LE VIEILLISSEMENT REND LA REVALIDATION PLUS COMPLEXELe service de Sp revalidationlocomotrice – Sp-loc en abrégé– souffle ses 20 bougies.« Bien qu’un peu perdus audébut, les patients se sententici complètement chez eux. »47lits en Sp-locEn 2004, un nouveaudépartement ouvraitses portes à la Clinique desSœurs noires : « L’unité derevalidation locomotrice ».Le kinési thérapeute HansDe Ruddere se souvientdes débuts de ce servicecomme si c’était hier.« L’hôpital proposaitdéjà de la revali dation,mais pas encore dans undépartement distinct. Lespatients restaient justeplus longtemps en orthopédie.Aujourd’hui, Sp-locpropose une approchespécialisée avec unehospitalisation enmoyenne plus longue,mais un accompagnementmultidisciplinaire. Celasignifie que les patientsvoient, entre autres, lemédecin de revalidation,des kinés, des ergothérapeutes,des logopèdes,des psychologues, desinfirmiers, le servicesocial, etc. Une concertationmultidisciplinaire estorganisée chaque semainepour évaluer le processusde revalidation. »UNE SEULE NUITSp-loc s’adresse auxpatients en revalidationaprès la phase aiguë d’unelésion ou d’une chirurgie etse compose de deux sections.La seconde a récemmentquitté l’ancien hôpital StJean de Wervik pour s’installerdans le nouveau bâtimentdu campus principald’Ypres. Les deux servicesde revalidation accueillentdes patients aussi divers quedes patients ortho pédiqueset neurologiques, maisaussi des personnes à profilgériatrique et des patientsdialysés. « Au Sp-loc 2, cesont les gériatres qui sontà la manœuvre », expliquedocteur Geert Moyaert, lemédecin de revalidationet chef de service. « Maiscomme l’espérance de viede la population généraleaugmente, nous voyonsaussi l’âge de nos patientsaugmenter », explique NeleScheirlynck, infirmièreen chef du Sp-loc 1. Lespatients viennent en revalidationchez nous aprèsavoir reçu une prothèse de4
IMPLIQUERLA FAMILLEAu Sp-loc, l’ambiance intimiste et familiale est aumoins aussi importante que les soins médicauxproprement dits.« Beaucoup de patients séjournent ici longtempsparce qu’ils n’ont pas assez d’aide à la maison. Ceque nous voyons, c’est qu’après la première semained’adaptation, les patients finissent par se sentirentièrement chez eux. Certains sont même tristes departir », explique le kiné Hans De Ruddere.« La famille du patient est aujourd’hui beaucoupplus impliquée dans le processus de revalidation quedans le passé », explique l’ergothérapeute LaurenceHaspeslagh. « À la demande de la famille et/ou dupatient, on peut programmer un entretien avec lafamille. »Docteur Geert Moyaert : « Nous nous efforçonsd’établir un lien étroit avec la famille et les aidantsproches. Cela nous aide à nous faire une idée réalistede ce qui est faisable : le patient peut-ilpoursuivre sa revalidation chez lui ou uneautre solution est-elle préférable ? »Hans De Ruddere, Wim Monteyne,Laurence Haspeslagh, docteur GeertMoyaert et Nele ScheirlynckHans De Rudderehanche ou de genou, maisla plupart souffrent aussid’autres affections collatérales,ce qui peut rendrecomplexe la revalidationpersonnalisée. »Les techniques opératoiresse sont considérablementaméliorées et deviennent demoins en moins invasives.« Cela raccourcit la duréede l’hospitalisation et dela revalidation », expliquel’ergothérapeute LaurenceHaspeslagh. « Pour uneprothèse du genou ou dela hanche, les patients nepassent plus que deux nuitsen moyenne à l’hôpital, et latendance évolue de plus enplus vers une seule nuit »,ajoute le kinésithérapeuteWim Monteyne.SEXAGÉNAIRESIl est frappant de constaterque les patients neurologiquesd’aujourd’hui sontplus jeunes que par le passé,affirme Hans De Ruddere.« Nous avons beaucoup desexagénaires qui ont euune hémorragie cérébraleou une tumeur. Quand cespatients ne sont pas en étatde rentrer chez eux aprèsune revalidation, ils sontaiguillés vers un centre desoins résidentiels, mais celan’est pas toujours évident,car ils sont encore tropjeunes. »La durée de la revalidationvarie considérablementd’un patient à l’autre. « Lespatients orthopédiques quiviennent en revalidation auSp-loc y séjournent deuxsemaines en moyenne,tandis que, pour les patientsneurologiques, cette duréeatteint souvent un mois etdemi », explique docteurMoyaert. « L’objectif dela revalidation au Sp-locest de faire en sorte queles patients soient aussiautonomes que possiblequand ils rentrent chez eux.Lorsque ce n’est plus faisable,nous leur cherchons unhébergement adéquat. »Secrétariat Sp-loc 1057 35 64 01Secrétariat Sp-loc 2057 35 62 405
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