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Diversités magazine numéro 4

Diversités magazine le magazine de toutes les diversités

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diversités<br />

Magazine


le débat<br />

Le harcèlement de rue<br />

4<br />

sommaire<br />

N°4 - Juin 2015<br />

6<br />

Rosa Parks<br />

Le feuilleton<br />

Suggestions<br />

Lectures, films, musique<br />

8<br />

couverture © www.artswallpapers.com


10<br />

Culture<br />

gastronomie<br />

et recettes<br />

Portugal<br />

Focus<br />

Aux Livres Citoyens<br />

12<br />

13<br />

Figures<br />

emblématiques<br />

Lise London & Stéphanie Kwolek<br />

+<br />

7<br />

7<br />

La vidéo du mois<br />

la parole est à vous<br />

14<br />

15<br />

du côté du cripel<br />

Agenda<br />

Merci à nos partenaires qui ont collaboré à ce<br />

<strong>numéro</strong> : Point Culture - La Maison des Sciences<br />

de l’Homme - le Cripel - Aldeias de Portugal –<br />

O lar Português - Le Centre d’Action Laïque -<br />

Les Territoires de la Mémoire - la Bibliothèque<br />

centrale de la Province de Liège - Arsenic2 - Les<br />

Bibliothèques de la Ville de Liège - l’Université<br />

de Liège - Le Collectif du Lion - le CPCR


LE débat<br />

L e harcèlement de rue<br />

« Psst Mademoiselle !<br />

Ho réponds salope !! »<br />

Vous avez déjà entendu<br />

ça ?<br />

Le harcèlement de rue, ce sont<br />

les comportements adressés<br />

aux personnes dans les espaces<br />

publics et semi-publics, visant à<br />

les interpeller verbalement ou<br />

non, leur envoyant des messages<br />

intimidants, insistants,<br />

irrespectueux, humiliants, menaçants,<br />

insultants en raison de<br />

leur sexe, de leur genre ou de<br />

leur orientation sexuelle.<br />

Vous savez, les sifflements,<br />

les commentaires sexistes,<br />

les interpellations ou insultes,<br />

voire les attouchements… Ces<br />

comportements touchent les<br />

femmes et les personnes LGBT<br />

dans la rue, les bars, les transports<br />

et les espaces publics.<br />

Leurs répétitions ou leur violence<br />

génèrent un environnement<br />

hostile à ces personnes et<br />

portent une atteinte inacceptable<br />

à leur dignité et à leur liberté.<br />

Ce n’est pas de l’humour,<br />

ce ne sont pas des compliments,<br />

et ce n’est certainement pas de<br />

la drague ! Nombre de femmes<br />

apprennent à baisser la tête, ne<br />

pas répondre, changer de trottoir<br />

ou s’habiller différemment.<br />

Bref, elles se sentent moins en<br />

sécurité, moins autonomes. Par<br />

crainte, elles deviennent moins<br />

ouvertes aux vraies rencontres,<br />

moins enclines à aller draguer<br />

ou à se laisser draguer.<br />

La drague et le harcèlement<br />

de rue ne sont pas la même<br />

chose ... La drague se construit<br />

à deux, là où le harcèlement est<br />

la responsabilité d’un individu<br />

qui ignore volontairement l’absence<br />

de consentement de son<br />

interlocuteur.<br />

Source<br />

C’est le chiffre-choc de la semaine<br />

internationale contre le harcèlement<br />

de rue : 100 % des utilisatrices<br />

de transports en commun<br />

y ont subi au moins une fois dans<br />

leur vie du harcèlement sexiste<br />

ou une agression sexuelle, selon<br />

un rapport remis jeudi par le Haut<br />

Conseil à l’égalité entre les femmes<br />

et les hommes en France. D’autres<br />

statistiques diverses, tel qu’un sondage<br />

de plus de 5000 personnes<br />

(chiffres disponibles ici) et une<br />

étude de l’ONG américaine Stop<br />

Street Harrassment présentent<br />

des chiffres similaires. Pourtant, la<br />

dénonciation de la fréquence du<br />

harcèlement sexuel qui aurait cours<br />

dans l’espace public peut susciter<br />

incrédulité voire l’hostilité dans<br />

l’opinion publique.<br />

Histoire de l’intérêt pour le phénomène<br />

Dans l’espace francophone européen,<br />

le phénomène a attiré l’attention<br />

suite au documentaire Femme<br />

de la rue (2012) de la belge Sofie<br />

Peteers. Il a fait grand bruit et a<br />

conduit a la création d’une loi punissant<br />

les insultes sexistes en Belgique.<br />

Avant cela, le harcèlement<br />

de rue était soit nié, soit considéré<br />

comme faisant partie du folklore de<br />

la drague urbaine qu’on reconnaissait<br />

un peu «lourde» mais que l’on<br />

disait «pas bien méchante». Cela<br />

