re tu o pl-co-a - Bibliothèque de Toulouse - Mairie de Toulouse

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O d3jâ 'I(jüL Mme de Rossi-Seolti a exécuté,sous pré- texte de pur trait, des variations de tons gris et roses sur fond blanc, qui accusant Une grande délicatesse et comme une serte de gourmandise de coloriste féminin. Peui- être le type, qui parait a z ample, exi- geait-il un autre parti-pris. Mais on a ses banlieue favoris, ses caprines de palette, et l'on est femme! Qui cèlera? La bonne Na- ture .et compatissante : on prend qui l'on a sous la main ; on improvise, avec un chi flou créma le fond que l'en rêve; en place le modèle, autant que faire se peut, dans la joor préconçu, et l'on ramène à peu près las choses au point où on les vou- drait. n Va, dit la Nature; mais ta ferais mieux de me suivre naïaement, le tour de ton rêve viendra à Ami boa,.. » M.Aclocque quino rêve pas,etee trouve, en sa qualité de maître de forges, en commerce quotidien et réglé avec la réalité, a regardé et peint tout simplement un jeune fusilier de marine. Ce tableautin est com- piet. Quand an" trichions de concert la Politique pour la peinture, mou cher collè- gue et ami poignait de grands portraits qui n'avalant ni cette aisance, ni cet accent. Son exemple prouve, une fois de plus, que la constance du travail et de l'étude Appli- qué' à de grands sujets amène sûrement à dominer les petits. Le.FuO,lier de marine pourrait être si gué de la main de M. Berne. Belloc0ur, qui .et un ami de M. felouque, et dont les maures sont aujourd'hui popu- laires. nie coup d'oeil avant de quitter la salle des illustres un portrait de M. de \4... par Mlle Louise Abbéma; il serait injuste de juger celte artiste sac .as peinture qui est à peine une esquisse, bien que sa manière lui donne, aux yeux du public, l'appareure du Roi. Avouons toutefois que sa réputa- tion nous a toujours paru surfaite, tontes nos 0aueves an trouvant plus ou moins e.- tarhéns des défauts qui déparent relie-ci. La n de l'artista est très alerte et son mil semble n r plus de doutes. Cette Panne tient -'la à ... ecieeno eue- taine, àune expérience accomplie?... Dire à ..e ferme qu'elle os sait pas, la belle affaire l Elle me répondra que 18 métier des femmes est de deviner. Hélas! on ne finit par deviner, en peinture, qu'après avoir usé ses yeux (e regarder et su main d rendre. a Regarder dix minutes, me disait r maître, peindre une seconde. e MI la Abbéma effleure I. nature, et je cries même qu'elle soit arrivée à cet état d'esprit où l'an ne peut plus nppreud ru, parce qu'on palot de pratique. Vainement cher- cherait-on dans son portrait la place eh l'ossatura s'accuse et affleure la peau : pas de ardue sous ae front, pas de cartilages dans les .il es du ara. Le peintre a pétri dans que, gon matier. moll. et Inaommée ue masque qui n'eut pas vivant, et elle a affadi un modèle qui est, en réalité, d'une élaganee virile et d'une distinction rares, type chevaleresque de soldat et d'homme du inonde, auquel il eût fallu le pinceau de Velasquez. oALanra ras xatur Es 1.. commun langage a parfois des mots singni!éremaot eapressifs. On dit: un tee e 'erd, rte tablean criard. L'oreille étant infiniment plus sensible que l'mil (1), il an La IL la quo l'ioatioei gtn6ra1 ait voulu,, AU transportant d'un sen, à l'autre une im- pre,sion pion-ale, aacenluer la malédic- tion quo eouléve, dans lis civilisations P.- lias, l'elfe ou l'objet qui trouble la sérénité dee asprits et des yeux cultivés et dea âmes bien fuites. Il y n dans 1. galriedesArohi- ves ,,air toi, criarde, c'est : Une ,.matinée au Carei (Menton), de M. Pesnelle. (1) Je .rois me souvenir qu'il résulte d'ex- périences faiten nu dix-h.itiéme eiealA par San , quo la ilaaeso de l'oreille, pour 1. dise ... t dos sons, ont environ dix mille fer, p ru grande que colla de la vue dans 1. diue,reemeot des reclauer. La scie..a. dore. doit avoir contrélé et complété uae in- dications. FEUILLETON DU JOURNAL DE Te ULO USE D 4 Juin 1885. Al, 24 SANG BLEU Par Hector MALOT DEUXIÈME PARTIE X (Suite). Et an tournant, elle regardait fièrement le chargement de an voitere qut se balan- çait solo. les cahots du chemin. Jusqu'à la harriére de Papillon, il n'y avait qu'à laisser aller la Cries, .ais ar- rivé là, Il fallait tourner pour entrer demi la cour, an qui devenait plus difficile; eo- pendant Nicole no s'en embarrassa point, elle, prit paiement par 1. bride et, de l'autre main la maintenant avec son fouet, elle fit une entrée aussi juste que .elle d'en bon chamelier; en quelques coups de collier, la Grise arriva devant la maison; derr'I fine elle, aux hrencbes dee pommiers qui e, ieot le ahamin, des brille de foin .lutés.( accrochés. En voyant 01111 charrette arriver de os train dune la a.." la famille Papillon était acconrmo car le seuil de la porte, et, au milieu Inc enfanta, .,,pré. de la mère, le ipéca apporafeseit avec se hante stature, les onliers tout blancs de la poussière du chai Min, lA face blême d'au homme qui sort de print ph éaxrd dur et malheureux sous ero tur -0 à donc que vous ailes ao.me ça, madenoieelle Guillaumanehe 'il demanda- t-il. - Ici; c'est ..e voitura de paille et de loin que mon père vous donce. Bien n'eat plus légitime cira un artiste que de chercher à poindre comme il voit et a rendre en qu'il seul; é est son droit. Mais c'est aussi le droit des juges compé- tenta qui out vieilli dans l'étude des mai- Ires et dans l'observation constante de la nature, de décider .'il voit et m 'il suai juste. Nombre de lenteurs sont familiarisée aveu les aspects du littoral méditerranéen et des Alpes maritimes; île out euvunré l'é- clat de ce soleil et se sont baignés dans cette lumière ; plus d'une fois, ils ont dit cligner las yeux pour eu tamisai' les rayons. Est-ce donc pour rien que la na- tare a .nul de aile l'mil de l'homme? Dot- ils jamais ressenti cet Blet cru, acide, qui fait penser à la -saline, qû en éprouve- rait en mordant dans un citron? Sans doute, les ombres sont là plus bleues, las blancs saut plus blancs, las rouges Bout plue éclatants, surtout Ai eu les regarde de prés. Comme l'atmosphère est ici plus transparente, il faut certainement s'éloi- gnsr davantage des objets. Mais dès qu'une suffisante couche d'air vous en sépare, ils rentrent, se rangent, ee pacifient, proie- .cet leur ,aller vraie dans le réseau la- mineux qui est chargé, en tout pays, de retenir et de relier ensemble les couleurs les plus révoltées. Je ne, serais pas éloigné de penser que M. Pesnelle est presbyte à l'exclu. Son mil est un mil cruel d'aigle, sans aile; peut-étre peut-il l'ouvrir impu- nément, en plein soleil, comme le roi des rs. Il discerne probablement comme lui las détails à travers dix kilomètres d'at- mosphère. Il est donc possible qu'il peigne juste pour les oiseaux de proie, .aie rela- tivement à l'homme, à l'homme peintre, sa traduction est(uause, discordante, en dehors de la loi de transposition qui cet primor- diale en la mutilez. Elle viole les règles harmoniques et arrive au cri, Il y u longtemps que Rouant a dit : Un cr£ n'estt pas de la musique. Du reste, la question est jugés expémmentalemeuti La précision et l'éclat solaire, 1. palpitation de l'air, le transposition des valeurs deus toute la lu- mière du littoral méditerrauuden, ont été observées et rendues eenn une acuité supé- rieure par les Jacquemart, les Lelmr et nombre d'autres .ge.,Allistee, sans soule- ver aucune des objections que suggère à tous les epeotatears la toile de M. Pesaella. A notre sens, e11e rentre demi ta catégorie des meuvrea dont l'observation reste super- ficielle, faute de foras on do science. Loin de constater un progrès original, elle est la simple velléité de l'inexpérience, une excentricité à l'anglaise, et peur tout dire d'u. mot, un retour ea 'crier., au lieu d'être uu P. en avant. Eeraso.a des bottes de rayons sur les galets, soit; mais ne .,A. Tous les yeux à para ...a. Le Bébé au grelot de Mme Salles-Wag- ouléve point d'aussi grosses questions ; un n ont pas une peinture de combat. Mme Salle.