6 Vener passer une journée lounge à l’hôpital chirurgical de jour Docteur Olivier Bouckenooghe Pour en savoir plus: Olivier.bouckenooghe@yperman.net, 057 35 75 32 Docteur Dries Louage Pour en savoir plus: dries.louage@yperman.net, 057 35 74 53 LE Docteur Malika Tennah Pour en savoir plus: Malika.tennah@yperman.net, 057 35 72 34 nouveaux médecins Le docteur Olivier Bouckenooghe a rejoint l’équipe de l’hôpital Jan Yperman en juillet dernier. Il s’occupera de la spécialisation du service de stomatologie et de chirurgie bucco-maxillo-faciale, en association avec le docteur Carlos Verhelst et le docteur Evert Matthys. Après avoir obtenu en 2001 son diplôme de médecin à l’Université Libre de Bruxelles, où il avait aussi fait ses études de dentiste, il a ensuite fait deux années de spécialisation en stomatologie et deux années de spécialisation en chirurgie maxillo-faciale, pour entrer ensuite directement à l’hôpital Jan Yperman. “Un hôpital moderne, en plein essor, offrant une médecine spécialisée de haut niveau”. Voilà comment il décrit notre hôpital. “Il s’agira donc à l’avenir de pouvoir offrir toutes les sous-spécialisations de notre discipline, comme par exemple les plannings préopératoires, assistés par ordinateur, des interventions complexes. C’est pourquoi nous allons bientôt nous doter d’un équipement d’imagerie médicale dernier cri.” Le docteur Dries Louage a récemment rejoint l’équipe du service d’otorhinolaryngologie et de chirurgie faciale et de la nuque. “C’est la première fois dans l’histoire du Westhoek que l’on assiste à l’expansion d’une pratique associant des médecins ORL et visage-cou”, déclare le docteur Louage. “Avec le docteur Paul Vanhaverbeke et le docteur Griet Stoffels, j’ai l’ambition de contribuer au développement de cette association pour arriver à un service moderne proposant toutes les sous-disciplines de la branche.” Après avoir obtenu son diplôme de médecin en 2000 à la KU Leuven, il a poursuivi son parcours universitaire par un doctorat. À l’UZ Leuven, il a suivi une formation générale d’ORL, mais il a aussi appris les finesses de la chirurgie thyroïdienne. Après avoir obtenu son agrément, il a continué à se spécialiser en chirurgie de l’oreille et de la base du crâne au Medizinische Hochshule de Hanovre, le plus grand centre d’implants cochléaires du monde. L’hôpital Jan Yperman compte un nouveau médecin SMUR en tant que spécialiste en médecine aiguë. Depuis le 1er août, le docteur Malika Tennah est venue en renfort dans le service des urgences. “En tant que spécialiste en médecine aiguë, je trouve primordial d’avoir une bonne communication avec les patients et une collaboration étroite avec les collègues spécialistes de l’hôpital”, affirme le docteur Tennah. “À l’hôpital Jan Yperman, une approche humaine de ce type est encore possible. Comme j’habite moi-même dans la région, je trouve cela très important.” Le docteur Tennah a obtenu en 1997 avec distinction le grade académique de médecin à l’université de Gand. Passionnée par la médecine urgentiste, elle a fait une spécialisation et obtenu en 2006 avec grande distinction son agrément en médecine aiguë à l’ULB. Elle a ensuite obtenu le certificat de réanimation et d’échographie pédiatriques dans le contexte de traumatismes multiples et de catastrophes. > L’hôpital chirurgical de jour sera bientôt transféré dans des nouveaux locaux, près du quartier opératoire. Qualité, rapidité, passage rapide et ambiance familiale sont les principaux piliers du nouvel hôpital de jour. < L’ambiance typique des hôpitaux est à écarter de l’hôpital de jour. Tel est l’avis du docteur Joris Keeris, chef de département du service d’anesthésie et responsable, avec le docteur Stefaan Herbout, de l’organisation de l’hôpital chirurgical de jour. “Tout le monde sait qu’un séjour en hôpital fait en sorte que le patient se sent déjà plus ou moins malade avant même d’avoir enfilé son