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Solothurn Soleure Soletta - Gemeinsame Einrichtung KVG

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Institution commune LAMal<br />

de collaborer avec la FSCMA (consultation en moyens auxiliaires pour personnes handicapées). La FSCMA met à disposition<br />

ses services pour clarifier le financement des moyens auxiliaires comme elle le fait aussi pour l’AI. De plus, l’Institution<br />

commune LAMal s’est entretenue avec l’office AI du canton de <strong>Soleure</strong>, lequel est responsable de contrôler que les<br />

demandes contiennent bien les conditions requises pour l’obtention des moyens auxiliaires lui permettant ainsi d’acquérir les<br />

connaissances techniques nécessaires. Au début de l’année 2007, l’Institution commune LAMal va remettre un rapport à<br />

l’OFAS. Si le volume des coûts devenait important, il devrait alors être procédé à une adaptation des montants forfaitaires<br />

des coûts moyens des rentiers (modification inscription de la Suisse dans l’annexe 9 du règlement [CEE] no 574/72).<br />

Conformément à l’art. 19 al. 4 OAMal, lors de l’exécution de l’entraide en prestations, l’Institution commune LAMal est<br />

assimilée aux assureurs ayant conclu la convention et ce lorsque les assureurs et les fournisseurs de prestations ont<br />

convenu par convention que l’assureur est le débiteur de la rémunération. Les hôpitaux appliquent généralement le système<br />

tiers payant pour les traitements hospitaliers. Pour l’Institution commune LAMal, il existe ainsi un risque au niveau de<br />

l’encaissement concernant la participation aux coûts. Ce cas se présente tout particulièrement lorsqu’il s’agit de patients<br />

domiciliés à l’étranger du fait qu’il n’existe encore aucune convention d’exécution. En 2005, les pertes sur débiteurs<br />

s’élevaient à env. 70'000 francs. Ces dernières sont prises en charge par les assureurs-maladie suisses (ch. 3.3.2<br />

règlement). En ce qui concerne le secteur ambulatoire, les hôpitaux appliquent généralement le système tiers garant. Dans<br />

ce cas, c’est l’hôpital qui assume le risque lié à l’encaissement pour le montant total de la facture. Les pertes sont<br />

occasionnées avant tout par les patients domiciliés à l’étranger. De ce fait, le CIGES (Centre d’information, de gestion et<br />

d’économie de santé) qui s’occupe entre autres, de la facturation pour les hôpitaux publics dans le canton de Neuchâtel a<br />

été contraint, conjointement avec l’Institution commune LAMal, de chercher une solution. Les parties se sont mises<br />

d’accord pour introduire le système tiers soldant dans le cadre d’un projet-pilote au cours de l’année 2005. Ainsi, lors de<br />

l’admission des patients avec séjour provisoire et pour autant que ces derniers aient droit à une entraide en prestations<br />

(carte européenne d’assurance-maladie ou formulaire de remplacement provisoire ou formulaire E 112), les hôpitaux<br />

encaissent le forfait correspondant à la participation aux coûts au sens de l’art. 103 al. 6 OAMal puis leur délivrent un reçu.<br />

Lorsque la facture pour le traitement ambulatoire, semi-hospitalier ou hospitalier est adressée à l’Institution commune LAMal,<br />

la participation aux coûts est déduite du montant total. Si les frais de traitement sont inférieurs à la participation aux coûts,<br />

l’hôpital rembourse la différence au patient. Le système tiers soldant permet d’éviter les pertes sur débiteurs aussi bien du<br />

côté de l’Institution commune LAMal que de celui des hôpitaux. En raison des expériences positives réalisées au cours de la<br />

phase-pilote, CIGES et l’Institution commune LAMal ont convenu d’introduire définitivement le système tiers soldant. La<br />

convention déjà existante a été adaptée de façon correspondante. L’Institution commune LAMal envisage une collaboration<br />

identique avec d’autres hôpitaux (tout particulièrement dans les régions touristiques de même que dans les cantons<br />

disposant d’un système d’encaissement centralisé). L’OFSP, la CDS et H+ ont été informés par écrit par celle-ci à propos<br />