-Wagner peint none aima... et ému a o largeur presque virile. C'est .n pinceau facile et una mmagination placide. Tous ses tableaux se ressemblent ; celui-ei est plus sot...... que d'habitude, sans être dénué d'agrément. Chaque artiste a eu manière. Celle des nitres .et nu style, .",st Iéur style, c'est- f-dire, leur façon mag!utrale d'aaaeatuer les impressions que fait a., eux, à tout sot, la nature. La roanilre des artistes socnodeires no mérite pas te 011m de style c'est pietôt une pure habitude physique de la main, ua procédé qui ramène toutes les impressions à l'uniformité de langage courant des ateliers. L. maîtres ne soatja- .aie monotones, les autres loi sent lori murs. Le talent de Mme Salles-Wagrmr .et in- contostable, .ai, il est nu peu monotone. Il est regrettable que lu.reune baigneuse sous bois, de M. Maillart, soit placée huas un angle obscur. La tête et la poitrine 'ont paru être d'un ebarma.t coloris et d'un modèle délicat. Maisl'ellot de la jambe gauche, ployée en plein sar un plu. hori- zontal, est .isolement disg...!anx, et le goût des forme. médiocre, eu dehors du - A nous I C'est-y possible 1 Nous n'a. vous plus besoin de paille ai de foin, puisque noua n'avons plus ai ehev.[ .1 voiture; ou Mous a tout Lu is; qû mat-eu qu'il veut que je fasse de Bon for.`? - Il vous douve aussi le cheval et la soi. lune. -Il ne 'net P. ,d moquer des Peu- ,res gons à votre âge; et vous devez être bonn. A a.....ai arrivaient uillur manche et Hé,ib.rte, reatda en arrière quand la Grise avait don.ô son.cap de collier. - Personne ne peoseA s moquer de ,eus, mea pauvre Papillon, dit-il eu lui tendent la main; las paroles de ma 011. ontsin.érse nous avens voulu a.'e. ren- trant chez vous, vuus puissiez travailler; et pour tr...illeç il ,.as faut un cheval et une voiture ; nous anus les offrons. Ils énoutaient tous, :e plre, la mire et les enfants, comme s'il., .e comprenaient pas; cependant la colère qui tout d'abord ae lisait dans les yeux de Papillon s'ôtait peu à peu .(touée, remplacée par ua .ou- rire d'eepérauee -'-craintif. - C'est-y possible ; 'est-y possible, ré- pétait-il. - Rien n'est plus vrai. - Vrai ? - Je vous eu donne ma parole d'hon- .eut. Sans répondre, Papillon courut à 1. tête de bu u e loi ' f 'A et', -avant huit la bouche: - cule Elle n'apasplusde huit ans lesmem- bras sains) Ceat-y possible! Eh bc., alors, eh bon, alors? - Eh ber, alors, il .'y a qu'à mettre le foin au grenier, et après la Grise au ,.A- telier. - Ho'ap t les enfants, cria Papillon. La voiture fat Vivement escaladée, tandis que d'autres enfants grimpaient.. gris- ai se; eu rnoies de dix minutes, le charge- .cet de paille et de foin fat mmagasiué b puis I. Grise, qui sono b, bride avait son licol, fat attaché,, devant le ,atelier g...i. - Ah! mo.eienrGuillaumeueho, c'est-y possible, c'est-y possible, répétait Papillon aveu ua rire qui loi ramait la bouche jusqu'aux oreillas, nue si belle jument, u.e charrette toute neuve. Cependant, un des ..faute apportait un torse. L'Escorte du Caid, de M. Veyrassat; Le Roi fainéant et son maire, de M. La- minais, -Usent les défaillances de Pdge cbez des artistes qui out, dans un ordre secondaire, longtemps joui des faveurs du publie. L'un et l'eau., la dernier surtout ont tc,jours été cemmnuse. Notons en passant Un proül de blonde, de Mlle Patiet, une Religieuse de l'BSpé- rance, de Mme Beeq de Fouquières et .,Là- tous nous, avant de quitter la salle des archiva, devant les A/eux détails de M. Démarest et le champ de foire ou le Jour de vogue de M. Théodore Lévignc. Les deux tableaux sont en face l'un do l'autre et nous .front la bonne tartane de rencontrer doux écoles en présence, et doux écoles logée. aux antipodes de la peinture. M. Démarest, qui parait d'ail- lance un débutant, est a. réaliste élevé doux 1. juste horreur du blaireau, de 1. porcelaine, mais trop enclin à substituer le couteau à palette à la brosse, à abuser des touches crânes des épaisseurs de pâte, des violences de pinceau. Il n'est pas très sûr que nos deaceudanta ne trai- tent cependant cette manière aveu 1. sévé- rité que noue apportions il y a quarante ans à juger le flot précieux et l'éclat gla- cial des tableaux de M. Revoit et de l'école de Lyon à laquelle appartient M. Lévignc. Les Deux lecteurs de M. Démarest sont ar- rivés à l'âge où les natures peu cultivées nourrissent et réchauffent leur reste d'ima- gication dans les horreurs du fait divers. L'observation morale est donc j uste, ce qui ne gâte rQuant A l'observation pic- turale, elle accuse chez le peintre un mil ouvert avec gacité sur les objets naturels. Leu attitude:, sont vraies, les valeurs sont exactes: C'est sur .e dernier peint que pa- rant se ooncenkror l'attention de l'artiste. Le dessinateur est cbez lui moins précis, aocé, malus sûr de lui-méme que la coloriste. Nous avons 11, n ce grec,, bien des choses qui dàpuuevt ion affreux détails, .aie M. Démarest n'en e pas moine du talent et mérite d'être ..... ,.go par la critique. S'il eût vécu sous la Restauration, M. 'Théodore Lèoigue eût peint, nomme Ra- veil, des 0hâtalainea et des troubadours, dans 1. faux goût de cette école de Lv un; si eu 'l'auto alors, si conventionnelle. Mpais il a passé par Paria et l'atelier de M. cabanel, et il est venu ,prés les merveil- leuses floraisons piorgpales de nos soixante dernières ourlées. Cela suppose dos modi- fications intvltsbles , lesquelles n'empk- chant, pourtant pas, un mil exercé de Ta connaître l'origine, la veine, la nationalité lyonnaise. Et il faut que la marque eu soit bleu vivace pour que la peintre s étant fermé à Paria soit, pourtant, devenu si peu parisien. s Si on commence il mettre des détails, disait Gros, il n'y ma u jamais es- sez. s cet aphorisme est le et.u qu'un maître parapieaee aurait dû 0ufaneer eba- q'Iejour dans la cervelle de M. Lévignc. Le jour de vogue en province n'est pas n. tableau, n'est dix, c'est vingt, n'ont cent tableaux. Quand on commence l'examen do ce bouquet de fleurs semblable à .ne étoffa de soie sortant do la fabrique et trop e, d'innombrables figm'es sol.isite:rt à 1i fois l'attention ; ornai, comma à lu faire, MI bro.traira assourdissant. Tout le monda crie, lent le monde vin, appelle à la file. La devise du tableau set bien le chacun pour soi, des bandes acharnées sur votre bourse. Il faut regarder pourtant : Vous commencez per un bout, voue a11ez d'u. groupe à l'autre, il y a des figures era- clennes, drôles, de l'esprit, de 1. gaieté, mais ... imprea , efface l'autre, et qua.:l la revue est aehevéo , il ev vous rosie rien, parce qu'il y a trop. Les peintre, .'ont jusqu'ici trouvé qu'on moyen de fixer leurs conceptions dans la ,u moira des bommes, c'est l'unité; laq molle ue s'obtient qu'a. sacrifiant l'a détails à un effet d'ensemble. Las foules en mouvement sont-.lies donc impossibles A