pyjama pour se mettre au lit”, nous dit le docteur Keeris. “C’est pourquoi le lit d’hôpital est remplacé par un brancard confortable. Pour les patients pour lesquels une intervention aux yeux aura lieu, ce brancard n’est même plus nécessaire, un fauteuil confortable suffit. Les chambres n’ont donc pas de lit, ni table de nuit et elles sont équipées des dernières innovations technologiques, comme une TV à écran plat et une connexion sans fil à internet. Pour le reste, nous voulons créer dans tout l’hôpital de jour une ambiance de type lounge. Le patient sera accueilli comme dans un hôtel, avec des couleurs différentes de celles du reste de l’hôpital, des fauteuils confortables, ...” Toujours plus vite Le nouvel hôpital de jour permettra une rotation plus rapide des patients. “A l’instant, le patient remplit les formalités le matin, subit une intervention légère dans le courant de la journée et il rentre chez lui le soir. Il y a encore moyen d’accélérer le processus”, déclare le docteur Keeris. “Comme le patient a tout intérêt à retrouver son environnement familial le plus rapidement possible, nous voulons réduire encore la durée du séjour à l’hôpital de jour. Le planning joue ici un rôle crucial: toutes les interventions seront programmées dans la matinée ou, au plus tard, en début d’après-midi. Les chirurgiens sont eux aussi associés plus tôt à la procédure de sortie. Résultat attendu: une rotation plus rapide, mais aussi des temps d’attente moins longs.” Le nouvel emplacement de l’hôpital de jour présente donc plusieurs avantages appréciables, et est en somme un grand pas en avant. L’hôpital de jour quittera le cinquième étage pour s’installer au deuxième. “Il occupera donc une position très stratégique, car proche du quartier opératoire. Ceci contribuera à une meilleure communication entre le quartier opératoire et l’hôpital chirurgical de jour. Cette nouvelle localisation permettra aussi de réduire considérablement le temps de transport des patients”, ajoute le docteur Keeris. Pour en savoir plus: cdzh@yperman.net
Les choses bougent dans le domaine de la chirurgie du dos > Les choses sont en train de bouger dans l’approche chirurgicale des problèmes de dos. Grâce à une prothèse ou grâce à la technique de fixation élastique, les mouvements ne sont plus rendus impossibles ou condamnés, mais au contraire rétablis. Une évolution très importante pour le service d’orthopédie qui vient d’être agréé comme centre de formation. < Dans le passé, les maux de dos étaient traités en empêchant carrément tout mouvement, ce qui créait une situation en somme contre-nature. “Aujourd’hui, nous visons à rétablir une situation aussi normale que possible. Le mouvement n’est plus neutralisé, mais soutenu”, explique le docteur Hans Feys (service d’orthopédie et de traumatologie). ne méthode pour y arriver consiste à remplacer le disque intervertébral par une prothèse. Explication du docteur Feys: “Cette technique a été mise au point il y a environ cinq ans et elle ne cesse de gagner en renommée. Toutefois, elle présente pourtant certains inconvénients. Le traitement est onéreux et non remboursé. De plus, l’intervention est irréversible.” La seconde méthode, que l’on appelle la fixation élastique dans le dos, est une technique encore plus récente et consiste à renforcer le disque par la pose d’une prothèse. “On pourrait dire que c’est comme une sorte de deuxième amortisseur”, explique le docteur Feys. “Ce traitement est proposé dans notre hôpital depuis deux ans. Son coût est nettement moins élevé, mais il n’est pas non plus remboursé. Mais cette technique est moins agressive, moins invasive et totalement réversible.” Centre de formation L’hôpital Jan Yperman a été agréé comme centre de formation en orthopédie. “La formation en orthopédie couvre au total six ans: deux ans de chirurgie et quatre ans d’orthopédie. Nous pouvons désormais assurer la moitié