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PROJECTEUR ACL HC5000 De Mitsubishi - Ted Magazine

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Poste-publications n o40014137 5,50$<br />

Volume 14, numéro 4 Édition août / septembre 2007<br />

SYSTÈME STÉRÉOPHONIQUE<br />

Rotel Rotel et et Bowers Bowers & & Wilkins Wilkins<br />

ENCEINTES ACOUSTIQUES<br />

Reference Reference 207 207 de de KEF KEF<br />

AMPLIFICATEUR INTÉGRÉ<br />

A21 A21 SE SE de de Sugden Sugden<br />

<strong>PROJECTEUR</strong> CINÉMA MAISON<br />

<strong>ACL</strong> <strong>ACL</strong> PVL-Z5 PVL-Z5 de de Sanyo Sanyo<br />

TÉLÉVISEUR DLP<br />

HL-T5689S HL-T5689S de de Samsung<br />

Samsung<br />

CINÉMA MAISON<br />

<strong>PROJECTEUR</strong><br />

<strong>ACL</strong> <strong>HC5000</strong><br />

de <strong>Mitsubishi</strong><br />

TENDANCES ÉLECTRONIQUES & DESIGN<br />

Le futur est maintenant<br />

par Présence Solutions de Montréal


Classé – La puissance derrière Bowers & Wilkins<br />

En matière de performance audio, certaines synergies sont magiques.<br />

Comme membre du groupe B&W, nous n’avons rien laissé au hasard pour que<br />

Classé constitue le parfait complément aux enceintes B&W. Comptant sur<br />

des décennies d’expérience et sur une expertise reconnue, nous avons relevé<br />

le défi. Nous sommes ravis de constater que, partout dans le monde,<br />

les professionnels, les consommateurs et les critiques de l’audio<br />

reconnaissent la beauté de cette alliance.<br />

Faites-en l’écoute chez un détaillant autorisé B&W et Classe


© Paradigm Electronics Inc. Les<br />

ParadigmMD<br />

MD<br />

MD<br />

Le summum du son haut de gamme en musique et divertissement au foyer.<br />

Référence MilléniaMC<br />

… un design stylisé sans compromis sonore<br />

Première de classe depuis 17 ans maintenant *<br />

*Classées numéro un rapport qualité-prix, selon un sondage des revendeurs spécialisés, réalisé par la publication Inside Track<br />

Les mélomanes cinéphiles veulent le meilleur de deux mondes, la nouvelle génération désire<br />

un complément esthétique qui permet d’assortir leur téléviseur à écran plat aux enceintes<br />

dans leur espace cinéma-maison, toutefois, une performance à couper le souffle qui laisse<br />

pantois et qui permette d’impressionner les amis lors de l’écoute est de mise et tout cela à<br />

un prix démocratique.<br />

Une utopie? Pas si vous possédez les enceintes Paradigm MD Référence Millénia MC , supportées<br />

par 20 années de recherche et développement dans nos installations de Toronto, parmi les plus<br />

sophistiquées et intégrées au monde. Les Millénias s’imposent comme une solution logique.<br />

Primé de près de 500 prix et récompenses de l’industrie ainsi que de plusieurs banc d’essais<br />

concluants de différentes publications spécialisées internationales. Paradigm MD restera<br />

toujours le choix des audiophiles les plus érudits.<br />

Millenia MC 200 et Millenia MC 20 LCR (photo ci-haut) et Millenia MC 300 et Millenia MC 30 (non<br />

montrées) sont disponibles en version Aluminium polis et Chrome noir.<br />

Pour en savoir plus au sujet des Millenias MC consultez notre site au visit www.paradigm.com


6 Éditorial<br />

TED<br />

8 Le futur est maintenant<br />

RENCONTRE<br />

14 Gerry Poulin,<br />

propriétaire de Sensation Musicale Hi-Fi<br />

TECHNOLOGIE<br />

18 Sans fil et sans filet —<br />

Sennheiser et le Cirque du Soleil<br />

BANCS D’ESSAI<br />

ENCEINTES ACOUSTIQUES<br />

22 Reference 207 de KEF<br />

Art, innovation et technologie<br />

SYSTÈME<br />

28 Préamplificateur RC-1082, lecteur CD<br />

RCD-1072 et amplificateur de puissance<br />

RB-1072 de Rotel avec enceintes<br />

acoustiques CM-7 de Bowers & Wilkins<br />

Un excellent combo musical !<br />

ÉLECTRONIQUE<br />

38 Amplificateur intégré A21 SE de Sugden<br />

Le phénix qui renaît de ses cendres<br />

28 28 Électroniques de Rotel<br />

ENCEINTES CINÉMA MAISON<br />

46 Série Aelite; One, Two, Three<br />

et caisson de graves d’Acoustic Energy<br />

<strong>De</strong> l’énergie à revendre<br />

4 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />

SYSTÈME MULTIMÉDIA<br />

52 Sophisti DD-8 de JVC<br />

Le loup dans la bergerie...<br />

<strong>PROJECTEUR</strong> <strong>ACL</strong><br />

56 <strong>HC5000</strong> de <strong>Mitsubishi</strong><br />

Excellent pour le divertissement maison<br />

en haute résolution !<br />

TÉLÉVISEUR DLP<br />

68 HL-T5689S de Samsung<br />

Images exceptionnelles :<br />

éclatantes et brillantes !<br />

<strong>PROJECTEUR</strong> <strong>ACL</strong><br />

60 PVL-Z5 de Sanyo<br />

Arrière-garde HD en <strong>ACL</strong><br />

ALBUM DE FAMILLE<br />

64 Appareil photo numérique<br />

CoolPix P5000 de Nikon<br />

Léger, compact et ergonomique<br />

43, 44, 50 ÉVÉNEMENTS<br />

33-36, 50-51 QUOI DE NEUF ?<br />

RYTHME & MUSIQUE<br />

71 En jazzant<br />

72 En bluesant<br />

73 Rock progressif<br />

74 Musique du monde<br />

68 68<br />

Téléviseur DLP HL-T5689S de Samsung<br />

38 38<br />

Amplificateur intégré A21 SE de Sugden<br />

Volume 14, n o 4 août/septembre 2007<br />

Éditeur et directeur de la publication :<br />

Franco Moggia<br />

Équipe de rédaction :<br />

Francine Bissonnette, Pierre Caisse, Michel Dallaire,<br />

François Gagné, Bruno Gosselin, Patrick Grenier,<br />

Jean-François Hamelin, Daniel Houle, <strong>De</strong>bbie Houle,<br />

Michel Laliberté, Emmanuel Lehuy, François Lemieux,<br />

Alain Lévesque, Robert Lussier, Michel Neveu,<br />

Mario Poirier, Georges Poulin, Richard Schneider,<br />

Nicolas St-Onge, Pascal Tran et Leo Vildosola.<br />

Équipe de rédaction actualités musicales :<br />

Gilles Archambault, Nathalie Fredette, Pierre Jobin,<br />

Richard Guay, Georges Nicholson, Marc Samson.<br />

Représentants publicitaires :<br />

Lucie Beauchamp, courriel : lucieb@quebecaudio.com<br />

Guy St-<strong>De</strong>nis, courriel : guystd@quebecaudio.com<br />

Téléphone : 450 436-1777, télécopieur: 450 436-1730<br />

Sans frais : 1888 490-0030<br />

Révision des textes et traduction:<br />

Lucie Beauchamp, Marcelle Beaulieu et France <strong>De</strong>nis<br />

Infographie : Les Éditions Mizka Inc.<br />

Photographes : Franco Moggia, Pascal Tran et Pierre Tison<br />

ADRESSES INTERNET :<br />

http://www.quebecaudio.com<br />

Courriel : info@quebecaudio.com<br />

ADMINISTRATION :<br />

(Postes Canada : retourner toute correspondance<br />

ne pouvant être livrée au Canada à l’adresse suivante : )<br />

Québec Audio&Vidéo<br />

Publié par : Les Éditions Mizka inc.<br />

Casier postal 695<br />

St-Jérôme QC Canada J7Z 5V4<br />

Téléphone : 450 436-1777, Sans frais: 1 888 490-0030<br />

Télécopieur : 450 436-1730<br />

CONSEILLER EN ADMINISTRATION :<br />

Cappelli Westerband & Ass.<br />

ABONNEMENTS PAR INTERNET :<br />

http://www.quebecaudio.com<br />

ABONNEMENTS / CHANGEMENT D’ADRESSE :<br />

Indas ( Québec) Inc.<br />

Téléphone : 514 721-9991, Télécopieur : 514 721-2555<br />

Sans frais : 1 866 828-9878<br />

DISTRIBUTION :<br />

Messagerie de Presse Benjamin inc.<br />

101, rue Henry-Bessemer, Bois-des-Filion QC J6Z 4S9<br />

Téléphone: 4 50 621-8167 Sans frais : 1800 361-7379<br />

Toute reproduction de textes, illustrations, photographies du magazine est<br />

interdite. Le magazine ne s’engage pas à retourner les textes et les photos<br />

non sollicités. Les prix indiqués dans les différents articles sont sujets à<br />

changement. Les opinions, renseignements techniques, points de vue,<br />

appréciations ou recommandations des journalistes de Québec Audio&Vidéo<br />

ne reflètent pas nécessairement ceux de l’éditeur et du rédacteur en chef. <strong>De</strong><br />

plus, Québec Audio&Vidéo n’est pas responsable des déclarations<br />

ni des affirmations des annonceurs.<br />

DÉPÔT LÉGAL<br />

Bibliothèque nationale du Québec, 1994<br />

Bibliothèque nationale du Canada 994-6872 ISSN 1498-4318<br />

LISTE D’ABONNÉ(E)S<br />

Il nous arrive de mettre notre liste d’abonné(e)s à la disposition<br />

d’entreprises ou d’organismes qui proposent des produits ou des services<br />

qui pourraient vous intéresser.<br />

Si vous ne voulez pas que votre nom y figure, faites-le nous savoir par écrit,<br />

en joignant une étiquette d’envoi de votre magazine.


Tendances<br />

Drôle de titre pour un éditorial, non ? Oui et non, enfin je m’explique. Je voulais m’entretenir<br />

avec vous du lien entre les nouvelles tendances électroniques et le design. Je lisais<br />

dernièrement un entrefilet qui révélait le résultat mondial d’une étude d’In-Stat (maison<br />

d’études et de recherches de marché) qui signalait une augmentation de 20 % dans l’expédition<br />

d’appareils électroniques divers en lien avec l’installation de réseaux domiciliaires en 2006, pour<br />

un total de 127 millions d’unités. Pour l’année en cours, on prévoyait également une augmentation<br />

de 35 %. Signe des temps ? Oui, je crois bien si l’on en juge par la grande majorité des installations<br />

de type « Style de vie » que nous avons couvert jusqu’à maintenant.<br />

Plusieurs propriétaires de maisons (nouvelles ou rénovées) veulent que la plupart des appareils<br />

électroniques qu’ils acquièrent s’intègrent dans leur domicile et surtout dans leur « style de vie » :<br />

soit qu’on les cache, qu’on les intègre ou encore qu’on les mette en évidence, tout dépend du style<br />

de décor que l’on a choisi. Mais il est certain que ces installations se doivent d’être actuelles et<br />

faciles d’utilisation. Je vous invite donc à lire attentivement l’article Tendances électroniques et design<br />

écrit par Pascal Tran. Une visite dans une demeure tout à fait chaleureuse et confortable à<br />

l’image du couple qui nous a accueillis si gentiment dans leur domicile lors de la prise de photos.<br />

Merci, encore !<br />

Toujours sous le thème de nouvelles tendances, nous avons dépêché notre collaborateur Michel<br />

Laliberté, qui a déjà signé plusieurs articles dans ce magazine, afin qu’il visite pour nous les installations<br />

techniques du tout nouveau spectacle du Cirque du Soleil, Kooza. Michel a bien aimé le<br />

spectacle, il va sans dire; mais il a d’autant plus apprécié s’entretenir avec les gens de chez<br />

Sennheiser Canada, qui sont un des fournisseurs officiels pour la conception sonore de Kooza, et<br />

avec M. Leon Rothenberg, co-concepteur sonore de Kooza. Encore une fois, la technologie au service<br />

de notre divertissement !<br />

Par la même occasion, nous souhaitons la bienvenue dans l’équipe des collaborateurs à Michel<br />

Dallaire, qui a œuvré dans le domaine de l’audio avec M. Claude Bilodeau de la boutique<br />

Musique Avant Tout dans la région de Chicoutimi-Saguenay. <strong>De</strong> retour à Montréal par affaires,<br />

Michel a testé pour vous l’amplificateur intégré A21 SE de Sugden, un appareil amélioré et<br />

rehaussé qu’il a bien aimé, semble-t-il.<br />

Comme vous pourrez le constater à la lecture des différents articles qui vous sont offerts dans<br />

ce numéro, la technologie est là pour vous divertir, vous relaxer et vous aider dans diverses situations<br />

de la vie courante. Elle ne nous dirige pas, nous la dirigeons au contraire puisqu’elle répond<br />

à nos besoins.<br />

Le design des appareils est primordial, car il va au-delà de ce que Madame ou Monsieur ne<br />

veut pas voir dans le salon. Oui, certes le look est important pour certains et moins pour d’autres ;<br />

mais le fil conducteur quant à la nécessité d’un bon design est l’utilisation, qui se doit d’être<br />

conviviale et simple. Si je ne peux pas voir à quel poste ou à quel volume j’utilise l’appareil, eh<br />

bien, c’est ennuyeux. Et j’aurai le réflexe de moins utiliser cet appareil, ou même de le changer<br />

pour un autre que j’apprécierai mieux. On n’a qu’à regarder le succès des appareils que conçoivent<br />

Steve Jobs et son équipe de designers de la compagnie Apple. Que les concepteurs se le disent et<br />

se passent le mot : le design est important et les appareils électroniques n’y échappent pas lors de<br />

la prise de décision pour l’achat d’un appareil. Rappelez-vous les statistiques annoncées par les<br />

gens d’In-Stat et voyez où sont les tendances. Et ce n’est pas juste une mode comme certains le<br />

croient !<br />

Sur ce, bon retour de vacances estivales pour ceux qui les ont prises. Et pour les autres, alors<br />

bonnes vacances tout court avec beaucoup de beau temps et de bon temps passé à se relaxer et à<br />

prendre des forces pour l’automne qui approche lentement mais sûrement !<br />

6 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />

Franco Moggia, éditeur et directeur de la publication<br />

Audioville<br />

972, boul. St-Laurent, Montréal<br />

(514)861-8050<br />

Cora<br />

131, 18 e Rue, Québec<br />

(418) 522-1397<br />

Fillion Électronique<br />

5690, Sherbrooke Est, Montréal<br />

(514) 254-6041<br />

KébecSon<br />

6555, rue St-<strong>De</strong>nis, Montréal<br />

(514) 270 7900<br />

Maison du Son Stéréo Plus<br />

1112, rue Mont-Royal E., Montréal<br />

(514) 523-1101<br />

Multi Électronique<br />

67, boul. Laurier, Beloeil<br />

(450) 467-8273 1 800 690-8273<br />

Son idéal<br />

1409, Bishop, Montréal<br />

(514) 842-9596<br />

Stéréoplus<br />

1 866 878-3736<br />

Studio 1006<br />

1394, Sauvé Est, Montréal<br />

(514) 384-2215


Le Le futur futur<br />

est est maintenant maintenant<br />

Par PASCAL TRAN ptran@quebecaudio.com<br />

Nous Nous avons avons visité visité pour pour vous vous une une installation installation tout tout à à fait fait exceptionnelle, soit soit celle celle d’un d’un homme homme<br />

d’affaires d’affaires demeurant demeurant dans dans l’ouest l’ouest de de l’île l’île de de Montréal, Montréal, à à un un endroit endroit magnifique, magnifique, sur sur le le littoral. littoral.<br />

Le Le propriétaire propriétaire s’est s’est procuré procuré une une ancienne ancienne demeure demeure toute toute de de pierre pierre et et de de bois, bois, presque presque deux deux<br />

fois fois centenaire, centenaire, et et a a profité profité de de rénovations rénovations majeures, majeures, qui qui en en ont ont quadruplé quadruplé la la surface, surface, pour pour<br />

l’installation l’installation d’un d’un système système audio-vidéo audio-vidéo et et domotique domotique des des plus plus sophistiqués. Le Le mandat mandat a a été été<br />

confié confié à à Presence Presence Solutions Solutions (www.domotique.tv), une une firme firme de de Montréal, Montréal, en en exploitation exploitation depuis depuis<br />

six six ans, ans, qui qui se se spécialise spécialise en en installations installations sur sur mesure. mesure. Le Le projet projet a a été été planifié planifié et et réalisé réalisé par par<br />

M. M. Philippe Philippe Craig, Craig, architecte architecte technologique. Les Les objectifs objectifs fixés fixés par par le le propriétaire propriétaire étaient étaient une une<br />

intégration intégration visuelle visuelle transparente afin afin que que l’électronique ne ne jure jure pas pas avec avec l’architecture et et le le<br />

décor décor country country de de la la vénérable vénérable maison, maison, l’utilisation l’utilisation des des technologies dernier dernier cri cri dans dans le le<br />

domaine domaine de de la la domotique domotique et, et, évidemment, la la facilité facilité d’utilisation. d’utilisation.<br />

8 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

Photographe Yves Lacombe


Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

9


La solution d’une salle d’équipement a<br />

été retenue car elle répond au premier<br />

objectif de faire disparaître l’électronique<br />

et, de plus, elle facilite le branchement et<br />

l’entretien. Le cœur du système se retrouve<br />

donc dans quatre bâtis de 175 cm juxtaposés,<br />

ouverts à l’arrière pour un accès facile et dotés<br />

de leur propre système de ventilation. La plupart<br />

des sources audio et vidéo, dont trois<br />

récepteurs pour télévision satellite, deux jukebox<br />

de 400 disques permettant de centraliser<br />

la musicothèque et la vidéothèque, de même<br />

qu’un serveur MP3 et un syntoniseur, y sont<br />

installés. L’équipement de contrôle et distribution<br />

Crestron, se retrouve dans le local<br />

technique, ainsi que l’amplification pour toutes<br />

les enceintes réparties à travers la demeure,<br />

dont une paire de monoblocs MC501 de<br />

McIntosh pour alimenter la paire Project<br />

Array 1400 BG de JBL dans la salle familiale,<br />

puis un amplificateur 5 canaux Parasound<br />

pour alimenter un ensemble 5.1 dans la salle<br />

10 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007


de jeu au sous-sol et deux amplificateurs à<br />

16 canaux Crestron pour le reste de la maison.<br />

Les composantes maîtresses pour la<br />

réseautique, la téléphonie et le système de<br />

sécurité sont également placées dans ces bâtis.<br />

Pour ce qui est de s’évader grâce au son et<br />

à l’image, c’est dans la salle familiale que les<br />

heureux propriétaires peuvent profiter d’une<br />

paire d’enceintes autoportantes JBL, d’un<br />

caisson <strong>De</strong>pth de MartinLogan et d’un téléviseur<br />

au plasma de 61 po. Il y a une salle de<br />

jeu au sous-sol (non montrée sur les photos)<br />

avec un système 5.1 de KEF et un téléviseur<br />

au plasma de 61 po. La chambre des maîtres<br />

et le loft, servant de bureau pour la dame,<br />

sont tous deux sonorisés par une enceinte<br />

pouvant simuler un environnement ambiophonique<br />

YSP-1 de Yamaha et pourvus de<br />

téléviseurs au plasma de 42 po. Le reste de la<br />

demeure – comprenant entre autres pièces, la<br />

salle à dîner, la cuisine, le salon et la salle d’entraînement<br />

– aussi bien que l’extérieur de la<br />

propriété sont sonorisés avec divers modèles<br />

d’enceintes et de caissons encastrés, et aussi<br />

d’extérieur, de la gamme SpeakerCraft.<br />

Le système de contrôle et automatisation<br />

comprend l’audio et la vidéo, le système<br />

d’alarme, l’éclairage avec des produits<br />

Lutron HomeWorks, les rideaux et un système<br />

de surveillance (monitoring) permettant d’afficher<br />

beaucoup de paramètres dont la température<br />

extérieure et celle de la piscine ou la<br />

température et le taux d’humidité du cellier.<br />

Pratiquement toute la maison est reliée à ce<br />

système, qu’il s’agisse des pompes, de la génératrice<br />

et du système téléphonique KX-TA824<br />

de Panasonic pouvant gérer jusqu’à 3 lignes /<br />

8 téléphones et servant également d’interphone,<br />

exception faite du chauffage par géothermie<br />

car cette technologie produit déjà un<br />

niveau de confort adéquat indépendamment<br />

des conditions atmosphériques telles que<br />

l’ensoleillement ou le vent. Le système peut<br />

être commandé par une multitude d’écrans<br />

tactiles dispersés autour de la maison, des<br />

écrans portatifs et même de l’extérieur, soit<br />

par le Web ou par téléphone. Donc, de multiples<br />

configurations préprogrammées sont<br />

disponibles, en fonction des activités des<br />

occupants ou de leur absence des lieux. Il<br />

inclut également un système axé sur un ser-<br />

veur MP3 émettant telle une messagerie<br />

sonore à travers toutes les enceintes de la maison,<br />

que ce soit par un son de carillon lorsque<br />

l'on sonne à la porte ou par divers messages<br />

reliés au fonctionnement de la maison.<br />

Absolument rien n’est laissé au hasard. Avec<br />

l’arrivée dans la famille d’un bébé, les propriétaires<br />

désiraient inclure l’option de télésurveillance<br />

d’enfant. Ainsi, les designers ont<br />

ajouté des caméras et des microphones encastrés,<br />

dans des luminaires par exemple, pour<br />

remplacer l’interphone de surveillance classique.<br />

Les parents peuvent donc visionner un<br />

film tout en s’assurant du bien-être de leur<br />

enfant car son image peut être affichée en<br />

coin, superposée à l’image principale (PIP,<br />

Picture In Picture). La tranquillité d’esprit n’a<br />

pas de prix !<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

11


Liste des principaux appareils<br />

Salle d’équipement<br />

Serveur de messages vocaux d’Alcorn McBride<br />

Serveur audio-numérique multi-zones d’AudioRequest<br />

Syntoniseur FM C2N-TFM de Crestron<br />

Récepteur HD6000 de Bell ExpressVu (3)<br />

Récepteur ambiophonique AVR-3805 de <strong>De</strong>non<br />

Récepteur ambiophonique AVR-4806 de <strong>De</strong>non<br />

Serveur multimédia Sony S777 de Request Multimedia (2)<br />

Système de distribution audio 16 sources / 8 zones CNX-BIPAD8 de Crestron<br />

Système de distribution vidéo CNX-PVID8X4 de Crestron<br />

Amplificateur monobloc de 500 W MC501 de McIntosh (2)<br />

Amplificateur multicanal 5 x 220 W HCA-2205AT de Parasound<br />

Amplificateur multicanal 16 x 60 W CNAMPX-16X60 de Crestron (2)<br />

Salle familiale<br />

Enceintes Project Array 1400 BG de JBL<br />

Caisson de sous-graves <strong>De</strong>pth de MartinLogan<br />

Lecteur DVD DVD-2900 de <strong>De</strong>non<br />

Téléviseur au plasma 61 po PX-61XR4A de NEC<br />

12 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

Salle de jeu<br />

Enceinte avant MODEL 107 de KEF (2)<br />

Enceinte centrale HTC1001 de KEF<br />

Enceinte ambiophonique CI 130DS de KEF (2)<br />

Caisson de sous-graves KIT100 de KEF (2)<br />

Lecteur DVD DVD-2900 de <strong>De</strong>non<br />

Téléviseur au plasma 61 po PX-61XR4A de NEC<br />

Chambre des maîtres, loft<br />

Enceinte toute en un YSP-1 de Yamaha<br />

Téléviseur au plasma 42 po PX-42XR4A de NEC<br />

Reste de la propriété<br />

Enceintes encastrées au plafond 6.5 DT de SpeakerCraft<br />

Enceintes encastrées au plafond AIM8 THREE de SpeakerCraft<br />

Enceintes d’extérieur à large couverture WS950WT de SpeakerCraft<br />

Caisson encastré 8.2 BAS WAG de SpeakerCraft


QA&V : Comment a débuté l’aventure<br />

Sensation Musicale Hi-Fi ?<br />

GP : Mon intérêt pour l’audio s’est manifesté<br />

très jeune. Dès l’âge de 15 ou 16 ans, lorsque<br />

j’ai pu commencer à travailler à temps partiel,<br />

j’investissais tout mon revenu en matériel<br />

électronique. Je suis rapidement devenu<br />

la personne ressource pour mon entourage en<br />

matière audio. Je me rappelle bien que mon<br />

désir d’ouvrir une boutique est venu à 17 ans.<br />

J’avais même déjà choisi le nom à cette époque<br />

! Mon objectif était d’offrir des systèmes<br />

qui procurent des émotions à travers la musique,<br />

d’où le nom. Dans la région, je percevais<br />

un manque de boutiques spécialisées offrant<br />

des équipements intéressants et pouvant également<br />

fournir des informations pertinentes<br />

aux clients.<br />

J’ai donc occupé deux à trois emplois pendant<br />

quelques années afin de bâtir le capital<br />

nécessaire pour l’ouverture de Sensation<br />

Musicale Hi-Fi, ce qui est devenu réalité en<br />

1987. Je peux vous dire qu’obtenir un financement<br />

en tant qu’entrepreneur au début de<br />

la vingtaine n’a pas été facile, ce qui démontre<br />

qu’il est toujours préférable de faire les<br />

choses soi-même. J’ai toujours eu le désir de<br />

partager mon amour de la musique et de<br />

l’audio avec mes clients et de leur apprendre<br />

quelque chose, ce que je peux faire grâce à ma<br />

boutique. Il est vrai qu’au fil des années, plusieurs<br />

clients sont devenus de bons amis qui<br />

viennent nous visiter régulièrement, juste<br />

pour discuter un peu.<br />

QA&V : Comment ont évolué la localisation<br />

et la surface de la boutique ?<br />

GP : Nous en sommes à notre troisième<br />

local, toujours situé sur la rue Principale à<br />

14 Québec Québec Audio Audio && Vidéo, Vidéo, août août / / septembre septembre 2007 2007<br />

R E N C O N T R E<br />

Entretien avec M. Gerry Poulin, propriétaire<br />

de la boutique Sensation Musicale Hi-Fi<br />

Par PASCAL TRAN<br />

ptran@quebecaudio.com<br />

Afin de souligner le vingtième anniversaire<br />

de la boutique Sensation Musicale Hi-Fi<br />

située à Granby, j’ai discuté avec M. Gerry<br />

Poulin de l’évolution du commerce.<br />

Granby. Nous avons déménagé à deux reprises,<br />

soit en 1992 et en 1997, car nous nécessitions<br />

plus d’espace de plancher. Et comme<br />

la boutique s’inscrit dans un créneau milieuhaut<br />

de gamme, nous devons changer le<br />

décor afin de bien refléter les tendances du<br />

marché, ce que nous avons effectué il y a<br />

environ une année et demie. Cette dernière<br />

rénovation nous a permis de mieux utiliser<br />

l’espace et de consacrer plus de place aux<br />

écrans plats par exemple.<br />

Nous disposons maintenant de trois salles<br />

d’écoute, soit une pour la stéréo milieu de<br />

gamme, une pour le cinéma maison milieu<br />

de gamme avec écran et projecteur, et finalement<br />

une pièce combinant la stéréo et le<br />

cinéma maison haut de gamme avec projecteur<br />

seulement. Le système ambiophonique<br />

opère dans le long axe de la pièce alors que le<br />

système deux canaux est placé transversalement.<br />

QA&V : Les lignes de produits que vous<br />

offrez ont-elles beaucoup changé au cours<br />

des années ?<br />

GP : <strong>De</strong>puis pratiquement l’ouverture de la<br />

boutique, nous tenons des lignes comme<br />

Arcam, SimAudio et ProAc, MIT.<br />

Viennent s’ajouter des gammes comme<br />

Cambridge Audio, Naim, Musical Fidelity,<br />

Monitor Audio, Harman-Kardon et<br />

MartinLogan, pour former le cœur de nos<br />

produits. Au fil du temps, nous avons élargi<br />

notre gamme de produits pour pouvoir offrir<br />

des systèmes multicanaux, de la vidéo et l’installation<br />

sur mesure.<br />

Notre inventaire s’est donc diversifié en suivant<br />

les tendances du marché, ce qui fait<br />

qu’aujourd’hui, nous sommes en mesure de<br />

réaliser de complexes systèmes cinéma maison,<br />

avec programmation, capacités multizones,<br />

etc., grâce à notre d’équipe d’installation.<br />

Nous avions commencé, comme tout le<br />

monde à l’époque, dans le monde du deux<br />

canaux, mais présentement, le volet cinéma<br />

maison et installations représente environ<br />

65 % de notre chiffre d’affaires.<br />

Par contre, depuis je dirais deux ans, beaucoup<br />

de gens recommencent à s’intéresser à la<br />

stéréo et même vont s’acheter un bon sys-


Entretien avec M. Gerry Poulin (suite)<br />

tème deux canaux dédié pour redécouvrir la<br />

musique. Il faut dire qu’il faut un système<br />

multicanal vraiment haute performance pour<br />

égaliser un bon système stéréo. Donc, les<br />

gens s’aperçoivent que de maintenir deux systèmes,<br />

soit un adéquat pour le cinéma maison<br />

et un bon pour la musique peut s’avérer<br />

la solution la plus économique en réalité.<br />

QA&V : Quelles sont vos perspectives sur<br />

l’avenir du marché ?<br />

GP : Il semble inévitable que la vidéo prendra<br />

encore plus d’importance et que la tendance<br />

vers les installations sur mesure s’accentuera<br />

dans les prochaines années. On ressent<br />

vraiment un désir des gens à ce que<br />

l’électronique s’intègre à merveille dans leur<br />

demeure et s’adapte à leur style de vie. <strong>De</strong><br />

plus, comme les technologies se complexifient,<br />

il est important de livrer un produit clé<br />

en main convivial, car le but ultime du système<br />

est de servir l’usager et lui faciliter la vie.<br />

Une autre tendance que je perçois est une<br />

augmentation du contenu par fichiers audio<br />

16 Québec Québec Audio Audio && Vidéo, Vidéo, août août / / septembre septembre 2007 2007<br />

et vidéo. Déjà, les serveurs musicaux prennent<br />

beaucoup d’importance, mais je recommande<br />

aux usagers de sauvegarder leurs propres<br />

disques en un format non compressé<br />

pour obtenir le maximum de qualité sonore,<br />

plutôt que de télécharger des chansons en<br />

MP3. Par contre, avec une augmentation de<br />

la bande passante disponible, j’entrevois le<br />

jour où le contenu musical ou cinématographique,<br />

en format non compressé, pourra<br />

être acheté et téléchargé directement à un serveur<br />

musical, plutôt que sur un support physique.<br />

QA&V : Le nom de votre commerce reflète<br />

bien votre amour de la musique. Quels<br />

genres musicaux préférez-vous ?<br />

GP : Comme j’écoute énormément de musique,<br />

j’ai des goûts plutôt variés. Le trait commun<br />

entre les artistes que j’aime est qu’ils<br />

produisent de la « vraie » musique, c'est-àdire<br />

avec de l’émotion et sans artifice.<br />

Conséquemment, j’écoute, entre autres genres<br />

musicaux, du blues, du jazz, du soul et de<br />

la musique du monde. Par exemple, j’ai<br />

assisté avec mon épouse, Francine, au concert<br />

de Van Morrison durant le Festival de jazz,<br />

et nous avons été impressionnés par sa performance.<br />

Van Morrison écrit et compose<br />

des chansons dans lesquelles on ressent que<br />

l’artiste s’y est complètement investi. Il est<br />

clair que son intention n’est pas seulement<br />

d’obtenir un tube à la radio, mais bien de<br />

transmettre une sensation aux auditeurs. En<br />

spectacle, il laisse beaucoup de place aux<br />

musiciens qui s’illustrent également grâce à<br />

d’excellents solos. D’ailleurs, en boutique,<br />

nous tenons une sélection de CD et DVD de<br />

spectacle soigneusement sélectionnée pour la<br />

qualité d’interprétation et sonore. Nous<br />

avons décidé d’offrir une petite sélection de<br />

contenu car beaucoup de clients nous<br />

demandent ce que nous recommandons<br />

comme choix musical.<br />

QA&V : M. Poulin, je vous remercie pour<br />

votre temps et vous souhaite un autre<br />

vingt ans rempli de succès.