rendre? Qui dit cela ? J'ai sons les yeux, en Ami- paquet de faucilles entortillées de paille. - l'ai trouvé ces faucilles au fond de la ,citera, dit le gamin. - Elles sont pour vous, dit Nieoie. - Et pourquoi (atru ? demanda Papillon, nous n'avons plus de terre. - Vous s'en la ièee de blé d'en f p ace, que je hou. dune, dit i mehe, - Ah ! m ff,bar d Oull nil ne Peut peu se ficher de p panere iouvre ..aile. -Jo me fiche si peu Ti f que e t' notaire q i v eut vous s faire a signer fais. ptation de far donation que je vous fais. - Ah ! non, c'est une mauvaise farce; .aie, vous savez, je ne ,Ana en lemercie P. mois pour 1. ju.,et et la voiture. -Ce n'est pue plus e farce pour la pila. de latere qua n'ea était une pour la jument et la charrette. - Vous me donneriez votre pilule de terre? - Je vous la donne. - A .oi- A vous. - Mais pourquoi? - Parce que vous avez été .allieureux. Si Papillon ne pouvait pair croire les paroles de Gaillanmancbe, il fallut bleu qu'il III cotât foi aux écritures du notaire, et ourlent à sa propre signature. - Heap, les enfants 1 Quand Guillaamanche, Héribertu et Ni- cole quittèrent le chemin des Piaioards, une rangée de javelles était déjà alignêe aue le chaume, et sous la dent des fauail- les on entendait la paille crier, tandis que pou éeis ré.vrs cou t dans le .nec d'uns poignée .antre une autre poignée; jamais sonneurs n'avaient en .strict de ..a, xf Ce qu'il y avait de mauvais dans le plan d'Hériberta, s'était la longueur da séjour qua Mme de Colboec devait faire à la Se- ueviére. Sur le point de cet.... or à Condé, elle eût sas douta été moins agressive .vue son pendra et elle eût manmuvré de façon A préparer la demande q'i elle aurait à loi adresser la veille en lo jour même vant ces lignes, la ehef-d'envie des foules I tCA,sereatSasna u,éehurmlmisgram¢ féra.elt. dansaolae, la ilermesse de Rubans, repro- ' Las 2 et 3 Joie. - Un violent orage de pluie et de grêle a duite dans une de ans belle. gravures bol- I 1-A A L'o,n lulmvaeosaS eu Tani.Vii9n éclaté samedi, 1eIs trni0 helln`e9 da I apPés- la.deisea qui ment bien dans le Cluto du 1 ALTITUDE 19pma 1 midi, sur la e' an, de terrain comprenant î ' ma tre. Quille merveille ! C est une mul- tilude et ja vois tout ; tout rein.. et rien oe m'échappe Des premiers ... derniers plan, ana ligne ardente, va vient, re- blaloa, anl me buveurs 'A danseurs. on danse, ail boit, Un mange... On digère fu- rieusement, mais tente cette furie n'enl6vo rién A la clartésouveraine d u génie qu i vol t, choisit, régle, plane, entrain. I. sarabande endiablée. En voilà de l'unité 1 Et avec l'u- nité, - autre -tolère magistral las mu- vrea vivante,,, - quelle spontanéité I La eeèoo semble conçue et exécutée en ma las- tant. Par ce mirage de production .Ponts- liés, le tableau vit, per .e miracle d'cnilé ,l ana la variété des groupes et des figures, il s'impose A la mémoire. IL rosie éternel- lement une joie saine et substantielle pour les lieinkres, u. eeesoignemedt immortel peur tous. Il est cluir que tout le monde n'eat pas Rabane, et que, ai jamais on le perdait, il ne faudrait point l'aller cher- char dans l'école de Lyon. Loin de .ai, d'ailleurs, la mâchante intention d'écraser, par le colossal coup d'épaule d'on géant, an homme de beauooup de talent; mais Robes nous onseigno tous. S'il répugne, par tradition d'école, à recevoir se, leçooa, que M. Lévigea regarde avec attention son propre tableau et se corrige luimIen par lui-méme. L y a une pailla où les détails se simplifient et a'estompmit, c'est le dernier plan, a est le lointain de la rue où se perd le mouvement et le bruit de la feule dans une gaie vapeur bleus : cette partie cet a h. ..ai,, CONCERTS MILITAIRES Aejeurd'hur jeudi, de 8 à e heures 112. GRAND-ROND. - Ecole d'artillerie. 1. Allegro militaire (Jammea). 2. Sémiramis, ouverture (Rossini). 3. Le coeur et Za main, fantaisie --,Lser q). à. Orelna-Oreen, bsilet (E Oulzaud). 5. PlOuc evoleebée, tantaivle M...ri). 6. Plabéienne, pollen (O. Port). ALLÉES LAFAYETTE. - 128^ Régiment. t. Allegro militaire ("') 2 Egmont, -croire LB".th.-.). 3. Le Juive, fantaisie (Halévy). 4. Chauieeee des bois, -lac (Flirterait). 5. Carrées de Baechua (Léo Delines). 6. Le verre en .dis, polira (Farbaoh). eetenn n'deonucu ET n6 euovoYANCE ma LA VILLu nul e..'LOns. Séance du dimaoehe 31 niai et lundi 1.1 juin 1885 : Nouveaux déposants : 119 Recettes du dimanche.... 131,172 fr. 2e Dépenses du lundi......... 55,015f,. 19 Reste...... 70,257 07 BULLETIN METE.ROLOamUU Paris, 2 juin L'aire des fartes pressioda ae déplace le.- tenons vers l'Est, son centre an trouve prés de Paris (770 mm.). Sur las lies'Britanniques, la beeoeétre descend et 1. vent souffle d'e.- tre 5.-E. et S. O.; en Espagne également la pression dimisue et des courante LIE. régnant an nos côtes de l'Océan: La température bais.., excepté vers le littoral ouest. Le thermomètre marquait ce matia 4- à Bodo, 12' à Paris, l:i^ à Essai, 21, à Perpignan et 28° à Malte. En Prune, le période dn temps beau et chaud va continuer. A Paria, Inter, le ciel a été nuageux dans l'aprés-midi, clair le soir et I. nuit. Washington. - La 27 mai, le navire Cir- entré, des glaces flottantes de de 4e' e 50' de longitude O. et environ 4u'- à de latituds N. L'Albanie de 51^ à 53° de longitude O. et environ eutre 4v' et 45 de loti. tude N. La Paires. de Si' à su de longitude o. et environ 44' do latitude N. _..e les ur 00,ueesemaats de Béziers et de Nor- du- I 'Ne'.. 5 ie. e. 745.4 23.0; beau. Calme. ah. E. 7t:i.2ii 3U.51 beau. NO faible. t. 74 Calme. S h. m. 7.5. 1 -I- 14.3 id. SE faible. O n. m. 74,,2 22.d id. SE Il. fort. 12 b, n. 74'0.51,I- 3n8 id. id. 1u'. b h. e. Il, t! 27.0 id. !id. id. Thermamélre centigrade Maximum du 2 ........ ..... .{- 296 Minimum de 1a .ait aulva.te. -I- 11.0 cecoNnunsa leu 4 avis 1885 Lever du soleil à 4 h. 12 m. m.; coucher à 7 h. 35 m. a. Temps moqua, 57 m. 53 A. Lnv.r de lu tune à l l h. 24 m. e.; coucher à 9 h. 17 se. m. Pesage an méridien: t h.8 m. Fdte dedemainbjuia : use-cas, DÉPAZtTE1V ENTS rares. LE TaliassLa accoueNT DU OAUSSo Mardi matin,, vers s x heures, un Ne- ideut qui a 'i-ce sel im prossionois en- tra population s'est produit .u champ de tir da Causse, pendant les exercices de tir faits en présence du rt' éral bu- ron Berge, commandant en abef le corps d'armée. Une pièce de 95 appartenant Au 9s d'artillerie a éclaté, après le septième coup de feu, par suite do la rupture d. la su- la-, Deux artill, urs ont été très gravement atteints, l'un à lu tête, l'autre au côté gau- ehe; aie dernier ae. bras emportéétat dot éré t'associés a I hs tel dans un état désespéré. . Troie autres ont été blessés mna grlé,ement. ljn fragment de la pille. a été projeté jusque. à l'endroit où se trouvait le géné- 'al qnr, sans se préoccuper du danger qu'il venait de court,. o'sst porté aussi têt , suivi de son état - major, sur le lia. de l'ae- dmt. A la rentrés de la colonne en ,ill., la tristesse était peinte sur tous las vi- sages. Noue avons le regret d'apprendre la mort de M. Farce t, chef e bataillon au M. Farret, gravement atteint par le .point du Tenhie et par les fatigues de l'expédition, Huait obtenu do rov0nir eu France, afin de rétablir sa santé ébranlée. La mort, qui l'avait épargné sur les champ, de bataille, t vende le frapper out., en vumiles côtes d'Europe, puisque, n'eprés n', renseignements, il aurait rendu le domino soupir A Port-Solo. cette nouvelle , qui .eus est arrivée hier, produira une douloureuse impression dans 00100 ville. M. Farret avait laissé parmi noue l'a meilleure souvenirs. S. ..Il, joint aux pertes ruelles déjà par le 143., ravivera bien des dou- icone, car le glaire conquise an Tonbin "I'""peint faits pour noua consoler de tant de deuils. (Nouvelliste) Aude. Un violent orage, mêlé de grêle, s'est abattu, samedi dernier, sur Limoux et ans environs uord-ouest. Le plais a comte ,eé vars lue cinq heures de soir, et la grêle a ravagé les vigno- bias du Peoh-de-Mareeillo. A boit heures, 1. gré[. e haché lis vigoea à partir du Chalet jusqu'au-delh de SAiut-COUat, e passant par les Doges et C,.telreng. A Ma- grie et Tourreilles, peu da grêle, mais eu 'riche, il ces tombé u.. trombe d'eau. 1,0 uni nu a grossi de 4 .