmail.com
VISTA GROUP
Vista Group International fournit des solutions logicielles innovantes
aux industries du cinéma.
PRODUITS ET NOUVEAUTÉS
Vista Cloud, Numero, Maccs, Movio
CONTACTS
Sylvain Laurendeau, General Manager France, Numero, +33 6 64 21 44 87,
sylvain@numero.com
Albert Schapink, Head of Sales EMEA, Maccs, +31 50 207 24 00,
albert.schapink@maccs.com
Johan Maronier, Account Director Enterprise Europe, Vista,
+ 33 06 63 46 79 04, johan.maronier@vista.co
N°500 / 22 septembre 2025
85
Miscellanées
Hommage à Guilaine Garat
©www.komcebo.fr
de la création d’un circuit de programmation de plus
de 50 salles de cinéma en Aquitaine, l’entente Saint-
Louis, puis la reprise des cinémas historiques de
Saint-Jean-de-Luz. Ils ont exercé avec passion, toujours
guidés par le désir de donner du plaisir au plus
grand nombre.
Soutiens
ADRC
Séances accompagnées
Un simple accident de Jafar Panahi (Memento,
1 er octobre)
©Memento
C’est avec une profonde tristesse que nous avons
appris le décès brutal de Guilaine Garat à l’âge de 70
ans. Figure discrète mais essentielle du cinéma en
milieu rural, Guilaine a consacré près de cinquante
ans à faire vivre et rayonner le 7 e art dans des territoires
souvent éloignés des grands circuits.
Aux côtés de son mari Jean-Marie, elle s’est engagée
dès 1977 dans l’aventure cinématographique avec
l’achat du cinéma de Saint-Palais au Pays Basque.
Ensemble, ils ont fait de ce lieu bien plus qu’une salle
obscure : un espace de culture, de rencontres et de
transmission. Une première brique qui s’est enrichie
L’engagement de Guilaine ne s’est pas limité à l’exploitation
: elle a été bénévole pendant plus de 40 ans
dans de nombreuses associations, notamment au sein
de Cinévasion, œuvrant sans relâche pour l’éducation
à l’image et la sensibilisation des jeunes publics.
Son héritage est vivant. L’amour du cinéma qu’elle a
cultivé avec tant de générosité se perpétue aujourd’hui
à travers son fils Xabi Garat et de son épouse Maite,
qui poursuivent l’activité familiale avec la même
ferveur, au Sélect de Saint-Jean-de-Luz.
À travers cet hommage, nous saluons la mémoire
d’une femme engagée, passionnée, et profondément
humaine.
Son action, son sourire et sa bienveillance continueront
d’inspirer celles et ceux qui croient en un cinéma de
proximité, porteur de sens et de lien social.
La Palme d’or Un simple accident de Jafar Panahi
Afcae
Inédits
L’Agent secret de Kleber Mendoça Filho (Ad Vitam,
17 décembre)
©Ad Vitam
L’Agent secret de Kleber Mendoça Filho, Prix de la mise en
scène, Prix d’interprétation masculine et Prix des cinémas art
et essai à Cannes
AGENDA DE LA PROFESSION
CONGRÈS DES EXPLOITANTS FNCF 22 au 25/09/25 DEAUVILLE
PLAY IT AGAIN ! 19 au 29/09/25 FRANCE
AG DE L'UCF 02 et 03/10/25 LE PONTET
JOURNÉE CULTURE RELAX : « TOUS ENSEMBLE AU CINÉMA » 11 et 12/10/25 FRANCE
FESTIVAL LUMIÈRE 11 au 19/10/25 LYON
MARCHÉ INTERNATIONAL DU FILM CLASSIQUE (MIFC) 14 au 17/10/25 LYON
RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE L'ARP 05 au 7/11/25 LE TOUQUET
ARRAS FILM FESTIVAL 07 au 16/11/25 ARRAS
RENCONTRES PROFESSIONNELLES DU NORD 12 au 14/11/25 ARRAS
JOURNÉE ART ET ESSAI DU CINÉMA EUROPÉEN 23/11/25 MONDE
RENCONTRES NATIONALES DE L’ARCHIPEL DES LUCIOLES 25 au 27/11/25 METZ
SOMMET DES ARCS 16 au 20/12/25 LES ARCS
FESTIVAL AFCAE/TÉLÉRAMA 21 au 27/01/26 FRANCE
RENCONTRES DU SUD 16 au 20/03/26 AVIGNON
RENCONTRES NATIONALES ART ET ESSAI RÉPERTOIRE 25 au 27/03/26 TOURS
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D'ANIMATION D'ANNECY 23 au 26/06/26 ANNECY
Plusieurs cinémas du
Sud-Ouest s’associent
Baptisé Néo Ciné, ce Groupement d’intérêt économique
(GIE) regroupe les cinémas d’Occitanie exploités – seul
ou en association – par Charles Mascagni et Ludovic
Graillat : Le Régent (Saint-Gaudens), Le Grand Palais
(Cahors), Le Grand Rio (Lannemezan), Les Toiles du
Rex (Pamiers) et Le Rex (Luchon). Un ensemble qui
représente 20 écrans, pour 487 000 entrées en 2024.
Ce GIE répond à plusieurs objectifs concrets :
• optimiser les achats et investissements grâce à des
commandes groupées, à la négociation de marchés
collectifs et à la centralisation des relations fournisseurs ;
• renforcer la gestion des ressources humaines, en
rationalisant les missions partagées entre les établissements
;
• structurer des actions de programmation et de
communication communes, à l’échelle du groupement
(événements spéciaux, campagnes collectives, etc.) ;
et plus largement, soutenir la dynamique territoriale et
le rayonnement culturel de chacun des cinémas
membres.« Avec la création de Néo Ciné, ces cinq établissements
renforcent leur capacité à faire face aux enjeux du
secteur tout en affirmant une volonté forte : travailler
ensemble pour mieux servir le public et pérenniser l’activité
cinématographique en territoire. »
86 N°500 / 22 septembre 2025