Views
4 years ago

Y-mail 21 FR - mai 2012

  • Text
  • Filip
  • Nouveau
  • Traitement
  • Explique
  • Capoen
  • Plusieurs
  • Clinique
  • Chirurgie
  • Yperman
  • Docteur

6 Le labo

6 Le labo d’anotomopathologie s’agrandit Le parcours des échantillons la docteur Kristof Cokelaere 124 L’hôpital Jan Yperman emploie un grand nombre de médecins expérimentés dans plusieurs disciplines. C’est donc le lieu d’apprentissage idéal pour les médecins en formation. L’hôpital a déjà accueilli au total 124 étudiants stagiaires. De plus, l’hôpital a déjà formé une quinzaine de docteurs assistants. > Suite au déménagement planifié, le labo d’anatomopathologie se trouve actuellement dans des locaux plus spacieux. Ce n’est pas un luxe superflu, vu que le labo est en pleine croissance. Ceci est dû depuis la mise en service du projet Imager qui a créé une synergie intensive entre neuf laboratoires hospitaliers. < Le labo d’anatomopathologie est passé de 130 à 260 m². Médecins et laborantins disposent donc de plus d’espace que préalablement. Grâce à sa disposition en longueur, chaque échantillon de biopsie peut en outre suivre un trajet logique d’un bout à l’autre du labo. «Chaque échantillon est enregistré et numéroté à la réception», explique le docteur Kristof Cokelaere. «Il est ensuite dirigé vers le local de macroscopie où il est découpé en tout petits morceaux qui seront inclut dans un bloc de paraffine. Dans le local suivant, le bloc de paraffine est découpé au microtome en tranches hyper fines de 3 à 4 micromètres, qui seront ensuite colorées. Les lames de verre sont triées à l’autre côté du laboratoire. Finalement, ce sont nos anatomopathologistes qui, après l’examen au microscope, vont formuler le diagnostic. Dans 10 à 15 % des cas, une coloration immunohistologique supplémentaire est nécessaire.» Le labo effectue de plus en plus de colorations thérapeutiques. «Cela permet par exemple de vérifier si certaines cellules tumorales vont réagir à une thérapie donnée. Notre labo le fait notamment pour le HER-2-NEU. Ce récepteur de facteur de croissance apparaît dans une tumeur du sein sur cinq et réagit bien au médicament herceptine. La validation du test SISH complémentaire – test génétique automatisé pour ce gène de tumeur du sein – est presque terminée. Une accréditation sera bientôt demandée pour ce test.» La forte croissance du labo est due en grande partie à la coopération avec huit autres laboratoires hospitaliers. Le projet Imager permet d’effectuer une analyse assistée par ordinateur, des frottis du col de l’utérus. Ces frottis sont collectés chaque jour, puis examinés électroniquement par un ordinateur du laboratoire d’Ypres avant d’être renvoyés pour analyses complémentaires. Par ailleurs, comme plusieurs tests sont de plus en plus coûteux et spécialisés, les laboratoires ont décidé de s’organiser. Chaque labo acquiert une expertise déterminée. Celui de l’hôpital Jan Yperman a par exemple obtenu l’accréditation pour le dépistage du papillomavirus qui peut provoquer le cancer du col de l’utérus. «L’UZ Antwerpen nous envoie ses frottis pour un dépistage du papillomavirus. En retour, ils font d’autres analyses pour nous. Un chauffeur fait tous les jours la tournée des neuf hôpitaux. Les frais sont partagés.» Info: service d’Anatomopathologie, 057 35 73 50 Au-delà des frontières > L’offre de soins de l’hôpital Jan Yperman s’étend graves’ ont été héliportés. Grâce aux efforts des 250 bien au-delà de nos frontières. Un exercice de volontaires, sous la direction du coordinateur Diego grande envergure simulant une catastrophe Gouwy, cet exercice fut un grand succès. Le nouveau gouverneur de la Province, Carl Decaluwe, fut désastreuse a démontré que des hôpitaux situés de part et d’autre de la frontière franco-belge sont en également présent et a pu se rendre compte du bon mesure d’unir leurs forces. < déroulement des opérations.» Cet exercice, simulant une catastrophe, s’inscrit dans Cet exercice grandeur nature a eu lieu au mois de le cadre du projet Interreg ‘Ursa Flandres II’, qui mars. Un violent incendie, suivi d’une explosion, a été est une coopération transfrontalière entre l’hôpital simulé dans une entreprise située à Neuve-Eglise (à JY et les hôpitaux d’Armentières, Bailleul et Hazebrouck, ainsi que l’Observatoire Franco-Belge de la la frontière française): «Le SMUR de l’hôpital JY et celui du CH d’Armentières ont participé à cet exercice Santé (OFBS). Nous en sommes déjà au deuxième transfrontalier pour lequel de nombreuses ambulances et des corps de pompiers ont été mobilisés», aussi traduit par une simplification des formalités projet Interreg avec ces partenaires. Ce projet s’est explique Eric Luyckx (directeur général). «Après leur administratives pour les patients français de la zone avoir prodigué les premiers soins, les victimes ont frontalière. été dirigés vers un des deux hôpitaux. Deux ‘blessés Info: communicatie@yperman.net, 057 35 70 20