êtres 20 aeetlmà- ire, et a fait de grands ravages sur so, parcours. Lea jardina potagers de Magne et du Pont du-Rieux de Limoux u'exietout plue. L'o.. pénétrait ,,.a, las I.-da.Uh..a. vée des maisons des jardiniers. La route Nationale a été envasée sur uae longueur de 200 mètres, dura la Mu- raillasso et le jardin petrger de M. Pariot. bonne. Les grêlons tris gros et qui sont tombés drus sur certains points, notamment dans la eau tan de Capeatg, ont fait beauooup dn mal e3 ahettaut les bourgeons très leu- 0eevigntessort. Les gr.tfae te lv'année ont é t ecne u ondom magée, et es' h bleu fâcheux, car, de ces côté., les vignes américaines présentent une pauvre negé- tutin.. P-3-Ris (CUrreep.ndance particuliare) Parie, 2juia 1885. Tons les j....anx sont encore remplie, aujourd'hui de détails relatifs aux funé- railles de Viol ne Hugo. Aujourd'hui encore, la foule ,'empresse entour de la maison de Victor Hogo, autour da l'Arc-de- Triomphe et acteur du Penthéoo: Il Il, 'est produit, h[or, qua fort pou d'accidents de personnes, et enclora sans gravité. Q u. lquoe victimes de ebate_v, des indispositions obasiunn6es par la chaleur, 3t la pression de la feule, voilà le lui un de le journée, oc qaï set ,,Limant on Iraordi- ,.aire, alors que plus d'uni caillou de par sonnes se .,et ro.véesen mouvmnentson- tianel pendant prés de vingt.quatre heures. Qui Bat an drapeau ronge, il a fait ci pi- teuue figaro, que je ne voue en parlerais pas de nouveau si la Bataille et le Cri 'tu Peuple n'avaient ai adevoo ex pligecm, ce alun, las motifs de son abstention, 0e plu- têt de .vox apparitfo. si Lis ".a."e au débat de la 00 , eni,nie Cij t L' b n'ua prétendeat qL 1 presque la e ru' fraataien d la t ,sactron prepuséo par le geuneruement, qui consistait. pour que le drapeau ronge fht toléré, à tai udjo,ndee à la hem p. une cravate tricolore, avait né. aidé de n'arhonar ..eu. insigne. Eu am3- séquc.ez, lue grovpas Ici n'avaient pae ob- tempéra à celle ie,olution et qui out voulu, quand ,.non a déployer lanca dra- peaux, ee Bout trouvée an trop petit nombre pour le réfendre, et ont dû, e. eeueé- qunean, ae résigner à obéi' aux injone- tiens de l'autorité. Partout, en Rat, sauf à l'nvanue Mon- ta igoe, où il a fallu employer la ('ores, les manifestants .ait retiré volontairement leurs insignes a préforaut les détruire et les mettre en lambeaux plutôt que de les rendre u C'est du moins dan, ces termes que s 'caprine le Cri du Peuple, Lequel a',.- presse d' e ajouter c que le jeu, on le parti évolntionnaire lent entier aura rosolu de déployer son drapeau, ce jour-là, c ara pour le fuire respecter et peur le faire triompher. e En fait, ai las partirons du drapeau rouge n'ont pas déployé leurs Irodgoea, c'est uni- IL....nt parce qu'avant la eéiémonie, que dans l'avanua de bois de Bou- lagio les exhibitions avaient déjà mm- , oommlesaire de polio., .aco.- pagné d ûn piquet de gendarmes et d'une note d'agents de police, déclara à liste v ' qu'il avait reçu dos ordres formels uflu de ee plia laisse, ailiers le drapeau rouge et qu'on aurait tort doré. star parce qu'on ne serait pas les plus forts. e A pr,rtir de cette injonntion, la soumis- sion fat eomplàto, et il n'y cet plus que mies tonlatives d'exhibition, absolument sae conséq.-e.. Aprn.n cela, m le gouvernement n'est pus a0ovaille. , une t" nia pour toutes, quel suffit d'un pe. da résolution de sa part pou' avoir raie,, ,11 drapeau rouge, 0'051 qu'il y .aitra ils 1. mauvaise volonté. Cet enseignenieùt qui ......t de la ,journée d'hier, la population parisienne et le paye tout entier ne l'oublieront pas; M. H. Brissou et ses minage. peuvent en avoir la cartitude. La politique, et partant les tra,... lé- gislatifs, BO,..sema.( eamrre aujourd'hui de la solennité I'hier. La conseil des minis- tres s'est prircipelemeuI occupé de la lue- tore des rappelle reçue par M. Aliain- de ues départ. Mais ayant deux mois et .âme plus devuot elle, rime ne la pressait de désarmer; elfe pouvait .Lutin-, aes railleries qui, pour elle, étaient un amu- sement en méme temps qu'une vengeance, et en les cesser que lorsqu'elle aurait 6puisé tout ce qu'elle avait sur le 0mnr. Cas deux mole seraient donc un enfui et sa premier déjeuner pourrait modem. r tous las je." aussi cruel, aussi humiliant, et méme plus cruel et plus bu- milient muera par cela seul qu'il serait 1. répétition de beaucoup d'autres. Fallait-il attendre que, duos ma moment d'indignation, elle fermât la bouche à sa mare et loi imposât silence? C'était là une extrémité que les idées dans lesquelles elle avait été élevée ue lui permettaient pas d'envisager yens trouble et nos anxiété : si injuste que fût numéro, ai dure qu'elle so montrât, elle n'ea était pas mois sa mère, et ai cette injustice, mut cette dureté, ai la douleur, ni l'iodigna- lio. qu'elle éprouvait à voir traiter avec mépris l'homme dont elle portait le nom, qu'elle aimait et qu'elle estimait, ne pou- vaient arraahur, le sentiment de respect filial qui, malgré tout, restait iveae dans son cour : a. mère, quoi qu'elfe fit, quoi qu'elle dit, était eu mère. Elle avait cons- cience qu'en se mariant elle n'avait pas cessé d'être uoc Colbeuz elle u sn serait pins une le jour où elle perdrait ce senti. ment de respect. Si elle ae pouvait P. mettre sa .ère à la porte de la Seneviére, elle pouvait au ne eu -tir elle-mé.., elle et a.. mari ; et en fat à ce parti qu'elle s'arrêta. Cependant, comme il était diffleila de quitter le château Bloc. qu'ils arrivaient à pelas, qu'ils attendaient des m invités, que son mari avait des intérêts iportants qui le retenaient, elle résolut de s'expliquer sur ça sujet avec sa mère, et sa matin que Las railleries et les inaoleneea avaient été presque aussi fortes que le premier jour, elle n'hésita pue plus longtemps : -Je vas, ai déjà priée de rouira possi- bles les rapports que vous avez avec moa mari; à mon grand chagrin, ce qui n'était passé le jour de votre arrivée s'est répété ' aujourd hui. Voulez-vous que je vous demande la parole et voue consulte à l'avance sur ce que je dois dire? - Je ne prétends qu'une choseucanve- garder 1. dignité de mon mari et assurer sa tranquillité; c'est pourquoi j'ai décidé que si voue deviez ..allons' àle prendre pour but de vos railleries... - Il cet sacré? - Pour moi, oui, comme il l'est pour eaux qui 1. a...Bissant. - Voyous ce que vous avez décidé, je Anis curieuse de l'apprendre. -d'ut décidé que noua partirons pour le bord de la mer et que .eus passerons la saison A Treuville, à Dieppa' A. Angleterre pet-Sire; noua aime, .... ce.. la Sa..