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de meilleurs au monde en matière de traitement numérique de l’audio et de la vidéo<br />

pour les passionnés de musique et de cinéma maison.<br />

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18 Québec Québec Audio Audio && Vidéo, Vidéo, août août / / septembre septembre 2007 2007<br />

R E N C O N T R E<br />

Sans fil et sans filet<br />

Sennheiser<br />

et le Cirque du Soleil<br />

Par MICHEL LALIBERTÉ mlaliberte@quebecaudio.com<br />

Sennheiser, pour l’audiophile, est essentiellement synonyme<br />

de casque d’écoute. Mais pour le pro de l’audio, ce sont<br />

les microphones et la technologie sans fil qui ont<br />

fait la renommée de la marque.


Dr. Fritz Sennheiser<br />

Un peu d’histoire<br />

Après des études en génie électrique et un<br />

passage en tant qu’assistant de recherche,<br />

Fritz Sennheiser devient ingénieur en chef à<br />

l’institut Heinrich Hertz, la mecque des ingénieurs<br />

en télécommunication allemands. En<br />

1938, il aide à fonder l’Institut des technologies<br />

radiofréquences et d’électroacoustique de<br />

Hanovre, où il travaille dans le domaine de la<br />

cryptographie appliquée aux transmissions<br />

radio. L’Institut, détruit par les bombardements<br />

alliés en 1943, est relocalisé à<br />

Wennebostel. La fin de la guerre amène le<br />

départ de la plupart des chercheurs, leur travail<br />

dans le domaine de la cryptographie<br />

étant désormais interdit et passible de la peine<br />

de mort. Ne reste que sept collaborateurs originaires<br />

de la région et le Dr. Fritz Sennheiser<br />

qui décide de fonder en 1945 le<br />

Laboraterium Wennebostel ou Labor W, un<br />

petit atelier d’artisans qui fournira d’abord<br />

des voltmètres à lampes à Siemens en 1946.<br />

Puis, grâce à la qualité de ces produits, le<br />

Labor W se verra confier la fabrication d’une<br />

réplique d’un micro dynamique : le DM1. Les<br />

ingénieurs spécialistes de la radio se contentent<br />

d’abord de copier la conception du<br />

modèle Siemens, mais proposent dès 1947<br />

un micro de leur propre conception, le MD2,<br />

le premier d’une longue lignée. Après 10 ans<br />

d’avancées dans le domaine de l’électroacoustique,<br />

Labor W revient à la technologie<br />

HF en présentant en 1957 le SK1001, premier<br />

système de microphone sans fil à lampe,<br />

développé pour le diffuseur allemand NRD.<br />

En 1958, le modèle suivant, le SK1002, est<br />

déjà complètement transistorisé et est com-<br />

mercialisé avec Telefunken sous l’appellation<br />

Mikroport avant que le Labor W ne devienne<br />

Sennheiser Electronics.<br />

En scène<br />

C’est dans le cadre de l’évènement « <strong>De</strong> la<br />

magie dans l’air – 50 ans de micros HF<br />

Sennheiser » que Sennheiser Canada a<br />

souligné sa participation en tant que fournisseur<br />

officiel de Kooza, le nouveau spectacle de<br />

tournée du Cirque du Soleil. Jean Langlois,<br />

président de Sennheiser Canada et Anne<br />

Joyce, directrice du marketing, ont ainsi<br />

accueilli une cinquantaine de professionnels<br />

du monde de l’audio venant de huit pays. Au<br />

programme, présentation des technologies<br />

Sennheiser et visite des installations techni-<br />

« PARFAITS ET EXCEPTIONNELS,<br />

LES SILVER RS6 M'ONT PROCURÉ PLUS<br />

DE PLAISIR D'ÉCOUTE QUE N'IMPORTE<br />

QUEL AUTRE ENSEMBLE DE HAUT-PAR-<br />

LEURS QUE J'AI ÉVALUÉ POUR<br />

STEREOPHILE.»<br />

- Robert J. Reina, Stereophile<br />

ques avec Leon Rothenberg, co-concepteur<br />

sonore de Kooza.<br />

Celui-ci souligne qu’un des défis d’un<br />

spectacle de tournée est que le chapiteau est<br />

un environnement extérieur bombardé d’ondes<br />

radio. On a donc dès le départ limité l’utilisation<br />

des ondes HF à douze canaux pour<br />

les micros et quatre pour le retour « in-ear ».<br />

Par comparaison, KÂ, spectacle permanent du<br />

Cirque du Soleil auquel participe aussi<br />

Sennheiser, utilise plus de 100 canaux.<br />

M. Rothenberg se dit très heureux du<br />

choix du nouveau transmetteur SK5212 : fiabilité<br />

et qualité sonore sont au rendez-vous.<br />

<strong>De</strong> plus, le soutien technique de Sennheiser<br />

qui assure la coordination des fréquences utilisées<br />

et qui reconfigure le système à chaque<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

19


Leon Rothenberg, co-concepteur sonore de Kooza<br />

nouvel arrêt de la troupe, que ce soit en Amérique, en Europe ou en<br />

Asie, retire une épine du pied des concepteurs et sonorisateurs, qui<br />

ont déjà passé quatre mois à concevoir et à programmer le système<br />

sonore avant les trois semaines de répétitions techniques qui ont précédé<br />

la première.<br />

Ce système élaboré autour d’une surface de contrôle et d’un logiciel<br />

de la compagnie LCS permet d’acheminer les 96 entrées vers<br />

n’importe laquelle des 48 sorties. Ainsi, en plus des dix enceintes<br />

constituant les traditionnelles colonnes gauche-droite flanquant la<br />

scène, la position de 46 haut-parleurs placés à travers le chapiteau a<br />

été définie dans l’espace virtuel du programme Space Map. Un écran<br />

tactile permet alors au sonorisateur de placer une source sonore n’importe<br />

où et de la faire voyager facilement dans le chapiteau. Le logiciel<br />

calcule automatiquement à quelles enceintes et à quel niveau<br />

envoyer le signal. Après le 5.1 voici le 48.1 !<br />

S’il permet de faire tournoyer des effets autour des spectateurs, il<br />

permet aussi de diriger l’attention du public, vers les musiciens par<br />

exemple, par l’utilisation de haut-parleurs placés sous le pavillon de<br />

l’orchestre. Ou il nous ramène, après un numéro de haute voltige,<br />

sur le plancher des vaches en diffusant la voix des clowns par des<br />

enceintes placées en contre-plongée sous la scène. L’emploi judicieux<br />

de ces haut-parleurs, combiné aux micros sans fil dissimulés dans les<br />

perruques de ces bouffons, nous fait oublier que leurs joyeuses élucubrations<br />

sont amplifiées.<br />

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20 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

Somme toute, en revisitant deux grandes traditions, la clownerie<br />

et l’acrobatie, Kooza retourne aux sources du cirque. Et le Cirque du<br />

Soleil, en mariant encore une fois art et technologie, perpétue sa tradition<br />

de nous émerveiller. Une autre belle réussite à laquelle l’équipe<br />

de Sennheiser est fière de contribuer. Le vénérable Dr. Fritz,<br />

aujourd’hui âgé de 95 ans, sera sûrement heureux de voir son nom<br />

associé à tant de créativité et d’énergie.<br />

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22 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Enceintes acoustiques Reference 207 de KEF<br />

Art, innovation<br />

et technologie<br />

Par FRANÇOIS GAGNÉ fgagne@quebecaudio.com<br />

Me voilà de retour pour un nouveau banc<br />

d’essai après avoir pris une pause, le temps<br />

d’une parution, afin de m’habituer à mes<br />

nouvelles responsabilités familiales. Nouveau<br />

papa d’une petite fille, j’ai quand même pris le<br />

temps d’aller auditionner pour vous le dernierné<br />

de la compagnie KEF, soit les enceintes<br />

acoustiques Reference 207. L’activité s’est<br />

déroulée dans la salle dédiée de la boutique<br />

Audioville du centre-ville de Montréal.<br />

Innovation et technologie de pointe, voilà ce qui<br />

pourrait caractériser la compagnie KEF. Trop<br />

souvent, on associe la conception d’enceintes à<br />

un art, mais cet art doit être appuyé sur des fondements<br />

mathématiques. Contrairement à d’autres,<br />

KEF ne se dissimule pas derrière des expressions à<br />

saveurs de marketing pour expliquer ses dernières<br />

technologies. Elle affiche sans pudeur les résultats de<br />

ses recherches avec chiffres à l’appui, comme en font<br />

foi les documents –white papers– disponibles sur son<br />

site internet. On peut par exemple se familiariser avec<br />

la technologie de transducteur Uni-Q et en faire son<br />

propre jugement.<br />

Les Reference 207 sont des enceintes à quatre voix,<br />

autoportantes et relativement imposantes. À même le<br />

caisson principal, deux transducteurs se spécialisent<br />

dans la reproduction des sous-graves tandis qu’un<br />

autre s’occupe des grave-médium. Enfin, un transducteur<br />

pour le médium est posé sur le dessus du<br />

cabinet, dans son socle arrondi à la manière des<br />

enceintes B&W Nautilus. Tous les cônes sont fabri-


qués à partir de matériel très léger qui s’apparente<br />

à de la pâte à papier. Où est la source<br />

des hautes fréquences, me direz-vous ? En<br />

cherchant bien, vous la trouverez au centre<br />

du cône des médiums, à l’endroit même où<br />

se trouve normalement le cache-poussière<br />

(qui abrite la bobine du transducteur). C’est<br />

ici qu’intervient l’une des technologies Uni-Q.<br />

D’après les recherches de KEF, le positionnement<br />

de ces transducteurs permet de les<br />

aligner dans le temps et ainsi accroître la<br />

cohérence. Leur sommation parfaite permet<br />

d’avoir un résultat optimal, peu importe la<br />

position d’écoute. L’effet de la diffraction sur<br />

le cône des médiums a aussi été pris en ligne<br />

de compte afin de ne pas causer de distorsion<br />

indésirable. Cette technologie s’apparente<br />

beaucoup à celle des haut-parleurs coaxiaux<br />

ainsi qu’à ce qui est souvent utilisé dans le<br />

domaine de l’automobile. Il serait long<br />

d’énumérer toutes les caractéristiques intéressantes.<br />

Toutefois, au risque de me répéter,<br />

beaucoup de technologie est entrée dans la<br />

fabrication des transducteurs. Par exemple,<br />

les anneaux de Faraday de part et d’autre de<br />

la bobine mobile ont pour effet de diminuer<br />

la distorsion harmonique en rendant plus<br />

symétrique le flux magnétique du moteur et<br />

en gardant constante la valeur d’inductance<br />

de cette même bobine.<br />

Une autre facette intéressante des 207, et<br />

qui vous sera plus terre-à-terre, est sa capacité<br />

à pouvoir faire varier la fréquence de coupure<br />

du filtre. En effet, il est possible de changer<br />

la réponse en fréquence du filtre passe-bas<br />

ainsi que du filtre passe-haut afin de parfaire<br />

l’intégration avec la salle. Si les enceintes sont<br />

trop près du mur arrière, il est possible d’at-<br />

Les laboratoires Trutone Mastering Labs se retrouvent<br />

parmi les meilleurs studios de montage au monde.<br />

Ils ont acquis une réputation de montage<br />

et de production « High End », et accueillent<br />

les plus grandes célébrités comme James Brown,<br />

Withney Houston, Steven Sondheim,<br />

Cyndi Lauper ou encore The Killers.<br />

Exploitant le meilleur matériel et les techniques<br />

les plus évoluées, Trutone s’est adjoint une équipe<br />

d’experts du son, comme Carl Rowatti et Joe Lambert<br />

pour réaliser des montages dignes du plus haut niveau.<br />

Pour Carl Rowati, ingénieur en chef du montage :<br />

« La qualité sonore est notre métier, c’est pourquoi,<br />

nous nous devons de posséder des systèmes audio<br />

exceptionnels. La Série Référence de KEF nous apportent<br />

les meilleurs résultats, d’une précision incomparable<br />

– il n’y a rien qui puisse la mettre en difficulté... »<br />

24 Québec Québec Québec Audio Audio Audio && & Vidéo, Vidéo, Vidéo, août août août / / / septembre septembre septembre 2007 2007 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Enceintes acoustiques Reference 207 de KEF<br />

ténuer les basses fréquences pour compenser<br />

les effets amplifiants des coins ou du mur luimême.<br />

Chez KEF, on appelle cela Unibalance.<br />

D’autre part, les composants utilisés<br />

pour la filtration sont de très bonne qualité.<br />

On remarque l’utilisation de condensateurs<br />

polypropylène Solen, d’inductances à noyau<br />

ferreux pour les basses fréquences ainsi que<br />

d’inductances à air pour les hautes fréquences.<br />

On a aussi pensé à découpler les plaquettes<br />

de montage de l’enceinte pour minimiser<br />

la transmission des vibrations et chaque section<br />

a été séparée dans le but d’éviter les interférences<br />

entre celles-ci.<br />

Entièrement fabriqué à la main en<br />

Angleterre, le cabinet n’a pas été laissé pour<br />

compte. Précurseur, dans les années soixante,<br />

avec sa technologie Pod, c’est-à-dire l’emploi<br />

d’un caisson séparé pour chaque transducteur,<br />

KEF continue dans cette tradition en<br />

séparant, à l’interne, chaque haut-parleur<br />

pour ainsi avoir le volume idéal. Cela minimise<br />

les interactions entre les différents éléments<br />

et renforce considérablement les parois<br />

de l’enceinte. Ces traverses, conjuguées à l’ap-<br />

port non négligeable des surfaces courbées et<br />

non parallèles, contribuent à l’élimination<br />

des ondes stationnaires à l’intérieur du boîtier<br />

et transforment les vibrations non désirables<br />

en chaleur. Avec tout le soin porté à la<br />

construction du cabinet, il va sans dire que la<br />

coloration de celui-ci est négligeable, voire<br />

impossible à déceler, ce que j’ai pu constater<br />

avec plaisir.<br />

En terminant, je dois dire que la qualité<br />

des matériaux utilisés pour la finition est irréprochable.<br />

Le côté art de KEF s’exprime de<br />

diverses façons. Laque noire, noyer, cerisier et<br />

sycomore font entre autres partie du catalogue<br />

des essences. À l’arrière, la connectique<br />

de qualité, signée WBT, est utilisée pour raccorder<br />

l’enceinte à l’amplification. Un fait<br />

intéressant et distingué pour le futur propriétaire<br />

demeure l’élégant boîtier contenant la<br />

quincaillerie pour ajuster les filtres, pour mettre<br />

les enceintes de niveau et pour le choix des<br />

pointes de couplage. Alors, qu’est-ce que plusieurs<br />

décennies de savoir-faire peuvent produire<br />

comme sonorité, c’est ce que nous<br />

allons voir.<br />

Québec Audio & Vidéo, juin/juillet 2007<br />

24


Les 207 en action<br />

Puisque ce banc d’essai s’est déroulé en terrain<br />

relativement inconnu et avec un équipement<br />

avec lequel je ne suis pas familier, il est<br />

évident que certains aspects pourraient être<br />

différents si écoutés dans ma salle dédiée. Les<br />

enceintes étaient positionnées dans une salle<br />

relativement grande que j’évaluerai à au<br />

moins 30 pieds sur 20 pieds. L’électronique<br />

en amont comportait un transport audionumérique<br />

CEC TL0 ainsi qu’un convertisseur<br />

numérique-analogique Chord DAC64. La<br />

préamplification était assurée par la compagnie<br />

Conrad-Johnson avec son ACT2 et l’amplification<br />

était confiée à la série Reference de<br />

Chord avec ses monoblocs SPM 6000. À<br />

défaut d’avoir accès à toute ma collection, j’ai<br />

apporté des disques qui vous sont sans doute<br />

connus puisque je les mentionne régulièrement<br />

dans mes textes et sont ainsi plus faciles<br />

à évaluer.<br />

« C’est ici qu’intervient l’une des technologies Uni-Q. D’après<br />

les recherches de KEF, le positionnement de ces transducteurs<br />

permet de les aligner dans le temps et ainsi accroître<br />

»<br />

la cohérence. Leur sommation parfaite permet d’avoir<br />

un résultat optimal, peu importe la position d’écoute.<br />

En guise d’introduction au système, nous<br />

nous sommes amusés à comparer rapidement<br />

le fameux lecteur CEC TL51X (que je possède<br />

aussi) avec l’ultime référence chez CEC, le<br />

TL0. Honnêtement, j’étais sceptique à savoir<br />

si deux transports pouvaient avoir une différence<br />

notable. Dans les deux cas, nous avons<br />

utilisé le convertisseur externe. Quelle ne fut<br />

pas ma surprise d’entendre des différences<br />

intéressantes ! Pour faire une histoire brève,<br />

puisque ce n’est pas le sujet de cet article, j’ai<br />

vraiment trouvé ce transport très fluide. Avec<br />

sa résolution extrême, il permettait de restituer<br />

beaucoup de microdétails sans compter<br />

l’espace ou « l’air » qui se retrouvait dorénavant<br />

entre les notes de musique. À vrai dire,<br />

ce transport semble vraiment dans une classe<br />

à part et espérons que j’aurai la chance un<br />

jour d’en faire une écoute à la maison. À près<br />

de 20 000 $, ce n’est pas donné non plus !<br />

J’ai d’abord réchauffé la salle avec la voix<br />

puissante mais précise de Francesca Gagnon.<br />

La richesse et l’intensité de ses intonations,<br />

combinées à ses accents d’ailleurs, en font des<br />

pièces de choix pour mes auditions. Dès l’introduction,<br />

je savourais déjà l’amplitude et le<br />

coffre que pouvaient offrir les Reference 207.<br />

La profondeur de champ allait bien au-delà<br />

des limites du mur de brique arrière de la<br />

salle. La même chose se produisait pour<br />

l’image stéréophonique qui avait beaucoup<br />

d’amplitude et qui dépassait largement les<br />

limites physiques de part et d’autre de la salle.<br />

Était-ce dû à la faible directivité des enceintes<br />

ou bien à la cohérence du duo transducteurs<br />

médium-aigus ? Assurément, il s’agissait<br />

d’une combinaison des deux ! Je me suis donc<br />

amusé à me promener dans la salle et à faire<br />

varier mon point d’écoute pour constater<br />

avec joie qu’il vous sera possible de partager<br />

avec des amis la musique de ces enceintes.<br />

Nul besoin d’être dans le siège privilégié pour<br />

savourer toutes les qualités musicales des 207<br />

puisqu’elles offrent à leurs auditeurs une large<br />

plage d’écoute.<br />

Poursuivant avec Francesca Gagnon, la<br />

voix était reproduite avec justesse, sans grain<br />

et avec beaucoup de précision, sans distorsion.<br />

Les basses, très bien intégrées au reste du<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 25


spectre, n’entraient pas en compétition avec<br />

les instruments. J’ai affectionné tout particulièrement<br />

le fait que ces basses étaient dosées<br />

parfaitement. Encore là, était-ce que l’intégration<br />

avec la salle était optimale ? <strong>De</strong> toute<br />

évidence, les gens de chez KEF ont su trouver<br />

la façon d’obtenir de bonnes basses naturelles<br />

sans exagération, très bien équilibrées.<br />

Dans le même ordre d’idées, j’ai trouvé les<br />

transducteurs particulièrement performants<br />

dans la reproduction des percussions. Pour<br />

«<br />

La richesse et l’intensité de ses intonations, combinées à<br />

ses accents d’ailleurs, en font des pièces de choix pour<br />

mes auditions. Dès l’introduction, je savourais déjà<br />

l’amplitude et le coffre que pouvaient offrir les Reference 207.<br />

cela, remercions les cônes très légers de fibre<br />

de papier. Lorsque chez moi, je veux écouter<br />

de la musique avec des percussions vives et<br />

cristallines, je me tourne toujours sans questionnement<br />

vers mes enceintes à large bande<br />

à cônes de papier. C’est à mon avis les types<br />

de transducteurs qui nous offrent la plus belle<br />

prestation. C’est un peu cela que j’ai trouvé<br />

avec les 207 : des percussions rapides et limpides<br />

! Les moteurs puissants alliés aux cônes<br />

très légers représentent une combinaison<br />

gagnante dans ce cas-ci.<br />

26 Québec Québec Québec Audio Audio Audio && & Vidéo, Vidéo, Vidéo, août août août / / / septembre septembre septembre 2007 2007 2007<br />

J’ai ensuite enchaîné avec quelques autres<br />

disques, mais l’un de ceux qui m’ont marqué<br />

est mon très connu Wynton Marsalis. J’ai<br />

apprécié la résolution des enceintes qui s’est<br />

exprimée à plusieurs endroits, mais tout particulièrement<br />

lors des notes de contrebasse. À<br />

certains moments, comme lors de la pièce<br />

d’introduction, j’avais la ferme impression<br />

d’entendre des bruits de studio entre certaines<br />

notes, comme si un micro ouvert enregistrait<br />

un silence absolu. Cela donnait l’impres-<br />

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sion d’un enregistrement de bruits de micro<br />

ou d’électronique. Ces petits détails me rendent<br />

souvent fébrile et poussent, à mon avis,<br />

la prestation d’un cran supérieur. Tous ces<br />

détails contribuent certes à l’ascension de<br />

l’émotion qui contribue si fastueusement au<br />

plaisir d’écouter de la musique.<br />

Pour terminer cette aventure musicale, j’ai<br />

écouté quelques plages du nouvel album de<br />

Joshua Redman, Back East. Ce virtuose du<br />

saxophone nous revient encore avec un excellent<br />

album, sans être son meilleur. Nous<br />

avons souvent été habitués à des prestations<br />

nouvelles et distinctives, mais ce projet semble<br />

être dans la continuité plutôt que le<br />

renouveau. Quoi qu’il en soit, l’ensemble a su<br />

transmettre avec brio la fluidité du saxophone<br />

ainsi que son rythme particulier. Cela<br />

permet encore une fois de communiquer<br />

l’émotion et surtout l’aspect mélancolique,<br />

romantique que l’on pourrait attribuer à cet<br />

instrument. N’ayez crainte, je n’ai pas<br />

demandé à ce que l’on tamise les lumières! La<br />

prestation s’est avérée très chaleureuse et très<br />

organique en dépit du fait que l’on se fait souvent<br />

une idée ou un préjugé des enceintes<br />

anglaises qui peuvent parfois être trop analytiques<br />

et trop froides dans leur façon de<br />

reproduire les rythmes et mélodies. Trop<br />

courtes, ces quelques heures passées en compagnie<br />

de ce système accompli furent très<br />

agréables et encore une fois, il s’agit d’une<br />

belle découverte auditive.<br />

Le bilan<br />

En terminant, je peux affirmer une fois de<br />

plus que les Reference 207 sont de très bonnes<br />

enceintes. Elles offrent une technologie de<br />

pointe qui comprend des innovations distinctives<br />

dans cette industrie. Nous avons<br />

affaire à une reproduction des basses très juste<br />

sans compromettre le reste du spectre, à un<br />

médium riche et précis ainsi qu’à des aigus<br />

délicats. La faible directivité des enceintes<br />

permet d’avoir une très belle image holographique<br />

de la musique sans être condamné à<br />

respecter une position d’écoute parfaite. Une<br />

très bonne résolution combinée à une reproduction<br />

fidèle et chaleureuse permettent de<br />

transmettre toute l’émotion de la musique.<br />

Par contre, ces grandes qualités ont un coût<br />

et, dans cette gamme de prix, plusieurs choix<br />

sont disponibles. Alors, le jugement final n’en<br />

tient qu’à vous !<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Réponse en fréquence : 40 Hz - 60 kHz +/- 3 dB<br />

Fréquence de coupure : 120 Hz, 350 Hz, 2,3 kHz<br />

Amplification requise : 50 - 400 watts<br />

Sensitivité : 91 dB<br />

Impédance : 8 ohms<br />

Poids : 66 kg<br />

Dimensions (H x L x P) :<br />

1 226 mm x 400 mm x 685 mm<br />

Prix : 24 000 $/la paire<br />

Garantie : 5 années, pièces et main-d’oeuvre<br />

Distributeur : KEF Canada, 416 233-6421,<br />

www.kef.co.uk<br />

Médiagraphie<br />

Francesca Gagnon, Hybride,<br />

Galios Musique, 68944 93672<br />

Wynton Marsalis, The magic hour,<br />

Blue Note, 243 5 97903 2 9<br />

Joshua Redman, Back East, Nonesuch, 75597 99938


Un excellent<br />

combo<br />

musical!<br />

Au menu<br />

Entrées :<br />

Préamplificateur Rotel RC-1082 accompagné du<br />

lecteur de disques compacts Rotel RCD-1072<br />

Plat de résistance : (Je sais, elle est facile)<br />

Amplificateur de puissance Rotel RB-1072<br />

<strong>De</strong>ssert :<br />

Une superbe paire d’enceintes Bowers & Wilkins<br />

CM-7 au fini érable.<br />

Le tout accompagné de différents CD en harmonie<br />

avec les choix ci-haut<br />

28 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Par MARIO POIRIER, mpoirier@quebecaudio.com


Pour vous mettre l’eau à la bouche, allons-y<br />

avec une description plus détaillée des plats<br />

énumérés. Premièrement, un bref historique<br />

de la compagnie Rotel : en fait, Rotel est la<br />

propriété de la famille Tachikawa, famille on<br />

ne peut plus japonaise et surtout audiophile.<br />

L’exigence de la famille Tachikawa est<br />

claire : la qualité sans compromis. Les<br />

produits Rotel sont conçus en Grande-<br />

Bretagne. Les composantes de grande<br />

qualité sont minutieusement choisies et<br />

sélectionnées. Dans l’esprit du Balanced<br />

<strong>De</strong>sign Concept si cher à la compagnie, pour<br />

tous les réglages, l’oreille est un des<br />

instruments privilégiés.<br />

L’entrée<br />

Alors, en entrée nous avons le préamplificateur<br />

Rotel RC-1082. Je trouve le look de l’ensemble<br />

superbe, avec son devant fini aluminium<br />

brossé et ses robustes poignées noires.<br />

L’appareil fait 432 mm de large par 92 mm<br />

de hauteur par 344 mm de profondeur, tout<br />

ça pour un poids de 7,5 kg, relativement<br />

lourd pour un préamplificateur, pas surprenant<br />

si nous tenons compte du généreux<br />

transformateur d’entrée. Sur le devant, en<br />

commençant par la gauche se trouvent l’interrupteur<br />

de mise sous tension ainsi que son<br />

témoin lumineux bleu. Directement dessous,<br />

nous avons une entrée de type mini jack<br />

appelée Media Player : ce connecteur est tout<br />

à fait commode pour quiconque voudrait y<br />

brancher son petit lecteur iPod par exemple.<br />

Par la suite, juste à côté, nous avons les<br />

contrôles de tonalité des fréquences basses et<br />

des fréquences hautes, ainsi qu’un interrupteur<br />

pour activer ces contrôles en cas de<br />

besoin. Au milieu se trouve le gros bouton de<br />

contrôle de volume principal agrémenté<br />

d’une diode électroluminescente bleue elle<br />

aussi. À droite du contrôle de volume se<br />

trouve toute une série de petits sélecteurs<br />

nous permettant de choisir notre source<br />

musicale, chacun de ces sélecteurs est surmonté<br />

d’une DEL bleue. L’effet est assez chic<br />

et fonctionnel. Le choix d’entrées est comme<br />

suit : Phono, CD, Tuner, Aux1, Aux2, Aux3, Tape 1<br />

et Tape 2.<br />

À l’arrière maintenant, nous retrouvons une<br />

série de connecteurs de types RCA correspondant<br />

aux sélecteurs d’entrées du devant.<br />

Nous percevons aussi deux séries de connecteurs<br />

pouvant alimenter deux amplificateurs;<br />

idéal pour un audiophile qui désirerait faire<br />

un système biamplifié. Pour accompagner le<br />

tout, Rotel offre une télécommande tout à<br />

fait simple à comprendre et des plus agréables<br />

à utiliser.<br />

Comme deuxième plat d’entrée, je vous propose<br />

le lecteur de disques compacts, le<br />

RCD-1072 de Rotel. Lui aussi possède une<br />

devanture au fini aluminium avec ses poi-<br />

«<br />

gnées de manipulation noires. À gauche se<br />

retrouve le même bouton interrupteur surmonté<br />

d’une DEL bleue. Une prise de casque<br />

d’écoute se retrouve juste en dessous.<br />

Tout de suite à droite, nous avons une série<br />

de touches de fonctions permettant de programmer<br />

la lecture du disque, soit par programmation<br />

déterminée, soit par lecture<br />

aléatoire, etc. Bien au centre, juste au-dessus<br />

du généreux affichage dont les caractères sont<br />

bien lisibles et bleus, se trouve le tiroir du disque.<br />

À la droite de ce tiroir, nous avons la<br />

série de commandes pour la lecture du disque.<br />

L’appareil est de construction robuste et<br />

fait les mêmes dimensions que le préamplificateur<br />

mais avec un bon 2 kg en moins.<br />

Le plat de résistance<br />

Comme plat principal, je vous propose<br />

l’amplificateur Rotel RB-1072. Bien que ce<br />

soit le plat de résistance, nous cuisinons léger<br />

ici, vous allez voir. L’appareil fait 432 mm de<br />

largeur par 72 mm de hauteur par 350 mm<br />

de profondeur. À l’avant à gauche, nous disposons<br />

du même interrupteur surmonté<br />

d’une DEL bleue que sur les deux autres<br />

appareils Rotel. À l’arrière au centre, nous<br />

avons deux connecteurs RCA qui nous servent<br />

d’entrées, de part et d’autre il y a quatre<br />

paires de borniers, deux paires pour la gauche<br />

et deux paires pour la droite. Très intéressantes,<br />

ces paires de borniers puisqu’elles permettent<br />

d’y brancher les enceintes en bicâblage.<br />

Le RB-1072 fait à peine 2,1 kg. Il est petit,<br />

Lorsqu’arrive le glockenspiel, celui-ci est presque<br />

féerique tellement le timbre est précis et léger.<br />

Je sens que je vais aimer ce combo Rotel/B&W.<br />

»<br />

léger et froid en ce sens qu’il ne chauffe pratiquement<br />

pas; mais ne vous fiez pas à son<br />

apparence, il fait tout de même un solide<br />

100 watts par canal.<br />

Le secret de son régime ? Tout simplement<br />

sa classe d’amplification. Nous avons ici<br />

affaire à un amplificateur de classe D, généralement<br />

appelé de façon erronée « amplificateur<br />

numérique ». Il s’agit en fait d’un amplificateur<br />

à commutation. En classe D, les<br />

transistors de sortie travaillent un peu à la<br />

manière d'un interrupteur, en mode de commutation<br />

« tout ou rien » (ils laissent passer<br />

ou coupent le courant). Le signal audio est<br />

transformé en pulsations de haute fréquence.<br />

La largeur de chaque impulsion est proportionnelle<br />

à l'amplitude du signal audio en<br />

entrée (PWM ou Pulse Width Modulation ou<br />

modulation en largeur d'impulsions). Un<br />

signal de forte amplitude, en entrée, se traduit<br />

par une impulsion de grande largeur.<br />

Cette impulsion commande un temps de<br />

commutation assez long, au niveau des transistors,<br />

pour que l'enceinte puisse recevoir<br />

une quantité d'énergie importante (le sys-<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

