2 dr. Piet Filez Les soins intensifs 24h/24 > Chaque patient en état critique est placé dans un poste de soins individuel. Ces réduits sont disposés autour d’un bureau central, ceci permet d’exercer une surveillance continue. Le département a été récemment équipé avec une toute nouvelle section de cardiologie intensive. “Notre nouvelle unité de thérapie intensive est à la fois à la pointe du progrès et axée sur le confort du patient”, explique Piet Filez, non sans une certaine fierté. < La nouvelle unité de thérapie intensive (UTI) est subdivisée en deux parties. Il y a, au centre, les douze lits réservés aux patients en état critique, qui sont installés chacun dans un poste de soins individuel pour offrir au patient un maximum de tranquillité et d’intimité nécessaires. Ces cellules faisant office de chambres sont disposées autour du bureau central, qui est le centre névralgique du service. Cette disposition permet de surveiller en permanence chaque patient. Il est possible, en outre, d’isoler entièrement chaque poste. “Toutes les chambres sont en effet équipées d’un sas, ce qui permet, en combinaison avec une bonne hygiène des mains, de réduire fortement le risque d’infection nosocomiale”, précise le docteur Piet Filez (chef de service des soins intensifs). “Chaque chambre est en outre équipée de ventilateurs de la dernière génération et d’appareils sophistiqués permettant le monitoring des malades.” L’équipement ultramoderne fait écho aux évolutions rapides enregistrées dans les domaines de la thérapie intensive et du diagnostic. Tant la survie du patient qui séjourne dans l’unité que sa qualité de vie sont au centre de nos préoccupations. Cette nouvelle approche est le fruit de plusieurs années de préparation. La situation du service est déjà un progrès majeur à elle seule. Docteur Filez: “La nouvelle unité est située au 1er étage, entre le bloc opératoire et les urgences. Tous les services critiques sont donc regroupés.” Les patients ont à leur chevet une équipe en nombre prête à déployer toute l’expertise nécessaire au moindre signe d’alerte. Docteur Filez: “Nous disposons d’une équipe d’infirmières et de kinésithérapeutes hautement qualifiés ainsi que d’un service social actif et d’une permanence médicale 24h/24 assurée par des médecins-spécialistes qui pratiquent la concertation multidisciplinaire.” Sous-département de cardiologie La seconde partie de l’UTI se compose d’une unité de cardiologie intensive. “Le patient ayant subi une cathétérisation cardiaque sera monitoré dans un sous-département avant et après la procédure. L’intégration de ce département dans l’UTI où une permanence est assurée 24h/24 garantit la qualité des soins que nous sommes en mesure de donner aux patients en cardiologie. Autre avantage: nous mettons ainsi le patient cardiaque à l’abri de l’agitation inhérente aux soins dispensés au département de cardiologie”, ajoute le docteur Filez. Pour en savoir plus: piet.filez@yperman.net Les soins intensifs passent au numérique > Le service ‘Unité de thérapie intensive’ (UTI) de l’hôpital Jan Yperman passe au tout numérique. ‘Clinisoft’ centralise dans un dossier unique toutes les données relatives au patient, ce qui permet au médecin de visualiser en un clin d’œil sur son écran toutes les informations dont il a besoin. C’est l’évidence même. < L’automatisation est synonyme de qualité, comme on l’a bien compris à l’Unité de thérapie intensive (UTI). La mise en place du dossier patient entièrement numérique permet de supprimer une fois pour toutes la paperasserie toujours grandissante. “En quelques « clics de souris », le médecin obtient tous les paramètres du patient ce qui lui permet de connaître avec précision l’état de santé à tous les niveaux, alors qu’auparavant, il devait tout rechercher dans les anciens logiciels ou dans des piles de papier”, raconte le docteur Luc Verbanck (service UTI). “Clinisoft est en effet relié à tous les autres programmes informatiques de l’hôpital. Le système d’information hospitalier permet par exemple d’obtenir les données d’identification du patient. Il existe également un lien automatique avec le dossier médical centralisé, le labo et la radiologie. De plus, toutes les données du monitoring, comme le pouls, la tension artérielle et la respiration, sont incorporées directement dans le système. L’enregistrement des actes infirmiers, qui se faisait manuellement dans le passé, se fait, dans la plupart des cas, automatiquement.” Le numérique offre deux gros avantages : un gain de temps considérable et une réduction de la marge d’erreur. “Le système indique par exemple si on peut ou non administrer un certain médicament à un patient spécifique. Des recherches dans ce sens ne sont plus nécessaires. Clinisoft contribue à une plus grande uniformité des soins: tout est désormais intégralement standardisé, de la manière de prescrire les médicaments à l’entretien des cathéters. De plus, le dossier électronique se prête particulièrement bien à la réalisation de statistiques. Car « mesurer, c’est savoir ». Et même s’il a fallu un courte période d’adaptation, tous les utilisateurs sont à ce jour très satisfaits”, ajoute le docteur Verbanck. Pour en savoir plus: luc.verbanck@yperman.net