- vitre, que voue pourrez habiter juagaau moment oû votre hôtel sera en élut de vous recevoir. - Pourquoi ne me mettez-vous pas à la porte, ce serait plu - Vous s simple? - Voues êtes ma mère. l'oubliez; ea me parlant ainsi. - Puis-je laisser attaquer, raille', ba- fouer mon mari sans le défendre? - A qui la faute, si ee n'est selle de ee mari? Fat-ou que vous vous imaginez que c'est pour mon plaisir que je l'attagan ce..e vans le dites, ou plutôt que je lui parie comme il le mérite, na qui est pis juste? Est-ce que voua croyez queje cher- che ,ans railleries et que je 10e aiguise? Elles ma mentent au cmur spontanément, irrésistiblgment. IL a dos qualités, dites- vous; je na les nie pas; seulement, quand il est devant moi, j, e vois que .. ridicules, et alors ça part ça part l ..amie un coup, à qui la faute? A lai et à vous. Pourquoi .st-il ainsi? Pourquoi l'avez- vous épouse? - Au lieu de le poursuivre do vos atta- q.ec, que ne mettes-vous verre séjour à profit pour étudier, vouai verriez pourquoi je l'ai épousé. - Je cous dis quo s'il a des qualités, - des q alités qui ont fait votre mariage, - je ne las vois pas, c'est donc somme s ïl ne les avait pas, tandis qua ses ridicules, mea défauts, ses vices, aeu boules, sas ignomi- .ies, me sautant aux yeux et me leu vaut. C'est plus fart que moi il me f it , a - Prétendez-vous m'imposer silence? horreur. Je suis calme, de belle humeur, se ne pensa pas A lui; tout à coup je Ten- te. le ou lu' l'eparçor,, jo uni, bouleversée, horrili fée. Maigre moi, quoi que je vactif., je ul hérisse comme an pare-opie, je mou- tre les dent. alarme nn .bien hargneux, je soi", enfin, je suis aes quo e [*.,. , vous rsz, et co que.... . p luAa, je voudrais ls a ne pas être. C'était 1. pre eo tepm fol, qua ssaopula son mariage liérinu,vi p une eq t rt mère à o e.trefien aussi franc et aussi complet eue ..a mari. Elle fut puenouée de cette ex plosion de baron qui dépassait bien évi- OC de. t eh qu'elle avals'.luné. Me- Il Il ve serait p votre mari, continua Min. de colonise, que aile sottises et mes ridicules lie.t éloignée d. loi, ai je l'avais'vaeonormule gbête chien part, comme ou se détourne urane bête répulsive. Mais il cet votre mari; mai. il me deh...... il déahonoro ma race; ,eue port', an,. nom; s pouvez avoir .a eofaut de Inc en qui,. se trouvera ont- le sang des Colbosc It calai... des Guill.nmanehe. Et voua voulez que je sois "M", que je ces- tien.. l'expression Le mou mépris et de ma haine. Vous voulez quo je lui fasse bon visage quand je voudrais qu'il fût mou t. Ma mère I - Vous savez bien que je ne suie pas de celles qui demandent à Dieu ses bénédic- tions pour leurs ennemis; et mat homme est mou ennemi, le plus terrible que je puise avoir} pnfegria tant qu'ut sera le co onde, il u! aura plus I.--r' moi roi bonheur, le Iro.ueur; ni fierté, nnité. Entre Ira . et la sieme, j'aime -la.. la mienae. je serais une hypocrite de tenir unautre langage. - Nous partirons, dit Héribertc. - Non, attendez encore; il y ua au que ...s nr nos sommes vues, jc voudrais pA,ser quelques jours avec vous, .ivre un peu de o,la cnm., voue .vas vécu do la mie... pendant vingt -'ai. .as; je m'observerai; pour noue,jA méon- gerni cet homme, j'es .-si P" ,-être le, force, en m. disant ,as c'est pour vous. (À swturg). Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
JOURNAL DR 'rOULOU$E Targe, et constatant que l'ordre le plus ire 1,319 données au candidat républicain, comclet avait régné ao. seulement aur le M. M' nier. e parours suivi p r le cortège, :nais égal.- ment aur tous les antres points de la oa- pitule. A 1. Chambra, la plupart des membres de la majorité n'mt pas manqué d'adresser leur. félicitations au menistro da loté- rieur, et tontes les c 0 ont lom edteoa Pressage le la I t' l cc m - . art tc 1 r ait été « quo la '"P 't, merveilleuse de sagesse, ainsi que de respect Dour la mémoire de celui donc elle célébrait !as Punérnilles. » Les amis de M. Jules Ferry ont annoncé à leura eollégale que a la grande victime n, dont le retour avait été annoncé Pour le 4 juin, jour filé pour le débat sur les ton, clueicns du rapport de M. Camot, au nom de la 31- cem mission d'iaitiative chargé. d'examiner la demande tondant à In -il. .. tccusation du précédent cabinet, s .tar- dait son e à Paris. Comme aucune date n'est maintenant as- aignée â aou retour, 11 est évident qu'il a r...an à l'idée da ee défendre lui-même, éféranl son. dente laisser ce soin à ses tld -demain a.- fldéles. Il n'y aura donc après aune proposition d'ajournement du débat, et l'on ne présume pas qu pari le ajorité Leur et peut-étre un membre de lu majorité de la commission, il se rencontre Personne, mémo parmi les députés appartenant à l'Union républicaine, pour s0 eunstitue; jus ueat de l'ancien président do causal l; jusqu'à M. te, qui, encore .,,.a le coup de a, m sied r otte ieterveni ion date. le débat soulevé par les troubla. Péru-La- chat se, nt manquera pua de .se te tenir coi... mansel ont, si COP v vote. ls n0 perlent pas, leu anniens m iii,, Oc se serviront de leurs ballotins de n prête à M. Laieant l'intention de réclamer, dans la circonstenco, un scru- lie à la tribune. En attendant 1. fin du débat aur la re rutem délibération rn pr1'jet relatif au en il n'est peronne à la Cham- bre qui se sse d'illusion sur le rbsaltnt. t Il est, oie e fosse pvidant, qua 1. projet ne ern pas adopté Dar' lie Sénat tel qu'il aura été voté au Porté B...boit, et que par 'te il devrn forcément y revenir. Or, la OPalabré arrive aie terme de s0. mandat, et tout sera à recommencer dovaet les nouveaux député, qui seront saisis de lu question. Y a t il lieu de regretter ce nouveau lu. tard? On ne le pause généralement pus, tio on estime que la loi en prépara- tion vaut encore moine qui. celle qu'elle est destinée à remplacer. Gommant por - ait il en être autrement, puisqu'al le re- lève uniquement de préoocnpatinns électo- rales. N'a-t-alle pua, en effet, été combi- néepour répomlre, nor aux intéréts de l'armée, mais aux coavenaueee des scru- tins'? Ou croit savoir à l'Extrême Gauche que le calme qui a présidé à la cérémonie :l'hier et la facilité avec laquelle l'suto- rité e eu raison des projeta des anifes- tante ana,Ihistea, sont appelée à réagir sur les intentions du gouvernement au sujet des tnesuree légisbsiives q.il devait provoquer contre les emblèmes. Le ulula téta ajournerait donc la présentation de son projet jasqu'après la fêta natieaele, veu- lent juger déeiit émeut au moyen de cette ...raile épreuve, s'il est armé suffiaaiu- mnnt contre la drapeau rouge par les lois Met Les licous ajoukent même que s'était - ta peurseménroug ce répit, que les parerons du drapeau rouge se sont abstenus hier, M. Chamberl l ire de re an - dada le cabinet 'rolliers, a t mett à 1l] 1 Chambre, ùl'a- voit n e. séance t M Cl rclub qui I Pré- santé b à pino piuaieu s d u uab tes de n a groupe. Aujourd'hui, M. Chut si est venu au falaisBourbon poeur r pro prendre congé de ses noueveaux 'Iris. Il leur u an- nodcé e, ml ns doute, d'ici à ta fin de la n semaine, Il ne serait plu, o oisle u que .Irlande e allait plus s tous ll cooup du Crime Aet. Jeudi, en gffot, a-t-il ajouté. gara tenu à lequel uiaii nn grand conseil, dans lequel le maintien ou le retrait de Crime Aetsera décidé. Si la re- trult n'a pan Ileu, tai, sir Charles une it eC 9i C' Va.... BIITapnrt dOtlnei'011t leur dé- 'Dan, le eue contraire, tend Spencer, vice-roi d'Irlande, lord Nordbrook, premier lord de l'amirauté , et M. ooschea, ehancalier de l'Eehiquier, se