29


« Le secret de son régime ? Tout simplement sa classe<br />

d’amplification. [ ... ] Ce type d'amplification offre de<br />

nombreux avantages tels qu'un encombrement réduit,<br />

»<br />

une température de fonctionnement extrêmement<br />

basse pour des puissances disponibles importantes.<br />

tème est équipé d'un circuit de filtrage et<br />

d'intégration de l'énergie qui « lissent » le<br />

signal en sortie).<br />

Ce type d'amplification offre de nombreux<br />

avantages tels qu'un encombrement<br />

réduit, une température de fonctionnement<br />

extrêmement basse pour des puissances disponibles<br />

importantes. On parle d’une efficacité<br />

de plus de 95 %. La fréquence du circuit<br />

de commutation dans le cas d’un amplificateur<br />

à large bande passante comme le Rotel<br />

RB-1072 se doit d’être très élevée; par conséquent,<br />

le circuit de filtration à la sortie doit<br />

être très efficace afin d’enlever toutes fréquences<br />

résiduelles ou parasites tout en conservant<br />

intact le message sonore d’origine.<br />

Et pour le dessert<br />

Rien de tel pour nous permettre de digérer<br />

le paragraphe ci-haut qu’un bon dessert et<br />

pour cela, je vous propose une paire d’enceintes<br />

de grande renommée : les CM-7 de Bowers<br />

& Wilkins (B&W) au fini érable. Les CM-7<br />

sont d’excellentes enceintes et leur réputation<br />

n’est pas surfaite. Elles font 910 mm de hauteur<br />

par 200 mm de largeur par 300 mm de<br />

profondeur. Le fabricant nous propose deux<br />

types d’empattement pour la base, soit des<br />

pointes de découplage en acier qui peuvent<br />

être vissées, soit des pattes en caoutchouc<br />

30 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

(pattes que mon plancher de chêne a bien<br />

appréciées). La CM-7 est une enceinte trois<br />

voies. Nous y retrouvons un transducteur<br />

d’un pouce de type dôme d’aluminium pour<br />

les fréquences aiguës, un transducteur en<br />

Kevlar de 130 mm pour les fréquences<br />

moyennes et enfin un transducteur en composite<br />

papier Kevlar pour les fréquences basses.<br />

Tous les transducteurs sont fabriqués par<br />

B&W.<br />

Le filtre séparateur de fréquences dirige les<br />

fréquences en bas de 350 Hz et moins au<br />

transducteur de basses et les fréquences audessus<br />

de 4 kHz au transducteur de hautes.<br />

Le transducteur de fréquences moyennes se<br />

charge des ondes situées entre 350 Hz et<br />

4 kHz. Les CM-7 affichent une sensibilité de<br />

88 dB et leur poids est de 20 kg chacune.<br />

Le placage érable des CM-7 est superbe et<br />

leur vernis protecteur au fini satiné est remarquable,<br />

ce verni protège aussi contre les<br />

rayons UV qui pourraient altérer la couleur<br />

avec le temps. À l’arrière de la CM-7 se trouvent<br />

deux paires de borniers réunis par des<br />

cavaliers. Ces cavaliers peuvent être enlevés<br />

permettant le bicâblage des enceintes.<br />

En accompagnement<br />

Aucun grand repas digne de ce nom n’est<br />

complet sans un choix d’accompagnement.<br />

Alors, voici ceux que je vous suggère et qui,<br />

je l’espère, vous permettront de bien savourer<br />

les délices que je vous propose ci-haut :<br />

Lhasa, The Living Road<br />

Cette Montréalaise d’adoption nous propose<br />

des mélodies empreintes de sensualité et<br />

de mélancolie. Ses enregistrements sont toujours<br />

de très bonne qualité. La pièce La Marée<br />

Haute débute avec un piano et une clarinette<br />

basse, le positionnement et le timbre des instruments<br />

m’ont vraiment surpris par leur justesse<br />

et leur précision, la voix de Lhasa est très<br />

présente. Lorsqu’arrive le glockenspiel, celuici<br />

est presque féerique tellement le timbre est<br />

précis et léger. Je sens que je vais aimer ce<br />

combo Rotel/B&W. Nous sentons bien<br />

tous les instruments de l’orchestration, le violoncelle<br />

très discret vient ici appuyer la mélodie<br />

de la clarinette basse, vraiment intéressant<br />

comme combinaison. Oups ! je m’amuse plus<br />

à écouter les arrangements de François<br />

Lalonde et de Jean Massicotte. Je pense que<br />

je me suis fait jouer un fameux tour, j’ai<br />

oublié le système de son pour écouter la<br />

musique. Je pense que c’est là la qualité principale<br />

d’une bonne chaîne.<br />

Son de la Frontera, Cal … (chaleur)<br />

Après cette merveilleuse chanteuse aux origines<br />

hispaniques, plongeons au cœur de<br />

l’Espagne profonde, en Andalousie plus précisément,<br />

avec cet ensemble de Flamenco,<br />

Son de la Frontera. Ce disque est pour moi une<br />

découverte, tenez, je les cite : « Fondé et dirigé<br />

par le musicien et anthropologue Raúl Rodríguez,<br />

Son de la Frontera est reconnu comme un des<br />

groupes les plus excitants du flamenco actuel. Ses<br />

cinq membres, des trentenaires, sont les héritiers du<br />

célèbre guitariste Diego <strong>De</strong>l Gastor, fondateur de<br />

l’école de Moron, dont ils transmettent l’héritage<br />

avec passion et succès à travers le monde. Son de la<br />

Frontera réussit la fusion audacieuse de la noble<br />

guitare flamenca et du populaire très cubain, une<br />

guitare à 3 paires de cordes jouée avec un plectre.<br />

Une voix déchirante, un danseur habité, des palmas<br />

frénétiques, des guitaristes virtuoses ». Je défie<br />

qui que ce soit de ne pas trépigner sur cette<br />

musique. <strong>De</strong> plus, l’enregistrement de la maison<br />

Harmonia Mundi est tout simplement<br />

remarquable. Il y a des prix à l’horizon.<br />

Dès les premières notes de la première<br />

pièce de l’album, nous sommes emportés par<br />

un tourbillon de feux, claquements de paumes<br />

de mains, coups de talon, nous sommes<br />

entourés de mains, de pieds et de guitares.<br />

Encore une fois, plus de système de son, je<br />

tripe sur la qualité du disque. Le chanteur à<br />

la voix rauque me fascine et vient chercher<br />

mes tripes. Les roulottes sont alignées, le feu


32 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

« Encore une fois, plus de système de son, je tripe<br />

»<br />

sur la qualité du disque. Le chanteur à la voix<br />

rauque me fascine et vient chercher mes tripes.<br />

de camp crépite et les gitanes me regardent<br />

avec leurs yeux de braise, pas de mots, tout<br />

dans le regard qui ne dure qu’un court<br />

moment. Les yeux sont vite détournés vers le<br />

spectacle tout en évitant la vigilance des maris<br />

jaloux. Bon, encore une fois, je me suis laissé<br />

aller à la musique.<br />

I Musici de Montréal, Vionchelo Epañol<br />

Ai-je besoin de présenter cet ensemble<br />

montréalais dirigé par le violoncelliste Yuli<br />

Tulovsky ? Leur réputation est de renommée<br />

internationale et ici, l’ensemble rend hommage<br />

à l’exotisme et à la chaleur de la musique<br />

espagnole qui a su nous séduire depuis<br />

toujours. Les grands maîtres tels qu’Albéniz,<br />

Granados, Cassado et <strong>De</strong> Falla sont ici interprétés.<br />

Dans la pièce Malaguena d’Albéniz,<br />

Turovsky nous fait sentir toute la mélancolie<br />

de l’Espagne. Le combo Rotel/B&W m’a<br />

permis de bien sentir toutes les nuances de<br />

son jeu ainsi que la qualité unique des timbres<br />

de son précieux violoncelle.<br />

Préamplificateur Rotel RC-1082<br />

Réponse en fréquence<br />

Entrée Phono : 20 Hz – 20 kHz ± 0,2 dB<br />

Entrées niveau Ligne : 4 Hz – 100 kHz ± 0,5 dB<br />

Distorsion harmonique totale :<br />

(20 Hz – 20 kHz) < 0,004 %<br />

Rapport signal/bruit (IHF pondéré A)<br />

Entrée Phono – MC/MM : 70 dB / 75 dB<br />

Entrées niveau Ligne : 1 00 dB<br />

Sensibilité/impédance d’entrée<br />

Entrée Phono – MC : 250 ÌV / 100 ohms<br />

Entrée Phono – MM : 2,5 mV / 47 kilohms<br />

Entrées niveau Ligne : 150 mV / 220 kilohms<br />

Saturation entrée Phono (MC/MM) : 16 mV / 160 mV<br />

Niveau de sortie /Impédance : 1 V / 100 ohms<br />

Dimensions (L x H x P) : 432 x 92 x 344 mm<br />

Poids (net) : 7,5 kg<br />

Garantie : 5 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />

Prix : 1 549 $<br />

Lecteur de disques compacts Rotel RCD-1072<br />

Réponse en fréquence (± 0,5 dB) : 20 – 20 000 Hz<br />

Distorsion harmonique totale + bruit :<br />

0,0045 % @ 1 kHz<br />

Rapport signal/bruit : > 100 dB<br />

Consommation maximum : 20 Watts<br />

Dimensions (L x H x P) : 432 x 93 x 337 mm<br />

Hauteur de la façade (pour montage en rack) : 80 mm<br />

Poids : 5,8 kg<br />

Garantie : 2 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />

Prix : 999 $<br />

Amplificateur de puissance Rotel RB-1072<br />

Puissance de sortie : 2 x 100 Watts<br />

Puissance de sortie (4 ohms, DHT 0,09 %) : 190 watts<br />

Le Digestif<br />

Je peux vous assurer que cette tablée<br />

accompagnée de ces grands crus espagnols<br />

saura satisfaire les plus exigeants d’entre vous.<br />

Le préamplificateur Rotel RC-1082 ainsi que<br />

le lecteur de disques compacts RCD-1072 sont<br />

de très bons appareils, très bien fabriqués et<br />

d’une excellente musicalité. Les enceintes<br />

CM-7 de B&W sont parmi les meilleures qu’il<br />

m’ait été donné d’entendre dans cette catégorie.<br />

Mais l’appareil qui m’a le plus ébahi est<br />

sans contredit l’amplificateur Rotel RB-1072.<br />

Je me suis permis de le brancher sur mon propre<br />

système, celui qui me sert de référence, et<br />

je dois avouer que la performance du RB-1072<br />

est digne de mention. C’est un amplificateur<br />

extrêmement performant, très linéaire, précis<br />

et très détaillé. Il est très dynamique et très<br />

musical. Je n’hésite pas une seconde à vous le<br />

recommander. Le combo Rotel/B&W est<br />

un choix à retenir et un excellent rapport<br />

qualité/prix.<br />

Caractéristiques techniques fournies par le fabricant<br />

Courant crête : 11 A<br />

Facteur d’amortissement : (8 ohms) 200<br />

Gain d’amplification : 27,2 dB<br />

Rapport signal/bruit (pondéré IHF A) : 109 dB<br />

Distorsion harmonique totale : (20 – 20 000 Hz,<br />

8 ohms)<br />

Sensibilité / Impédance d’entrée : 1,25 V / 9,9 kilohms<br />

Réponse en fréquence :10 Hz – 40 kHz (± 3 dB)<br />

Dimensions (L x H x P) : 432 x 72 x 350 mm<br />

Garantie : 5 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />

Prix : 1 199 $<br />

Enceintes CM-7 de Bowers & Wilkins<br />

Type d'enceinte : 3 voies Bass-Reflex Flowport<br />

Puissance : 30 W – 150 W sous 8 ohms RMS<br />

Sensibilité : 88 dB SLP (2,83 V, 1 m)<br />

Impédance : 8 ohms (minimum 3,0 ohms)<br />

Dimensions (H x L x P) : 910 x 200 x 300 mm<br />

(grille et prise incluses)<br />

Poids : 20 kg<br />

Accessoires fournis : pointes et manuel d'utilisation<br />

Garantie : 5 ans (pièces et main-d’œuvre)<br />

Prix : 1 200 $/paire<br />

Distributeur : Equity International Inc.,<br />

tél. : 978 664-2870, www.rotel.com;<br />

www.bowers-wilkins.com<br />

Médiagraphie<br />

Lhasa, The Living Road, sur étiquette Select, Adcd 10165<br />

Son de la Frontera, Cal, sur étiquette World Village<br />

d’Hamonia Mundi, 468069<br />

I Musici de Montréal, Vionchelo Epañol, sur étiquette<br />

Analekta, AN 2 9897


Par MICHEL DALLAIRE<br />

mdallaire@quebecaudio.com<br />

Le système de musique<br />

multipièce sans fil de SONOS<br />

Toute votre librairie<br />

musicale à portée<br />

de main<br />

Le fabricant SONOS vient de conclure une<br />

entente pour la distribution de son système de<br />

musique sans fil pour tout le Canada avec<br />

Lenbrook. Le BU130 vous permet d’écouter<br />

tous vos fichiers musicaux dans n’importe quelle<br />

pièce de votre demeure, et ce, à partir de votre<br />

ordinateur, de votre lecteur MP3 ou de n’importe<br />

quelle source numérique.<br />

Le BU130 est un ensemble composé d’un<br />

émetteur nommé Zone Player 80 que l’on branche<br />

directement sur un récepteur stéréo ou<br />

cinéma maison et d’un récepteur amplifié stéréo<br />

nommé Zone Player 100 que l’on raccorde aux<br />

haut-parleurs. Le tout est complété par un<br />

contrôle à distance (le CR100) qui se présente<br />

sous forme d’une mini console de jeu avec un<br />

écran <strong>ACL</strong> couleur de 3,5 pouces et une roue<br />

codeuse qui permet de naviguer à travers les<br />

différents menus de sélection.<br />

Le CR100 peut vous suivre partout dans<br />

votre maison et vous donner accès instantanément<br />

à tous les programmes musicaux de votre<br />

ordinateur ou sur internet. Armé de votre<br />

contrôle à distance, vous pouvez faire jouer la<br />

même musique dans toutes les pièces de la<br />

maison ou faire jouer différentes musiques dans<br />

chacune d’elles. Les prix de détail des différentes<br />

composantes du système SONOS BU130<br />

sont de 449 $ pour le Zone Player 80, 699 $<br />

pour le Zone Player 100 et 549 $ pour le<br />

Controller 100. Ces trois composantes peuvent<br />

être achetées séparément ou en kit.<br />

Pour les renseignements supplémentaires,<br />

on peut visiter les sites suivants :<br />

www.lenbrook.com<br />

ou www.sonos.com.<br />

Nordost lance la gamme de câbles<br />

audio de référence ultime Odin<br />

Les câbles de référence ultime Odin de Nordost sont le fruit de la recherche fondamentale de la<br />

compagnie et représentent une avancée significative basée sur la technologie Micro Monofilament<br />

exclusive à Nordost. Les câbles d’enceinte Odin utilisent 24 conducteurs de cuivre OFC 6N de calibre<br />

20 plaqués argent dans une configuration Double Microfilament qui minimise l’absorption diélectrique<br />

et améliore la stabilité géométrique des câbles de haut-parleurs.<br />

Les câbles de liaison utilisent 8 conducteurs solides de cuivre OFC 6N de calibre 23 plaqués argent<br />

de type Double Microfilament et bénéficient de la toute nouvelle technologie Total Signal Control<br />

(TSC) de Nordost qui représente une révolution en matière de maintien de l’intégrité du signal et du<br />

blindage contre toute interférence. Les câbles de liaison sont munis de prises RCA WBT NextGen ou<br />

de connecteurs XLR. Furutech.<br />

Les câbles de haut-parleur sont terminés par des fiches « banane » Z-Plugs ou fourches de faible<br />

masse, plaqués Rhodium.<br />

Prix des câbles de référence ultime Nordost Odin :<br />

Câble de liaison RCA de 0,6 mètre : 15 495 $ avec connecteurs RCA ou XLR.<br />

Câble de liaison RCA de 1,0 mètre : 17 695 $ avec connecteurs RCA ou XLR..<br />

2 200 $ de plus pour chaque demi-mètre additionnel<br />

Câbles de haut-parleurs : 22 095 $ pour 1 mètre ; 3 300 $ par demi-mètre additionnel.<br />

Les options Shotgun, bi-câblé et double bi-câblé sont au même prix.<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

33


Par MICHEL DALLAIRE<br />

mdallaire@quebecaudio.com<br />

Le casque d’écoute Sennheiser BW900 pour le bureau<br />

Prendre les appels téléphoniques au bureau<br />

avec la complète liberté des mains<br />

Sennheiser vient d’annoncer la sortie de son nouveau casque d’écoute avec microphone<br />

incorporé basé sur la technologie sans fil Bluetooth. Ce casque se porte sur une<br />

seule oreille et est destiné à l’utilisation dans un environnement de bureautique.<br />

Très léger et très compact, le Sennheiser BW900 peut être utilisé simultanément avec<br />

des composantes Bluetooth comme des téléphones portables ou fixes, des ordinateurs portables<br />

et une multitude d’équipements audio sans fil. Sa technologie propriétaire nommée<br />

Adaptive Intelligence ajuste automatiquement la dynamique, le volume et la sensibilité du<br />

micro pour compenser les bruits environnants du milieu de travail. <strong>De</strong> plus, le BW900 peut<br />

mémoriser les réglages audio personnalisés de son utilisateur afin de les reproduire lors de<br />

ses prochaines sessions de travail.<br />

La portée avec sa base émettrice est d’environ 300 pieds et son circuit hot swap permet<br />

de changer la batterie sans perdre la connexion et sans interruption du signal lors de cette<br />

opération. Le Sennheiser BW900 sans fil est maintenant disponible à un prix de détail suggéré<br />

de 389,95 $ US. Pour de plus amples informations, visitez le site<br />

www.sennheiserusa.com.<br />

Le Arcam Solo 5.1<br />

Arcam adhère au mouvement<br />

des « tout-en-un » pour le cinéma maison<br />

Fort du succès de son Solo Music dédié à la reproduction musicale en deux canaux,<br />

Arcam est maintenant en mesure de satisfaire les besoins des cinéphiles sur la même base<br />

d’un appareil intégré, compact et convivial.<br />

À l’instar du Solo Music qui est un amplificateur intégré stéréo comprenant une section<br />

radio et un lecteur CD, Arcam a lancé sur le marché son Solo Movie 5.1 qui reprend sensiblement<br />

le même boîtier et la même esthétique. Le Solo 5.1 est un récepteur cinéma maison<br />

qui comprend cinq modules d’amplification de 50 watts chacun et un lecteur CD/DVD.<br />

Outre les connexions vidéo habituelles, on y retrouve la connectique du type HDMI qui<br />

permet l’accès aux signaux HDTV ainsi qu’aux écrans et projecteurs HD. La section audio<br />

n’est pas en reste avec ses convertisseurs numériques/analogiques Wolfson 24 bits –<br />

192 kHz. L’interface avec l’utilisateur est évidemment assurée par une télécommande ainsi<br />

que par une routine de calibration simplifiée. À travers des menus affichés à l’écran, l’utilisateur<br />

est guidé sur quatre étapes faciles pour calibrer adéquatement la luminosité, le<br />

contraste, les couleurs et la netteté de l’image. Le récepteur Arcam Solo Movie 5.1 est<br />

actuellement disponible au prix de détail suggéré de 3 999 $ et on peut obtenir plus de<br />

détails sur les sites www.eriksonconsumer.com ou www.arcam.co.uk.<br />

34 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

SANYO Xacti E1<br />

Sanyo lance le premier<br />

caméscope étanche<br />

du monde<br />

Sanyo vient de lancer le tout premier caméscope<br />

étanche du monde, le Sanyo Xacti E1. Idéal pour les<br />

familles actives et les sports nautiques, cet appareil<br />

ultra compact offre une qualité vidéo de six mégapixels.<br />

Affichant une résistance à l’eau de classe JIS IPX8<br />

sans avoir à utiliser un boîtier d’étanchéité encombrant,<br />

le Sanyo E1 supporte des plongées jusqu’à 1,5 mètre<br />

pendant une heure. Même s’il est conçu pour les<br />

milieux aquatiques, les skieurs et les planchistes sauront<br />

également l’apprécier. Ce caméscope offre la possibilité<br />

d’enregistrer des vidéos et des photos sur une<br />

carte de mémoire SD standard ou sur une carte de<br />

haute capacité SDHC. Une SDHC de huit gigaoctets<br />

peut par exemple stocker dix heures de vidéo à une<br />

résolution de 640 x 480 pixels et à une vitesse de<br />

30 images par seconde. Le Sanyo Xacti E1 se vend<br />

au prix de détail de 549,99 $ et est accompagné d’un<br />

CD-ROM comprenant divers logiciels de capture et de<br />

traitement de l’image. Ce caméscope est actuellement<br />

disponible dans les grands magasins d’électroniques.


Par MICHEL DALLAIRE<br />

mdallaire@quebecaudio.com<br />

Le récepteur/lecteur DVD<br />

ambiophonique Meridian G95<br />

Meridian vient simplifier la vie<br />

des amateurs de cinéma maison<br />

La firme Meridian basée en Angleterre est heureuse de présenter son<br />

nouveau récepteur ambiophonique G95. Ce récepteur tout-en-un pour le<br />

cinéma maison est équipé d’un lecteur CD/DVD incorporé, et sa compacité<br />

va faciliter grandement son intégration dans un environnement domestique.<br />

Le G95 est une composante audio/vidéo de haute performance qui<br />

comprend sous un même boîtier un lecteur CD/DVD pouvant décoder les<br />

MP3, une radio AM/FM et toute l’électronique nécessaire à produire un son<br />

ambiophonique de 5.1 canaux. Cet appareil est conçu, fabriqué et monté<br />

entièrement à la main dans les ateliers de Meridian situés dans le<br />

Le système cinéma maison<br />

ntégré HS 300 de Harman-Kardon<br />

Un système cinéma maison<br />

prêt-à-porter<br />

Gagnant du prestigieux « Innovations 2007 <strong>De</strong>sign and Engineering Award », le<br />

système de cinéma maison HS 300 de Harman-Kardon a pour cible une clientèle<br />

à la recherche du style compact et du design facile à intégrer dans un décor intérieur.<br />

L’ensemble HS 300 comprend un récepteur AM/FM doublé d’un lecteur<br />

CD/DVD 5.1 canaux ultramince, cinq haut-parleurs 2 voies pour le son<br />

ambiophonique, un caisson de basse de 10 pouces amplifié à 100 watts et<br />

une télécommande regroupant toutes les fonctions de contrôle,<br />

d’ajustement et de commutation. Chaque canal offre une puissance<br />

de 35 watts et le processeur vidéo interne de même que<br />

la connectique HDMI permettent le traitement des images en<br />

haute résolution jusqu’à 1080i.<br />

Le HS 300 peut décoder plusieurs types de fichiers musicaux<br />

gravés sur CD et possède deux ports USB permettant<br />

de se raccorder à un ordinateur personnel, à une caméra<br />

numérique ou même à tout type de lecteurs MP3/iPod. Le<br />

Harman-Kardon HS 300 est disponible au prix de détail<br />

suggéré de 999 $, et des pieds en aluminium extrudé pour<br />

les haut-parleurs sont offerts en option à 149 $ la paire. Pour<br />

plus de détails, on se rend sur les sites www.eriksonconsumer.com<br />

ou www.harmankardon.com.<br />

Le processeur vidéo du G95 a été conçu conjointement par Meridian<br />

et Faroudja. En sortie, les connexions du type HDMI et vidéo composantes<br />

sont évidemment incluses et les résolutions disponibles sont les 1080i,<br />

720p et 480p. Les signaux vidéo analogues standards de leur côté sont<br />

reconvertis pour une résolution maximale. Le G95 peut délivrer simultanément<br />

100 watts de puissance sur chacun de ses cinq canaux grâce à ses<br />

modules d’amplification travaillant en classe « D ». <strong>De</strong>s sorties de ligne sont<br />

fournies pour chaque canal afin de permettre l’alimentation d’amplificateurs<br />

externes plus puissants ou d’étendre l’ambiophonie à 7.1 canaux. Le G95<br />

est maintenant disponible au prix de détail suggéré de 10 500 $.<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

35


Par MICHEL DALLAIRE<br />

mdallaire@quebecaudio.com<br />

Le système<br />

de haut-parleurs<br />

sans fil KEF<br />

Le cinéma maison<br />

en toute liberté<br />

d’installation<br />

Le système de haut-parleurs KEF Wireless<br />

pourrait devenir le rêve des installateurs de<br />

cinéma maison. Plus de trous à percer pour faire<br />

passer les fils à travers les murs et plus de client<br />

qui vous reproche d’avoir transformé son salon<br />

en fromage gruyère ou en studio d’enregistrement<br />

avec tous ces fils qui courent le long des<br />

murs. Le système KEF Wireless vous soulage de<br />

tous ces inconvénients en vous proposant pour le<br />

moment un kit universel composé d’un émetteur<br />

et de deux récepteurs amplifiés de 50 watts chacun.<br />

Vous branchez l’émetteur à une sortie<br />

« preamp out » de votre amplificateur cinéma<br />

maison et vous raccordez vos deux enceintes<br />

arrière aux deux récepteurs amplifiés et voilà, le<br />

tour est joué.<br />

Selon les dires de la compagnie, ce kit sans fil<br />

utilise une fréquence de transmission de 2,4 GHz.<br />

Le DVD HD HQV Benchmark<br />

La solution de Silicon Optix<br />

pour tester vos équipements vidéo<br />

L’entreprise Silicon Optix est spécialisée dans les processeurs vidéo<br />

programmables ainsi que les circuits intégrés HQV que l’on retrouve dans<br />

différentes marques d’équipements vidéo professionnels. L’abréviation<br />

HQV signifie « Hollywood Quality Video » qui semble être une norme<br />

acceptée par le milieu professionnel de la vidéo.<br />

Le HD HQV Benchmark est un DVD qui sert à tester les performances<br />

de tout équipement vidéo autant professionnel que domestique. La nouveauté<br />

vient du fait que Silicon Optix produit actuellement ce DVD pour<br />

les équipements HD DVD et Blu-ray. Ainsi, le consommateur peut tester<br />

la qualité d’image de produits tels que les lecteurs DVD, les récepteurs de<br />

cinéma maison, les écrans plats et les vidéoprojecteurs.<br />

Selon les dires de Silicon Optix, le HD HQV Benchmark est souvent<br />

utilisé par les journalistes de la presse spécialisée pour tester les équipements<br />

et vérifier leur capacité à reconvertir les signaux vidéo standards<br />

afin de pouvoir les visionner sur des équipements HD. Ce DVD inclut des<br />

procédures pour tester le bruit et la résolution de vidéos ou de films enre-<br />

36 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

Cette technologie propriétaire permet à KEF de<br />

s’affranchir de certains problèmes de transmission<br />

causés par les interférences radio produites<br />

par les fours micro-ondes, les téléphones sans fil<br />

et les routeurs pour ordinateur. Ainsi, une qualité<br />

audio de type CD peut être conservée même si<br />

les deux enceintes branchées à ce système sont<br />

situées dans une autre pièce que le système prin-<br />

cipal. Le kit Universal Wireless peut être acheté<br />

pour 699,95 $ et on peut optionnellement l’adjoindre<br />

à un ensemble de haut-parleurs<br />

KHT5005.2 incluant le caisson de basse HTB2<br />

pour la somme de 2 500 $. Pour de plus amples<br />

renseignements :<br />

www.kefamerica.com/wireless/technology.html<br />

gistrés en 1080i et est disponible au prix de 20 $ US. Pour plus de renseignements,<br />

on visite le site www.hqv.com. Utilisez les codes suivants et<br />

vous obtiendrez un rabais de 5 $ US sur votre achat : QUEBECAVBR<br />

(pour la version Blu-ray) et QUEBECAVHD (pour la version HD DVD).


38 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Amplificateur intégré A21 SE de Sugden<br />

Par MICHEL DALLAIRE<br />

Par mdallaire@quebecaudio.com<br />

MICHEL D’ALLAIRE mallaire@quebecaudio.com<br />

Le phénix qui renaît<br />

de ses cendres<br />

Certains audiophiles plus expérimentés se souviendront de la période des années 80 où les<br />

amplificateurs intégrés de qualité n’étaient pas légion, du moins en Amérique du Nord. Sugden était un<br />

des rares fabricants à proposer des amplificateurs intégrés dotés d’une certaine musicalité et à un prix<br />

raisonnable. <strong>De</strong>puis cette époque, chez Sugden, on a conçu plusieurs modèles d’amplificateur intégré, de<br />

préamplificateur et d’amplificateur de puissance fonctionnant en classe A/B, mais le A21 fut le seul modèle<br />

d’intégré qui est toujours resté au catalogue. La longévité de ce modèle vient du fait que chez ce fabricant, on<br />

croit fermement aux vertus de la pure classe A pour éliminer les effets nocifs de la distorsion de croisement.<br />

D'ailleurs, le premier produit conçu et fabriqué par James E. Sugden, le fondateur de cette entreprise, a été justement le A21 dans le<br />

milieu des années soixante. Ce fut le premier amplificateur intégré à transistor fonctionnant en pure classe A au monde. <strong>De</strong>puis ce<br />

temps, le A21 a subi plusieurs mises à jour, si bien que, depuis le milieu des années 80, ce modèle est devenu un classique du genre et<br />

est considéré par la presse internationale comme une référence dans sa catégorie. Pour les non-initiés, on peut retrouver une description<br />

du principe de fonctionnement de la classe A sur l’encyclopédie libre Wikipedia.


