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Y-mail 20 FR - octobre 2011

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2 Cancer du sein: un

2 Cancer du sein: un diagnostic de plus en plus précis le dr. Stijn Deloose Le laboratoire d’anatomopathologie de l’hôpital Jan Yperman investit en permanence dans des techniques nouvelles permettant d’améliorer la valeur prédictive du fameux frottis du col de l’utérus. En 2008, il a lancé le projet ‘Imager’ en collaboration avec des hôpitaux courtraisiens et brugeois (Sint-Lucas). Les frottis sont d’abord analysés à Ypres par un robot assisté par ordinateur. Ensuite, les cellules les plus atypiques sont soumises au spécialiste qui les interprétera. Lors du congrès européen de cytologie qui s’est tenu à Istanbul (du 22 au 25 septembre), le docteur Kristof Cokelaere – qui était le seul Belge présent à ce congrès – a présenté les résultats du projet. Ce fut un grand honneur… La récente extension de cette collaboration à 8 hôpitaux disséminés sur le territoire flamand démontre que dans ce domaine aussi, l’hôpital JY est à l’avantgarde quand il s’agit de proposer des soins de qualité. > Le cancer du sein se traite d’une manière de plus en plus personnalisée. Il est donc essentiel – plus que jamais – de disposer d’un rapport clair et sans équivoque de la pathologie. Ce rapport devient donc un des indicateurs principaux de qualité de ‘la clinique du sein’ de l’hôpital Jan Yperman. < Quelle est la taille de la tumeur? De quel type de tumeur s’agit-il? Est-que sa croissance est rapide ou non? Y a-t-il invasion des vaisseaux lymphatiques ou des vaisseaux sanguins? Ces paramètres comme d’ autres jouent un rôle important dans le choix du traitement le meilleur du cancer du sein. En effet, la thérapie est de plus en plus axée sur chaque patiente: il ne s’agit pas d’un traitement standardisé, mais d’une approche adaptée à chaque patiente et à la spécificité de la tumeur à traiter. En effet, certains médicaments permettent de combattre énergiquement certains types de tumeurs, tandis que d’autres sont moins efficaces. Un rapport complet «Le nombre de paramètres à mentionner dans notre rapport n’a fait qu’augmenter ces dernières années», indique le docteur Stijn Deloose du service d’anatomopathologie. «L’indice de prolifération – une coloration indique la vitesse à laquelle les cellules tumorales se développent – est un exemple de paramètre que nous utilisons depuis quelques mois et qui présente des implications thérapeutiques. Compte tenu de cette complexité et de cette diversité accrue des paramètres, il est essentiel, plus que jamais, de disposer d’un rapport de pathologie complet et sans équivoque.» La machine confirme la coloration Un paramètre important concernant le cancer du sein est la présence de Her2Neu. Ce récepteur pour les facteurs de croissance épidermiques humains joue un rôle dans la croissance des cellules tumorales. Her- 2Neu est présent dans 20% des tumeurs du sein. Le docteur Deloose explique: «Au moyen d’une coloration spéciale, nous pouvons déterminer si une tumeur favorisera ou non une surexpression de ce récepteur. Dans l’affirmative, on pourra administrer un médicament efficace (mais très coûteux). L’expression accrue de Her2Neu peut en outre être objectivée au moyen d’un appareil sophistiqué (Benchmark) qui permet une évaluation au niveau de l’ADN de la cellule cancéreuse. L’utilisation de ce test est aujourd’hui un must pour ‘la clinique du sein’ de qualité » Prévention du cancer du col de l’utérus: la traque au HPV! Les frottis du col de l’utérus permettent de détecter non seulement les cellules suspectes, mais aussi le papillomavirus humain. Les types HPV 16 et HPV 18 de ce virus sont responsables à eux seuls de 70% des cancers du col de l’utérus. Le service d’anatomopathologie a récemment été accrédité pour effectuer ce test. Pour obtenir cette accréditation, il faut répondre aux normes de qualité les plus strictes. Notre labo effectue ces tests pour l’hôpital Jan Yperman, mais également pour l’UZ Antwerpen ainsi que les hôpitaux et laboratoires de la région d’Anvers, Gand, Courtrai et Bruges, de même que pour les médecins généralistes de la région. Pour plus d’infos: service d’Anatomopathologie, 057 35 73 50