retireraient, et comme dans l'une on l'autre alternetieu, la majorité ministérielle so trouverait dé- sagrégée, M. Chamberlain estime qti il a blen difficile pour M. Gladatoaa de pouvoir épuiser l'ordre do jour do ia ses- sion. C'est décidément le flat de Danemark, eomwe l'avait proposé la Russie, qui rem- plira les fonction. d'arbitre pour l'incident de tou h. L'Angleterre l'y ayant invité à so,, n tom-, le souverain de Danemark a xoCeq.qui Ce ne laisse pas que de seul uo l'c l'im- lertance ' cet arbitrage,c' que l'empe- eur et i l'ai, a'.eur de Ru Russie partedt semaine pour Cope ette nhague, alun - Paire ode visite à$lo famille royale de '). nemarek. Des lettres de Londres annoncent , d'autre pari, quo lie ,,ridas et lu princesse de talles se disposent également à partir pour Copenbage. Le roi Christian, cotera entouré da ses deux filles et de ses deux gondree,ne devra pas euelement , dit-on, à la Bourse de Londres, mais encore à celles de Pari. et de Berlin, concilier les deux partees, mais encore consolider pour l'avenir les boenes relations des deux pays. »** La Bourse procédait aujourd'hui à la li9uidatton B valeurs. Cette e éraitea suis uco p do lis tq, as âet de lie. .ave asséché be dee. s 'Op reporrte, it, l lee Psqupels te n'ont pahou a dépassé, eu 2 112010. Les cour, out dent progre regre , sé p pendant st plus grande partie du marché, et C'0 n'est qu'a la fia, à couse d'une titum. des re- porte sur l'Italien, le Sue. et le Foncier, tension déterminée par des réalisations , qui un mouvement de recul c'est produit. Cependant, les cours de nom rentee restent légdremoul en hausse sur hier. Le 4 112 bénéacia, eu effet, de 5 centimes ; le 3 010, de 10 eemimes, et ]'Amortissable, de 15 cen- liroes. Agréa Bourse, le 4112, qui cleterait à 109 93, ne fait plus que 109 92. Cette élection eet d'autant plus aiguifiea- tive qu'il s'agissait de remplacer u con- seiller général républicain, M. Lepelletier avait obtenu 1,507 voix et M. de Champ.- gné 1,124. Les temps sont changés. A Chàteau-La-Valliéeo (Iodra-et-Loire), d' tanche I . utin de ballottage pour I -faction dieu cou ailler géamnl a dondb las résultats suivants : M. Mahoudaau, républicain, 1,363 voix. M le Chnmprhavrier, uons....te ne, 1,307 voix. M. Mehomlean est élu par 58 voia de majorité. Ce succès est de ce.. dunt le triompha modestement. Le républicain est élu à 46 vois de majo- rité dans un canton où, il y a quelques is, las républicaine obtenaient des majc- riteséarasautes. Plus de mille voix ont été gagnées par les conservateurs d'ana pas deas seuls cal- tons; c'est un résultat qui, s'ajoutant à tocs ceux que tels avens enregistré. de- pela qu0lq lu e mois, permettent de fonder de t'es sérieuses espérances pour Ira élee- timis genéralea du mois d'octobre pru- chae.. M. Paul de Pontbriami a été élu conseil- ler d'arrond!esemeateement, dans le canton de Plarmoet (es-du-Nord), par 2,555 voix aur 2,850 votants. Voilà une élection conservatrice dont les républicaine ua paneront pas. MM. ardiN: mugi EI.IN An tGHAND lu roui a eu eau au Grand-It Rétel la réunion don 6ocietes agricoles de Francs, orgatiles pur M. Eetnncolid. I.os aeeistants étaient en grand nombre les n Iprésm't..ts les plue autorisé. de eus 1départeioeute agricoles. Le vaillant orateur qui défend si à.ergi- quoment l'agriculture a prouoneé un dis- coure des pins templete ot des plue remar- quables. Il a exposé la situation de l'agriculture, as- osR'rarces passées, les muas qui ea menacent encore. Il a parfaitement mia on qfief las principale. muse. da la cvise ui sont la tnuuvaisa , q gradés finaneiére du gouvervomene eà las traités de commerce trop favorables à l'étranger. Indiquant ensuite les remèdes, M. Es- l uncefin a expliqué que le seul moyen po r les agliI.Reurs de faire msserlo souf- frances était da l'aire leurs effui e etes d'e - mémes, de défendre a... énergie, d'entrer dans lase lutte électorale avec 1. dici- eion de renvoraer les hommes qui leur out été hostiles ou Indifférents et Je mettre à leur place des niu-Pré elt..tattd dévoués ans intéréts de l'agriculture et de l'mdustrie. L'ardent orateur a expliqué endaito oe plan cyp uiaation électorale, qua 1aude- toere e a opprouvé par ses a rae,nlsaemeles agrieulteûrstde Franees daàii q destri gueslet de syndicale, et à solliciter tous les non- soils municipaux de France de â - ci0r an mouvement de défense et de pro- setion. Une actioa virile sortira certainement de cette importante réunion. eus e-comas POSTHDMHa DH VICTOR BCGp, Indépendamment de non meure im- o, le grand poète laisse e quin- eniee de volumes et ouvrages inédite. L'opinion publique s'oceepedéja et à but droit de ce noble héritage,P- e tteuveau t éa m Paur' nie t t aussi our ses sots - p énP t Ils d tout d ns cds quinze volumes : ur 1. et e entde de rs, des aen a, thêàtre For. s, un grand dramé, e sur le Man rque de Fer. Il y a surtout un mystérieux carnet de 300 pnges, dépositaire des pensées intimes du poète, carnet qui e u encore été feuilleté pur personne. On parle aussi d'uns véhémente et curieuse satire , intitulée le Rep'ile, et qui se rapporte , parait-il , à un célèbre aritlgae, mort il y a une quinzaine tels. y aura la correspondance de Vicier Hugo comme il y a Su la correspondance de Ceorge Seuil et Celle d'il. de Bal,,,. ouvvea DE I.5 Idïe,SATeON ENemeéu. - Le s ccesseur de M. Quentin à la derpo- lion de l'AS.ist.nce publique se trouveac- tuellement arrêté dans l'muvre de la laïci- estion. Si M Paye.. ne laïcise pas, ce e est pas q il n'y aiteuenne quelque chosejà faire pour mener à bonue an l'opération nntre- prisa. Il y e, par exemple, l'hûpital Cochia ù les malades sont encore soignés par des religieuses. Mafia le direcEBUrade l'As.ie- tadeo publique a trouvé d coté un ubstscle qui l'empêche de continuer as route. L'hospice Cochin a été fondé par un par- ticulier, sons la condition e presse que l'hépital serait taon par des religiesses. En passant outre à cotte or, dettes, le u'es- ement s'expiea.rait aux légitimes reven- dicationsdes héritiers de fondateur. C'est pour ne psa s'y exposer, parait-il, qû il ' nonce à laiciaer l'hospice Cochin. Le gouvernement, à notre avis, agit loi fort sagement Mais, qua vont dire les farouches laïcisateure du conseil municipal de Paris 7 CONCENTRATION RÉPUDLICAINE. - Une réunion socinliete, u. en lies dimanche, à Bourges, sous la présidence de M. Félin Pyat M. Menjse e développé nn programme enmpreuaiet les pgiats suivants : 1 ha sppp s. ion des min 'très, qui, de oltt eue s mis à toute les p fluetsiatires parle é 'b a deviendra dt de - af' simples mploye9 ëhargésde l'eapédïtton dés af canes , 2° La recondaiasapce et la proclamation, pour l'enfant, dodroit Intégral à Vihstruu- tien; 3a La mise à la charge du pays de tous las citoyens incapables de travailler' 4. Eoa,, la réforme radicale de l'impôt, qui, au lieu de peser également aur les per- ao.nee pauvres ou riches, serait appliqu é proportionnellm.e.t à 1. fortune de ana- u.. Affaires coloniales. CAMBODGE. - La situation au 00m- LAa éi.HCT10N9 DF:YAATHMHNTALR9 Dit Dl- bougea été penfundément tenaillé, pendant Muuoeu, -Dimanche, a e lieu O Ire le I le mois d'avril. Ainsi las rebelles, malgré a..,.. de Crson (Mayenne), arme élection des échec. snecesss out osé attaquer, le nsuseil général. M. de Champagne, 25 avril, le peste deifla, douane de Kampnt; monarahtatu, a été élu par 1,392 vois, soie- ,l est vrai qu'ils cet été repoussée, laissant