n’était pas regardé comme quelque<br />

chose de possiblement importu-<br />

nant voire de carrément menaçant<br />

pour les femmes dans l’espace public.<br />

Longtemps, il était acquis que<br />

c’était flatteur, voire un vrai privilège<br />

d’être ainsi abordée à l’improviste.<br />

Le film « Harcèlement » de la<br />

série « Martin, le sexe faible » renverse<br />

les rôles afin de déconstruire<br />

le phénomène et insister sur ses<br />

dangers.<br />

En effet, selon l’asbl Garance, les<br />

conséquences du harcèlement de<br />

rue sont multiples<br />

• Un sentiment d’insécurité renforcé<br />

• Des stratégies d’évitement : éviter<br />

certains lieux, à certains heures, ne<br />

sortir qu’accompagnée ou rester<br />

carrément chez soi<br />

• Une moindre présence des<br />

femmes dans l’espace public, ce<br />

qui renforce le sentiment d’insécurité<br />

et l’impression que les femmes<br />

doivent rester à la masion.<br />

• La (re-)construction de la masculinité<br />

par les comportements harcelants<br />

: afin de paraître virils devant<br />

des amis, les hommes harcèlent les<br />

femmes<br />

•Le contrôle des corps et des<br />

sexualités des femmes : le harcèlement<br />

de rue n’est pas seulement<br />

une question du lieu où les corps<br />

féminins ont le droit de se trouver. Il<br />

signale aussi quels corps sont plus<br />

ou moins légitimes (le harcèlement<br />

spécifique des femmes qui ne correspondent<br />

pas aux stéréotypes de<br />

la beauté féminine) et que les corps<br />

féminins, légitimes (stéréotypique-<br />

Le débat


ment féminins) ou pas, sont par<br />

définition sexuellement disponibles<br />

et accessibles pour les hommes.<br />

Réactions de l’opinion<br />

La prise en considération du point<br />

de vue des personnes qui refusent<br />

le «harcèlement de rue» n’a pas<br />

manqué d’entraîner des réactions<br />

diverses. Certaines renvoient les<br />

femmes qui refusent ce type de<br />

«drague» à la figure de la sainte<br />

nitouche pudibonde et méprisante.<br />

D’autres à celle de frustrée. Certains<br />

suggèrent qu’une certaine<br />

médiatisation de cas de harcèlement<br />

de rue pourrait alimenter la<br />

perception que le monde serait<br />

plus violent et hostile qu’il ne l’est<br />

en réalité. D’autres imputent à la<br />

dénonciation l’effet pervers d’entretenir<br />

l’idée que les femmes sont<br />

en soi des créatures fragiles qui<br />

doivent être protégées. D’autres<br />

encore suggèrent que l’attitude<br />

de certaines femmes facilite le<br />

harcèlement sexuel. Ces réactions<br />

critiques sont accueillies par certains<br />

milieux féministes comme<br />

trahissant une « culture du viol »,<br />

c’est-à-dire la tendance générale<br />

qu’aurait la société soit à minimiser<br />

par défaut la gravité de l’abus de<br />

pouvoir sexuel sur les femmes, soit<br />

à renvoyer aux femmes victimes la<br />

honte de ce qu’elles subissent.<br />

Controverses<br />

Dans les pays occidentaux, la médiatisation<br />

du harcèlement sexuel<br />

dans l’espace public se voit parfois<br />

reprocher un travers raciste.<br />

Sofie Peeters a par exemple déclaré<br />

que dans 95% des cas, ce sont<br />

des maghrebins qui l’ont accostée.<br />

Suspectée de biais de confirmation<br />

pour avoir précisément tourné<br />

son film dans un quartier habité<br />

par une forte population d’origine<br />

maghrébine, elle se défendra en<br />

disant que ceux qui l’ont harcelée<br />

ne sont pas représentatifs de toute<br />

une communauté.<br />

L’anthropologue Stéphanie Khoury<br />

interprète le harcèlement de rue<br />

comme l’expression du sexisme global<br />

de la société, et en déduit l’idée<br />

que celui-ci, « comme toutes les<br />

violences faites aux femmes, ne<br />

connaît ni groupe social, ni critère<br />

économique, ni origine ethnique ».<br />

Un autre travers de la médiatisation<br />

du harcèlement de rue est<br />

qu’elle se concentre sur l’espace<br />

public, alors qu’il existe également<br />

beaucoup de cas de harcèlement<br />

sexuel et d’agression sexuelle dans<br />

la sphère privée (familiale ou professionnelle).<br />

Marie Donzel postule que pour<br />

échapper à ces impasses, ce ne<br />

sont pas les profils (et les façons<br />

d’être et de faire stéréotypées) du<br />

harceleur d’une part et de sa victime<br />