Après plusieurs décennies et quelques<br />

versions plus tard, nous retrouvons<br />

actuellement au catalogue Sugden le<br />

A21 série 2 délivrant une vingtaine de watts par<br />

canal en pure classe A. Le modèle testé dans<br />

ce banc d’essai est le nouveau A21 SE dont la<br />

puissance a été portée à 30 watts par canal.<br />

Passer de 20 à 30 watts par canal ne semble<br />

pas à première vue une amélioration époustouflante<br />

mais, en pure classe A, cela peut être<br />

considéré comme une avancée notable sur la<br />

qualité sonore. La dernière génération des<br />

modèles A21 a subi toute une batterie d’améliorations<br />

afin de moderniser cette recette<br />

gagnante. Tout a été passé au peigne fin :<br />

nouveau contrôle de volume motorisé ALPS<br />

actionné par une télécommande, une alimentation<br />

et des circuits de sortie revus et corrigés<br />

afin d’augmenter la tolérance aux charges<br />

complexes, réduction de la trajectoire du<br />

signal audio par l’utilisation de relais électroniques<br />

pour la commutation des entrées, et<br />

j’en passe. On a même éliminé certaines<br />

fonctions de la façade comme le contrôle de<br />

la balance, les interrupteurs mono/stéréo et<br />

tape pour obtenir un accès plus direct au circuit<br />

du préamplificateur. On a également<br />

amélioré la rigidité des coffrets et l’esthétique<br />

des façades.<br />

Modèle amélioré ou tout nouveau<br />

modèle, ce A21 SE ?<br />

Aux dires de la compagnie Sugden, le A21 SE<br />

est plus qu’un A21 série 2 amélioré. Sa structure<br />

et ses circuits sont dérivés des recherches entreprises<br />

lors de la conception de la série Masterclass<br />

qui constitue le très haut de gamme chez ce<br />

fabricant. En plus d’une puissance accrue et<br />

d’une meilleure tolérance aux basses impédances,<br />

le A21 SE retient toutes les qualités sonores<br />

du A21 de base, mais avec une bande passante<br />

plus large, une meilleure dynamique et une<br />

image stéréo élargie. Les dimensions du coffret,<br />

l’alimentation et la surface des ailettes de refroidissement<br />

ont été augmentées afin d’assurer adéquatement<br />

la dissipation de chaleur qui elle s’est<br />

accrue de 50 % par rapport aux dix watts de plus<br />

que l’A21 série 2. Contrairement à une tendance<br />

qui semble vouloir se généraliser, la fabrication<br />

chez des sous-traitants étrangers n’est pas une<br />

pratique chez Sugden. Tous leurs produits sont<br />

encore fabriqués à la main dans les installations<br />

du Yorkshire en Angleterre. Chaque unité est<br />

assemblée par un seul et même technicien et, à<br />

l’étape finale, on procède à une période de<br />

« Le A21 SE marié à une enceinte rapide et efficace<br />

a de la dynamique et de la verve, mais ne projette<br />

pas trop le son vers l’avant. Son image stéréo<br />

s’étale devant vous, ample autant en largeur qu’en<br />

»<br />

profondeur et on retrouve beaucoup d’aération entre<br />

les différents positionnements des musiciens ou des interprètes.<br />

rodage intensive avant d’effectuer les derniers<br />

tests qui permettront de donner l’approbation<br />

finale en sortie d’usine. Bref, acquérir un produit<br />

Sugden c’est aussi investir dans une philosophie<br />

basée sur l’amour de la musique et du travail<br />

bien fait. On peut constater que ces valeurs se<br />

font de plus en plus rares à une époque où l’informatique<br />

et la surconsommation rapide sont<br />

rois et maîtres.<br />

« Si votre ramage se rapporte<br />

à votre plumage… »<br />

Nous serons à même de vérifier cela un<br />

peu plus tard dans ce texte mais, pour l’instant,<br />

attardons-nous au plumage. Le A21 SE<br />

arbore une apparence sobre dans un coffret<br />

qui inspire la solidité. Je connais les produits<br />

Sugden depuis le milieu des années 70 et<br />

même si parfois certains modèles avaient des<br />

allures de bricolage, je dois avouer que la dernière<br />

génération est la plus réussie esthétiquement.<br />

La façade avant est fabriquée à partir<br />

d’une épaisse plaque d’aluminium de 10 mm<br />

disponible en deux finitions, le platine et le<br />

gris anthracite. Les dimensions hors tout du<br />

boîtier sont de 430 mm pour la largeur,<br />

350 mm pour la profondeur incluant les bornes<br />

de haut-parleur et 120 mm pour la hauteur.<br />

Sur cette façade, on retrouve deux généreux<br />

potentiomètres machinés dans<br />

l’aluminium massif, un pour le contrôle du<br />

volume et l’autre pour la sélection des sources.<br />

Mon seul reproche à ce sujet sera que ce<br />

sélecteur de source et ce contrôle de volume<br />

comportent des repères très peu visibles, ce<br />

qui peut être désarmant lorsque l’on désire<br />

passer d’une entrée à une autre ou évaluer le<br />

niveau du volume à une certaine distance de<br />

l’appareil. Autrement, l’interface utilisateur /<br />

appareil est simple et facilitée par une télécommande<br />

qui permet de contrôler le<br />

volume ainsi que toutes les fonctions des lecteurs<br />

CD de cette série. Tous les boutons et<br />

voyants lumineux de la façade avant sont soulignés<br />

par un cercle de métal brossé et<br />

incrusté dans la masse qui est du plus bel<br />

effet.<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 39


Les ailettes de refroidissement sont situées à l’extérieur et de chaque<br />

côté de l’appareil. Elles ne présentent aucune saillie coupante et<br />

leurs angles arrondis complètent bien le design de la face avant. Ces<br />

ailettes sont effectivement essentielles parce que le fonctionnement<br />

du A21 SE en classe A l’amène à dissiper énormément de chaleur. À<br />

cet effet, on note sur le dessus du boîtier plusieurs perforations rondes<br />

qui servent de cheminées pour l’évacuation des calories accumulées<br />

à l’intérieur. En marche, l’appareil devient très chaud, mais pas<br />

au point de devenir intouchable. Je dirais tout au plus qu’il dégage<br />

autant de chaleur qu’un petit amplificateur à lampes.<br />

Sur la face arrière, on retrouve le classique réceptacle pour le cordon<br />

d’alimentation détachable ainsi que des bornes de haut-parleurs<br />

de très belle qualité offrant plusieurs types de raccordement comme<br />

les fourchettes, les bananes et le fil dénudé. Les prises RCA sont plaquées<br />

or et on y retrouve deux types de sorties. L’une d’entre elles est<br />

à niveau variable pour alimenter un autre amplificateur ou un caisson<br />

de basse et l’autre est à niveau fixe du genre tape où l’on peut<br />

brancher un amplificateur de casque d’écoute. Les entrées de ligne<br />

sont au nombre de cinq et, pour brancher un tourne-disque, il faudra<br />

se procurer un préamplificateur externe. Chez Sugden, on a<br />

prévu un modèle spécifiquement conçu pour le A21 SE. Le A21 SE Stage<br />

One accepte les cellules MM/MC et peut être alimenté directement<br />

à l’arrière de l’amplificateur par le biais d’une prise identifiée<br />

« LTVS ». Il n’y a pas d’entrées ou de sorties balancées du type XLR<br />

parce que le circuit de cet intégré est basé sur une configuration que<br />

l’on nomme single-ended. Pardonnez-moi cet anglicisme, mais je ne<br />

connais pas le terme français pour cette appellation. Sauf erreur de<br />

ma part, je crois que l’équivalent de ce type de circuit dans les amplificateurs<br />

à lampe se nomme SET, soit Single-Ended Triode. Un autre<br />

anglicisme pour désigner un mode d’amplification très prisé par les<br />

amateurs de tubes qui recherchent une présence et des timbres naturels<br />

dans leur chaîne stéréo.<br />

Retirons le couvercle de cet appareil !<br />

Un bref examen à l’intérieur de l’appareil n’est pas sans rappeler<br />

la façon de faire de Sugden depuis ses tout débuts. Le montage est<br />

logique et conçu de manière à faciliter l’entretien ou la réparation<br />

dans les années à venir. Il n’y a pas de composantes miniaturisées et<br />

montées en surface (CMS) comme sur les cartes d’ordinateurs. Les<br />

pièces sont de qualité audio et réduites au strict minimum afin de<br />

préserver l’intégrité du signal. Comme le disent les Britanniques,<br />

dans un circuit audio, less is best.<br />

Ces composantes discrètes sont soudées une à une et réparties sur<br />

quatre circuits imprimés indépendants, mais reliées entre eux par un<br />

filage bien réparti et sécurisé par des attaches. La plaquette du circuit<br />

préamplificateur est montée près de la façade avant alors que les deux<br />

plaquettes des circuits d’amplification sont montées directement sur<br />

les blocs d’ailettes de refroidissement par l’entremise de colonnettes<br />

métalliques. La dernière plaquette est montée sur la face arrière et<br />

supporte le circuit des entrées avec leurs relais et les sorties pre out.<br />

Le transformateur du type toroïdal est positionné au centre de l’appareil,<br />

loin des différents circuits audio et blindé par un rempart<br />

formé d’une tôle d’acier qui le ceinture. Ce transformateur a une<br />

dimension généreuse que l’on pourrait facilement retrouver dans un<br />

amplificateur de 100 watts/canal et plus. Je ne suis pas électronicien,<br />

mais l’appareil m’a semblé bien protégé par des fusibles positionnés<br />

aux endroits stratégiques et j’ai même cru percevoir un système de<br />

senseur thermique sur les blocs d’amplification.<br />

40 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Et le ramage dans tout cela ?<br />

Dans mon Petit Larousse, le ramage signifie le chant des oiseaux<br />

dans les arbres. Alors, comment cet oiseau à ailettes foncées se comporte-t-il<br />

en captivité dans ma demeure ? Premièrement, il faut lui<br />

accorder une bonne demi-heure de réchauffement avant que ses cordes<br />

vocales vous délivrent toutes leurs performances. Dès les premières<br />

écoutes, j’ai su que cet oiseau allait me charmer avec son chant<br />

qui n’est certainement pas celui du cygne. Comme le dirait Jacques<br />

Languirand, je n’irai pas par quatre chemins pour vous livrer mes<br />

impressions, cet oiseau est né pour faire de la musique et il sait très<br />

bien le faire sans laisser tomber son fromage de son bec et sans égard<br />

à la hauteur de la branche sur laquelle il est perché. Selon moi, le<br />

A21 SE est un intégré dans une classe à part qu’il faut considérer avec<br />

des critères différents de ce que l’on est habitué de voir ou d’entendre.<br />

Ne vous laissez pas intimider par les petits 30 watts annoncés<br />

par le fabricant, car ces derniers n’ont aucun rapport avec ce que vous<br />

allez entendre subjectivement de la part de cet amplificateur.<br />

Personnellement je possède un intégré de 60 watts/canal de très<br />

bonne facture et je peux vous assurer qu’à la comparaison, le Sugden<br />

avec ses 30 watts a fait tomber tous mes préjugés concernant la puissance<br />

nécessaire pour alimenter des enceintes de conception<br />

moderne. Je vous entends déjà me poser la question : « pourquoi<br />

dépenser près de 5 000 $ sur un amplificateur intégré de<br />

30 watts/canal quand, pour la moitié de ce prix, on peut obtenir sur<br />

le marché des modèles affichant 75 ou même 100 watts/canal ? ». La<br />

réponse est : pour l’amour de la musique et le confort de l’écoute.<br />

Les watts ne disent pas tout.<br />

Je m’explique, les hautes fréquences sont bien définies, précises et<br />

à la fois très douces. Les cymbales sont bien métalliques, mais reproduites<br />

avec finesse. Les sibilances sur les voix enregistrées près du<br />

micro sont présentes, mais sans exagération. Sur certains couples lecteurs<br />

CD et enceintes trop douces, le son pourra même paraître un<br />

peu voilé, mais sur des enceintes françaises qui ont tendance à projeter<br />

un peu le haut du spectre comme mes Triangle, le mariage est<br />

presque parfait. Dans le médium, les timbres sont naturels et la présence<br />

sur les voix et les instruments acoustiques me rappelle presque<br />

le côté charnel et suave de certains circuits à lampes. Il y a de la<br />

matière, du corps, de la fluidité et certaines duretés que j’éprouvais<br />

auparavant lors de passages dynamiques comme des crescendo sur les<br />

voix, les cuivres ou les violons sont amenuisées voire presque disparues.<br />

J’attribue cette relative ressemblance aux circuits à lampes à l’efficacité<br />

de l’amplification en pure classe A pour éliminer la distorsion


Notre but n’est pas d’en donner plus. C’est d’en<br />

perdre moins. C'était la philosophie de John Bowers il<br />

y a 40 ans et elle a inspiré notre nouvelle série 600. <strong>De</strong>s<br />

enceintes qui n’ajoutent ou ne retranchent rien au son<br />

original. Ceci exige une technologie de classe mondiale<br />

et une oreille extrêmement expérimentée. Une fois les<br />

composants sélectionnés, nous commençons le long et<br />

méticuleux processus du réglage : écouter et raffiner,<br />

encore et encore. Jusqu'à ce que les fréquences se<br />

marient pour créer un son si vrai, si vivant, que vous voudrez<br />

l’atteindre et le toucher. Dr John Dibb, ingénieur<br />

principal au développement et membre agréé de la<br />

Society of Sound, à propos de la nouvelle série 600.<br />

Visitez la Society of Sound à www.bowers-wilkins.com<br />

Écoutez et vous comprendrez


Amplificateur intégré<br />

A21 SE de Sugden (suite) «<br />

de croisement. Les basses sont bien contrôlées,<br />

amples et profondes quand il le faut,<br />

mais avec une très légère rondeur qui procure<br />

de la chaleur au message. Encore une fois,<br />

avec des enceintes qui dénotent une certaine<br />

sécheresse dans les basses comme mes<br />

Triangle, l’agencement est excellent pour ne<br />

pas dire subliminal.<br />

Imaginez l’Angleterre qui viendrait à la rescousse<br />

de la France pour former une équipe<br />

de soccer homogène qui joue à l’unisson.<br />

Imaginez aussi l’inimaginable, l’Angleterre<br />

qui produirait un beaujolais nouveau, mais<br />

avec 30 ans d’âge et de maturité ! Je ne sais<br />

pas si monsieur Sarkosy apprécierait mes analogies,<br />

mais en haute-fidélité, on parle souvent<br />

d’une recherche de synergie entre les éléments<br />

pour assembler une chaîne stéréo<br />

performante. Or, nous avons ici un exemple<br />

significatif de cette recherche. Le A21 SE marié<br />

à une enceinte rapide et efficace a de la dynamique<br />

et de la verve, mais ne projette pas trop<br />

le son vers l’avant. Son image stéréo s’étale<br />

devant vous, ample autant en largeur qu’en<br />

profondeur et on retrouve beaucoup d’aération<br />

entre les différents positionnements des<br />

musiciens ou des interprètes. J’ai même<br />

découvert certains microdétails en arrièreplan<br />

qui m’étaient jusqu’alors voilés. Mes<br />

enceintes sont des colonnes trois voies relativement<br />

imposantes avec deux haut-parleurs<br />

de graves de 160 mm et une impédance<br />

nominale de 4 ohms. Même si elles affichent<br />

une sensibilité d’un peu plus de 90 dB, elles<br />

n’en constituent pas moins une charge assez<br />

complexe pour un amplificateur intégré. Le<br />

Sugden n’a montré aucun problème à alimenter<br />

mes Triangle, même à des niveaux<br />

frisant l’indécence. Cet intégré a du gain et il<br />

n’est pas nécessaire d’élever le contrôle de<br />

volume à mi-course pour commencer à avoir<br />

du plaisir. On peut également l’écouter à faible<br />

volume sans trop perdre d’information<br />

dans les extrémités du spectre.<br />

On écoute encore et encore !<br />

Le A21 SE n’est pas raciste quant à la provenance<br />

de la musique. Il a su jouer avec un<br />

égal bonheur tous les types de musique qui<br />

constituent ma discothèque. Que ce soit le<br />

jazz, le blues, le classique, la musique contemporaine,<br />

la musique du monde, le rock populaire<br />

ou progressif, le country ou même le<br />

rétro, tout lui coule sur le dos comme la pluie<br />

sur le dos d’un canard. Il peut interpréter les<br />

yeux fermés toutes les partitions inimaginables<br />

du répertoire mondial de la musique et<br />

c’est les yeux fermés que l’on se surprend à<br />

42 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

»<br />

La dernière génération des modèles A21<br />

a subi toute une batterie d’améliorations<br />

afin de moderniser cette recette gagnante.<br />

l’écouter. C’est le genre d’appareil que l’on<br />

écoute sans se poser de questions existentielles<br />

sur le sexe des anges où sur les bienfaits<br />

qu’apporterait le remplacement des fusibles<br />

d’origine par des fusibles plaqués or. À son<br />

écoute, il se dégage un sentiment de plénitude<br />

et de satisfaction qui nous force à<br />

oublier toutes nos « névroses » d’audiophile<br />

pour se consacrer à l’essentiel, écouter de la<br />

musique.<br />

Si en tant qu’audiophile vous recherchez<br />

les sensations fortes et une sonorité à faire craquer<br />

les murs de votre demeure, passez votre<br />

chemin car le A21 SE n’a pas cette prétention.<br />

Par contre, si vous êtes plutôt mélomane et<br />

que votre objectif c’est d’écouter tout ce qu’il<br />

y a de gravé sur vos CD avec confort et<br />

volupté, alors ce Sugden est à mettre impérativement<br />

sur votre liste d’achats. J’irais<br />

même jusqu’à dire que certains inconditionnels<br />

de la sonorité des circuits à lampes pourraient<br />

être agréablement confondus par ce<br />

transistorisé qui ne vous oblige pas à pinailler<br />

sur Internet pendant des heures pour trouver<br />

des lampes fiables et de qualité lorsque<br />

vient le temps d’en faire l’entretien régulier<br />

ou le remplacement.<br />

Conclusion et recommandations<br />

Vous l’aurez deviné, je n’ai aucun problème<br />

à recommander « chaudement » et<br />

c’est vraiment le cas de le dire, le A21 SE<br />

comme amplificateur intégré. Selon moi,<br />

c’est de la pure classe A mais à prix « abordable<br />

». Évidemment 5 000 $ ce n’est pas<br />

donné, mais si votre budget est plus limité, il<br />

y a toujours le A21 de base qui offre sensiblement<br />

la même prestation mais à moins de la<br />

moitié du prix. D'un autre côté, je crois que<br />

les améliorations apportées par le A21 SE lui<br />

permettent de pouvoir se comparer aisément<br />

à bien des couples préamplificateur/amplificateur<br />

de puissance plus dispendieux. En<br />

revanche, vous obtenez une économie d’espace<br />

et de câbles de liaison.<br />

Il subsiste toutefois deux petites restrictions<br />

qui dans mon esprit ne sont pas insurmontables.<br />

Premièrement, il faut lui accorder<br />

tout l’espace nécessaire pour qu’il puisse bien<br />

respirer. D’ailleurs, dans le manuel d’instruction,<br />

on recommande fortement d’éviter tout<br />

meuble fermé ou tablette ne laissant pas au<br />

moins 8 cm de dégagement sur tous les côtés.<br />

Personnellement, je recommande le dessus<br />

d’un meuble stable sans déposer aucun autre<br />

appareil sur le dessus de l’amplificateur.<br />

L’autre restriction concerne sa consommation<br />

électrique car, même au repos, ce bel oiseau<br />

peut becqueter jusqu’à près de 300 watts. Si<br />

votre facture électrique vous tient à cœur, il<br />

s’agira simplement de fermer l’appareil pendant<br />

votre absence et pendant la nuit.<br />

L’agencement du A21 SE sera excellent avec<br />

des enceintes du type tablette ou même avec<br />

des colonnes à deux ou trois voies pas trop<br />

volumineuses et présentant une bonne luminosité.<br />

L’important c’est qu’elles affichent<br />

une sensibilité autour des 90 dB et une impédance<br />

au-dessus de 4 ohms. J’estime qu’il faut<br />

éviter les enceintes trop douces dans les hautes<br />

fréquences et qui présentent un embonpoint<br />

dans les basses. Le lecteur CD devra<br />

être de bonne qualité avec une bonne transparence<br />

sur tout le spectre sonore. Quant à<br />

moi, c’est avec un pincement au cœur que je<br />

retourne dans sa cage de carton ce petit phénix<br />

qui a su si bien renaître de ses cendres<br />

même après trente ans de vols majestueux.<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Sensibilité de sortie : 110 volts à zéro atténuation pour<br />

la sortie maximale<br />

Puissance : 30 watts/canal dans 8 ohms, 40 watts/canal<br />

dans 4 ohms<br />

Réponse en fréquence : 12 Hz – 141 Khz +/- 3 dB<br />

Bande passante : 6 Hz – 280 Khz<br />

Signal sur bruit : 90 dB<br />

Poids : environ 13 kg<br />

Dimensions : 115 mm x 430 mm x 360 mm<br />

Couleurs optionnelles : gris titane ou graphite<br />

Prix : 5 000 $<br />

Garantie : 2 ans, pièces et main-d’œuvre<br />

Distributeur : Europroducts Marketing, Ltd.,<br />

tél. : 604 522-6168, www.europroducts-canada.com;<br />

à Montréal, vendu uniquement chez Radio St-Hubert.<br />

Équipements associés<br />

Lecteurs CD Copland CDA-277 et 3D Lab CD-200<br />

Amplificateur intégré Copland CSA-14<br />

Enceintes Triangle Zays<br />

Câbles de haut-parleur Van <strong>De</strong>n Hull CS-122<br />

Câbles de liaison Van <strong>De</strong>n Hull « The first Ultimate »<br />

Médiagraphie<br />

Utopies, Hadouk Trio (jazz fusion)<br />

Suitcase, Keb’ Mo’ (blues)<br />

Homescape, Nguyên Lê duo (jazz fusion)<br />

The hunter, Jennifer Warnes (rock populaire)<br />

Living in clip, Ani Difranco (inclassable)<br />

Perotin, The Hilliard Ensemble (classique)<br />

Officium, The Hilliard Ensemble and Jan Gabarek<br />

(classique)<br />

Dorian Sampler volume II (classique)<br />

Note de la rédaction<br />

Nous remercions la boutique Radio Saint-Hubert<br />

pour le prêt de l’appareil.


Présentation<br />

de produits Panasonic<br />

par Stampede Canada<br />

Un partenariat<br />

hors de pair !<br />

À la fin du mois de mai dernier,<br />

Stampede Canada invitait une cinquantaine<br />

de détaillants québécois à<br />

une présentation de produits audiovidéo<br />

Panasonic qui fut suivie d’une<br />

brève session de formation donnée<br />

par madame Karen Stover, directrice<br />

de produits chez Panasonic. La nouvelle<br />

série d’écrans Panasonic, la<br />

série 10, était sur les lieux, et nous<br />

avons pu voir les modèles d’écrans<br />

plasma de 42 po, 50 po et 65 po qui<br />

seront offerts chez plusieurs détaillants<br />

dès cet été.<br />

Le tout se déroula sous la guidance<br />

du président de la société Stampede<br />

Canada, M. Kevin Kelly, et de M. Jeff<br />

Willis, vice-président gestion de pro-<br />

À la fin du mois de mai dernier, M. Simon Côté de<br />

chez Plurison, est venu présenter les câbles Shunyata à<br />

la boutique montréalaise bien connue, Filtronique Son<br />

Or. M. Côté nous a parlé du sérieux et du professionnalisme<br />

de l’équipe qui vaque à la recherche et au développement<br />

des produits offerts par Shunyata Research. Toute<br />

chaîne stéréophonique de bon calibre ne peut qu’être<br />

rehaussée et donner un meilleur rendu sonore par l’utilisation<br />

de ces produits. Cette compagnie américaine offre<br />

des appareils conditionneurs de ligne, des câbles d’alimentation,<br />

des câbles de liaison, des câbles d’enceintes acoustiques<br />

ainsi que divers accessoires.<br />

M. Claude Dion est l’heureux gagnant du tirage au sort<br />

qui a eu lieu parmi les invités et participants à cette soirée<br />

d’information et de présentation : il a remporté un câble<br />

d’alimentation, modèle Taipan, d’une valeur de 700 $. Ce<br />

modèle de câble fait partie de la série PowerSnakes,<br />

laquelle se distingue par sa conception utilisant des technologies<br />

brevetées, des pièces conçues par le fabricant et<br />

des processus spécialisés, le tout assemblé avec un souci<br />

du détail impeccable.<br />

Le produit n’est pas magique, mais le résultat est étonnant<br />

et révélateur même pour les plus incrédules d’entre<br />

nous. Nous n’étions pas sous l’envoûtement du charmeur<br />

duits et des opérations, ainsi que leur<br />

équipe d’employés dévoués. L’hôtel<br />

Saint-Sulpice de Montréal était le lieu<br />

choisi pour cet événement – lieu totalement<br />

charmant avec son jardin et<br />

son accueil cordial et courtois – un<br />

endroit où il fait bon se relaxer tout en<br />

travaillant. Un cocktail eut lieu vers les<br />

17 h, suivi d’un excellent repas et de la<br />

Présentation de la magie de câbles<br />

Shunyata chez Filtronique Son Or<br />

session de formation un peu plus tard<br />

en soirée. Un tirage a eu lieu et quelques<br />

chanceux ont gagné un appareil<br />

photo numérique Lumix de<br />

Panasonic. Voilà un événement estival<br />

à répéter car nous avons pu comprendre<br />

que les participants ont fort<br />

apprécié la formule de présentationformation.<br />

Dans l’ordre habituel, M. Claude Dion gagnant du tirage, félicité<br />

par M. Gilles Champoux, directeur chez Filtronique Son Or.<br />

de serpent mais presque. Cela vous intrigue ? Allez en<br />

faire l’écoute et vous verrez, ou plutôt vous entendrez la<br />

différence !<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

43


Soyons les meilleurs fabricants d’écrans plasma !<br />

Au début du mois de juin dernier, la société<br />

Pioneer du Canada invitait ses détaillants Elite<br />

ainsi que les membres de la presse spécialisée à<br />

assister à la présentation de ses tout nouveaux<br />

produits. Celle-ci s’est tenue au SOHO<br />

Metropolitan Hotel, un grand hôtel au cœur du<br />

centre-ville de Toronto. Les dirigeants de Pioneer<br />

ont également agencé leurs produits audio et<br />

vidéo dans l’un des magnifiques penthouses de<br />

trois étages, situés au 15e étage de cet hôtel. Il va<br />

sans dire que rien n’avait été laissé au hasard<br />

dans ce fameux penthouse qui offre une vue spectaculaire<br />

de la Ville Reine.<br />

Les détaillants et les membres de la presse ont<br />

pu voir et entendre quelques-uns des nouveaux<br />

produits Pioneer tels le lecteur SACD PD-D6-J,<br />

deux récepteurs stéréophoniques : le SXA6 et SXA9<br />

et les enceintes S3EX. Nous avons également pu<br />

voir d’autres appareils : quatre nouveaux récepteurs,<br />

une paire de lecteurs DVD dont le DV48AV<br />

et le DV58 remplaçant le DV46 et le DV79 respectivement.<br />

Une démonstration ultra simple a également<br />

été mise de l’avant : 5 téléviseurs de marques dif-<br />

44 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

férentes (Sony, Sharp, Panasonic, Samsung et<br />

Pioneer — les trois premiers étaient de résolution<br />

1080p et les deux suivants étaient en mode 768p)<br />

en mode standard, sans aucun réglage, tels qu’ils<br />

sortent de leur boîte d’emballage, furent comparés<br />

par rapport à divers critères. Le but était de<br />

démontrer la qualité d’image produite par leur<br />

dernier modèle d’écran plasma Pioneer, nommé<br />

KURO. Le résultat du projet KURO, mot japonais<br />

qui veut dire noir, a remporté la palme, il va sans<br />

dire. Nous devons toutefois expliquer que le mandat<br />

donné aux ingénieurs de Pioneer par le président<br />

japonais était de concevoir le meilleur écran<br />

plasma possible sans tenir compte des dollars<br />

pour y arriver.<br />

Voici quelques-uns des tests que les appareils<br />

ont dû subir lors de cette comparaison : le test du<br />

noir, le test de sautillement (jutter), etc. L’écran<br />

KURO offrait une image claire, contrastante, réelle<br />

et vive, tout en restant naturelle et détaillée.<br />

Plusieurs nouvelles technologies ont contribué à<br />

ces résultats dont l’utilisation de nouveaux phosphores,<br />

un nouvel ensemble de puces de traitement<br />

conçu par Pioneer et intitulé ASIC<br />

(Application Specific Integrated Circuitry), une<br />

palette de gris séparée en 8 192 étapes et qui est<br />

rafraîchie par un procédé qui la traite à plus de<br />

60 fois par seconde, etc.<br />

La nouvelle série d’écrans au plasma Pioneer<br />

inclut huit nouveaux téléviseurs dont, entre autres,<br />

le téléviseur 50 po, le 5080 HD XGA 720p, qui se<br />

détaille 3 999 $, jusqu’au modèle Elite Pro 110FD<br />

qui se détaille 7 000 $. Pioneer semble avoir une<br />

longueur d’avance avec ces nouveaux produits<br />

visuels et sonores. À voir chez vos détaillants<br />

Pioneer Élite très bientôt où vous pourrez en faire<br />

l’essai vous-même !<br />

Audio Pathic Inc.<br />

Les 8 et 9 juillet derniers, madame Angie Lisi de<br />

Audio Pathic invitait tous les professionnels du<br />

domaine de la haute-fidélité de Montréal au<br />

Holiday Inn, rue Sherbrooke. Elle y présentait plusieurs<br />

nouveautés, dont la nouvelle série dCS<br />

Scarllati composée de trois éléments séparés dans<br />

un boîtier individuel. Cette série comprend un transport<br />

CD/SACD équipé d’une mécanique de lecture<br />

VRDS NEO d’Esoteric Audio (Teac), un convertisseur<br />

numérique et une horloge maîtresse (master<br />

clock). On pouvait y entendre également une nouvelle<br />

marque d’enceintes danoises, Neeper. Cette<br />

entreprise a été créée en 2005 par un jeune concepteur<br />

danois du nom de Kim Neeper Rasmussen. Ce<br />

jeune homme a déjà travaillé pour les fabricants<br />

Thule et Gamut. D’après nos brèves écoutes des<br />

Neeper, il possède déjà toute l’expérience nécessaire<br />

à la création de produits d’exception.<br />

Du côté des produits Jeff Rowland, nous pouvions<br />

découvrir le nouveau couple Capri formé d’un<br />

préamplificateur et d’un amplificateur de puissance<br />

aux dimensions réduites. À 100 watts/canal, ce duo<br />

« miniaturisé » peut faire des ravages chez les audiophiles/mélomanes<br />

qui n’ont pas tous l’espace nécessaire<br />

pour accueillir des mastodontes. Comme toujours<br />

chez Jeff Rowland, les coffrets sont d’une<br />

finition impeccable et d’une rigidité à toute épreuve.<br />

Il est à noter que l’entreprise Audio Pathic distribue<br />

également les marques Accuphase, Basis Audio,<br />

Herron Audio, Koetsu, Lyra, Manley Lab,<br />

Treshold, Tri-Planar et Vac. Pour de plus amples<br />

renseignements, rendez-vous sur le site www.audiopathways.com<br />

où vous retrouverez tous les liens vers<br />

ces marques.


Réalisme musical<br />

exceptionnel!<br />

Enceintes Adagio<br />

d’Acoustic Zen Technologies :<br />

« La scène sonore est large, profonde et grande.<br />

Peu importe le style de musique reproduit, cette enceinte<br />

transmet l’émotion si généreusement que vous en aurez<br />

des frissons ! »<br />

— Sallie Reynolds, The Absolute Sound, # 162<br />

www.acousticzen.com<br />

Intégré SWL 9.0SE<br />

de Modwright :<br />

« Encore une fois, la précision et les détails sont au rendezvous<br />

; la performance des musiciens est plus corsée, mais<br />

on ne perd rien de la subtilité. La maniabilité du SWL 9.0ES<br />

ne se dément pas. »<br />

— Mario Poirier, Québec Audio & Vidéo,<br />

vol. 13, no 4 – août/sept. 2006<br />

« Dans l’absolue, le ModWright délivre, à un tarif défiant toute<br />

concurrence, une partie non négligeable de ce que peuvent<br />

offrir les meilleurs préamplis de la planète. »<br />

— Haute Fidélité.<br />

www.modwright.com<br />

Codell Audio<br />

Haute Fidélité • Cinéma maison<br />

5339 Ferrier, Montréal, (514) 737-4531 www.codellaudio.com Métro de la Savanne<br />

Distribué au Canada par : Tri-Cell Enterprises, tél. : (905) 265-7870 • 1 800 263-8151


46 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A RN EC N C D O ’ N ET SR SE A I<br />

Ensemble d’enceintes cinéma maison Série Aelite;<br />

One, Two, Three et caisson de Acoustic Energy<br />

<strong>De</strong> l’énergie à revendre<br />

Tout le monde reconnaît assez facilement les grands manufacturiers<br />

d'enceintes, mais il y a aussi plusieurs compagnies plus<br />

discrètes connaissant leur part de succès et dont fait partie<br />

Acoustic Energy Limited. Lancée il y a maintenant presque vingt<br />

ans, la AE1 surtout destinée à satisfaire les besoins des professionnels<br />

s’est acquis une réputation enviable auprès des musiciens et des ingénieurs<br />

de studio. <strong>De</strong>puis, AE s'est orienté principalement vers le marché<br />

d'entrée et de moyen de gamme –et bien entendu du cinéma<br />

Par FRANÇOIS LEMIEUX flemieux@quebecaudio.com<br />

Ah ! L'Angleterre. Le foot, Big Ben, les pubs, le brouillard, James Bond… Mais l'Angleterre c'est aussi une contribution<br />

exceptionnelle au monde de la haute-fidélité. On ne compte plus les fabricants de matériel audio de qualité issus<br />

de ce pays riche en histoire et en tradition musicale. Le « son » anglais est presque devenu un terme consacré<br />

dans le jargon audiophile, avec une certaine vérité je dois le concéder.<br />

maison– en proposant des produits de qualité mais accessible à une<br />

plus grande quantité de consommateurs. La série Aelite représente la<br />

dernière gamme de ce fabricant destinée au marché de la stéréophonie<br />

et du cinéma maison.<br />

Offrant six modèles d'enceintes et un caisson de graves, la série<br />

Aelite présente un look plutôt classique, typiquement anglais et une<br />

réalisation très soignée. Pour ce banc d'évaluation, le distributeur<br />

nous a envoyé une paire de chacune des enceintes suivantes, soit Aelite


One, Two, Three et le caisson Aelite; donc pas<br />

d'enceinte spécifiquement conçue pour utilisation<br />

centrale. Comme la AE602 est légèrement<br />

différente de la Aelite Centre au niveau du<br />

filtre, je l'ai donc positionnée verticalement,<br />

même si cela avait pour effet de couvrir une<br />

légère partie de mon écran mural.<br />

La série Aelite confie la reproduction des<br />

hautes fréquences à un transducteur à dôme<br />

textile de 25 mm et celle des basses à un<br />

haut-parleur de graves de 110 mm sur la<br />

One, deux sur la Two dans une configuration<br />

D'Apollito, tandis que sur les colonnes Three<br />

on retrouve deux transducteurs de 125 mm<br />

dans une cavité séparée chargée par deux<br />

évents arrière. Dans le cas des colonnes, on a<br />

affaire à une enceinte à trois voies utilisant le<br />

même transducteur de 110 mm que les<br />

autres membres mais comme médium cette<br />

fois. Ce dernier est aussi situé dans une cavité<br />

isolée du reste de l'enceinte avec son propre<br />

évent d'accord. Toutes les enceintes sont élaborées<br />

à partir d'un cabinet très bien amorti,<br />

profilé vers l'arrière et présentant une belle<br />

finition de placage de bois véritable. Elles<br />

comportent toutes un blindage magnétique<br />

leur permettant d'être positionnées à proximité<br />

d'un écran cathodique et des bornes de<br />

raccords d'excellente facture offrant la possibilité<br />

de bicâblage ou de biamplification.<br />

Le caisson Aelite, de format moyen, reprend<br />

les mêmes caractéristiques visuelles que les<br />

autres enceintes. Le transducteur de basses est<br />

un haut-parleur de graves de 220 mm avec<br />

suspension surdimensionnée alimentée par<br />

une amplification de 200 W RMS<br />

(8 ohms). Les contrôles de volume et d'ajustement<br />

du filtre interne sont placés sur la face<br />

avant et sont motorisés ce qui en permet la<br />

manipulation depuis la position d'écoute à<br />

l’aide d’une petite télécommande infrarouge.<br />

À l'arrière, en plus des entrées/sorties de<br />

niveau ligne, on retrouve aussi des<br />

entrées/sorties de niveau d'enceintes avec un<br />

filtre du premier ordre fixé à 75 Hz pour<br />

l'alimentation externe des enceintes principales.<br />

La finition est très soignée avec un choix<br />

de cerisier véritable ou de couleur noire. La<br />

série Aelite est conçue et désignée en<br />

Angleterre mais sa fabrication est d'origine<br />

malaisienne, manière de faire de plus en plus<br />

fréquente pour les manufacturiers d'enceintes.<br />

En couple…<br />

Comme les enceintes principales n'étaient<br />

pas neuves, j'ai commencé l'audition sans<br />

« La scène du début où Tom Cruise vole au secours d'une<br />

collègue et ensuite négocie le champ d'éoliennes fut hyper<br />

excitante avec de nombreuses explosions extrêmement<br />

»<br />

puissantes qui faisaient vibrer mes bas de pantalon le tout<br />

accompagné d'une prestation des arrières sans reproches !<br />

période de rodage avec bien évidemment du<br />

matériel stéréophonique pleine gamme.<br />

Première chose évidente : on n’a pas affaire à<br />

de petites enceintes. Les Aelite Three présentent<br />

dès les premières minutes toutes les caractéristiques<br />

souhaitées des enceintes de bonnes<br />

tailles. Les basses sont généreuses et amples et<br />

les Three peuvent aisément se passer de caisson<br />

en écoute musicale en ce qui a trait à la<br />

quantité de basse reproduite. Sur la pièce<br />

Georgia on my mind de Mari Nakamoto sur<br />

étiquette First Impression Music en SACD<br />

stéréo, la contrebasse est puissante et ronde à<br />

souhait; on jurerait qu'elle est dans la pièce à<br />

gauche de la chanteuse ! Cependant, les basses<br />

fréquences peuvent devenir un peu lour-<br />

des et les Three demandent un certain soin<br />

dans leur positionnement afin de bien se<br />

marier avec la pièce d'écoute. Elles se sont<br />

donc retrouvées plus avancées du mur avant<br />

qu'à l'accoutumée dans ma pièce. Le souffle<br />

de la bande magnétique fut bien perceptible<br />

en arrière-plan de l'acoustique d'une prise de<br />

son très réussie et vivante. Aucune retenue<br />

dynamique n'est venue ternir la prestation de<br />

la chanteuse ni l'ampleur de la scène qui<br />

s'étendait légèrement au-delà des enceintes<br />

de chaque côté.<br />

Sur la dernière pièce de cet excellent disque<br />

acheté au dernier FSI, les Aelite ont<br />

démontré de très bonnes attaques et extinctions<br />

de la part du haut-parleur des aigus tex-<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

