6 Nouveaux médecins AURELIE MINNE Policlinique Pédiatrie JENS VANBIERVLIET Orthopédie Épidémie d’insomnie « Mal dormir est très mauvais pour la santé », explique le neurologue Yves Tanghe. «La moitié de tous les accidents de la route mortels sont causés par la somnolence au volant. Mal dormir peut aussi favoriser les maladies cardiovasculaires et le diabète. Un examen à la Clinique du sommeil permet d’identifier la cause des troubles du sommeil. » Le docteur Yves Tanghe étudie le sommeil depuis déjà fort longtemps. Il est membre de la Belgian Association of Sleep Research and Sleep Medicine et est reconnu comme somnologue européen par la European Sleep Research Society. « On a encore beaucoup de choses à apprendre sur le sommeil. L’enjeu pour la société est énorme. De plus en plus de gens ont du mal à s’endormir ou à dormir de manière continue. L’insomnie tourne à l’épidémie. Nous aidons les personnes concernées en leur donnant des conseils sur l’hygiène de sommeil et sur la thérapie comportementale cognitive. » Info: Clinique du sommeil, 057 35 74 95, slaapkliniek@yperman. net « Je suis la nouvelle pédiatre de l’AZ Delta Roeselare. Spécialisée en pédocardiologie, je tiens des consultations un mardi sur deux depuis le mois de mai au centre hospitalier Jan Yperman. Nous venons ainsi littéralement à la rencontre des patients d’Ypres et alentour. De plus, je fais chaque jeudi la navette jusqu’à Amsterdam où je me perfectionne dans le domaine des cardiopathies congénitales. » Info: secrétariat Pédiatrie, 057 35 75 00 ou secpediatrie@yperman.net WILLEM ANSEEUW Urgences « Après avoir étudié et habité pendant 13 ans à Gand, je reviens en Flandre occidentale. Le 1er octobre, je commencerai comme médecin urgentiste au centre hospitalier Jan Yperman Ziekenhuis, dès la fin de ma formation. Le service des urgences, c’est un travail très actif qui offre des tâches diversifiées et beaucoup de contacts humains avec les patients. Les horaires sont irréguliers, mais cela ne me dérange pas. » LIESELOT DEBLAERE Gynécologie « Pendant ma formation, j’ai Info: secrétariat Urgences, 057 35 60 00 ou spoedgevallen@yperman.net déjà acquis une certaine expérience au centre hospitalier Jan Yperman. Les medécins auprès desquelles j’étais en apprentissage deviendront mes collègues à partir du 1er septembre. Il est agréable de commencer à travailler dans un environnement familier. Outre la gynécologie générale et obstétrique, je me concentrerai sur les échographies obstétriques. Un jour par semaine, je suivrai aussi une formation supplémentaire en échographie prénatale auprès du professeur Luc De Catte, qui fait autorité en Flandre. » Info: secrétariat Gynécologie, 057 35 75 75 ou secgynaeco@yperman.net TINE PECCEU Gériatrie « Ma passion pour la gériatrie remonte à mes années d’assistanat au centre hospitalier Jan Yperman. Le 1er août, je reviendrai finaliser ma formation de gériatre avant de rejoindre l’équipe de gériatrie en décembre. Je m’occuperai des hospitalisations gériatriques aiguës et j’aiderai à développer l’hôpital gériatrique de jour. Je me focaliserai entre autres sur le traitement de l’ostéoporose et la clinique de la mémoire. » Info: secrétariat Gériatrie, 057 35 62 71 ou YGDZH@yperman.net « Ayant fait mon stage et travaillé comme assistant au centre hospitalier Jan Yperman, je me réjouis de pouvoir y travailler à partir du mois d’août prochain. Je m’occuperai principalement des pathologies de la hanche et je suis très motivé pour développer l’unité Hanche au sein de notre service. Mes années de spécialisation, je les ai passées à Louvain, Malines, Ypres et Genk. Après avoir obtenu mon agrément d’orthopédiste en 2018, j’ai encore fait des fellowships à Brisbane (Australie) et Ottawa (Canada). » Info: secrétariat Orthopédie-Traumatologie, 057 35 73 70 ou secortho@yperman.net JEROEN VAN LERBEIRGHE Neurochirurgie « À partir du mois de novembre, je travaillerai un jour et demi par semaine comme neurochirurgien au centre hospitalier Jan Yperman où j’assisterai le Dr Vanhauwaert. Nous serons ainsi en mesure d’assurer la présence quotidienne d’un neurochirurgien, ce qui est positif pour le suivi des patients. Durant les mois à venir, je me rendrai aussi aux USA et à Lille pour m’y perfectionner en neurochirurgie oncologique et vasculaire ainsi qu’en neurochirurgie spinale.» Info: secrétariat Neurochirurgie, 057 35 73 45 ou secneurochirurgie@yperman.net Ymail_32_FR_v1.indd 6 5/07/19 11:44