don. hommes aur le terrain. Le lande- ne receeaaisamtee dirigée pur l'en- soigne de valseuse Sauvaieo aur le villago de Compoeg-Bai, situé à l'est de Kuropot, aur le littoral lu golfe de Suuee, a détruit le camp des rebelles, qui était évacué depuis peu. Poursuivant sa route vers Ida- Lieu, toujours aur le littoral, une de nos ne lonne9 a s.IEefnt d e boude de ra-Galba, qu'eue a .: déroute agrée lui aval tué sept h A Tehen, Kampor.g-Léng, Phung-Bau, nos Ironpes battent la campagne, enal- geant coustam ment des écheos aux insur- gés, mais fis bandes renaissent d'elles-mà- mea, trouvant dans les bois des abris Ih elles se. réfugient, et renouvelant loura se- tes de piraterie déé quo bas délxohomenta français aient rentrés dans loura cantanne- meats. Le second roi était parti le 28 avril pour parcourir las e-ci15ee.s de Bati , Ka- thoum, Proykrebas etTiming, où les agi- tateursétalant encore nombreux. Une ce. tonne d'iulent'lie da marine commandée. parle apitniue Koulz accompagnait Sa- Majesté. Comme en le voit, les bandes camhod- gieunes so laissaient guére de repos à nos otites rnisons et comme il full â gIS ait ttendre, les pirates ont aggraodi le ter ale de leurs opérations depuis le commeo- cament de la lai on des les, Isquel . interrompt dans l'fod0-Chirune le travail des champs. La r,a, le:lesnhi de la piraterie ua premiers jours de l'hivermage est n fait qui u été c I staté fréquemmuent e0. tore Chine e . Enfin ,mémo sur notr e fp 0 ron tiàre des oud , est ro ire 01 ea la ar- tie nord-aue de entre oelonie, lea dé- prédations des s rebelles cambodgiens lent mbrenses: ils foot des incursions aur fo s a es du fleuve et disparaissxnC sou .,êtadéa qû ana de nos colonuas est ni- gnslée. Le commas:da ,r d'infanterie de omit. éloit e régie , H, e I , rte 2 uuu ont revenu fruit parti le 2 mai pour pattr la. règia. entre le Caf Cay eC u Rach-Bao. XT° La mission de lord Roseberry, à Berlin, est lof. d'avoir eu le euceée que le cabinet Gladstone eepél ait. Le but de cette ruission était d'obtenir de l'Allemagne l'aotorina flan tacite pour le gouvernement égyptien d'.xéenter, du moins en partie, la convention finaneiére avant le vote de Parlement. Le prince de Bismarck a répondu qu'il était lié vis-à.u,e de toutes les puissances et qui il ne pouvait autoriser une pareille violation lu traité conclu à Londres. 1l aurait do plus engagé l'Angleterre à insister vivement aaprés du khédive, pour le dé- terminer à rembourser les retenues faites à la suite de son dernier décret. TRHMBL'menru na 0000.. - Le Central Nome annonce que depuis dimanche dernier, de forts tremblements de terre se produisent dane la v llée de Cachemire, causant de grande. dégàts et faisant n grand nombre de victimes. De violents Lote se sont fait sentir dues des interval- les réguliers de dix en dix miaules. A Triuagar, leu beraqunroents de la eu. volerie en sont écroulés dans la nuit, eess- velieaaut prés de .eut hommes, dont ein- ua.te ont été tués. 4 La villa elle m )tue a beaucoup souffert ; un grand nombre d. maleops sesodt écrou- lées. La population, frappée de terreur, est réfugiée soit dans les champs, sort dans des embarcations. Il est encore imee paie de cure la , ombra des victimes, personne n'esu'osanlt re- tourner ds'é la jIjê uù des maisons ooo_ trouent à s'écroutlerer. . La misère parmi tes les réfugiés est terrible. GOLFE DE GUINÉE On lit dans la Carrespondanrede Ham bourg : La 12 avril, le proteeterat français u été proclamé au Orned.Papa et le pavillon trice- ;0re arboré aur la résidence de l'agent fran- çais, M. Pistil. Le leudemain, le navire de guerre, venu pour cette cérémonie, est parti pour Ahgwey dans nn but semblabié. On prépare an Petit.Pope une protestation ventre le protectorat de la Fraude, mais l'a- geet eessslaire français, M. fa, talovp, a fait savoir ana chefs ii.digénea que ceux qui la signeraient seraient traduits devant las tri- bu.aus. Les ehePe ae sont engagés par écrit à atten. dl. jeagden mail de juillet le réponse de l'Allemagne à leur demande de protectorat et de ne prendre jusque-là ..a..e dbeiaioa. Tel est l'entretint publié par la Corres- pondance de Hambourg. Quelques éclaer- cessements nB ront pas de trop pour mettre celte affaire au point. Les deus Pupoa sont situés sur la cote des Esclaves autre notre établissement de Porto-Novo et la limite des lé...tas aanexeoas .11e- mandes de la sofa d'Or. Aghwey ,est antre las deus Popes. Il y a e. chacun de ces puiutades factoreries françaiaeset alleman- des d'une certaine importance. Veill peur la situation géographique.AU point de vue politique, elle est entièrement tranchée, comme ou va le voir. L'an dernier, les t ita.ts allemands de la cote avatout ma- n festé le désir de voir le gouvernement mpérialplantersoe pavillon au Petit pope. Douant leurs xgissemeeta, la question a été traitée diplomatiquement antre M. de Ho- henlohe et M. Jules Ferry. A la suite d'ode coevereation .Aire l'ambassadeur d'Alle- magne et l'ancien président de conseil, M. d Bismarck e envoyé sadoel sur Nach- ligall, commissaire impérial à la cête ouest d'Afrique, des instructions lui prescrivant de é abstenir de toute immixtion aur le territoire de Petit'Papa. La position respective des deux gouver- nements est du reste nobloment définie par Nextrait du Livre blanc allemand que nous avoue déjà publié daoa notre numéro du 9 décembre dernier et que nous reprodui- sous Au coure de pourparlers ennddentiols de prises de Sehenlohe avec lie mmetre fran- çuis des affaires étra.gbree aur des questions touchant l'Afrique occidoutale, questions nos ouhaiterions régler de concert se la France, le gouvernement françaea niess a unique que déjà, depuis u. ., les chefs de tribal de Petit-POpe avaiantaconelu avec la Fraaea une Borte de traité de protectorat. 0e traité a'a pourtant pas encore été pu- blié, et l'on doute si le moment opportun de an publicntiue est arrivé. None .vo.. dose fait savoir au gouvernement frottais que margnerioua d'abord nos sentiment. de conciliation sur cette matière, en ce que nous cunsidérlona temporairement com ce, t/ ue la requ@te elreesée ici parle roi et les ehePe de tribus de Petit-Pope, cela dans l'attente 0e gatee attend dédnltlf av la France, et quo a1 la Placés publiait et faisait ei )o o vigueur le on que Lion, nous le respectaeiona t,éremenn de n e part. OEu cela; nous ue a parti de l'hypo- Ihése que le Sosvar.e r..t français, en pre- anet pos....lac de ce territoire, dissiperait, par le maintien da la liberté do rommerce dans tee parages, les craintes que pourrait casser nu commerce allemand la prise de possession de cette castrée par une autre paissance. Je vous prie dose d'éviter aeiguee. mont, dans cette question comme dans les autres, tout conflit entre nos intéréts et les intéréts fruaçaiu. Le protectorat fronçai. sur les Popes ¢veit été établi, comme il est dit dans notre numéro du 18 octobre, sur la demande due chefs indigénue, et le décret de ratiflen- tien allait Surs publié quand l'Angleterre 6E une réclamation que 1'0. a jugé couve- nablo d'examiner. C'est pourquoi la prise de possession ofoceeils ti avait pas eu lien à cette époque. L.s renseignements de la Correspon- dance de Hambourg manquent d'ailleurs de précision. Lu proclamation du protec- terat du PetitPupe n'a pas été effeataée à ia date du 22 avril, pour eue ra/sou for- tuits. Le lieutenant colonel d'infanterie de ma- n retraite, DienernaDurai, - r rendent de Kntonou et charrgégé de Procoutec- torat du Porte-Novo, devait se rendre à patil-Pope pour y proclamer en grande ole.neta le protectorat de la France, con- formément ana stipulations dos traités pue- ' ee Ira chefs souveraine, roaie cet of- acier, étant tombé assez gravement ma- lade, a été obligé de reporter la cérémonie à une époque ultére. Il a alors envoyé un des avisos de la station, qui a prévenu et du retard et de la ratification par le pré- sident de la République des arrangements intervenus. Néanmoins, tout porte à croire qû ac- tuellement la sitoatio. est régularisée, et que le commandant de Kntonou a rboré sole...11-ca ut le pavillon feuaÿsis à Petit- Popo. Bourse de Paris Du 3 joie. (Par dépéeàu félégraphiq¢e), en OOYPTA.YT Pr-.ante. Der,.. ..................... SI 92 81 8,5>la 3 /. AmDrtieeable......,.. 