LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ... - hobbies de jp

14 - 18
Les SERVICES de SANTE des
ARMEES en métropole,
pour les blessés de guerre
L'organisation du Service de Santé en temps de guerre est très complexe. Deux zones sont
distinguées : la zone des Armées et les services de l’intérieur.
I- LE SERVICE DE SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
LE SERVICE DE SANTÉ en campagne (zone des Armées a pour rôle :
1. mise en application des mesures d'hygiène et de prophylaxie,
2. prodiguer les soins aux troupes en cantonnement et en marche,
3. relever, donner les premiers soins, transporter et évacuer les blessés,
4. hospitaliser sur place les blessés légers, et les malades, surtout les évacuer (« doctrine »
établie en 1910 et basée sur les guerres russo-japonaise de 1905 et balkaniques de 1912-13 avec
beaucoup de blessés sans gravité vitale),
5. remplacer les personnels sanitaires, réapprovisionner en matériel les corps de troupe et
les formations sanitaires.
La relève sur le champ de bataille :
Les brancardiers parcourent le terrain battu par la mitraille pour ramener les blessés.
Les postes de secours de différents niveaux :
Ils sont à l’échelle du BATAILLON, du REGIMENT, de la DIVISION, du CORPS d’ARMEE.
Au début de la guerre, chaque CA a 1 médecin principal, directeur du Service de Santé,
avec un médecin-adjoint et 1 officier d’administration qui commande 16 ambulances,
dont 8 sont en réserve, 4 au CA et 4 endivisionnées à raison de 2 par division.
L'hôpital d’évacuation :
Selon la gravité de l’état des blessés, ils étaient soit traités sur place, soit évacués sur
une unité médicale de l'arrière. Des hôpitaux d'évacuation avaient été installés en
conséquence.
Le train sanitaire :
Plusieurs gares régulatrices sanitaires étaient chargées de compléter le triage des
hôpitaux d'évacuation et de répartir les blessés entre les centres d'hospitalisation de
l'intérieur. Ils étaient, si leur état le permettait, dirigés à la gare tête-d'étapes, d'où les
trains sanitaires partaient vers la gare régulatrice, à l'arrière de la zone des armées.

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
PLAN GENERAL dee l’ l’ORGANI
ISATI ION
Toutes les étapes du secours aux blessés sont dans cette illustration : évacuation, transport, accueil
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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS du BATAILLON
LA RELEVE
Les postes de secours de BATAILLON font la relève, donnent les 1 ier soins : état de choc,
garrots, injections, immobilisations. Ils concentrent les blessés vers les postes de secours
REGIMENTAIRES.
La relève et l’évacuation de blessés sous la mitraille
Les brancardiers (musiciens, tailleurs, cordonniers,, etc..) doivent, de manière très périlleuse,
parcourir un terrain battu par la mitraille. Ils sont dotés du casque et ne se distinguent du
combattant que par le brassard à croix rouge.
Brassards de brancardier
« GROUPE DE BRANCARDIERS / LE MEDECIN-CHEF / République assise »
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secteur postal 174 : 123 ième division d’infanterie stationnée le 21 juin 1915 (6 jours après sa création) sur
le front à la ferme des Marquises au nord-est de Saint-Léonard

