CHMSM-005_2019-petit

NUMÉRO 0X 

XX XXXXXXX 2018 FR. 8.50 

87 E ANNÉE 

LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 

MARCHÉS SYSTÈMES MANAGEMENT 

www.msm.ch 

Xxxxxxxxx Xxxxxxx S. 00 

Xxxxxxxxxx Xxxxxxxxxxx xxxxxxx xxxxxx 

xxx xxxxx Xxxxxx xxx Xxxxxxxxx. 

Dachzeile Rubrik 

Titel immer 2-zeilig Bis que erum rercili ctibus magnias 

quo vel ipsus volessum quos autem velestor sitat S.00 


Titel immer 2-zeilig Bis que erum rercili ctibus magnias quo 

vel ipsus volessum quos autem velestor sitat S.00 


Titel immer 2-zeilig Bis que erum rercili ctibus magnias 

quo vel ipsus volessum quos autem velestor sitat S.00 

Xxxxxxx xxxxxxxxx, 

Xxxxxxxxxxxxxxxx 

Xxxxxxx Xxxxxxxxxxxx 

Xxxxx Xxxxx xxx 


«Fugia quatem di te eos is enis 

explabo itatem quas dem adiatiu 

sanihil landam illit.»

EDITORIAL 

Xxxxxxx xxxx Xxxxxxxx 

xxxx xxxx Xxxxxx 

Ceatum la quia nostisciam non eium am harunt 

molutem ratis audi ipsamus quo con re velesci 

llentia a est ex et vent idunt, et liqui officim sundandusam 

la nimpori bearum con pro magnihil inciisq 

uidipist, nusam, to que sunt magnisquae idem 

nulparum et que verae voluptat Iqui offic tem accus 

si verum dita aliqui blabo. 

Jean-René Gonthier, 

rédacteur en chef 

Pa volorem posapis mi, occabor 

iandament vitiorume solorenditio 

officipit is con ne as et vollab id 

untiis asin re omnis et qui blamus 

dolupta qui as magnam quid 

quaeste neculla ccumqui rerum 

esendem ium sam sitior aut doluptam, 

con nobit volo te sentemporem 

dolendi cimusam nihiciae 

omnis et quas assed qui nis re 

ommolup tisquas doles is est, ad 

moluptam, num eicid qui ulparch 

illatio vidit alis es qui volenestis 

ipsae vernatquam qui tempor aut 

molenisit, odigenis aut es net quisqui 

dolorro ribusa venihil mi, et arcipsa desenih illestibus 

pror re, sum rent dolupta sperchil ium qui odic temporionsed 

eat volorectem esed qui ipsam que dus quid 

eosaperum a ditatio nserum et modi ipis eatust explabor 

aspelessed quos essuntem sapidignis aut eum fuga. 

Nam qui nobit que sunt a quis ut as expliquamet eos mo 

invercit iduntor estio. 

Nam volenis assitius et et preicto molorum volorrum 

untur, voluptaqui audae. Rum quas qui offic tem quatia 

quas dolupit quatur, secatiae perum nulparum eles ea 

s ente eictotas nosandist omnis delignam et in ped est, 

aut volo eos ma voloreribus por accus debit aut voomni 

con cus vereperibus a dictia solupti tendandemqui occuptiusame 

intinvenimus et quo quas resciae mintur, 

qui suntotatem simagnim ape consequo elicaborro 

quiaeperum fugiam volupidebit, nistrum quatem non 

consequ iaerept atempor sunducitatis dolorion consequaerro 

di dolupta ssequi sunt quam est. 

Ceci dit, bonne lecture et bon courage face à l’adversité 

MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 3

Image: Bildhinweis Image: Bildhinweis 

XXXXX XXXXXXXXXXXX XXXXX 

XXXX XXX XXXXXX S. 00 

CENTRE DE GRAVITÉ XXXXX XXXXXXXX S. 00 

Image: Bildhinweis 

XXXXXXXX XXXX 

XXXXXXXX S. 00 

EDITORIAL 

3 Xxxxxxxxxxx xxxxxx xxxxx Xxxxxxx 

POINT DE MIRE 

0 Xxxxxxxxxxx xxx xxxxx Xxxxxxx 

00 Xxxxxx xxxxx Xxxxxx xxx Xxxxxxx 

xxxxxx xxx xx Xxxxxxx 


xxx xxx xxxxx Xxxxxxx 

00 Xxxxxx Xxxxxx xxx Xxxxxxx 




CENTRE DE GRAVITÉ 

EXPOSITION 







RÉTROSPECTIVE 







AUTOMATISATION 









PRODUCTION S. 00 

Xxxxxxxxxxx: Xxxxxxxxxxxx xxxx 

Xxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxx 

TECHNIQUES DE PRODUCTION 




ELÉMENTS DE MACHINE 






TECHNOLOGIE DES MATÉRIAUX 



TECHNOLOGIE DES MATÉRIAUX 



DOSSIER 

XXXXX XXXXXXXXXXXX XXXXX 







PRODUITS 

000 NOUVEAUX PRODUITS 

CHRONIQUES 

000 MARCHÉ DES OCCASIONS 

000 RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS 

000 RÉPERTOIRE DES ENTREPRISE 

000 LES VOIX DE L’INDUSTRIE 

ET IMPRESSUM 

4 MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 005 2019

XXXXX XXXXXXX XXXXXXXX XXXX 

XXXXX XXXXXX S. 00 


TITRE XXXXXX XXXXXXX 

00 Xxx Xxxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxxxxxxxx 

00 Xxxxxxxx xxxxx xxx Xxxxxxxxxxx xxx Xxxxxx 














Ernatur 

arum fu 

quid ev 

tibus. 

>> Citation xxxx xxxx xxxx xxxx 

xxxxxx xxxxx xxxxx xxxx Xxxxxxx 

xxxxxxxxxx Xxxxx xxxxx xxxxx 

xxxxx Xxxxxxxx

POINT DE MIRE // 

INFOS 

Participants et 

ingénieurs seront 

confrontés à de 

nouveaux défis dans 

toutes les disciplines. 

W Pour en savoir plus 

sur le Young Engineer 

Program, consultez le 

site : https://drive.tech 

W Pour en savoir plus 

sur la compétition, 

consultez le site : 

www.cybathlon.com 

Pour de plus amples informations: 

www.maxonmotor.ch 

Compétition d’exosquelette 

au CYBATHLON 2016. 

Le CYBATHLON : 

la manche est lancée 

La seconde édition du CYBATHLON aura lieu le 2 

et 3 mai 2020. Ce sera une nouvelle occasion pour 

les concurrents handicapés de s'affronter dans des 

compétitions passionnantes - soutenues par les 

systèmes d'assistance technique les plus récents. 

Source : maxon motor AG 

Surmonter les obstacles quotidiens et faire 

progresser la technique : le CYBATHLON 

s'est fixé des objectifs ambitieux, largement 

atteints lors des premières compétitions de 

Zurich en 2016. Un stade complet, des 

équipes enthousiastes et des reportages dans le 

monde entier. Pas étonnant que l'ETH Zurich ait 

décidé de poursuivre l'aventure du CYBATHLON. 

Avec la deuxième édition, le grand succès de 2016 

devrait même être dépassé. 

Le CYBATHLON 2020 aura lieu dans un an exactement, 

toujours au Swiss Arena de Zurich et dans 

six disciplines: course virtuelle avec contrôle mental, 

course cycliste avec stimulation musculaire 

électrique (FES), épreuve de dextérité avec prothèses 

de bras, parcours d'obstacles avec prothèses 

de jambes, course d'exosquelettes robotisés, course 

en fauteuil roulant motorisé. Certaines choses vont 

changer: ainsi, l'événement dure deux jours complets, 

plus d'équipes peuvent ainsi y participer et de 

nouveaux défis attendent chaque discipline. Par 

exemple, lors du parcours en fauteuil roulant, une 

porte doit être ouverte avec un bras robotisé. 

maxon soutient les équipes participantes 

Le spécialiste des entraînements maxon motor a 

déjà soutenu le CYBATHLON en tant que partenaire 

et sponsor en 2016. Les apprentis de l'entreprise 

ont, entre autres, construit un podium réglable en 

hauteur. Sans hésitation, maxon a aussi accepté de 

participer à la deuxième édition - en tant que Presenting 

Partner. Eugen Elmiger, directeur général, 

déclare à ce sujet : « Nous croyons que des ingénieurs 

talentueux et curieux peuvent rendre le 

monde meilleur. C'est pourquoi maxon a décidé 

d'emblée de soutenir le CYBATHLON. » Par ailleurs, 

l'entreprise est impliquée dans de nombreuses 

équipes participantes et offre son soutien en proposant 

des entraînements à prix réduit et son savoir-faire 

par le biais de son Young Engineer Program. 

Les billets d'entrée seront bientôt disponibles 

Source : Philipp Schmidli 

La plupart des participations aux six disciplines ont 

déjà été attribuées, sachant que les deux tiers des 

équipes viennent des universités. Celles-ci se 

trouvent actuellement en phase de développement 

et de test pour pouvoir en un an surmonter avec 

succès tous les obstacles. Si vous voulez vivre ces 

compétitions passionnantes en direct les 2 et 3 mai 

2020, il est préférable d'acheter vos billets à 

l'avance. Ils seront bientôt disponibles. 

MSM 

maxon motor ag 

Brünigstrasse 220, 6072 Sachseln 

Tél. 041 666 15 00, Fax 041 666 16 16, info@maxonmotor.com 

maxonmotor.com 



Tornos inaugure aux USA 

son Customer Center 

Le nouveau Customer Center Chicago de Tornos 

a ouvert officiellement ses portes mardi à Des 

Plaines. Une cérémonie d’ouverture marquée 

par la présence de nombreuses personnalités du 

monde de la machine-outil. 

Source : Tornos SA 

Justin Cochran, District Director, 

55th District, Illinois 

House of Representatives, 

Michael Hauser, CEO de 

Tornos, Bruno Allemand, 

Head of Sales and Marketing, 

Tornos, et Daniel 

Maerklin, Président de Tornos 

US. 

Source : Tornos 

Placée sous le signe du désormais leitmotiv 

« Turning Together », la cérémonie d’ouverture 

du Customer Center Chicago s’est déroulée 

mardi sous les meilleurs auspices. 

Tornos y a ainsi affirmé sa présence de 

longue date, confirmant son intérêt et sa volonté 

d’offrir le meilleur à sa clientèle américaine. En 

effet, cet événement commémorait également le 

60 e anniversaire de l’établissement de l’entreprise 

suisse aux Etats-Unis en 1959. 

Tornos a ainsi organisé plusieurs événements 

cette semaine dans son nouveau Customer Center 

Chicago. Mardi, une sélection d’invités triés sur le 

volet ont pu assister à l’ouverture officielle. Paul 

Casella, employé chez Tornos depuis 50 ans, y a 

également reçu les honneurs de la part du nouveau 

président de Tornos US, Daniel Maerklin, ainsi que 

de Michael Hauser, CEO de l’entreprise. 

Lors des journées portes ouvertes, 

clients et intéressés étaient 

invités à visiter le nouveau customer 

center et à célébrer les 60 ans du 

succès rencontré aux États-Unis. Au 

cours des deux journées portes ouvertes, 

des séminaires de pointe sur 

l’industrie étaient organisés, notamment 

dans les domaines médical, 

automobile et électronique. En 

marge du Grand Opening et de la 

célébration de ce 60 e anniversaire, 

Tornos US présentait également en 

avant-première américaine sa nouvelle 

SwissNano 7 mm. 

Vaste et spacieux, le nouveau 

customer center mesure près de 

1'200 m 2 . Il comprend un grand 

showroom, à la pointe de la technologie, 

pour y présenter chaque produit 

de la gamme Tornos, ainsi qu’un 

grand entrepôt pour stocker les 

stocks de pièces de rechange et un 

espace bureau plus conséquent. 

Toujours dans le cadre de sa stratégie, Tornos 

renforce ainsi sa flexibilité, en innovant et en renforçant 

son excellence opérationnelle. L’approche 

de Tornos consiste à proposer des solutions uniques 

pour des segments de marché ciblés. Elle a déjà 

fait ses preuves aux Etats-Unis, et ce nouveau centre 

permettra encore d’élargir l’offre proposée jusqu’ici. 

Car ce nouveau centre est un signe clair de l’engagement 

de Tornos envers ce marché et ses clients. 

Ils sont intimement liés, comme le dit la devise 

maison : « Turning Together ». 

MSM 

Tornos SA 

Rue Industrielle 111, 2740 Moutier 

Tél. 032 494 44 44, contact@tornos.com 

tornos.com 

EPHJ-EPMT-SMT : stand B88 


EMBOUTISSAGE 

PRESSE ÉLECTRIQUE AVEC TECHNOLOGIESERVO DRIVE 

Presse classique 

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classique 

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Formages sans fissure 

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FORMATION // Brevets d›Experts en Production 

Source : FSPM 

Les heureux lauréats de la 

volée 2019 d’Experts en 

Production. 

Remise des Brevets d’Expert 

en Production 2019 

C’est dans un cadre magnifique que la FSPM et 

Swissmechanic ont eu le plaisir d’organiser la 

remise des brevets fédéraux pour les Experts en 

Production. 

Auteur : Nicolino Casula, FSPM 

Cette cérémonie a eu lieu au Musée Olympique 

de Lausanne, le samedi 23 mars 2019. 

Pour cette volée FNV5, 14 candidats se sont 

retrouvés au travail final et 1 candidat répétant 

les a rejoints. Deux participants n’ont 

pas rempli les conditions d’admission n’ont pas pu 

se présenter à l’examen. A la fin du compte se sont 

14 personnes accompagnées de leurs proches, qui 

se sont vu remettre le Brevet d’Expert en Production 

qui vient ponctuer 18 mois de formation en cours 

d’emploi. Bravo à eux, car il n’est jamais facile de 

concilier formation, travail et famille ! 

De nombreuses personnalités se sont jointes à 

cet événement 

Plusieurs personnalités de la formation et de l’industrie 

étaient présentes et ont également transmis 

leurs félicitations aux candidats. La FSPM remercie 

Monsieur Philippe Bauer Conseiller National Neu- 


Brevets d›Experts en Production // FORMATION 

châtelois et Président de la Convention patronale 

de l’industrie horlogère, Monsieur Samuel Vuadens, 

Président du Groupement Suisse de l’Industrie Mécanique, 

M. Antonio Rubino, Secrétaire Général du 

GIM-CH, Messieurs Martin Werner de l'AFCMT (Association 

Suisse pour la formation continue mécanique 

et technique) ainsi que Monsieur Frédéric 

Grand, Chef expert, de nous avoir fait l’honneur 

d’avoir consacré un peu de leur temps fort précieux 

afin d’être présents à cette belle manifestation. 

Monsieur Antonio Legaz, Président Central de la 

FSPM et Nicolino Casula, Président la section 

Vaud-Genève ont remis une montre aux 3 experts 

ayant obtenus les meilleurs résultats. 

La remise des prix s’est terminée par un cocktail 

dinatoire dans la salle « La Galerie », très belle, 

moderne et fonctionnelle avec une magnifique vue 

sur le lac Léman ! 

Rendez-vous l’année prochaine ! 

MSM 

Les brevetés 2019 en détails 

Les 14 candidats qui ont suivi cette formation continue 

et qui se sont vu remettre leur Brevet d'Expert 

en Production sont : 

W Valentin Blum 

W Marc Bossonnet 

W Etienne de Preux 

W Lucien Dévaud 

W Sonny Faustini 

W Damien Fontanellaz 

W Loris Gfeller 

W Kévin Michellod 

W Bastien Pasquier 

W Anthony Raetzo 

W Luc Schneider 

W Frédéric Singelé 

W Maxime Waeber 

W Nicolas Wisard. 

Les prix spéciaux de la FSPM ont été décernés 

(du premier au troisième) aux candidats suivants : 

W Bastien Pasquier, Sorens FR, moyenne 5.30 

W Sonny Faustini, La Chaux-de-Fonds NE, moyenne 

5.20 

W Loris Gfeller, Biel/Bienne BE, moyenne 5.20 

Swissmechanic 

Martin Werner, Responsable Swissmechanic de la formation 

continue 

Tél. 071 626 29 61, m.werner@swissmechanic.ch 

swissmechanic.ch 

FSPM 

Antonio Legaz, Président FSPM 

Tél. 032 724 90 45, alegaz@rostansuisse.ch 

fspm.ch 

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19159_MSM_CH_185x131_fr.indd 1 07.03.19 17:37 

MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 005 2019 13


La Suisse devrait miser 

sur trois technologies 

Dans le troisième Technology Outlook de l’Académie 

suisse des sciences techniques SATW, des 

experts évaluent le potentiel de 37 technologies 

prometteuses. Pour la première fois, des aspects 

quantitatifs ont également été pris en compte. 

Les cinq technologies de 

premier plan en ce qui 

concerne leur importance 

économique, respectivement 

les compétences 

dont notre pays dispose. 

Source : SATW 

Au niveau économique, le big data et la production 

alimentaire durable sont des technologies 

de premier plan. En ce qui 

concerne les compétences existantes dans 

notre pays, il s’agit des machines apprenantes 

(machine learning) et du photovoltaïque. 

Avec sa longue tradition industrielle, la Suisse 

joue un rôle important au niveau mondial dans le 

domaine de la formation et de la recherche pour de 

nombreuses technologies. Le Technology Outlook 

2019 les répertorie et procède à une évaluation tant 

de leur importance économique que des compétences 

dont notre pays dispose dans chacune 

d’elles. Le rapport propose un état des lieux aidant 

les dirigeants, les politiciennes et politiciens, les 

membres des hautes écoles, les entrepreneuses et 

entrepreneurs ainsi que les collaborateurs des administrations 

publiques à s’orienter. 

Détermination des technologies de premier plan 

pour la Suisse 

Pour la première fois, le Technology Outlook s’appuie 

sur des données semi-quantitatives basées sur les 

connaissances d’expertes et d’experts ainsi que sur 

des recherches approfondies. Ces données permettent 

d’évaluer l’importance relative de chaque 

technologie pour la Suisse. Qu’elle soit une « star », 

« automotrice », « prometteuse » ou « de niche » – 

chaque technologie est située dans l’un des quatre 

quadrants définis en fonction de leur importance économique 

et des compétences dont la Suisse dispose. 

Source : SATW 


POINT DE MIRE 

Importance relative des 

technologies analysées 

pour la Suisse. L’axe horizontal 

reflète l’importance 

économique, l’axe vertical 

les compétences. 

Source : SATW 

Évaluation de 37 technologies 

La mission fondamentale de la SATW est l’identification 

précoce des technologies nouvelles et potentiellement 

disruptives qui seront significatives pour 

l’économie et la société suisses au cours des trois 

à cinq prochaines années. Tous les deux ans, la SA- 

TW élabore un Technology Outlook à l’intention du 

Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et 

à l’innovation (SEFRI). Pour cette troisième édition, 

le périmètre de détection des nouvelles technologies 

a été nettement élargi et affiné: 37 technologies 

ont été passées en revue. La sélection a été effectuée 

en étroite collaboration avec le SEFRI et avec 

plus de 70 expertes et experts. Il a été tenu compte 

de l’importance pour la Suisse de chaque technologie 

et de son degré de maturité. Certaines technologies 

telles que les cryptomonnaies, les capteurs 

intelligents ou l’énergie éolienne n’ont pas été 

prises en compte, car elles ne n’entrent pas dans 

un horizon temporel de trois à cinq ans ou n’ont que 

peu de pertinence pour l’économie suisse. 

État des lieux international 

La comparaison entre divers pays est également 

une nouveauté: l’analyse des discussions menées 

sur les canaux officiels Facebook et Twitter des 

hautes écoles européennes concernant les technologies 

décrites permet de faire une comparaison 

entre la Suisse et des pays européens sélectionnés. 

Bien que des technologies telles que « l’analyse de 

big data » ou « la blockchain » prédominent dans la 

discussion académique dans la plupart des pays, 

des spécificités émergent néanmoins. Il n’est par 

exemple pas étonnant que des thématiques touchant 

à la mobilité ont une importance significative 

en Allemagne, un pays disposant d’une puissante 

industrie automobile. 

MSM 

SATW, Académie suisse des sciences techniques 

St. Annagasse 18, 8001 Zurich 

Tél. 044 226 50 11, info@satw.ch 

satw.ch 

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EXPOSITION // EPHJ-EPMT-SMT 

LASER série S : un atout 

indispensable 

Durabilité, fonctionnalité et liberté créatrice sont 

au cœur du design industriel, et c'est exactement 

ce qu'offre la nouvelle solution de texturation laser 

AgieCharmilles LASER série S sur laquelle de 

nombreux concepteurs industriels ont déjà jeté leur 

dévolu. 

Cet oiseau en aluminium a 

été conçu par Guido Lanari, 

du cabinet genevois 

Stojan+Voumard. Ses 

formes, ses motifs et ses 

textures prouvent que 

l’AgieCharmilles LASER série 

S est LA solution de 

texturation d’avenir pour les 

concepteurs industriels. 

Source : GFMS 

C'est l'assurance d'une qualité irréprochable, 

une liberté de conception totale, à un coût 

raisonnable, pour des usinages d'une efficacité 

encore inédite. 

Stojan+Voumard, une agence de création 

et de design installée à Genève, vient de confirmer 

que la LASER série S à cinq axes est bel et bien un 

atout indispensable pour les concepteurs industriels. 

Dans le cadre de ses recherches en collaboration 

avec GF Machining Solutions, le concepteur 

en chef et directeur de l'équipe d'imagerie informatisée 

de Stojan+Voumard, Guido Lanari, a spécialement 

conçu un produit de type conceptuel pour 

mettre cette machine à l'épreuve. 

M. Lanari, au fil de son parcours professionnel, 

a déjà eu l'occasion de travailler sur des produits 

Source : GFMS

EPHJ-EPMT-SMT // EXPOSITION 

pour Bulgari, Rolex Baselworld, SIG ou encore 

KitchenAid. « Je considère que le design industriel 

allie à la fois l'art et la technique, confie-t-il. Nous 

devons connaître les processus de production et les 

termes techniques par cœur, bien sûr, mais nous 

devons aussi veiller à rester sensible à l'esthétique, 

à l'expérience de l'utilisateur et à la communication, 

sous tous ses aspects. » 

Les défis des méthodes conventionnelles 

Les résultats des nouveaux produits sur le marché 

nous le prouvent : l'innovation améliore les ventes. 

Parallèlement, les technologies de texturation existantes, 

comme la gravure chimique, limitent les 

concepteurs dans leur travail (le rendu de surface 

n'étant pas toujours exactement celui espéré), et 

sont loin de contribuer à l'élan écologique actuel. 

Historiquement, la texturation laser faisait grimper 

le prix des pièces produites. Aujourd'hui, la LASER 

série S vient changer la donne : son efficacité rend 

cette technologie plus abordable. 

La gravure chimique est longtemps restée la 

méthode de prédilection pour la création de pièces 

et outils de valeur, comme les moules à injection. 

L'emploi de substances corrosives (les acides) et le 

travail couche par couche, en masquant certaines 

zones de la pièce, la rendait laborieuse et dangereuse. 

Sans oublier que ce procédé est forcément 

manuel, ce qui implique donc de mobiliser des opérateurs 

à plein temps et multiplie le risque d'erreurs. 

En outre, la réaction chimique est toujours 

délicate à contrôler, et il est difficile d'appliquer 

correctement et uniformément le motif pour atteindre 

la répétabilité voulue. Avec cette technologie, 

les utilisateurs devaient accepter une marge 

d'erreur. En même temps, les technologies émergentes 

restent des processus lents et n'offrent 

qu'une qualité de finition toute relative par rapport 

aux attentes des concepteurs et des clients. 

1/2 hoch 

90 × 267 mm, Satzspiegel 

Test de la texturation laser 

Pour mettre sa LASER série S à l'épreuve, GF Machining 

Solutions a lancé un défi à Guido Lanari : 

concevoir un produit qui intégrerait toute une variété 

de caractéristiques de surface complexes. Guido 

a donc créé un oiseau aux lignes modernes de 120 

x 120 x 110 mm. Sa réalisation impliquait de franchir 

de nombreux obstacles techniques : une contre-dépouille 

de 30º allant de l'avant et s'étendant 

jusqu'au-dessous et à l'intérieur de la pièce ; des 

surfaces à deux courbes ; et des transitions lisses 

entre des géométries très élaborées, et donc extrêmement 

difficiles à matérialiser. 

Cet oiseau a tout d'abord été ébauché dans un 

cube d'aluminium de 150 mm à l'aide du centre 

d'usinage ultra-rapide Mikron MILL X 600 de GF 

Machining Solutions. Il était essentiel de choisir la 

bonne stratégie d'usinage et de penser l'ordre des 

opérations bien en amont pour répondre aux exigences 

de Guido : un état de surface de ra 0,2 µm 

sans aucune marque. 