d’autre part qui méritent d’être<br />

auscultés. Ce qui est en jeu, selon<br />

elle, ce sont les rapports entre les<br />

genres, et en l’occurrence le plus<br />

sensible d’entre eux : celui de la séduction.<br />

(lire la tribune complète)<br />

Pistes d’action et de solutions<br />

Parmi les actions déjà entreprises,<br />

nous pouvons citer le réseau Hollaback<br />

! qui entend créer une solidarité<br />

entre personnes subissant le<br />

harcèlement de rue, et donner des<br />

indications pour le contrer.<br />

Dans son tumblr Projet Crocodiles,<br />

ou sa BD «Crocodiles», Thomas<br />

Mathieu traite du harcèlement<br />

de rue en présentant les hommes<br />

sous la forme de crocodiles verts.<br />

Les lecteurs sont ainsi invités à<br />

questionner le comportement de<br />

ceux-ci, particulièrement quand ils<br />

endossent le rôle stéréotypé de<br />

prédateurs/dominants.<br />

Il existe aussi divers manuels<br />

s’adressant aux témoins et victimes<br />

du harcèlement de rue, ou à ceux<br />

qui s’interrogent sur la drague,<br />

le sexisme ordinaire, le respect,<br />

comme le « Petit guide illustré du<br />

respect dans la rue (ou ailleurs) »<br />

ou « Non c’est Non».<br />

Le site http://harcelementderue.<br />

tumblr.com/ travaille à la sensibilisation<br />

en illustrant des cas de<br />

harcèlement à travers des témoignages<br />

et des photos.<br />

L’association Stop Harcèlement de<br />

rue lance diverses initiatives, telles<br />

qu’un label « Bar sans relou » ou<br />

l’application Hé ! visant à sensibiliser<br />

au harcèlement de rue. Les personnes<br />

non-concernées par le harcèlement<br />

de rue peuvent, du coup,<br />

en faire l’ expérience par le biais de<br />

leur smartphone.<br />

le débAT


Rosa Parks<br />

Le feuilleton<br />

A l’époque de Rosa, les transports scolaires sont interdits<br />

aux enfants jaunes et noirs dans le Sud des Etats-Unis.<br />

Les bus publics, quant à eux, sont divisés en trois parties.<br />

L’avant est réservé aux Blancs et les Noirs n’ont même pas<br />

le droit de rester debout dans l’allée. L’arrière est réservé<br />

aux Noirs. Comme ils sont plus nombreux à prendre le bus<br />

(75% de la clientèle des bus est de couleur noire à l’époque),<br />

ils n’ont donc pas toujours de place. Il existe également une<br />

zone intermédiaire, au centre du bus. Les Noirs peuvent s’y<br />

installer quand elle est libre, mais doivent spontanément se<br />

lever dès qu’un Blanc veut s’asseoir ou le leur demande.<br />

Pour pouvoir prendre le bus, les Noirs paient d’abord auprès<br />

du conducteur, puis descendent et remontent par l’arrière<br />

du véhicule.<br />

Pour passer de la zone centrale à l’arrière, ils doivent également<br />

débarquer et se hisser par une autre entrée. Il n’est pas<br />

rare que le chauffeur redémarre avant que ces passagers<br />

dits « de deuxième catégorie » n’aient le temps de remonter,<br />

les laissant sur place.<br />

Le 1er décembre 1955, Rosa en a marre. Elle refuse de céder<br />

sa place pour la donner à un Blanc.<br />

Et aujourd’hui ?<br />

Rosa Parks dit « Je n’avais aucune idée que cela allait changer le cours de l’histoire, j’en avais juste marre<br />

d’abandonner ».<br />

Tout au long de l’histoire des personnages vont s’opposer à des régimes considérés comme injustes et<br />

provoquer un changement, parfois minime, parfois majeur.<br />

Les Territoires de la Mémoire ont édité toute une série de cartes postales en illustrant quelques uns.<br />

« L’homme au tank » par exemple, cet inconnu qui s’est dressé seul devant une colonne de chars le 5 juin<br />

1989 sur la Place Tian’anmen à Pékin (Chine) en pleine répression politique et militaire à l’encontre du<br />

peuple chinois luttant pour la démocratie.<br />

Ou Sophie Scholl qui en 1942 participe à la rédaction et à la distribution de tracts anti-nazis à Munich, ou<br />

Harmut Richter qui, en 1974, cache des citoyens venant de l’Est dans le coffre de sa voiture pour les aider<br />

à passer à l’Ouest.<br />

Un autre exemple prend le nom de Dominique Liot , travailleur d’une grande entreprise de distribution<br />

d’énergie et militant pour un véritable service public qui, au cours de la première décennie de 2000, rétablit<br />

le courant des foyers privés d’électricité.<br />

Connaissez-vous d’autres exemples ? Et vous, pour quoi seriez-vous prêt à vous battre, à ne pas abandonner,<br />