47


tile, et ce, sans caractère métallique. Les percussions<br />

enregistrées sur cette version de<br />

l’archiconnu Canon de Pachelbel sont d'un<br />

naturel et d'une dynamique saisissants et bien<br />

reproduits par les Aelite, avec toutefois un<br />

léger soupçon d'opacité.<br />

Les AE maîtrisent bien la masse orchestrale<br />

comme celle que l'on retrouve sur l'enregistrement<br />

Living Stereo du concerto en D, op 35<br />

de Tchaikovsky sur étiquette Mercury. Ce<br />

dernier semble bien intégré à celui de hautes<br />

fréquences accompagné cependant d'une<br />

légère absence de ce petit côté incisif produit<br />

par les cordes de l'instrument. Le hautparleur<br />

des aigus est quelque peu en retrait<br />

avec les autres transducteurs procurant cette<br />

écoute sans agressivité et donne aux AE un<br />

équilibre tonal penchant vers la douceur plutôt<br />

que la brillance.<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Aelite One<br />

Réponse en fréquence : 40 Hz - 23 kHz<br />

Sensibilité : 89 dB<br />

Dimensions (H x L x P) : 29,1 cm x 18,6 cm x<br />

23,1 cm<br />

Poids : 6kg<br />

Prix : 900 $/paire<br />

Aelite Two<br />

Réponse en fréquence : 36 Hz - 25 kHz<br />

Sensibilité : 90 dB<br />

Dimensions (H x L x P) : 45 cm x 23 cm x 29,7 cm<br />

Poids : 9,5 kg<br />

Prix : 1 200 $/paire<br />

Aelite Three<br />

Réponse en fréquence : 34 Hz - 27 kHz<br />

Sensibilité : 89 dB<br />

Dimensions (H x L x P) : 92 cm x 23 cm x 29,7 cm<br />

Poids : 18 kg<br />

Prix : 2 000 $/paire<br />

Caisson Aelite<br />

Réponse en fréquence : 35 Hz - 180 Hz<br />

Fréquence du filtre passe-bas interne :<br />

5 Hz @ 180 Hz<br />

Amplification : 200 watts efficaces dans 8 ohms<br />

Dimensions (H x L x P) : 36,9 cm x 48,8 cm x<br />

36,5 cm<br />

Poids : 23 kg<br />

Prix : 1 500 $<br />

Garantie : 5 ans, pièces et main-d’œuvre,<br />

un an pour l'électronique du caisson<br />

Distributeur : Acoustic Energy North America,<br />

www.acoustic-energy.co.uk;<br />

au Québec, Agence André Lebel, 514 609-1971<br />

Médiagraphie :<br />

Audiophile Reference IV, SACD stereo,<br />

First Impression Music SACD 029<br />

Living Stereo Audiophile Sampler,<br />

RCA Victor 09026-61567-2<br />

Selection in DVD-Audio,<br />

Dolby Laboratories Version 2.0<br />

Mission Impossible III, D.D., Paramount DVD 33987<br />

48 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

Toutes ensemble<br />

maintenant…<br />

L'étiquette Aix Records produit des enregistrements<br />

multicanaux de très haute qualité<br />

et l'extrait de l'album Gathered Around du<br />

Steve Huffster Big Band sur DVD-A en est<br />

un excellent exemple. Une énergie abondante<br />

se dégage de cette piste avec des basses qui<br />

flottaient partout dans un espace tridimensionnel.<br />

La scène m'enveloppait totalement<br />

dans une énorme bulle sonore plus large que<br />

profonde cependant ! Du multicanal à son<br />

meilleur ! Les instruments positionnés entre<br />

les enceintes avant et arrière sur les murs latéraux,<br />

comme la batterie et principalement<br />

son hi-hat étaient criant de vérité ; « ils sont<br />

là, sensationnels ! » écrivais-je dans mes<br />

notes. Les Aelite One sont plus qu'à l'aise à l'arrière<br />

et prouvent l'aptitude des monopôles en<br />

écoute musicale 5.1. Et toujours cette très<br />

bonne dynamique au niveau des moyennes<br />

fréquences comme les cuivres.<br />

Afin de solliciter au maximum le caisson<br />

Aelite, j'ai reconfiguré toutes les enceintes à<br />

small avec une gestion des basses fixée à<br />

50 Hz et glissé Mission impossible III dans mon<br />

lecteur DVD, film où Tom Cruise fait même<br />

une bonne imitation de Spiderman ! Première<br />

constatation : la précision, la dynamique et<br />

la clarté des effets sonores et des dialogues tels<br />

que reproduits par le central. Toutefois, le<br />

timbre des Two n'est pas parfaitement accordé<br />

aux autres enceintes comme avec le bas<br />

médium et les voix masculines par exemple.<br />

On sent une production ADR (Automatic<br />

Dialogue Replacement) légèrement plus évidente.<br />

La trame sonore des plus percutantes<br />

et surtout le thème de Lalo Schifrin évocateur<br />

de la télé de ma jeunesse furent recréés avec<br />

beaucoup d'impact, bien épaulés par le caisson.<br />

On baisse littéralement la tête au passage<br />

des hélicos et de leurs pales menaçantes. La<br />

scène du début où Tom Cruise vole au<br />

secours d'une collègue et ensuite négocie le<br />

champ d'éoliennes fut hyper excitante avec<br />

de nombreuses explosions extrêmement puissantes<br />

qui faisaient vibrer mes bas de pantalon<br />

le tout accompagné d'une prestation des<br />

arrières sans reproches ! Le circuit d'antiécrêtage<br />

du caisson est très efficace pour prévenir<br />

la distorsion qui n'a jamais pointé le bout de<br />

son nez malgré la férocité de la bande sonore<br />

et un transducteur de 10 pouces à peine. Le<br />

volume atteint fut très élevé surtout grâce à<br />

une efficacité élevée de la Aelite Two utilisée ici<br />

comme enceinte centrale. Les Aelite furent<br />

aussi aptes à reproduire tous les petits détails<br />

comme le tic tac de l'horloge et le chant des<br />

oiseaux entendus dans l'appartement de<br />

Tom, témoignage d'une micro dynamique<br />

bien articulée de la part des AE.<br />

Conclusion<br />

Si je ne devais citer qu'un point où les<br />

Acoustic Energy impressionnent et rendent justice<br />

à leur nom, c'est certainement dans la<br />

reproduction de toute l'énergie présente dans<br />

les enregistrements. Autant en écoute musicale<br />

que cinéma, elles savent traduire avec<br />

éloquence toute la dynamique et l'excitation<br />

des productions sonores de qualité. Elles sauront<br />

trouver place dans une pièce de bonnes<br />

dimensions où l'apparence et la qualité de<br />

réalisation sont aussi des critères de choix<br />

pour le consommateur friand autant de sensations<br />

fortes que musicales, et ce, à un prix<br />

réaliste.


Pour le retour en classe<br />

La très productive société PANASONIC vient d’annoncer une<br />

multitude de produits qui peuvent être très utiles pour la rentrée<br />

des classes cet automne.<br />

Adieu<br />

plumes<br />

et papier<br />

L’enregistreur portatif RR-US450 IC est<br />

doté d’une autonomie de 66 heures et<br />

peut facilement saisir tous les détails<br />

d’une longue séance de cours. Il est doté<br />

d’un microphone stéréo et possède<br />

même des logiciels d’édition vocale et de<br />

traduction de pointe. Son prix suggéré<br />

par le fabricant est de 119,99 $.<br />

Événement<br />

Assemblée annuelle des détaillants Stéréo Plus<br />

et Zone Électronique: 25 ans de passion et plus!<br />

C’est avec un plaisir renouvelé<br />

que Québec Audio & Vidéo a rencontré<br />

les détaillants des bannières<br />

Stéréo Plus et Zone Électronique<br />

ainsi que leurs fidèles fournisseurs<br />

de produits lors de la mini-exposition<br />

tenue dans le cadre de leur rencontre<br />

annuelle. Quatre jours de<br />

réunions de travail et d’activités<br />

sociales diverses ont eu lieu au<br />

Château Bromont vers la mi-juin,<br />

le tout couronné d’une soirée Gala<br />

25 e anniversaire, intitulée «Soirée<br />

des Stars».<br />

Un copieux repas mettant l’accent<br />

sur certains produits du terroir<br />

québécois nous fut servi sous le chapiteau<br />

afin que ni la pluie ni le temps<br />

plus frisquet ne viennent nuire à la<br />

fête. Au cours de cette soirée, plusieurs<br />

marchands ayant atteint le<br />

50 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

Vidéos sur le pouce<br />

Le nouveau caméscope à carte mémoire<br />

SDR-S10D est parfait pour vous suivre<br />

pendant la relâche scolaire et même<br />

dans vos exploits de planche à neige.<br />

Léger et compact, il résiste à l’eau et à la<br />

poussière et est doté d’un zoom 10X. Le<br />

SDR-S10D est équipé d’un écran <strong>ACL</strong> de<br />

2,7 pouces et est disponible au prix de<br />

499,99 $ incluant une carte mémoire SD<br />

de 2 Go.<br />

Photographie 101<br />

Le nouvel appareil numérique Lumix<br />

DMC-LS75 de 7,2 mégapixels comporte<br />

cap des 5, 10, 20 et exceptionnellement<br />

cette année, 25 ans d’appartenance<br />

au regroupement de détaillants<br />

Stéréo Plus étaient honorés.<br />

On a également attribué des prix à<br />

plusieurs fournisseurs afin de souligner<br />

leur dévouement et leur<br />

constance auprès du regroupement.<br />

Ce 25 e anniversaire étant une occasion<br />

de réjouissance spéciale, plusieurs<br />

prix et voyages furent également<br />

distribués lors d’un tirage au<br />

sort.<br />

La fête continua de plus belle et<br />

tout ce beau monde a pu gaiement<br />

chanter et danser au son d’un<br />

groupe tout aussi joyeux, talentueux<br />

qu’efficace. Une des photos prises<br />

lors de cette mémorable fête vous<br />

est présentée ci-après et témoigne<br />

de la franche réussite de cet événe-<br />

un écran <strong>ACL</strong> de 2,5 pouces et un zoom<br />

optique extra convivial. Au prix de détail<br />

suggéré de 249,99 $, cet appareil comprend<br />

même un système de stabilisation<br />

de l’image.<br />

Augmentez<br />

votre<br />

mémoire<br />

Pour tous ceux qui sont avides d’images,<br />

les nouvelles cartes SD Pro de<br />

Panasonic vous offrent des capacités de<br />

mémoire de 1, 2, 3 ou 4 Go de classe 6.<br />

Leur rapidité d’écriture des données<br />

améliore leur rendement et les rend plus<br />

ment et de la passion que ces marchands<br />

ont, autant pour leur travail,<br />

soit de bien servir leur clientèle, que<br />

pour une bonne partie de plaisir. On<br />

stables et plus efficaces. Les prix suggérés<br />

par le fabricant varient de 49,99 $ à<br />

199,99 $.<br />

Pour les<br />

mordus<br />

d’iPod<br />

Les nouveaux écouteurs boutons sans fil<br />

RP-BT10 iPod Bluetooth de Panasonic<br />

sont compatibles avec tous les modèles<br />

d’iPod à l’exception du Shuffle. Ces écouteurs<br />

sont livrés avec un contrôleur intégré<br />

au prix de 229,99 $.<br />

Virez rétro<br />

Les écouteurs RP-HTX7 sont ultra légers<br />

et arborent un look rétro très tendance.<br />

Ce modèle est offert en noir et en blanc<br />

et le prix suggéré du fabricant est de<br />

59,99 $.<br />

ne peut que leur souhaiter à tous<br />

25 autres années de succès et de<br />

bonheur !


Diminuez les distractions<br />

Les écouteurs boutons RP-HC30K de<br />

Panasonic éliminent les bruits environnants<br />

jusqu’à 75 %. Livrés avec une<br />

pochette portable pratique, ils se détaillent<br />

à 99,99 $<br />

Un écran adorable<br />

Le nouveau téléviseur <strong>ACL</strong> à écran plat<br />

VIERA 26 pouces comprend un contrôleur<br />

intelligent qui contribue à améliorer<br />

la qualité de l’image de même que l’angle<br />

de visionnement. Le prix de détail<br />

suggéré du TC-26LX70 est de 1 099,99 $.<br />

La rentrée<br />

va au-delà<br />

des livres<br />

<strong>De</strong>s souvenirs tout<br />

au long de l’année…<br />

Beaucoup de choses se produisent pendant<br />

l’année scolaire, et quelle meilleure<br />

façon de conserver ces souvenirs qu’avec<br />

des photos numériques ? Avec le Cybershot<br />

DSC-W80 Sony, les étudiants ne<br />

manqueront pas une minute de l’action.<br />

Grâce à ses 7,2 mégapixels, cet appareil<br />

Codell Audio<br />

Haute Fidélité • Cinéma maison<br />

Moon Naim Dynaudio Sharp Aquos<br />

Nottingham ModWright Jolida<br />

D’ici quelques semaines, les<br />

étudiants retourneront en<br />

classe.. Voici quelques suggestions<br />

de Sony pour que l’année<br />

scolaire démarre du bon<br />

pied !<br />

Lavardin Rotel<br />

acoustic zen • aquos • anthem • b & k components • cardas • colorado vnet • dynavector<br />

dynaudio • fujitsu • gallo • graham slee • hovland • integra research • jolida • lavardin • modwright<br />

morch • monitor audio • musical fidelity • naim • nordost • nottingham analogue • onkyo-integra<br />

optoma • origin live • ortofon • paradigm • pass labs • pro-ject • ps audio • quadraspire • quicksilver<br />

rotel • sharpvision • simaudio • sony • spendor • tivoli • vandersteen • zyx...<br />

compact et stylisé offre des images claires<br />

à tout coup. Le W80 sera adoré pour<br />

son écran <strong>ACL</strong> de 2,5 po, son zoom optique<br />

3X, et sa mémoire interne de 31 Mo.<br />

La technologie unique de détection de<br />

visages de Sony conserve les expressions<br />

faciales, et la double fonction antiflou<br />

et la capacité de pleine haute définition<br />

donnent vie aux images. Avec une<br />

sortie HD, les images peuvent être partagées<br />

avec les amis sur tout téléviseur HD.<br />

L’appareil photo numérique Cyber-shot<br />

DSC-W80 est maintenant disponible en<br />

argent, blanc, noir et rose au prix de<br />

329,99 $.<br />

Spendor<br />

Fujitsu Plasma Colorado vNet Gallo Quicksilver Audio Acoustic Zen<br />

Produits de renoms, experts conseils, service amical.<br />

Téléphonez-nous pour un rendez-vous!<br />

Écoutez bien !<br />

Les sacs à dos partout au Canada seront<br />

remplis de nouvelles chansons et vidéos<br />

grâce à un seul gadget. Capable de saisir<br />

du contenu numérique partout, le lecteur<br />

MP3 vidéo Walkman Sony voyage<br />

facilement tout en offrant une qualité<br />

vidéo incomparable et ce, sans compro-<br />

5339 Ferrier, Montréal, (514) 737-4531 www.codellaudio.com Métro de la Savanne<br />

mettre la sonorité. Le lecteur MP3 vidéo<br />

Walkman Sony est assez petit pour loger<br />

dans une poche de chemise, mais est<br />

doté d’un écran de 2 po qui offre une<br />

clarté imbattable et un contraste élevé.<br />

La série NWA-800 est offerte en diverses<br />

couleurs en capacités de 8, 4 et 2 Go, et<br />

leur prix débute à 169,99 $.<br />

La prise<br />

de notes<br />

sans<br />

douleur…<br />

La prise de notes traditionnelle ne nuit<br />

plus au style personnel d’un étudiant (ou<br />

même à sa main !) L’enregistreur de la<br />

voix ICDMX20 Sony permet aux étudiants<br />

de se concentrer sur ce qui est dit<br />

tout en s’assurant de saisir tous les<br />

détails. Conçu pour usage avec la<br />

mémoire flash intégrée de 32 Mo ou un<br />

support Memory Stick Duo ou Pro Duo,<br />

le ICDMX20 permet le stockage facile de<br />

jusqu’à 300 dossiers audio personnalisés.<br />

Cet enregistreur offre plus de 2 heures<br />

et 45 minutes d’enregistrement et est<br />

doté d’un microphone stéréo directionnel<br />

intégré qui élimine le besoin d’un<br />

microphone externe. Le ICDMX20 est en<br />

vente au prix de 399,99 $.<br />

Fusion de la mode<br />

et de la technologie<br />

Pour les étudiants qui veulent vraiment s’exprimer cette<br />

année, le tout nouveau bloc-notes VAIO Sony de série<br />

CR est sûr de se distinguer dans la foule ! Offert en cinq<br />

couleurs amusantes – rouge sangria, rose cosmopolitain,<br />

blanc colombe, bleu indigo et noir, ce bloc-notes<br />

profilé ne pèse que 5,5 livres, est doté d’un écran de<br />

14,1 po, d’une caméra numérique à 1,3 mégapixels et<br />

d’un microphone. Il est doté de caractéristiques A/V<br />

comme la lecture de films et de musique sans avoir à<br />

démarrer le bloc-notes. Doté de la technologie de processeur<br />

Intel Centrino Duo et configuré d’un clavier<br />

d’usage confortable, le VAIO de série CR est l’accessoire<br />

essentiel cet automne. Le VGNCR120 (rose, rouge, bleu<br />

ou blanc) est offert au prix de 1599,99 $, et le VGNCR125<br />

noir est offert au prix de 1499,99 $.<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

51


Le loup dans<br />

la bergerie...<br />

L'ensemble Sophisti DD-8 est contenu dans une boîte unique mais<br />

lourde, demandez à la personne qui me l'a livré ! Composé de<br />

cinq éléments, ce système présente un amalgame très réussi de<br />

fini aluminium brossé, de chrome et de laque noire, lui procurant<br />

un look à la fois futuriste et très chic. L'unité principale de couleur<br />

noire ressemble à un portable à écran large refermé sur lui-même. La<br />

face avant est dénuée de contrôles, ceux-ci étant situés sur le dessus<br />

52 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Système multimédia Sophisti DD-8 de JVC<br />

Par FRANÇOIS LEMIEUX<br />

flemieux@quebecaudio.com<br />

Ah la fameuse convergence ! <strong>De</strong>puis des années que<br />

l'industrie électronique grand public nous<br />

annonce sa venue avec fracas. Bien que plusieurs<br />

manufacturiers aient multiplié leurs<br />

efforts pour effectuer le mariage de l'informatique<br />

et du divertissement à la maison,<br />

les résultats ne sont pas toujours à<br />

la hauteur des attentes des consommateurs<br />

qui veulent avant tout une<br />

grande simplicité d'utilisation et<br />

d'intégration. Voici donc, en<br />

réponse à ce défi, le plus récent<br />

produit « Style de vie » de JVC<br />

qui n'a ménagé aucun détail<br />

pour pouvoir trouver une<br />

place de choix dans les<br />

foyers où la technologie<br />

moderne offre de plus en plus de<br />

possibilités et d'information variée.<br />

sous forme de minuscules boutons poussoirs plutôt difficiles à identifier.<br />

Le tiroir de chargement du disque occupe la partie gauche du<br />

panneau tandis que l'affichage alphanumérique de couleur bleu se<br />

situe à l'extrême droite. Le Sophisti est de plus très poli en souhaitant<br />

la bienvenue et l'au revoir à son utilisateur ! Entre les deux, une fenêtre<br />

avec l'inscription Network Media System affiche avec fierté la vocation<br />

multimédia du système. Directement sous celle-ci, on découvre


une petite porte derrière laquelle on retrouve les entrées/sorties pour<br />

le raccordement d'une source audio externe, la prise d'écouteurs et<br />

USB pour le branchement d'une barrette de mémoire amovible ou<br />

d'une caméra numérique par exemple.<br />

Sur la face arrière, la ressemblance avec un ordinateur portable se<br />

poursuit grâce à la connexion réseau RJ-45 permettant l'échange de<br />

fichiers entre le Sophisti et des ordinateurs personnels renfermant des<br />

dossiers multimédia comme de la musique, des vidéos ou encore des<br />

photos. C'est précisément ce tout petit connecteur qui donne au système<br />

JVC toute sa puissance d'utilisation en cette période de multiplicité<br />

de fichiers numériques. La section de lecture DVD est plutôt<br />

complète avec entre autres une sortie HDMI V. 1.1 pouvant être<br />

mise à l'échelle jusqu'à 720p, lui assurant une bonne compatibilité<br />

avec une multitude de téléviseurs à écran plat.<br />

Le secret de la minceur de l'unité principale réside dans le fait que<br />

toute l'amplification du système est localisée dans le petit caisson de<br />

grave de forme originale. Un premier câble de raccord relie d'abord<br />

les deux appareils tandis que deux câbles standard envoient le signal<br />

stéréophonique aux enceintes principales. Cette façon de faire donne<br />

une extrême flexibilité d'installation au système JVC. Les deux minces<br />

et hautes colonnes à deux voies présentent une finition très épurée<br />

laquée noir et argenté rappelant vaguement un piano. Elles sont<br />

magnifiquement adaptées au look des téléviseurs à écran plat qui<br />

peuplent de plus en plus les salons d'aujourd'hui et probablement de<br />

demain. Un dernier câble finalise la connexion du système à la très<br />

mince enceinte centrale. Cette dernière, de forme assez inhabituelle<br />

est aussi responsable de la reproduction des signaux normalement<br />

dirigés vers les enceintes arrière sur un système conventionnel 5.1.<br />

Tous les câbles requis sont inclus et le branchement est un véritable<br />

jeu d'enfant. À preuve, Frédéric, mon fils de 12 ans, a procédé au<br />

branchement du DD-8 en quelques minutes sans même avoir à ouvrir<br />

le manuel d'instruction ?<br />

La télécommande permettant le contrôle de toutes les fonctions<br />

du DD-8 est bien conçue et facilement apprivoisable par l'utilisateur<br />

surtout grâce à une petite porte dissimulant les commandes moins<br />

sollicitées et à ses touches principales luminescentes dans l'obscurité.<br />

La fonction…<br />

Comme je l'ai mentionné plus haut, le système Sophisti permet à<br />

son propriétaire d'accéder directement aux fichiers audio et vidéo<br />

présents sur un ordinateur personnel et d'en contrôler la présentation<br />

avec la télécommande du système. Le raccordement se fait soit<br />

sur le PC soit sur un réseau local (LAN) en utilisant un simple câble<br />

réseau. Dans le cas d'une installation sans fil, on saisit immédiatement<br />

le grand intérêt de pouvoir partager une importante quantité<br />

de fichiers numériques, et ce, de façon totalement indépendante de<br />

l’ordinateur connecté au réseau.<br />

Utilisation et appréciation<br />

Comme je ne possède pas de réseau local, j'ai raccordé le DD-8<br />

directement à mon ordinateur personnel à l'aide d'un câble réseau<br />

standard. On doit installer le programme Cyber Link fourni par JVC<br />

avec le système dans chaque ordinateur avec lequel on veut lire les<br />

fichiers. Le tout ne prend que quelques secondes et présente alors un<br />

graphisme nettement inspiré de Windows Media Center. On coche<br />

ensuite les types de fichiers auxquels on veut avoir accès et hop ! le<br />

tour est joué.<br />

« Bien qu'on n'en soit pas encore à reléguer aux oubliettes les enceintes<br />

arrière avec ce circuit, l'effet est parfois surprenant avec par<br />

»<br />

exemple, l'écho des voix de Obiwan Kenobi et de Anakin reprodu<br />

it sur les côtés de ma pièce dans La guerre des étoiles : Épisode III.<br />

À l'allumage, le Sophisti recherche et détecte automatiquement les<br />

ordinateurs raccordés au réseau et donne presque immédiatement<br />

accès aux différents fichiers, le tout accessible avec la télécommande<br />

et le téléviseur. Je dois avouer que j'ai été agréablement surpris que<br />

tout fonctionne au premier essai étant donné mes connaissances plutôt<br />

restreintes en informatique. Un bémol : les options de lecture du<br />

Sophisti sont beaucoup moins évoluées que ce que nous a habitué un<br />

programme comme Media Center. Par exemple, on ne peut procéder<br />

à un affichage de photos numériques en mode diaporama ou encore<br />

faire jouer de la musique de façon aléatoire.<br />

Parlant d'écoute musicale, le système DD-8 offre des performances<br />

intéressantes en mode purement stéréo. Gwen Stefani et son CD, The<br />

Sweet Escape, occupent régulièrement le lecteur portable de ma fille et<br />

cette dernière ne s'est pas fait prier pour le faire jouer sur le système<br />

JVC installé pour l'occasion dans ma salle familiale. La scène sonore<br />

projetée par le DD-8 est assez large avec un haut médium bien en<br />

avant, deux caractéristiques intéressantes pour une écoute dans une<br />

pièce multifonction comme celle où il risque de se retrouver éventuellement.<br />

La dispersion horizontale est très large et facilite une couverture<br />

efficace de la zone d'écoute. Les basses du caisson de grave<br />

sont plutôt rondes et affichent une certaine uniformité de timbre<br />

avec plusieurs styles musicaux différents. Le volume maximum est<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

53


assez élevé pour faire un petit party à l'improviste<br />

ou pour se dégourdir les jambes après<br />

une longue journée de travail.<br />

La lecture de mes fichiers WMA (Windows<br />

Media Audio) s'est effectuée sans problème<br />

autant sur mon ordinateur que sur des CD<br />

maison ou une barrette de mémoire.<br />

Les modes ambiophoniques du DD-8 sont<br />

à éviter si on veut conserver le maximum de<br />

qualité sonore. Ce qui nous amène à l'écoute<br />

de films encodés en DD 5.1. Avec le Sophisti,<br />

JVC adresse la question de la reproduction de<br />

cinq canaux à partir de trois enceintes frontales<br />

seulement afin de faciliter le plus possible<br />

la vie au consommateur qui ne veut pas<br />

d'une installation trop envahissante. Le des-<br />

54 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Système multimédia Sophisti DD-8 de JVC (suite)<br />

ign de l'enceinte centrale vise à reproduire<br />

évidemment les dialogues, mais aussi les<br />

effets sonores généralement confiés aux<br />

enceintes arrière traditionnelles grâce à un<br />

traitement numérique (DSP) baptisé<br />

Technologie Front Surround. Bien qu'on n'en<br />

soit pas encore à reléguer aux oubliettes les<br />

enceintes arrière avec ce circuit, l'effet est parfois<br />

surprenant avec par exemple, l'écho des<br />

voix de Obiwan Kenobi et de Anakin reproduit<br />

sur les côtés de ma pièce dans La guerre<br />

des étoiles : Épisode III. Les dialogues se retrouvent<br />

bien au centre avec une certaine profondeur<br />

des effets sonores et de la trame musicale<br />

très active de ce troisième volet de<br />

George Lucas. Le caisson tire assez bien son<br />

épingle du jeu avec un bon appui aux enceintes<br />

avant dans les bons moments. Les passages<br />

moins chargés comme la rencontre des<br />

deux Jedi et du comte Dooku sont mieux<br />

rendus avec une plus grande aération, accompagnés<br />

d'un meilleur match au niveau des<br />

timbres entre les trois enceintes. En choisissant<br />

le bon vieux mode stéréophonique<br />

même pour les films en 5.1, la prestation du<br />

DD-8 est plus satisfaisante à plusieurs points<br />

de vue et c'est une bonne chose que JVC ait<br />

choisi d'en donner la possibilité à son utilisateur<br />

à la simple pression d'un bouton.<br />

La section DVD du Sophisti semble faire<br />

appel aux drapeaux présents sur le signal afin<br />

d'effectuer la conversion en affichage progressif<br />

des sorties composantes et HDMI comme<br />

le démontre clairement l'introduction du<br />

film Star Trek : Insurrection. L'image en 480p<br />

(le format 480i n'est pas disponible sur la sortie<br />

HDMI) lors du pan sur le village Ba'Ku<br />

est dénuée d'effets d'escaliers très visibles<br />

quand le lecteur n'effectue pas correctement<br />

la conversion à partir d'un format film. Après<br />

évaluation avec le DVD de HQV, le processeur<br />

ne semble pas posséder de mode vidéo<br />

très sophistiqué se contentant d'enchaîner les<br />

champs un à la suite de l'autre sans filtration<br />

trop sévère des détails. Le résultat donne une<br />

image bien définie, mais affichant un effet de<br />

peigne (combing) parfois visible lors de mouvement<br />

sur l'écran.<br />

Conclusion<br />

Le prix demandé pour le Sophisti DD-8 le<br />

place dans un créneau des plus concurrentiels<br />

en matière de cinéma maison. On peut trouver<br />

des performances plus élevées pour un<br />

budget semblable mais difficilement mieux<br />

du côté de la polyvalence, de la simplicité<br />

d'utilisation et de l'installation. L'accès presque<br />

illimité aux fichiers numériques de plus<br />

en plus nombreux et présents dans l'ordinateur<br />

familial donne une valeur ajoutée indéniable<br />

au système DD-8, tout comme à son<br />

petit frère, le DD-3 (1 499 $). Je vous invite<br />

personnellement à en faire l'audition et l'essai<br />

afin de voir si l'équilibre entre les performances<br />

sonores et l'accès à tous vos fichiers<br />

numériques à partir d'une simple télécommande<br />

dans presque n'importe quelle pièce<br />

de la maison et quand bon vous semble, vous<br />

conviennent. Ne dit-on pas que la liberté n'a<br />

pas de prix ? À ce compte, le sculptural Sophisti<br />

de JVC représente presque une aubaine.<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Appareil central<br />