La précision de la LASER 

série S 1000 U et la rapidité 

du système de scan 3D 

ont permis de suivre très fidèlement 

la surface créée, 

limitant ainsi le temps de 

fabrication et supprimant 

les écarts potentiels de 

qualité de finition. 

Source : GFMS 

La texturation laser, pour une finition irréprochable 

L'opération de finition a été réalisée sur une 

AgieCharmilles LASER série S 1000 U. La précision 

et la qualité d'orientation du point focal (scan 3D à 

très haute vitesse) de la machine lui ont permis de 

suivre très fidèlement au laser la surface, limitant 

ainsi le temps de fabrication et supprimant les 

écarts potentiels de qualité de finition. 

Les défis relevés par la LASER série S n'étaient 

pas des moindres, s'agissant aussi bien des conditions 

d'usinage que de la complexité des formes 

géométriques, comme cette texture en nid d'abeilles 

voulue par Guido, ainsi que la contre-dépouille à 30º 

et un intérieur d'aspect sablé. Toutes les spécificités 

de cet oiseau n'auraient pu voir le jour sans le logiciel 

GF Laser dédié, le plus puissant du marché. 

Cette solution numérique permet de contrôler très 

précisément le travail de préparation afin que les 

concepteurs puissent reproduire fidèlement leurs 

concepts. De l'UV mapping pour l'application des 

textures à la simulation 3D pour une reproduction 

parfaite : le résultat est conforme aux attentes. 

Au total, Guido a incorporé trois textures différentes 

à son design, en commençant par une géométrie 

complexe en nid d'abeilles, ainsi que des 

motifs à la fois géométriques et organiques, ainsi 

qu'un aspect intérieur sablé, obtenu par bombardement 

laser. 

Les motifs géométriques sont de plus en plus 

plébiscités par l'industrie du fait de l'image de modernité 

et d'innovation qu'ils transmettent. D'un 

point de vue pratique, ces grains ne sont toutefois 

pas faciles à obtenir : le moindre écart dans le processus 

de mappage sautera aux yeux du client. C'est 

ce dilemme que GF Machining Solutions a su résoudre 

avec sa technologie de texturation laser. Elle 

seule peut gérer un tel niveau de complexité et permettre 

de tirer pleinement profit des possibilités 

modernes de la conception (CAD) et de la fabrication 

assistées par ordinateur (CAM). Ces caractéristiques 

participent également au caractère unique 

de la LASER série S en matière de performances et 

de qualité d'exécution. 

Autre tendance actuelle : le mat. Les concepteurs 

d'aujourd'hui en sont friands de par le toucher particulier 

que cette finition procure. Autrefois, une 

surface mate ne pouvait s'obtenir que par sablage 

ou gravure chimique (deux méthodes manuelles non 

dénuées de risques et d'erreurs), ou encore par 

électroérosion (EDM) et enfonçage, un procédé difficilement 

applicable à de grandes surfaces en 3D. 

La LASER série S balaie toutes ces difficultés : elle 

réalise des sablages parfaits en termes d'homogénéité 

et de position du grain, même sur les formes 

tridimensionnelles les plus complexes. 

Guido Lanari nous a également mis au défi d'obtenir 

des motifs d'une finesse inédite avec notre 

technologie laser. Pourquoi ? Parce que ce degré de 

précision dans les textures et les formes est tout 

simplement impossible à atteindre avec les méthodes 

manuelles et traditionnelles. La LASER série 

S a réussi à créer des motifs brossés parfaits, 

et avec une répétabilité exemplaire dans la position 

du grain. 

« Il est bon de savoir qu'il existe aujourd'hui des 

solutions capables de repousser les limites de ce 

que nous pensions être possible. En tant que designers, 

nous avons besoin de technologie pour innover, 

et vous n'êtes pas sans savoir que la finition 

d'un produit est particulièrement importante pour 

un designer : c'est elle qui confère l'image de qualité 

au produit fini, explique-t-il. La texturation laser 

nous ouvre une nouvelle dimension et met à notre 

disposition les outils nécessaires pour créer librement 

en trois dimensions. Grâce à elle, nous savons 

que nous pouvons aujourd'hui appliquer n'importe 

quel motif sur n'importe quelle forme, et arrêter de 

brider notre créativité. » 

La nouvelle LASER série S de GF Machining Solutions 

ouvre tout un champ des possibles aux 

concepteurs industriels, tout en réduisant le coût 

par pièce, par rapport aux technologies existantes. 

Les marques, et les concepteurs qui travaillent 

à leur image, ont désormais accès à une technologie 

novatrice pour donner libre cours à leur créativité. 

MSM 

GF Machining Solutions 

Rue du Pré-de-la-Fontaine 8, 1217 Meyrin 

Tél. 022 783 31 11, info.gfms.ch@georgfischer.com 

gfms.com 

EPHJ-EPMT-SMT : stand A74 

4 MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE

TOR1866_SwissNano7_Campaign_A5L_DEF.indd 1 17-04-19 10:48


Tout pour produire 

efficacement 

SUVEMA, une entreprise fondée en 1974 à Biberist 

bien connue comme représentant des tours 

automatiques Citizen, des machines-outils OKUMA 

et depuis 2016 de la marque japonaise Hasegawa et 

du fabricant allemand EMAG. Entretien avec Roland 

Gutknecht, le CEO de SUVEMA. 

Propos recueillis par Jean-René Gonthier, 

rédacteur en chef MSM 

Source : SUVEMA 

Voici le centre d’usinage 

PM150 équipé d’une cellule 

robotisée pour la fabrication 

de ponts et de platines. 

C’est là un centre de 

fraisage ultra-compact. 

Le département technique de Suvema essaie, 

teste, optimise, ajuste et si besoin, développe 

des solutions exclusives pour les machines 

et option disponibles. La barre est 

placée haut: les besoins de production individualisés 

pour chaque client doivent être mis en 

place y compris lors de processus de fabrication 

complexes. Au fil des années, les techniciens et 

ingénieurs d’application de Suvema ont réalisés de 

nombreux défis en partenariat avec ses clients et 

acquis ainsi un grand savoir-faire. Rappelons que 

cette entreprise était l'une des première à proposer 

des CNC en Suisse. 

Des moyens de production 

à la fois accessibles et efficaces 

Suvema représente les marques suivantes : Okuma, 

Citizen, Hasegawa, Akira-Seiki, Bridgeport et EMAG. 

Et propose surtout des adaptations et automatismes 

ou solutions robotiques complémentaires afin de 

rendre ces machines-outils compatibles avec les 

besoins souvent très spécifiques demandés par les 

utilisateurs. 

MSM : Vous participez depuis de nombreuses années au salon 

EPHJ-EPMT-SMT, à quel public vous adressez-vous et quelles 

machines y seront présentées ? 

Roland Gutknecht : SUVEMA est situé à Biberist 

près de Soleure, plus ou moins au centre de la 

Suisse. En 2h de route nous atteignons plus de 80% 

de nos clients. Notre clientèle se répartit d’ailleurs 

équitablement entre la mécanique de précision, la 

fabrication de machines et d’appareils et les techniques 

médicales situés majoritairement en suisse 

orientale et les métiers de la micro-mécanique, 

horlogerie et implants médicaux plutôt situés en 

Suisse romande. A l’EPHJ/EPMT nous nous adressons 

clairement au secteur micro-mécanique que 

ce soit en fraisage avec Hasegawa ou au décolletage 

avec Citizen. Toutes les machines étant complétées 

avec des solutions personnalisées développées et 

mis en œuvre chez SUVEMA. 

MSM : Comment qualiferiez-vous l’EPHJ-EPMT-SMT parmi tous 

les salons de Suisse et d’Europe centrale ? 

Roland Gutknecht : L’EPHJ/EPMT cible véritable- 



ment les fabricants de composants horlogers ainsi 

que tous les métiers liés à l’usinage précis de petites 

à très petites pièces. La particularité de ce salon est 

que les visiteurs trouvent également tous les outils 

et environnements permettant la terminaison des 

pièces. Enfin, de très nombreux exposants sont nos 

clients. Mes seules craintes quant au succès de ce 

salon sont, la chaleur parfois difficilement supportable 

et le déroulement de la manifestation à nouveau 

durant la semaine de la Toussaint. Par respect 

aux exposants, l’organisateur devrait tenir compte 

de ces facteurs. 

MSM : Vous avez une large palette de fournisseurs dans le secteur 

de l’usinage notamment avec votre « dream team » avec Citizen 

et Hasegawa, comment sont perçus ces machines sur le marché 

romand ? 

Roland Gutknecht : Comme je l’ai déjà mentionné 

précédemment, nous nous différencions par les 

solutions personnalisées que nous proposons. Nous 

travaillons exclusivement en Suisse. Notre seule 

préoccupation est de réaliser des machines répondant 

parfaitement au besoin de ce marché, que ce 

soit en termes de qualité, de précision, de productivité 

ou de support et de service après-vente. Nous 

sommes à présent leader dans le décolletage, cette 

position montre mieux que tout argument comment 

nos machines sont perçues sur le marché romand. 

MSM : Que pensez-vous de la nouvelle tendance des micro machines 

? Est-ce un trend que SUVEMA va suivre en proposant une 

solutions asiatique provenant d’un de vos fournisseurs habituels ? 

Roland Gutknecht : C’est une évolution intéressante. 

Nous nous concentrons cependant aux besoins de 

la production de haute qualité et de grande productivité. 

Ce besoin n’est pas encore couvert par cette 

typologie de machines. Dans un avenir proche nous 

continuerons d’optimiser des solutions d’usinage 

appropriés sur la base de machines japonaises avec 

une cinématique traditionnelle. 

De Genève à Biberist 

en passant par Hanovre... 

MSM : Participerez-vous à d’autres expositions comme exposant 

durant cette année et pour quelques raisons ? 

Roland Gutknecht : Comme chaque année, nous 

exposons donc à L’EPHJ/EPMT. Les métiers de la 

micro-mécanique, de l’horlogerie et des techniques 

médicales sont traditionnellement d’importance 

stratégique pour SUVEMA. Nous disposons de techniciens 

d’applications spécifiques. Notre participation 

au salon genevois du 18 au 21 juin est dès lors 

une évidence. 

Toute notre équipe commerciale sera également 

présente sur les stands de nos partenaires durant 

l’EMO du 16 au 20 septembre à Hannovre. Nous 

assurons ainsi un accueil personnalisé à nos clients 

suisses. 

Finalement nous nous réjouissons d’ores et déjà 

d’accueillir nos clients à nos journées portes 

ouvertes, du 29 au 31 octobre à Biberist, durant 

lesquelles l’accent sera mis sur le partenariat technologique 

! 

Tour Okuma Genos 

L3000-E . Diamètre de 

tournage max. 390 mm, 

longueur max. 500 mm et 

8 stations d’outils distincts 

(12 en option). 

Centre d’usinage vertical 

Okuma de type Genos 

M460V-5AX : 5 axes, 32 

stations, une table de 400 

mm de diamètre et une 

broche à 15’000 t/min 




Roland Gutknecht, CEO de SUVEMA AG. 

MSM : Qu’est-ce qui a récemment changé dans les relations entre 

fournisseur et client ? Comment voyez-vous l’avenir dans ces 

échanges, tractations avec vos futurs clients et utilisateurs ? 

Roland Gutknecht : Webinar, réseaux sociaux, site 

Web, nous nous posons évidemment ces questions. 

Très franchement rien ne change fondamentalement. 

Le client attend du fournisseur un conseil 

professionnel, de qualité et un service après-vente 

irréprochable. La confiance demeure l’élément primordial 

dans le choix du partenaire pour les investissements 

stratégiques de production. Un salon tel 

que la Prodex donne l’opportunité de discuter des 

besoins en direct et est, par conséquent, irremplaçable. 

MSM : SUVEMA est un importateur important de machines-outils, 

quelle est votre part de marché supposée dans les tours et dans 

les centres d’usinage ? 



Vue de la halle 1 à Biberist. 


Diamètre de tournage 

maximal de 650 mm pour 

cette machine hybride 

Okuma Multus U4000. 

Centre d’usinage 5 axes 

Okuma MU-4000V doté 

de la commande 

OSP-P300, 32 outils dans 

la version de base mais 

pouvant être décuplé 

jusqu’à 98. La fonction de 

tournage sur cette machine-outils 

est aussi envisageable 

en option. 

Source : studiojeker gmbh 

Tour à poupée mobile avec ou sans canon de type Citizen 

D25. Il comporte 12 axes avec un passage de barre de 5 

mm, 24 outils à disposition, le tout maitrisé par une CNC 

Mitsubishi M850W. 

Roland Gutknecht : Certes, nous sommes importateurs 

et fiers de commercialiser des machines-outils 

haut de gamme tels que CITIZEN, OKUMA ou 

HASEGAWA entre autres. Notre succès réside cependant 

dans la personnalisation desdites machines 

grâce à nos propres départements de 

construction mécanique, électronique et de développement 

de logiciels. Notre position sur le marché 

dans le domaine du tournage, réunissant les tours 

à poupée fixe et les tours à poupées mobiles, est 

importante. Notre part dans le domaine du fraisage 

a encore un potentiel de développement intéressant. 



MSM : SUVEMA se décrit comme un pionnier de la CNC, quel aspect 

historique (ou d’expérience se cache derrière ce slogan ? 

Roland Gutknecht : SUVEMA a été créé en 1974 avec 

l’importation des tours à commande numérique 

OKUMA sur le marché suisse. L’introduction de ces 

toutes premières machines-outils CNC fut une révolution 

dans l’usinage mécanique. Avec 45 ans 

d’expérience dans la vente et l’installation de machines 

CNC, nous pouvons donc aisément revendiquer 

ce terme de pionnier. 

MSM : Proposez-vous également des paramétrages (ou adaptations) 

particuliers sur les machines-outils que vous proposez, 

telle que l’imbrication entre une machine-outil et une cellule 

robotisée ou encore de proposer deux centres d’usinage et une 

robotisation intercalaire ? 

Roland Gutknecht : OKUMA est l’un des rares fabricants 

de machines-outils à développer et réaliser 

la plupart des composants en interne. OKUMA ne 

fabrique donc pas uniquement tous ses composants 

mécaniques, mais réalise également ses propres 

broches, asservissements, moteurs d’entrainement 

et sa propre commande numérique. Tout est donc 

parfaitement dimensionné, le meilleur rendement 

de la machine est ainsi garanti. La commande CNC 

OKUMA OSP-P300A équipant toutes les machines 

de la gamme actuelle est totalement ouverte et permet 

d’innombrables paramétrages. L’adaptation de 

robots, systèmes de chargement/déchargement et 

la communication avec le monde extérieur est devenu 

une option standard. Les machines robotisées 

et connectées présentées sur le stand donnent un 

aperçu de l’Okuma Smart Factory. 

MSM 

Suvema AG 

Grüttstrasse 106, 4562 Biberist 

tél. 032 674 41 11, fax 032 674 41 10, info@suvema.ch 

suvema.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : Stand B99 



Chargement des aiguilles 

sur les posages 

de la machine 

Lecureux de chassage 

et de contrôle. 

INFOS 

Les robots de demain 

débarquent à Genève 

W Stäubli présente sa 

nouvelle gamme de 

robot TS2 au design 

compact et innovant 

sur le stand D73. 

W Ces nouveaux Scara 

complètent la génération 

de robots 6 axes 

TX2 également en 

démonstration à 

l’EPHJ. 

W La robotique de 

demain s'invite donc au 

sein du salon EPHJ du 

18 au 21 juin. 

Autres informations : 

www.staubli.com 

Tél. 043 244 22 66 

Comment robotiser les 

manipulations sensibles ? 

Chez Lecureux, des manipulations sensibles, 

tout en douceur sont assurées grâce aux robots 

Stäubli... Ou comment confier des opérations 

délicates habituellement effectuées par la main 

humaine à des robots ? 

Source : Stäubli SA 

La tendance, que l’on rencontre très souvent 

dans l’industrie manufacturière pour l’automatisation 

de procédés de fabrication, 

consiste à confier les tâches simples et répétitives 

à des robots afin de conserver les 

valeurs ajoutées que l’homme peut apporter aux 

opérations complexes ou délicates. 

Le challenge qui a été relevé ici consistait à faire 

exactement le contraire. La pénurie de main d’œuvre 

qualifiée a poussé une maison horlogère à faire appel 

au savoir-faire de la société Lecureux en automatisation 

et techniques d’assemblage pour relever 

ce défi. 

La dextérité des robots Stäubli 

Ce défi est un développement et la fabrication d’une 

ligne de garnissage comportant les opérations de 

chargement de mouvements, de redressage des 

pieds de cadrans, de la dépose de ceux-ci sur le 

mouvement, du calage du saut de calendrier, du 

chargement et chassage des aiguilles, ainsi que du 



EN BREF 

Spécialiste de l'automation pour les horlogers 

Fondée en 1961 par M. Bernard Lecureux, 

l’entreprise fait partie intégrante 

aujourd’hui du groupe Meyco 

Holding AG et regroupe les activités 

d’automation. 

Inventeur du tournevis électrique pour 

l’industrie horlogère, Lecureux SA est 

devenue aujourd’hui leader dans le 

domaine des systèmes d'automatisation 

de la technologie d'assemblage 

pour l'industrie horlogère et médicale, 

intégrant désormais de plus en plus 

des robots de dernière génération 

dans leurs solutions. 

Lecureux SA 

Rue des Prés 137, 2503 Bienne 

Tél. 032 365 61 25, Fax 032 365 27 31, 

lecureux@lecureux.ch, 

lecureux.ch 

EPHJ 2019 : 

stand Lecureux F17 


Le robot est équipé d’un 

préhenseur spécial lui permettant 

d’emmener une aiguile 

sur chacune de ses 

positions. 


nettoyage des boîtes et emboitage du mouvement. 

En amont de cette ligne, on trouve également une 

station indépendante de tri et de contrôle des aiguilles 

permettant de les conditionner sur des supports 

adaptés à une automatisation. Lecureux a 

donc conçu une ligne automatique de 12 mètres de 

long répondant à ce cahier des charges et comportant 

4 stations robotisées (soit 6 robots Stäubli TX2- 

40) ainsi que 4 postes semi-automatiques pour 

opérateurs avec comme objectif une capacité journalière 

de 3'000 têtes de montre. 

La précision des robots Stäubli a permis de manipuler 

les aiguilles que ce soit dans la cellule indépendante 

qui effectue le tri et le contrôle des 

fournitures – grâce à un préhenseur type barillet 

muni d’un éclairage interne pour la mesure du trou 

d’aiguille – ainsi que dans les 2 stations automatiques 

de dépose des aiguilles sur les posages des 

machines de chassage. La compacité de mouvement 

des modèles TX2 a même permis de loger 2 

robots dans une cellule n’ayant que 1 m 2 de surface 

au sol ! 

Dépose des aiguilles contrôlées sur le dispositif de conditionnement. 

Chaque doigt du préhenseur comprends un 

éclairage interne pour permettre la mesure du trou de l’aiguille. 

2 robots TX2-40 en charge du tri des aiguilles dans une 

cellule de 1 mètre carré. 


Redresser les pieds de cadran avec un robot 

Le nouveau robot Scara Stäubli TS2-60 entièrement encaspulé, 

en démonstration à l’EPHJ. 

Une autre cellule comprenant également 2 robots 

TX2-40, s’occupe du chargement de mouvements 

dans les posages de travail de la ligne de transfert 

alimentant les différentes stations, ainsi que du 

contrôle des cadrans et de leurs pieds, intégrant 

même un redressage des pieds permis par la 

finesse de trajectoire reconnue des produits Stäubli. 

Les préhenseurs équipant ces robots sont munis 

d’un système de vision offrant une grande flexibilité 

dans les contrôles exécutés par les robots. Les 

nouvelles possibilités d’amenée d’énergie et de bus 

de terrain intégrés dans le bras robotisé ont permis 

la conception de ces systèmes de préhension intelligents 

et complexes, tous réalisés par la maison 

Lecureux. 

Aujourd’hui, cet équipement est entré en production 

sur le site du client horloger. Et ce projet démontre 

que lorsque tous les bons ingrédients – expérience, 

compétences, choix technologiques, partenaires 

- sont réunis, le succès est évidemment au 

rendez-vous pour ceux qui osent se dépasser pour 

relever de nouveaux défis et faire avancer le savoir-faire 

suisse en automatisation de pointe en 

microtechnique. 

MSM 

Stäubli AG - Robotics 

Seestrasse 280, 8810 Horgen 

Tél. 043 244 22 66, fax 043 244 22 67, robot.ch@staubli.com 

staubli.com 

Adresse en Suisse romande 

Stäubli SA, Neode, 2300 La Chaux-de-Fonds 

Tél. 043 244 22 66, Fax 043 244 22 67 




Petits outils précis 

innovants 

Entretien exclusif avec Marc Schuler, directeur 

général de DIXI Polytool SA MSM : 

Propos recueillis par Jean-René Gonthier, 

rédacteur en chef MSM 

DIXI Polytool a développé 

une nouvelle famille de 

fraises en carbure profilées 

avec brise-copeaux, les 

7242, 7343 et 7220. 

Source : DIXI Polytool SA 

MSM : Vous participez depuis de nombreuses années au salon 

EPHJ-EPMT-SMT, à quel public vous adressez-vous et quel sera 

le point fort de votre stand ? 

Marc Schuler : Ce salon est devenu incontournable 

pour DIXI Polytool. En effet, le poids de notre clientèle 

horlogerie / micro mécanique / décolletage est 

absolument essentiel en Suisse et c e salon 

s’adresse avant tout à ces segments de marché. 

Nous avons au cours des dernières années constaté 

la haute qualité des visiteurs notamment de gens 

ayant des pouvoirs décisionnels. 

L’attractivité de la foire est renforcée par l’infrastructure 

: 5 minutes à pied de l’aéroport et de 

la gare CFF, bonnes possibilités pour parquer les 

véhicules. La proximité avec la région frontalière et 

plus particulièrement la Vallée de l’Arve permet 

aussi de doper le nombre de visiteurs intéressants 

pour nous exposants. 

Avec un département R&D très actif, nous avons 

diverses nouveautés à présenter mais en particulier 

: 

W La fraises en bout ébauche DIXI 7220 que nous 

venons de lancer en février 2019 

W Les fraises hautes performances pour les inox 

et titane DIXI 7342 (z=2) et DIXI 7343 (z=3) 

W Les fraises en bout 7702 pour lesquels nous 

avons réalisés de nombreux essais fructueux dans 

le titane chez de nombreux horlogers 

W Les outils PCD pour lesquels nous avons constitué 

un site de production en Suisse et qui se focalise 

essentiellement sur le monde horloger 

W Notre capacité de production et de soutien pour 

les outils sur mesure représentant désormais 40% 

de nos affaires. 

MSM : Quel canaux de vente utilisez-vous en Suisse et dans le 

reste de l’Europe ? 

Marc Schuler : Nous privilégions la vente par nos 

propres technico-commerciaux. En effet nous accordons 

une importance cruciale à la relation directe 

au client et à la valeur ajoutée que nous pouvons 

lui offrir. 

Au niveau européen nous développons à l’heure actuelle 

nos propres structures afin d’offrir les mêmes 

prestations à nos clients. Donc nous privilégions la 

vente en direct. Actuellement nous sommes sur le 

point de créer une nouvelle succursale sur le marché 

autrichien. Elle suit celle créée en 2017 en Espagne. 

La stratégie de développement commercial 

est très agressive désormais. 

MSM : Dans le secteur des micro-machines proposez-vous des 

outils plus spécifiques ? 

Marc Schuler : DIXI Polytool représente le bencmark 

pour le micro outil donc notre palette de micro outils 

(forets , fraises en bout, tourbilloneurs, tarauds). 

Dès lors oui le secteur micro est capital pour nous 



EPMT àPalexpo Genève 

18-21juin 2019 

EROWA-Stand F98 

Source : DIXI Polytool SA 

et il le restera dans le cadre de notre croissance. 

Marc Schuler, CEO de DIXI 

Polytool et les plus récents 

développement du fabricant 

les 7242, 7343 et 

7220. 

MSM : Comment qualifieriez-vous l’EPHJ-EPMT-SMT parmi tous 

les salons de Suisse et d’Europe centrale ? 

Marc Schuler : Vu la densité de notre clientèle en 

Suisse romande et en France, l’EPHJ jouit d’une 

position privilégiée dans nos salons. Le fait que ce 

salon se déroule chaque année accroît pour nous 

son attractivité. 

MSM : Votre entreprise participe régulièrement aux salons ainsi 

qu’aux séminaires proposés par Swissmem, avez vous planifié 

des portes ouvertes au sein de votre entreprise complètement 

rénovée ? 