comme dit Rosa ?<br />

rosa parks


La parole est à vous<br />

Oh, votre prénom, c’est de quelle<br />

origine ?<br />

Mon compagnon cherche du travail<br />

très régulièrement...il en trouve<br />

souvent mais pas ce qu’il aimerait ni<br />

à son niveau d’étude..... Ses origines<br />

maghrébines ne seraient pas étrangères<br />

a cela car on lui demande<br />

très souvent quelles sont ses origines...il<br />

vit la chose tellement mal<br />

et depuis sa naissance (il est né a<br />

Bavière) qu’il pense même a changer<br />

de nom car il n’en pleut plus.....<br />

Vous aussi, libérez-vous ! Parleznous<br />

de votre expérience de discrimination.<br />

Contribuez à une oeuvre artistique.<br />

Pour plus d’info, cliquez ici<br />

la vidéo du mois<br />

Saviez-vous que l’essence même de la notion de handicap<br />

repose sur la nécessité d’être équitable ?<br />

la parole est à vous


Suggestions<br />

S<br />

U<br />

G<br />

G<br />

E<br />

S<br />

Livres<br />

ESsai • adulte<br />

BD • jeunesse<br />

album • jeunesse<br />

Pierre-André Taguieff<br />

La force du préjugé. Essai sur le<br />

racisme et ses doubles, Paris, La<br />

Découverte, 1988.<br />

La question du racisme serait-elle<br />

un des tabous les plus puissants<br />

du monde contemporain ? Tout<br />

se passe en effet comme si la réflexion<br />

approfondie sur le racisme,<br />

hors des modes et des invectives,<br />

s’était arrêtée, en France, aux interventions<br />

de Claude Lévi-Strauss et<br />

aux travaux de Léon Poliakov et de<br />

Colette Guillaumin. Reprenant une<br />

à une les théories «raciales» et «racistes»,<br />

puis leurs pendants opposés,<br />

Pierre-André Taguieff trace une<br />

véritable généalogie intellectuelle<br />

des pensées différentialiste et inégalitaire.<br />

L’homme peut-il échapper<br />

à un comportement ségrégatif<br />

? Peut-il maîtriser son penchant à<br />

l’exclusion ? D’où vient cette force<br />

du préjugé ? Comment penser les<br />

fondements philosophiques d’un<br />

antiracisme conséquent ?<br />

Une suggestion de l’Université de<br />

Liège<br />

Kichka<br />

Deuxième génération : Ce que je<br />

n’ai pas dit à mon père, Dargaud,<br />

2012<br />

Deuxième Génération n’est pas<br />

un règlement de comptes avec<br />

l’Histoire. C’est un récit autobiographique<br />

à travers lequel Michel<br />

Kichka retrace les instantanés décisifs<br />

d’une enfance, d’une jeunesse<br />

et d’une vie passées dans l’ombre<br />

de la Shoah, du plat pays à la terre<br />

promise, entre cauchemars, souvenirs<br />

drôles, moments joyeux et<br />

actes de délivrance.<br />

Une suggestion de l’Université de<br />

Liège<br />

Frau Mental<br />

Rogaton Man, Seuil jeunesse, 2001<br />

Tout droit venu d’une planète lointaine,<br />

Rogaton-Man inspire la terreur<br />

et l’abomination à tous les<br />

habitants de la terre. Jusqu’au jour<br />

où Elmir Grömek et ses amis découvrent<br />

son secret. La peur, alors<br />

fait place à l’admiration. Et grâce à<br />

l’aide des enfants du village, Rogaton-Man<br />

va pouvoir retourner chez<br />

lui<br />

Disponible dans toutes les bibliothèques<br />

de la Ville de Liège.<br />

suggestions


T<br />

I<br />

O N S<br />

Films<br />

Musique<br />

roman • adulte<br />

Rêve d’éléphant orchestra<br />

Ernest J Gaines<br />

Dites leur que je suis un homme,<br />

Liana Levi, 2004<br />

Dans le Sud américain des années<br />

40, un Afro-américain est accusé, à<br />

tort, du meurtre d’un gérant de magasin.<br />

Au cours de sa défense, son<br />

avocat Blanc commis d’office le<br />

compare à un cochon, pour expliquer<br />

qu’il n’était pas en pleine possession<br />

de ses moyens. Condamné<br />

à mort malgré tout, l’accusé, lui,<br />

décide de mener un combat pour<br />

retrouver aux yeux de tous sa dignité<br />