Eddy Delporte et Dennis Logie Accréditation en 2014 > La qualité des soins, la sécurité et la satisfaction du patient: ce ne sont pas de vains mots pour l’hôpital Jan Yperman, qui a l’ambition de devenir un ‘Hôpital Accrédité’ en 2014. < Les hôpitaux sont soumis tous les 4 ans à un contrôle effectué par une délégation du Ministère de la Santé, eu égard au prolongement de leur agrégation. Jan Yperman a pris la responsabilité d’introduire luimême une demande afin d’obtenir le label de qualité ou ‘l’accréditation’ le plus tôt possible. Eddy Delporte: «Cette accréditation n’est pas obligatoire, mais l’administration encourage vivement tous les hôpitaux à l’obtenir. En Flandre, deux hôpitaux ont déjà obtenu ce label et la procédure est en cours pour plusieurs autres. L’évaluation de tous les services et départements s’étend sur plusieurs mois. Mais l’octroi de l’accréditation, prouve que la qualité des soins et la sécurité du patient sont au centre des préoccupations de l’hôpital et que la volonté de chercher en permanence des améliorations est un objectif permanent.» KBC-Votre Partenaire pour une vie meilleure 1.300 NORMES L’accréditation est délivrée par des instances reconnues au niveau international, comme la Commission mixte internationale (JCI). «En 2014, les auditeurs du JCI viendront à l’hôpital pour y réaliser une série d’audits», explique Dennis Logie (service Qualité). «Leur visite a pour but de contrôler si nous satisfaisons aux normes internationales en matière d’hôpitaux. Ce contrôle est basé d’un recueil contenant plus de 1.300 standards et normes. Notre tâche est de les traduire concrètement au sein de l’hôpital.» Les audits en vue de l’accréditation sont plus approfondis. Chaque détail compte. La règle numéro 1 concerne l’identification du patient. «Les patients doivent être identifiables à tout moment au moyen d’un bracelet portant son nom et sa date de naissance. Ceci est déjà d’application à Jan Yperman.» L’HÔPITAL TOUT ENTIER La gestion de la qualité ne date pas de hier. L’hôpital répond déjà à plusieurs normes. Le bloc opératoire, par exemple, a adopté des procédures en vue de prévenir toute erreur. Avant chaque intervention, l’équipe chirurgicale parcoure un checklist. Une communication correcte est primordiale et on applique actuellement la procédure dite de «read back». Quand un médecin demande à une infirmière d’administrer un médicament spécifique, celleci répète l’instruction reçue. Eddy Delporte: «Les normes d’accréditation ne se limitent pas aux soins: elles concernent l’hôpital tout entier. Médicaments à risque, offre de formation, rapports avec les médias, réaction en cas d’imprévus, droits et obligations des patients, nettoyage et entretien… Tout est soumis à des normes. C’est l’hôpital tout entier qui apporte sa pierre à l’édifice.» Portez-vous mieux. Vous voulez rester en bonne santé. Aussi en tant qu’établissement de soins. En tant qu’entreprise, vous voulez rester maître de l’évolution des affaires. Continuer à planifier. Relever tous les défis. Nuit et jour. Nuit après nuit. Votre remède ? Un véritable partenaire à part entière. Quelqu’un qui vous comprend. Qui vous assiste. Quelqu’un qui partage votre conception des choses. Quelqu’un qui connaît bien les difficultés propres à votre secteur. Quelqu’un de la trempe du Chargé de relations «Social Profit KBC» qui vous garantit le meilleur service, qui vous aide à investir. Dans le matériel. Dans le personnel. Dans les gens qui sont prêts à payer de leur personne. Pour le bien de tous. Pour le bien d’autrui. Afin que tous aient une qualité de vie meilleure. Y compris vous ! www.kbc.be Journée emploi l’infirmière Martine Dhondt Mission Burundi Au début de l’année, le docteur Dirk Vandamme du service d’Ophtalmologie et les infirmières Martine d’Hondt et Ann Meurillon se sont rendus dans le petit village burundais de Giheta avec ‘See and Smile’, une organisation de chirurgiens plasticiens et d’ophtalmologues belges qui organise des missions humanitaires dans des pays du tiers monde. Durant une semaine, le docteur Vandamme a opéré des patients souffrant de la cataracte ou du glaucome. Martine a assuré la coordination durant trois semaines. «Son rôle consistait à veiller à ce que les médecins puissent opérer dans les meilleures conditions possibles. Pas facile quand on travaille dans une remise transformée en hôpital de fortune. Nous avons dû tout apporter tout le matériel: les lentilles à implanter, les microscopes, etc. Au total, nous avions chacun environ 50 kg de matériel.» En une semaine de temps, plus de mille patients se sont présentés à la consultation et environ 200 ont été opérés, tout à fait gratuitement. La mission fut un grand succès: plus de cent patients voient désormais l’avenir d’un œil meilleur – c’est le cas de le dire. 7

Voor de Nederlandse versie, klik hier