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS du REGIMENT
L’EVACUATION
Le service de secours REGIMENTAIRE a, à sa tête, 1 médecin major pour 3 bataillons puis 3
médecins aides-majors, 3 médecins auxiliaires, 1 pharmacien aide-major, un dentiste auxiliaire, 12
infirmiers (du service de santé), 48 brancardiers (du corps de troupe), un nombre variable de mulets
de cacolets pour le transport sur " chaise " de deux blessés et plusieurs voitures d'ambulance
hippomobiles à 4 ou 6 roues
« GROUPE DE BRANCARDIERS / LE MEDECIN-CHEF / République assise »
secteur postal 99 : 52 ième division d’infanterie de réserve transportée d’Epernay à Revigny
Pour évacuer, les moyens de voitures sanitaires hippomobiles sont réduits. Des brancards,
puis des voiturettes et poussettes porte-brancards sont utilisés.
Sur cette photo, les brancardiers utilisent un O. S. T. (Œuvre du Soldat dans la Tranchée)
Du niveau REGIMENT, les blessés arrivent, où ils sont regroupés au POSTE de SECOURS
DIVISIONNAIRE.
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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS de la DIVISION
Le service de santé DIVISIONNAIRE comprend : 1 médecin divisionnaire monté, 8 (1914), 10
(1915) puis 7 (1917) médecins (1 monté), 1 pharmacien, 2 officiers d’administration (1 monté
comme officier d'approvisionnement), 2 aumôniers, 38 infirmiers (2 sous-officiers et 4 caporaux), 1
groupe de brancardiers divisionnaire (du train de combat de la division), 13 hommes du train des
équipages (1 sous-officier et 1 brigadier), 19 chevaux, 6 voitures, 20 brancards, et des pansements.
Le personnel officier, non monté, est transporté dans une voiture de personnel. Le matériel de
l'ambulance est chargé sur 4 fourgons groupé en 45 paniers, 10 caisses, 6 ballots, le reste en vrac.
Les médicaments sont réunis en deux paniers : 1 panier de médicaments n° 2, arrimé dans le
fourgon A (côté gauche) ; 1 panier de médicaments n° 12, dans le fourgon B (côté gauche).
En 1914, leur objectif n’est pas d’opérer, ils sont donc sommairement équipées en matière
chirurgicale (extrêmes urgences) la « doctrine » de 1910 basée sur les guerres russo-japonaise de
1905 et balkaniques de 1912-13 (blessés légers) préconise l’évacuation plutôt que le traitement.
« GROUPE DE BRANCARDIERS / LE MEDECIN-CHEF /
République assise »
secteur postal 112 : 65 ième division d’infanterie de réserve
« PONT-à-MOUSSON /
Intérieur du collège
transformé en ambulance »
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« GROUPE DE BRANCARDIERS / LE
MEDECIN-CHEF / République assise »
secteur postal 126 : 11 ième DI au repos
du 12/4/16 au 30/5/16

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS de la DIVISION
SECTION SANITAIRE AUTOMOBILE
Si le règlement de 1910 prévoit une section sanitaire automobile de 24 voitures par corps
d’armée, tous n’en ont pas au début de la guerre (25 en 1914). Elles enlèvent parfois les blessés au
plus près de la bataille, ainsi, le peu qui existe est-il perdu à la bataille de Charleroi. Reconstituées,
elles sauveront nombre de soldats (206 en 1918).
La capacité d’emport du Groupe de Brancardiers Divisionnaire est, en 1914, d’environ 62
blessés couchés et 32 assis
« CONVOIS AUTOMOBILES / * GROUPE T. M.
ROUZAUD * / République assise »
secteur postal 5 : 151 e et 154 e division d’infanterie
« CONVOIS AUTOMOBILES /
SECTION SANITAIRE 42 * /
République assise »
« SECTION SANITAIRE
AUTOMOBILE /
- N° 14 - / République assise »
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« 25 e SECTION AUTOMOBILE SANITAIRE * /
République assise »
« CONVOIS AUTOMOBILES /
446 SECTION T. M.- /
République assise »
« Section sanitaire »
secteur postal 176 :
158 ième division d’infanterie

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS de la DIVISION
AMBULANCE DIVISIONNAIRE
Les ambulances divisionnaires, 2 par division en 1914, puis 1 seule en 1916, opèrent en
arrière des Groupes de Brancardiers Divisionnaires. Leur composition est identiques, aussi sontelles
interchangeables et peuvent se remplacer les unes les autres.
Au début de la guerre les ambulances sont numérotées par un double chiffre XX/YY. YY
désigne le corps d’armée et XX le n° d'ordre qui ne dépasse jamais 16 (nombre limite d’ambulance
par CA)en fait, YY dépasse souvent 40, car certaines Division d’Infanterie (DI). combattant à titre
isolée (de même que les divisions de réserves) utilisent leurs ambulances propres (ex 1/44 :
première ambulance de la 44 e DI ; la 57 e DI a 3 ambulances numérotées de 1/57 à 3/57 ; la 66 e DI
a 5 ambulances numérotées de 1/66 à 5/66, ceci pour le début du conflit. Puis le front a besoin de
plus d'ambulances. Aussi est-il crée le premier janvier 1916, 50 ambulances numérotées de 201 à
250 qui sont équipées à Limoges et envoyées en différents points du front..
« AMBULANCE N° 1 / * 67 e D on DE R ve * / Médecin-Chef » aux Eparges en mars 1915
« Ambulance 1/59 »
secteur postal 94 :
59 ième division d’infanterie
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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS de la DIVISION
AMBULANCE DIVISIONNAIRE
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- / République assise »
Ambulance 2/153 secteur postal 165 153 ième
division d’infanterie, le 27/5/15 est engagée vers
Lizerne et Steenstaate, suite à l’attaque allemande
du 22/4/15 par le gaz
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« 30 E DIVISION D’INFANTERIE – AMBULANCE
* LE MEDECIN CHEF * / République assise »
Ambulance 3/59 secteur postal 94 : 59 ième division
d’infanterie, occupe la zone entre Arracourt et le
Sânon du 18/5/16 au 27/5/16
« Ambulance 2/69 » 69 ième division d’infanterie à Mont-NOTRE-DAME
« Ambulance 3/153 » « 153 ième division d’infanterie »