Marc Schuler : Au moment où je vous parle il n’y a 

pas de portes-ouvertes planifiées ; ceci peut par 

contre rapidement changer. Actuellement nous réfléchissons 

à un concept pour attirer les jeunes filles 

et garçons entre 12 et 14 ans pour visiter notre entreprise 

pour qu’ils découvrent le monde de la mécanique 

et qu’ils y prennent goût. Pour moi cette 

approche est encore plus importante pour les filles 

qui malheureusement ne se tournent que rarement 

vers nos métiers et pas forcément pour les bonnes 

raisons. Aujourd’hui le monde de la mécanique n’est 

pas un monde huileux dans lequel de lourdes 

charges sont à porter. C’est un monde de haute 

technologie permettant pleinement de s’épanouir 

et dans lequel les possibilités de formation et de 

développement sont nombreuses. Mais nos portes 

s’ouvrent très souvent pour des visites clients, des 

séminaires spécifiques. En parallèle nous accueillons 

également très régulièrement des entreprises 

pour leur présenter notre démarche Lean ainsi que 

les résultats obtenus ; cela permet de nombreux 

échanges et contacts. 

Dixi Polytool sera également présent au salon 

EMO à Hanovre du 16 au 21 septembre. MSM 

DIXI Polytool S.A. 

Avenue du Technicum 37, 2400 Le Locle 

Tél. 032 933 54 44, Fax 032 931 89 16, dixipoly@dixi.ch 

dixipolytool.com 


Equiper 

rapidement et 

précisément 

Le systèmedeserrage de 

pièces WEDM F-Tool est 

l‘équipement deserrage 

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fixationprécise des pièces 

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MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 005 2019


Source : CPAutomation 

CP Series, la plateforme 

d’automation flexible de 

CPAutomation. (Image 1) 

Plateforme IIOT CPAutomation. 

(Image 2) 

Source : CPAutomation 

Un partenaire pour la 

transformation digitale 

Dans un environnement de production industriel 

globalisé, compétitif et automatisé, les besoins 

des entreprises manufacturières sont de plus en 

plus exigeants. Les équipements de production se 

doivent d’être plus flexibles, intelligents et interconnectés. 

Source : CP Automation 

La révolution digitale touche aujourd’hui toute 

les industries. Elles doivent s’adapter et tirer 

profit des nouvelles technologies de rupture, 

telles que l’intelligence artificielle, le big data, 

la robotique collaborative ou l’inter-connectivité 

des objets. « Pour nos clients, l’utilisation 

des nouvelles technologies de la digitalisation 

ne doit pas être une fin en soi, mais doit aider 

à améliorer la qualité des pièces produites et optimiser 

la productivité de l’entreprise », relève Marcel 

Dubey, CEO de CPAutomation. 

Vingt ans d'expériences au service de 

l'industrie 

Forte de 20 ans d’expérience, CPAutomation SA 

accompagne ses clients dans la digitalisation de 

leurs usines et propose des équipements de production 

clé-en-main basés sur des plateformes 

standardisées (Image 1 : CP Series). Pour les cas 

les plus complexes, l’entreprise propose également 

des solutions sur mesure. Les clients de CPAutomation 

bénéficient d’une large gamme de compétences 

dans les domaines du micro-assemblage / 

micromanipulation, de l’usinage laser et de l’inspection 

visuelle automatique. Pour assurer la disponibilité 

de ses équipements et la qualité des 

pièces produites, CPAutomation a complété sa 

gamme avec un logiciel de surveillance des procédés 

(Image 2 : Plateforme IIOT) qui permet de suivre 

en temps réel toutes les variables pertinentes des 

machines. 

MSM 

CPAutomation SA 

Zone industrielle du Vivier 22, 1690 Villaz-St-Pierre 

Tél. 026 653 71 71 

cpautomation.ch 



Voir l’usine du futur 

en couleurs 

 

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www.clipindustrie.ch


Equipements de pointe pour 

une production de qualité 

Depuis 1920, Springmann SA représente en Suisse 

de manière exclusive des fabricants essentiellement 

européens de machines-outils et d'outillages jouissant 

d'une réputation mondiale. La force de l'entreprise se 

situe surtout dans les moyens d'usinage par enlèvement 

de matière. 

Propos recueillis par Gilles Bordet, rédacteur 

MSM 

Springmann SA représente les 

marques suivantes : Anca (affûtteuses 

CNC), Cooksongold (fabrication 

additive pour métaux précieux), 

Diskus Werke (rectification 

plane double face), Geibel & Hotz (rectification 

plane, profil et cylindrique), Hembrug 

(tournage dur), Henninger (broches 

haute-vitesse, têtes de fraisage angulaires), 

Höckh (nettoyage de pièces automatique), 

Kehren (rectifieuses CNC à table 

circulaires), Klein (rectification des 

centres), Lipemec (rectifieuses cylindriques 

et planes, presses), Mössner 

(scies à ruban), Naxos-Diskus (meules et 

produits abrasifs), Rösler (technologie de 

traitement des surfaces), SHW (centres 

d'usinage XXL) et Zoller (appareils de mesure 

et de préréglages d'outils). 

L'entreprise assure grâce à ses techniciens 

et ceux de ses fournisseurs un 

service après-vente réactif et de grande 

qualité. 

Entretien avec Frédéric Springmann, 

directeur de Springmann SA. 

Source : Zoller 

Le « smileCompact » est idéal pour les outils 

standards et conçu pour les besoins en outils de 

tailles de lots petites à moyennes, peu encombrant 

et peut êtreplacé directement à côté de la 

machine CNC. 

MSM : Quels produits et nouveautés exposerez-vous 

lors du salon EPHJ-EPMT-SMT ? 

Frédéric Springmann : Notre présence 

sera surtout l’occasion de rappeler que, 

malgré notre volonté de céder le secteur 

tournage à notre fournisseur Index-Traub, 

notre société poursuit ses activités dans 

les autres secteurs. Les visiteurs du salon 

pourront aussi découvrir notre nouveau 

partenaire Rösler Schweiz AG dont la renommée 

n’est plus à faire. Rösler Oberflächentechnik 

GmbH est une référence 

mondiale pour la fabrication d’installations 

de tribofinition et de sablage, de systèmes 

de laquage et de conservation, d’équipements 

périphériques (séchage, nettoyage) 

ainsi que pour la technologie d’application 

permettant un traitement de surfaces rationnel 

de métaux et autres matériaux. 

Frédéric Springmann, directeur de Springmann SA. 

Source : MSM 

MSM : De manière générale, la structure des salons 

est-elle toujours adaptée aux besoins des exposants 

comme des visiteurs ? 

Frédéric Springmann : Internet est devenu 

un outil parfait pour se renseigner. Mais je 

suis encore convaincu que le contact personnel, 

tel qu’il se crée sur les salons, joue 



encore un rôle essentiel dans les affaires 

quand il s’agit de s’accorder « la confiance 

»; cette valeur à dimension humaine qui 

fait que, au-delà des contrats, tout est mis 

en œuvre pour établir une collaboration 

pérenne. 

MSM : Un salon reste-t-il l’endroit idéal pour générer 

des ventes et de nouveaux contacts ? 

Frédéric Springmann : Compte tenu de 

l’afflux d’emails, d’appels téléphoniques 

ou de visites auxquels nous devons tous 

faire face tous les jours, j’y vois une opportunité 

de contact que le client choisi luimême, 

avec plus de disponibilité que dans 

son environnement quotidien. 

La Precious M 080 de Cooksongold est une machine de 

fabrication additive de produits en métaux précieux pour la 

fabrication de pièces prototypes et de produits finis. 

Source : Cooksongold 

MSM : Chaque année le salon EPHJ-EPMT-SMT est un 

succès. Comment expliquez-vous l’enthousiasme 

constant des participants à ce salon ? 

Frédéric Springmann : Une des réponses 

possible est le fait qu’il ne s’agit pas d’un 

salon technique au sens large, mais d’un 

évènement dédié à des secteurs spécifiques. 

Rectifieuse plane 

Diskus Werke à 

double face et broches 

verticales de la 

série DDS...XR. 

MSM : Industrie 4.0 contraint les industriels à de 

nombreuses adaptations de leurs outils de production. 

Dans la pratique constatez-vous une augmentation 

des demandes de vos clients allant dans ce sens-là 

ou cela reste-t-il encore très confidentiel ? 

Frédéric Springmann : Industrie 4.0 ne 

tolère plus d’opérations manuelles où la 

constance dans la qualité et la répétabilité 

ne sont pas mesurables et prouvables; 

je peux citer quelques secteurs où nous 

sentons clairement encore des besoins 

d’industrialisation, entre autres l’affûtage, 

la mesure, ou encore l’ébavurage et le polissage. 

MSM : Avec la distribution d’Hembrug Machine Tools, 

le spécialiste du tournage dur, vous proposez une 

alternative extrêmement performante aux opérations 

de rectification cylindrique. Cette solution tend-elle 

à remplacer de plus en plus la rectification ou ne 

s’applique-t-elle qu’à certaines opérations spécifiques 

? 

Frédéric Springmann : Vous avez bien défini 

le procédé en question. Il s’agit effectivement 

d’un marché de niche dans lequel 

les applications justifient ce procédé. 

MSM : Les dispositifs externes de réglage et de mesure 

de ZOLLER offrent un avantage incontestable à 

ses utilisateurs en matière de précision, de qualité, 

et de rapidité et tout ça en temps masqué. La majorité 

des machines-outils modernes disposent de systèmes 

de mesure des outils intégrés, quels sont les 

bénéfices décisifs à utiliser un dispositif de mesure 

externe tels que ceux proposer par Zoller ? 

Frédéric Springmann : L’argument du 

temps masqué pour la mesure permet 

Machine Rösler de tribofinition 

à double tambour de 

la gamme «E». 

Source : Rösler 

Source : Diskus Werke 

évidemment de gagner du temps d’usinage. 

La mise en réseau et la gestion centralisée 

de toutes les données technologiques 

et de géométrie est un des autres 

avantages de cette façon de procéder. 

MSM : Comment percevez-vous l’état du marché 

suisse dans la branche de l’industrie MEM et qu’elles 

devraient être les décisions politiques prioritaires à 

prendre pour soutenir ces secteurs ? 

Frédéric Springmann : Les conséquences 

de certaines décisions politiques deviennent 

de réelles entraves économiques. 

Les démarches pour les interventions de 

personnel spécialisé en provenance de 

l’étranger ou encore le surcoût généré par 

une directive quasi inapplicable pour la 

préférence douanière liée à l’origine ne 

sont que deux exemples de tracasseries 

administratives pénalisantes tant pour le 

fournisseur que pour le client. 

MSM 

Springmann SA 

Route des Falaises 110, 2000 Neuchâtel 

Tél. 032 729 11 22, neuchatel@springmann.ch, 

niederburen@springmann.ch 

springmann.ch 




Système de marquage 

laser robotisé 

Le robot intégré dans la station laser permet des 

séries de mouvements rapides et complexes lors 

de manutention d’objets. 

Le choix du laser de marquage 

dépend en premier 

lieu du matériau à traiter. 

Ce sont la longueur d’onde 

de la lumière et les caractéristiques 

des impulsions 

du laser qui déterminent 

quels matériaux peuvent 

être traités dans la qualité 

et la vitesse souhaitées. 

Source : AxNum 

Il saisit de manière autonome des pièces d’un 

support et les remet également en place. Les 

séquences de travail ainsi que les temps de cycle 

sont ainsi réduits en conséquence. 

Des processus plus efficients 

Non seulement le marquage laser mais également 

d’autres fonctions comme la relecture de codes 

peuvent être intégrés dans la station. Vos processus 

et vos contrôles peuvent ainsi être encore plus efficaces 

en vous permettant d’économiser de précieuses 

ressources. 

Pas de modification d’envergure 

Le robot dispose de 6 articulations qui permettent 

des déplacements en toute liberté à chaque endroit 

dans l’espace interne de la station. Le marquage de 

tous côtés est possible dans toutes les positions par 

rotation, pivotement ou retournement de la pièce. 

Une simple reprogrammation du robot sur différents 

composants supprime la modification d’envergure 

de l’installation laser. 

Une solution spécifique correspondante aux 

exigences des utilisateurs 

Le robot industriel d'AxNum est disponible en différentes 

grandeurs et le système préhenseur individuel 

peut être choisi en adéquation avec votre 

pièce. 

La commande simple et intuitive, par l’entremise 

du logiciel de marquage Magic Mark, permet une 

utilisation conviviale. 

MSM 

AxNum AG 

Route de Soleure 142, 2504 Bienne 

Tél. 032 343 30 60, office@axnum.ch 

axnum.ch 


automation & electronics : stand J07 

Source : AxNum 

32


Des outillages high-tech 

dédiés aux micro-usinages 

Depuis plus de 100 ans Utilis développe, produit et 

distribue des outils de précision de haute qualité, destinés 

principalement au décolletage, à la micromécanique, à la 

technique médicale et à l’horlogerie. 

Propos recueillis par Gilles Bordet, rédacteur 

MSM 

D’autre part, l'entreprise de Müllheim 

en Thurgovie assure avec 

succès la représentation exclusive 

de marques complémentaires soigneusement 

sélectionnées et à la 

réputation internationale. 

En qualité d’entreprise familiale suisse 

traditionnelle de taille moyenne, Utilis attache 

une grande importance à la précision, 

à la qualité de ses services et à la 

proximité avec sa clientèle. L'entreprise a 

donc sciemment décidé de fabriquer les 

produits de sa propre marque multidec® 

exclusivement dans ses ateliers. C’est ainsi 

qu’Utilis assure la qualité « Swiss made 

» de ses outils de haute précision, distribués 

aujourd’hui dans 57 pays. 

Un petit aperçu des nombreuses 

marques distribuées par Utilis : Becker 

(matériaux de coupe ultra-durs), Ceratizit 

(fabrication de carbures et d’outils de 

coupe), Hainbuch (systèmes de serrage de 

pièces pour le fraisage, le tournage et la 

rectification), Hitachi Tool (outils de coupe 

à très hautes performances), Komet (le 

spécialiste des perçages et des alésages), 

Multidec (outils de coupe et systèmes dédiés 

au décolletage), WTO (porte-outils de 

précision mobiles et fixes). 

Entretien avec Mario Macario, directeur 

exécutif d'Utilis AG. 

MSM : Quels produits et nouveautés exposerez-vous 

lors du salon EPHJ-EPMT-SMT ? 

Mario Macario : Pour cette importante 

foire, Utilis présentera les nouveautés 

Multidec et Nakanishi qui sont plus spécifiques 

à la foire, mais aussi la gamme de 

fraises monoblocs Hitachi, qui propose 

depuis plusieurs années des outils hightech 

connus et reconnus. La possibilité de 

se familiariser à notre shop on-line sera 

également offerte. 

Mario Macario, directeur exécutif d’Utilis AG. 

Source : Utilis AG 

Source : Nakanishi 

Le fabricant japonais Nakanishi fabrique des micro-meuleuse 

portatives électriques compactes 

équipées de moteurs brushless pour les opérations 

d’ébavurages des pièces. 

MSM : De manière générale, la structure des salons 

est-elle toujours adaptée aux besoins des exposants 

comme des visiteurs ? 

Mario Macario : Comme toute organisation 

ou entreprise, il faut se remettre en question 

au quotidien, l’évolution des technologies 

et la numérisation de notre environnement 

nous imposent réflexion.Je reste 

conforté dans mon choix sur l’utilité de la 

présence d’Utilis dans ce salon qui reste, 

à mon avis, toujours incontournable pour 

le marché suisse et international. 

MSM : Un salon reste-t-il l’endroit idéal pour générer 

des ventes et de nouveaux contacts ? 

Mario Macario : Bien évidemment l’endroit 

reste idéal pour générer de nouveaux 

contacts et développer nos ventes en 

Suisse et pour l’exportation de notre produit 

Multidec. Cette année nous mettons 

un accent particulier sur la convivialité de 

notre stand et l’accueil des visiteurs. Les 

ventes réalisées sur le stand sont plutôt le 

fruit d’un travail effectué avant la foire, les 

clients profitent du cadre et de l’ambiance 

particulière du lieu pour concrétiser ce 

travail. 

MSM : Chaque année le salon EPHJ-EPMT-SMT est un 

succès. Comment expliquez-vous l’enthousiasme 

constant des participants à ce salon ? 

Mario Macario : On trouve dans cette foire 

beaucoup de solutions destinées au monde 

horloger. Pour Utilis qui participe depuis 

longtemps à l'EPHJ, je remarque que les 

visiteurs sont plus spécifiques aux technologies 

de la micro mécanique et de 



de très bons états de surface, mais aussi 

de fraisage ou encore la réalisation d’excentriques. 

Avec notre compétence et l’expérience, 

le client final a ainsi l’assurance 

de disposer d’une technologie à la pointe 

pour son application industrielle. 

Source : Hitachi Tool 

Nouvelle gamme de fraises en bout Epoch Deep 

Evolution Series d’Hitachi Tool conçues pour le 

fraisage de haute précision et à grande vitesse. 

l’horlogerie ; clairement on peut constater 

que la qualité des visiteurs est excellente. 

Bien évidemment, une foire comme celleci 

est immanquable pour les personnes du 

monde de l’horlogerie. 

MSM : Industrie 4.0 contraint les industriels à de 

nombreuses adaptations de leurs outils de 

production. Dans la pratique constatez-vous 

une augmentation des demandes 

de vos clients allant dans ce 

sens-là ou cela reste-t-il encore très 

confidentiel ? Que proposez-vous 

dans ce domaine ? 

Mario Macario : Chaque industrie 

a un point de vue différent 

sur Industrie 4.0 selon son 

domaine d’activités ; pour Utilis, fournisseur 

de solutions pointues dans les outils 

de coupe et moyens de serrage principalement, 

nous tentons d’offrir aux utilisateurs 

des données plus précises, de faciliter 

les processus de réapprovisionnement, 

au travers de l’e-commerce par 

exemple, mais aussi par la mise en place 

de serveur d’outils (Tool Server Modular). 

Nous travaillons également sur l’intégration 

des ERP clients. Industrie 4.0 apporte 

aussi son lot de nouvelles technologies, 

comme le système d’assistance modulaire 

« ToolScope » de Ceratizit Group qui offre 

la possibilité d’anticiper une rupture d’outil, 

mais aussi d’en optimiser les conditions 

d’utilisation, etc. Notre partenaire 

WTO propose une nouvelle génération de 

porte-outils intelligents QuickFlex® smart 

avec contrôle intégré des processus de 

fabrication. Sur notre stand les visiteurs 

pourront s'informer et découvrir toutes 

ces possibilités d’aujourd’hui et du futur. 

MSM : Utilis dispose d’une grande expertise en matière 

de tourbillonnage avec sa gamme d’anneaux de 

Source : Utilis 

Diriger l’arrosage sur l’arête de coupe dans les 

tours a poupée mobile est souvent une tâche 

difficile mais avec le système de cale de serrage 

multidec®-LUBle problème est résolu. 

Source : Utilis 

Le multidec®-WHIRLING est un système de 

tourbillonnage avec plusieurs plaquettes qui permet 

d’augmenter significativement la production. 

tourbillonnage. Ce processus de fabrication des filetages, 

toujours très connoté médical et dentaire, est 

pourtant parfaitement adapté à d’autres domaines. 

Quels sont les avantages et les applications dans 

lesquelles le tourbillonnage se démarque des autres 

procédés ? 

Mario Macario : Le tourbillonnage extérieur 

d’Utilis est un produit développé et 

fabriqué sur notre site de Müllheim en 

Suisse. Initialement, il a été pensé pour 

l’industrie médicale afin de rationaliser 

l’opération d’usinage de filets de vis à os 

par exemple, mais très vite, nous avons 

reçu des demandes de domaines comme 

l’horlogerie et l’automobile. Le tourbillonnage 

multi-dents permet de rationaliser 

des opérations de filetage tout en obtenant 

MSM : Avec les outils de coupe Hitachi Tool ou les 

systèmes de serrage Hainbuch, Utilis se positionne 

très clairement dans un secteur High-Tech ? Quels 

sont les avantages décisifs pour les utilisateurs à 

investir plus pour des produits de très haute technologie 

? 

Mario Macario : Hitachi Tool et Hainbuch 

ont effectivement des points communs : 

développer des produits High-Tech ; les 

associer dans une entreprise de production 

est un choix très efficient. Tous les 

utilisateurs vous diront que la stabilité 

(serrage) d’une pièce à usiner est très importante, 

l’association d’une fraise Hitachi 

dans un processus d’usinage par enlèvement 

de copeaux apportera un résultat 

final d’excellent rendu, tant du point de vue 

dimensionnel que du point de vue qualité 

de surface. La longévité de l’outil de coupe 

Hitachi, par exemple dans l’usinage 

de moules ou d'étampes, 

vous permet de lancer un usinage 

le soir et d’avoir l’assurance 

que le lendemain le travail 

sera terminé dans les 

critères souhaités. 

MSM : Comment percevez-vous l’état du 

marché suisse dans la branche de l’industrie 

MEM et qu’elles devraient être les décisions politiques 

prioritaires à prendre pour soutenir ces secteurs ? 

Mario Macario : La Suisse d’aujourd’hui, 

de par sa politique et ses lois, accorde aux 

entreprises une bonne liberté, c’est très 

important. Elle leur octroie ainsi une 

grande souplesse à réagir si nécessaire 

au changement continuel des marchés, 

une entreprise comme Utilis peut ainsi 

rester ouverte et flexible dans sa position 

d’entrepreneur. 

Cette politique doit rester telle quelle afin 

de garder la compétitivité des entreprises 

en Suisse et de maintenir leurs relations 

avec l’Union Européenne, car nous fournissons 

dans nos exportations environs 

60% à l’EU. Il faut absolument maintenir 

cette facilité d’exportation pour le futur. 

MSM 

Utilis AG 

Kreuzlinger Strasse 22, 8555 Müllheim 

Tél. 052 762 62 62, Fax 052 762 62 00, info@utilis.com 

uilis.com 

EPHJ-EPMT-SMT : Stand A01 


210x146.indd 1 15.04.2019 14:08:06

EXPOSITION // EPHJ-EPM-SMT 

Simulation numérique optique 

tenant compte des 

propriétés physiques des 

matériaux. 

Faire des économies avec 

la simulation numérique 

La simulation numérique est l’outil parfait pour 

réduire le nombre de prototypes physiques pour 

la conception, l’optimisation et la fabrication de 

composants ou d’ensembles. 

Source : CADFEM 

Cet outil permet ainsi de diminuer les coûts 

de développement, et même les coûts de 

production, pour des produits plus fiables. 

En effet, le recours à des prototypes physiques 

n’est pas sans failles, car ils ne sont 

pas toujours précis et parfois irréalisables pour des 

projets complexes. 

L’analyse de prototypes numériques pour le développement 

ou l’optimisation de produits permet 

aux entreprises de rester concurrentielles, en répondant 

rapidement aux exigences du marché. 

L’utilisation avec succès du logiciel de simulation 

est garantie par l’accompagnement d’un partenaire 

fiable tout au long du projet de développement. 

Pouvoir absolument tout simuler afin d'économiser 

du temps et de l'argent 

Des logiciels comme ANSYS permettent de réaliser 

des simulations multi-physiques fiables, tenant 

compte de l’environnement complexe dans lequel 

sera utilisé le produit final. Les développeurs disposent 

d’environnements numériques pensés pour 

effectuer des calculs rapidement et efficacement 


EPHJ-EPM-SMT // EXPOSITION 

en couplant les physiques (structure, électromagnétisme, 

fluidique, acoustique). 

L’outil peut être utilisé par exemple pour évaluer 

la rigidité des pièces, leur usure, la résistance aux 

chocs de l’ensemble ou la qualité des phénomènes 

acoustiques comme un timbre horloger. Les systèmes 

mécaniques qui contiennent souvent des 

assemblages complexes de pièces interconnectées 

et en mouvement, peuvent être simulés rapidement 

en utilisant des ressources de calcul limitées (Image 

1). En plus, les solutions d’optimisation paramétriques 

robustes permettent de trouver les 

meilleures solutions sans compromis sur 

la fiabilité du produit fini. 

Les logiciels de simulation permettent aussi aux 

industriels de faire des optimisations topologiques, 

pour réduire la quantité de matière, limiter le 

poids avec une fiabilité accrue. Lors des 

impressions 3D, la simulation est 

devenue incontournable pour 

fiabiliser le processus, éviter 

les erreurs coûteuses et garantir 

le résultat. 


Le simulateur Twinbuilder 

est un outil qui permet la 

simulation simultanée des 

réseaux constitués de modèles 

électriques, mécaniques, 

thermiques, magnétiques, 

hydrauliques de 

fonctions de transfert en 

général et de systèmes 

d’équations différentielles 

extraits de simulations aux 

éléments finis. 


Des rendus visuels plus que réalistes 

De nouvelles avancées permettent aussi de simuler 

le rendu visuel final, en tenant compte des 

matières utilisées (Image 2). Cet outil qui récrée 

numériquement le comportement des photons selon 

l’environnement physique simulé, permet d’aller 

plus loin que les rendus photo-réalistes. Cette 

application est autant utilisée par des concepteurs 

de produits de luxe (montres, diamants, etc.) que 

par les industriels de l’automobile (console, phares, 

etc). 

