2 Avis psychiatrique les psychiatres du Heilig Hart le docteur Wim Lecot > Dans le cadre du traitement de diverses maladies, il est parfois nécessaire de consulter également un psychiatre. Depuis le 1er mars, les psychiatres du Psychiatrisch Ziekenhuis Heilig Hart se sont joints au docteur Lecot pour conseiller les médecins traitants. < Quand un patient présente des troubles d’ordre psychosomatique, par exemple, le médecin traitant peut faire appel au docteur Wim Lecot, psychiatre à l’AZ Groeninge de Courtrai. Depuis le 1er mars, les docteurs Joke Verhaeghe, Carl Engelhard et Guy Touquet, psychiatres du Psychiatrisch Ziekenhuis Heilig Hart d’Ypres, organisent des consultations à Jan Yperman. «Les médecins traitants de tous les départements peuvent faire appel à nous concernant des problèmes médico-psychiatriques ou des troubles psychiatriques complexes», explique le docteur Joke Verhaeghe. «À la demande du médecin, nous tenons des consultations, éventuellement dans la chambre du patient. Un avis, destiné au médecin traitant sera ensuite formulé.» CONTINUITÉ DES SOINS Les psychiatres du Heilig Hart assurent une permanence à Jan Yperman quatre après-midis par semaine. «Les lundi, mardi, jeudi et vendredi après-midi, un membre de notre équipe est présent à l’hôpital. Le mercredi, le docteur Lecot assure la continuité des soins. De cette manière, un psychiatre est disponible tous les jours, dans l’après-midi. Cette présence est également importante pour le service des urgences. Le cas échéant, le médecin urgentiste est en mesure de demander l’avis du psychiatre afin de donner au patient l’aide la plus appropriée», explique le docteur Verhaeghe. Pacemaker Plus le docteur Frank Bauwens > En mars dernier, une équipe du service Cardiologie de l’hôpital a implanté pour la première fois un pacemaker biventriculaire. Dans le but de synchroniser les contractions des ventricules gauches et droites du cœur. Cette première fut un grand succès. < Cet appareil minuscule permet d’aider les patients dont le rythme cardiaque est trop lent. Dans les cas où le cœur s’est affaibli et que, en même temps, les ventricules gauches et droites ne fonctionnent plus de manière synchrone, le pacemaker biventriculaire peut subvenir à cette anomalie. «Des problèmes au niveau des artères coronaires sont généralement à l’origine de cette dyssynchronie.», explique le docteur Frank Bauwens (service de cardiologie). «Ce sont en premier lieu les patients, dont le muscle cardiaque s’est affaibli sans cause précise, qui bénéficient de cette intervention.» MÊME BUT Un fonctionnement non-synchronisée des ventricules gauches et droites peut provoquer de graves défaillances cardiaques. «On peut faire la comparaison avec un match de football», commente le docteur Jan De Keyser (service de cardiologie). «Les joueurs de la même équipe doivent marquer dans le même but. De la même manière, les ventricules ont la fonction de pomper le sang dans la même direction et ceci en même temps. Un problème surgit quand ceci n’est plus le cas. Pour y remédier, nous implantons une électrode supplémentaire. Cette électrode est introduite dans le ventricule gauche en passant par le sinus coronaire et sera donc complémentaire aux électrodes du pacemaker traditionnel, qui, eux, se trouvent dans les ventricules gauches et droites.» RISQUE RÉDUIT L’électrode supplémentaire permet de synchroniser à nouveau les contractions des deux ventricules. «La propulsion du sang, fonction élémentaire du cœur, s’en trouve améliorée d’une façon significative. Cette intervention réduit en outre les risques d’un trouble du rythme cardiaque dangereux», ajoute le docteur Bauwens. «Cette technique n’est pas une nouveauté. Mais actuellement, grâce à son excellent laboratoire de cathétérisme, l’hôpital Jan Yperman est en mesure d’en faire bénéficier ses patients.» Info: dienst Cardiologie, 057 35 72 70 secinterne@yperman.net www.yperman.net/cardiologie