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
« AMBULANCE 5/52 S.P.
181 » 101 ième division
d’infanterie territoriale, basée
à La Sucrerie dans l’Aisne
entre septembre 1915 et le 16
novembre 1916
POSTE de SECOURS de la DIVISION
AMBULANCE DIVISIONNAIRE
« AMBULANCE / * LE MEDECIN CHEF
* / République assise »
Ambulance 9/12 du secteur postal 90 :
23 ième division d’infanterie, engagé le
6/4/16 jusqu’au 24/6/16 dans la bataille
de Verdun aux environs d’Haudremont
(bois, carrière, etc..)
HOPITAL de CAMPAGNE
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« E DIVISION D’INFANTERIE
AMBULANCE 12/7
* LE MEDECIN CHEF *
République assise »
du secteur postal 99 :
245 ième division d’infanterie
S’il est adjoint, à l’ambulance, une section d’hospitalisation, elle fait alors office de centre
hospitalier, se transformant ainsi en : hôpital de campagne
« Section Section Section d’hosp d’hosp
ion
n°12/14 n°12/14 » / « AMBULANCE DIV re 5 e D.C. » / « SP. P. P. 18 18 »
5 ième division de cavalerie du secteur postal 18, en mouvement au nord de Prosnes le 16/8/16
« 3 e CORPS d’ARMEE HOPITAL DE CAMPAGNE N°5 / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ /
République assise »
Extraits de la carte postale : « 13-3-15 … Je suis toujours à l’ambulance 12 … nous allons
rester assez longtemps ici : notre ambulance vient de quitter la 20 e division et est devenu
hôpital de campagne » « Ambulance 12 » (3 ième CA) : positionnée à Harbacq (Pas de Calais)

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
POSTE de SECOURS de la DIVISION
HOPITAL de CAMPAGNE
« 3 e CORPS d’ARMEE HOPITAL DE CAMPAGNE N°5 / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ »
En-tête de la lettre : « Ambulance Ambulance 10/1 10/1 Secteur Secteur 102 102 » du 16/12/15
« 2 e CORPS d’ARMEE HOPITAL DE CAMPAGNE N°7 / ┼ LE MEDECIN CHEF ┼ /
République assise »
En-tête de la lettre : « Ambulance Ambulance 14/2 14/2 / / Secteur Secteur Secteur postal postal 27 27 » du 26/2/15
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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
GROUPEMENT d’AMBULANCES de CORPS d’ARMEE
AMBULANCE de CORPS d’ARMEE
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Le service de santé du CORPS d’ARMEE comprend par ambulance : 1 médecin principal ou
médecin inspecteur, 8 médecin, 2 officiers d’administration, 4 aumôniers, 210 infirmiers, 22 mulets
de bât et 27 voitures à 4 roues, 1 groupe de brancardiers de corps d’armées (sensiblement
équivalent à celui du GBD du train de combat du corps d'armée).
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- /
République assise »
Ambulance 2/82 secteur postal 138 : Quartier
Général du 16 ième Corps d’Armée
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- /
République assise »
Ambulance 5/8 du secteur postal 51 : Quartier
Général du 8 ième Corps d’Armée
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- / République assise »
Ambulance 5/8 du secteur postal 51 : Quartier Général du 8 ième Corps d’Armée
« A A L’Ambulance L’Ambulance L’Ambulance 3/60 3/60 3/60 »
secteur postal 5 : des 151 e et 154 e division
d’infanterie

