4 ollaboration ans frontière Tous les chemins mènent à… L’hôpital Jan Yperman n’a jamais ménagé ses efforts pour satisfaire et servir au mieux les patients francophones. C’est d’ailleurs dans ce cadre que l !hôpital participe, avec le Centre Hospitalier d’Armentières, au projet Interreg, initiative européenne de promotion de la coopération interrégionale. Dans le prolongement d’Interreg III (Ursa Flandre), les deux centres ont conçu et déposé le projet Interreg IV, qui est composé de huit points d’action transfrontaliers. Au programme figurent notamment la simplification administrative et financière pour les patients français à Ypres et pour les patients yprois à Armentières. “Transcard a pour but de réduire de manière significative la paperasserie pour le patient comme pour le médecin”, explique Els Ingelaere, sous le regard approbateur des docteurs Bleus, Caroline Gheysen, Marleen Lecleir et Emma Lemahieu, les “ambassadrices” françaises. “Le système est déjà appliqué avec succès dans d’autres régions de la zone frontalière. À cela vient s’ajouter une offre transfrontalière de soins en néphrologie et en ophtalmologie ainsi qu’un exercice grandeur nature dans le cadre du plan catastrophe de la zone frontalière.” La formation et les échanges de pratiques professionnelles constituent un autre point d’action important. Dans ce cadre, des infirmiers stagiaires d’Armentières se voient offrir l’opportunité de venir acquérir de l’expérience à l’hôpital Jan Yperman. Une collaboration transfrontalière idéale. Pour en savoir plus: els.ingelaere@yperman.net ouveau look L’hôpital Jan Yperman n’est pas le seul à faire peau neuve. Son personnel a également droit à un relookage, plus précisément à un tailleur-pantalon new look. Pour le personnel du service hôtelier, la couleur qui a été choisie est le vert, les infirmières porteront un tailleur-pantalon blanc. “L’accent a surtout été mis sur la qualité, le confort, la fonctionnalité et l’esthétique”, explique l’infirmière en chef Sabine Belpaire. “La tenue est moins rigide, il y a deux longueurs de pantalon et le bouton à pression à l’avant du pantalon a été remplacé par un bouton tournant. La nouvelle tenue permet de ranger plus facilement et de manière plus sûre le matériel que nous devons toujours avoir sous la main. Les accents couleurs sur les poches et les manches sont parfaitement assortis aux couleurs du logo de l’hôpital Jan Yperman.” > En dix ans, le nombre de visiteurs fréquentant l’hôpital a presque doublé. Cela se ressent dans tous les départements et au niveau… du parking. Le parking a donc été réaménagé pour assurer la fluidité du trafic sur le site et aux abords du campus. Grâce aux trois entrées et aux quatre parkings, chacun parvient désormais à trouver une place de stationnement pour sa voiture ou son vélo. Et les bus de De Lijn y roulent en site propre. Aperçu de la situation. < La première entrée se trouve dans la Briekestraat. Elle donne accès, comme auparavant, à un vaste parking visiteurs pouvant accueillir environ 300 véhicules, à deux pas de l’hôpital. Vous pouvez y garer votre voiture toute une journée pour la modique somme de 1 euro. La sécurité est garantie car tous les parkings sont équipés de caméras de surveillance à l’entrée et à la sortie. La deuxième entrée, qui se trouve un peu plus haut dans la Briekestraat, donne sur l’entrée principale de l’hôpital. Près de cette entrée principale, 25 emplacements de parking ont été prévus pour les personnes handicapées et un parking fermé, réservé aux médecins généralistes, a été emménagé ainsi que des emplacements réservés aux patients en dialyse et aux patients qui doivent se rendre régulièrement à l’hôpital. “Pour avoir accès à ce parking, il faut être en possession d’un badge spécial”, explique Rik Persyn (coordinateur des travaux et chef du service technique). “Les visiteurs qui se rendent à l’hôpital à vélo peuvent placer leur vélo dans le nouvel abri ad hoc situé près de l’entrée principale. À l’endroit où étaient jadis situées les urgences, on est en train d’aménager un parking fermé qui sera réservé aux médecins de l’hôpital.” La deuxième entrée est également empruntée par les bus de la société De Lijn (tant les lignes ordinaires que les bus roulant sur demande téléphonique). “Une bande de roulage spéciale a été prévue et elle est équipée d’une barrière automatique, ce qui permet de réduire les temps d’attente”, commente Rik Persyn. “Les patients et les visiteurs arrivent à une petite vingtaine de mètres de l’entrée principale de l’hôpital. Le nouveau abribus couverte permettra d’attendre le bus dans un cadre nettement plus agréable et au sec.” Le troisième accès a été emménagé récemment. Cette entrée située dans la Pilkemseweg est empruntée par les services d’urgence, les collaborateurs de l’hôpital et les fournisseurs du campus. Le parking d’une capacité de 250 voitures comporte deux entrées et sorties et est situé près de la nouvelle entrée de l’hôpital réservée au personnel. “Les collaborateurs de l’hôpital qui utilisent le vélo ou la moto n’ont pas été oubliés. En effet, on a prévu à leur attention un nouveau parking « vélos » entièrement fermé. Trois grandes tables de pique-nique ont été prévues à proximité pour les beaux jours,” ajoute Rik Persyn. Pour en savoir plus: rik.persyn@yperman.net 6.507 el est le nombre de végétaux qui ont été achetés par l’hôpital Jan Yperman pour l’aménagement des alentours de l’hôpital. Il s’agit plus précisément de 217 arbres, 5.070 buissons et 1.220 plants de haie. Mère Nature sera contente.