humaine Dites-leur que suis<br />

un homme est un magnifique plaidoyer<br />

pour la liberté et la tolérance.<br />

Disponible dans toutes les bibliothèques<br />

de la Ville de Liège.<br />

Xenia<br />

C’est l’histoire de Dany et Odysseas,<br />

deux frères de 16 et 18 ans séparés<br />

par la vie et que tout oppose, l’un<br />

vit pleinement son homosexualité,<br />

l’autre hétéro et rangé. Le cadet<br />

adore les vêtements colorés et la<br />

variété italienne des années 70, et<br />

l’aîné se partage entre son boulot<br />

dans un snack et son coloc amateur<br />

de foot. Lors de leurs retrouvailles,<br />

après le décès de la maman,<br />

le courant ne va pas tout de suite<br />

passer.<br />

Mais les deux frères vont être amenés<br />

à se lancer dans une improbable<br />

équipée qui va les rapprocher : Ody<br />

dont la mère est étrangère risque<br />

l’expulsion s’il ne retrouve pas rapidement<br />

le père grec qui a abandonné<br />

sa famille et aurait été repéré à<br />

Thessalonique, où il serait devenu…<br />

politicien d’extrême-droite !<br />

Actuellement en salle.<br />

Visionnez la bande annonce en cliquant<br />

ici<br />

Rêve d’Eléphant est un groupe de<br />

sept musiciens qui joue une musique<br />

imaginaire inspirée par les sonorités<br />

de la jungle. A leur manière,<br />

ils mélangent les sons de la jungle<br />

avec des influences provenant du<br />

jazz, de la musique africaine ou<br />

orientale et même des tambours<br />

des gilles de Binche. Leur musique<br />

est fascinante tandis que leur interaction<br />

est magistrale. Rêve d’Eléphant<br />

apporte au paysage du jazz<br />

une nouvelle couleur, il nous fait<br />

rêver et nous passionne comme le<br />

faisaient dans le passé les groupes<br />

jungles de Duke Ellington.<br />

Concert le samedi 13 juin à 19h30<br />

Reflektor, Place Xavier-Neujean, 24<br />

10€.<br />

Plus d’info<br />

suggestions


Culture, gastronomie et recettes<br />

Portugal<br />

Porc aux palourdes<br />

La première image qui vient à<br />

l’esprit lorsqu’on évoque la cuisine<br />

portugaise est celle de la morue<br />

(bacalhau). Il est vrai qu’elle se décline<br />

en de nombreuses recettes,<br />

selon certains plus de 365 ! Mais<br />

la gastronomie portugaise ne se<br />

limite pas à cela, loin de là. Le Portugal<br />

grand pionnier dans la route<br />

des épices, peut faire valoir une<br />

cuisine très riche et variée. Elle est<br />

également encore proche de ce<br />

qu’elle était à l’origine : ingrédients<br />

à peine transformés, cuisson au<br />

grill ou bien mets mijotés dans des<br />

plats typiques en terre cuite ou en<br />

cuivre. Trois éléments y jouent un<br />

rôle fondamental : les apports de<br />

l’Atlantique (qui se traduit par l’importance<br />

du poisson), la tradition<br />

méditerranéenne (pain, vin, huile<br />

d’olive, agrumes) et les saveurs<br />

rapportés des anciennes colonies.<br />

Parmi les plats portugais typiques,<br />

on peut citer le célèbre caldo verde,<br />

soupe à base de chou, le porc aux<br />

palourdes ou encore le francesinha,<br />

croque-monsieur composé<br />

de viandes et de fromage. Côté<br />

sucré, dégustez les Pastéis de Nata<br />

de Bélèm (tartelettes croustillantes<br />

au flan), l’onctueux Arroz doce (riz<br />

au lait) ou le délicieux gâteaux Bolo<br />

Rei, faits maison. Avec un air mélancolique<br />

de Fado pour accompagner<br />

votre repas, le voyage des<br />

sens sera complet.<br />

Rendez-vous le 14 juin à Aldeias<br />

de Portugal – O lar Português (rue<br />

des Franchimontois, 47) pour un<br />

repas typique portugais dès 12h et<br />

une animation folklorique dès 14h.<br />

Réservation :<br />

Michel74vincente@gmail.com<br />

Temps de préparation<br />

120 minutes (à cause du temps de<br />

dégorgement)<br />