Le nouveau DPE est arrivé > Les données contenues dans le nouveau dossier patient électronique (DPE) peuvent être partagées non seulement au sein de l’hôpital, mais aussi avec l’infirmière à domicile, le médecin généraliste, le dentiste, d’autres hôpitaux et même avec le patient. < Yves Platteeuw Une farde en carton de plus en plus épaisse: le dossier patient version papier appartient en grande partie au passé. Le centre hospitalier Jan Yperman en est déjà à la deuxième mouture de son dossier patient électronique. Yves Platteeuw (responsable du programme itZORG): « Avant, le dossier médical du patient, le système de prescription électronique et le dossier des soins étaient gérés en grande partie séparément. Ils sont désormais intégrés dans le DPE. Les différents médecins et services de l’hôpital peuvent consulter et compléter les informations du patient de la même manière.» Le nouveau DPE représente également un pas en avant pour les médecins généralistes. Ils pourront bientôt prendre des rendez-vous en ligne pour leurs patients. Mais il y a plus. « Lorsqu’un patient se rend à l’hôpital, nous consultons dans le DPE son schéma de médication ainsi que d’autres notes importantes du généraliste. Nous pouvons ainsi poursuivre la thérapie habituelle. Il en va de même pour l’infirmière à domicile. Nous savons par exemple de quelles plaies le patient souffre et quels soins sont prodigués à domicile. Pendant et juste après l’hospitalisation, le généraliste peut consulter toutes les données relatives à ses patients. » Et le patient? Grâce au nouveau DPE, le patient est associé plus étroitement que jamais à sa thérapie. Dans un futur proche, il pourra par exemple consulter ses données médicales. La communication entre hôpitaux est également améliorée. Jan Yperman utilise pour le DPE la même suite logicielle que toute une série d’autres hôpitaux. « Si nous référons un patient vers l’UZ Leuven, l’AZ Groeninge à Courtrai ou l’AZ Sint-Jan à Bruges, ces établissements ont accès à son dossier. Notre centre hospitalier et nos médecins peuvent quant à eux suivre tout. » Info: Service itZORG, 057 35 76 00 Nouveau cartilage > Les docteurs François Hardeman et Jan Somers utilisent des cellules-souches pour traiter les sportifs souffrant de lésions aux cartilages du genou et de la hanche. < Les adultes ne fabriquent plus de cartilage. Que peut-on alors faire pour les sportifs victimes d’une lésion au cartilage? Les orthopédistes du centre hospitalier Jan Yperman utilisent depuis 2012 deux techniques différentes permettant de régénérer le tissu cartilagineux à l’endroit où le cartilage est endommagé. Docteur François Hardeman: « La première méthode consiste à pratiquer des petits trous dans l’os de l’articulation. À cause du saignement, cet os se met à Docteur François Hardeman et docteur Jan Somers produire des nouvelles cellules de type cartilagineux. Mais cette production de cellules doit se faire de manière très ordonnée. Nous plaçons donc à cet endroit une petite éponge en collagène qui sert de matrice: elle forme une structure temporaire dans laquelle les cellules s’organisent pour former une nouvelle couche de cartilage. Cette petite éponge est ensuite absorbée par l’organisme. » Docteur Jan Somers : « Dans la deuxième technique, nous prélevons des cellules-souches dans la moelle des os du bassin du patient. Nous centrifugeons ces cellules-souches et nous les concentrons pour ensuite les placer dans la matrice au cours de la même intervention. C’est une amélioration par rapport à une technique existante où le patient avait besoin de deux procédures. Elle consiste à d’abord prélever des cellules cartilagineuses chez le patient et à les cultiver en laboratoire pour les réimplanter par la suite. » La technique basée sur les cellules-souches est celle qui fonctionne le mieux, mais elle est aussi la plus coûteuse puisqu’elle revient à 2000 euros contre 700 euros pour la première. Docteur Somers: « Ces interventions existent depuis longtemps, mais elles ne sont malheureusement pas encore remboursées en Belgique. » Info: Service Orthopédie-Traumatologie, 057 35 73 70 ou secortho@yperman.net 7 Ymail_32_FR_v1.indd 7 5/07/19 11:44
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