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Y-mail 32 FR - juillet 2019

2 NIPT 99 pour cent > Le

2 NIPT 99 pour cent > Le test NIP qui permet de détecter la trisomie 21, 18 et 13 avec une fiabilité de 99% est à présent remboursé. < Le risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21 (syndrome de Down) augmente avec l’âge de la mère. Pour une future maman âgée de 35 ans, le risque est de 1 sur 350. À 45 ans, il est de 1 sur 34. Presque toutes les femmes passent un test prénatal pour détecter une éventuelle affection héréditaire chez leur enfant. De nos jours, cela se fait au moyen d’un test prénatal non invasif. Docteur Jan Quintelier (Gynécologie/Maternité): « Auparavant, ce test se composait d’une échographie avec mesure de la clarté nucale et d’un bilan hormonal. Il ne permettait de détecter que 90% des syndromes de Down et 5 à 10% des résultats donnaient des faux positifs. Dans ce cas, NIPT utilise l’ADN du foetus présent dans le sang de la mère nous faisions une ponction amniotique, alors qu’il n’y avait en fait rien. » NIPT est beaucoup plus précis et moins invasif. Le test utilise l’ADN du fœtus présent dans le sang de la mère pour détecter la présence d’une anomalie, pas seulement la trisomie 21, mais aussi la trisomie 18 (syndrome d’Edwards) et la 13 (syndrome de Patau). Docteur Quintelier: « NIPT permet la détection à partir de la dixième semaine de grossesse avec 99 % de fiabilité. Dans moins de 1 % des cas, le test donne un faux positif. Nous faisons toujours une ponction amniotique lorsque le résultat est positif. » Le test est réalisé en collaboration avec la KU Leuven, qui possède une grande expérience en la matière. « Lorsque les nouvelles sont mauvaises, les patients reçoivent un complément d’information du généticien Koenraad Devriendt. Ils peuvent aussi compter sur l’appui d’un psychologue et du Service social. » Info: secrétariat Gynécologie, 057 35 75 75 ou secgynaeco@yperman.net Les points sur le i > Une réflexion pluridisciplinaire a permis de définir de manière détaillée ce qui doit être fait avant, pendant et après une opération de la thyroïde. Les points sur le i de thyroïde… < La thyroïde et la parathyroïde peuvent connaître divers types de dérèglements comme des nodules ou une hyperactivité thyroïdienne. Parfois, l’opération est inévitable. Au centre hospitalier Jan Yperman, tous les spécialistes concernés se sont réunis autour de la table pour discuter des mesures périopératoires à prendre dans le cadre d’une pathologie de la thyroïde ou de la parathyroïde. Docteur Barbara Deconinck et docteur An Nollet (Endocrinologie-Diabétologie): « La chirurgie thyroïdienne nécessite l’intervention d’un grand nombre de spécialités médicales: endocrinologie, chirurgie thyroïdienne, anesthésie, anatomopathologie, Mieke Vanacker, Martine Vandecandelaere en Hans Terryn, docteur Dries Louage (ORL), Robin De Jaegher, docteur Stijn Deloose (Pathologie), docteur Stijn Van Wiemeersch (Chirurgie), docteur Barbara Deconinck (Endocrinologie), docteur Kristof Cokelaere (Patho logie), docteur An Nollet (Endocrinologie), docteur Joris Keeris (Anesthésie), Diana Vanfleteren, pharmacien-biologiste Carol De Ridder, Marilyn Maerten, docteur Marc De Groof (Isotopes), docteur Sofie Allewaert (Radiologie). Lieselot Minne est manquante médecine nucléaire, radiologie, biologie clinique et pharmacie. Ensemble, nous avons examiné et actualisé chaque étape du parcours clinique. Quels sont les examens – isotopes, scanner du cou, ponction – nécessaires pour l’opération ? Quels sont les prélèvements sanguins qui doivent être effectués pendant et après l’intervention ? Des coupes sous congélations doivent-elles aussi être réalisées durant l’opération ? Quelques semaines après cette réunion, nous avons aussi organisé une concertation avec les infirmières qui prodiguent les soins postopératoires aux patients. » Le but du parcours clinique thyroïde est d’uniformiser les soins et d’améliorer leur qualité au maximum. Il est ressorti de la réunion que nous sommes déjà dans le bon. Docteur Nollet: « Nous avons comparé le nombre de patients opérés, la durée d’hospitalisation et le pourcentage de complications aux chiffres internationaux. Nous sommes satisfaits des résultats, mais nous poursuivrons évidemment nos efforts pour faire encore mieux. » Info: secrétariat Endocrinologie- Diabétologie, 057 35 72 70 ou secinwendige@yperman.net Ymail_32_FR_v1.indd 2 5/07/19 11:44