Formats supportés : JPEG, MP3, WMA, WAV, AC3, dts,<br />

MPEG-1/2, MPEG-4 et DivX<br />

Dimensions (H x L x P) : 5,5 cm x 44,5 cm x 28,6 cm<br />

Poids : 3,5 kg<br />

Caisson de grave<br />

Puissance totale : 220 W RMS<br />

Dimensions (H x L x P) : 36,4 cm x 24,2 cm x 36,3 cm<br />

Poids : 12,6 kg<br />

Enceintes avant<br />

Réponse en fréquence : 60 Hz – 40 kHz<br />

Sensibilité : 81dB/W/m<br />

Dimensions (H x L x P) :<br />

10,1 cm x 28,9 cm x 28,9 cm<br />

Poids : 10 kg<br />

Enceinte centrale<br />

Réponse en fréquence : 120 Hz – 40 kHz<br />

Sensibilité : 79 dB / W / m<br />

Dimensions (H x L x P) : 6,1 cm x 34,4 cm x 7,6 cm<br />

Poids : 0,95 kg<br />

Prix : 1 999 $<br />

Garantie : 1 an, pièces & main-d'œuvre<br />

Distributeur : JVC Canada Inc., tél. : 416 293-1311, à<br />

Montréal, 514 885-1582; www.jvc.ca<br />

Médiagraphie<br />

Gwen Stefani, The Sweet Escape,<br />

nterscope Records B000809902<br />

HQV Benchmark DVD, Silicon Optix Version 1.4 NTSC<br />

Star Trek : Insurrection, D.D., Paramount DVD 335887<br />

La guerre des étoiles; Épisode III, 20th Fox D.D. EX


Par EMMANUEL LEHUY<br />

elehuy@quebecaudio.com<br />

<strong>Mitsubishi</strong> fut le premier à offrir un projecteur <strong>ACL</strong> avec les nouveaux panneaux Epson C2Fine (ou D6) de résolution<br />

1 920 x 1 080 en octobre 2006. Ce fut également un des premiers projecteurs abordables 1080p à utiliser une puce de<br />

traitement vidéo parmi les solutions les plus performantes du marché, le Reon VX de Silicon Optix. Tous les ingrédients sont<br />

réunis pour obtenir un projecteur <strong>ACL</strong> de catégorie A. Quelles sont ses forces et aussi ses faiblesses ? D'avance, je peux<br />

affirmer sans gêne que sa résolution 1080p est une grande force, mais voyons les détails …<br />

Le <strong>HC5000</strong> à ma disposition est noir. Cette couleur est très<br />

appropriée pour un cinéma maison avec un environnement<br />

sombre pour maximiser l'effet, sans parler que c'est la base de<br />

l'élégance. Mais si vous désirez vraiment un projecteur blanc pour se<br />

fondre avec les plafonds blancs de votre loft, cette couleur est disponible<br />

sur demande. Le projecteur est de taille moyenne et devrait<br />

donc sans trop de difficulté bien s'intégrer dans la plupart des décors,<br />

peu importe qu'il soit au plafond ou sur une table à café. Sa lentille<br />

est décentrée sur sa gauche. J'ai une légère tendance à préférer une<br />

lentille centrée d'un point de vue installation, mais vu sa flexibilité<br />

pour le déplacement de son image, ce n'est guère un problème. Son<br />

cache-lentille est en quelque sorte une extension du boîtier et se<br />

manipule aisément sans aucun risque d'endommager la lentille. Rien<br />

56 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Projecteur <strong>ACL</strong> <strong>HC5000</strong> de <strong>Mitsubishi</strong><br />

Exce lent pour le divertissement<br />

maison en haute résolution!<br />

n'est impossible, mais il faudrait être gravement sous l'influence de<br />

quelconque substance douteuse pour y arriver. Les contrôles de base<br />

se situent sur le dessus et, comme d'habitude, pourquoi s'en servir<br />

quand on peut faire plus avec la télécommande sans risque de déplacer<br />

le projecteur ? La prise d'air est située à sa gauche et les deux sorties<br />

sont à sa droite.<br />

La connectique complète se retrouve à l'arrière. L'aspect vidéo<br />

comporte pas mal tout ce qu’il est possible de retrouver sur le marché<br />

nord-américain de l'électronique (excluant la portion professionnelle<br />

du marché) : vidéo, S-vidéo, composante (Y, P b et P r), VGA<br />

(RGBHV ou une seconde composante), DVI-D et HDMI. Un port<br />

série pour le contrôle, un déclencheur 12 V pour un écran motorisé<br />

et la prise pour le cordon d'alimentation finalisent le tout. Il est inté-


« »<br />

Les arrière-plans sont d'une finesse que<br />

seul un projecteur 1 920 x 1 080 peut recréer.<br />

ressant de retrouver les deux types de branchements numériques<br />

(DVI-D et HMDI), aucun besoin d'adaptateur. La télécommande<br />

est de taille normale, rétroéclairée lorsqu'on presse les touches (un<br />

bouton uniquement pour activer l'éclairage aurait été souhaitable) et<br />

permet l'accès direct aux sources et aux principaux réglages.<br />

Le <strong>HC5000</strong> a inauguré mon nouveau support universel RPA-U de<br />

Chief (www.chiefmfg.com). Ironiquement, les emplacements des vis<br />

du <strong>HC5000</strong> sont trop rapprochés et j'ai dû confectionner une plaque<br />

pour pouvoir utiliser le support. Le zoom 1.6x, la mise au point et<br />

le déplacement de la lentille sur les 2 axes sont motorisés et contrôlés<br />

par la télécommande ou les boutons sur le dessus du projecteur.<br />

L'installation est donc un charme puisqu'il suffit d'accrocher relativement<br />

au niveau le <strong>HC5000</strong>, de s'asseoir et d’ajuster le reste en<br />

quelques touches de télécommande. Le projecteur est installé dans<br />

ma pièce à environ 10 pi (3 m) d'un écran Da-Lite de 92 po (234 cm)<br />

de diagonale. L'écran était initialement un écran High Contrast Matte<br />

White avec un gain de 1.1; mais étrangement, un puissant effet de<br />

moiré était perceptible dans l'image et je n'ai jamais réussi à m'en<br />

débarrasser. J'ai emprunté un autre écran Da-Lite de même taille, mais<br />

de type High Power avec un gain de 2.8 et l'effet a complètement disparu.<br />

En action théorique …<br />

Initialement, sans aucun autre réglage que le contraste et la luminosité,<br />

la proportion des couleurs est bonne. En utilisant un colorimètre<br />

CA-6X de ProgressiveLab, j’ai mesuré un surplus de bleu<br />

variant entre 5 % et 7 %. Après un réglage rapide, cette différence<br />

est d’environ 1 % sur l’ensemble avec une légère carence en bleu dans<br />

le bas IRE (sombre) de 3 %. Un excellent résultat. Toujours en utilisant<br />

le colorimètre, le <strong>HC5000</strong> démontre une légère sursaturation du<br />

rouge et du vert pour les primaires, avec un impact donc sur le jaune.<br />

Ce projecteur est assez brillant : j’ai mesuré, avec un Light<br />

ProbeMetertm Extech Instruments, une luminosité de 383 lumens<br />

avec la lampe à Low et 502 lumens avec la lampe à Normal. Avec la<br />

KEF Série Reference<br />

«L’un de nos coups de cœur au FSI.<br />

À découvrir sans hésitation »<br />

<strong>Magazine</strong> Son & Image<br />

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toile à haut gain, nul besoin d'utiliser le mode Normal pour la taille<br />

de l'écran. L’ouverture variable possède 3 modes, en plus de pouvoir<br />

être désactivée : Iris1, Iris2 et Iris3. Iris2 étant le plus énergique et donnant<br />

le meilleur rapport de contraste On:Off, j’ai mesuré un rapport<br />

de 3 137:1 après les réglages. L’effet de l’ouverture variable dynamique<br />

est assez visible avec les patrons de test, on perçoit bien la variation<br />

de luminosité. Peu importe le mode utilisé, il n'est pas possible<br />

de minimiser l'effet, sauf en désactivant complètement le mécanisme,<br />

et le prix à payer est un plus faible rapport de contraste. <strong>De</strong><br />

plus, son utilisation a pour effet de rendre les patrons de bas IRE,<br />

(inférieur à 50 IRE, les mesures étant prises de 0 à 100 avec un pas<br />

de 10) avec plus de bleu. Au niveau du bruit, ce projecteur est le plus<br />

silencieux qui se fasse ! Il m’a fallu une confirmation visuelle que le<br />

projecteur était en marche la première fois. <strong>Mitsubishi</strong> clame 19 dB<br />

avec la lampe à Low, je n'ai aucune difficulté à le croire !<br />

Un lecteur OppoDigital DV-970HD fournit directement au projecteur<br />

un signal 480i par HDMI pour effectuer les tests du DVD HQV<br />

de Silicon Optix. J'ai vérifié après les tests ce que le <strong>HC5000</strong> utilise<br />

comme processeur vidéo et puisqu'il s'agit du Reon VX de Silicon<br />

Optix, ce n'est pas une surprise de voir des résultats excellents. La<br />

détection de la cadence 3:2 est très rapide et les tests de désentrelacement<br />

(Jaggies Pattern 1, Jaggies Pattern 2 et Waving Flag) rapportent<br />

une performance impeccable. Il faudra un lecteur DVD très coûteux<br />

Les enceintes KEF 207 Série 2, gagnantes<br />

du Prix Visionnaire lors du FSI 2007.<br />

CONRAD JOHNSON / CHORD / BRYSTON / ARCAM / REGA / NAD / NEAT / TOTEM / LIVING VOICE / AUDIOQUEST / PANASONIC / TOSHIBA / TEAC / HARMAN KARDON / GRADO / ROOMTUNE /<br />

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Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

57


pour égaler les performances du duo<br />

DV-970HD (ou tout autre lecteur fournissant<br />

un signal 480i par HDMI) et <strong>HC5000</strong>.<br />

Pour tester les capacités à traiter un signal<br />

HD, j'ai utilisé le nouveau HD HQV en Blu-ray,<br />

toujours de Silicon Optix (une version<br />

HD-DVD est aussi disponible). Cette série de<br />

tests sert donc plus à s'assurer que<br />

<strong>Mitsubishi</strong> a bien intégré le processeur Reon<br />

VX dans le design du <strong>HC5000</strong>, puisqu'en principe,<br />

il faut s'attendre à un score parfait (sauf<br />

pour les fonctions de réduction de bruit ou<br />

les cadences vidéo exotiques puisque ce processeur<br />

est une version allégée du Realta). La<br />

console PS3 de Sony a donc servi pour l'occasion<br />

et elle est configurée pour sortir un<br />

signal 1080i. Le <strong>HC5000</strong> traite sans perte un<br />

signal HD en mode Video (30 images/seconde)<br />

ainsi qu'un signal HD en mode Film (24 images/seconde).<br />

Un petit rappel : le signal 1080i<br />

de la console PS3 fournit 60 demi-images par<br />

seconde, peu importe le mode, et le travail du<br />

processeur Reon VX consiste à recombiner les<br />

demi-images en détectant la bonne cadence.<br />

Si cette détection n'est pas parfaite, il s'ensuit<br />

une perte de résolution. Le <strong>HC5000</strong> possède<br />

donc un traitement vidéo à la fine pointe<br />

pour les sources SD et HD. Le manuel de l'usager<br />

ne le mentionne pas, mais le <strong>HC5000</strong> supporte<br />

aussi un signal 1080p24. La plupart des<br />

titres en haute définition, Blu-ray ou HD-DVD,<br />

sont encodés en 1080p24. Pour avoir remarqué<br />

dans le passé quelques sauts occasionnels<br />

dans certains cas précis avec le titre X-Men: The<br />

Last Stand, j'ai utilisé ce film pour m'assurer<br />

que le <strong>HC5000</strong> traite parfaitement le signal<br />

1080p24 provenant de la console PS3 (la mise<br />

à jour 1.80, téléchargeable, apporte cette<br />

capacité). L'avantage est d'obtenir une meilleure<br />

fluidité dans l'image en mouvement. La<br />

technologie <strong>ACL</strong> est celle qui possède le plus<br />

d'espace entre les pixels, et je vous rassure<br />

tout de suite, le grand nombre de pixels<br />

(2 073 600 pour être précis) fait en sorte qu'il<br />

n'y a pas d'effet de moustiquaire visible.<br />

En action pratique …<br />

Le premier film complet que j'ai regardé<br />

est Casino Royale. J'ai écouté plusieurs fois l'introduction<br />

et la poursuite du début avec du<br />

Parkour (une technique de déplacement acrobatique<br />

très physique fondée par David Belle<br />

que vous pouvez voir dans le film de série B<br />

Banlieue 13 disponible en Blu-ray). Ce film<br />

est le Batman Begins de la série James Bond. Il<br />

nous place au début de la carrière du fameux<br />

007 qui n'a pas encore toute la classe et le raffinement<br />

qu’on lui connaît. Une réussite en<br />

ce qui me concerne, la franchise est revenue<br />

à un niveau de réalisme plus acceptable. Le<br />

générique du début qui est de l'animation par<br />

58 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

ordinateur est un régal de détails et se rapproche<br />

d'un patron test tout en étant divertissant,<br />

jusqu'à un certain point.<br />

Les arrière-plans sont d'une finesse que<br />

seul un projecteur 1 920 x 1 080 peut recréer.<br />

L'introduction en noir et blanc, avec ses<br />

changements continus entre scènes très sombres<br />

et très vives, rend visible l'effet dynamique<br />

et lent du mécanisme d'ouverture variable<br />

du <strong>HC5000</strong>, une variation évidente de la<br />

luminosité après coup. J'ai remarqué les effets<br />

occasionnellement, mais il est tout de même<br />

possible de se laisser bercer par un film si on<br />

ne cherche pas à voir l'effet spécifiquement.<br />

Apocalypto de Mel Gibson se veut un film<br />

d’action dans un contexte historique maya<br />

avec plusieurs messages sur la décadence<br />

d’une société. Pour une immersion réaliste, le<br />

film est présenté en maya Yukatek, ce qui eut<br />

comme effet de faire fuir ma conjointe. Ce<br />

film mérite bien sa cote 18 ans, la violence est<br />

au rendez-vous ! Les nombreuses scènes forestières<br />

sont parfaites pour s'assurer que le vert<br />

est reproduit de façon naturelle et que la sursaturation<br />

du vert n'est pas excessive.<br />

Plusieurs scènes panoramiques ainsi que celle<br />

où Jaguar Paw saute une chute d'eau permettent<br />

de constater que les panneaux C2Fine<br />

d’Epson sont exempts du tristement célèbre<br />

Vertical Banding qui accablait la technologie<br />

<strong>ACL</strong>. Tout le long du film, la résolution du<br />

projecteur permet de bien visualiser les<br />

maquillages efficaces qui reproduisent les<br />

nombreuses altérations corporelles des<br />

Mayas. Un soin particulier fut attribué à cet<br />

aspect lors du tournage et par chance, car le<br />

niveau de détails obtenu avec ce titre Blu-ray<br />

et le <strong>HC5000</strong> ne laisse pas de place à un travail<br />

bâclé. Le niveau des noirs n'est pas aussi profond<br />

que celui des derniers champions du<br />

contraste mais pour un projecteur <strong>ACL</strong>, le<br />

<strong>HC5000</strong> offre une performance inégalée par<br />

les générations précédentes.<br />

En bref …<br />

Le <strong>HC5000</strong> de <strong>Mitsubishi</strong> exploite de<br />

façon exemplaire la puce Reon VX de Silicon<br />

Optix et rend superflu un traitement vidéo<br />

externe pour toutes les sources disponibles.<br />

L'utilisation des panneaux Epson C2Fine élimine<br />

ou atténue les principaux reproches<br />

faits à la technologie <strong>ACL</strong> auparavant. Il en<br />

résulte donc une image où la structure des<br />

pixels n'est pas visible, aucune trace du<br />

fameux Vertical Banding et le rapport de<br />

contraste est également en hausse en partie<br />

grâce à la technologie d'ouverture variable<br />

dynamique. Les faiblesses ? La principale est<br />

paradoxalement l'ouverture variable dynamique<br />

qui permet un meilleur rapport de<br />

contraste; le mécanisme aurait gagné à être<br />

plus rapide ou du moins plus subtil dans la<br />

variation de la luminosité. Mais, ajoutez à<br />

tout cela des petits détails comme un niveau<br />

de bruit des plus faible, un réglage initial des<br />

couleurs presque parfait et le simple fait d'être<br />

1080p : vous avez là tout un appareil pour<br />

votre divertissement en haute résolution.<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Technologie : trois panneaux <strong>ACL</strong> Epson C2Fine (D6)<br />

inorganiques 1 920 x 1 080<br />

Luminosité : 1 000 lumens ANSI<br />

Lampe : 160 W (2 000 heures à Normal<br />

ou 5 000 heures à Low)<br />

Rapport de contraste : 10 000:1 (On:Off)<br />

Lentille : F 1.8 – 2.3, f = 23.5 – 37.6 mm<br />

(mise au point motorisée)<br />

Zoom : 1,6x (motorisé)<br />

Poids : 5,6 kg<br />

Dimensions (L x H x P) :<br />

334 mm x 125 mm x 352 mm<br />

Prix : 4 799 $<br />

Garantie limitée : 2 ans, pièces et main-d’oeuvre;<br />

90 jours pour la lampe (pièce seulement). La garantie est<br />

limitée et sujette à certains termes, conditions et limitations;<br />

pour de plus amples informations, visitez le<br />

www.mitsubishielectronic.ca<br />

Distributeur : Precor Inc., tél. : 1 800 268-1172, au<br />

Québec : 450 479-6066, www.mitsubishi.ca ou<br />

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Médiagraphie<br />

HQV, DVD, SiliconOptix<br />

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Mel Gibson's Apocalypto, Blu-ray, Buena Vista<br />

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60 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Projecteur <strong>ACL</strong> PVL-Z5 de Sanyo<br />

Arrière-garde<br />

HD en <strong>ACL</strong><br />

Par EMMANUEL LEHUY<br />

elehuy@quebecaudio.com<br />

Pour l'édition d’avril / mai du magazine, je m'amusais avec le Sanyo PVL-Z4, un projecteur de résolution HD dans la<br />

catégorie « abordable » dont les performances en ont fait un projecteur assez populaire. J'ai entre mes mains celui qui<br />

prend directement sa relève : le PVL-Z5. Une chose est grandement différente maintenant, le contexte dans lequel<br />

l'évaluation de ce projecteur va se faire. Sans aucune surprise, vous savez déjà que le monde est rendu en véritable<br />

haute définition (FullHD), ou 1080p, avec en plus une guerre de formats entre le Blu-ray et le HD DVD. Sanyo n'a pas<br />

encore présenté son champion sur ce terrain, mais assure tout de même maintenant l'arrière-garde avec le PVL-Z5,un<br />

projecteur 720p. La question est simple : que vaut-il dans ce nouveau contexte ?


<strong>De</strong>scription et installation<br />

Le PVL-Z5 est pratiquement identique au<br />

PVL-Z4 et, de mémoire, les différences sont<br />

uniquement à l'arrière. Le projecteur possède<br />

deux entrées HDMI, une entrée VGA pour<br />

le branchement analogique d'un ordinateur,<br />

deux entrées composantes, une entrée<br />

S-vidéo, une entrée vidéo et un port de service<br />

(mise à jour). L'interrupteur et la prise<br />

pour le cordon d'alimentation se trouvent un<br />

peu plus bas. Le PVL-Z5 est équipé du même<br />

obturateur coulissant motorisé qui évite de<br />

devoir manuellement protéger la lentille<br />

après chaque visionnement. Les contrôles sur<br />

le dessus permettent un accès au menu et une<br />

utilisation complète sans la télécommande, si<br />

jamais vous l'égarez vu sa petite taille.<br />

L'entrée d'air est à l'arrière au bas du projecteur<br />

et la sortie est sur son côté droit. Le côté<br />

gauche abrite les deux contrôles pour chacun<br />

des axes du déplacement de la lentille. Même<br />

si le Sanyo est extrêmement flexible de ce<br />

côté, il est tout de même déconseillé d'aller<br />

aux extrêmes puisque cela peut avoir un<br />

impact sur la qualité de l'image. On retrouve<br />

encore une fois en accessoire la fameuse<br />

pompe qui permet de nettoyer les panneaux<br />

<strong>ACL</strong> si jamais de la poussière venait à s'infiltrer.<br />

Les ouvertures pour ce nettoyage se trouvent<br />

en dessous.<br />

Le projecteur est installé à un peu plus de<br />

3,4 m (un peu plus que 11 pi) d'un écran<br />

Da-Lite HighPower (gain de 2,8) de 92 po de<br />

diagonale (45 po x 80 po). Le déplacement<br />

de l'objectif et son zoom 2x sont probablement<br />

dans ce qui se fait de mieux pour une<br />

installation. Si le PVL-Z5 ne s'intègre pas dans<br />

une pièce, il faut se poser de sérieuses questions<br />

sur celle-ci ! Le Sanyo est également très<br />

Service courtois<br />

et satisfaction GARANTIE<br />

« Le PLV-Z5 supporte un signal 1080p60 (qu'il convertit à sa résolution<br />

de base, 1 280 x 720) ; aussi ai-je tout simplement laissé la console<br />

PS3 sortir le signal à sa pleine capacité. Avec la mise à jour 1.80<br />

»<br />

de la console, il est maintenant possible de faire une mise<br />

à l'échelle en 720p60. Dans les deux cas, le résultat est excellent.<br />

silencieux, même dans le mode où sa lampe<br />

(145 W UHP) est au maximum d'intensité.<br />

La durée de vie de la lampe n'est pas spécifiée,<br />

mais on peut s'attendre à environ<br />

2 000 heures à pleine intensité.<br />

Quelques mesures et des réglages<br />

Tout comme son prédécesseur, le mode le<br />

plus linéaire et le plus près de la référence D65<br />

est le mode Creative Cinema. Ce mode fut<br />

donc le point de départ des réglages. Tel quel,<br />

le projecteur a le vert en retrait par rapport au<br />

bleu et au rouge uniformément de 6 % à 7 %<br />

environ. C'est donc un excellent point de<br />

départ. Le résultat final offre une bonne<br />

linéarité et une variation par endroits d’au<br />

pire 2 % entre les couleurs. Les menus du<br />

PVL-Z5 sont vraiment un charme pour le<br />

réglage. Ils occupent une bonne portion de<br />

l'écran et tout est présenté de façon agréable<br />

et facile à utiliser. Mais le plus intéressant est<br />

que lorsqu'on ajuste un paramètre, tout disparaît<br />

sauf une petite ligne dans le haut faisant<br />

place au nom de ce paramètre et la<br />

valeur. Il est même possible de changer de<br />

paramètre dans ce mode d’édition qui<br />

demeure tel quel tant que l'utilisateur n'en<br />

décide pas autrement. Il n'y a donc aucun<br />

effet notable pour effectuer des mesures dans<br />

le milieu de l'écran.<br />

L'ouverture variable est en mode Auto1, le<br />

mode Auto2 est plus dynamique. Suite aux<br />

réglages, j'ai mesuré un rapport de contraste<br />

ON:OFF de 1 660:1 et une luminosité de<br />

337 lumens. Cette luminosité combinée un<br />

écran à haut gain produit une image suffisamment<br />

brillante. La saturation des couleurs<br />

est bonne dans l'ensemble, une sursaturation<br />

du vert est présente, mais en utilisant le Color<br />

Management du projecteur de pair avec le<br />

colorimètre CA-6X de ProgressiveLabs, elle<br />

fut ramenée à un niveau négligeable. J’ai également<br />

rapproché l’ensemble des couleurs<br />

primaires et secondaires de leur valeur théorique<br />

par la même occasion.<br />

Petit rappel avec les projecteurs Sanyo, il<br />

faut explicitement sauvegarder les réglages,<br />

sinon ces derniers seront perdus lors de la<br />

prochaine séance de visionnement. Je m’en<br />

suis souvenu en refaisant une deuxième fois<br />

la calibration ! Il est possible de conserver<br />

jusqu’à quatre configurations qui apparaissent<br />

comme Image User 1 à Image User 4.<br />

Les prises HDMI doivent être configurées<br />

avec la valeur L2 pour être en mesure de passer<br />

l’information complète du signal vidéo<br />

(blacker-than-black et whiter-than-white). J’ai<br />

désactivé tous les artifices et traitements pouvant<br />

nuire : Auto Black Stretch, Contrast<br />

Enhancement et Transient Improvement.<br />

Le lecteur DVD OppoDigital 970HD a<br />

fourni un signal 480i au projecteur. Pour le<br />

paramètre Progressive, en mode L1 et L2, le<br />

projecteur a tout simplement échoué à tous<br />

les tests du disque HQV de Silicon Optix. En<br />

mode Film, contrairement aux modes L1 et<br />

L2, le PVL-Z5 s’en est beaucoup mieux sorti. La<br />

détection de la cadence 3-2 est rapide sans<br />

rivaliser avec les solutions de Silicon Optix<br />

ou Gennum. Il en va de même pour les tests<br />

de désentrelacement (Jaggies Pattern 1, Jaggies<br />

Pattern 2 et Waving Flag). Le patron de test de<br />

résolution du disque AVIA a permis de confirmer<br />

que la mise à l'échelle du signal d'un DVD<br />

à la résolution du projecteur (720p) se fait<br />

sans problème. Bref, il est tout à fait acceptable<br />

de fournir un signal 480i au PVL-Z5 pour<br />

que ce dernier s’occupe du désentrelacement<br />

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Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

61


et de la mise à l’échelle. Avec quelques<br />

patrons de test, j'ai remarqué le réglage dynamique<br />

de la lampe et de l'ouverture dans<br />

l'image. Ceci donne une légère variation perceptible<br />

avec un certain délai. L'important est<br />

l'impact avec un film, pas avec un patron de<br />

test.<br />

Dans le feu de l’action<br />

Mon premier réflexe est de brancher la<br />

console Sony PS3 et de projeter un film en<br />

Blu-ray. Oui, mais les titres Blu-ray et HD DVD<br />

sont en véritable haute définition (1080p) me<br />

«<br />

direz-vous ! Peut-être, mais aux dernières<br />

nouvelles, 1 280 x 720 (720p) est une résolution<br />

haute définition et, jusqu’à tout<br />

récemment, ce qui se faisait de mieux sans<br />

prendre une hypothèque. Le PLV-Z5 supporte<br />

un signal 1080p60 (qu'il convertit à sa résolution<br />

de base, 1 280 x 720); aussi ai-je tout<br />

simplement laissé la console PS3 sortir le<br />

signal à sa pleine capacité. Avec la mise à jour<br />

1.80 de la console, il est maintenant possible<br />

de faire une mise à l'échelle en 720p60. Dans<br />

les deux cas, le résultat est excellent. Bien sûr,<br />

une installation 1 920 x 1 080 permet de<br />

maximiser l’expérience mais prenez garde : si<br />

62 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

vous avez un petit téléviseur en véritable<br />

haute définition (1080p), 40 po par exemple,<br />

et que vous êtes assis trop loin, vous ne verrez<br />

pas vraiment la différence avec un téléviseur<br />

720p de la même taille. Étrangement,<br />

l’erreur typique que les gens font avec un projecteur<br />

est de projeter une image trop grande<br />

pour les capacités de ce dernier, et l’erreur<br />

typique des gens avec un téléviseur HD est de<br />

s’asseoir trop loin. Je vous garantis qu’un film<br />

en Blu-ray ou HD DVD en vaut la peine sur un<br />

appareil de plus « modeste » résolution, n'hé-<br />

Les menus du PVL-Z5 sont vraiment un charme pour<br />

le réglage. Ils occupent une bonne portion de l'écran<br />

et tout est présenté de façon agréable et facile à utiliser.<br />

»<br />

sitez pas ! Si vous attendez un vainqueur, l'attente<br />

peut être longue, les deux camps ont<br />

une solide base et quelques surprises en<br />

réserve.<br />

Bien sûr, après avoir vécu avec le Sony<br />

VPL-VW50 (Québec Audio & Vidéo, vol. 14,<br />

nº 2 – avril / mai 2007), le DreamVision<br />

DreamBee (Québec Audio & Vidéo, vol. 14,<br />

nº 3 – juin / juillet 2007) et le <strong>Mitsubishi</strong><br />

<strong>HC5000</strong> (également dans le présent numéro),<br />

cela serait mentir que de dire que je ne perçois<br />

pas une différence ! La première est au<br />

niveau de la structure des pixels. Ayant moins<br />

de résolution combiné au fait que l’espace<br />

« J'insère donc immédiatement<br />

la scène d'introduction du DVD<br />

Star Wars Attack of the Clones<br />

avec l'atterrissage du vaisseau<br />

dans le smog. Le déplacement<br />

latéral de la caméra ne ment<br />

»<br />

pas, il y a bel et bien absence<br />

de Vertical Banding !<br />

interpixel de la technologie <strong>ACL</strong> est plus grand<br />

par rapport à celui de la technologie LCoS (le<br />

Sony et le DreamVision), il est normal que<br />

le PVL-Z5 exhibe plus d’effet de moustiquaire.<br />

Le deuxième point frappant est le niveau<br />

de noir, le rapport de contraste qui n'est pas<br />

aussi impressionnant mais est, tout de même,<br />

très respectable. Lorsque l'image projetée est<br />

noire, ou plutôt l'absence d'image, on sent<br />

que le projecteur éclaire quand même la toile.<br />

J'ai donc inséré Happy Feet en Blu-ray. Le film<br />

comporte quelques scènes sombres détaillées<br />

et plusieurs scènes brillantes de l'Antarctique<br />

avec plusieurs tons de blancs vifs et des ciels<br />

bleus. La soirée de fête des jeunes manchots<br />

se déhanchant et chantant à l'unisson (sauf<br />

Mumble, le héros, qui chante aussi bien que<br />

moi sinon mieux) est un exemple de scènes<br />

sombres détaillées. Le niveau de détail y est,<br />

par contre le plus faible contraste ne fournit<br />

pas cet effet aussi 3D dans l'image. Cette<br />

comparaison est cruelle mais nécessaire dans<br />

le contexte actuel. Il n'en demeure pas moins<br />

que le résultat est fortement appréciable.<br />

Pour l'ensemble des scènes brillantes, la<br />

saturation des couleurs est excellente sans être<br />

excessive. Ces scènes sont également parfaites<br />

pour noter la présence ou non de Vertical<br />

Banding, le pire problème de la technologie<br />

<strong>ACL</strong>. Aucune trace visible ! J'insère donc<br />

immédiatement la scène d'introduction du<br />

DVD Star Wars Attack of the Clones avec l'atterrissage<br />

du vaisseau dans le smog. Le déplacement<br />

latéral de la caméra ne ment pas, il y a<br />

bel et bien absence de Vertical Banding !<br />

Pour clarifier immédiatement aussi l'impact<br />

des réglages dynamique sur la lampe et<br />

l'ouverture de la lampe, j'ai utilisé le Blu-ray<br />

de Casino Royale. Le début est en noir et blanc<br />

et les scènes sombres et brillantes s'entrecroi-


sent. Je ne m'attarde pas au grain qui est<br />

volontaire, je le mentionne, car souvent la<br />

perception des gens n'est pas celle d'un choix<br />

artistique. Je n'ai pas remarqué de changement<br />

d'intensité dans l'image comme ce fut<br />

le cas avec quelques patrons de test. Avec le<br />

temps, je vais peut-être développer la<br />

fâcheuse habileté d'y être ultra sensible, mais<br />

pour l'instant, rien de perceptible pour me<br />

faire décrocher d'un film. Le générique du<br />

début, après l'introduction en noir et blanc,<br />

est remarquable en passant. Le niveau de<br />

détail et les couleurs maximisent ce que le<br />

projecteur a à offrir malgré l'impression de<br />

simplicité de la scène.<br />

L'efficacité de l'arrière-garde ?<br />

Les temps changent rapidement; une résolution<br />

720p est maintenant la petite résolution<br />

HD un peu dans l'ombre de la nouvelle<br />

norme 1080p. Il n'en demeure pas moins<br />

que cela reste du HD et que, pour l'écoute de<br />

film en DVD, c'est excellent. Pour les titres en<br />

Blu-ray ou en HD DVD, même si on ne maxi-<br />

Projecteur <strong>ACL</strong> PVL-Z5 de Sanyo (suite)<br />

mise pas l'expérience, le gain est tangible par<br />

rapport à l'écoute du même titre en DVD. Il<br />

faut aussi garder en tête que le prix de ce projecteur<br />

est en conséquence et, pour une frac-<br />

tion du prix des gros canons 1080p, vous<br />

obtenez un excellent projecteur HD <strong>ACL</strong> des<br />

plus respectables pour assurer l'arrière-garde.<br />

Caractéristiques techniques fournies par le fabricant<br />

Dimension (L x H x P) : 382 x 126,8 x 304,3 mm<br />

Poids : 5,0 kg<br />

Technologie : 3 panneaux <strong>ACL</strong> 0,7 po<br />

Résolution : 1 280 x 720 (720p)<br />

Rapport de contraste : 10 000:1 (ON/OFF)<br />

Luminosité : 1100 lumens ANSI<br />

Lentille de projection : F 2.0 ~ 3.0 avec f 21.3 ~ 42,6 mm avec zoom et mise au point manuelle<br />