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
GROUPEMENT d’AMBULANCES de CORPS d’ARMEE
AMBULANCE de CORPS d’ARMEE
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Initialement du type des divisionnaires elles deviennent des « groupements avancés
d’ambulances » et regroupées dès 1915 en véritables centres hospitaliers de 500 à 600 lits
installés entre 15 et 30 kms du front pour traiter les blessés graves.
« AMBULANCE / * LE MEDECIN CHEF * /
République assise »
Ambulance 5/2 du secteur postal 11 : Quartier
Général du 1 ier Corps d’Armée colonial
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- /
République assise »
Ambulance 6/XX du secteur postal 185 : Quartier
Général du Détachement d’Armée de Lorraine
(D.A.L.) 2 ième groupe
« 2 e CORPS D’ARMEE – AMBULANCE N° 12
* LE MEDECIN-CHEF * / République assise »
Ambulance 12/II du secteur postal 3 : quartier
général de la V e armée, 2 e groupe
« AMBULANCE / - LE MEDECIN CHEF- /
République assise »
Ambulance 4/13 du secteur postal 27 : Quartier
Général du G.A.C. à Château-Thierry
« AMBULANCE N°8 XVII »
Ambulance 8/XVII du secteur postal 167 : 10 e
division d’infanterie coloniale
« AMBULANCE 13
DU XIV E CORPS D’ARMEE »
Ambulance 13/14 du secteur postal 122 :
quartier général du 14 e corps d’armée

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
GROUPEMENT d’AMBULANCES de CORPS d’ARMEE
AUTO-CHIR
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C’est sur ces structures que viennent, en 1915, se fixer les ambulances chirurgicales
automobiles (« auto-chirs ») apportant au plus près du front des moyens modernes de traitement
(bloc opératoire, stérilisation, radiologie, etc..).
« AMBULANCE CHIRURGICALE
AUTOMOBILE N°8 / * Le Médecin-Chef * /
République assise »
secteur postal 16 : QG 6 e armée, 1 er groupe
« AMBULANCE CHIRURGICALE AUTOMOBILE
N°9 / * Le Médecin-Chef * / République assise »
secteur postal 84 : 73 e régiment d’infanterie de
réserve
« CAMIONS TECHNIQUES d’une AMBULANCE CHIRURGICALE AUTOMOBILE »

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
GROUPEMENT d’AMBULANCES de CORPS d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
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Sur le front stabilisé de 1915 à 1917, de grands centres hospitaliers sont installés « sous dur »
(infrastructure existante) ou dans des baraquements, regroupant de véritables cités sanitaires sous
l’appellation d’Hôpital d’Orientation et d’Evacuation (H.O.E.).
« AMBULANCE 12/4 / ANNEXE / LE / Médecin-Chef »
secteur postal 63 : QG de l’A.G.A.
« TILLOLOY (SOMME) / Transport d’un blessé à l’ambulance »

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
Le SERVICE de SANTE d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
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Au début de la guerre, chaque corps d'armée est doté d'un Hôpital d’Orientation et
d’Evacuation (H.O.E.) formation sanitaire « complète » portant le numéro du C.A. d'origine (en 1914
il en existe une trentaine chacun composé de 2 sections pouvant fonctionner séparément).
Dans leur phase finale, ils disposent :
1) en personnel : de 8 médecins, dont 1 médecin principal ou major de 1e classe (médecin chef),
de 2 pharmaciens, de 2 officiers d'administration, de 52 infirmiers, dont 4 sous-officiers et 8
caporaux, de 2 hommes du train, ordonnances des officiers montés,
2) en matériel : de 2 approvisionnements complets d'ambulance d'infanterie, de 2
approvisionnements complets de section d'hospitalisation, de 2 appareils à désinfecter, 2 caisses
de désinfectants, 2 caisses de cartouches de « fumigator », etc..
« HOPITAL D’EVACUATION / * Le Médecin-Chef * /
République assise »
«Hôpital Hôpital Hôpital d'évacuation d'évacuation / / / n°17 n°17 / / / Bar Bar-le Bar le le- le
Duc Ducmanuscrit Duc en haut à gauche
« H.O.E. 15 de
Cravant »
« 18 e CORPS D’ARMEE-HOPITAL
D’EVACUATION / * Le Médecin-
Chef * / République assise »
H.O.E. 18