dr. Jan Capoen Cœur et intestins E n i m a g e s v i r t u e l le s > Un voyage virtuel dans le cœur et les intestins… À l’hôpital Jan Yperman, ce n’est plus de la science-fiction. Le tomodensitomètre à 64 coupes est un scanner qui permet de réaliser non seulement des examens virtuels des intestins et des examens coronaires, mais aussi des ponctions sous scanner. Le début d’une nouvelle ère pour le service d’imagerie médicale. < Le tomodensitomètre à 64 coupes c’est ce qui se fait de mieux dans le domaine de l’imagerie médicale. Parmi les nombreux avantages offerts par ce scanner, citons des images beaucoup plus détaillées, une durée d’examen plus courte et une dose de rayonnement plus faible. De plus, la résolution d’image est telle qu’elle permet de faire des examens spécifiques. Une coloscopie virtuelle, par exemple, qui est un simple examen radiologique sans douleur permettant de détecter les risques de cancer du colon. “Les images en 3D nous permettent d’observer la paroi interne du colon et de rechercher les anomalies telles que des polypes”, explique le docteur Jan Capoen (service d’imagerie médicale). “Sans devoir introduire une microcaméra dans l’intestin.” L’examen virtuel des intestins sert uniquement au dépistage. “Les éventuels polypes devront ensuite être retirés par un gastro-entérologue”, précise le docteur Capoen. Par ailleurs, le tomodensitomètre est également employé, en collaboration avec le service de cardiologie, pour détecter l’artériosclérose au stade le plus précoce possible. “Le grand avantage de l’examen virtuel est son caractère non invasif”, commente le docteur Capoen. “Si une coronarographie au moyen du scanner ne décèle aucune anomalie, on ne trouvera rien non plus par la méthode dite classique. Et en plus, on obtient les résultats plus vite.” La ponction sous scanner, aussi appelée fluoroscopie CT, est la dernière application en date du tomodensitomètre à 64 coupes. Docteur Capoen: “Auparavent, il fallait d’abord enfoncer l’aiguille, prendre une radio pour vérifier où l’on se trouvait, puis recommencer jusqu’à ce que l’aiguille soit positionnée au bon endroit. Maintenant, on voit l’aiguille avancer en temps réel vers la lésion.” Toujours au rayon haute technologie, signalons que l’hôpital Jan Yperman va bientôt pouvoir compter sur un scanner permettant de réaliser des tomographies à faisceau conique (Cone Beam CT). Et le docteur Capoen ajoute: “En union avec le service de stomatologie et NGO, nous voulons porter l’imagerie buccale, maxillaire et faciale à un niveau supérieur.” Pour en savoir plus: secradio@yperman.net Nous mangeons trop peu ! Symposiums > La sous-alimentation est un phénomène bien réel en Belgique. On la détecte généralement lors d’une admission à l’hôpital ou dans une maison de repos. Les patients souffrant de sous-alimentation s’exposent à des complications d’ordre différent et leur séjour en clinique s’en trouve souvent prolongé. L’hôpital Jan Yperman met donc tout en œuvre pour lutter contre la sous-alimentation chez ses patients. < Les chiffres ne mentent pas: deux patients hospitalisés sur dix souffrent de sous-alimentation. Il en résulte des risques de rétablissement plus lent, d’infection, de revalidation prolongée, d’escarres, etc. L’administration fédérale a lancé une étude sur la sous-alimentation chez les patients hospitalisés. L’hôpital Jan Yperman participe à ce projet de recherche. Problème de déglutition Les patients de plus de 75 ans, constituent le groupe à risques le plus important. C’est dans ce groupe que les médecins constatent fréquemment, lors de l’admission, un problème de sous-alimentation. Les causes sont diverses: maladie chronique, perte partielle du goût et de l’odorat, problèmes de déglutition et médicaments. “Lors de l’admission, nous examinons systématiquement les patients qui présentent profil à risque, même quand ils sont pris en charge dans des départements autres que gériatrique”, explique le docteur Philip Van Belle (service de gériatrie). “Nous ne voulons pas nous limiter à dresser un état des lieux de la sous-alimentation, mais nous voulons aussi trouver une solution. Nous devons par exemple consacrer plus d’attention et de temps aux repas, adapter la médication, etc. Les compléments alimentaires peuvent aussi jouer un rôle essentiel pour compenser les carences en protéines.” Un petit sermon lors de l’admission permet d’améliorer la situation à court terme. Mais que se passet-il une fois que le patient rentre chez lui? “Nos diététiciens ont un rôle capital à jouer à ce niveau. Au moment où le patient quitte l’hôpital, le diététicien lui donne des conseils pour adopter un schéma alimentaire sain, même en dehors de l’hôpital”, nous dit le docteur Van Belle. Pour en savoir plus: philippe.vanbelle@yperman.net 2008 et 2009 L’hôpital Jan Yperman organise cette année encore deux symposiums qui se tiendront chaque fois un jeudi, à 19h45, dans le grand auditorium de l’hôpital. - 18 septembre: Imagerie médicale : “Quoi de neuf dans ce domaine?” - 18 décembre: Médecine interne Plusieurs autres symposiums sont déjà programmés pour 2009. Un symposium consacré à la pathologie du sein sera organisé en mars 2009. En juin, le service de stomatologie sera à l’honneur. Vous trouverez des informations plus détaillées à ce sujet dans le prochain bulletin. Pour en savoir plus w: els.ingelaere@yperman.net 3
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