La maintenance prédictive, un autre outil pour 

augmenter la fiabilité des processus 

Les sociétés peuvent aussi concevoir des jumeaux 

numériques qui s’appuient sur la représentation 

digitale de toute ou partie de la machine, grâce à 

des géométries intégrées à la solution de modélisation 

de systèmes (TwinBuilder). Couplés à la technologie 

IoT (Internet of Thing), les jumeaux numériques 

permettent de faire de la maintenance prédictive, 

d’optimiser le budget de maintenance et de 

diminuer les arrêts non nécessaires ou imprévus 

(Image 3). 

Toutes ces solutions novatrices de simulation 

soutiennent les entreprises suisses désireuses d’aller 

vers la digitalisation de leur centre de recherche 

et de production, suivant le concept d’Industrie 4.0. 

La simulation, c’est plus qu’un logiciel. CADFEM 

transmet son savoir-faire aux acteurs de tous les 

secteurs industriels recourant à la simulation (microtechnique, 

horlogerie, micro-électronique, médicale, 

construction de machines, etc.). 

C’est cette expérience accumulée depuis plus de 

30 ans qui est transférée aux utilisateurs et qui 

contribue au succès technique et économique de 

tous les projets de recherche et de développement. 

CADFEM Group groupe dispose de plus de 220 collaborateurs 

pour répondre aux demandes de ses 

clients afin de réussir l’introduction d’outils de simulation 

efficaces dans les entreprises. MSM 

CADFEM (Suisse) AG 

Avenue de la Poste 3, 1020 Renens 

Tél. 021 614 80 40, info@cadfem.ch 

cadfem.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : stand J63 

Evaluation des forces misent en jeu lors 

du fonctionnement d’un mouvement de 

montre. (Image 1) 

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intool.ch/fr/technique-de-montage 

intool.ch/fertigungstechnik 



INFOS 

Kasten Zwischen tilel 

ein- oder Zweizeilig 

W Us, nossi odit aut 

omnis dis doluptati 

volupta vel et peria duci 

aut labo. Ut rat perum 

volorem olupti duciusciamet 

lacerfe rspienimo 

est laboriorem 

unterstrichen corempos 

eos min eostiis 

simus dipsant. 

W aces eveliqu unturibero 

tem unt. 

Best accusam, totatio 

blaut m 2 eatius et a 

dollabor CO 2 

re litatur. 

Weitere Informationen: 

www.unternehmen.ch 

Les nouveaux robots 

bougent et s'activent 

JAG Jakob AG n'est pas qu'un intégrateur de robots 

classique. Cette entreprise propose bien d'autres 

prestations... NInitial aut fuga. Untiam harum 

eicipsus dit pa sa doluptumque iscidiam nobitat 

urehenis ut estioria voluptatem. Ra diosae net 

laccuptiores si blaut es aut vent, iume dolupta. 

MiR200 : Robot mobile 

MiR200 avec un support 

développé par JAG pour le 

transports de charges 

lourdes. 

Source : JAG Jakob AG 

NInitial aut fuga. Untiam harum eicipsus dit 

pa sa doluptumque iscidiam nobitat urehenis 

ut estioria voluptatem. Ra diosae net 

laccuptiores si blaut es aut vent, iume dolupta 

turiaest quia dolorectur ant as reped 

eos es doluptatur autat. Uciam quasimint la Otatur. 

Quis qui cores dolor serum elit il ma di di que moditia 

ducium vel ilibusdae ma nestiist, temodio dolorum 

ereicienda dio quunturibus. 

Zwischenüberschrift Blindtext Blindtext, 

Blindtext, Blindtex, Blindtext 

Orem el ipsante que perum, omnis ipsunt, qui occuptatur 

sime volecumquiae prem facius, quamus, 

si dem essit dolore, ullescideni sum, con percim con 

reperci aestorpore num exerovit odissitam reprae 

Uciam quasimint la Otatur. Quis qui cores dolor 

Source : JAG Jakob AG 

serum elit il ma di di que moditia ducium vel ilibusdae 

ma nestiist, temodio dolorum ereicienda dio 

quunturibus. Orem el ipsante que perum, omnis 

ipsunt, qui occuptatur sime volecumquiae prem 

facius, quamus, si dem essit dolore, ullescideni 

sum. 

Perci aestorpccumqui doluptus, sedit aut offic 

tecabor iorecaeriam denectem samet quiscienit, ut 

lis pariae quo verferf erioreperi nimaximagni iusdandias 

dolorem quatiusci autem ad et quia dolo es 

untis evendellat hillitione est voluptate quissum 

estore, que volecte eseces eumquo tor re, archilibus 

qui volupta idendae. Riscia vera poribus, odi dem 

corehent remquatio duciuscietus vellenisimi, temporum 

cus untur. Lupieni minullabore estibus cilliquo 

ditae porum faccate niaeria quid eos exerumq 

uodita nume plam fugiat que mos sit ut lab iur. 

Zwischenüberschrift Blindtext Blindtext, 

Blindtext, Blindtex, Blindtext 

Us ut lit auta quate ea quam esequis molupta cullori 

busaperunti nonsera ne ipicat ut ra eaturit atecesti 

blabor repeditio in eatatem perferia plant ut 

atium quiam ipsusanda dollentis consequodia sit 

quae dolorestrum adipsanditi reperepedis aut eiciis 

a voloriatibus arum renis et as andis abo. Ut ea volorest 

re, sus is arunt et labo. Itation et pelesequunt 

ma autataquis esciuntia debite coriandelit occatqu 

ibusandae eium estrupit que voluptatur, consequi 

alibus quos conet eum as ent, etur sunt abo. Ovidian 

dandiati odic tem. Itae velitio mi, andiati undiasperis 

explaborent as modi quide parum esed magnatiis 

sam fugit laccum qui conet aspienime lacerrumque 

conseque peliquam fugit vellabore essit quisquia 

imperios maiorerum atureri. 

MSM 

JAG Jakob AG Prozesstechnik 

Industriestrasse 20, 2555 Brügg 

Tél. 032 374 30 30, Fax 032 374 30 31, jagpt@jag.ch 

jag.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : J07 


intool.ch/fertigungstechnik


Un bracelet anti-moustiques révolutionnaire grâce à l’électronique suisse 

Electronique – Lorsqu’un moustique sent l’orage approcher, il évite 

de piquer afin de se protéger. Ces orages sont détectés de loin en 

raison de changements dans les champs électromagnétiques, 

des décharges atmosphériques et de l’instinct de ces insectes. A 

la demande de la startup Nopix Global, Iftest a développé une 

électronique high tech qui limite ces stimuli, réduisant ainsi le 

risque de piqûre sans utilisation de produits chimiques. Contrairement 

à d’autres produits, le bracelet nopixgo a un effet durable, 

les moustiques ne s’acclimatant pas à ce bracelet révolutionnaire. 

La vaste expérience d’Iftest dans le domaine de la conception 

micro-électronique et portable a été très utile. Nopixgo est un 

produit pour le marché grand public qui a le potentiel de protéger 

avec succès contre les maladies tropicales dangereuses telles 

que le paludisme, la fièvre dengue ou l'infection par le virus Zika. 

Il est aussi utile sous nos latitudes pour éviter le fléau des moustiques 

durant les soirées estivales. Le bracelet anti-moustique 

Nopixgo est disponible auprès des pharmacies Benu dès le mois 

de mai 2019. 

De la technique médicale aux Smart Watches - L’électronique 

intégrée dans nopixgo bénéficie du savoir-faire acquis par Iftest 

dans le domaine des montres connectées, il y a déjà 3 ans. Plus 

de 10 marques suisses prestigieuses utilisent des circuits imprimés 

fabriqués par Iftest. Iftest travaille également étroitement 

avec le Centre suisse d’électronique et de micro-technique (CSEM) 

à Neuchâtel dans le domaine du Digital health et des produits 

médicaux portables. Alors que le CSEM s’occupe du développement 

de nouvelles technologies et de produits, Iftest est en charge 

de la réalisation de prototypes, la production en série et l’industrialisation. 

Qui est Iftest ? Des clients issus des filières et domaines d’application 

les plus variés trouvent chez Iftest l’expertise indispensable 

à toutes les étapes du développement et de la production 

de l’électronique. Si la technique médicale, la technologie des 

mesures et l’automatisation industrielle constituent les principaux 

secteurs d’activités, l’expérience d’Iftest en matière de projets 

couvre l’approvisionnement énergétique, les technologies des 

communications, sans oublier des applications «consumer» haut 

de gamme, à l’image des montres connectées. Iftest SA développe 

et produit de l’électronique sur mesure pour des clients de l'industrie 

et de la technologie médicale. Iftest agit en tant que partenaire 

à part entière pour des clients allant des start-ups et des 

PME aux multinationales. Iftest a deux implantations, l'une à 

Wettingen (Argovie) avec 180 employés et l'autre avec 90 employés 

se trouve à proximité de Kosice en Slovaquie. 

Iftest SA 

Schwimmbadstrasse 43, 5430 Wettingen 

Tél. 056 437 37 37, Bernd.Maisenhoelder@iftest.ch 

iftest.ch 

Iftest SA est présente au salon international leader de la précision à Genève, 

EPHJ-EPMT-SMT, du 18 au 21 juin 2019 



MW Programmation, le partenaire idéal de la 

production 

CAO et FAO – Sur le stand de 

MW Programmation les visiteurs 

auront l’occasion de 

découvrir Alphacam, un des 

logiciels de CFAO les plus 

adaptés au secteur industriel 

suisse. Sa nouvelle 

version Alphacam 2020 propose 

de nombreuses nouveautés. Alphacam Designer, le logiciel 

de CAO pour la FAO, découvrez ce nouveau logiciel de conception 

directe. Facile d’utilisation, il permet de modifier et de créer tous 

types de fichiers volumiques. MW-DNC, un logiciel qui permet 

d’envoyer les programmes sur les machines de votre atelier 

(toutes commandes CNC, toutes générations). MW-DNC propose 

une remontée d’états machine afin d’avoir un suivi de l'ensemble 

de la production. MW Programmation SA mise sur un service de 

qualité. Cette entreprise renommée propose un excellent support 

technique, des cours de formation, des postprocesseurs et des 

modules complémentaires tels que numérotation consécutive, 

perlage et sertissage. Cela englobe documentation technique, 

travail de type multi pièces et des opérations de palpage pour la 

mesure dimensionnelle. 

MW Programmation SA 

Rue Charles Schäublin 2, 2735 Malleray 

Tél. 032 491 65 30, Fax 032 491 65 35, Sales@mwprog.ch 

mwprog.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : stand F49 

Mitutoyo dispose d'un large showroom de 

démonstration 

Mesure – Une fois encore 

Mitutoyo, en tant que fabricant 

d’instrument de haute 

précision et technologie, 

présente une intégration de 

ses produits dans un processus 

de contrôle, continu, 

avec son logiciel de statistique 

Measurlink. Sur son stand, Mitutoyo présente avec un robot 

de la société Horosys, le chargement de barrettes de montres sur 

le banc de mesure laser LSM 503, pour une mesure de diamètre 

au micron, en instantané. Le résultat est analysé et le robot déplace 

la pièce pour la mesure suivante, qui est celle de la rugosité 

sur l'appareil Sj 411. 

Les données sont transmises au logiciel de statistique Measurlink, 

en temps réel, qui déterminera si la pièce sera bonne ou 

reléguée, par le robot, au rebus. Le cycle continue ainsi de façon 

automatique en continu. 

Mitutoyo (suisse romande) s'est implanté depuis 2016 à Yverdon-les-Bains. 

Ce grand spécialiste international de la mesure 

accompagne chacun de ses clients dans ses projets d’intégration. 

Mitutoyo (Suisse) SA 

Rue Galilée 4 - Y-Parc, 1400 Yverdon-les-Bains 

Tél. 024 425 94 22, info@mitutoyo.ch 

mitutoyo.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : stand D99 



Editeur & intégrateur de logiciels ERP / GPOAO 

Informatique industrielle – Clip Industrie est éditeur et intégrateur 

de solutions ERP / GPAO, spécialiste de l’organisation industrielle 

depuis plus de 30 ans. CLIPPER est le logiciel utilisé pour l’organisation 

des PME industrielles en particulier dans les secteurs 

de l’horlogerie, de la mécanique et usinage, chaudronnerie, de la 

tôlerie, dans le décolletage ou encore auprès des fabricants 

d’équipements et de machines spéciales. Avec plus de 2 000 

clients en Suisse et à l’international, qui représentent 25 000 

utilisateurs, la solution CLIPPER bénéficie de l’expertise de son 

vaste parc client. Clip Industrie a pour principale mission d’accompagner 

ses clients à toutes les étapes de leur projet (analyse, 

conseil, déploiement, paramétrage, formation…). 

L’étendue fonctionnelle de CLIPPER couvre l’intégralité des 

processus de l’entreprise : 

W Gestion commerciale (CRM, suivi prospects/clients/fournisseurs, 

devis techniques…) 

W Gestion des achats (calcul des besoins, tarifs, commandes 

fournisseurs, appels d’offres…) 

W Gestion de production (gammes et nomenclatures, état d’avancement, 

planification, plan de charge, gestion de stock…) 

W Gestion des temps hommes et machines (pointage atelier, 

temps passé, suivi du parc machine…) 

W Gestion de la qualité (Fiche Amélioration Qualité/Non-conformité, 

procès-verbaux, traçabilité ascendante et descendante, 

GED…) 

W Gestion financière (tableaux de bord, analyses financières, 

calcul des en-cours…) 

Les points forts des logiciels proposés par cette entreprise 

sont nombreux : 

W Solution ERP métier, ergonomique et simple à déployer 

W Cohérence dans l’organisation et unicité des données 

W Équipe expérimentée, issue du secteur industriel 

W Évolution maîtrisée avec un quart des ressources dédié à la 

R&D 

W Accompagnement soutenu et personnalisé, du déploiement à 

la formation sur site 

W Mobilité : de la gestion de stock au pointage atelier 

W Interfaçage avec de nombreux partenaires (Audros, logiciels 

de comptabilité, SAP Business Object…) 

Machine outils de découpe par Laser MicroJet ® : 

un usinage froid et propre 

Découpage – En utilisant un jet 

d’eau de diamètre 25 à 80 µm 

comme guide d’ondes, cette technologie 

éprouvée permet de s’affranchir 

des contraintes du laser 

sec (ZAT, dépouille, circularité, 

bavure, dépôt). C’est en quelque 

sorte une solution « fils en version 

laser froid ». Cet usinage doux 

permet de disposer de flancs très 

propres et réguliers et atteindre 

un état de surface étonnant de Ra 

jusqu’à 0.09 µm. La machine LCS 

50 est le système le plus compacte de la gamme des machines 

Synova. Il s’agit d’un équipement flexible, stable et disposant d’une 

mise entrain facile et courte. De la roue seconde au cliquet en 

passant par un pont ou une platine, ces machines adaptées sont 

capables de réaliser des composants complexes en quelques 

minutes et d’atteindre des précisions proches du micron. Le découpage 

fin de pièces pour l'horlogerie n'est plus un problème. 

Une visite sur ce stand lors du prochain salon genevois de l'EPHJ- 

EPMT-SMT, s'impose donc tout naturellement. 

SYNOVA SA 

Route de Genolier 13, 1266 Duillier 

Tél. 021 55 22 600, sales@synova.ch 

synova.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : D126 

CAO, PLM, FAO et gestion d’atelier avec Jinfo 

et ses éditeurs leaders mondiaux 

CAO / FAO – Jinfo présentera 

au salon EPHJ les 

nouvelles versions d’applications 

industrielles 

permettant d’optimiser 

la conception, la mise en 

fabrication, la production 

et le service après-vente 

de produits. PTC souhaitant 

démocratiser l’IoT, les versions Creo Parametric 6 et Creo 

Elements/Direct 20.2 incluent la réalité augmentée en standard. 

Du côté de la FAO, vous pourrez découvrir les nouvelles versions 

de Mastercam 2020 avec le module Mill-Turn et GO2cam 6.06 et 

ses nouveautés en tournage. Pour la gestion de l’atelier et afin 

d’entrer dans le monde de l’industrie 4.0 par étapes, Jinfo propose 

la famille d’applications CIMCO qui est présent dans le monde 

entier avec plus de 100'000 licences. Différents modules permettent 

l’édition de programme en multi-canaux, le dessin de 

géométries 2D et l’import de DXF, la création de parcours d'outils 

pour le fraisage et le tournage, la communication DNC, la gestion 

des programmes par version et un système de collecte de données 

avec gestion de machines en temps réel. 

Clip Industrie 

Place du Midi 27, 1950 Sion 

Tél. 027 322 44 60, info@clipindustrie.ch 

clipindustrie.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : F51 

Jinfo SA 

Route de Coeuve 2, 2900 Porrentruy 

Tél. 032 465 50 60, contact@jinfo.ch 

jinfo.ch 

EPHJ-EPMT-SMT : G09 



Intégration et développement de systèmes de robotique 

industrielle clé en main 

Automatisation – Depuis de 

nombreuses années, la société 

JAG planifie et 

construit des cellules de 

robot et automatise des 

processus de production 

complexes. Leurs solutions 

vont de l’application simple 

d’un robot collaboratif pour le chargement de machines-outils 

jusqu’à des systèmes multicellulaires complexes livrées clés en 

main. 

JAG est également un partenaire système et commercial pour 

les robots mobiles autonomes du fabricant danois Mobile Industrial 

Robots MiR. A l’occasion du salon EPHJ, l'entreprise montrera 

comment les machines-outils peuvent être chargées par un 

robot mobile équipé d’un robot six axes. Plusieurs machines 

peuvent ainsi être alimenté. Le robot mobile navigue de manière 

autonome, aucune précaution de sécurité complexe supplémentaire 

n'est nécessaire. 

JAG utilise son propre MES (Manufacturing Execution System) 

pour surveiller, contrôler et optimiser des systèmes multi-cellules 

entièrement automatiques. 

CODERE SA dévoile sa gamme d'installations de traitements 

thermiques industriels 

Traitement thermique – Située 

dans le village suisse de 

Alle, Codere SA fête cette 

année ses 30 ans d'expérience 

dans la construction 

de fours industriels pour le 

traitement thermique des 

métaux ferreux et non ferreux. 

Sa position de leader sur le marché international est le 

résultat d’efforts constant dans le développement de ses procédés 

techniques, recherche et nouvelle conception d'équipement. Le 

programme de fabrication est constitué de lignes batch multitraitements 

à éléments modulaires, fours de traitements des métaux 

précieux et d'équipements périphériques. 

Le service métallurgique (Contrôle et mesure des températures 

et atmosphères) et le SAV (Retrofit et livraison de pièces de rechange) 

sont également une partie importante de son activité. 

L'entreprise propose un nouveau produit « HTView » pour la supervision 

informatique d'installations neuves ou existantes. Ainsi, 

Codere ne vend pas qu’une installation mais un processus clé en 

main développé en partenariat avec ses clients ! Le tout certifié 

ISO 9001. 

JAG Jakob SA Technique de procédés 

Industriestrasse 20, 2555 Brügg 

Tél. 032 374 30 30, Fax 032 374 30 31, jagpt@jag.ch 

jag.ch 


CODERE SA 

Route de Miécourt 12, 2942 Alle 

Tél. 032 465 10 10, Fax 032 465 10 11, info@codere.ch 

codere.ch 


Une évolution constante pour le décolletage horloger 

Plaquettes – Applitec Moutier 

SA maintient son objectif 

de proposer des plaquettes 

de décolletage les 

mieux adaptées pour la fabrication 

des pièces de 

mouvements et d’habillage 

horloger. 

Avec la constante évolution, notamment avec l’arrivée de nouvelles 

matières toujours plus difficiles à usiner, c’est tout naturellement 

que la large gamme horlogère TOP-Watch avec son 

système de serrage à 2 vis et dentures décalées breveté APPLITEC 

s’est encore enrichie. Aujourd’hui la gamme TOP-Watch a été 

complétée avec de nouvelles géométries tout en maintenant un 

rectifiage SF (super finition) qui est l’une des qualités de base de 

la gamme TOP-Watch. 

W Plaquette pour tournage avant finition 742SF-10/0-5°-45° 

W Plaquette pour tournage arrière finition 743SF-10/0-10°-35° 

W Plaquettes de filetage à profil partiel NIHS 746SFX3 

W Plaquette coupe à droite déportée 751RDSF-1.0-25° 

Des nouveaux revêtements pour faciliter l’usinage dans les 

matières innovantes tout en maintenant la durée de vie de l’outil 

ont également été développées. 

LA PIERRETTE Fabriquant de pierres en rubis 

Composants d'horlogerie 

– La Pierrette 

SA fabrique des 

pierres fines en rubis 

ainsi que des 

palettes et des 

chevilles pour les 

échappements. 

Son activité s’étend 

à la sous-traitance de polissage (poli bloqué) et mise d’épaisseur 

de différents composants du mouvement ainsi que le rodage au 

fil. Le garnissage des ancres et l’assemblage des chevilles sur le 

double-plateau fait également partie des services que nous offrons. 

La Pierrette est une entreprise centenaire qui produit dans des 

locaux modernes sa nouvelle usine a été construite en 2009. Elle 

focalise sa performance sur la qualité de ces produits et ses prestations. 

Une organisation moderne basée sur le lean soutient cette 

stratégie et contribue à l’atteinte des objectifs et donc à la satisfaction 

de nos clients. La valeur ajoutée intégrant l’assemblage 

des articles fabriqués que sont les levées et les chevilles complète 

notre offre et permet de proposer à nos clients une fonction terminée. 

Applitec Moutier SA 

Ch. Nicolas-Junker 2, 2740 Moutier 

Tél. 076 320 37 65, info@applitec-tools.com 

applitec-tools.com 

EPHJ-EPMT-SMT : A121 

LA PIERRETTE SA 

Route de France 100A, 1348 Le Brassus 

Tél. 021 845 10 30, Fax 021 845 10 31 

lapierrette.com 

EPHJ-EPMT-SMT : P07 



Une croissance sans précédent pour le Groupe Recomatic 

Rectification et polissage – Le Groupe Recomatic, leader dans la 

terminaison de surfaces complexes pour les secteurs de l’horlogerie, 

de la bijouterie, du médical et de l’aéronautique, poursuit 

une phase de développement sans précédent et se trouve à l’étroit 

dans ses locaux situés à Courtedoux. Un 7 ème agrandissement 

augmentera de 50% la surface actuelle d’ici fin 2020. Le groupe 

jurassien bénéficiera alors d’une surface totale d’environ 9000 m 2 

pour déployer les activités de ses sociétés Recomatic SA et Bula 

Technologie SA. 

Lors du salon EPHJ 2019, le Groupe Recomatic présentera sur 

son stand N° A57, dans la gamme Rrco, la nouvelle machine de 

rectification CNC à trois disques MR430 avec son chargeur automatique 

CP430, le centre de terminaison CT501 et le nouveau 

touret modulaire de polissage, lapidage et émerisage BU210. 

Côté BULA, il sera possible de voir des équipements variés allant 

de la microB (satinage ou émerisage) à la Poligo B11 (polissage 

CNC), en passant par la microP (machine de polissage automatique 

compacte). 

Dotée d'un changement rapide Yerly, Mecatool, la MR 430 est 

une machine très polyvalente permettant l'utilisation de meules 

ou de papiers abrasifs. Elle possède 5 axes numériques dont 4 

pouvant fonctionner simultanément. L'interface utilisateur Reco 

est très simple d'emploi. C'est d'ailleurs une caractéristique de 

toute la gamme de CNC. De plus cette machine de rectification 

est équipée avec une tourelle oscillante et de 3 broches outil 

pouvant atteindre une vitesse maximum de 4'000 min-1. Un redresseur 

automatique des faces de meule est monté en standard. 

Le chargement des pièces est réalisé automatiquement via le 

module Reco CP 430 ou avec une cellule robotisée. 

Côté mesure un palpeur Renishaw est monté sur la machine. 

La machine MR 430 est idéale pour les horlogers, le secteur medtech 

et l’orfèvrerie-joaillerie. Les opérations pouvant être effectuées 

sur cette nouvelle machine sont le lapidage, la rectification 

et le satinage. 

Les matériaux typiques pouvant être travaillés sur la MR 430 

sont : l'acier inoxydable, les métaux précieux (or, argent, platine), 

les matériaux durs (céramique, saphir, et métal dur), le titane 

également ainsi que d'autres matériaux sur demande. 

MAZAK QTG-50, un nouveau tour de haute précision, 

productif, compact et facile à utiliser 

Tournage au diamant – Ce type de 

tournage est parfaitement adapté 

à la machine MAZAK QTG-50. Le 

concept avec le chariot linéaire 

convainc par une construction 

simple, une grande précision de 

répétition et en outre des porte-outils 

de PCM peuvent être utilisés. 