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
Le SERVICE de SANTE d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
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De la « doctrine », en 1914, de l’évacuation à outrance pour libérer le front (H.O.E. mal équipé
chirurgicalement) aux centres d’opération bien équipés de 1918, se sont les évolutions à chaque
expérience de batailles (Somme, Aisne) qui ont amené la structure définitive.
Cependant, si l’objectif a évolué dans le triage, le traitement des blessés et l’évacuation,
permettant ainsi à l’organisation de s’améliorer, aux équipements de progresser, aux différents
matériaux de s’adapter et au personnel d’augmenter en nombre et qualification, le schéma
structurel de base et l’étalement des HOE du front vers l’extérieur reste le même. Ils sont répartis
en plusieurs « lignes » allant du plus près du front jusqu’à l’extérieur de la zone des armées
(Cherbourg, Lyon, Dunkerque, Dijon, St-Nazaire, Le Havre, etc..) avec pour rôle permanent
d’évaluer les blessures, de trier, d’orienter, de panser et éventuellement d’opérer.
« HOPITAL D’EVACUATION de
Villers-sur-Coudun (S. P. 164) »
« HOPITAL D’EVACUATION N° 38 / ---*--- / République a ssise »
secteur postal 5 : QG de la IV e armée 2 ième groupe
HARGICOURT (Somme)
H.O.E. 34

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LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
Le SERVICE de SANTE d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
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Les HOE sont bien évidemment mobiles et se déplacent en fonction des besoins et du front,
ainsi, les ambulances peuvent devenir H.O.E. [ex L'ambulance 9/7 fait fonction d' H.O.E. à Bussang
(Vosges) ou bien voir dans ces pages le cas du Mont-Notre-Dame, ambulance 2/69 (page 8) et
H.O.E. 32 (page 16)], et même Hôpital Complémentaire avec annexe (voir le chapitre qui leurs est
consacré). Ils s’appuient sur l’infrastructure disponible (école, usine, caserne, séminaire, etc..)
Le MONT-NOTRE-DAME est un des 8 H.O.E. mis sur pied lors de l'offensive Nivelle en avril/mai 1917
(fonctionne encore en 1918). Ces 8 H.O.E. s'échelonnent d'Ouest en Est, grosso-modo entre
Soissons et Reims, parallèlement au Chemin des Dames : Vierzy, Mont-Notre-Dame (Braine),
Saint-Gilles (Fismes), Courlandon, Montigny, Prouilly, Muizon (Bétheny), et Bouleuse.
Pris par les Allemands le 28 mai 1918, il fut détruit le 31 juillet 1918
Ambulance 1/67 servant d’H.O.E. 13 (manuscrit) à Verdun

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« REVIGNY – Hôpital
d’évacuation »
Baraquements
modernes
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
Le SERVICE de SANTE d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
« HOPITAL DE SAINT-MAURICE / * LE MEDECIN CHEF * / République assise »
« Hôpital Hôpital / / d'évacuation d'évacuation manuscrit en haut à droite
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H.O.E. d’Arcis-sur-Aube
occupant l’école de
garçons

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
Le SERVICE de SANTE d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
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Ils s’installent toujours aux points les plus favorables à l'organisation et à l'exécution des
évacuations (gares de ravitaillement, gares origines d'étapes, têtes d'étapes, etc.) avec de la place
pour les tentes ou baraquement ou avec des lieux disponibles. Avec la nécessité des TRAINS
SANITAIRES, les GARES sont des endroits privilégiés.
NOISY-le-SEC :
Hôpital d’Evacuation N° 2 –
Gare régulatrice au secteur
postal 28
SAINT-DIZIER : Gare régulatrice au secteur postal 20 – Hôpital d’Evacuation N° 3
GRAY : Gare régulatrice au secteur postal 45
Hôpital d’Evacuation N° 8
Creil : Gare régulatrice au secteur postal 60
Hôpital d’Evacuation N° 16
Dunkerque : Gare régulatrice au secteur postal 15
Hôpital d’Evacuation N° 10
Le Bourget : Gare régulatrice au secteur postal 23
Hôpital d’Evacuation N° 35

