ART DANS LE NOUVEAU BÂTIMENT Made in Twoape L’artiste Lisa Spillebeen, originaire d’Izegem, a créé une œuvre d’art pour le hall d’entrée de la nouvelle aile de l’hôpital. Elle s’est inspirée des enfants et des ados admis dans le service Twoape. Dans son cadre en plexiglas rouge, le collage composé de coloriages, de morceaux de papier déchiré et d’éléments collés a un côté spontané et ludique. Il a été réalisé avec le concours des enfants de Twoape, l’unité de psychiatrie pour enfants et adolescents du centre hospitalier Jan Yperman. Le conservateur Theun Vonckx : « L’hôpital recherchait une œuvre d’art issue d’un processus participatif. Lisa Spillebeen semblait être la personne idéale. Elle a proposé d’organiser six ateliers avec les enfants, sous la bannière du « livre ouvert ».» Lisa Spillebeen : « J’ai demandé aux enfants de se dévoiler dans leur carnet. Il fallait qu’ils se livrent dans ces pages. Les plus jeunes ont pleinement joué le jeu, car ils osent encore s’exprimer de manière créative. Les adolescents sont un peu plus réticents. C’est logique, car chaque ligne que vous tracez, chaque couleur que vous choisissez, dit quelque chose sur la personne que vous êtes. En fin de compte, chacun a fantastiquement bien coopéré et j’y ai trouvé une merveilleuse source d’inspiration. » Le directeur général Frederik Chanterie est également satisfait. « La genèse de cette œuvre s’inscrit parfaitement dans le cadre de la thérapie que représente Twoape. Cela a donné un projet chaleureux et vivant. » PRIX FLAQUM On peut toujours faire mieux Après deux cycles d’accréditation JCI réussis, le centre hospitalier Jan Yperman s’est doté d’un nouveau cadre de qualité : FlaQuM ou Flanders Quality Model. Dirk Vanrenterghem (coordinateur de la qualité) : « Ce système nous permet d’améliorer la qualité des soins de manière plus ascendante et plus adaptée aussi aux besoins locaux. Comme les 22 autres hôpitaux participants, nous avons été récompensés pour nos efforts par le FlaQuM Co-Creation Award, qui est chaque fois décerné pour une période d’un an. » DÉMENCE La personne derrière le patient Chaque patient atteint de démence a droit à des soins personnalisés dispensés par une équipe de soins organisée autour de l’aidant proche. Pour y arriver, il faut que nous connaissions l’être humain qui se cache derrière le patient et que nous lui donnions une voix, explique Jonas Vanhove (coordinateur des infirmières de référence en gériatrie) et les autres membres du groupe de travail démence. « À l’hôpital, le diagnostic et le traitement sont adaptés en tenant compte de l’état de démence du patient et l’équipe de soutien gériatrique vérifie dans tous les services si la prise en charge de la démence peut être améliorée. Nous proposons également des astuces et des référencements pour le patient et ses proches. » AGENDA Symposia Le 30 septembre, l’anesthésiste Stefan Van Hoore weghe est intervenu à Louvain lors du congrès annuel de l’Association belge d’anesthésie régionale. Le thème était : « Devons-nous oui ou non suivre les directives PROSPECT pour la chirurgie thoracique? » Vous souhaitez rester informé des symposiums organisés à l'hôpital ? Consultez le site web 16
CAMPAGNE Victor Vaccin « J’étais jeune et ne me rendais absolument pas compte que cela pouvait devenir aussi grave. » Étudiante de rhéto, Iris Delporte tombe soudainement malade. Elle pensait avoir attrapé la grippe, jusqu’à ce que les taches rouges sur ses bras et ses jambes et la raideur de son cou alertent son médecin généraliste. L’hôpital a rapidement confirmé qu’il s’agissait d’autre chose : une méningite bactérienne. Des urgences aux soins intensifs. Heureusement, les antibiotiques ont agi. Iris : « J’ai commencé à aller mieux petit à petit, mais le choc psychologique est toujours présent. Lors de mon hospitalisation, tout le monde autour de moi devait porter une combinaison de protection, même mes parents. J’avais l’impression d’être une pestiférée. Après cela, Un adolescent atteint de méningite. Un malade chronique souffrant d’une pneumonie. Des affections graves, parfois mortelles, mais pourtant évitables. Grâce à la vaccination. Voilà le message véhiculé par la campagne Victor Vaccin menée par les hôpitaux Jan Yperman, az Delta et Sint-Andries. j’ai dû poursuivre ma convalescence à la maison. J’avais un sentiment de manque à plusieurs niveaux. Le pire, c’était le sentiment de solitude. Les visites étaient très courtes à chaque fois, n’étant pas en état de supporter plus. Pendant cette période, je suis devenue plus silencieuse. Et je me sentais coupable que tous mes proches doivent prendre un médicament parce que j’aurais pu les infecter. Heureusement, cela n’a pas été le cas. » PAS D’ÉVOLUTION Une jeune en bonne santé qui tombe gravement malade à cause d’une méningite : c’est un cas comme l’infectiologue Wim Terryn du centre hospitalier Jan Yperman en voit régulièrement. « Dans 10 à 20 % des cas, l’issue est fatale. Ceux qui survivent souffrent parfois de lésions cérébrales ou d’autres séquelles. Tout cela peut pourtant être évité: le vaccin n’empêche pas l’infection, mais il vous évite de tomber gravement malade. » Les méningocoques ne font-ils pas partie des affections couvertes par le calendrier de vaccination de base des enfants ? « Si, mais ces vaccins ne protègent pas contre tous les types de méningocoques », explique docteur Terryn. On n’est par exemple pas systématiquement vacciné contre le type B, qui est celui contracté par Iris. « Une vaccination supplémentaire à l’adolescence contre le type B et les types ACWY est fortement recommandée. » Victor Vaccin recommande également le vaccin antipneumococcique aux personnes âgées de plus de 65 ans ainsi qu’aux personnes immunodéprimées ou qui souffrent d’une affection sous-jacente. « Aujourd’hui, la majorité de ces patients à haut risque ne sont pas vaccinés », déclare docteur 17
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