La vitesse de rotation de la broche 

avec moteur intégré (motobroche) 

est de 7000 t/min et la circularité 

mesurée sur les pièces est inférieure à 0,0002 mm. Une productivité 

élevée est obtenue avec un déplacement rapide des axes de 

30 m/min et aussi grâce à des temps d'accélération courts de la 

broche. 

En tant que partenaire système, WENK adapte les systèmes 

de serrage nécessaires en microtechnique au QTG-50 et propose 

aussi des solutions directes pour l'automatisation. Par exemple 

une solution automatisée se compose d'une alimentation de 

pièces et d'un chargeur à portique qui charge automatiquement 

deux types de matières premières et décharge également les 

pièces terminées. 

Wenk SA 

Neckarsulmstrasse 41, 2540 Grenchen 

Tél. 032 344 98 00, info@wenk-ag.ch 

wenk-ag.ch 


Expertise dans la gestion de l’eau 

Environnement – L’eau est 

une ressource primordiale 

dans les procédés de fabrication 

et il faut impérativement 

apprendre à mieux la 

gérer. Les chimistes de 

l’eau de NGL mettent toute 

leur expertise et leur énergie 

à disposition pour le développement de nouveaux procédés. A 

titre d'exemple, les unités de préfiltration pour une eau de qualité 

afin de mieux maîtriser les procédés de fabrication, ou encore 

les unités de recyclage pour réduire jusqu’à 75% les volumes 

consommés et maîtriser la qualité de l’eau et enfin les stations 

de traitement pour eaux usées. Les contraintes écologiques, techniques 

et règlementaires liées à cette ressource ne cessent de 

croître et NGL tient à accentuer son support et offrir ses conseils 

à ce sujet. Notamment grâce à NGL Academy en organisant des 

afterworks durant lesquels des thèmes tel que la gestion des eaux 

résiduaires sont abordés, en présence d’un équipementier, d’un 

utilisateur et d’un représentant des autorités en charge de l’environnement. 

Ces rencontres permettent de faire le lien entre 

exploitants de STEP et industriels à travers un véritable moment 

d’échange technique et pragmatique. 

GROUPE RECOMATIC 

Rue des Marronniers 1G, 2905 Courtedoux 

Tél. 032 465 70 10, info@grouperecomatic.ch 

grouperecomatic.ch 


NGL Cleaning Technology SA 

Chemin de la Vuarpillière 7, 1260 Nyon 

Tél. 022 365 46 66, contact@ngl-group.com 

ngl-group.com 

EPHJ-EPMT-SMT : stand H117 


EXPOSITION // Deburring EXPO 

Les géométries de pièces de plus en plus 

complexes, usinage 5 axes ou fabrication 

additive, crées de nouveaux défis en matière 

d’ébavurage. Deburring Expo est le salon 

qui se consacre entièrement à cette problématique. 

Source : Debburing Expo 

INFOS 

Deburring EXPO 2019 

W Dates : Du 08 au 10 

octobre 2019 

W Lieu : Trade Fair 

Center Karlsruhe, 

Messeallee 1, 

76287 Rheinstetten, 

Allemagne 

W Horaire : De 9h00 à 

17h00 le mardi et le 

mercredi et jusqu'à 

16h00 le jeudi 

W Billets : Disponibles 

en ligne sur le site du 

salon 


deburring-expo.de 

Solutions efficaces en 

matière d'ébavurage 

Que ce soient des procédés classiques ou 

nouveaux, les surfaces des composants ne peuvent 

être fabriquées dans la qualité requise avec aucune 

technologie. 

Source : Deburring Expo 

C’est pourquoi des étapes de travail comme 

l’ébarbage, l’ébavurage et le nettoyage ainsi 

qu’un traitement de surfaces fonctionnel 

ou décoratif ciblé sont indispensables. 

Deburring Expo présentera des solutions 

permettant d’accomplir ces tâches de manière 

fiable et économique dans le centre d’exposition de 

Karlsruhe du 8 au 10 octobre 2019. En outre, le 3 e 

salon phare sur les technologies d’ébavurage et les 

surfaces de précision propose un savoir-faire de 

grande qualité par l’intermédiaire de son forum 

professionnel bilingue. 

Les géométries complexes génèrent de nouveaux 

défis en matière d'ébavurage 

La fabrication de pièces est confrontée à de nouvelles 

contraintes dans de nombreux secteurs. En 

raison des géométries de plus en plus complexes 

et des structures de plus en plus filigranes, les 

pièces fabriquées dans les processus d’usinage, de 

formage, de forgeage, de frittage et d’injection imposent 

des exigences plus élevées non seulement 

lors de la fabrication de pièces elle-même, mais 

aussi lors de l’ébavurage et du traitement des surfaces. 

Dans de nombreux secteurs industriels, 

comme par exemple l’industrie automobile et la 

sous-traitance automobile, le spatial et l’aéronautique, 

la construction des machines, la technique 

médicale, la technique de mesure et même dans le 

domaine de l’électromobilité, la propriété technique 

des composants est un critère de qualité important. 

« Un ébavurage fiable, lors duquel en plus de la 

qualité requise, les bavures les plus fines doivent 

également être enlevées, constitue une condition 

indispensable pour atteindre les spécifications de 

propreté », explique Hartmut Herdin, directeur de 

fairXperts GmbH & Co. KG, organisateur du Debur- 


Deburring EXPO // EXPOSITION 

ring Expo. En outre, sont souvent exigées des surfaces 

qui réduisent le frottement, l’usure et le bruit 

et permettent une augmentation de la puissance et 

de la durée de service. Les processus suivants, par 

exemple l’assemblage, le scellement, le revêtement 

et le montage, exigent également, pour diverses 

raisons, des arrêtes arrondies sans bavures. Ainsi, 

l’ébavurage sert, par exemple, dans l’usinage des 

tôles, à diminuer le risque de blessure par des arrêtes 

acérées et à réduire l’usure des outils des 

plieuses et autres machines de tôlerie. D’autre part, 

un ébavurage propre et un arrondissement des arrêtes 

défini permet, entre autres, d’améliorer la 

qualité de laquage sur les bords. « Le fait de ne 

s’appuyer que sur les expériences tirées des processus 

utilisés jusqu’à présent pour ces tâches peut 

devenir rapidement un désavantage concurrentiel. 

C’est pourquoi une évaluation comparative qui se 

concentre sur la recherche des technologies les 

plus efficaces, les plus sûres et les plus rentables 

est conseillée », déclare Hartmut Herdin. 

Les entreprises sont confrontées à de nouveaux 

défis avec les nouvelles possibilités offertes par les 

traitements des surfaces ainsi que par les processus 

de fabrication innovants, comme la fabrication 

additive. À cet effet, aussi bien l’enlèvement de la 

poudre résiduelle et des structures de soutient que 

les surfaces poreuses et rugueuses. 

Information intersectorielle et multi-technologique 

La prochaine Deburring Expo sera consacrée aux 

tâches mentionnées et bien d’autres encore. 

Jusqu’à la fin du mois de mars, 125 exposants venant 

de onze pays, dont de nombreux leaders du 

marché et des technologies de secteurs différents 

ont déjà réservé leur stand. Une offre inédite de 

solutions en matière d’ébavurage et de fabrication 

de surfaces de précision attend les visiteurs. 

L’éventail d’expositions comprend les produits, 

installations, procédés et processus, ainsi que les 

services d’ébavurage, de fabrication de surfaces de 

précision, de nettoyage les systèmes de mesure et 

d’analyse pour le contrôle et l’assurance de la qualité 

des composants. Les offres de qualification et 

la littérature spécialisée sont d’autres secteurs que 

l’on pourra trouver au salon. Grâce à cet éventail 

complet, Deburring Expo couvre non seulement 

l’ensemble de la chaîne des processus d’ébavurage 

et terminaison des pièces, mais affiche également 

des tendances et transmet des connaissances empiriques 

et théoriques. 

Forum professionnel bilingue – savoir-faire 

comme valeur ajoutée 

Par son caractère et son orientation pratique élevée, 

le forum professionnel de trois jours intégré au Deburring 

Expo constitue une source de connaissances 

utiles. Les points forts de la présentation sont les 

bases, les voies d’optimisation des processus et des 

coûts, les rapports sur les meilleures pratiques et 

les tendances. Des exposés sur les sujets comme 

la chaîne des processus d’ébavurage de tôle, le 

post-traitement de pièces additives et le nettoyage 

complètent le programme. Tous les exposés du forum 

professionnel de Deburring Expo seront traduits 

en simultané (allemand-anglais / anglais-allemand). 

La participation est gratuite pour les visiteurs 

du salon. 

MSM 

fairXperts GmbH & Co. KG 

Hauptstraße 7, 72639 Neuffen, Allemagne 

Tél. 0049 702 584 340, info(at)fairXperts.de 

deburring-expo.de 

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EVENEMENT // Prix Industrie 4.0 - Les Shapers 

INFOS 

Faire rugir le moteur 

de l'innovation 

W Ce prix récompense 

des personnes ayant 

l'innovation dans leurs 

veines et appartenant 

au tissu dense des 

PME helvétiques 

W Ces personnalités du 

monde industriel 

suisse romand ont été 

choisies d’abord pour 

leurs « accomplissements 

» mais aussi 

pour ce qu’elles représentent 

aux yeux de la 

population et particulièrement 

de la jeunesse 

: une vivacité 

d’innovation. 

W Le prix «Industrie 

4.0 The Shapers» est 

une démarche intelligente 

pour expliquer la 

révolution 4.0 en 

mettant en avant ses 

acteurs les plus méritants. 

Prix « INDUSTRIE 4.0 

The Shapers » 

Un moyen simple de faire rugir le moteur de 

l'innovation ! Pour la seconde année consécutive 

les Chambres de Commerce des Cantons de 

Neuchâtel, Vaud, Genève, Jura et Jura bernois vont 

décerner le prix « Industrie 4.0 ». 

Xavier Comtesse, révolutionnaire de l'Industrie 4.0 

Associé à la Banque Bonhôte, elles ont 

confié au Jury « ManufactureThinking.ch » 

la responsabilité de désigner les lauréats. 

Ayant constaté que depuis de nombreuses 

années, la Suisse mettait en avant ses laboratoires 

et ses chercheurs : écoles polytechniques, 

hautes écoles ou géants mondiaux de la 

pharma ou de l’agroalimentaire qui dans la course 

à l’innovation, rivalisent d’ambition et de moyens, 

on avait en quelque sorte « oublié » les PMI suisse 

qui font le véritable tissu industriel du pays. 

En effet, en marge des métropoles urbaines, de 

nombreux entrepreneurs, ingénieurs, cadres, développeurs, 

informaticiens et autres collaborateurs 

de PMI font rugir le moteur de l’innovation 

suisse. Cet aspect encore peu valoriser de la réalité 

helvétique est au centre de cette volonté de mettre 

en évidence un travail d’innovation remarquable. 

Avec l’arrivée massive du numérique : l’industrie 

procède aussi à sa révolution. C’est que l’on désigne 

généralement par l’appellation « Industrie 4.0 ». 

C’est en fait le numérique et en particulier le « ma- 

Source : Edition Georg 

Le prix «INDUSTRIE 4.0 

The Shapers» c’est aussi 

un ouvrage réunissant les 

portraits des lauréats. Un 

recueil incontournable des 

personnalités qui forgent le 

monde de demain. 


Prix Industrie 4.0 - Les Shapers // EVENEMENT 

Source : Banque Bonhôte 

chine learning » branche dominante de l’intelligence 

artificielle (IA) qui bouscule tout sur son passage. 

Ainsi on pourrait dire de manière simplifiée que 

si la 1 ère révolution a été l’invention de la « machine 

à vapeur » alors la 2 ème révolution a été celle de la 

« machine-outils » et la 3 ème celle de la « machine 

à commande numérique » et aujourd’hui on est entré 

de plain-pied dans l’ère du « machine learning ». 

Et certains prédisent que cette révolution sera d’une 

ampleur bien plus grande que la première révolution 

industrielle qui avait tellement remodelé la société 

dans son ensemble. 

Leur argument : les machines peuvent voir, elles 

ont la compétence de reconnaître des objets dans 

leur environnement par la vue ! Automobile, machine-outil, 

tracteurs, dispositifs de production, etc. 

tous vont tout visualiser. C’est cela dont il s’agit. 

Énorme ! 

Bien sûr ce n’est pas la seule composante de 

cette révolution mais c’est la plus marquante. La 

plus visible en quelque sorte pour les gens. En effet, 

ils peuvent déjà voir des véhicules, des bus sans 

chauffeur à Sion, Fribourg et Meyrin. C’est un changement 

tellement inimaginable depuis une décennie 

à peine que les gens retiendront d’abord ce 

phénomène. Mais plus fondamentalement le « machine-learning 

» va s’infiltrer dans tous les applications 

digitales : du smartphone à la smart watch, 

des smart cities aux smart car, de la fintech à la 

médecine de précision, etc. 

Mais revenons, pour l’heure, aux caractéristiques 

de ce prix original. Issu d'une longue investigation 

en Suisse Romande, cette récompense reflète le 

dynamisme de l’industrie romande notamment dans 

l’usage des nouvelles technologies du numérique : 

Big Data, IA, IoT, RV, mais aussi 3D Printing, etc. 

La révolution industrielle est en marche chez 

nous aussi. Il est désormais clair que tout le monde 

devra s’y mettre. Ce prix concerne désormais toutes 

les PMI romande. 

Après une volée 2018 exceptionnelle, le Jury a 

identifié des « pépites » tout aussi remarquables 

pour 2019. Ce « prix » est désormais installé dans 

le paysage industriel. 

Interview de Xavier Comtesse, 

organisateur du prix 

«Industrie 4.o - Les 

Shapers», lors de la première 

cérémonie qui s’était 

déroulée à Neuchâtel. 

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EVENEMENT // Prix Industrie 4.0 - Les Shapers 

Reto Wyss (Vidi-System, Cognex) ; Philippe 

Menoud (IEM) ; Aude Pugin (Apco 

Technologies SA) ; Denis Jeannerat (Willemin-Macodel) 

; Samuel Vuadens (Factory 

5) ; Marc Thurner (regenHu) ; Peter 

Stas (MMT) ; Claude Jeannerat (Micro5) 

; Christophe Nicolet (Felco) et Philippe 

Menoud (IEM). 

Les Lauréats recevront leur prix lors 

du premier « Gala Industrie 4.0 » devant 

plus de 150 industriels qui seront réunis à Montreux 

le 12 juin prochain pour cette occasion unique. Mais 

ce prix souhaite s’installer dans le futur dans les 

cantons romands … pour communiquer sur l’innovation 

en pleine transformation. Car en effet, notre 

région est tout à fait dans le coup de cette révolution 

et c’est tant mieux. 

Encore une dernière précision pour être très 

transparent dans l’information : le jury décide après 

enquête à qui attribuer les prix. Il n’y a pas d’inscription 

et le jury du concours est -en 2019- composé 

de Véronique Athané, Xavier Comtesse, Dominique 

Duay, Jean-René Gonthier, Philippe Grize, 

Takahiro Hamaguchi, Florian Németi, Edouard Mignon, 

Elmar Mock, Sylvie Reinhart, et Samuel 

Vuadens. 

Les lauréats 2019 sont... 

W 1. Dr. Sarah Degallier Rochat, Prof. HES - Bienne, 

BE 

W 2. Patrick Neuenschwander, Tornos, BE 

W 3. Christophe Fragnière, Le Vivier, CPAutomation 

Nivalis Group SA, FR 

W 4. Dominique Beuchat, 3D Précision, JU 

W 5. José Demetrio, Geosatis, JU 

W 6. Alexandre Pauchard, Bobst, VD 

W 7. Hugues-Vincent Roy, AISA, VS 

W 8. Bernat Palou, ARCM, St-Imier, BE 

W 9. Grégoire Ramuz, TPF, FR 

W 10. Sonja Betschart, WeRobotics, GE 

W 11. Magali Fröhlich, HE-Arc, NE 

Et pour rappel les lauréats 2018 

La vie dans l’espace est 

l’aboutissement des développements 

technologiques 

de l’humain, passant 

notamment par la 

quatrième révolution industrielle. 

La miniaturisation est l’un 

des trends ayant permis 

l’éclosion de la quatrième 

révolution industrielle. 

Source : Unsplash by NASA 

Organisation et sponsoring du prix 

« INDUSTRIE 4.0 The Shapers » 

W Banque privée Bonhôte de Neuchâtel (Genève, 

Lausanne, Berne et Bienne) : bonhote.ch 

W Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie 

: cvci.ch 

W Chambre neuchâteloise du commerce et de l'industrie 

: cnci.ch 

W Chambre de commerce, d'industrie et des services 

de Genève : ccig.ch 

W Chambre de commerce et d'industrie du Jura : 

ccij.ch 

W Chambre d'économie publique du Jura bernois : 

cep.ch 

Un recueil pour marquer une étape vers demain 

À la croisée du digital et du réel, la quatrième révolution 

industrielle promet une transformation radicale 

des modes de production, de notre économie 

et de nos habitudes de consommation, sans compter 

son impact social et environnemental. De la 

smart production à l’Internet des objets, la révolution 

numérique est désormais une réalité et les 

entrepreneurs les plus avisés auront compris qu’il 

faut avancer avec cette vague déferlante et se préparer 

au grand changement. 

Ce livre décrit la quatrième révolution industrielle 

avec passion et précision. De nombreux exemples 

tirés du monde industriel de la Suisse romande 

donnent à cet ouvrage une vision détaillée de la 

transformation industrielle actuelle et son influence 

sur la société. Fruit d’une longue enquête sur le 

terrain, Xavier Comtesse nous présente 

le vrai visage des révolutionnaires 

du 4.0, dont il dresse le portrait. 

Les portraits des Shapers ont 

été réalisé par le photographe Thierry 

Parel. Sous la direction de Xavier 

Comtesse, ce nouvel ouvrage édité 

par Georg est aussi disponible en 

ligne chez cet éditeur genevois. De 

nombreuses personnalités ont aussi 

participés à la création de cet ouvrage 

: Véronique Athané, Luc-Olivier Erard, 

Philippe Grize, Dominique Genoud, Dominique Duay, 

Samuel Vuadens, Florian Németi, Sylvie Reinhard, 

Edouard Mignon, Elmar Mock et Takahiro Hamaguchi. 

MSM 

Auteur : Xavier Comtesse 

Licencié en mathématiques et docteur en informatique, il est 

passionné de communication et d’informatique depuis les 

années septante. Créateur de trois start-ups, il a exercé un 

travail de pionnier dans l’édition, la communication, les télécommunications. 

Il a aussi été le premier Consul scientifique à 

Boston où il créa le concept des Swissnex. Il fut le premier 

directeur romand du Think Tank Avenir Suisse. Et maintenant il 

donne l'essentiel de son temps pour la promotion des industries 

et des talents suisses, il est désormais la véritable locomotive 

du prix « INDUSTRIE 4.0 The Shapers » au service de la nouvelle 

génération d'entrepreneurs. 


AUTOMATISATION // Robotique collaborative 

Source : BFH 

La plupart des robots collaboratifs 

se programment 

de façon conviviale. 

Les robots maintiendront 

des emplois en Suisse 

En possession d’un master en mathématique 

et d’un PhD en Robotique de l’EPFL, Dr. Sarah 

Dégallier Rochat a réalisé un Postdoc sur le thème 

« Brain Machine Interfaces ». Depuis août 2014 

elle est employée comme professeur de mathématiques 

à la Haute École spécialisée bernoise. 

Propos recueillis par Jean-René Gonthier 

Mme Rochat s’est spécialisée dans la robotique 

collaborative. Son rôle est notamment 

d’assurer le transfert du savoir 

académique à l’industrie suisse, à travers 

des projets Innosuisse, des mandats directs 

ou des projets d’étudiants. L’analyse de données 

et la plupart des algorithmes utilisé en machine 

learning reposent sur des méthodes mathématiques. 

Afin de comprendre le potentiel et les limitations 

de chaque méthode, il est donc important d’avoir 

une bonne compréhension des principes mathématiques 

sous-jacents. Ainsi Mme Rochat est bien 

placée pour démontrer que le deep learning,n’est 

pas toujours utile et que parfois un algorithme plus 

simple est suffisant. En parallèle à ses autres activités 

dans la formation, elle continue ses recherches 

sur les robots au HuCE-roboticsLab de la 

HESB. 

L’automatisation, qu’elle soit partielle ou complète, 

va dans les années à venir transformer le 

monde de l’emploi en Suisse et il est important de 

réfléchir à ces implications. Certains emplois 

risquent de disparaître dans le futur et d’autres 


Robotique collaborative // AUTOMATISATION 

métiers, nécessitant peut-être des compétences 

différentes, vont potentiellement émerger. 

C'est en marge du Prix Industrie 4.0 - The 

Shapers que cette interview a été réalisée. Mme 

Sarah Dégallier Rochat est lauréate de ce prix et 

cet entretien sous forme condensée fait partie de 

l'ouvrage consacré à l'édition 2019 des Shapers. 

MSM : Quelle est votre fonction au sein de la Haute école spécialisée 

bernoise BFH ? 

Sarah Dégallier Rochat : J’enseigne les mathématiques 

et, en parallèle, je fais de la recherche en 

robotique. Notre spécialisation est la robotique collaborative. 

Notre rôle en tant qu’unité de recherche 

est de permettre le transfert du savoir académique 

à l’industrie suisse, à travers des projets Innosuisse, 

des mandats directs ou des projets d’étudiants. 

MSM : En quoi votre formation académique en mathématique vous 

permet-elle de mieux aborder les problèmes des PME liés à leur 

digitalisation et intégration ? 

Sarah Dégallier Rochat : L’analyse de données et la 

plupart des algorithmes utilisé en machine learning 

reposent sur des méthodes mathématiques. Afin 

de comprendre le potentiel et les limitations de 

chaque méthode, il est donc important d’avoir une 

bonne compréhension des principes mathématiques 

sous-jacents. Le deep learning, par exemple, 

est un terme très à la mode et est parfois présenté 

Source : MSM 

comme la panacée, alors que certains algorithmes, 

moins en vogue mais moins gourmands en termes 

de quantité de données, sont beaucoup plus efficaces 

pour certaines applications. 

MSM : Comment ressentez-vous l’impact humain par rapport à 

l’entrée des robots, cobots et bots dans les entreprises et surtout 

l’arrivée du tout connecté (Industrie 4.0) ? 

Sarah Dégallier Rochat : A l'image de toute nouvelle 

technologie, il est important de réfléchir aux impacts 

– positifs et négatifs – que les robots peuvent 

avoir sur les conditions de travail en Suisse. Je vais 

me concentrer ici sur la robotique collaborative 

puisqu’il s’agit de mon domaine de recherche. 

Dr. Sarah Dégallier Rochat, 

professeur de mathématique. 

Ses recherches 

portent sur la robotique 

collaborative et sur le développement 

d’interfaces 

homme-machine intuitives 

pour le contrôle des cobots 

en milieu industriel. 

Elle s’intéresse aussi aux 

implications sociales de la 

robotique et de l’automatisation. 

Publicité


Source : HuCE-roboticsLab, BFH 

Dr. Gabriel Gruener, professeur 

de robotique et Dr. 

Sarah Dégallier Rochat, 

professeur de mathématique. 

Tous deux travaillent 

au Robotics Lab de la HES 

bernoise. 

Définitions des degrés d’interaction 

entre un homme 

et un robot... soit la coexistence, 

la coopération et la 

collaboration. 

Source : BFH 

L’automatisation, qu’elle soit partielle ou complète, 

va dans les années à venir transformer le monde de 

l’emploi en Suisse et il est important de réfléchir 

aujourd’hui à cette transformation et à ce qu’elle 

implique. Certains emplois risquent de disparaître 

dans le futur et d’autres métiers, nécessitant peutêtre 

des compétences différentes, vont potentiellement 

émerger. On parle souvent d’Industrie 4.0 ou 

de quatrième révolution industrielle et je pense qu’il 

est important d’analyser les révolutions industrielles 

antérieures pour pouvoir se préparer au 

mieux à cette nouvelle révolution. La Suisse a lancé 

plusieurs projets de recherche pour permettre cette 

analyse et la définition de stratégies. 

L’automatisation représente une solution face à 

la délocalisation de la production à l’étranger. Selon 

le sondage “ 

Swiss Manufacturing Survey” effectué par l’Université 

de Saint-Gall en 2017, 46% des entreprises 

interrogées pensent à délocaliser la production 

dans les années à venir, principalement à cause des 

coûts de production. Or, une étude de la Werkzeugbau 

Akademie en Allemagne a montré que la production 

semi-automatisée pourrait permettre de 

réduire les coûts de façon à ce que même les pays 

à bas salaires ne soient plus compétitifs. Certaines 

entreprises envisageraient même de rapatrier la 

production en Suisse si elles peuvent maintenir les 

coûts bas et rester compétitif. 