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
Le SERVICE de SANTE d’ARMEE
HOPITAL d’ORIENTATION et d’EVACUATION
Is-sur-Tille : Gare régulatrice au secteur postal 158 – Hôpital d’Evacuation N° 32
Troyes : Bureau frontière E – Gare régulatrice au
secteur postal 29 – Hôpital d’Evacuation N° 33
« H O.E. de Canly Un jour d’évacuation »
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Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
PENICHES SANITAIRES
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Dès le mois d’août 1914, un comité fondé par le professeur Audoin de l’université de Poitiers
défend le principe d’un transport des grands blessés par des péniches équipées en hôpitaux.
Le 1 ier convoi, de 4 péniches (dont ‘le Kléber’ et ‘l’Ile de France’) d’une capacité de 125 lits
sous l’égide de l’Union des Femmes de France, date de novembre 1914 : « PENICHES –
AMBULANCES / Convoi n°1 ».
De Paris le 5 décembre 1914, il gagne Bar-le-Duc (14/12/1914), il transporte alors 91
grands blessés à Dijon.
Intérieur d’une péniche aménagée en ambulance
Ce transport fut par la suite largement utilisé :
- en 1916 il permet le transport sur Amiens de 10 000 blessés issus des H.O.E. de Braysur-Somme
et Cerisy-Gailly, par les péniches ‘Ville de Saint-Dié’ et ‘Ville de Baccarat’
- en 1918 fonctionne un service entre Meaux et Paris, Royallieu et Creil,
- ainsi sont connus quelques lignes régulières :
* sur l’Aisne : Soissons à Compiègne,
* sur l’Oise : Compiègne à Creil, Vaux à Pontoise,
* sur la Marne et la Seine : Meaux à Choisy-le-Roi,
* sur la Marne : Châlons-sur-Marne à Vitry-le-François.
* sur le Rhône : Lyon.

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
PENICHES SANITAIRES
Intérieur de la péniche « LA DANOISE » sur la Seine
Péniches « 272 » et « ALBERT » à quai à Lyon
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Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
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Les trains sanitaires sont dénommés en fonction de leur provenance : PLM, Midi, Nord, Est,
Etat ou P.O. Il existe 3 types :
1- les permanents au nombre de 5 puis 6, constitués de wagons de luxe,
2- les semi permanents créés à partir du 1 ier octobre 1914, formés de voitures de voyageurs
à intercirculation pour couchés et assis, avec WC et chauffage à vapeur
« TRAIN SEMI-PERMANENT N° 41 / * LE MEDECIN CHEF * / République assise ».
3- les improvisés, au début de la guerre, se composant de 33 à 37 wagons de marchandises
ou de bestiaux, dont le plancher est revêtu de paille.
« TRAIN SANITAIRE IMPROVISE / N° -7-2 »
.

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
LE TRAIN SANITAIRE : chant patriotique
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Ils sont rattachés à 8 gares régulatrices : Gray, Is-sur-Tille, Saint-Dizier, Troyes, Noisyle-Sec,
Le Bourget, Creil et Dunkerque.
1. Gare de GRAY
12 trains sanitaires semi-permanents : PLM n° 1 à 5, n° 1 bis à 5 bis, n° 41 et n° 42.
« TRESOR ET POSTE /
*45* » secteur postal de la
gare régulatrice de Gray
« Train Sanitaire / Semi-Permanent /
P.L.M. (N°.2) »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-
PERMANENT N° 4 bis P.L.M. /
République assise »

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
« TRESOR ET POSTE / * 158 * » secteur postal de
la gare régulatrice d’Is-sur-Tille
2. Gare d’IS-sur-TILLE
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« SERVICE MILITAIRE DES CHEMINS DE FER
COMMISSION / DE GARE / 26 SEPT 1915 / d’IS-S-TILLE »
22 trains sanitaires semi-permanents : PLM n° 7A à 11A, n°6B à 11B, n°43 à 47, MIDI n°19
et 20, EST n°5 à 8.
« TRAIN SANITAIRE S/P P.L.M. – N° 11 B
* Le CHEF DE SERVICE *
République assise »
3. Gare de SAINT-DIZIER
« TRAIN SANITAIRE N° 43 – P.L.M.
• Le Médecin-Chef •
République assise »
SEMI-PERMANENT
18 trains sanitaires semi-permanents : PLM n° 12A à 15A, n° 12B à 15B, MIDI n°14 à 18,
EST n°9 à 12, C5.
« TRESOR ET POSTE / *20* » secteur postal de la
gare régulatrice de Saint-Dizier
« TRAIN SANITAIRE S.P. MIDI N° 15 / x LE
MEDECIN-CHEF x / République assise »

