NOUVEAU Télétravail à l’hôpital Depuis début septembre, le centre hospitalier Jan Yperman dispose d’un petit espace de télétravail destiné aux proches des patients. Ann-Sophie Depuydt, patient experience officer : « Cela leur permet de continuer à travailler tout en restant près de leur proche hospitalisé. Cet espace est ouvert les jours de semaine, de 8h à 18h. L’idée est de permettre de combiner l’activité professionnelle et les soins. On pense ici notamment aux partenaires de patients hospitalisés pour une longue période, aux jeunes parents et aux parents d’enfants en pédiatrie, à l’école de l’hôpital ou en pédopsychiatrie. L’espace de télétravail dispose de tables de travail et du wifi. Il est situé dans la rue des Soins, à deux pas de la boutique et du parking. Les personnes qui souhaitent s’y installer peuvent se présenter à la réception. » Ann-Sophie Depuydt, patient experience officer 057 35 65 26 ann-sophie.depuydt@yperman.net JAN YPERMAN FÊTE SES NOUVEAUX RETRAITÉS Départ à la retraite En septembre, notre hôpital a fêté le départ à la retraite du docteur Stephan Ceuppens (chirurgie thoracique et vasculaire) et du docteur Wim Faes (radiologue). Docteur Ceuppens a, pendant une décennie, dirigé l’association chirurgie-urologie. L’ancien cabinet de radiologie du docteur Faes est à l’origine du campus moderne du Centre médical de Dixmude. Nous tenons à les remercier pour leur dévouement pendant toutes ces années. NE M’OUBLIE PAS Semaine de la démence Pendant la semaine de la démence, du 16 au 22 septembre, le personnel, les médecins et les bénévoles de l’hôpital ont porté un myosotis crocheté de la campagne « Vergeet me niet » (ne m’oublie pas) en signe de solidarité avec les personnes souffrant de démence. Jonas Vanhove (infirmier gériatrique de référence) : « L’hôpital veut mener une réflexion sur la manière d’améliorer encore la prise en charge des personnes âgées. Sur quels aspects pourrions-nous faire plus ? Un de ces aspects, c’est tenir compte de la démence dans tous les services et pas uniquement en gériatrie. » PROJET PILOTE Désétiquetage de l’allergie à la pénicilline Beaucoup de personnes pensent être allergiques à la pénicilline. Dans 90 % des cas, il s’agit d’une erreur due au fait qu’autrefois, une éruption virale dans la petite enfance ou une diarrhée après avoir pris des antibiotiques étaient confondues avec une réaction allergique. Cette « erreur d’étiquetage » peut entraîner des complications le jour où le patient souffre d’une infection : les antibiotiques alternatifs sont plus chers, augmentent le risque de développer une résistance et produisent davantage d’effets secondaires. C’est pourquoi l’équipe de soutien aux épidémies (HOST) organise une étude pilote sur le désétiquetage de l’allergie à la pénicilline au service préopératoire de l’hôpital. Evy Desmyttere, coordinatrice HOST : « Les patients qui se disent allergiques reçoivent un questionnaire standard à remplir. En fonction de leurs réponses, on détermine si le risque d’allergie est faible, moyen ou élevé. Les personnes du premier groupe subiront un test de tolérance réalisé par le pneumologue. S’il s’avère que le patient n’est pas allergique, l’étiquette est retirée de son dossier. Les résultats de cette étude seront publiés dans le prochain numéro d’Y-mail. » Jonas Vanhove, coordinateur gériatrique de référence 057 35 62 75 jonas.vanhove@yperman.net Evy Desmyttere, docteur Wim Terryn, pneumologie et anesthésie 057 35 61 59 evy.desmyttere@yperman.net 6
RECONSTRUCTION 3D L’ablation d’une tumeur rénale est un travail de haute précision. À la demande de l’urologue Anneleen Verbrugghe, le radiologue Louis Flamée réalise une reconstruction tridimensionnelle à partir d’images du scanner CT pour mieux visualiser les structures rénales. Le rein sous tous les angles 30 opérations par an avec reconstruction 3D radiologue docteur Louis Flamée et urologue docteure Anneleen Verbrugghe Lors de l’intervention chirurgicale par endoscopie assistée par robot, docteure Anneleen Verbrugghe commence par dégager le rein et les vaisseaux sanguins. Ensuite, elle clampe l’artère. Il lui reste alors 15 à 30 minutes pour enlever la tumeur. La durée de cette ablation doit être la plus courte possible pour limiter le risque de lésions tissulaires. Docteure Verbrugghe : « L’afflux sanguin varie d’un patient à l’autre. Certaines personnes ont une grosse artère rénale avec plusieurs branches, d’autres ont deux artères rénales. Parfois, il suffit de clamper une seule branche ou une seule artère rénale. Une reconstruction en 3D permet de mieux visualiser toutes ces structures. » Le radiologue docteur Louis Flamée base sa reconstruction 3D sur des scans CT réalisés en plusieurs phases. Docteur Flamée : « Après avoir injecté le produit de contraste, nous prenons des images à différents intervalles de temps, ce qui nous donne une vue des différentes structures. Ensuite, je donne numériquement des couleurs distinctes au tissu rénal, à la tumeur, aux artères, aux veines et aux voies urinaires afin qu’ils soient bien identifiables. Le chirurgien peut faire pivoter l’image pour visualiser le rein virtuellement sous tous les angles. » 7
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