ENQUÊTE SUR LE BIEN-ÊTRECOMMENT VALE DOCTEUR ?Se sentir bien est une condition essentielle pour être en mesure defournir des soins de qualité. Le centre hospitalier Jan Yperman a étél’un des premiers hôpitaux à mener une enquête sur le bien-êtrede ses médecins.62médecinsont participéIl y a trois ans, le centre hospitalierJan Yperman a mené une enquêtesur le bien-être de ses salariés. Maisl’hôpital accueille aussi dans sesmurs près de 150 médecinsindépendants.Docteur Hans Feys, médecin-chef :« Comme nous accordons del’importance au bien-être de tousnos collaborateurs, nous avonsdécidé d’interroger également lesmédecins. »« Nous avons notamment abordé lesquestions du risque d’épuisementprofessionnel et de l’influence dutravail sur la vie privée et vice versa »,explique la docteure Heidi Janssens,médecin du travail. « Les participantsà cette enquête ont réponduen ligne et de manière anonyme. »Docteur Feys : « La participationétait bien sûr sur une basevolontaire. Au final, 62 médecinsont répondu à l’enquête, ce qui estune bonne surprise. Nous avonsl’intention de répéter cette enquêtetous les trois à cinq ans. »CHARGE ADMINISTRATIVELes résultats sont plutôt bons,déclare docteure Janssens, mais uncertain nombre de personnes ontsignalé des problèmes.Docteur Feys : « Les réponses fontapparaître des facteurs de stressspécifiques, comme la chargeadministrative. Souvent, il s’agitd’obligations légales, mais nousdevons aider à alléger ces tâchesautant que possible. »Docteure Janssens : « L’agressivitéa également été mentionnée. Celareste heureusement un phénomènerare, mais qui pèse sur lespersonnes concernées. »Docteur Feys : « C’est pour cetteraison que nous élaborons un programmede prévention et un schémade signalements en collaborationavec le conseiller en prévention. »JAN YPERMAN RECHERCHEPublicationsPublication du docteur Hardeman,docteur Gallant, docteur Depuydtet autres: «Risk factors for valgussubsidence in uncemented medialunicompartimental knee arthroplasty»,Bone & Joint, février 2025.Les docteurs De Sutter, Goemaere,Capoen et Desimpel ont participéau Congrès européen deradio logie sur le développementdurable en mars.Le 27 mars, la docteure Bauters aparlé de l’impact de la ménopausesur le plancher pelvien lors ducongrès néerlando-flamand surl’infertilité ciblée, la gynécologie etl’obstétrique, qui s’est tenuà Rotterdam.IN MEMORIAMAdieu CornetjeL’infirmière Marleen Cornette acommencé sa carrière à l’hôpitalOLV. À l’époque, le personnel étaitpeu nombreux et tout le mondela connaissait. « Cornetje »répondait toujours présente pourun trait d’esprit et les patientsl’adoraient : ce n’est pas unhasard si son jour préféré ducalendrier était le 1er avril. À51 ans, Marleen est tombéemalade, mais elle est revenue –jusqu’à sa rechute en 2018. Mêmesi elle ne travaillait plus, personnen’a oublié Marleen. Jusqu’au jourde sa mort, le 1er avril, le jourmême où elle aimait tant fairedes choses un peu folles.IN MEMORIAMAdieu Docteur BamelisLe 16 mars, nous avons dit adieuà un collègue très apprécié, ledocteur Bruno Bamelis. Son décèslaisse un vide au centre hospitalierJan Yperman, où il travaillait au seindu service de chirurgie généraleurologiedepuis 2014 et dirigeait leservice d’urologie depuis 2019. Ledocteur Bamelis était connu nonseulement pour son expertise et sescompétences chirurgicales, maisaussi pour son approche empathiqueet humaine. Les patients sesentaient en sécurité avec lui, sescollègues respectaient ses connaissanceset son engagement, et lesjeunes médecins trouvaient en luiun mentor.16
INNOVATIONPROJET D’INNOVATION HEARTWISEPlus de temps,des soins encore meilleursFréquence cardiaque,tension artérielle,saturation en oxygène,fréquence respiratoire,température et état deconscience : le protocoleprévoit que tous ces paramètressont contrôlés parle personnel infirmier enpostopératoire. Si l’étatdu patient se détériore, lafréquence des contrôlespeut augmenter jusqu’àune fois par heure, de jourcomme de nuit, et tout celamanuellement.Caroline Gheysen(directrice information,innovation et réseaux) :« Cela représente un travailconsidérable, mais nécessaire.La combinaison detous ces paramètres donneun score d’alerte précocenational (NEWS). À partird’un certain score, noussavons que l’état du patientse dégrade, à cause d’uneinfection ou d’une autreDans le cadre du projet d’innovationHeartwise, le centre hospitalier teste unnouveau concept qui consiste, après uneopération, à monitorer les paramètresvitaux du patient de manière automatiqueet semi-continue au moyen de dispositifsmédicaux connectés portés à même le corps.complication. Il faut alorsintervenir rapidement. »CAPTEURS PORTABLESDans le cadre du projetd’innovation Heartwise,l’hôpital teste actuellementune autre approche aumoyen de technologiesportables (« wearables »).Il s’agit de dispositifsmédicaux portables fixéssur le corps, qui surveillentles fonctions vitales demanière automatique etsemi-continue.Birgit Castelein (chargéede projets innovants) :« Un patch respiratoiresur le sternum mesure lafréquence respiratoire etla fréquence cardiaque,un patch de températuresous l’aisselle mesure latempérature corporelle etla saturation en oxygène estsurveillée au moyen d’uncapteur clipsé au doigt,tandis qu’un tensiomètrebrassard fixé au braspermet de contrôler latension artérielle. »« La combinaison de cesparamètres donne un scored’alerte précoce national(NEWS). Les données sonttransférées automatiquementvers le dossier patientet vers un tableau de bordau poste infirmier »,explique Tom Bogaertd’itZORG. Comme les dispositifsportables mesurentles paramètres bien plussouvent que trois fois parjour, les complications ettoute détérioration de l’étatdu patient sont détectéesplus rapidement.Caroline Gheysen : « Il n’estpas idéal que les paramètresvitaux ne soient pasmesurés assez souvent. Undébut de fièvre risque alorsde passer inaperçu. Lescapteurs portables permettentde déclencher l’alarmeplus tôt et d’intervenirplus rapidement. Commeces capteurs font unegrande partie du travail, lepersonnel infirmier a plusde temps à consacrer aux17
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