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
4. Gare de TROYES
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4 trains sanitaires permanents : PLM n°4bis et 5, ETAT n°1, P.O n°3.
27 trains sanitaires semi-permanents : MIDI n° 1à 10, n°1bis à 10 bis, n°11 à 13, EST n°13
et 14, C3 et C4.
« TRESOR ET POSTE /
*29* » secteur postal de la
gare régulatrice de Troyes
« TRAIN SANITAIRE PERMANENT N°
4 bis / x P.L.M. x / République
assise »
« TRAIN SANITAIRE PO N° 3 / x LE MEDECIN-CHEF x / République assise »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-
PERMANENT N° 1 bis MIDI / LE
MEDECIN-CHEF »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-
PERMANENT N° 2 bis / (MIDI) /
République assise »
« TRAIN SANITAIRE PERMANENT N° 7 bis MIDI. x /
République assise »
« TRAIN SANITAIRE
PERMANENT P.L.M. N° 5
x LE MEDECIN CHEF x /
République assise »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-
PERMANENT N° 4 bis MIDI / LE
MEDECIN-CHEF »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-PERMANENT N° 8 bis / *
(MIDI) * / République assise »

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
5. Gare de NOISY-LE-SEC
« TRESOR ET POSTES / 28 » gare régulatrice de Noisy-le-Sec, dessert la 5 ième armée
marque de censure : « CONTROLĖ / PAR L’AUTORITĖ MILITAIRE »
ppaaggee27
1 train sanitaire permanent P.O. n°2.
24 trains sanitaires semi-permanents : PLM n°16 à 20 et 16bis à 20bis, EST n° 2 à 4, 2bis
à 4bis et n°15 (train de l’œuvre des trains de blessés), P.O n°1 à 7.
« TRAIN SANITAIRE P.L.M. N° 19 bis / x LE MEDECIN-CHEF x / République assise »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-PERMANENT
x P. O. N° 2 x / République assise »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-PERMANENT P.O. N° 6
* LE MEDECIN CHEF * / République assise »
« TRAIN SANITAIRE S.P. EST N° 15 / x LE MEDECIN-CHEF x / République assise »
Secteur Postal 28 attribué à la gare régulatrice de NOISY-LE-SEC

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
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6. Gare de LE BOURGET
26 trains sanitaires semi-permanents : NORD n°1 à 6, n°1CT et 2CT, n°1E et 2E, ETAT n°1
à 10, et n°16 à 19.
« TRAIN SANITAIRE SEMI-PERMANENT N° 2
/ * ETAT * / …. »
« TRAIN SANITAIRE
SEMI-PERMANENT N° 10 ETAT »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-PERMANENT NORD N° 2
- LE MEDECIN-CHEF -
République assise »
« TRAIN SANITAIRE SP
ETAT 6
x LE MEDECIN-CHEF x »
« TRAIN SANITAIRE SEMI-
PERMANENT N° 8 * ETAT *
République assise »

Les SERVICES de SANTE, en France, pour les blessés de la guerre 14 – 18
LE SERVICE de SANTE DANS LA ZONE DES ARMEES
TRAINS SANITAIRES
7. Gare de CREIL
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1 train sanitaire permanent : PLM n°4.
26 trains sanitaires semi-permanents : PLM n° 26 à 40 et n°48 à 50, ETAT n° 11, 12 à 15 et
20, EST C1 et C2.
« TRESOR ET POSTE /
*60* » secteur postal de la
gare régulatrice de Creil
« TRAIN SANITAIRE PERMANENT / P.L.M.
IV »
8. Gare de DUNKERQUE
« TRAIN SANITAIRE SEMI-
PERMANENT N° 32 / * P.L.M.
* / LE / MEDECIN-CHEF »
« TRAIN SANITAIRE ETAT 12 »
8 trains sanitaires semi-permanents : PLM n° 21 à 25, 21bis, 23bis et 24bis
« TRESOR ET POSTE / *15* » secteur postal de la gare
régulatrice de Dunkerque