Temps de cuisson<br />

50 minutes<br />

Ingrédients (pour 4 personnes)<br />

• 800 g de filet de porc<br />

• 2 tomates<br />

• 1 oignon<br />

• 2 gousses d’ail<br />

• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive<br />

• 1 kg de palourdes<br />

• 1 verre de vin blanc sec<br />

• 1 branche de thym<br />

• 2 cuillères à soupe de paprika<br />

• 4 feuilles de laurier<br />

• 4 branches de coriandre ciselée<br />

Préparation<br />

Couper l’échine en gros cubes et<br />

faire mariner une nuit au frigo avec<br />

l’huile d’olive, les aromates et le vin<br />

blanc.<br />

Laver et faire dégorger les palourdes<br />

avec un peu de sel dans de<br />

l’eau froide pendant 2h.<br />

Faire dorer le porc dans une cocotte<br />

avec l’huile d’olive.<br />

Éplucher 2 tomates, 1 oignon et 2<br />

gousses d’ail.<br />

Les hacher et les rajouter à la<br />

viande.<br />

Cuire 5 minutes.<br />

Ajouter ce qui reste de marinade et<br />

cuire a feu doux 30 minutes<br />

Verser les palourdes dans la cocotte<br />

et remuer pour les ouvrir<br />

pendant à peu près 10 minutes.<br />

Servir avec quelques pommes de<br />

terre.<br />

Pour en savoir plus sur la<br />

culture portugaise, voici<br />

quelques suggestions disponibles<br />

au PointCulture<br />

Musique<br />

• Voyage musical: portugal,<br />

le portugal et les îles<br />

• Voix de femmes du portugal<br />

• The rough guide to the<br />

music of portugal<br />

• Os dias da madre deus<br />

• Amália canta portugal (amalia<br />

sings portugal)<br />

Vous en voulez encore plus ?<br />

Cliquez ici.<br />

culture, gastronomie et recette


© Marmiton.com<br />

culture, gastronomie et recette


focus<br />

Les rencontres<br />

d’«Aux Livres, Citoyens»,<br />

du lundi 15 au vendredi 26 juin 2015<br />

Pour une société plus juste, plus<br />

solidaire, plus égalitaire ... Je peux<br />

... Tu peux ... Ensemble, nous pouvons.<br />

Depuis septembre 2014, le projet<br />

« Aux Livres, Citoyens » rassemble<br />

19 bibliothèques réparties sur<br />

toute la Province de Liège et une<br />

centaine de partenaires locaux du<br />

secteur culturel, de la jeunesse, de<br />

l’alphabétisation ou de l’insertion<br />

socioprofessionnelle.<br />

Ce sont des personnes qui questionnent,<br />

expérimentent, produisent<br />

des œuvres d’art sonores,<br />

photographiques ou musicales sur<br />

le thème de l’art et du pouvoir. Ce<br />

sont des amateurs soutenus par<br />

des professionnels. Ils questionnent<br />

le bonheur, les conditions d’un<br />

monde plus juste, la sécurité, la<br />

cohésion sociale, le vivre ensemble,<br />

l’emploi, la censure, l’inégalité, etc.<br />

Point final de cette édition 2014-<br />

2015, La Cité Miroir accueille les<br />

résultats de ces rencontres : des<br />

découvertes artistiques étonnantes<br />

et insoupçonnées. Venez expérimenter,<br />

vivre une exposition et devenez-en<br />

les acteurs !<br />

Cinq points seront plus particulièrement<br />

abordés :<br />

Cultiver les petits et les grands<br />

bonheurs ?<br />

Faire de nos différences des richesses,<br />

pas des déficiences ?<br />

Partir de nos quartiers ?<br />

Interroger l’emploi, la répartition<br />

des richesses ?<br />

Exercer notre liberté d’expression ?<br />

Avec la participation de la Ville<br />

de Liège et des bibliothèques et<br />

partenaires des quartiers de Bressoux-Droixhe,<br />

Vennes-Fétinne et<br />

Chênée.<br />

L’opération «Aux livres citoyens»<br />

est initiée par le Centre d’Action<br />

Laïque de la Province de Liège asbl,<br />

des Territoires de la Mémoire asbl<br />

et de la Bibliothèque centrale de la<br />

Province de Liège avec Arsenic2.<br />

Infos pratiques<br />

Du lundi 15 au vendredi 26 juin 2015<br />

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h • samedi et dimanche de<br />