De plus, certaines entreprises suisses ont de la 

difficulté à recruter du personnel pour certaines 

tâches pénibles, dangereuses ou très répétitives et 

souvent mal rémunérées. La cobotique offre un 

moyen pour, en quelques sortes, réhumaniser et 

revaloriser certaines tâches, dans le sens où les 

étapes ne nécessitant aucun savoir-faire ou expertise 

humaine peuvent être automatisées, tandis que 

les étapes qui requièrent de la dextérité, de la flexibilité 

et une capacité de réflexion qui nous est propre 

peuvent être réalisées par un travailleur. Si la production 

est en plus augmentée, cela pourrait aussi 

avoir un impact positif sur les conditions salariales. 

En résumé, je pense que notre usage de la cobotique 

et de l’automatisation en général est un 

choix plus politique que technologique et qu’il est 

nécessaire de développer des programmes qui permettent 

aux entreprises d’implémenter l’automatisation 

de manière à optimiser les conditions de 

travail tout en maintenant la compétitivité en termes 

de coûts de production. 

MSM : Dans vos activités de recherche au sein de la Haute école 

spécialisée bernoise vous côtoyez certainement de nombreux 

industriels. Quels sont les problématiques les plus courantes que 

rencontrent nos industries suisses, notamment en rapport avec 

les nouvelles technologies ? 

Sarah Dégallier Rochat : Il y a une pression très 

forte en ce moment sur les industriels pour passer 

à l’Industrie 4.0 et ne pas « rater le virage ». Or, pour 

de nombreux industriels, il est difficile de comprendre 

« par où commencer ». Il est donc nécessaire 

de développer des lignes directrices et des 

exemples de bonnes pratiques, en particulier pour 

les PMEs. Nous travaillons au développement de 

telles études, notamment avec nos partenaires de 

la Swiss Smart Factory à Bienne. 

Certaines entreprises ont aussi de la peine à recruter 

des ingénieurs possédant une formation et 

une vision globale permettant l’intégration des nouvelles 

technologies. Depuis l’année dernière la 

Haute école spécialisée bernoise propose une filière 

en gestion avec une spécialisation Industrie 4.0, tout 

comme la HE-Arc à Neuchâtel. 

MSM : Vous possédez un PhD en robotique et vous travaillez au 

sein du HuCE - roboticsLab... Quels sont les promesses du robot 

dans un environnement de travail où l’humain est géographiquement 

proche et où il s’agit de produire des séries de pièces limitées 

ou même des pièces uniques ? Le robot est-il dans ce cas-là une 

solution à envisager et quels sont les marques de robots qui sont 

les plus facilement domptables pour ces opérations ? 

Sarah Dégallier Rochat : Les robots collaboratifs 

sont des robots non-spécialisés, flexibles et multi-tâches. 

Ils sont donc particulièrement adaptés 

pour des entreprises qui produisent des petites 

séries ou des produits sur mesure. Ils peuvent être 

utilisés sur différents postes ce qui permet de faciliter 

leur rentabilisation. 

En termes de logistique, ces robots peuvent partager 

l’espace de travail avec les collaborateurs et 

demandent donc moins de place que les robots industriels 

classiques. Leur ergonomie leur permet 

d’utiliser des machines développées pour les humains 

et permettent donc de réutiliser le matériel 

existant. 

Finalement, ils peuvent être utilisés pour diminuer 

la pénibilité, physique et mentale, de certaines 

tâches et les rendre plus attractives. 


Robotique collaborative // AUTOMATISATION 

 

 

Source : BFH 

Avant de mettre en place un cobot, il est important 

d’effectuer un bilan financier permettant de 

déterminer l’avantage attendu par rapport à la production 

manuelle ou à une automatisation classique. 

La complexité de la tâche, mais aussi la diversité, 

la marge et le cycle de vie des produits sont 

les facteurs décisionnels clé. 

Quant au type de robot, il existe principalement 

deux catégories : les robots d’entrée de marché 

(entre 10 et 30K), plus lents et moins précis que les 

robots industriels mais bénéficiant souvent d’interfaces 

de programmation très intuitives. Dans cette 

catégorie, on compte les robots d’Universal Robots 

(UR) et le Panda de Franka Emika par exemple. La 

deuxième catégorie (30-120K) est constituée de robots 

aux performances similaires à celles des robots 

industriels, mais muni des capteurs nécessaires 

pour être opérés en mode collaboratif. Leur 

intégration est souvent plus complexe, mais leurs 

performances meilleures. Parmi les marques proposant 

ce type de robots, on compte Kuka, ABB, 

Stäubli, Fanuc et Mabi. Le choix de la marque dépend 

essentiellement du type d’applications, mais 

aussi des relations déjà établies entre l’industriel 

et le producteur du robot. 

Je pense qu’il est important d’ajouter que certains 

producteurs de robots ont effectués des campagnes 

marketing très prometteuses sur les capacités 

de ces robots. En effet, le cobot a été présenté 

comme un robot flexible, facile à reprogrammer 

et permettant l’automatisation rapide de différentes 

tâches. C’est en partie vrai, mais les questions de 

sécurité et d’intégration des informations contextuelles, 

par exemple, restent encore problématique. 

Les attentes n’ont donc pas toujours été remplies, 

ce qui a créé une vague de scepticisme chez certains 

industriels. D’autres ont encore des attentes qui 

dépassent ce qu’un robot collaboratif peut actuellement 

faire. 

Un cobot n’est pas un robot avec des compétences 

humaines, c’est un robot qui possède un 

système de sécurité lui permettant d’interagir de 

manière sûre avec les humains et donc de partager 

les mêmes espaces de travail. De plus le cobot peut 

utiliser des machines existantes conçues pour les 

humains. La fonction d’apprentissage kinesthésique 

Les différents niveaux d’automatisation 

dans un 

diabramme coût / volume 

de production. 

Exemple de collaboration 

étroite entre un robot et un 

humain. Le robot propose 

ici une troisième main très 

pratique. 

Source : BFH 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Source : JR Gonthier 

Sarah Dégallier Rochat, 

explique quels sont les 

moyens à disposition des 

entreprise désirant tirer 

parti des connaissances et 

des expériences acquises 

au sein du laboratoire Hu- 

CE-roboticsLab de la HES 

bernoise. 

Collaboration entre un humain 

et un robot dans l’approvisionnement 

en composants. 

Source : BFH 

permet enfin d’apprendre des trajectoires de manière 

intuitive au robot. 

Je pense qu’il est important de réaliser que certaines 

tâches évidentes pour nous sont loin d’être 

triviales pour un robot : par exemple, saisir un objet. 

Nos systèmes visuel et tactile, l’agilité de nos doigts 

et notre capacité d’adaptation à de nouveaux objets 

sont difficilement égalables par un robot. Il est 

certes possible d’automatiser ces tâches pour des 

situations particulières, mais cela demande parfois 

des solutions beaucoup plus coûteuses que le travail 

humain. L’idée centrale de la cobotique est d’optimiser 

la complémentarité homme-machine. 

Les algorithmes de contrôle permettant l’utilisation 

optimale des robots collaboratifs, dans le 

sens d’une réelle collaboration homme-machine, 

existent mais doivent encore être portés à un niveau 

de robustesse et de facilité d’utilisation adéquat 

pour l’industrie. C’est d’ailleurs notre principal axe 

de recherche au HuCE-roboticsLab. 

MSM : La commande d’un robot par coordonnées de points ou par 

teaching sont des méthodes bien rodées. Y-a-t-il d’autres façons 

plus intuitives de déplacer un robot et lui faire exécuter des tâches 

précises (simulation, VR, etc) ? 

Sarah Dégallier Rochat : Il est en effet possible d’apprendre 

une trajectoire au cobot en déplaçant l’effecteur 

le long de cette trajectoire, ou alors en déterminant 

à l’aide du terminal de commandes un 

ensemble de points intermédiaires. Cependant, ce 

type de démonstration permet seulement d’apprendre 

des trajectoires et non des tâches. Par 

exemple, si le robot doit attraper une pièce, cette 

pièce devra toujours se trouver au même endroit, 

car le robot effectuera toujours la même trajectoire. 

Lorsqu’une programmation plus dynamique est 

souhaitée, par exemple pour détecter la position de 

pièces dans une boîte et les prendre les unes après 

les autres, il est encore souvent nécessaire de programmer 

le robot à l’aide de son langage, ce qui 

demande une certaine expertise. 

Dans notre laboratoire, en collaboration avec 

l’IDIAP de Martigny, nous sommes en train de développer 

des interfaces permettant la programmation 

dynamique intuitive de robots collaboratifs ou 

industriels standard. L’idée est de permettre à un 

travailleur d’apprendre une nouvelle tâche au robot 

de la même manière qu’il le ferait avec un collègue, 

c’est-à-dire simplement en lui montrant comment 

il réaliserait lui-même la tâche. Nous utilisons des 

méthodes de statistique et de machine learning 

nous permettant d’apprendre le but de la tâche plutôt 

que la trajectoire et des algorithmes de traitement 

de l’image permettant de détecter la position 

des objets et d’adapter la trajectoire en fonction des 

obstacles potentiels. C’est un travail en développement, 

mais nous espérons avoir des résultats applicables 

en industrie d’ici deux ans. 

MSM : On constate bien souvent qu’un robot en cage est hyper 

véloce alors qu’un robot collaboratif devient extrêmement lent à 

l’approche d’un humain. N’y a-t-il pas une façon de faire pour 

d’une part maintenait une grande vitesse de travail du robot tout 

en assurant une protection humaine sans faille ? 

Sarah Dégallier Rochat : Afin de protéger l’humain, 

la vitesse, la masse effective, la force et le couple 

du robot lors d’un contact doit être limitée. Il existe 

des spécifications ISO précises sur les valeurs maximales 

possibles en fonction de la partie du corps 

humain pouvant entrer en contact avec le robot. Il 

n’est donc physiquement pas possible d’avoir un 

robot extrêmement rapide et puissant qui soit simultanément 

sans danger pour l’être humain. 

En revanche, certains robots permettent l’activation 

dynamique du mode collaboratif en fonction 

de la présence ou non d’un humain dans l’espace 

de travail. Le robot fonctionne donc lentement lorsqu’un 

humain est détecté (à travers un système 

redondant de capteurs) et vite lorsque l’espace est 

vide. 

MSM : Quelle est l’ouverture d’esprit de la Haute école spécialisée 

bernoise par rapport aux travaux de recherche demandés par les 

industries. Par quel moyen les industriels suisses peuvent-ils 

bénéficier des connaissances de votre laboratoire ? 

Sarah Dégallier Rochat : Notre mission, en tant que 

haute école spécialisée, est la transmission de résultats 

académiques au monde industriel. Nos développements 

sont donc toujours orientés vers 

l’application et nous cherchons activement les collaborations 

avec les industriels. 

Nous travaillons principalement sur des projets 

Innosuisse ou des mandats directs. En ce qui 

concerne la propriété intellectuelle, elle appartient 

généralement à l’entreprise dans son domaine de 

spécialisation. 

Il est aussi possible aux industriels de proposer 

des sujets de thèse, de bachelor ou de master sur 

un thème particulier. Cela permet en général d’analyser 

la faisabilité et la pertinence de projet et de 

définir si nécessaire, un projet de plus grande ampleur. 

MSM 

Berner Fachhochschule Technik und Informatik 

Industry Relations Quellgasse 21, 2501 Bienne 

Tél. 032 321 62 51, sarah.degallierrochat@bfh.ch 

ti.bfh.ch/industrie 

bfh.ch/de/forschung/forschungsbereiche/roboticslab/ 


TECHNIQUES DE PRODUCTION // Interview du mois 

Les appareils de régulation 

CLA-VAL équipent notamment 

des navires de la marine 

civile tels que des paquebots 

de plaisance ainsi 

que des porte-avions de 

divers marines nationales. 

Un industriel suisse 

dépollue les gros navires ! 

Un bateau de croisière peut émettre en une 

journée autant de particules fines qu'un million 

de voitures… Sachez aussi qu’il existe une société 

vaudoise qui s’attaque à ce fléau : Cla Val Europe 

Sàrl. Interview avec son directeur Hugo van Buel. 

Xavier Comtesse, rédacteur indépendant 

Depuis 1936, le Groupe CLA-VAL est le leader 

de la vanne automatique à membrane, utilisée 

dans le monde entier pour la distribution 

d’eau potable et industrielle, les 

systèmes de protection incendie, l’alimentation 

de carburant et les applications industrielles. 

Le Groupe CLA-VAL, avec son siège principal à 

Newport Beach, Californie, s’affirme comme une 

entreprise intégrale, avec sa propre fonderie et ses 

diverses unités de fabrication et d’assemblage 

réparties aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse, en 

France et en Angleterre. La longue histoire du 

Groupe CLA-VAL dans la fabrication de vannes automatiques 

à membrane et sa réputation d’industriel 

permettent ainsi de proposer à sa clientèle non 

seulement un programme complet de solutions 

mais aussi une palette de formation technique ou 

pratique dans ses centres de formation aux Etats- 

Unis, au Canada, en France, en Angleterre ou en 

Suisse. 

MSM : Pouvez-vous décrire pour nos lecteurs votre méthode de 

dépollution des navires ? 

Hugo van Buel : Ce sont essentiellement les émis- 

2 MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 004 2019

Interview du mois // TECHNIQUES DE PRODUCTION 

sions d’oxydes d’azote et d’oxydes de 

soufre qui sont très significatives pour la 

pollution de l’air. Les technologies employées 

consistent à « laver » les fumées 

d’échappement d’un navire pour éliminer 

celles-ci dont la teneur est, 

depuis peu, réglementée dans 

certaines zones du monde. 

Les boues générées par 

ces lavages doivent être 

traitées au même titre 

qu’une station d’épuration. 

Ce n’est pas, à proprement 

parler, une méthode 

de notre société de 

dépollution des gaz 

d’échappement des navires 

mais notre société fournit les 

vannes de régulation pour contrôler débit et pression 

de l’eau dans les unités de dépollution. 

Cla Val Europe Sàrl est l’inventeur 

et le fabricant de la 

vanne automatique à 

membrane. 

Source : Cla Val Europe Sàrl 

Le Jet d’eau de Gevève en Suisse est équipé avec une 

vanne de protection pompe CLA-VAL série 136 DN 200. 

Source : Samuel Zelle sur Unsplash 

MSM : En quoi votre société à un savoir-faire spécifique ? 

Hugo van Buel : La particularité d’un navire est qu’il 

se déplace, dès lors en cas de panne une intervention 

en pleine mer est toujours délicate. La première 

valeur ajoutée de nos vannes de régulation est la 

garantie d’un fonctionnement 24h/24h ainsi qu’un 

réseau de service après-vente dans la majeure partie 

des ports du monde. Un deuxième aspect fondamental 

tient au type d’eau utilisée, en effet les 

eaux de mer sont très corrosives et nos vannes de 

régulations doivent être conçues dans des matériaux 

nobles tel que les monels et autres aciers 

inoxydables. 

Vanne automatique en 

coupe fabriqué et commercialisé 

par Cla Val Europe 

Sàrl. 

Source : Cla Val Europe Sàrl 

MSM : Que peut espérer le grand public de votre action … et le 

politique ? 

Hugo van Buel : Le grand public a déjà réagi aux 

accostages des grands bateaux de croisières dans 

des lieux idylliques en faisant pression pour obtenir 

des réductions des émissions nocives. Plusieurs 

réglementations ont été introduites dans diverses 

zones de la planète. En Europe (mer du Nord, mer 

Baltique) dès le 1 er janvier 2015 les émissions de 

soufre sont contrôlées. Dès le 1 er janvier 2016 les 

Etats-Unis ont introduit des réglementations dans 

les zones touristiques telles que les Caraïbes. Le 

grand public respirera un air bien meilleur en se 

souvenant qu’un navire de croisière pollue autant 

que 1 million de voitures. Plusieurs réglementations 

vont encore être introduites. 

Cette année Cla-Val va équiper environ 400 navires, 

soit une masse colossale d’émissions réduites dans 

le monde. A l’échelle suisse, le politique n’en retire 

rien du tout car ils n’ont pas saisi que l’économie 

verte est déjà très industrialisée au sein de leurs 

entreprises. D’une manière générale le politique 

connaît mal ses entreprises. 

MSM : De manière plus générale : c’est à l’économie ou à la politique 

de résoudre les grands problèmes de pollution ? 

Hugo van Buel : Je dirai que l’un ne va pas sans 

l’autre. Les politiques doivent définir un cadre dans 

lequel l’économie peut évoluer et apporter des solutions. 

l’exemple maritime est intéressant car tous 

les acteurs s’accordent à dire que des carburants à 

bas taux de soufre sont la clé pour la réduction massive 

des émissions des navires mais personne ne 

va bouger tant que les règles ne peuvent s’appliquer 

à l’entier des acteurs. Le politique a donc son rôle 

à jouer. 

Fréquemment, et c’est surtout vrai ces dernières 

décennies avec les problèmes environnementaux, 

la tentation du politique est d’outrepasser son rôle 

en devenant un acteur économique ce qui fausse le 

marché et, paradoxalement, freine l’adoption d’une 

technologie environnementale, les médias s’en font 

régulièrement l’écho. 

La vanne automatique CLA-VAL est renommée 

par sa qualité et ses performances élevées de service. 

De plus, le Groupe CLA-VAL jouit non seulement 

d’une image de service d’entretien efficace et 

disponible, mais également d’un esprit créatif permettant 

d’introduire dans ses marchés respectifs 

des produits innovants, spécialement conçus pour 

préserver et gérer la qualité de l’eau, tout en sauvegardant 

l’énergie de manière maximale. MSM 

Cla Val Europe Sàrl, 

Chemin des Mésanges 1, 1032 Romanel-sur-Lausanne 

Tél. 021 643 15 55, Fax 021 643 15 50, cla-val@cla-val.ch 

cla-val.ch 

MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 004 2019 3

DOSSIER ROBOTIQUE // Affaires légales 

Source : Franck V. (unsplash.com/@franckinjapan) 

«La plupart des gens 

trouvent absurde de punir 

un robot.» Nora Markwalder, 

chercheuse en droit 

pénal et criminologie à 

l’Université de St-Gall. 

Lorsque l’accusé est un 

robot ! 

Qui doit assumer la responsabilité si un robot 

devait provoquer un accident ? Les juristes 

anticipent l’autonomisation croissante de l’intelligence 

artificielle et débattent d’une question 

étonnante : comment punir une machine? 

Claudia Hoffmann, journaliste scientifique 

Des machines travaillent à côté d’humains 

dans les usines, prennent soin de personnes 

âgées dans des homes et arrachent 

les mauvaises herbes pour les agriculteurs 

: l’intelligence artificielle interagit 

toujours davantage en contact direct avec des êtres 

humains et de manière plus autonome, avec un 

risque croissant d’accident. Plusieurs personnes 

ont perdu la vie dans des accidents impliquant des 

voitures autonomes, alors qu’un robot a écrasé un 

ouvrier dans une usine Volkswagen en Allemagne 

en 2015. 

N'est-il pas absurde de punir un robot ? 

« Ce n’est qu’un début », dit Nora Markwalder, professeure 

assistante à la faculté de droit de l’Université 

de Saint-Gall et spécialiste du droit pénal et des 


Affaires légales // DOSSIER ROBOTIQUE 

nouvelles technologies. La situation soulève déjà 

des questions juridiques aussi importantes que délicates 

: qui faut-il tenir pour responsable si un robot 

soigneur laisse tomber une personne âgée, si 

un robot policier frappe violemment un passant ou 

si un chatbot appelle au meurtre ? 

« La question de la responsabilité n’est pour 

l’instant pas clarifiée », répond Nora Markwalder, 

qui a examiné la responsabilité juridique des automates 

et de l’intelligence artificielle avec la juriste 

Monika Simmler. « La plupart des gens considèrent 

comme absurde l’idée de punir un robot. » Une telle 

mesure serait d’ailleurs encore impossible actuellement, 

car les machines intelligentes ont un statut 

d’objet et, en tant que tel, ne possèdent pas la capacité 

pénale en droit suisse. L’intelligence artificielle 

n’a en outre pas atteint un niveau de développement 

suffisant pour prendre des décisions librement 

et ainsi être considérée comme responsable 

de ses actes. « Mais si elle devait à l’avenir en être 

capable, il serait parfaitement sensé de la traduire 

en justice », estime Nora Markwalder. Pas tant dans 

l’espoir que la machine ne s’amende, mais plutôt 

pour confirmer les normes en vigueur, en transmettant 

le message que personne ne saurait tuer impunément, 

pas même un robot, poursuit la professeure. 


Pas facile de savoir sur qui 

retombe la responsabilité 

lorsqu’un tel robot fait un 

pas de travers ! 

Condamné à la ferraille 

Quelles de peines sont envisageables ? Elles devraient, 

d’une manière ou d’une autre, « faire mal » 

à la machine. « Cela ne peut bien entendu pas être 

la même chose que pour des humains », dit Nora 

Markwalder. Plutôt que d’emprisonner un robot, on 

pourrait par exemple réduire sa puissance de calcul. 

Ou l’envoyer à la ferraille, l’équivalent de la peine 

de mort. « Tout cela relève encore de la science-fiction 

», reconnaît la chercheuse. Mais elle est d’avis 

qu’il est important d’aborder suffisamment tôt des 

problèmes qui finiront un jour par se poser. 

Trop compliqué pour la justice 

« Il y a des questions plus urgentes, comme celles 

liées aux véhicules autonomes et aux robots industriels, 

notamment au sujet de la protection des 

données et de la responsabilité », remarque Sabine 

Gless, qui étudie la problématique des données gé- 

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DOSSIER ROBOTIQUE // Affaires légales 

Malgré une technologie 

haut de gamme, la panne 

peux avoir des conséquences 

grave, même 

dans le monde de la robotique. 

Mais qui endosse la 

responsabilité des défaillances 

? 

Une collaboration exemplaire 

entre une femme et 

un robot, mais qui porte 

donc la responsabilité 

d’une défectuosité du robot 

qui pourrait entrainer 

une blessure de l’opératrice 

? (stand Bosch à la 

foire de Hanovre) 

nérées par les voitures sans chauffeur dans le cadre 

du Programme national de recherche Big Data. Pour 

la professeure de droit à l’Université de Bâle, il est 

clair qu’on demande aujourd’hui des comptes aux 

humains et non aux machines en cas d’accident 

impliquant un système autonome : le programmeur 

qui aurait par négligence développé un algorithme 

déficient, l’employé dans la production qui n’a pas 


Image: JR Gonthier 

fait attention à un défaut de matériel ou l’utilisateur 

qui a utilisé la machine de manière inadéquate. Mais 

la tâche du tribunal – examiner au cas par cas si 

quelqu’un a commis une erreur – devient plus difficile 

à mesure que les systèmes se complexifient. 

« Aujourd’hui déjà, un examen approfondi ne permet 

plus toujours de déterminer la faute », souligne 

Sabine Gless.Il peut donc arriver qu’on ne parvienne 

pas à identifier le coupable et que personne ne soit 

condamné. 

Un constat que partage la juriste Monika Simmler, 

qui mène actuellement une étude à l’Université 

de Saint-Gall pour connaître l’avis de la société 

sur ces questions. Des participants sans connaissances 

juridiques particulières doivent définir dans 

plusieurs situations le responsable : la personne, 

le système autonome ou les deux. Un exemple : un 

train qui déraillerait parce que le mécanicien a enclenché 

un système de pilotage automatique comprenant 

cinq degrés d’autonomie croissante. Monika 

Simmler s’attend à ce que les participants se 

montrent plus cléments envers l’humain si le système 

est fortement intervenu. 

Susanne Beck, professeure de droit pénal à l’Université 

de Hanovre, voit les choses différemment. 

Pour elle, il n’est pas forcément problématique que 

personne ne soit condamné après un accident impliquant 

un véhicule autonome : cela est déjà le cas 

pour d’autres technologies considérées comme 

suffisamment utiles par la société pour qu’elle en 

accepte les risques, telles les centrales nucléaires. 

Avant de se demander de quelle manière punir les 

robots, la société devrait d’abord engager un débat 

pour savoir si et où elle veut recourir à l’intelligence 

artificielle. « Et si l’on décide de le faire, il faut accepter 

que quelque chose puisse mal tourner. » 

Mais il ne convient cependant pas d’oublier les 

personnes lésées, poursuit la chercheuse : la question 

de la responsabilité civile (et non pénale) doit 

être clairement réglée afin que celles-ci touchent 

des indemnités ou des compensations en cas d’incident 

avec un robot. Susanne Beck réfléchit à la 

création d’un statut juridique particulier pour les 

robots : la « personne électronique », comparable 

à la personne morale (entreprises, associations, 

etc.), et sur laquelle le Parlement européen se 

penche déjà. Une possibilité consisterait à exiger 

des producteurs, des propriétaires et des exploitants 

d’un robot de déposer ensemble une caution 

financière qui serait utilisée lors d’un dommage. La 

création de cette nouvelle personnalité juridique 

suscite toutefois une opposition chez les spécialistes 

en robotique. Dans une lettre ouverte à l’UE, 

ils la jugent prématurée, dénoncent une surévaluation 

des possibilités actuelles de l’intelligence artificielle 

et craignent qu’un tel cadre légal ne freine 

l’innovation. 