Oxygénation à haut débit Carine Bouw et Liesbeth Bode > Le Service de Pédiatrie traite les enfants souffrant de bronchiolite par oxygénothérapie au moyen d’un système d’assistance respiratoire à haut débit. Ce traitement améliore leur confort et les aide à se rétablir plus vite. < Cet hiver, le Service de Pédiatrie a enregistré un afflux massif d’enfants souffrant de bronchiolite, qui est une inflammation des voies aériennes inférieures provoquée par le virus respiratoire syncytial. Docteur Tine Van Ackere (Pédiatrie): « La bronchiolite, qui touche surtout le nourrisson et le jeune enfant de quelques mois, peut provoquer une détresse respiratoire grave. Depuis cet hiver, notre service dispose de canules nasales à haut débit: il s’agit de lunettes nasales permettant d’administrer de l’oxygène supplémentaire à haut débit. Cette méthode donne de bons résultats. Grâce à ce dispositif, le nombre d’enfants ayant dû être transférés à l’unité pédiatrique intensive de l’UZ Gent a fortement diminué. » Toutes les infirmières du Service de Pédiatrie ont suivi une formation pour apprendre le maniement des appareils à haut débit. Liesbeth Bode (infirmière en Pédiatrie): « L’oxygène est chauffé et humidifié, ce qui améliore le confort pour les enfants. Il ne faut pas longtemps avant que leur respiration devienne plus calme. » Carine Bouw (infirmière en chef en Pédiatrie): « Les appareils peuvent s’utiliser aussi pour les enfants plus grands souffrant d’une crise d’asthme ou les adultes souffrant de BPCO ou hospitalisés aux soins intensifs. De cette manière, nos ressources sont utilisées de manière optimale. Nous sommes en tout cas prêts pour la prochaine saison de VRS. » Info: secrétariat Pédiatrie, 057 35 75 00 ou secpediatrie@yperman.net La précision du laser > Le centre hospitalier Jan Yperman vient de faire l’acquisition d’un laser HoLEP. Cette nouvelle technologie remplace les traitements chirurgicaux classiques de l’adénome ou hypertrophie bénigne de la prostate. < En vieillissant, beaucoup d’hommes ont du mal à uriner à cause d’une hypertrophie de la prostate. Cette affection est à ne pas confondre avec le cancer de la prostate qui n’engendre en général pas de problèmes de miction. Il existe des médicaments qui détendent la prostate ou en réduisent la taille. Si les symptômes reviennent ou persistent, une intervention chirurgicale est nécessaire. Il y a traditionnellement deux méthodes pour retirer une hypertrophie bénigne: par les voies urinaires ou, lorsque la prostate est trop hypertrophiée, par une incision dans le bas-ventre. L’énucléation au laser HoLEP est une alternative à ces deux interventions. Docteur Matthias Beysens (service d’Urologie): « La première partie de l’opération est réalisée au laser. Nous introduisons une fibre laser (fibre de verre) par les voies urinaires jusqu’à la prostate pour découper l’adénome petit bout par petit bout jusqu’à la paroi originelle de la prostate. Les tissus se retrouvent dans la vessie. Nous entrons ensuite par les voies urinaires un morcellateur qui va broyer ces tissus et les aspirer. » L’HoLEP est un appareil coûteux qui doit être manié par un utilisateur expérimenté. Cet utilisateur est en l’occurrence le docteur Beysens qui a suivi son écolage auprès du docteur Schatteman à l’hôpital OLV d’Alost. La nouvelle technique offre d’importants avantages. Docteur Beysens: « Elle permet de retirer l’adénome de manière plus complète et en provoquant moins de saignements. De plus, l’HoLEP permet aussi d’intervenir par les voies urinaires, même pour les Docteur Matthias Beysens prostates très hypertrophiées. Auparavant, ces patients devaient rester hospitalisés pendant près d’une semaine. Ils peuvent désormais rentrer chez eux après un ou deux jours. » Info: secrétariat Chirurgie, 057 35 72 00 ou secheelkunde@yperman.net 3 Ymail_32_FR_v1.indd 3 5/07/19 11:44

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