10h à 18h<br />

A la Cité Miroir • 22 place Xavier Neujean • 4000 Liège<br />

1€ gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés d’un<br />

adulte • Renseignements et réservations visites guidées :<br />

reservation@citemiroir.be, 04 230 70 50<br />

Pour le programme complet, cliquez ici.<br />

focus


figures emblématiques<br />

Lise<br />

London<br />

Lise London, née Elizabeth Ricol,<br />

est une militante communiste et<br />

une résistante française. Elle est<br />

née dans une famille pauvre d’immigrants<br />

espagnols le 15 février 1916<br />

à Montceau-les-Mines en France et<br />

décédée le 31 mars 2012 à Paris.<br />

Elle est envoyée par le Parti Communiste<br />

Français (PCF) à Moscou<br />

en 1934 au siège du Komintern. Elle<br />

a dix-huit ans et s’étonne déjà des<br />

purges, ou d’un référendum à main<br />

levée contre le droit à l’avortement.<br />

Elle résiste à la bêtise bureaucratique<br />

et sera blâmée.<br />

Avant la seconde guerre mondiale,<br />

elle participe à la constitution des<br />

Brigades internationales dans l’Espagne<br />

républicaine. Après son retour<br />

à Paris en 1939, elle entre en<br />

résistance contre l’Occupation nazie.<br />

Elle occupe un poste de capitaine<br />

et sera arrêtée en août 1942<br />

par la police française, livrée aux<br />

Allemands et déportée au camp<br />

de concentration de Ravensbrück,<br />

puis à Buchenwald. Elle a reçu le<br />

titre d’Officier de la Légion d’honneur.<br />

Extrait de Résistants, Publics ou<br />

anonymes, à travers le monde et à<br />

travers le temps, CP_CR éditions.<br />

Soyez vous-même ! Ouvrez les yeux !<br />

Lise London<br />

Et Stéphanie Kwolek<br />

inventa le kevlar<br />

Le kevlar c’est quoi ? C’est une fibre synthétique<br />

qui, à masse égale, s’avère cinq fois plus<br />

résistante que de l’acier. Les gilets pare-balles en<br />

sont constitués. Beaucoup de personnes doivent<br />

donc leur vie à Stephanie Kwolek, une chercheuse<br />

américaine d’origine polonaise. En effet,<br />

elle fit breveter ce matériau en 1966. Il peut également<br />

être utilisé pour des cables sous-marins,<br />

des navettes spatiales, des bateaux, des parachutes,<br />

des skis et du matériel de construction et<br />

de nombreuses autres applications.<br />

Le kevlar n’est pas la seule invention que l’on doit<br />

à Stéphanie Kwolek: elle a déposé une vingtaine<br />

de brevets au cours de sa carrière qui a duré une<br />

quarantaine d’années. Elle a également été la<br />

quatrième femme sur plus de 100 personnes à<br />

être intronisée au Temple de la renommée des inventeurs<br />

(1995). Elle meurt le 18 juin 2014 à l’âge<br />

de 90 ans.<br />

figures emblématiques


Du côté du<br />

Notre société de demain, une société interculturelle<br />

La diversité de notre société résulte<br />

des migrations successives qu’a<br />

connues la Belgique. Pour reconstruire<br />

son économie après la deuxième<br />

guerre mondiale jusqu’à la<br />

première crise pétrolière de 1974,<br />

elle a fait appel à une immigration<br />

ouvrière composée au départ de<br />

français, de polonais puis en masse<br />

des italiens (50’), marocains et<br />

Turcs (60’-70’). Cette immigration<br />

s’était concentrée dans les zones<br />

industrielles wallonnes. Ensuite,<br />

c’est l’arrivée des africains subsahariens<br />

dans les années nonante<br />

(réfugiés politiques et/ou économiques)<br />

et enfin celle des européens<br />

de l’Est avec l’élargissement<br />

de l’Europe dans les années 2000.<br />

Les gouvernements successifs ne<br />

se sont d’abord pas posés pas la<br />

question de l’intégration des immigrés<br />

dans la société d’accueil,<br />

d’autant plus que la plupart de travailleurs<br />

nourrissaient un projet de<br />

retour aux pays d’origine une fois<br />

les moyens réunis. Cependant, la<br />

crise pétrolière mondiale a anéanti<br />

ce projet.<br />

Il faudra attendre la loi spéciale de<br />

réformes institutionnelles du 8 août<br />

1980 pour que la politique d’accueil<br />

et d’intégration des immigrés soit<br />

confiée aux deux communautés<br />

(la Communauté française ou la<br />

Communauté flamande). Dès le 1 er<br />

janvier 1994, l’exercice de la compétence<br />

en matière d’aide aux personnes<br />

est transféré d’une part à la<br />

Région wallonne et d’autre part à la<br />

Commission Communautaire Française<br />

de la Région de Bruxelles-Capitale<br />

(COCOF). Au nord du pays,<br />

elle visera les minorités ethniques,<br />

les « allochtones » et le sud privilégiera<br />

une politique sociale plus<br />

globale concernant non seulement<br />

les étrangers mais également l’égalité<br />

des hommes et des femmes sur<br />

son territoire.<br />

Les différences culturelles produisent<br />

un sentiment d’enthousiasme<br />

pour certains qui y voient<br />

une richesse et, un sentiment d’insécurité<br />

pour d’autres. Que faire<br />

face à cette situation inconfor-<br />

table pour des personnes condamnées<br />

à vivre ensemble ?<br />

La réponse passe d’abord par une<br />

reconnaissance mutuelle de différences<br />

de l’autre. Ensuite, il faut<br />

laisser le dialogue interculturel<br />

s’installer pour faire disparaître les<br />

préjugés des uns et des autres.<br />

L’interculturalité étant définie<br />

comme « l’ensemble des relations<br />

et interactions entre des cultures<br />

différentes, générées par des rencontres<br />

ou des confrontations, qualifiées<br />

interculturelles. Impliquant<br />

des échanges réciproques, elle est<br />

le dialogue, le respect mutuel et le<br />

souci de préserver l’identité culturelle<br />

de chacun ».<br />

Dans l’espace Wallonie-Bruxelles, la<br />

mise en œuvre de cette démarche<br />

interculturelle se traduira entre<br />

autres par le programme (2005)<br />

de promotion de l’égalité, femmeshommes,<br />