Bruit : 22 dBA, mode économique / 2 dBA, mode normal<br />

Prix : 2 350 $<br />

Garantie : 3 ans pièces et main-d'œuvre; 1 an ou 500 heures pour la lampe.<br />

Distributeur : Sanyo Canada Inc., tél. : 1 800 577-2696, au Québec, 450 508-4200, www.sanyo.ca<br />

Médiagraphie<br />

Avia, DVD, Ovation Software<br />

Casino Royale, Blu-ray, Columbia Pictures<br />

Happy Feet, Blu-ray, Warner<br />

HQV, DVD, Silicon Optix<br />

Star Wars, Attack of the Clones, DVD, 20th Century Fox Home Entertainment<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

63


Appareil photo numérique CoolPix P5000 de Nikon<br />

Léger, compact<br />

et ergonomique<br />

Il y a plus d’un an que Nikon s’est retiré du marché des appareils<br />

compacts haut de gamme, les derniers modèles étant les Coolpix<br />

8400 et 8700. Le premier se spécialisait dans les grands-angles et<br />

le second dans le zoom super-téléobjectif. Ces appareils étant<br />

massifs et leur prix avoisinant dangereusement celui des reflex<br />

numériques d’entrée de gamme, Nikon a trouvé plus judicieux de<br />

laisser tomber cette game de produits pour se concentrer sur les<br />

boîtiers numériques. Cependant, en février dernier, la firme japonaise<br />

nous annonçait avec fierté le retour d’un appareil compact haut de<br />

gamme, aux possibilités plus étendues, qui contraste avec la<br />

tendance des appareils complètement automatiques. Ce nouveau<br />

venu comporte une palette de réglages inspirée de ceux que l’on<br />

retrouve sur les boîtiers reflex numériques.<br />

Le Coolpix P5000 arrive à point sur le marché qui recherche de<br />

plus en plus ce type d’appareils photo qui comptent une panoplie<br />

d’options dans un emballage léger et compact. Avec ce<br />

nouveau modèle, Nikon vient combler le vide créé dans sa gamme<br />

de produits, lors de la disparition des modèles de la série des<br />

64 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Par JEAN-FRANÇOIS HAMELIN jfhamelin@quebecaudio.com<br />

Coolpix 8000. Le Coolpix P5000 est en réalité la riposte de Nikon au<br />

Powershot G7 de Canon et au Lumix LX2 de Panasonic. Il se veut léger<br />

et compact, mais sans compromis sur le plan de l’ergonomie. C’est<br />

d’ailleurs sur ce premier point que nous allons commencer notre analyse<br />

du Coolpix P5000.<br />

Ergonomie<br />

L’aspect physique d’un appareil photo est la première chose que<br />

l’on remarque, et bien que la plupart des gens soient étonnés, voire<br />

déroutés, par le format de l’appareil, l’impression que l’on garde de<br />

la première prise en main est très positive. Lorsqu’on passe outre la<br />

surprise, on se rend compte rapidement du rôle-clé qu’a joué l’étude<br />

ergonomique dans la conception du P5000. Le design de l’appareil<br />

en rend la manipulation agréable et efficace. La qualité de fabrication<br />

est évidente et la robustesse de la construction ne fait aucun<br />

doute. En effet, une partie de l’appareil est constituée de polycarbonate<br />

(alliage de plastique) alors que les zones critiques sont constituées<br />

de métal (alliage de magnésium). Les doigts trouvent aisément<br />

leur place pour assurer une solide prise en main, et ce, sans encombrement<br />

de touches et de boutons. Un gainage de caoutchouc est


positionné aux endroits stratégiques, c’est-àdire<br />

sur la poignée ainsi qu’à l’arrière de l’appareil<br />

à l’endroit exact où on dépose le pouce.<br />

L’utilisation de ce matériau assure une bonne<br />

poigne sur l’appareil, spécialement lorsqu’on<br />

le manipule avec une seule main.<br />

Au dos de l’appareil, on retrouve un large<br />

écran de 2,5 pouces de diagonale, composé<br />

de 230 000 pixels, qui rend une image nette<br />

et précise. L’écran n’étant pas aussi gros que<br />

sur certains nouveaux modèles (des écrans de<br />

3 pouces de diagonale commencent à faire<br />

leur apparition sur le marché), Nikon peut se<br />

permettre de greffer un viseur optique juste<br />

au-dessus de l’écran <strong>ACL</strong> et ce, sans faire de<br />

compromis sur la taille de l’appareil. Vous<br />

avez bien lu : un Nikon possédant un viseur<br />

optique. Il y a déjà un bon moment que la<br />

compagnie avait abandonné ce concept.<br />

Cette apparition est très appréciée, car même<br />

si les performances des moniteurs <strong>ACL</strong> dans<br />

des situations de forte lumière se sont améliorées,<br />

il y a encore place au progrès. Il est<br />

donc désormais possible de bien cadrer ses<br />

photos, même lors de journées ensoleillées. Il<br />

est important de faire une parenthèse sur ce<br />

viseur; il ne vous affiche pas la totalité de<br />

l’image qui sera enregistrée. Ceci n’est pas un<br />

défaut, mais plutôt une précaution que les<br />

manufacturiers prennent lors de la conception<br />

des compacts numériques. En réalité,<br />

l’appareil se garde une certaine marge de<br />

manœuvre pour éviter que les pieds et les<br />

têtes de gens pris en photo soient coupés.<br />

Ceci est dû au fait que le viseur est situé légèrement<br />

au-dessus de l’objectif et que l’image<br />

que l’on perçoit dans ce dernier est légèrement<br />

déplacée par rapport au cadre. Dans les<br />

situations où le cadrage est critique, mieux<br />

vaut utiliser l’écran arrière, car il nous donne<br />

un aperçu beaucoup plus précis de notre<br />

image (environ 97 % de l’image enregistrée y<br />

est affichée).<br />

L’ergonomie générale de l’appareil est très<br />

satisfaisante, avec une finition exemplaire et<br />

un soin particulier apporté aux détails. Donc,<br />

sur ce point, rien à redire. La disposition des<br />

diverses touches et fonctions est logique et on<br />

en apprécie la simplicité. À gauche de l’écran,<br />

on retrouve les outils de visualisation des images<br />

et les menus. À la droite du moniteur se<br />

trouvent les raccourcis classiques pour les<br />

principales fonctions de prise de vue (sur et<br />

sous-exposition de l’image, les modes flash, le<br />

mode macro ainsi que le retardateur).<br />

« Les ingénieurs de Nikon se sont montrés à la hauteur de leur<br />

savoir-faire. Ces derniers ont aussi greffé à l’objectif un système<br />

de réduction des vibrations optiques (VR) qui nous donne<br />

»<br />

un sacré coup de pouce dans les situations de lumière difficiles<br />

ou dans les endroits où l’utilisation du flash est prohibée.<br />

En revanche, on voit que la qualité de la<br />

prise en mains est légèrement dégradée lorsque<br />

l’on ajoute un flash externe sur le sabot<br />

situé au sommet de l’appareil. L’utilisation du<br />

Nikon SB-400 (le plus petit de la série des<br />

flashs Nikon) se fait tout de même aisément,<br />

mais si l’on jette son dévolu sur un flash plus<br />

puissant tel le SB-600 alors le tout devient un<br />

exercice inopportun pour le poignet.<br />

Nikon offre aussi la possibilité d’ajouter<br />

des compléments optiques pour augmenter<br />

les possibilités de cadrage. Avec le convertis-<br />

seur grand-angle WC-E67, on transforme la<br />

position grand-angle de l’appareil de 36 mm<br />

à 25 mm et en utilisant le télé convertisseur<br />

TC-E3ED, on multiplie par 3 le zoom du<br />

Coolpix P5000. À noter que l’usage de ses compléments<br />

optiques augmente le poids et l’encombrement<br />

de l’appareil. Un détail important<br />

: une fois les objectifs montés, ils<br />

viennent obstruer une portion du viseur optique<br />

et on doit donc utiliser l’écran à cristaux<br />

liquides pour cadrer l’image. <strong>De</strong> plus, ils<br />

viennent aussi cacher une partie du flash intégré<br />

de l’appareil, ce qui a pour effet de produire<br />

des ombres sur les photos. On recommande<br />

donc de porter une attention<br />

particulière aux photos prises au flash avec les<br />

deux compléments optiques.<br />

Utilisation<br />

Pour les habitués des appareils numériques,<br />

prendre un Coolpix P5000 signifie se<br />

retrouver en terrain connu. Pour ceux qui<br />

font leurs premiers pas dans le monde des<br />

appareils numériques, nous croyons que le<br />

P5000 les mènera vers un apprentissage facile<br />

et agréable. Il s’avère un bon outil pour explorer<br />

toutes les nouvelles possibilités que cet<br />

univers vous offre. Le large écran <strong>ACL</strong> arrière<br />

et le design épuré et élégant de l’interface<br />

contribuent pour beaucoup au plaisir d’utilisation<br />

et rendent aisée la navigation dans les<br />

menus. Pour les utilisateurs avertis, l’éventail<br />

des options est complet et ne comporte pas<br />

vraiment d’options inutiles.<br />

Le P5000 est simple pour l’utilisateur<br />

débutant ou pour celui qui veut utiliser l’appareil<br />

rapidement : il est possible de prendre<br />

des photos dans presque toutes les situations<br />

grâce à l’immense variété de modes préréglés<br />

tels que les fonctions paysage, portrait, scène<br />

nocturne, etc. Pour le photographe désireux<br />

d’avoir un contrôle total sur chacun des para-<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 65


mètres des photos qu’il prendra ou pour celui voulant simplement<br />

apprendre à utiliser les modes manuels, il ne sera pas trop difficile de<br />

régler les différents paramètres de prise de vue. Le choix de la vitesse,<br />

de l’ouverture, de la compensation de l’exposition s’effectue facilement<br />

à l’aide de la molette de réglage située à droite du sélecteur de<br />

mode de prise de vue.<br />

On note aussi l’apparition d’une nouvelle touche sur le Coolpix<br />

P5000, soit la touche fonction (FN). Programmable, elle permet de<br />

servir de raccourcis vers certains réglages, par exemple la sensibilité<br />

ISO, la balance des blancs et le posemètre. Un petit détail bien pensé<br />

qui sera utile à plusieurs d’entre nous.<br />

La plus grande faiblesse de cet appareil, et sûrement celle qui<br />

créera le plus de frustrations lors de l’utilisation de ce petit Nikon,<br />

est son extrême lenteur au déclenchement. Sous cet aspect, l’appareil<br />

est bon dernier dans sa catégorie. Il est pratiquement impossible<br />

d’utiliser l’appareil pour photographier des sujets se déplaçant rapidement<br />

ou pour faire une image instantanée. Le seul moyen d’améliorer<br />

la latence de l’appareil au moment<br />

de la prise de vue est d’appuyer à mi-course<br />

sur le déclencheur pour faire une pré-mise<br />

au point. Ce processus a pour effet d’éviter<br />

le délai causé par le système autofocus.<br />

C’est ce dernier qui crée l’intervalle plus ou<br />

moins long entre le moment où l’on<br />

appuie sur le déclencheur et le moment où<br />

l’image est prise.<br />

Qualité d’image<br />

Nous voici maintenant rendus au point<br />

le plus important de l’appareil. C’est le critère<br />

ayant probablement le plus de poids<br />

pour déterminer l’achat d’un appareil<br />

photo et celui sur lequel la plupart des gens<br />

baseront leur choix : la qualité des images.<br />

On peut effectivement pardonner beaucoup<br />

à un appareil dont la qualité des photos<br />

est exceptionnelle, mais l’on aura beau<br />

avoir un appareil quasiment parfait entre<br />

les mains, si les images qu’il produit sont<br />

de mauvaise qualité, il sera voué à un échec<br />

commercial total. Et tant mieux pour le<br />

Coolpix P5000, car la qualité de l’optique est<br />

excellente. On obtient un très bon rendu<br />

des détails, surtout lorsque le réglage de la<br />

sensibilité ISO est bas. La distorsion est<br />

relativement faible et peu dérangeante en<br />

position grand-angle. Les ingénieurs de<br />

66 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

« Le large écran <strong>ACL</strong> arrière et le design<br />

épuré et élégant de l’interface<br />

contribuent pour beaucoup au plaisir<br />

»<br />

d’utilisation et rendent aisée<br />

la navigation dans les menus.<br />

Nikon se sont montrés à la hauteur de leur savoir-faire. Ces derniers<br />

ont aussi greffé à l’objectif un système de réduction des vibrations<br />

optiques (VR) qui nous donne un sacré coup de pouce dans les situations<br />

de lumière difficiles ou dans les endroits où l’utilisation du flash<br />

est prohibée.<br />

La résolution de 10 mégapixels est plus que suffisante pour le marché<br />

que vise cet appareil. Les utilisateurs qui aiment recadrer leurs<br />

images ou ceux qui veulent faire du montage photo seront bien servis.<br />

En fait, on aurait peut-être même préféré une résolution moins<br />

élevée, disons 7 mégapixels, ainsi qu’une meilleure gestion du bruit<br />

numérique (noise), car on le perçoit aussitôt qu’on atteint le 400 ISO.<br />

Le fait d’avoir un si grand nombre de pixels sur une si petite surface<br />

de capteur a un effet néfaste sur la qualité des images prises à haute<br />

sensibilité. Ce qui nous amène à dire que les images sont bonnes et<br />

exploitables jusqu’à 400 ISO. Si l’on augmente la sensibilité d’un cran,<br />

soit 800 ISO, l’image est correcte si on n’imprime pas la photo plus<br />

grande que 4 x 6 pouces. Le 1600 ISO étant une solution de dernier<br />

recours et le 3200 ISO, franchement utopique lui, n’est présent que<br />

comme argument de marketing. On voit d’ailleurs qu’à cette position,<br />

l’appareil diminue automatiquement sa résolution à 5 millions<br />

de pixels ce qui permet d’atténuer le grain visible dans l’image. <strong>De</strong><br />

cette façon, le P5000 peut tenir tête aux modèles concurrents qui eux<br />

aussi affichent cette sensibilité. Le bruit numérique provoqué par de<br />

longues expositions est quant à lui relativement bien contrôlé par les<br />

logiciels internes de l’appareil. Il traite le grain avec rigueur, et cela,


sans que la perte de détails sur les fichiers ne<br />

soit trop importante.<br />

Au premier regard, le rendu des images<br />

peut paraître fade et peu contrasté lorsque les<br />

paramètres par défaut sont sélectionnés. Il est<br />

facile de modifier le rendu colorimétrique des<br />

images au moyen des diverses options du<br />

menu. Cette façon de rendre les couleurs est<br />

un choix que fait Nikon dans la plupart de<br />

ses appareils, préférant des couleurs et des<br />

contrastes plus naturels et évitant la sursaturation<br />

des photos. On peut comprendre<br />

davantage ce choix lorsque l’on remarque le<br />

manque d’un mode d’enregistrement RAW.<br />

En réalité, en ne modifiant pas à outrance les<br />

fichiers produits par l’appareil, Nikon procure<br />

une meilleure marge de manœuvre pour<br />

le travail ultérieur des photos. Il est toujours<br />

moins destructeur d’augmenter le contraste,<br />

la saturation et la netteté d’une image sans<br />

perdre trop d’information dans les zones<br />

sombres et claires que d’essayer d’atténuer ces<br />

paramètres par la suite.<br />

Comme tous les appareils compacts photo<br />

numériques, le Nikon P5000 nous offre la<br />

possibilité d’enregistrer des séquences vidéo<br />

plus ou moins longues (tout dépendant de la<br />

capacité de votre carte mémoire) de bonne<br />

qualité. Il ne s’agit bien évidemment pas d’un<br />

caméscope, mais la qualité des images est tout<br />

à fait décente pour ce type d’appareil. La qua-<br />

un objectif grand-angle (un 28 ou un<br />

24 mm), comme le Coolpix 8400. Nous<br />

aurions aussi apprécié une résolution moins<br />

élevée, 10 millions de pixels étant souvent<br />

trop pour la plupart des applications, si cela<br />

avait permis une meilleure gestion du bruit<br />

numérique.<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Résolution : 10 millions de pixels<br />

Zoom : 3,5 x (équivalent d’un 36 – 126 mm sur un<br />

appareil 35 mm)<br />

Stabilisateur d’image : Système VR optique de Nikon<br />

Modes de prise de vue : P,S,A,M, Auto + 17 modes<br />

scènes<br />

Sensibilité ISO : 64 à 3200 ISO (mode auto de 64 à<br />

800 ISO)<br />

Mode macro : environ 5 cm du sujet<br />

Écran <strong>ACL</strong> : 2,5 pouces de diagonale comportant<br />

230 000 pixels<br />

Format d’enregistrement : JPEG (réglage de la taille<br />

et de la qualité)<br />

Type de carte mémoire : Secure Digital (SD)<br />

compatible HC<br />

Connexions : USB 2.0, vidéo<br />

Autres caractéristiques : système de détection du<br />

visage; sabot de flash externe; affichage de l’histogramme;<br />

boîtier partiellement construit en magnésium;<br />

possibilité d’ajouter des compléments optiques (téléobjectif<br />

et grand-angle)<br />

Autonomie : environ 200 à 250 vues par charge<br />

Taille (longueur x hauteur x profondeur) :<br />

98 x 64,5 x 41 mm<br />

Poids : 200 g sans la carte et sans la pile<br />

Prix : environ 419,95 $<br />

Garantie canadienne exclusive : 2 ans, pièces et<br />

main-d’œuvre, si acheté auprès d’un détaillant canadien<br />

autorisé de Nikon Canada.<br />

lité du son, en revanche, est plutôt moyenne.<br />

Comme il s’agit ici d’un appareil photo, nous<br />

ne nous y attarderons pas, mais disons-le, il y<br />

a place à amélioration. Une fonction qui peut<br />

intéresser certains d’entre nous est l’option<br />

film d’animation avec laquelle on peut programmer<br />

l’appareil pour qu’il prenne des<br />

photos à intervalle régulier. Ceci vous permet<br />

de faire vos propres films en image par image<br />

(stop motion). C’est une fonction simple à utiliser<br />

qui permet à certains de découvrir de<br />

nouveaux horizons.<br />

Résumé<br />

Que pouvons-nous conclure de cet appareil<br />

photo numérique ? Eh bien, qu’il peut<br />

convenir à tous les types de photographes;<br />

autant à celui qui veut avoir un contrôle total<br />

sur son image qu’à celui qui veut garder des<br />

souvenirs des bons moments passés en famille<br />

ou entre amis. Ce petit Coolpix se révèle un<br />

excellent complément aux boîtiers reflex et Distributeur : Nikon Canada, tél. : 905 625-9910, au<br />

une bonne transition pour les gens faisant Québec : 514 332-5681; www.nikon.ca<br />

leurs premiers pas dans le domaine numérique.<br />

Toutefois, nous aurions souhaité que le Contenu de la boîte :<br />

Coolpix P5000 de Nikon possède un déclen- Voici la liste des accessoires inclus dans la boîte à l’achat<br />

du Nikon Coolpix P5000 :<br />

chement plus rapide. Un zoom un peu plus<br />

appareil, manuel d’instruction (simple et complet)<br />

fort aurait aussi été intéressant (un zoom de français/anglais, document de garantie, sangle pour<br />

5 fois aurait été idéal). Il est dommage que ce le cou, câble USB, câbles vidéo, logiciel PictureProject,<br />

Coolpix n’ait pas été conçu dans la même pile, chargeur (voltage international).<br />

lignée que ses prédécesseurs, c’est-à-dire avec<br />

« Un gainage de caoutchouc est positionné<br />

aux endroits stratégiques, c’est-à-dire sur la<br />

poignée ainsi qu’à l’arrière de l’appareil à<br />

l’endroit exact où on dépose le pouce.<br />

L’utilisation de ce matériau assure une<br />

»<br />

bonne poigne sur l’appareil, spécialement<br />

lorsqu’on le manipule avec une seule main.<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007 67


68 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

B A N C D ’ E S S A I<br />

Téléviseur à écran large et plat, DLP MD HL-T5689S de Samsung<br />

Images exceptionnelles:<br />

éclatantes et brillantes!<br />

Par LEO VILDOSOLA lvildosola@quebecaudio.com<br />

Samsung est une de ces compagnies qui se démène pour figurer au premier rang. Son travail sur la<br />

technologie DLP a produit bon nombre de téléviseurs qui ont attiré leur part d’attention au fil des ans. Elle se<br />

surpasse année après année avec des produits nouveaux et améliorés qui utilisent ce qu’il y a de mieux dans<br />

les technologies les plus récentes. Cette année, Samsung présente le nouveau téléviseur à écran large et plat<br />

HL-T5689S parmi une longue liste de téléviseurs DLP.<br />

Le HL-T5689S produit une image haute définition avec balayage<br />

progressif, générant une résolution de 1 920 x 1 080p dans un<br />

boîtier ultramince noir piano. La résolution native est appliquée<br />

à toutes les sources, en les convertissant vers le haut à 1080p.<br />

Le boîtier du téléviseur est vraiment très mince. À 35 cm de profondeur,<br />

il n’est pas aussi mince que certains téléviseurs <strong>ACL</strong> ou à<br />

plasma, mais il est suffisamment plat pour figurer dans des endroits<br />

où d’autres téléviseurs ne pourront pas aller. Le boîtier est conçu pour<br />

accueillir et camoufler le système audio, ce qui offre un meilleur look<br />

et une installation plus simple. <strong>De</strong> plus, il est aisé d’y adjoindre d’autres<br />

appareils. Le seul élément à considérer est que, si vous décidez<br />

d’installer le téléviseur au mur ou dans un meuble, vous n’aurez pas<br />

accès aux connexions par le devant : toutes les connexions sont sur<br />

le côté de l’appareil.<br />

<strong>De</strong>s caractéristiques excitantes<br />

Une des caractéristiques les plus palpitantes du HL-T5689S est le<br />

moteur lumière à longue durée à DEL (diode électroluminescente). Il<br />

est prévu pour durer aussi longtemps que le téléviseur et il procure


une lumière stable dans une large gamme de<br />

couleurs (<strong>De</strong>ep Color, qui dépasse le standard<br />

d’espace couleur NTSC). En comparaison, RVB<br />

crée des couleurs avec un mélange de rouge,<br />

vert et bleu, tandis que <strong>De</strong>ep Color définit les<br />

couleurs au moyen d’un algorithme qui peut<br />

spécifier toutes les couleurs.<br />

Le nouveau moteur lumière à DEL remplace<br />

la combinaison lampe à arc et roue de<br />

couleurs qui est habituellement utilisée dans<br />

plusieurs téléviseurs à DLP. L’image résultante<br />

offre de belles couleurs avec considérablement<br />

moins de parasites que dans la roue de<br />

couleurs. Comme le DEL durera aussi longtemps<br />

que la télé, il n’y a pas de lampe à changer.<br />

Samsung a essentiellement prévu d’éliminer<br />

la nécessité de remplacer les lampes<br />

périssables. Ainsi, vous n’avez pas à prévoir de<br />

coûts supplémentaires suite à l’achat du téléviseur.<br />

Une autre caractéristique impressionnante<br />

est le moteur lumière Cinema Smooth qui<br />

permet d’offrir un grand éventail de couleurs<br />

brillantes. Durant mon test, autant la vidéo<br />

en haute définition que les images paraissaient<br />

exceptionnelles. L’image produite par<br />

le HL-T5689S est éclatante et brillante. Une des<br />

raisons est le ratio de contraste promis de<br />

10 000:1 qui donne des images parfaitement<br />

détaillées. Tous les tons, à partir des noirs les<br />

plus noirs jusqu’aux blancs les plus lumineux<br />

en passant par tous les intermédiaires, sont<br />

clairement rendues. Les détails d’ombre sont<br />

excellents et contribuent à produire des noirs<br />

profonds sans parasites perceptibles. <strong>De</strong> plus,<br />

avec l’aide de la puce Texas Instruments<br />

DLP, que l’on dit plus rapide que n’importe<br />

quelle technologie HDTV avec les micromiroirs<br />

qui s’allument et s’éteignent 15 000 fois par<br />

seconde, le HL-T5689S est capable de rendre<br />

des images d’une précision incroyable même<br />

durant les scènes d’action. En combinaison<br />

avec le nouveau moteur lumière Cinema<br />

Smooth, cela donne une image claire et brillante<br />

avec des couleurs profondes et riches<br />

qui se rapprochent vraiment du cinéma.<br />

Possibilité de connexion<br />

La connectivité du HL-T5689S est abondante.<br />

Avec trois entrées HDMI qui supportent<br />

les résolutions 480i, 480p, 720i, 1080p,<br />

1080i, deux entrées vidéo composantes supportant<br />

les résolutions 480i, 480p, 720p,<br />

1080i et 1080p, deux entrées S-vidéo, deux<br />

entrées composites A/V, une entrée USB 2.0,<br />

et une entrée PC (RVB, D-Sub 15 broches)<br />

qui peut supporter jusqu’à 1080p. Samsung<br />

« »<br />

Samsung a pensé à tout, à partir de l’entretien, tel que<br />

le remplacement des lampes, jusqu’aux petits détails,<br />

comme la possibilité d’éteindre le DEL bleu du panneau avant.<br />

mérite mes louanges pour cette dernière. Au<br />

fil des ans, j’ai fait l’essai de plusieurs téléviseurs<br />

fixes et une de mes critiques a toujours<br />

été leur manque de support pour des résolutions<br />

plus élevées à travers l’interface PC.<br />

Trop souvent, j’ai été désappointé de découvrir<br />

que je ne pouvais pas obtenir des résolu-<br />

tions supérieures à 1 024 x 768, par exemple.<br />

Ai-je besoin de dire que j’ai été surpris et ravi<br />

de découvrir que je pouvais brancher mon<br />

ordinateur portable et obtenir une image<br />

plein écran 1 920 x 1 080p ! Qu’y a-t-il de<br />

si formidable, direz-vous ? Eh bien maintenant,<br />

vous pouvez facilement prendre avan-<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

69


tage de votre cinéma maison PC (si vous en<br />

avez un, sinon vous pourriez décider d’en<br />

monter un) et de l’utiliser pour produire des<br />

images haute définition sans convertisseur<br />

additionnel. La haute définition, tout le<br />

temps, c’est formidable !<br />

Un autre atout intéressant en matière de<br />

connectivité, le HL-T5689S utilise la version 1.3<br />

HDMI avec le CEC (Consumer Electronic Control,<br />

qui semble indiquer qu’il supporte spécifiquement<br />

la version 1.3a, même si la documentation<br />

fournie ne l’indique pas explicitement).<br />

Quels sont les avantages, direz-vous ?<br />

Le nouveau standard HDMI 1.3 avec les possibilités<br />

<strong>De</strong>ep Color augmente le nombre de couleurs<br />

disponibles sur un HDTV de millions à<br />

milliards, tout en éliminant les bandes couleurs<br />

et les gradations subtiles entre couleurs<br />

à travers l’utilisation d’intensité de couleurs<br />

10, 12 et 16 bits. En comparaison, les<br />

signaux HDTV et HDMI standards utilisent des<br />

intensités de couleurs 8 bits. Bref, le<br />

HL-T5689S est déjà prêt pour tout signal HDTV<br />

qui pourrait être bientôt disponible chez<br />

vous.<br />

Une vraie haute définition<br />

Sur la question du HDTV, le HL-T5689S comporte<br />

un syntoniseur intégré HDTV. Tout ce<br />

que vous avez à faire est d’ajouter une<br />

antenne convenable UHF/VHF pour commencer<br />

à capter gratuitement des canaux DTV et<br />

HDTV de votre région. Sinon, vous pouvez<br />

choisir d’utiliser une autre source HDTV telle<br />

que le câble ou le satellite. Il possède aussi un<br />

syntoniseur MAQ (modulation d'amplitude en<br />

quadrature, le format par lequel les chaînes<br />

câblées sont encodées et transmises par le<br />

câble), qui décode les signaux numériques<br />

non brouillés du câble, vous permettant une<br />

réception directe des chaînes câblées sans<br />

l’aide d’un décodeur externe.<br />

70 Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

« Le nouveau moteur<br />

lumière à DEL remplace<br />

la combinaison lampe à<br />

arc et roue de couleurs<br />

qui est habituellement<br />

utilisée dans plusieurs<br />

téléviseurs à DLP.<br />

L’image résultante offre<br />

de belles couleurs avec<br />

considérablement moins<br />

»<br />

de parasites que dans<br />

la roue de couleurs.<br />

Une caractéristique attrayante vient s’ajouter,<br />

soit la fonction 3D/Dual View, c’est-à-dire<br />

3D HDTV. Cependant, si vous passez au travers<br />

du manuel pour savoir ce que c’est, vous allez<br />

trouver une référence de deux lignes qui renvoie<br />

au site web de Samsung. Toutes mes<br />

tentatives n’ont apporté aucune page qui la<br />

décrive. Alors, comment pouvez-vous la<br />

trouver ? Eh bien, si vous branchez un ordinateur<br />

sur le port HDMI/DVI (HDMI 3) et changez<br />

le réglage de l’entrée pour PC dans le<br />

menu, le mode 3D/Dual View sera disponible<br />

(ce n’est pas le cas dans les autres ports HDMI).<br />

Si vous choisissez ensuite l’option, vous ne<br />

verrez rien de différent sur l’écran mais au<br />

moins, vous aurez eu une description de ce<br />

que c’est : ça vous permet d’utiliser un émetteur<br />

à signal 3D et, avec des lunettes 3D, vous<br />

pourrez visionner des films en 3D.<br />

À propos du son<br />

Le son polyphonique SRS TruSurround XT<br />

qui offre un son clair pour différentes utilisations<br />

constitue un attrait supplémentaire du<br />

HL-T5689S. Bien sûr, si vous possédez un système<br />

audio séparé, comme la plupart des<br />

gens, le système audio de cet appareil vous<br />

semblera bien moyen en comparaison. Vous<br />

pouvez regarder deux émissions en même<br />

temps en utilisant le syntoniseur Picture-in-<br />

Picture (PIP). Et pour une connectivité sans fil,<br />

la technologie Bluetooth est intégré au<br />

HL-T5689S pour les casques d’écoute et les<br />

imprimantes à photos.<br />

La télécommande est rétroéclairée et peut<br />

de contrôler d’autres appareils tels que le<br />

magnétoscope, le lecteur DVD, etc. La télévision<br />

peut même servir à visionner des photos<br />

et jouer des pièces MP3 avec une clé USB utilisant<br />

la fonction WISELINK.<br />

Qu’est-ce que j’en pense ?<br />

Dans l’ensemble, le HL-T5689S est assurément<br />

un poste télé à considérer. Il est bien<br />

fabriqué en plus de posséder plusieurs caractéristiques<br />

qui feront de votre visionnement<br />

une expérience vraiment agréable. L’appareil<br />

possède aussi différents réglages qui permettent<br />

à l’utilisateur d’obtenir l’image qu’il<br />

désire, avec une qualité plutôt impressionnante.<br />

Samsung a pensé à tout, à partir de<br />

l’entretien, tel que le remplacement des lampes,<br />

jusqu’aux petits détails, comme la possibilité<br />

d’éteindre le DEL bleu du panneau<br />

avant. Ça démontre que toute infime particularité<br />

compte et que Samsung a pris soin<br />

de les prévoir.<br />

Caractéristiques<br />

techniques fournies<br />

par le fabricant<br />

Vidéo<br />

Taille de l’écran : 56 po<br />

Type de produit : DLP<br />

Ratio : 16:09<br />

Résolution : 1 920 x 1 080<br />

Technologie DNIe : Oui<br />

Écran antireflet : Oui<br />

Filtre en peigne numérique : 3D<br />

Réducteur de bruit numérique : Oui<br />

Amplificateur de faible signal : Oui<br />

Ajustement 24 images 3:2 : Oui<br />

Ratio de contraste : 10 000:1<br />

Système de noirs dynamiques : Oui<br />

Entrée 1080p : Oui<br />

Audio<br />

Stéréo : MAT/SAP<br />

Égalisateur automatique du volume : Oui<br />

Effet du son : TruSurround XT<br />

Sortie pour le son : 10 W x 2<br />

Type d’enceinte : Caché<br />

Entrées & sorties : sur le côté<br />

Connecteur RF : 2<br />

Composite (AV) : 2<br />

S-vidéo : 2<br />

Composante (Y/P b/P r):2<br />

Entrée PC (D-SUB) : 1<br />

Entrée PC audio : 1<br />

Entrée DVI audio : 1<br />

Connectivité sans fil : technologie Bluetooth<br />

HDMI : 3<br />

RS-232C : 1<br />

WISELINK (USB) : Oui<br />

IEEE 1394 : Non<br />

Sortie vidéo : 1<br />

Sortie audio vidéo : 1<br />

Prise audio numérique (optique) : Oui<br />

Prise audio numérique (Coaxial) : Non<br />

Puissance<br />

Alimentation : 120 V<br />

Consommation (en opération) : 230 W<br />

Consommation (en attente) : 1W<br />

Energy Star : Oui<br />

Watts de la lampe : N/A<br />

Dimension (L x P x H) : 1 281 x 341 x 887 mm<br />

Poids : 14 kg<br />

Prix : 2 799 $<br />

Garantie : 1 an, pièces et main-d’oeuvre<br />

Distributeur : Samsung Electronics Canada Inc.,<br />

tél. : 1 800 SAMSUNG, www.samsung.ca


Avec GILLES ARCHAMBAULT<br />

garchambault@quebecaudio.com<br />

FRASER MACPHERSON<br />

Our Blues<br />

JUST A MEMORY, JAM 9163 2<br />

Pas besoin d’être un mordu du jazz pour prendre plaisir à<br />

l’écoute de ce CD. Fraser MacPherson était un saxo ténor qui<br />

jouait dans un style apparenté à celui de Zoot Sims. C’est-àdire<br />

qu’il pratiquait un swing convaincant, que le blues ne lui<br />

était pas étranger et qu’il savait explorer le répertoire des standards<br />

tirés de la chanson américaine. La matière de ce disque<br />

provient d’une émission de radio de CBC enregistrée à Toronto<br />

au début des années 1960. La qualité sonore est excellente. À<br />

noter, en plus des solos du leader, ceux d’un excellent pianiste,<br />

du nom de Chris Cage. Pour revenir à la phase initiale<br />

de ce compte rendu, les amateurs convaincus raffoleront eux<br />

aussi des performances du quintette de ce musicien plus<br />

qu’honnête.<br />

MICHAEL BRECKER<br />

Pilgrimage<br />

HEADS UP, HUCD 3095<br />

La disparition récente à l’âge de 57 ans de ce saxo ténor qui<br />

a compté dans le jazz des vingt dernières années ne pouvait<br />

être mieux soulignée que par ce CD enregistré avec Pat<br />

Metheny à la guitare, Herbie Hancock et Brad Meldhau au<br />

piano, John Patitucci à la basse et Jack <strong>De</strong>Johnnette à la batterie.<br />