dr. Kurt Geldhof > En avril dernier, un patient de l’hôpital Jan Yperman était traité par radioimmunothérapie. Ce fut une première pour l’hôpital. L’avantage considérable qu’offre cette méthode récente est de n’attaquer que les cellules tumorales. Les cellules saines restent quasi inaffectées. < L’hôpital Jan Yperman est le deuxième centre de Flandre occidentale à proposer la radioimmunothérapie pour traiter le cancer des glandes lymphatiques. À l’hôpital, cette nouvelle méthode de traitement à base d’anticorps marqués est utilisée pour lutter contre les récidives de certains lymphomes non hodgkinien. Ce traitement est le résultat d’une collaboration étroite entre les services d’oncologie et de médecine nucléaire. “Les cellules tumorales sont porteuses de protéines quasi uniques et inexistantes sur les tissus sains”, nous dit le docteur Kurt Geldhof (service d’oncologie). “Les anticorps qui combattent ces protéines reconnaissent les cellules tumorales et laissent les cellules saines pour ainsi dire intactes car elles ‘savent’ exactement sur quelles cellules ils doivent se fixer. La particule radioactive couplée aux anticorps détruit les cellules malignes sur place ainsi que d’éventuelles autres cellules malignes à proximité. C’est la raison pour laquelle cette méthode est unique.” La thérapie est administrée en ambulatoire. Le patient ne passe donc plus la nuit à l’hôpital. On observe rarement des effets secondaires. Ensemble contre le PVH Cancer des glandes lymphatiques Cellule par cellule “Le principal effet secondaire se situe au niveau de la moelle osseuse, avec une baisse des plaquettes et des globules blancs qui arrivent à leur seuil le plus bas environ huit semaines après administration du produit. On parvient généralement à stabiliser la situation en ambulatoire. En ce qui concerne la protection contre le rayonnement, il n’y a pour ainsi dire aucun problème: les rayons béta radioactifs n’ont qu’un effet local et il suffit de prendre certaines mesures d’hygiène supplémentaires lors du passage aux toilettes”, précise le docteur Marc De Groof (service de médecine nucléaire). dr. Marc De Groof Pour en savoir plus: marc.degroof@yperman.net, 057 35 74 11 kurt.geldhof@yperman.net, 057 35 72 92 Meer info: ou secrétariat: 057 35 72 70 Agrément Clinique du sein La clinique du sein de l’hôpital Jan Yperman vient d’être agréée officiellement par les pouvoirs publics. “Nous sommes en train de mettre en place un parcours de soins cliniques transmuraux, en concertation avec les médecins généralistes”, déclare le docteur Geert Page. “Ainsi, les patientes atteintes d’un cancer du sein suivront un parcours de soins uniforme. Katrien De Wancker et Greet Ivens, les deux infirmières spécialisées, joueront alors un rôle crucial.” Outre l’offre de soins uniformes et optimaux, il est tout aussi important de réduire autant que possible la période d’inquiétude – c’est-à-dire la période au cours de laquelle la patiente ne sait pas encore si elle a, ou non développé une tumeur. Cette attente est rendue aussi supportable que possible. Une approche structurelle conjuguée à des flux d’informations rapides devrait faciliter les choses à cet égard. Pour en savoir plus: borstverpleegkundige@yperman.net Assistants en gynécologieobstétrique > En Belgique, on diagnostique chaque année six cents cas de cancer du col de l’utérus. Le grand responsable n’est autre que le papillomavirus humain (PVH). Un soulagement se dessine heureusement avec l’arrivée de deux vaccins. L’hôpital Jan Yperman laissera la vaccination proprement dite, aux médecins généralistes et aux pédiatres. Une déclaration de consensus entre les services concernés de l’hôpital et le cercle des médecins généralistes a scellé cet accord. < L’hôpital Jan Yperman a signé une déclaration de consensus sur la vaccination PVH. “Nous avons rédigé cette déclaration à la fin de l’année passée avec les services de gynécologie, de pédiatrie, d’anatomopathologie de l’hôpital et les cercles de médecins généralistes”, déclare le docteur Geert Page (chef du service de gynécologie et d’obstétrique). “Il est notamment prévu que ce sont les médecins généralistes et les pédiatres qui se chargeront d’administrer les vaccins. Les gynécologues, quant à eux, joueront un rôle de conseiller, ils donneront les informations nécessaires et prescriront le premier vaccin. L’attestation, rédigée à cet effet, prévoit également qui entre en ligne de compte pour la vaccination ainsi que la procédure à suivre pour administrer le vaccin. Les médecins généralistes reçoivent des informations concernant les nouveaux développements en la matière. Nous avons par exemple organisé récemment un symposium sur la vaccination PVH, destiné spécifiquement aux intervenants de première ligne.” Il est important que la vaccination intervienne avant que la femme ne soit contaminée par le virus qui est sexuellement transmissible. “C’est pourquoi le vaccin est remboursé uniquement pour les filles de 12 à 16 ans, car leur activité sexuelle est encore généralement très réduite. Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis reste toutefois nécessaire, même après vaccination”, ajoute le docteur Page. Pour en savoir plus: geert.page@yperman.net dr. Veerle Verhaeghe Depuis le 1er août, le docteur Geert Page (chef du service de gynécologie et d’obstétrique) est agréé comme maître de stage. Le service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital Jan Yperman devient de ce fait un centre de formation agréé. Les assistants peuvent y passer deux ans de leur formation. Début août, le docteur Veerle Verhaeghe de l’hôpital universitaire de Gand était la toute première à avoir fait ses débuts dans le service en tant qu’assistante de première année. 5
Loading...
Loading...