de ce département orthopédique. Des assistants sont en mesure de suivre pendant deux ans une formation dans les différents sous-domaines de l’orthopédie”, explique le docteur Feys. Revalidation du dos remboursée Les personnes qui exercent une profession contraignante pour le dos et qui tombent en incapacité de travail à cause de lombalgies pourront désormais participer à un programme de revalidation multidisciplinaire organisé au sein de l’hôpital. Le ticket modérateur et les frais de déplacement sont remboursés pour la totalité des 36 sessions de revalidation qui sont réparties sur 18 semaines. Cette heureuse initiative est le résultat d’une collaboration entre l’hôpital Jan Yperman et le Fonds des maladies professionnelles. Pour en savoir plus: secortho@yperman.net Un peu d’exercice physique La nouvelle salle de revalidation est de plus en plus fréquentée, notamment par… nos propres collaborateurs qui viennent y faire du fitness. Il n’a pas fallu insister beaucoup pour les convaincre. Quand on s’adresse à des personnes qui répètent presque chaque jour à leurs patients qu’ils devraient bouger davantage, on peut s’attendre à ce qu’ils comprennent combien ce conseil est précieux… Docteur Filip Lefevere (chef du service de médecine physique): “À l’heure actuelle, environ 20% des effectifs vient s’entraîner ici. Depuis le début, au mois de novembre, leur nombre n’a fait qu’augmenter.” Les sessions de groupe ont toujours lieu sous la supervision de Kim D’Oosterlinck, licenciée en éducation physique. Pour l’instant, l’accent est mis sur l’endurance et le renforcement musculaire. “Une enquête déterminera s’il faut élargir l’horaire ou proposer un programme plus diversifié ”, nous dit le docteur Lefevere. Pour en savoir plus: Kim.d’oosterlinck@yperman.net Le succès de MONA > MONA, le portail électronique de l’hôpital Jan Yperman réservé aux médecins généralistes, souffle déjà ses deux bougies. Le docteur Gaston Delbeke, président du cercle des médecins généralistes et fervent utilisateur du portail, dresse le bilan et il nous dévoile les perspectives d’avenir. < et l’hôpital se faisait uniquement par écrit et, à de rares occasions, par téléphone”, se souvient le docteur Delbeke. “Puis est arrivé « Medibridge » qui nous donnait un aperçu journalier de nos patients hospitalisés, en traitement, décédés ou sortis de clinique. Mais MONA dépasse tout.” dr. Gaston Delbeke MONA (Medical Online Access) permet aux médecins externes à l’hôpital de consulter le dossier médical centralisé (DMC) de leurs patients hospitalisés. Ils ont ainsi accès aux derniers examens en date ainsi qu’aux données médicales récentes et en même temps, aux résultats des consultations. Ils sont également en mesure d’examiner les images de radiologie en temps réel. “C’est un progrès énorme, surtout quand on sait que, dans un passé récent, la communication entre les médecins généralistes Choix personnel Malgré le succès que rencontre le système MONA auprès de la majorité des médecins généralistes, les systèmes de communication ‘classiques’ subsistent toujours. C’est le médecin lui-même qui décide de quelle façon il souhaite être tenu au courant de l’état de ses patients. “Certains médecins préfèrent encore une communication écrite. Il est évident que « Medibridge » est très pratique car les documents arrivent automatiquement dans notre dossier médical global personnel. Ce n’est pas encore le cas avec MONA, mais on planche sur une formule qui permettrait de lier également ce système à notre dossier médical. À terme, le système fonctionnera dans les deux sens, de manière que nous auront la possibilité de consulter simplement le DMC, et par exemple y ajouter nous-mêmes des informations. Mais la technologie actuelle ne le permet pas encore pour l’instant”, commente le docteur Delbeke. Pour en savoir plus: elke.dely@yperman.net 7
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