de l’interculturalité et<br />

de l’inclusion sociale du gouvernement<br />

de la Communauté Française.<br />

Celui-ci affiche la volonté de<br />

renforcer la cohésion sociale et le<br />

vivre ensemble, il déclare œuvrer à<br />

la réalisation des objectifs suivants :<br />

• Favoriser l’expression des différences<br />

et de diversité sociale et<br />

culturelle, dans le respect des principes<br />

démocratiques<br />

• Contribuer au dialogue et à la<br />

connaissance mutuelle entre les<br />

individus et les groupes qui composent<br />

la société<br />

• Mettre en place un système d’observation<br />

et d’évaluation des politiques<br />

et des actions au regard de<br />

la promotion de l’interculturalité.<br />

Dans la même note, le gouvernement<br />

de la communauté française<br />

compétente en matières culturelles<br />

déclare que « la différence et la pluralité<br />

qui caractérisent les sociétés<br />

soient l’occasion d’un enrichissement<br />

mutuel, facteur à la fois de<br />

rapprochement et d’émancipation<br />

pour les individus et les groupes<br />

qui les composent ».<br />

Toujours est-il que, quelles que<br />

soient les matières traitées, l’interculturalité<br />

rentre de plus en plus<br />

dans les discours lorsque sont évoquées<br />

l’intégration et le travail avec<br />

les personnes étrangères ou d’origine<br />

étrangère. L’interculturel apparaît<br />

de toute évidence comme la<br />

problématique transversale allant<br />

de pair avec un travail d’intégration<br />

qui se veut à la fois respectueux<br />

des droits fondamentaux et de la<br />

pluralité culturelle.<br />

Mémorandum<br />

Pour une Commune<br />

interculturelle<br />

Proposition du DISCRI en vue<br />

des élections communales<br />

d'octobre 2012<br />

le Cripel<br />

Mémorandum pour une Commune Interculturelle<br />

le cripel


agenda<br />

Vous pouvez nous renseigner<br />

vos activités du mois de juin<br />

en cliquant ici.<br />

1 juin<br />

Avant-première du film<br />

Voyage en Chine<br />

En présence de Yolande Moreau,<br />

actrice. Au cinéma Le Parc, 20h.<br />

Prix d’entrées habituels.<br />

2 > 7 juin<br />

LiegItalia<br />

Véritable village italien au centre de<br />

Liège. Place Saint-Etienne<br />

3 juin<br />

Table ronde «20 ans<br />

de la Charte contre le<br />

racisme»<br />

Réunion d’un panel de personnalités<br />

engagées, autour de la question :<br />

«Les nouveaux visages du racisme :<br />

quelles réponses à apporter ?»<br />

Au Mad Café, à partir de 19h30.<br />

Gratuit.<br />

4 juin<br />

Musique, Poésie et<br />

Vieilles Dentelles<br />

Mise à l’honneur de la Pologne<br />

dans le cadre des Séminaires de la<br />

Culture<br />

Auditorium du Grand Curtius, 19h.<br />

Membres SLAWA : 4€. Autres : 5€<br />

5 juin<br />

Soirée arménienne<br />

commémoration du 100 e anniversaire<br />

du génocide arménien.<br />

Avec présentation du film The Cut<br />

et concert de Trio Royal.<br />

Au cinéma le Parc, 20h le film,<br />

22h30 le concert. Film + concert :<br />

13€ en prévente<br />

6 juin<br />

Journée palestinienne<br />

10h30 : atelier de cuisine - dès 14h :<br />

stand d’artisanat palestinien - 17h :<br />

défilé de robes palestiniennes -<br />

18h : lecture de poèmes - 20h : souper<br />

palestinien.<br />

Auberge de Jeunesse George<br />

Simenon, gratuit sauf atelier<br />

cuisine et souper : 10€ chacun<br />

11 juin<br />

Lectures en tous genres<br />

Textes ou d’auteur-es féministes.<br />

Pour réfléchir sur l’évolution de ce<br />

mouvement social, s’approprier<br />

des concepts.<br />

Barricade, 19h30. Gratuit.<br />

13 juin<br />

Rêve d’éléphant orchestra<br />

Au Reflektor, 19h30. 10€.<br />

13 juin<br />

Sonnez les matines<br />

avec Martine Cornil<br />

Point Culture, 10h15. Gratuit.<br />

14 juin<br />

Culture et gastronomie<br />

spécial Portugal<br />

Repas dès 12h, animation folklorique<br />

14h<br />

Aldeias do Portugal – O Lar Português<br />

15 > 26 juin<br />

Aux Livres Citoyens : Art<br />

et Pouvoir<br />

Recontres 2015. Questionnement et<br />

expérimentation sur le bonheur, les<br />

conditions d’un monde plus juste,<br />

la sécurité, la cohésion sociale, le<br />

vivre ensemble, l’emploi,...<br />

Cité Miroir. 1€ sans réservation.<br />

18 > 26 juin<br />

Oooh mon beau miroir<br />

Elèves, adultes apprenant le français,<br />

handicapés mentaux, de<br />

toutes origines. Tous, ils ont enfilé<br />

un costume et se sont fait tirer le<br />

portrait dans le grand escalier du<br />

théâtre. A partir de ces clichés, ils<br />

ont écrit.<br />

Théâtre de Liège, du mardi au samedi<br />

de 12h à 18h. Gratuit.<br />

Vernissage le 18 juin à 18h.<br />

19 > 21 juin<br />

Fêtes de la musique<br />

Partout dans la ville. Gratuit.<br />

20 juin<br />

Marche ou rêve, modes<br />

d’emplois<br />

Résultat de l’atelier de théâtre<br />

«Femmes et travail ». Comment<br />

nos aspirations peuvent-elles naître<br />

et résister dans une société obsédée<br />

par l’emploi ?<br />

Cité Miroir. Gratuit<br />

20 juin<br />

Commémoration festive<br />

du 20 e anniversaire de la<br />

Charte « Liège contre le<br />

racisme<br />

Avec Starflam/Kaer, Bouldou, Panache<br />

Culture, 98% Maximum Soul,<br />

Atomic Spliff... et résentation de<br />

l’hymne du 20 e anniversaire par<br />

Domgué et Shana M’Punga.<br />

Auberge de Jeunesse George Simenon,<br />

20h30- 22h. Gratuit<br />

>30 juin<br />

Participez au concours de visuel<br />

pour déterminer l’affiche qui illustrera<br />

les deux journées «Féministe<br />

toi-même» à Liège et à Bruxelles.<br />

agenda


diversités<br />

Magazine<br />

Cabinet de l’échevin de la Culture<br />

et des Relations interculturelles<br />

04 221 93 33<br />

www.liege-diversites.be<br />

Mensuel - N°4 - Juin 2015

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