MSM 

Source : Revue Horizons 

Auteur : Claudia Hoffmann est journaliste scientifique et travaille 

pour l’institut de recherche SLF à Davos. 

Horizons, magazine suisse de la recherche scientifique 

revue-horizons.ch/2018/09/06/lorsque-laccuse-est-un-robot/ 


Humain ou robot ? // HORIZON 

Pour beaucoup de 

gens, le robot Sophia 

crée un malaise. Et 

confirme la théorie de 

la «vallée de l’étrange» 

(uncanny valley): l’acceptation 

sociale de 

robots anthropomorphiques 

chute face à 

des machines qui 

nous ressemblent 

trop, ou pas assez. 

INFOS 

Qui est Sophia ? 

W Sophia est le nom 

d’un robot humanoïde 

mis au point par Hanson 

Robotics, une 

entreprise basée à 

Hong Kong. Il a été 

conçu pour tout apprendre 

en s’habituant 

au comportement des 

êtres humains. Sophia 

est capable de répondre 

aux questions 

et a été reçue en entrevue 

à maintes reprises. 

En octobre 2017, le 

robot obtient la nationalité 

saoudienne, 

faisant de lui le premier 

androïde au 

monde à recevoir la 

citoyenneté d'un pays. 


hansonrobotics.com 

L’algorithme empathique 

L’intelligence artificielle doit intégrer l’affect, 

décoder nos sentiments et anticiper les réactions 

émotionnelles que les machines ne manquent pas 

de susciter en nous. 

Auteur : Claudia Hoffmann 

Insultez-vous votre ordinateur lorsqu’il bloque? 

Vous surprenez-vous à sourire lorsque l’assistance 

vocale de votre portable vous donne des 

réponses absurdes? Souhaitez-vous « Bonne 

nuit! » à votre tondeuse à gazon automatique 

quand elle va se recharger? Vous n’êtes pas le seul 

dans ce cas. « Nous avons une tendance naturelle 

à considérer les machines comme des êtres humains 

», souligne Martina Mara, professeure de 

psychologie des robots à l’Université de Linz, en 

Autriche. Notre cerveau se concentre en effet sur 

les interactions sociales et réagit de manière involontaire 

aux stimuli qui leur sont associé. Par 

exemple le mouvement: une tondeuse robotisée 

s’approche et nous pensons déjà qu’elle veut entrer 

en contact avec nous. « Il faut très peu de choses 

pour que nous ayons l’impression que les machines 

possèdent des intentions et des sentiments », relève 

la chercheuse. 


HORIZON // Humain ou robot ? 

INFO 

Où se situe la limite entre confort et malaise ? 

La confiance est cruciale pour que les 

gens fassent appel aux technologies 

intelligentes. Etonnamment, il arrive 

qu’une machine suscite davantage de 

confiance qu’un être humain. 

Cela peut être précieux dans un cadre 

thérapeutique, comme l’a montré une 

étude américaine sur d’anciens combattants. 

Lorsque les sujets ont appris 

qu’ils discutaient en fait avec une 

thérapeute virtuelle pilotée par un 

ordinateur, ils ont eu plus de facilité à 

évoquer leurs souvenirs honteux que 

lorsqu’ils imaginaient converser avec 

une vraie personne. La machine a 

réduit leur crainte de se voir jugés 

moralement. 

C’est là que se cache un nouveau 

risque, note Elisa Mekler: « Les systèmes 

qui interagissent de manière 

humaine peuvent facilement nous 

soutirer des informations très personnelles 

». Cela soulève des questions de 

protection de la personnalité ainsi que 

des données. Il en va de même pour 

les technologies qui reconnaissent 

automatiquement les émotions. 

Jusqu’à quel point les données récoltées 

par des appareils prenant en 

compte nos émotions ou des logiciels 

d’analyse vocale sont-elles sécurisées? 

Qui peut y accéder? Une étude 

de l’Université de Siegen, en Allemagne, 

révèle que les utilisateurs 

potentiels souhaitent que leurs données 

soient enregistrées de manière 

sûre et ne soient pas transmises à des 

tiers. 

Ils ne seraient prêts à utiliser des 

technologies sensibles aux émotions 

qu’à cette condition. 

bien comment procéder pour acheter un objet en 

ligne ou qu’il peine à se faire comprendre par un 

robot assistant. « Les designers et les fabricants 

ont tout intérêt à créer des produits qui suscitent 

des sentiments positifs », résume Elisa Mekler. 

C’est l’un des objectifs de l’informatique affective, 

qui doit permettre à l’intelligence artificielle d’apprendre 

à déchiffrer les émotions humaines et à 

réagir à celles ci de façon appropriée – et même à 

simuler des sentiments. Des algorithmes analysent 

l’expression du visage, la tonalité de la voix ou encore 

la température et la conductance de la peau. 

D’autres apprennent à reconnaître les émotions 

dans des textes. 

Les applications sont nombreuses. Le chatbot 

Karim de la firme X2AI veut offrir un soutien thérapeutique 

aux réfugiés syriens souffrant de stress 

post-traumatique. Des systèmes basés sur des caméras 

et des capteurs sont actuellement développés 

pour détecter la fatigue ou l’irritation d’un automobiliste 

et lui suggérer de faire une pause. Et 

des robots soignants sensibles aux émotions devront 

un jour pouvoir déceler si un patient est angoissé 

ou énervé et adapter leur comportement en 

conséquence. 

L’ordinateur se moque de nous 

Sophia s’exprimant à la 

conférence AI for GOOD 

Global Summit tenue à 

l’Union internationale des 

télécommunications de 

Genève 2018. Sophia est 

le nom d’un robot humanoïde 

mis au point par 

Hanson Robotics, une entreprise 

basée à Hong 

Kong. Il a été conçu pour 

tout apprendre en s’habituant 

au comportement 

des êtres humains. Sophia 

est capable de répondre 

aux questions et a été reçue 

en entrevue à maintes 

reprises. En octobre 2017, 

le robot obtient la nationalité 

saoudienne, faisant de 

lui le premier androïde au 

monde à recevoir la citoyenneté 

d’un pays. 

Le psy virtuel 

Les machines suscitent aussi des émotions alors 

même qu’on sait pertinemment 

qu’elles ne 

sont pas vivantes, 

confirme la psychologue 

Elisa Mekler, directrice 

du pôle de recherche sur 

les interaction humains-machines 

à l’Université 

de Bâle. Elle étudie notamment les relations 

que des personnes nouent avec des personnages 

de jeux vidéo : « Les sentiments décrits sont parfois 

étonnamment intenses. » Ils sont comparables à 

ceux que l’on peut avoir à l’égard d’êtres humains: 

de la sympathie et la fierté à la peur et la culpabilité, 

lorsque quelque chose de grave leur arrive. 

Positives ou négatives, nos expériences émotionnelles 

restent très bien ancrées dans la mémoire. 

Un client sera fâché et frustré s’il ne comprend pas 

Source : Wikipedia 

Source : Martina Mara 

Un problème pour la reconnaissance des émotions 

est l’importance jouée par le contexte: difficile de 

faire la différence entre un sourire de satisfaction 

ou d’embarras. « Des malentendus surviennent 

facilement entre l’homme et la machine, et des réactions 

inadéquates conduisent à une perte de 

confiance », note Mireille Bétrancourt, professeure 

en technologies de l'information et processus d’apprentissage 

à l’Université de Genève. 

Dans le cadre du projet Eatmint, la chercheuse 

étudie comment les émotions sont décodées lors 

d’un travail d’équipe basé sur des collaborations 

médiatisées par ordinateur et comment elles 

peuvent être transmises par les utilisateurs. L’ordinateur 

a adressé une réponse totalement inappropriée 

(« Comme c’est amusant! ») à un participant 

qui était frustré de ne pas parvenir à exécuter 

une tâche. Irrité, ce dernier 

a interrompu la 

communication. C’est 

pourquoi les systèmes 

sensibles aux émotions 

doivent tirer des conclusions 

parfaitement correctes. 

Pour la chercheuse, 

il vaut mieux interroger directement les 

utilisateurs sur leurs sentiments plutôt que de 

tenter de les déduire de façon indirecte à partir de 

données – et de risquer de se tromper. 

MSM 

Source : Revue Horizons 

Auteur : Claudia Hoffmann est journaliste scientifique et travaille 

pour l’institut de recherche SLF à Davos. 

Horizons, magazine suisse de la recherche scientifique 

revue-horizons.ch/2019/03/07/algorithme-empathique/ 


Robotique // AUTOMATISATION 

Insertion : Le guide de 

soupape refroidi est mis en 

place avec la pince universelle 

Schunk PGN-plus et 

immédiatement inséré 

dans la culasse par pression. 

Montage de composants 

de culasse de moteur 

Lorsqu’il faut faire face à une diversité croissante 

des modèles à produire, un manque de personnel 

et des exigences toujours plus élevées en termes 

de sécurité, il faut envisager une automatisation 

complète des sous-processus. 

Source : Liebherr Machines Bulle SA et INSYS 

Industriesysteme AG 

Pour répondre à ce besoin, la société INSYS 

Industriesysteme AG de Münsingen a développé 

une cellule de montage des guides et 

des sièges de soupape qui permet une production 

sans intervention humaine quatorze 

variantes de culasses différentes dans l’usine Liebherr 

de Bulle, dans le canton de Fribourg en 

Suisse. Les composants de systèmes de préhension 

de la société Schunk garantissent une manipulation 

des pièces fiable ainsi qu’un positionnement précis 

des culasses dans le processus entièrement automatisé. 

Depuis 2007, la société Liebherr Machines 

Bulle SA élargit en permanence le réseau de distribution 

de ses moteurs. Si par le passé, les groupes 

moteurs étaient destinés exclusivement aux entreprises 

du groupe Liebherr, les clients externes 

peuvent maintenant profiter de la compétence du 

spécialiste des moteurs diesel. Cette nouvelle demande 

crée une augmentation progressive de la 

gamme de ses produits : de plus en plus de clients 


AUTOMATISATION // Robotique 

Source : Schunk Intec AG 

Deux pinces magnétiques 

Schunk EGM assurent la 

fiabilité du maintien des culasses 

lors de la manipulation. 

INFOS 

Simple et efficace 

Ce système de changement de palette 

est constitué d'une tête de changement 

(NSR-A) et d'un axe de serrage 

(NSR-SPA). 

Le NSR-A, monté sur le robot, est 

couplé avec le NSR-SPA monté sur 

l'outil. Un piston de verrouillage à 

commande pneumatique garantit une 

connexion sûre, grâce à son design 

breveté. Après le couplage, des passages 

pneumatiques et électriques 

alimentent l'effecteur. 

Légende : 

W 1) Mécanisme de verrouillage : 

auto-bloquant et solide 

W 2) Ressorts : ressort intégré pour le 

maintien de la force de verrouillage 

W 3) Corps : avec fonction intégrée 

pour le nettoyage des surfaces de 

contact avec de l'air comprimé 

W 4) Détection de la course du piston : 

Détection du verrouillage 

ont besoin d'ajustements individuels des standards 

d'origine. Un surplus de travail qui, au départ, pouvait 

être absorbé en montage manuel, a dû être 

automatisé quand la demande a augmenté. Les 

tâches manuelles, la contrainte ergonomique pour 

les ouvriers, les dangers potentiels liés à la manipulation 

de l'azote liquide et les besoins urgents en 

personnel à d’autres postes de production ont 

conduit à une automatisation complète. « Notre 

objectif est d'automatiser les opérations qui sont 

toujours identiques » explique Sébastien Bussard, 

ingénieur du projet. « En termes d'automatisation, 

cela signifie la chose suivante : nous avons besoin 

de solutions toujours plus flexibles que nous pouvons 

adapter de manière individuelle et paramétrer 

nous-mêmes pour de nouvelles variantes. » Quatorze 

variantes de culasses différentes sont déjà 

intégrées dans le programme, mais de nouvelles 

suivront. 

Quatorze variantes 

La société INSYS Industriesysteme AG de Münsingen, 

dans le canton de Berne, a relevé le défi et 

développé une cellule robotisée entièrement automatisée 

capable d’équiper en guides et en sièges 

de soupape 14 variantes de culasses. L'opérateur 

doit uniquement disposer les culasses sur des palettes 

et scanner la commande. L'installation s'occupe 

de tout le reste : les culasses sont dépalettisées 

une par une par un robot, disposées sur des 

palettes porte-pièces et placées sous une presse. 

Un autre robot s’occupe de retirer les pièces à assembler 

d’un système cryogénique, à -200°C, pour 

les placer précisément dans la culasse, sous une 

presse. 

Elles sont ensuite introduites dans leurs positions 

finales à l’aide de forces pouvant atteindre 

l’équivalent d’une tonne. Huit pièces doivent être 

montées sur chaque culasse, sur un ou sur deux 

Système de changement de palette 

NSR-A. 

Source : Schunk 

W 5) Protection anti-torsion : pour 

transmission sécurisée de la force de 

serrage 

W 6) Axe de serrage conique : pour le 

montage de l'effecteur 


schunk.com/fr 

côtés, en fonction de son utilisation ultérieure. Ensuite, 

les culasses complétement équipées sont 

retirées de la palette porte-pièces et mise de côté. 

La durée d’un cycle complet est de 15 % inférieure 

à la valeur demandée à l'origine par la société Liebherr. 

Du point de vue d'Urs Künzi, ingénieur d'application 

et chef de projet dans la société INSYS Industriesysteme 

AG, c’est surtout le degré de variance 

qui représentait un défi : « C’est l’automatisation 

qui a mis en évidence la diversité des modèles. 

Nous avons solutionné la manipulation des 

diverses pièces ayant un diamètre compris entre 40 

et 50 mm avec un seul jeu de mors, donc sans aucun 

changement d’outil ». Les pinces universelles 

Schunk PGN-plus à guidage multi-crans garantissent 

une sécurité de processus élevée et durable. 

« Les pinces Schunk sont idéales lorsque la fiabilité 

est primordiale », souligne M. Künzi, « car nous 

savons que ça fonctionne ». Les fluctuations permanentes 

de la température ne posent aucun problème 

aux pinces parallèles, surtout que le froid se 

dissipe rapidement via les grandes surfaces des 

doigts de la pince. « Les pièces se détachent très 

bien du mors, de sorte qu'une grande stabilité de 

processus est garantie », explique le spécialiste en 

automatisme. 

Les pinces magnétiques et le couplage robot-palettes 

apportent de la flexibilité 

our la manipulation des culasses, la société INSYS 

a choisi un principe en deux étapes : d’abord, la 

dépalettisation et la palettisation des différents modèles 

de culasses avec un poids compris entre 20 

et 25 kg sont prises en charge par les pinces magnétiques 

Schunk EGM. Ensuite, les culasses sont 

placées sur des palettes porte-pièces spécifiques 

au modèle et sont introduites dans la station de 

montage à l'aide du couplage robot-palettes Schunk 

NSR-A. La raison d’une manipulation en deux 

étapes : un accès de l'extérieur n'est pas possible 

pour dépalettiser les composants qui sont conditionnés 

très serrés et les alésages des culasses ne 

doivent pas être abimés. « Nous avons des surfaces 

fraisées et des parties ferromagnétiques. La pince 

magnétique Schunk convient donc parfaitement », 

explique Urs Künzi. En collaboration avec la société 

Schunk, des essais ont été réalisés pendant la 

phase de planification du projet pour vérifier si les 

forces de maintien magnétiques étaient suffisantes 

lors de l'accélération et du freinage du robot. « Le 

résultat des essais était convaincant. La manipulation 

a fonctionné sans problème » se félicite Urs 

Künzi. Finalement, on a décidé d'utiliser deux pinces 

magnétiques Schunk EGM-M avec une surface polaire 

de 50 mm 2 , qui sont placées de façon à ne pas 

toucher les alésages fragiles des culasses. 

Risque de collision minimisé 

Les pinces monopôles Schunk sont un véritable 

concentré de puissance : le plus petit format (26 mm 


AUTOMATISATION // Robotique 



Pendant que la palette porte-pièces est positionnée dans la presse par un 

robot, un deuxième robot place les guides et les sièges de soupape qui 

sont ensuite insérés dans la culasse. 

La manipulation des guides et des sièges de soupape dans le bain d’azote 

liquide est effectuée par deux pinces universelles robustes Schunk PGNplus. 

Les doigts des pinces sont conçus de façon à pouvoir manipuler différents 

diamètres. 

EN BREF 

Liebherr Machines Bulle SA 

La société Liebherr Machines Bulle 

SA fabrique des moteurs diesel et à 

gaz, des systèmes d'injection, ainsi 

que des composants hydrauliques et 

des réducteurs de distribution de 

pompe dans le canton de Fribourg, en 

Suisse, avec près de 1 400 employés. 

Les domaines d'application vont des 

engins de terrassement et de travaux 

publics, des pelles minières, des grues 

mobiles et sur chenilles, des applications 

maritimes, des engins de transbordement 

aux installations de biogaz 

et aux centrales de chauffage à distance. 

Les moteurs diesels de la société 

Liebherr couvrent un éventail de 

puissance compris entre 130 et 

x 98 mm) peut déjà manipuler des pièces jusqu'à 7 

kg. Le format moyen qui est employé pour la société 

Liebherr est conçu pour des charges utiles atteignant 

32 kg. Sa surface magnétique s’étend jusqu’au 

bord de la pince, aucun contour de collision ne doit 

donc être pris en compte. Les pinces peuvent être 

positionnées à n’importe quel emplacement sur les 

pièces et combinées de façon modulable à des unités 

de grande taille. Comme toutes les pinces magnétiques 

de la gamme EGM de Schunk, les pinces 

monopôles EGM-M sont électro-permanentes avec 

aimant permanent intégré qui consomment peu 

d’énergie. Seules leur activation et leur désactivation 

nécessitent une impulsion électrique pendant 

300 ms. Hormis ces impulsions, aucune alimentation 

en énergie n'est nécessaire. Les pièces continuent 

d’être maintenues en toute sécurité même 

en cas d’arrêt d’urgence ou de panne d’électricité. 

Les pinces magnétiques de Schunk sont donc en 

mesure de manipuler, sans interruption de la production, 

les pièces à usiner les plus diverses sans 

4'500 kW. Sur la toute dernière génération 

de moteurs diesel, un système 

de post-traitement des gaz d'échappement 

innovant réduit d'environ 98 % 

les émissions de particules et d’oxyde 

d'azote. Les systèmes d'injection 

Common-Rail de la société Liebherr 

sont proposés pour des moteurs 

jusqu'à 2 litres de cylindrée, mais aussi 

pour de gros moteurs jusqu'à 5 litres 

de cylindrée. 

Liebherr Machines Bulle SA 

Rue Hans-Liebherr 7, 1630 Bulle 

Tél. 026 913 31 11, Fax 026 913 34 85, 

info.lmb@liebherr.com 

liebherr.com/fr 

nécessiter d’équipement supplémentaire et sans 

prise en compte de contours de collision des doigts 

des pinces. 

Système rigide 

Immédiatement après la dépalettisation, la culasse 

est placée sur une palette porte-pièces (préparée 

auparavant et stockée dans un magasin) par la pince 

magnétique assistée par une caméra. La palette de 

support est ensuite couplée avec le robot via le 

couplage robot Schunk NSR-A et envoyée dans la 

presse. Le couplage robot compact, qui permet à la 

fois une grande sécurité et une flexibilité de manipulation 

des pièces, avait déjà fait ses preuves chez 

Liebherr dans les machines-outils où les palettes 

de support étaient placées sur un système de bridage 

au point zéro Schunk VERO-S. La société 

INSYS va désormais encore plus loin avec cette 

presse : elles sont positionnées et fixées durant tout 

le déroulement du processus exclusivement par le 

robot. « Le couplage robot est extrêmement stable 

et précis », explique Urs Künzi, « ce qui est nécessaire 

car lors de l'insertion des guides et des sièges 

de soupape, une haute précision est nécessaire. Le 

couplage robot nous permet de travailler dans les 

espaces de construction les plus étroits et nous 

pouvons à tout moment élargir la gamme des 

pièces », explique Urs Künzi. 

Le design très plat du module de changement 

rapide NSR-A, aux contours de collision minimisés, 

permet une manœuvre de robot directement sur la 

table de montage ou d'usinage. Avec un poids propre 

de seulement 1,6 kg (taille 160), le NSR-A génère 

une force de verrouillage de 14'000 N ce qui permet 

d’obtenir un système extrêmement rigide. Il convient 

à la manipulation fiable de palettes pesant jusqu’à 

350 kg (avec 400 x 400 mm). C’est ce système de 

verrouillage breveté, mis au point par Schunk, qui 

permet la manipulation de charges aussi importantes. 

La fixation est ajustée et autobloquante. 


Robotique // AUTOMATISATION 



Les différentes palettes porte-pièces sont connectées avec 

le robot à l’aide du couplage robot Schunk NSR-A en très 

peu de temps. La pince magnétique ainsi que le couplage 

robot sont durablement connectés avec le robot. 

L’équipe de Liebherr Machines 

est convaincue par 

la fiabilité et la flexibilité de 

la cellule robotisée de la 

société INSYS. De gauche 

à droite : Urs Künzi (Insys 

Industriesysteme), Sébastien 

Bussard et Francis 

Rossat (tous les deux de la 

société Liebherr Machines 

Bulle SA), Martin Kluge 

(Schunk). 

Pour obtenir un rapport optimal entre la rigidité, la 

robustesse et le poids, le corps est réalisé en un 

alliage d’aluminium, revêtu dur. Toutes les pièces 

fonctionnelles sont en acier inoxydable trempé. La 

répétabilité de couplage est de 0,02 mm. 

Depuis sa mise en service chez Liebherr, l'installation 

a fait ses preuves d’après Francis Rossat, 

responsable de la préparation du travail. « Le processus 

fonctionne très bien, sans aucun problème. 

Nous pouvons désormais produire chaque type de 

culasse l'un après l'autre, sans intervention manuelle 

et sans générer de temps d'équipement ou 

temps d'arrêt ». 

MSM 

Schunk Intec AG 

Im Infang 12, 8307 Effretikon 

Tél. 052 354 31 31, info@ch.schunk.com 

schunk.com 

INSYS Industriesysteme AG 

Buchliweg 12, 3110 Münsingen 

Tél. 031 720 77 77, Fax 031 720 77 78, mail@insys.ch 

insys.ch 


TENDANCE // Simulation 

INFOS 

Forum CADFEM 

W Climeworks sera 

présent au 16 ème Forum 

de CADFEM & ANSYS 

W Thème de la conférence 

: Avancées de 

Climeworks dans le 

développement des 

DACs 

W Date : 11 septembre 

2019 

W Lieu : EPFL à Lausanne 


simulation-conference.ch 

Tout pour capter 

le CO 2 

de l'air 

"Et si nous pouvions empêcher le changement 

climatique d'atteindre des niveaux dangereux ?" La 

start-up Climeworks y croit et le démontre avec 

l'appui des outils de simulation d'Ansys. 

CADFEM 

Limiter les effets du changement climatique 

sur la planète est l'objectif principal de l'Accord 

de Paris de 2016, signé par 174 pays. 

L'objectif est de maintenir l'augmentation de 

la température moyenne "bien en-dessous" 

des 2 °C et de maintenir ces efforts pour tenter de 

limiter cette augmentation à 1,5 °C. Le Groupe d'experts 

intergouvernemental sur l'évolution du climat 

(GIEC) évalue les impacts, les faiblesses et l'adaptation 

obligatoire liés au changement climatique. 

L'élimination du dioxyde de carbone - l'élimination 

physique du CO 2 

déjà présent dans l'air - est la seule 

solution envisagée dans 87% de tous les scénarios 

climatiques du GIEC. 

Malgré une augmentation significative de l'utilisation 

de l'énergie renouvelable et des stratégies 

d'efficacité énergétique plus efficaces, il faudra éliminer 

davantage de dioxyde de carbone pour atteindre 

l'objectif de 2 °C. "Le captage direct de l'air 

est peut-être l'option la plus respectueuse de l'en- 

Figure 4 : DAC-18

Simulation // TENDANCE 

Source : Climeworks 

vironnement pour l'élimination à grande échelle du 

CO 2 

", affirme Phillip Williamson, de l'Université 

d'East Anglia (Royaume-Uni). 

"Il y a trois ans, les gens considéraient que vous 

investissiez dans la poussière de fée et les licornes 

", a déclaré Julio Friedmann, chercheur au « Center 

for Global Energy Policy » de l'Université Columbia 

et fondateur de Carbon Wrangler, une société de 

conseil qui guide les start-ups intéressées par le 

Direct Air Capture (DAC). Cette perception a changé 

"parce que les entreprises reconnaissent maintenant 

que le changement climatique est une menace 

et qu'elles y voient un outil de réduction (du CO 2 

) 

essentiel ", a ajouté M. Friedmann (Figure 1). 