les docteurs Allaert, Sohier et Dedrye Clinique de proctologie, sans gêne ni honte > Souvent, le patient ayant des problèmes à l’anus, éprouve une certaine pudeur, et n’ose pas en parler. La clinique de proctologie veut remédier à ce problème. Depuis le 1er mars, ces patients ont la possibilité de consulter, chaque jeudi matin, une équipe composée de trois chirurgiens qui leur donneront un avis de spécialiste. < Les patients souffrant d’un problème à l’anus sont désormais en mesure de se présenter à la clinique de proctologie afin d’obtenir un avis concernant leur problème spécifique. Ceci peut se faire sur rendez-vous ou sur prescription du médecin traitant. Trois chirurgiens du service de Chirurgie abdominale et générale – les docteurs Allaert, Dedrye et Sohier – indiqueront le traitement le plus indiqué et adapté au patient. «Des symptômes typiques sont des démangeaisons ou douleurs anales, des pertes de sang, hémorroïdes, problèmes de transit et constipation», explique le docteur Allaert. «Les personnes souffrant de ces problèmes n’osent souvent pas consulter. La clinique de proctologie veut les encourager à franchir le pas. Les personnes souffrant de problèmes proctologiques doivent savoir que nous pouvons résoudre leur problème. Parfois même sans opérer: on a tendance à croire qu’une consultation chez un chirurgien finit toujours par une opération, ceci n’est certainement pas toujours le cas.» MÉDICAL OU CHIRURGICAL Comment se déroule la consultation? Après que le patient a décrit les symptômes, suivra un examen clinique. Sur la base du diagnostic, le médecin explique au patient le traitement préconisé. «Ce traitement peut prendre deux formes: un traitement non chirurgical ou médical. Nous prescrivons souvent un médicament ou une pommade. Les habitudes et coutumes concernant le transit intestinal du patient son abordées et souvent, un régime alimentaire sera conseillé. Une consultation chez un kiné est parfois préconisée. Dans certains cas, une intervention chirurgicale est nécessaire, mais les techniques ont tellement évolué et sont, actuellement, beaucoup moins invasives ou douloureuses.» Info: www.yperman.net/proctologiekliniek Symposiums 2012 Le symposium Chirurgie générale et abdominale a déjà eu lieu, mais plusieurs activités figurent encore à l’agenda pour 2012. Prenez note des dates suivantes: • jeudi 21 juin: symposium thérapie par antibiotiques • jeudi 13 septembre: ouverture officielle de l’hôpital JY pour les médecins (généralistes) • jeudi 18 octobre: symposium d’orthopédie • jeudi 20 décembre: symposium de médecine interne Pour plus d’infos: communicatie@yperman.net Clinique de l’ostéoporose > L’âge est la première cause de l’ostéoporose. Mais d’autres pathologies également se trouvent à la base d’une décalcification osseuse. Depuis le début de cette année, les diverses disciplines concernées par l’ostéoporose sont centralisées au sein de la Clinique de l’ostéoporose. < La Clinique de l’ostéoporose se compose de médecins de plusieurs services. «Les patients à risques sont soumis à un dépistage au Centre de locomotricité», explique le docteur Filip Lefevere (coordinateur). «Quand un patient souffre d’ostéoporose et la cause en est claire – par exemple des rhumatismes – il est alors dirigé, en concertation avec son médecin traitant, vers le service qui s’occupe de cette pathologie spécifique – dans ce cas: le service de Rhumatologie. Si la cause n’est pas établie clairement, le dossier sera soumis à l’équipe multidisciplinaire.» Cette équipe se compose des services de Physiothérapie (dr. Lefevere), Rhumatologie (dr. Lensen), Gynécologie (dr. Verhulst), d’Orthopédie (dr. Feys), Gériatrie (dr. Demeyer et dr. Gabriël) et Endocrinologie (dr. Nollet). Les médecins de la Clinique de l’ostéoporose se réunissent aussi à intervalles réguliers dans le but d’actualiser leurs connaissances. «Tous les deux mois, nous discutons des tendances récentes en matière d’ostéoporose. Nous synthétisons ces informations dans un dépliant destiné aux patients. Nous organisons également, une fois par an, une séance d’information destinée aux généralistes. Le premier colloque aura lieu cet automne.» Info: Clinique de l’ostéoporose, 057 35 73 80, secfysio@yperman.net le docteur Filip Lefevere 3
Loading...
Loading...