Des vies sauvées grâce au système Early Warning Score >L’hôpital Jan Yperman a mis en service le Early Warning Score, un système à la pointe du progrès surveillant les fonctions vitales des patients, comme la tension artérielle, le pouls, la température et la respiration. En effet, plus que l’intervention est rapide, plus vite on a de chances de sauver des vies, explique l’infirmier en chef Koen De Ridder. < Le principe du ‘Early Warning Score’ n’est pas compliqué. Le personnel infirmier contrôle à intervalles réguliers plusieurs paramètres du patient. Les résultats sont affichés sous la forme de cinq couleurs. À chaque couleur correspond une série d’actions standardisées. Plus le score est élevé, plus vite retentit la tonalité de l’alarme. «À partir d’un score de cinq (couleur rouge), le patient est considéré comme étant en état critique», explique Koen De Ridder. «Dans ce cas, l’infirmière de service alerte immédiatement le médecin responsable. Il va en même temps administrer de l’oxygène, si ceci s’impose, et augmenter la fréquence du contrôle des paramètres.» Des résultats prometteurs Les patients sont contrôlés au moins deux fois par jour. «Nous contrôlons le rythme respiratoire, la tension, le pouls, la température et, si nécessaire, le taux d’oxygène dans le sang, le débit urinaire et l’état de conscience. Infirmiers et médecins ont suivi une formation EWS et chaque département dispose de deux nouveaux appareils permettant de prendre la tension, le pouls et la température et ceci en seulement quinze secondes.» Le projet pilote mené aux Urgences ainsi qu’en Chirurgie et en Cardiologie a déjà donné des résultats prometteurs. Dans 70 % des cas de réanimation, les fonctions vitales du patient montraient des modifications importantes durant les 24 heures qui ont précédé la crise. Nous sommes désormais en mesure d’intervenir rapidement quand l’état du patient se détériore. Cela permet également de réduire le nombre de réanimations au sein de l’hôpital. De plus, l’EWS est fortement recommandé dans les directives du Conseil européen de réanimation. «À terme, nous voulons numériser cette nouvelle méthode afin d’obtenir des résultats encore plus perfectionnés.» Agrégation Gynécologie La lutte contre le cancer du poumon > Le service de pneumologie dispose depuis l’an dernier d’une nouvelle arme dans la lutte contre le cancer du poumon: un nouvel appareil d’échographie endobronchique. Le docteur Isabelle Declercq dresse le bilan: EBUS est une aide précieuse pour définir le diagnostic et la méthode de traitement. < Le traitement du cancer du poumon a énormément évolué au cours des dix dernières années. «Nous disposons de plusieurs nouvelles méthodes de traitement», explique le docteur Declercq. «Mais le choix de la thérapie dépend avant tout de l’ampleur de la maladie. L’appareil EBUS (échographie endobronchique) est un outil diagnostique supplémentaire qui permet d’examiner et de ponctionner les ganglions médiastinaux. Il est également très pratique lorsqu’une bronchoscopie classique ne donne aucune information supplémentaire.» L’EBUS est en somme l’echoscope et le dispositif de ponction sous scope, réunis en un seul et même appareil. Le docteur Isabelle Declercq ajoute: «Actuellement, nous sommes en mesure non seulement de diagnostiquer la nature du tissu, mais également l’ampleur de l’affection. Ces informations sont indispensables pour définir le traitement appropié. Quant aux avantages pour le patient, EBUS est moins radical qu’une endoscopie classique parce que nous passons par la bouche. Nous examinons les ganglions à travers la paroi de la trachée et nous effectuons une ponction par la même occasion. Tout ceci sous anesthésie locale et avec une légère sédation suivie d’une hospitalisation de jour. Le patient peut donc rentrer chez lui après quelques heures.» Pour plus d’infos: Service Pneumologie, 057 35 72 70 le dr. Isabelle Declercq Depuis le mois de mai, le service de Gynécologie est agréé comme centre de formation européen pour gynécologues. «Cette agrégation européenne a été obtenue à la suite d’une visite d’inspection détaillée par une délégation du European Board of Obstetrics and Gynaecology», explique le docteur Geert Page (chef du service de Gynécologie). «Une grande importance a été accordée aux compétences du formateur des médecins, à leur vision personnelle et à leur engagement individuel, en vue de former des gynécologues compétents. Depuis le 1er juillet, deux gynécologues sont en formation: un étudiant de deuxième année et un autre de quatrième année. Ils collaborent avec l’UZ Gent et d’autres centres belges et européens. À ce stade, il n’y a que dix hôpitaux en Belgique qui ont obtenu cette agrégation.» 3

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