Pour Climeworks, la solution est la construction 

d’usines modulaires de captage du CO2 dont la principale 

source d'énergie est la chaleur à basse température 

et à faible teneur en carbone (renouvelable 

ou issue de déchets). Des économies d’échelle 

pourront être faites grâce à la production de masse. 

Climeworks capture le CO 2 

de l'air grâce à la 

première technologie d'élimination du dioxyde de 

carbone, conçue à des fins commerciales, où le CO 2 

capté dans l'air est vendu aux clients. 

Climeworks a été fondée en 2009, par Christoph 

Gebald et Jan Wurzbacher, aujourd'hui co-PDGs de 

l'entreprise. En fait, c’est bien avant ils ont décidé 

de fonder ensemble une entreprise. Cela s’est pas- 

Figure 2 : processus de 

captage du gaz carbonique. 

1/3 hoch 

59 × 267 mm, 

Satzspiegel 

FAKTEN IN KÜRZE 

Deux exemples 

Depuis 2017, plusieurs 

usines de DAC ont été 

développées, en voici les 

descriptifs. 

Type de division : DAC-1, 

voir figure 3 

W Capacité de CO 2 

: 135 

kg/jour 

W Application du CO 2 

: minéralisation 

W Source de chaleur : géothermie 

W Emplacement : Hellisheidi, Islande 

Type de division : DAC-18, voir figure 4 

W Capacité de CO 2 

: 2460 kg/jour 

W Application CO 2 

: serre 

W Source de chaleur : chaleur perdue 

W Emplacement : Hinwil, Suisse 

Informations complémentaires : 

climeworks.com 


TENDANCE // Simulation 

Figure 1 : comment réduire 

limiter le réchauffement climatique 

à 1,5 °C. 

Figure 5 : Simulation 

du flux d’air. 

sé lors de leur rencontre à l'ETH Zurich en 2003. En 

2007, ils ont entamé des recherches sur la capture 

directe de l'air lors de leurs études de master à 

l'EPFZ. Les premiers concepts de systèmes et prototypes 

fonctionnels ont été développés en 2009. En 

2010, ils ont remporté Venture Kick et en 2011, ils 

ont été finalistes du Virgin Earth Challenge (prix de 

25 millions USD décerné par Richard Branson). En 

2013, ils ont établi un partenariat stratégique avec 

le constructeur automobile Audi. Depuis les débuts 

de Climeworks, le Groupe CADFEM est actionnaire 

et partenaire. CADFEM fournit les outils de simulation 

et des services d'ingénierie pour concevoir des 

unités économiques qui pour élimineront efficacement 

le CO 2 

de l'air. 

Ces reconnaissances et ces partenariats stratégiques 

les aident à bâtir une entreprise innovante 

qui compte aujourd’hui 14 usines réparties dans le 

monde entier. Une installation est composée de 

plusieurs unités extractrices. Le processus d'extraction 

du CO 2 

se déroule en deux étapes. En premier, 

chaque unité "aspire" littéralement l'air ambiant 

qui passe à travers un filtre dont le rôle est de 

capturer chimiquement le CO 2 

. L'air libéré du CO 2 

est rejeté. Puis, lorsque le filtre de CO 2 

est saturé, 

il est chauffé à 100°C, ce qui entraîne la dissociation 



du CO 2 

du matériau filtrant (Figure : 1). Dès lors, un 

gaz très pur et concentré est collecté, prêt pour 

divers emplois : 

W vente directe : fourniture de CO2 sur site pour 

l'industrie agro-alimentaire et les serres. 

W carburants renouvelables : approvisionnement 

en CO2 sur place pour la synthèse de carburants 

renouvelables. 

Sur un troisième marché, celui de l'élimination 

du dioxyde de carbone, le captage direct de l'air est 

associé à un stockage sûr et permanent du CO2. 

Dans ce cas, le CO2 est mélangé à de l'eau et pompé 

sous terre, comme en Islande, où il se minéralise 

en moins de deux ans, ce qui l’élimine définitivement 

de l'air. 

La chaleur nécessaire pour libérer le CO2 du 

filtre provient soit de l'énergie provenant de l’incinération 

de déchets, de la géothermie ou d’énergies 

renouvelables. Les usines Climeworks fonctionnent 

actuellement avec une efficacité d'environ 90 % pour 

l’élimination du carbone. L'objectif est de porter ce 

rendement à 96 %. 

D'autres centrales sont en cours de développement 

avec des partenaires, pour fournir des carburants 

renouvelables aux sociétés industrielles. Ces 

développements sont liés à divers projets de R&D 

de l'UE. Le budget total de ces projets s'élève à 63 

millions d'euros et implique une soixantaine de partenaires. 

Lorsqu'il s'agit d'améliorer la technologie DAC, 

le principal défi consiste à réduire le coût de la technologie 

pour permettre une application à grande 

échelle. Par conséquent, les outils de simulation 

ANSYS Simulations sont utilisés pour concevoir la 

prochaine génération d'usines de capture directe 

de l'air. Les outils de simulation sont essentiels pour 

garder des cycles de développement courts avec un 

nombre réduits de tests expérimentaux sur prototypes 

physiques. La simulation consiste en un calcul 

fluidique (CFD) pour évaluer et améliorer le flux d'air 

pendant le processus de capture du CO2 (figure 5). 

Climeworks souhaite avoir un impact significatif 

dans la lutte contre le changement climatique grâce 

à la rentabilité de ses usines de captage direct du 

CO2. Ainsi, la technologie DAC est développée à 

l'aide d'outils de simulation pour réduire les coûts 

et permettre une application à grande échelle, de 

sorte que les usines puissent être implantées dans 

le monde entier. Climeworks sera présent au 16ème 

Forum de CADFEM & ANSYS pour présenter ses 

avancées dans le développement des DACs, le 11 

septembre 2019 à l’EPFL à Lausanne - https://www. 

simulation-conference.ch/fr. 

MSM 

Unternehmen AG 

Unternehmen Adresse, Strasse X, 0000 Stadt 

Tel. +41 000 000 00 00, info@unternehmen.com 

unternehmen.com 

Messe: Halle XXX, Stand 000 

Sources : CADFEM (Suisse) AG 09.04.19 

http://www.climeworks.com/ , https://www.ipcc.ch/reports/, 

https://www.ft.com/content/da48cd04-4b2f-11e9-8b7fd49067e0f50d 

(Les craintes liées au changement climatique 

incitent à investir dans les technologies de capture du carbone 

- Financial Times). 


Machines-outils // TECHNIQUES DE PRODUCTION 

Le succès est toujours le 

fruit d’un travail d’équipe : 

la satisfaction se lit ici sur 

tous les visages, y compris 

ceux des employés. 

Un équipement de référence 

en usinage complet 

L’industrie française compte de nombreux grands 

groupes de haute technologie de renommée 

mondiale comme Airbus, Alstom, Arianespace, 

Renault ou encore Sanofi. 

Klaus Vollrath, b2dcomm.ch 

Ces derniers ont besoin de sous-traitants qui 

leur fournissent des pièces et des composants 

mécaniques de haute qualité. L’un 

d’eux a décidé, fin 2017 de faire l’acquisition 

du centre de tournage/fraisage G200 d'Index. 

Quelles ont été les raisons de ce choix et quel 

bilan l’entreprise en tire-t-elle ? 

« J’ai une vision claire des objectifs que nos entreprises 

souhaitent atteindre au cours des 20 prochaines 

années », indique Sébastien Ripoche, dirigeant 

du groupe ARBM, basé en Anjou, comprenant 

cinq entreprises. Quelques minutes d’entretien 

suffisent à ce chef d’entreprise pour vous impressionner, 

par l’étendue de ses compétences ainsi que 

par l’incroyable énergie qu’il a déployée pendant 20 

ans pour développer son groupe de cinq entreprises 

d’usinage, en partant quasiment de zéro. Ses sociétés 

fournissent des composants mécaniques à 

des clients issus d’industries high-tech comme 

l’aéronautique et l’aérospatiale, les techniques médicales, 

la robotique, la pétrochimie ou les technologies 

de communication. L’élément pivot du groupe 


NOUVEAUX PRODUITS // 

Nouvelles machines polyvalente pour les gros travaux 

et productive pour les exigences individuelles 

Machines – La nouvelle S31 réalise des tâches de rectification complexes 

et diverses de manière précise et fiable. Elle permet de fabriquer 

indifféremment des pièces de petites ou de grandes dimensions 

avec une distance entre pointes de 400, 650, 1000 ou 

1600 mm et une hauteur de pointes de 175 mm pour le travail à 

la pièce ou la fabrication en petites et grandes séries. Avec l’axe 

B offrant une haute résolution de 0,00005°, la poupée porte-meule 

pivotante autorise les opérations de rectification extérieure, intérieure 

et plane en un seul serrage. 

Universelle et flexible. Telles sont les caractéristiques de la 

nouvelle S33, la rectifieuse cylindrique universelle à commande 

numérique de Studer. Grâce aux distances entre pointes de 400, 

650, 1000 ou 1600 mm et à la hauteur de pointes de 175 mm, elle 

permet de rectifier des pièces à usiner de petites, moyennes et 

grandes dimensions, jusqu'à un poids maximal de 150 kg, qu’il 

s'agisse de travail à la pièce ou d’usinage en petites ou grandes 

séries. Les changements pour passer de la rectification entre les 

pointes à la rectification en l'air sont opérés en un temps record. 

Des pièces complexes peuvent être rectifiées sans aucun problème 

en un seul serrage. 

La base de ces rectifieuses cylindriques universelles est le 

bâti de machine en Granitan ® S103 massif. Grâce à sa bonne 

tenue thermique, celui-ci offre une précision dimensionnelle et 

des variations de température de courte durée qui sont largement 

comparables à celles de la fonte minérale. Studer a redessiné la 

géométrie du bâti et l’a complété par un équilibrage novateur de 

la température du support de la machine. Une production rapide 

et stable est ainsi garantie. La fixation du dresse-meule sur la 

double rainure en T de la coulisse longitudinale réduit considérablement 

le temps de réglage et de changement des meules. 

Le logiciel StuderWIN est le fruit de plus de cent ans d’expérience 

et permet une programmation sûre et une utilisation efficace. 

StuderTechnology est capable de déterminer automatiquement 

les paramètres de rectification exacts avec un minimum de 

données et en l’espace de quelques secondes. Une bonne qualité 

et un processus stable sont ainsi acquis dès le départ. Les 

modules intégrés, disponibles en option, comme StuderForm, 

StuderThread ou StuderContourBasic étendent les fonctionnalités 

de la machine. 

BIG KAISER présente Dyna Test pour contrôler la 

concentricité des broches de machines 

Broche – Une inspection 

régulière à l'aide de la 

tige de test Dyna-Test 

permet de détecter 

d'éventuels problèmes 

avec les broches et les 

roulements de broche. 

Le fait de ne pas détecter 

à temps les dommages 

sur les broches 

de la machine peut avoir un impact significatif sur les opérations 

d'usinage, entraînant la mise au rebut de pièces et une usure 

excessive des outils. 

Giampaolo Roccatello, responsable des ventes chez Big Kaiser, 

commente : « Avec Dyna Test, nos clients peuvent s'assurer que 

l'usure non détectée de la broche n'entraîne pas tacitement de 

graves problèmes ». 

Pendant le fonctionnement, la tige de test Dyna-Test est serrée 

dans la broche de la machine, puis tournée. Un comparateur à 

cadran mesure la déviation du mandrin d'essai et vérifie ainsi la 

concentricité de la broche. Bien entendu, ce test peut également 

être effectué avec un outil pour montrer les déviations de 

concentricité. 

BIG Kaiser outils de précision SA 

Glattalstrasse 516, 8153 Rümlang 

Tél. 044 817 92 00, Fax 044 817 92 01, info@ch.bigkaiser.com 

ch.bigkaiser.com 

Table rotative Parkem compatible avec Beckhoff 

Système d'entraînement – La 

table rotative MDM à moteur-couple 

intégré peut 

être utilisée très simplement 

avec les servodrives 

AX de Beckhoff. Grâce aux 

câbles compatibles, aux 

fichiers moteurs XEDS à 

copier dans le drive et au tutoriel vidéo/manuel, la table rotative 

MDM tourne via TwinCAT après 5 à 10 minutes. Naturellement, la 

table MDM peut aussi être utilisée avec les servodrives L7NH de 

Parkem. 

L'entraînement direct intégré dans la table rotative fonctionne 

sans éléments mécaniques de transmission. De ce fait, la table 

MDM est silencieuse, sans usure et n'a pas de jeu. En combinaison 

avec le codeur à haute résolution, elle atteint une précision 

maximale et des temps de réponse très brefs. Positions, vitesses 

et accélérations sont librement programmables pour une flexibilité 

maximale. 

La table MDM présente un faible cogging et une constance 

élevée, assurant un pouvoir rotatoire optimal à vitesse réduite. 

Les excellentes caractéristiques de concentricité et de planéité 

ainsi que la charge axiale élevée pour le chassage direct sont 

aussi à relever. 

Fritz Studer AG 

Thunstrasse 15, 3612 Steffisburg 

Tél. 033 439 11 11, Fax 033 439 11 12, info@studer.com 

studer.com 

Parkem AG 

Täfernstrasse 37, 5405 Baden-Dättwil 

Tél. 056 493 38 83, info@parkem.ch 

parkem.ch 



est la société Ouest Décolletage, fondée en 1997 par 

le mécanicien outilleur qualifié et un collaborateur. 

La start-up ne disposait alors que de deux tours 

numériques, pour fabriquer, en sous-traitance, des 

pièces de tournage/fraisage à bas coûts, en 3 huit 

(!), à destination d’autres sous-traitants. Une grande 

partie de la production était alors écoulée dans toute 

la France, là où des pièces de série bon marché 

étaient demandées. 

Stratégie et ténacité : la recette pour devenir 

un groupe high-tech 

« On ne peut pas espérer obtenir beaucoup de croissance 

ni de rendement sur le long terme en produisant 

des pièces simples. C’est pourquoi nous voulions 

changer d’orientation dès que possible », se 

souvient Sébastien Ripoche. Pour lui, il était clair 

dès le départ, que l’avenir de son entreprise se situait 

dans la fabrication de petites ou moyennes 

séries de pièces complexes de haute précision, à 

partir de matériaux difficiles à usiner. C’est avec 

ténacité et patience qu’il a tout fait pour gagner ce 

segment de marché. Ce qui commençait par se 

constituer un parc machines et une équipe adaptés. 

En quelques années, il a réussi à transformer son 

atelier de 2 personnes en une puissante usine fabriquant 

des pièces de pointe. En 2010, il fait l’acquisition 

d’une autre entreprise, essentiellement 

axée sur le fraisage de pièces de haute précision. 

S‘ensuit en 2015 la création d’une société de technologies 

médicales, peu de temps avant la reprise 

d’une entreprise dédiée à la pièce aéronautique et 

aérospatiale, puis d’une société de décolletage. Aujourd’hui, 

le groupe emploie environ 140 personnes. 

Chacune de ses entreprises est spécialisée dans 

des technologies d’usinage bien spécifiques, et dessert 

en grande partie des marchés internationaux. 

Les domaines de compétence se complètent mutuellement 

de manière à pouvoir proposer une palette 

de prestations aussi large que possible. A 

l’heure actuelle, Sébastien Ripoche prépare la stratégie 

d’avenir de son groupe, pour lui permettre de 

relever les défis des deux prochaines décennies. 

L’objectif est de tisser des liens commerciaux étroits 

avec des clients de haute technologie pour la fourniture 

de pièces complexes, unitaires ou de petites 

et grandes séries. Cela exige naturellement un parc 

de machines-outils ultramoderne. 

Commencer par un premier Index G200 

« J’avais, en fait, pensé initialement à un tour multibroches, 

mais le centre de tournage/fraisage G200 

d’Index a fini par me convaincre, même si à l’époque 

il n’existait encore que sur le papier », se souvient 

Sébastien Ripoche avec le sourire. Il poursuit en 

indiquant les raisons pour lesquelles il s’est engagé 

dans cette aventure avec confiance : en premier 

lieu parce que cette machine était conçue de manière 

à pouvoir répondre à tous les besoins de ses 

marchés. Il était primordial pour lui de pouvoir réaliser 

sur une seule et même machine l’ensemble 

des opérations nécessaires à la fabrication des 

pièces, de façon à obtenir une pièce finie en sortie 

machine. Chaque transfert de pièce, opération de 

serrage/desserrage engendre des dépenses, augmente 

les coûts logistiques internes et les frais 

administratifs, et va surtout au détriment de la qualité 

de la précision obtenue. 

Vue d’ensemble de la 

G200 installée chez Ouest 

Décolletage avec embarreur 

(à gauche) et évacuateur 

de copeaux. (à droite) 

Source : Klaus Vollrath 

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TECHNIQUES DE PRODUCTION // Machines-outils 

« L’INDEX G200 est très 

productif. Comparativement 

aux centres de tournage/fraisage 

que nous 

utilisions jusqu’à présent, le 

gain se chiffre à 30 à 70% 

» indique Sébastien Ripoche. 


Foret breveté pour les chirurgies crâniennes qui s’immobilise 

automatiquement après le perçage pour éviter les dommages. 


« Après la livraison de la machine début décembre 

2017, l’installation et la mise en service se sont déroulées 

en douceur », souligne S. Ripoche. La formation 

réalisée par Index France s’est effectuée en 

trois étapes d’une semaine chacune. Après cela et 

une fois les premiers essais réalisés, l’entreprise a 

pu commencer dès début mars à produire des 

pièces complexes, pour lesquelles il a fallu d’abord 

fabriquer des pinces de serrage sur mesure pour 

la contre-broche. Elle a pu bénéficier en outre d’une 

assistance téléphonique efficace et rapide. Au total, 

Sébastien Ripoche estime que la mise en service 

par les techniciens Iindex s’est déroulée plus rapidement 

et plus facilement qu’il ne l‘avait imaginé. 

A sa grande satisfaction, l’Index G200 a très rapidement 

fourni les résultats escomptés, également sur 

le plan de la productivité. En comparaison aux 

centres de tournage/fraisage utilisés jusqu’ici, les 

gains de cette nouvelle machine atteignent presque 

70%. 

Les atouts de la « machine virtuelle » 

INFOS 

La deuxième raison, qui a eu du poids dans sa 

décision, est la renommée du constructeur auprès 

des collègues dans le secteur : concernant la qualité 

et la fiabilité des machines, mais aussi la performance 

du service après-vente. Aujourd’hui, vus 

les résultats obtenus avec la première machine 

installée, Sébastien Ripoche estime avoir pris la 

bonne décision. 

Expériences faites 

Le centre de tournage/fraisage Index G200 

Le G200 est un centre de tournage/ 

fraisage flexible et très performant 

avec un passage de broche 65 mm, un 

diamètre de mandrin de 165 mm et 

une longueur de tournage de 660 mm. 

La machine dispose de deux broches 

et de trois tourelles avec axe Y. Les 

broches et les outils peuvent être 

utilisés dans les combinaisons les plus 

diverses. Les deux broches peuvent 

également être utilisées indépendamment 

l’une de l’autre, avec un maximum 

de quatre outils simultanément. 

Pièce usinée en laiton de fabrication complexe, destinée au 

secteur des technologies de communication. 

La machine peut travailler soit à partir 

de lopins, soit à partir de barres, à 

l’aide d’un embarreur. 

La grande rigidité de l’Index G200, 

associée à sa stabilité thermique et 

dynamique ainsi qu’à sa capacité 

d’amortissement vibratoire constituent 

des conditions idéales pour fabriquer 

des pièces de grande qualité et de 

haute précision. Le magasin d’outils 

pour la broche de fraisage comporte 6 

emplacements. 


index-traub.ch/fr/ 


« Une fois l’Iindex G200 installé, nos équipes ont 

d’abord manifesté une certaine appréhension », se 

remémore Sébastien Ripoche. Premièrement, la 

nouvelle machine était dotée d’une commande Siemens, 

alors qu’ils avaient l’habitude de travailler 

sur une commande Fanuc. Il allait falloir qu’ils se 

familiarisent. D’autre part, elles s’inquiétaient de la 

vitesse de travail élevée. En cas d’erreur de programmation, 

il y avait un risque de gâcher les pièces 

ou d’endommager la machine. C’est pourquoi la 

mise en œuvre d’un logiciel, intitulé « machine virtuelle 

», s’est avéré extrêmement utile durant la 

phase d’apprentissage. Cela permet de pouvoir simuler 

toute l’opération d’usinage sur un écran de 

PC. Le panneau de pilotage d’une commande Siemens 

840D y est tout aussi bien représenté que les 

modèles 3D des broches, des tourelles et de la 

pièce. L’ensemble du procédé d’usinage est fidèlement 

reproduit de manière virtuelle à l’écran. Dans 

le même temps, la machine elle-même peut tranquillement 

continuer à produire. Les avantages sont 

multiples : une surveillance anti-collision fiable, un 

raccourcissement des temps de changement d’outil 

et l’optimisation des temps de cycle. On obtient 

ainsi un programme déjà rodé permettant de passer 

directement de la « machine virtuelle » à la production. 

Lors de la formation, ce logiciel s’est avéré un 

instrument idéal pour permettre aux collaborateurs 

de se familiariser sans risque avec la programmation. 

Cela a conduit à une adhésion plus rapide des 

employés à la nouvelle machine. « Ce point est extrêmement 

important car la validation de cette nouvelle 

technologie est avant tout l’affaire de mes 

collaborateurs et non une décision décrétée par le 

patron », explique S. Ripoche. 

Le début d’un partenariat stratégique 

« Le bilan que je tire personnellement de cette expérience 

est que j’ai trouvé chez Index un partenaire 

stratégique avec lequel je souhaite continuer à tra- 



« 

DE LA 

Source : Index 

Zone de travail de l’INDEX 

G200 avec broche, 

contre-broche et trois 

porte-outils à déplacement 

indépendant sur l’axe Y. 

TRANSMISSION 

AU PLUS HAUT 

NIVEAU 

» 


Pièces de tournage/fraisage fabriquées par Ouest Décolletage 

pour différentes industries. 

vailler en étroite collaboration », conclut Sébastien 

Ripoche. Il ne juge ici pas uniquement les capacités 

de la machine ni les aspects qualité, service aprèsvente 

ou conseil, mais également la vision d’avenir 

de ce fournisseur. Selon lui, le projet de développement 

de son futur partenaire doit être calqué sur 

les défis à venir de son marché. La philosophie d’Index 

serait pour l’essentiel en adéquation avec ses 

propres convictions. Dans le cadre de la restructuration 

de sa propre entreprise, il aurait parallèlement 

audité Index durant la procédure d’achat – 

aujourd’hui concrétisée -. En ce qui le concerne, 

Index aurait réussi cet audit et serait donc homologué. 

MSM 

 

 

 

 

 

INDEX Machines-Outils (Suisse) SA 

Route des Falaises 110, 2000 Neuchâtel 

Tél. 032 729 11 29 ,service@index-traub.ch 

index-traub.ch/fr/ 

SAS Ouest Décolletage 

Z.I. du Bompas, 9 rue Bellevue | Chemillé, 49120 Chemillé, 

Françe 

Tél. 0033 241 302 882, contact@ouestdecolletage.com 

ouestdecolletage.com 

MSM – LE MENSUEL DE L‘INDUSTRIE 005 2019

MARCHÉ SUISSE 

RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS 

DES ENTREPRISES DYNAMIQUES PROPOSENT LEURS SERVICES 

Délai des annonces: vendredi 12 heures la semaine précédant 

Mode de parution: mensuel our de parution: mercredi 

Contact: Tél. 044 722 77 00, Fax 044 720 10 78 

media@vogel-media.ch 

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Xxxxxxxxxx xxxxxxxx AG 0000 Stadt 00 

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RÉPERTOIRE DES ENTREPRISESS 

LISTE DES ENTREPRISES CITÉES DANS L‘ESPACE RÉDACTIONNEL 

3 


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Stimmen aus der Industrie Interview ca. 2200 Zeichen 

Grundtext Einleitung zum Interview Untiam 

harum eicipsus dit pa sa doluptumque 

iscidiam nobitat urehenis ut estioria 

voluptatem. Uciam quasimint la 

Otatur. Quis qui cores dolor serum elit il 

ma di di que moditia ducium vel ilibusdae 

ma nestiist, temodio. 

Interview Frage Ovit, nis sam qui dolorero et la dolupti 

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etus imporem volorae. 

>> zb0__zitat Das ist ein Blindtext 

das ist ein Blindtext, das ist ein Blindtext 

das ist ein Blindtext, ist Blindtext.

CHMSM-005_2019-petit

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