du projet-pilote mené avec les hôpitaux publics dans le canton de Neuchâtel de même que de son intention de tenter ce<br />

projet avec d’autres hôpitaux. La CDS et H+ n’ont formulé aucune réserve à l’égard de l’extension de ce projet. Certes<br />

l'OFSP considère l'introduction du système tiers soldant comme solution raisonnable. Par contre il estime que ce procédé<br />

n'est pas admissible sur le plan juridique.<br />

Dans la pratique, il résulte encore toujours des cas douteux notamment lorsqu’il s’agit de savoir si un séjour hospitalier peut<br />

être facturé à partir de la carte européenne d’assurance-maladie resp. du formulaire de remplacement provisoire ou s’il<br />

s’agit d’un cas soumis à approbation (entrée ou prolongation de la durée prévue du séjour est effectuée dans le but<br />

d’entreprendre un traitement médical). Dans sa circulaire UE 04/3 et pour éviter qu’il ne résulte des problèmes lors du<br />

remboursement des prestations, l’OFSP a recommandé aux fournisseurs de prestations, par analogie avec ce qui se fait<br />

dans les cas pratiques à l’étranger, d’exiger une explication de la part des assurés provenant des Etats de la CE/AELE<br />

quant à la durée et au but du séjour avant le début du traitement. Le fait de connaître la durée prévue du séjour est<br />

déterminant en matière de droit aux prestations. Malheureusement, cette explication n’est que rarement délivrée dans les<br />

cas pratiques. De ce fait, l’Institution commune LAMal a prié H+ de faire en sorte que les hôpitaux joignent l’explication du<br />

patient lors de la communication d’entrée à l’hôpital resp. lors de la demande de garantie de prise en charge des coûts<br />

(comme d’habitude ensemble avec une copie de la carte européenne d’assurance-maladie resp. du formulaire de<br />

remplacement provisoire). Si le patient ne dispose d’aucune attestation de droit, il reviendra alors à l’hôpital le soin de<br />

compléter la documentation du droit au traitement. L’Institution commune LAMal nécessite ces indications pour pouvoir<br />

exiger un formulaire de remplacement provisoire auprès de l’institution d’assurance-maladie compétente. Heureusement,<br />

l’administration de H+ s’est immédiatement déclarée prête à faire en sorte que les hôpitaux complètent cette documentation<br />

de droit au traitement. Elle a remis les informations et les formulaires à ses membres lors de l’édition flash 1/2006. Depuis, la<br />

situation s’est considérablement améliorée.<br />

La société Air Zermatt a demandé à l’Institution commune LAMal s’il existe la possibilité de conclure un accord sur les<br />

paiements directs. Env. la moitié de leurs interventions au moyen d’hélicoptères concernent des patients étrangers dont<br />

leurs vacances se déroulent dans les alpes valaisannes. Lors de la facturation des interventions effectuées dans le cadre de<br />

l’entraide internationale en prestations, le patient obtient le remboursement de la part de l’Institution commune LAMal sans<br />

verser le montant de la facture à Air Zermatt. De par cette manière de faire, l’argent est versé par la Suisse à l’étranger sans<br />

qu’il n’en revienne en retour. Il résulte ainsi des cas d’encaissement dont l’achèvement est long et onéreux. Etant donné qu’il<br />

existe un règlement tarifaire entre santésuisse et l’Organisation Cantonale Valaisanne des Secours (OCVS), l’Institution<br />

commune LAMal a satisfait à la requête d’Air Zermatt.<br />

La Clinique Schulthess (Zurich) enregistre, en qualité de clinique spécialisée dans l’orthopédie, une forte augmentation du<br />

nombre de patients disposant d’un formulaire E 112 (cas soumis à approbation). Tout particulièrement dans les domaines<br />

spécialisés très onéreux tels que la chirurgie pratiquée sur la colonne vertébrale de même que la neurochirurgie, les tarifs<br />

appliqués pour les patients hors canton ne couvrent pas l’intégralité des coûts. Elle cite comme exemple les coûts d’une<br />

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