Geminações N 0
Um projecto que quer ir ao encontro das cidades e de todos os seus "actores".
Um projecto que quer ir ao encontro das cidades e de todos os seus "actores".
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Interview avec Mme. Sylvie Lehenanff, présidente du Comité de Jumelage et Mr. le Maire-adjoint<br />
Bertrand Magnan - Ville de Gond-Pontouvre<br />
Comment surgit l’idée de faire un jumelage, le seul jusqu’à présent,<br />
avec une ville portugaise ?<br />
Madame Sylvie Lehenanff - Comme l’a dit Mr. le Maire, c’est à l’occasion<br />
du rassemblement d’une famille portugaise qui est venue ici et qui a fait<br />
toutes les démarches nécessaires avec la Mairie pour créer ce Comité - depuis<br />
octobre 2008 - et, donc, ce rapprochement nous le vivons relativement très<br />
bien, avec plusieurs échanges.<br />
Au début, quel a été votre objectif pour commencer ce jumelage ?<br />
M.le maire-adjoint Bertrand Magnan - Alors, en fait, cela a commencé<br />
avec un groupe folklorique portugais qui est basé à Gond-Pontouvre, avec<br />
une majorité de gens issus de Boticas, et la présidente du groupe folklorique<br />
qui est, elle aussi, de Boticas et qui a sollicité la Mairie en demandant s’il<br />
y aurait un intérêt à faire un partenariat entre Boticas et Gond-Pontouvre<br />
- donc, ce sont ces deux acteurs-là, la présidente et moi-même qui avons été<br />
désignés pour porter un peu ce projet. On a construit ce jumelage par différents<br />
échanges, différentes visites et donc les liens se sont créés très rapidement.<br />
On a contractualisé ce partenariat à Gond-Pontouvre, le 11 octobre 2008,<br />
et on est allé signer la charte quelques mois après, au mois de mai 2009, à<br />
Boticas - donc on a scellé ces liens culturels entre Gond-Pontouvre et Boticas.<br />
Les premiers échanges se sont fait à travers des activités artisanales et folkloriques<br />
où Boticas était venue participer à un salon à Gond-Pontouvre et,<br />
par la suite, très rapidement, la montée des projets d’échanges avec les jeunes.<br />
Des projets jeunes qui ont été financés, bien sûr, par l’Europe qui nous aide<br />
à construire ce projet - des échanges de jeunes de notre ville à Boticas et de<br />
jeunes venant de la ville portugaise jusqu’à Gond-Pontouvre. Là pendant<br />
une semaine, on a organisé différents types d’activités culturelles, sportives,<br />
un peu touristiques également, pour découvrir l’environnement de chaque<br />
région et, à chaque fois, ça a été un vrai succès, qui a même créé des liens<br />
entre adultes parce qu’on associe un groupe d’adultes et un groupe de jeunes<br />
et des liens se créent d’autant plus lorsque les adultes sont hebergés dans les<br />
familles.<br />
Le dernier échange s’est réalisé avec les jeunes de Boticas qui sont venus à<br />
Gond-Pontouvre. Depuis, Boticas travaille sur des projets pour accueillir des<br />
jeunes de notre ville, mais l’Europe fait des arbitrages sur les projets et, donc,<br />
jusqu’à présent cela fait déjà deux ans que Boticas n’a pas pu être élue pour<br />
bénéficier des financements, néanmoins nous continuons à entretenir des liens.<br />
Concernant les prochains projets, il se réalisera dans les jours qui viennent,<br />
car le 30 avril notre club de football organise un tournoi avec des jeunes<br />
et une équipe de Boticas est invitée à venir participer. Nous allons, donc,<br />
les accueillir le samedi 29, le soir à la Mairie, où, avec Mr. le Maire, on<br />
organise une réception pour ces jeunes et les entraîneurs. Le lendemain, ils<br />
participent au tournoi de football. Ils seront hébergés dans des familles de<br />
joueurs du club de foot, donc, recréant ces liens très forts entre les habitants<br />
des deux villes jumelées. Le lundi, vu que c’est férié, les jeunes de Boticas<br />
pourront retourner dans leur ville, au Portugal, et on espère, avec plein de<br />
bons souvenirs de cet échange sportif, au départ, mais aussi culturel par un<br />
échange avec les familles.<br />
Avez-vous des craintes par rapport à la durée de ce jumelage, qu’il<br />
puisse continuer vivant, pour qu’il perdure, car il y a des jumelages<br />
qui ont baissé énormément leurs activités ?<br />
M. le maire Gérard Dezier - Oui, je crois que le jumelage c’est comme<br />
tout, ça passe par l’engagement, la volonté de chacun de vouloir échanger.<br />
Vous parliez, tout à l’heure, des différents moyens d’échanger. C’est pas lié au<br />
jumelage, c’est aussi lié à notre société, même locale, où l’on a besoin parfois<br />
de relancer l’échange. Je pense que ce que vous dîtes est très juste - c’est que<br />
nous avons, curieusement, des moyens d’échanges médiatiques à travers la<br />
technologie qui font que l’on est nettement plus modernes qu’autrefois et on<br />
a, peut-être, plus de difficultés d’échanger dans la proximité.<br />
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