Uniquement composé de pièces originales, le disque<br />

nous offre une approche presque savante de thèmes dont la<br />

difficulté d’exécution n’est pas toujours cachée. Ceux qui<br />

auront suivi la carrière de Brecker pourront être surpris par<br />

l’austérité d’une telle démarche. Il en résulte une musique<br />

qui, pour être d’un abord pas toujours aisé, n’en est pas moins<br />

au bout du compte plutôt séduisante. La participation de Pat<br />

Metheny est un atout.<br />

TONY SCOTT<br />

A Jazz Life<br />

KIND OF BLUE, KOB 10015<br />

Lorsqu’on a réenregistré ce disque, accompagné d’un DVD<br />

disponible dans le même boîtier, Tony Scott avait moins d’une<br />

année à vivre. Disparu à 85 ans, le musicien dont le véritable<br />

nom était Anthony Sciacca, avait connu un parcours des plus<br />

singuliers. Vedette incontestée du jazz new-yorkais dans les<br />

années 1950, ami de Ben Webster et de Billie Holiday entre<br />

autres, il avait choisi de vivre à l’étranger. En Italie surtout. Le<br />

zen, les musiques de l’Extrême-Orient et de l’Afrique l’avaient<br />

marqué, mais le jazz retiendra de lui sa passion pour le blues<br />

et le jazz incarné par l’œuvre de grands compositeurs noirs<br />

américains comme Ellington et Stryhorn. Clarinettiste émouvant,<br />

imprégné d’une émotion évidente, il n’était plus au<br />

moment de cet enregistrement le technicien qu’il avait été. Il<br />

n’empêche qu’il a fait, à cette occasion, la démonstration<br />

qu’il n’avait rien perdu de sa fougue. Le DVD nous le montre<br />

jouant de la clarinette et témoignant de vive voix de son<br />

amour pour une musique qui l’avait accompagné pendant<br />

une vie bien remplie.<br />

DEE DEE BRIDGEWATER<br />

Red Earth<br />

EMARCY, 1722829<br />

Fruit de sessions s’étant déroulées au Mali et à Paris, ce CD est<br />

un heureux mariage entre les sources africaines d’une chanteuse<br />

noire et sa culture occidentale. Alors que la plupart des<br />

tentatives de rapprochement de ce type paraissent bancales,<br />

on est en présence ici d’une réussite. La chanteuse a raison<br />

d’écrire dans le livret d’accompagnement du disque qu’il<br />

s’agit pour elle d’un voyage qui marque une sorte de retour<br />

au pays natal. L’amateur découvrira de nouveaux airs et des<br />

musiciens africains qu’il ne connaît pas et retrouvera des<br />

morceaux déjà connus, Footprints de Wayne Shorter, Afro<br />

Blue de Mongo Santamaria, etc. Bref, une réussite. Et un disque<br />

original. Ce n’est pas si fréquent.<br />

KURT ELLING<br />

Nightmoves<br />

CONCORD, 30138 2<br />

Alors que les chanteuses de jazz, ou celles qui prétendent<br />

l’être, sont légion, il y a peu de chanteurs. Kurt Elling fait<br />

donc exception. Et, de surcroît, il est merveilleux. Il suffirait<br />

d’écouter ce CD pour en être convaincu. Il possède à un haut<br />

degré le sens de la mélodie, sa diction est impeccable et il<br />

s’inspire du blues avec une rare maîtrise. Pas de concessions<br />

dans ce CD, pas de ces pièces que l’on inscrit dans l’espoir<br />

qu’un programmateur de radio les diffuse. Non, que du jazz<br />

chanté de façon experte ! À noter, la très compétente présence<br />

de Laurence Hobgood au piano.<br />

ALVIN QUEEN<br />

I Ain’t Looking at You<br />

ENJA/JUSTIN TIME, JENJ 3329 2<br />

Si vous aimez un jazz sans histoire, ancré dans le blues et<br />

dans une conception héritée des Jazz Messengers d’Art Blakey,<br />

ce CD est pour vous. Alvin Queen est un batteur énergique,<br />

Mike LeDonne à l’orgue Hammond n’est pas un délicat, Peter<br />

Bernstein à la guitare n’ignore rien du blues. Ajoutez à ces<br />

trois lascars, Terell Stafford à la trompette et au bugle et Jesse<br />

Davis au saxophone alto et vous avez les ingrédients à la base<br />

de l’expression d’une certaine joie de vivre.<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

71


Avec PIERRE JOBIN<br />

pjobin@quebecaudio.com<br />

72 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />

THE HOLMES BROTHERS<br />

State of Grace<br />

ALLIGATOR CD, ALCD 4912<br />

Wendell Holmes, guitare et voix, Sherman Holmes, basse et<br />

voix et Popsy Dixon, batterie et voix, forment The Holmes<br />

Brothers. Ils concoctent un mélange de blues, de soul, de<br />

country et de gospel fidèle à leurs racines qui s’entremêlent<br />

organiquement, sans effort apparent. Je me souviens, il y a<br />

quelques années, j’avais demandé en entrevue à Wendell,<br />

lequel du blues ou du gospel était arrivé en premier. Il<br />

m’avait répondu tout naturellement que c’était difficile de<br />

dire lequel était venu d’abord, et que de toute façon, ça<br />

n’avait pas vraiment d’importance, en fin de compte... Vous<br />

voyez, c’est un peu comme l’histoire de la poule et l’oeuf, who<br />

cares, en autant que l’omelette est bonne ! Sa vision avait le<br />

mérite d’être directe, sans équivoque, tout comme leur musique<br />

brûlante de passion, simple et profonde, qui puise aux<br />

racines généreuses de la musique populaire américaine. Et<br />

que dire de ces harmonies vocales incomparables qu’ils peaufinent<br />

et modulent depuis des décennies, bien avant leur premier<br />

disque ? Revenons un peu à l’album State of Grace, car<br />

vous n’aurez d’autre choix que de l’écouter, si vous aimez les<br />

Holmes, si vous aimez ce côté folk, musique entre amis avec<br />

des instruments traditionnels, mandoline, contrebasse,<br />

orgue, piano, pedal steel guitar, accordéon, violon, en plus<br />

des harmonies vocales et des choeurs, parmi le nec plus ultra<br />

dans ce genre. Je m’en voudrais de ne pas mentionner ce<br />

superbe duo de Wendell avec Rosanne Cash dans I Can’t Help<br />

It If I’M Still In Love With You, Sherman et Popsy les<br />

appuyant de leurs voix, au son de ces guitares country, de<br />

cette mandoline qui joue la sérénade et de cette contrebasse<br />

bien posée... Ou encore de ce Bad Moon Rising, composition<br />

de John Fogerty de CCR, avec cet accordéon, ce violon et ces<br />

percussions aux accents d’épices cajuns que l’on secouerait<br />

dans leur bouteille ! J’en ai danse au coeur et steppettes sous<br />

les semelles ! J’peux pas m’empêcher ! <strong>De</strong> plus, il y a Popsy,<br />

ce roi de la ballade avec sa voix d’or, bercée par l’orgue,<br />

entourée de choeurs, emmenée par la pedal steel guitar de<br />

Larry Campbell, dans Three Gray Walls ! Son ton de fausset<br />

unique auquel répondent des choeurs comme en un mouvement<br />

de pure harmonie est tout simplement apaisant ! Et<br />

que dire de Standing in the Need of Love, ballade aux arêtes<br />

rugueuses, composée et chantée avec ce qu’il faut de tripes et<br />

de fougue par son auteur, compositeur et interprète Wendell.<br />

C’est à Popsy, entouré des deux autres brothers et d’un choeur<br />

qu’il revient de conclure ce bel album qui sait toucher audelà<br />

des mots et des voix... Ce DC pour lequel ils ont puisé<br />

dans un large répertoire, notamment country, est recommandé<br />

pour les oreilles, le coeur et la joie de vivre contagieuse<br />

qu’il induit !<br />

RUF RECORDS ANTHOLOGY<br />

12 Years of “Where The Blues Crosses Over”<br />

RUF RECORDS, Ruf 1121<br />

Ruf Records retient quelque chose d’essentiel du caractère de<br />

Luther Allison qui l’a inspiré. Ce label représente le pas devant<br />

de l’énergie, du modernisme et de l’ouverture, avec l’autre<br />

pied en mouvement portant les traces indélébiles de la tradition.<br />

Douze ans, déjà, c’est quand même tout un bail pour<br />

Thomas Ruf, fondateur de cette compagnie de disques et exagent<br />

européen de Luther Allison de 1989 à 1994. Ce double<br />

album CD-DVD, de qualité, marque le chemin parcouru sur<br />

cette route des aléas du blues. Côté CD, Walter Trout et Jeff<br />

Healy ouvrent le bal de façon énergique avec Workin’<br />

Overtime. Après ce déluge de notes et de cordes étirées, Sue<br />

Foley établit son groove tricoté serré avec son batteur et son<br />

bassiste. Elle émaille le tout de ses riffs à la Telecaster et de sa<br />

voix aiguë à la passion incandescente. Artistes européens et de<br />

l’Amérique irradient tour à tour de leur intensité et de leur<br />

savoir-faire, notamment l’Anglais Ian Parker ou encore le<br />

Texan Omar & the Howlers. L’excellent Larry Garner, issu de<br />

la Louisiane, et la dynamique Yougoslave Ana Popovic se<br />

relaient le flambeau, en passant de Canned Heat jusqu’à<br />

Luther Allison, par l’intermédiaire de son fils Bernard. Côté<br />

DVD, j’ai été aussi agréablement surpris par la qualité hors du<br />

commun qui nous est offerte. Treize sélections, en commençant<br />

par Blues Caravan, avec à l’avant un trio de jeunes<br />

étoiles de l’étiquette, la guitariste à la slide électrique et chanteuse,<br />

Erja Lyytinen, de même que les guitaristes et chanteurs<br />

Aynsley Lister et Ian Parker. Leur complicité et leur jeu sont<br />

rafraîchissants. Sue Foley suit avec son blues lent, Absolution,<br />

avec addition d’orgue au trio de base habituel. Bob Brozman,<br />

cet orfèvre du blues acoustique au Dobro métallique et slide<br />

de verre, nous livre ensuite une interprétation traditionnelle<br />

avec beaucoup de relief, de fioritures et de brillance. Bernard<br />

Allison, quant à lui, marche sur les traces de la tradition blues<br />

infusée par son père. Il faut le voir, célébrer, prêcher le blues<br />

et obtenir l’adhésion des fidèles aficionados. Parmi tous ces<br />

talents, chacun plein de saveurs et d’épices, à sa manière, Ian<br />

Parker est celui qui m’a le plus agréablement surpris avec son<br />

interprétation de Awake At Night. Cet auteur-compositeur, qui<br />

fusionne le talent à l’état pur avec une intensité hypnotique,<br />

se révèle un interprète doté d’un charisme spécial et d’une<br />

force expressive hors du commun. Parmi tous ces musiciens<br />

émérites, Walter Trout, ex-John Mayall, démontre qu’il est un<br />

grand technicien de la guitare et une valeur sûre pour l’étiquette.<br />

Les Friend’n Fellow, ce duo guitariste et chanteuse, à<br />

la très belle présence scénique et au classicisme acoustique se<br />

révèlent originaux et authentiques. Pour clore cette rétrospective<br />

moderne et pleine de relief, qui de plus indiqué que<br />

Luther Allison, lui-même ! Il s’exécute dans le vidéoclip inédit,<br />

Bad Love, enregistré en 1994. Comme à son habitude, il<br />

nous livre une prestation débordante de feeling ! Il y<br />

fusionne, avec beaucoup de feu, son chant passionné et son<br />

jeu de guitare entier, irrépressible ! Bravo aux gens de Ruf<br />

Records pour le chemin parcouru et bonne continuation !<br />

Chaudement recommandé pour les amateurs d’énergie et de<br />

nouveautés, avec un ancrage dans la tradition.


Avec RICHARD GUAY<br />

rguay@quebecaudio.com<br />

ANEKDOTEN<br />

A Time Of Day<br />

VIRTA RECORDS, VIRTA005 (INDÉPENDANT);<br />

(WWW.ANEKDOTEN.SE)<br />

Le groupe suédois Anekdoten, comme bien d’autres de ce pays<br />

nordique, a largement contribué à remettre le rock progressif<br />

sur ses rails en proposant, au milieu des années 1990, un produit<br />

authentique et non dilué qui allait plaire aux puristes du<br />

genre. Les deux premiers essais, Vermod (1993) et Nucleus<br />

(1995), affichaient une propension élevée à l’expérimentation<br />

tout en respectant une base progressive classique. Non<br />

seulement cela contribua à redonner espoir aux nostalgiques,<br />

mais également à fixer les balises du rock progressif suédois,<br />

devenu au fil des ans, une référence incontournable en ce<br />

domaine. A Time Of Day, le cinquième opus, nous arrive<br />

après le délai d’attente habituel de quatre années et reprend<br />

la bonne vieille recette anekdotienne ; basse envahissante,<br />

envolées caractérielles au mellotron, voix angoissées, guitares<br />

tortueuses, accords délicieusement dissonants, le tout solidement<br />

ancré dans un contexte lourd et sombre. À l’instar de<br />

From Within (1999) et Gravity (voir le numéro d’octobre<br />

2003), il s’adresse à un public plus vaste et peut donc s’écouter<br />

facilement sans que l’on soit nécessairement dans un état<br />

d’esprit spécifique. Les pièces hard, ponctuées d’interventions<br />

aiguisées au mellotron, telles The Great Unknown ou<br />

30 Pieces, dominent encore l’ensemble de la scène, pour le<br />

plus grand bonheur des inconditionnels. D’autres plus légères<br />

comme King Oblivion ou Prince Of The Ocean plairont<br />

à un auditoire plus varié. En fin de compte, A Time Of Day<br />

ne nous apprend rien de plus que ce que nous connaissions<br />

déjà d’Anekdoten mais nous livre inconditionnellement tout<br />

ce que cette formation-phare fait de mieux !<br />

THE GOURISHANKAR<br />

2 nd Hands<br />

UNICORN DIGITAL, UNCR-5042;<br />

WWW.UNICORNRECORDS.COM/GOURISHANKAR.HTML;<br />

WWW.GOURISHANKAR.COM<br />

Les groupes de rock progressif russes ne sont pas légion, mais la<br />

situation pourrait bien changer, compte tenu du vent de libéralisme<br />

culturel qui souffle présentement dans leur pays.<br />

<strong>De</strong>puis quelques années, des noms comme Vladimir Badirov<br />

Project, Little Tragedies et maintenant, The Gourishankar,<br />

viennent nous indiquer avec force que la Russie entend bien<br />

prendre la place qui lui revient sur la scène progressive. The<br />

Gourishankar, quatuor qui lança ses opérations au début de la<br />

décennie, nous présente son deuxième opus, 2nd Hands.<br />

Soyons franc : il s’agit d’un album comme il en passe un par<br />

six mois. On y propose une musique complexe, cérébrale, exotique,<br />

rapide, tourbillonnante et ponctuée de variations latines<br />

et orientales. Certains passages sont empruntés à la musique<br />

sacrée orthodoxe tandis que d’autres trahissent l’héritage des<br />

grands compositeurs de cette nation, tel Stravinsky. La complexité<br />

de l’ensemble nous oblige à travailler fort pour en extirper<br />

toutes les subtilités; certains passages d’ailleurs sont tellement<br />

riches que si l’on se concentre alternativement sur la partition<br />

de claviers et celle de guitares, on aura l’impression qu’il<br />

s’agit de deux pièces différentes ! Davantage instrumental,<br />

l’album comporte quelques parties chantées très émotives. Les<br />

surprises et les rebondissements ne se comptent évidemment<br />

plus et certains extraits comme la finale, calquée sur une messe<br />

orthodoxe, donne des frissons. Captivante, dérangeante, risquée<br />

et insolente, cette œuvre est simplement époustouflante !<br />

GALAHAD<br />

Empires Never Last<br />

AVALON RECORDS, GHCD9T<br />

WWW.GALAHADONLINE.COM WWW.MYSPACE.COM/GALA-<br />

HADUK<br />

Une dizaine d’albums plus tard et quatre ans après l’exceptionnel<br />

Year Zero (voir numéro de février 2003), il est réconfortant<br />

de constater que le groupe fondé en 1985 par Roy Keyworth<br />

(guitares) et Stuart Nicholson (voix) est toujours bien en selle.<br />

Galahad appartient au style neo-prog britannique qui<br />

regroupe des formations telles Pendragon, Arena ou Pallas et<br />

qui favorise le recours à de nombreux éléments empruntés au<br />

hard rock et au rock symphonique. Toujours construit sur un<br />

concept inattaquable, cette fois, il s’agit du thème de la dictature,<br />

on retrouve dans ce dernier-né tous les éléments qui font<br />

partie de la signature de la formation : mélodies séduisantes,<br />

harmonies complexes, envolées incisives de guitares, rythme<br />

saccadé, basse tonitruante et claviers insistants. Le chant y est<br />

parfois très théâtral et s’incorpore admirablement dans cette<br />

thématique complètement surréaliste. L’équipe est pratiquement<br />

inchangée sauf en ce qui concerne le bassiste, Lee<br />

Abraham, qui s’y joint en remplacement de Neil Pepper. Ce réalignement<br />

est palpable dans l’ensemble de la musique; la basse<br />

est en effet beaucoup plus puissante et autoritaire que dans les<br />

albums précédents. Empires Never Last est donc un album<br />

plus hard que les autres Galahad, j’en conviens, mais qui procure<br />

un plaisir coupable inégalable !<br />

BEARDFISH<br />

Sleeping in Traffic : Part One<br />

INSIDEOUT MUSIC AMERICA, IOMCD 277<br />

WWW.BEARDFISH.ARGH.SE; WWW.MYSPACE.COM/BEARD-<br />

FISHBAND<br />

Moins d’un an après la parution de l’impressionnant The Sane<br />

Day (voir numéro d’octobre 2006– Sélection Québec Audio &<br />

Vidéo), la troupe de Rikard Sjöblom (composition, voix, guitares,<br />

claviers) est déjà de retour avec son troisième album.<br />

Beardfish appartient à ce courant des nouveaux groupes suédois,<br />

tels Moonsafari et Liquid Scarlet, qui dérangent, provoquent,<br />

déconstruisent notre ordinaire musical et défoncent les<br />

frontières de notre zone de confort. Sleeping In Traffic : Part<br />

One s’inscrit dans la lancée de The Sane Day, mais dans un<br />

registre un peu moins progressif, plus méditatif et davantage<br />

exploratoire. Ici encore, on y propose une musique éclatée et<br />

reposant sur des mélodies accrocheuses mais les prélèvements<br />

auprès de divers genres musicaux dont le hard rock, le art rock,<br />

le blues, le R&B ou le folk sont plus nombreux. La voix grave<br />

et langoureuse de Sjöblom se prête bien à cette gamme d’atmosphères<br />

étranges, parfois feutrées. Moins traditionnel que<br />

l’album précédent mais tout aussi captivant, Sleeping In<br />

Traffic : Part One est une bien belle surprise pour les passionnés<br />

de rock progressif suédois !<br />

Québec Audio & Vidéo, août / septembre 2007<br />

73


Avec NATHALIE FREDETTE<br />

nfredette@quebecaudio.com<br />

74 Québec Audio & Vidéo, août/septembre 2007<br />

TONI KITANOVSKI & CHERKEZI<br />

ORCHESTRA<br />

Borderlands<br />

ENJA/FUSION 3, ENJACD 9174 2<br />

Quelques secondes suffisent pour que vous ayez l’impression<br />

qu’un troupeau de pachydermes va bientôt défiler sous vos<br />

yeux dans votre salon. Non, vous n’y êtes pas : c’est un cortège<br />

funèbre de la Nouvelle-Orléans qui s’est sans doute mis<br />

en branle à deux pas de chez vous. Finalement, ce n’est pas<br />

encore ça puisqu’une guitare fêlée et déjantée vous indique<br />

soudainement une tout autre piste, mais laquelle ? Et cette<br />

trompette qui fait tout à coup irruption vous met aussi la puce<br />

à l’oreille… Voilà, vous y avez mis du temps : cette pièce<br />

d’abord méconnaissable, c’est la Gnossienne no 1 d’Éric<br />

Satie offerte par les Macédoniens Toni Kitanovski et le<br />

Cherkezi Orchestra, s’illustrant tout au long de ce<br />

Borderlands dans l’art du mélange musical (oserons-nous le<br />

terme « macédoine » ?). Un disque d’une belle énergie,<br />

pour les amateurs d’orchestres de cuivres et de jazz singulier.<br />

IBRAHIM FERRER<br />

Mi Sueño<br />

NONESUCH/WARNER, 2 139068<br />

Mi Sueño, c’est le rêve du chanteur Ibrahim Ferrer devenu<br />

réalité dix-huit mois après sa mort. Quel était le projet qui<br />

tenait tant à cœur à cette figure connue du Buena Vista Social<br />

Club pour qu’il y consacre les derniers jours de sa vie ?<br />

Enregistrer un disque hommage au boléro, style cubain au<br />

tempo lent et au contenu romantique, que le chanteur affectionnait<br />

par-dessus tout. Grâce au pianiste et directeur musical<br />

de talent Roberto Fonseca, dont il faut souligner les arrangements<br />

sobres et élégants, et avec le concours du producteur<br />

Nick Gold, ce testament émouvant voit aujourd’hui le jour.<br />

On y retrouve Ferrer entouré de ses collègues du Buena Vista,<br />

notamment le contrebassiste Cachaito López, le guitariste<br />

Manuel Galbán, sans parler de la chanteuse Omara<br />

Portuondo, « la meilleure seconde femme d’Ibrahim »<br />

(dixit la première), avec qui il interprète un touchant Quizás,<br />

Quizás.<br />

LURA<br />

M’Bem di fora<br />

TIMES SQUARE RECORDS/FUSION 3, FQT-CD-1801<br />

On prend décidément goût à ces jeunes chanteuses d’origine<br />

capverdienne (nées ou non sur l’archipel situé au large du<br />

Sénégal), qu’elles aient pour nom Maria de Barros, Sara<br />

Tavares ou, dans le cas qui nous occupe ici, Lura. Plus particulièrement,<br />

on apprécie leur allégresse, leur art de renouveler<br />

la mélancolique morna (popularisée par Cesaria Evora) et<br />

d’explorer d’autres styles comme le batuque, le funana, la<br />

coladeira, bref, d’insuffler de la fraîcheur à cette musique des<br />

îles en lorgnant tantôt du côté du Brésil, tantôt du côté de<br />

l’Europe, sans jamais perdre de vue l’ancrage africain. Lura,<br />

née à Lisbonne en 1975, année où le Cap-Vert s’affranchissait<br />

du Portugal, a chanté avec Juka, Bonga, Evora, Florès et bien<br />

d’autres avant d’entamer sa propre carrière. Après le très<br />

remarqué Di Korpu Ku Alma, paru en 2004, elle nous offre<br />

M’Bem di fora, sur l’étiquette Times Square, un disque riche<br />

et varié, tout en rythmes et nuances. Une belle découverte<br />

pour qui ne connaîtrait pas encore cette chanteuse à l’avenir<br />

prometteur.<br />

MARIZA<br />

Concerto em Lisboa<br />

TIMES SQUARE RECORDS/FUSION 3, TSQCD 9060<br />

Proclamée « plus belle voix du fado » par la prestigieuse<br />

Central FM au Portugal, sacrée meilleure artiste européenne<br />

2003 par la BBC en musiques du monde, appréciée au<br />

Portugal et ailleurs dans le monde comme en font foi les ventes<br />

records de ses trois premiers disques, Mariza est sans<br />

conteste l’étoile montante du fado. Avec ce disque enregistré<br />

en public à Lisbonne, la chanteuse à la courte chevelure<br />

blond platine s’impose définitivement comme l’une des plus<br />

fortes interprètes de ce style musical qui connaît un renouveau<br />

depuis quelques années. Sa voix puissante, modulée et<br />

contrôlée, sa force émotionnelle, son sens de la scène se<br />

déploient du début à la fin de ce magnifique album embelli<br />

encore par les arrangements jamais appuyés ni sirupeux de<br />

Jacques Morelenbaum dirigeant l’orchestre symphonique de<br />

Lisbonne. Bien qu’il ne révolutionne d’aucune façon l’art du<br />

documentaire, un DVD produit par la BBC retrace d’intéressante<br />

façon en complément l’histoire du fado et dresse un<br />

portrait de cette jeune chanteuse née au Mozambique, élevée<br />

à Lisbonne par une mère de couleur et un père tout ce qu’il y<br />

a de plus Portugais, propriétaire d’un club où Mariza, fillette,<br />

poussa ses premières notes.<br />

LATIF AHMED KHAN ET LES<br />

GITANS DU RAJASTHAN<br />

Safar<br />

PLAYA SOUND/FUSION 3, PS 65298<br />

Le joueur de tabla Latif Ahmed Khan a réuni autour de lui des<br />

musiciens nomades du Rajasthan, ce berceau de la culture du<br />

peuple rom. Nous sont proposées des pièces traditionnelles<br />

indiennes chantées ou instrumentales, dans des arrangements<br />

signés par le tabliste. Fascinant voyage au cœur de<br />

cette province du nord-ouest de l’Inde, Safar fait entendre<br />

une musique festive et virevoltante jouée d’ordinaire dans les<br />

villages pendant les fêtes familiales et religieuses. Sur l’enregistrement<br />

sont conviés tabla (sorte de timbale), dholak<br />

(tambour à deux faces), morchang (guimbarde), satârâ<br />

(double flûte), pongi (flûte des charmeurs de serpents),<br />

sârangî (vièle), harmonium, toute une panoplie d’instruments<br />

auxquels se joignent les voix envoûtantes de nombreux<br />

chanteurs et chanteuses.


« Puis-je obtenir la performance d’une enceinte autoportante<br />

de la part d’un haut-parleur encastrable ou “invisible” ? »<br />

«L<br />

a réponse courte est non. La réponse longue est : possiblement.<br />

Laissez-moi vous expliquer. »<br />

Une enceinte autoportante traditionnelle possède son propre contenant :<br />

un coffret en bois, ou un cabinet. Étant donné que je connais la grosseur<br />

et la forme du cabinet, je peux ajuster l’enceinte pour qu’elle sonne<br />

exactement de la manière dont je le désire (autrement dit, de manière<br />

parfaite).<br />

Un haut-parleur encastrable (au mur ou au plafond) ne possède pas de<br />

coffret; le haut-parleur lui-même est positionné dans un caisson à l’intérieur<br />

du mur – lequel est rembourré ou non d’isolant –, entre deux<br />

montants, centré ou non dans l’espace. Un haut-parleur encastré dans<br />

un mur peut sonner éteint ou retentissant, ou laisser passer le son dans<br />

les autres pièces. Je ne peux pas prédire comment le mur affectera le son<br />

du haut-parleur. Je ne peux prédire, mais je peux planifier.<br />

Planifier une meilleure performance<br />

d’un haut-parleur encastrable<br />

Les ingénieurs de Polk Audio, qui conçoivent des enceintes<br />

depuis plus de 30 ans, savent que l’espace derrière un<br />

haut-parleur est aussi important que l’espace devant<br />

celui-ci. Donc, nous avons développé<br />

une technologie permettant d’ajuster<br />

facilement le son de nos haut-parleurs<br />

encastrables pour s’adapter aux caractéristiques<br />

uniques de votre<br />

installation murale ou horizontale<br />

spécifique. Un<br />

exemple : l’évent de<br />

Les coffrets optionnels Polk<br />

Audio Performance<br />

Enclosures créent le<br />

volume et l’amortissement<br />

interne idéal pour une<br />

performance de graves<br />

optimale.<br />

www.polkspeakers.com/iwc<br />

5601 Metro Drive<br />

Baltimore, MD 21215 USA<br />

Customer Service 800-377-7655<br />

Monday - Friday 9:00am to 6:00pm E.S.T.<br />

Matt Polk, Spécialiste en enceintes<br />

grave PowerPort, une technologie brevetée par<br />

Polk, qui livre le type de graves puissants<br />

auquel vous vous attendez de la part<br />

d’enceintes autoportantes. Notre<br />

coffret optionnel Performance<br />

Enclosure peut s’installer<br />

directement dans le mur, entre<br />

les montants, permettant à vos<br />

haut-parleurs « invisibles » encastrables<br />

d’offrir une performance constante dans<br />

n’importe quel mur ou plafond. Vous serez<br />

étonné par le son.<br />

Le haut-parleur LC80i, encastrable<br />

au plafond, offre trois ajustements<br />

de filtre séparateur qui sont<br />

paramétrables par l’usager afin<br />

d’adapter le son à n’importe<br />

quelle situation d’installation.<br />

Un nom que vous connaissez<br />

Choisiriez-vous une marque sans nom pour vos électroménagers encastrables<br />

? Ou préféreriez-vous la sécurité, la performance et la fiabilité<br />

d’une marque reconnue et respectée ? Pourquoi en serait-il<br />

autrement pour le choix de haut-parleurs ? Dites à votre installateur<br />

spécialisé en audio que vous désirez la performance<br />

supérieure d’un haut-parleur Polk Audio dans votre<br />

demeure.<br />

Brochure gratuite<br />

Appelez-moi et permettez-moi de vous envoyer une brochure<br />

GRATUITE (sur du papier glacé) vous présentant mes hautparleurs<br />

encastrables (au mur ou au plafond) ainsi que<br />

l’emplacement du spécialiste en installation personnalisée<br />

le plus près de chez vous en composant<br />

le : 800-377-7655. Ou, visitez<br />

www.polkaudio.com/home.»

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