83 40 83 YOnp 3 . Amortlasebl. Nouveau. 41'2.(..cvee...........,. 105 EO 105 40 41/2 l .................... 1(19 70 109 70af, sema 3 r ter cours........ 821 a, 95eual» 81 85 lia 92»I» 3°/v ser'nier enur9......... 8s 81 3°. .mort. prem. coar,.., 63 4 n 0 a 3 J7» 2 , 3 45 6 3 . amont. aea . cour ... 8 I 1I2 »i, 83 37 1 3 °/° amont. nonv. pp. ..... ax aa a» n 3 . / rte tenu. d. a..... .sac a» 4 1/2 °/. g mlm conte..... 10015, 0101 99 ama dernier e..., Is 5)10 95Ingnede France .... ... .,..... > n a» 6150 a» on ', Florin Foncier............ 1355 »» lï60 a, Fienta Il > 6.10 ]folies ............... 90 77 0 &i 80»1. 5 °/. Taro ................ l8 ». a> Panama .................. 480 se a» 481 25 Suox ..................... 2138 50 21 v1 a» Mobils ier nonveaaa........ a>» n 241 23 Mobilier Espagnol........ 132 FO 432 5» Orléans .................. /3 E ex 13 6 se Nord ..................... 1801 es 1825 nv Lyoa ..................... 1260 »a 1',185 7d Midi ..................... 1180 ,s 1180 a» nuque Ottomane 555 »a 653 Autrichien,.............. 618 ES 615 se n» Lombard,. ............... ^87 50 2r8 75 Nord easu n ti ontlr....... 620 >» 517 60 Saraont391 25 380 25 ES"Fp1,50 tienn5etie nnidée. ,..... 322 50 325 ,a Bourse de Toulouse Du 3 juin. en eOMPTANT 3 010 Porte.. ...................... 81 80 4 112 0,'0 1883 Nouveau ............. 109 90 moeinsa .. au Midi ............................. 1180 Lombard .......................... 287 50 Autrichien ......................... 816 25 onnraeaTOne nnca.aa Midi ............................. 382 Ville deParie 1865-80 .............. 516 Fo00iére 3 0I0 1879 ................ 416 ,. Nord-Espagne : série, Lypotb.., 357 Moulin du Bazacle ................. 280 3. en re ,sSCes »m maâ'grone:in ô a. et.. da Les Mangins de la Médecine. Oo sonnait cette réponse du paysan à ua médecin « Ah! vous savez, nous autres pauvre. gals, nous mo....s nous-mémesl a Il aurait pu ajouter : « Noue hâtons uo- tre mort en absorbant nombt e de remèdes soi-disant merveilleux. e Lea médicaments dit. . dépuratifs, » aussi nombreux que les étoiles au ceci, 0e doivent être pria qu'à ban escient. Rejeter absolument tous ceux doot le composition .'eet pas logique et latmnaelle, et, au be soie, prou ire conseil des autorités compd teutea, or mmo l'Abeille médicale, dont extrayons le passage Suivant, pris dans un arme-le sur 1. Médecine dépura- ltve : « Il y a une médieation servant, disait- » en ma 1814, à détruire les acrimonies du e sang : c'est la médication dépurative. a Peu importent les théories! elle est utile, » puisque l'expérience l'a prouvé, puisque » le oreseon, les amers, le sslonyoreflle » restent deus toutes les Pharmacopées et > renient à tous les pr ticiene d'inuuelou- » tables services, L'iodure de potassium deet aussi qu'un dépuratif. Pourquoi ne a eontiouerail-on pas ces médicamentat » Pourquoi et augmenterait-Ota pas l'écu,'- » gis des premiers en atténuant les Inca.- » véments du aocood 9 C rat ce qu'on e fait » très heures lament duos le Rob Lechaux, ne des meilleures préparations dé.uura- » oves de notre époque. Don, eette peéparation, les suce de e Cresson, de S¢lsepareilte rouge et d e torts dorange, sont saeamueenIL 00m- binés à l'Iodure de Potassium, cl, préca » à cette oembiualaon, on peut éviter à a coup adr les gastreiglue et les eote. » .Igi.s Envoi gratis, très cureeu0e brochure (30' éditiooj, indispensable à toute personne soucieuse de sa santé. Le fiseon 4 fr. dues toutes les pharmacies. Eaigne sar ehngvo ancien la heurt. portant le Timbre de garantie de l'Union des I+abricants. Envoi franco : 1 fiac. 4 fi. 75; 3 flot. 12 te.; 6 tac. pour une cure, 21 fr. man- deE-porte adraesé à M. I,echaux, phar- macien, rue Saint.-Catherine, 184, Bor- deaux. PUBLICATIONS DE MARIAGES Du :31 mai 1885. Eugène Baiebleu, boucher, et Louise-Marie Bosaooty, domiciliée a Capeedu lAUdo). Jean-Marie Bolondrede, voyageur de com- e Saint-Sylve, 15, et Morio Robin, réions, rue Riqu t, 8ï. ®0eerges-Pierre-Théodore Butin, avocat, rue des Treangnues, 9, et Adèle Marie Laoeao, à Montaubaa. Jean Plave. Clivai, marbrier, rus Sainte- Germaine, 35, et Angèle Veietrb, lisseuse, rue Lakanal, 17. Boue A BRCLER Bois, atéo 20 ss 20 ,> 2'goallté, 118 . I8 . las 50 kilos 1 501 1 50 LAmas Paris, 2 juin. A la foire de Chartres, quia eu lieu la 28 mai, il avait été amené 01. v.it.e.n do latte, 000lvne nt 28U toisons e 4 kil., plue 2,175 kfl.u de laine d'agneau en sacs, soit m total de 39,615 kit. La vanta s'est faits toutnment et las troll quarts seulement des apportu Ont pa Guru ondes aux pris suivants: laina m re, de 1 te. 10 à 1 te. 40 la lcil., prix moyen, 1 fr. 20; laine dagala., 1 fr. n0 a i fi. 00 le kit., prix moyeu, 1 fr.: 0. Deus las envfroae de Villes Cott...te, ou signale quelques affaires eo..sortis par la culture, dane les prix de 1 fr. d0 à 2 fr. la kit. ; leu trausactiese ne s'engagent pua fucf- lement. Dans le Soiaeonnaia, les qualités dues s'on. Navet vivement de 1 er. 7a à 1 fr. 95 le kll., et les aortes secondaires de 1 fr. 45 à 1 fr. 70, vee peu de demandes, le tout avec le 5010 d'usage. La troisième série dos encbéres de lainee coloniales à Londres aura lieu dans quelques irons, et le stock approximatif à l'oovarloce aera de 358,778 ballas. On v signale a re améibeevllen dans l'industrie des lainee su la place d'Elbeuf ; ei o branle a ez laeiloment les dr u s cire de qualité lnte,mediniro et quelgve9 articles spéciaua de fabricatioa courante, par entre, l'article no auté est peu favorisé, et le faiblesse des o s qui saut transmis par les m s de voyage ou les négociants en grog oe Ioioeo entrevoir qv'no e pa -- et-. Convies eut relativ...ntplusnlieu- roux ;la plupart de0 mauvfaeiures do cette plaie sont assnries de travail au moine pour quelques mois. I.5 situation reste aus,f la m me à calao, O'ost-à-diee qne les affaires ontinunnt à @tre dlfdcile0. A reecmice, la Auguste Dore, receveur bnraliate à Bessib- ' s (Haute Oenessa), et Jeanne Laotiens, lingtre, rua Dsofecl-Rochereau, 23. Joseph Dubern, coiffeur, rue Dalmatie, 5, xi Jeanne Mathieu, à Lagarde (Haut.-Garonne). Marie-Jean-Gaétan de refuge, propreé- place Saiat-Georges, 20, et iMatio-Donatienne. Oeneviéve-Suzanne de Leajoe, à Banquet Landes). bai so parait o rnyéa et las dlatoura n hasi- tant plus à achntur te peigné peur le .aur. actuel de fi. C'est ai.éi qu'a dodu quelque lote de peignée peodantla quinzaine, bien qu'on ait tait que peu de 0110,0 on dl. `fétkgrammee asummrcaiaasz Jean Slarea Latont, menuisier, rue du Peut- Le Havre, 2juiu. Saint Pierre, et Paule Perlés, rut Tourna. Celons. - Très ordinaire, Louisiane, feuille. Marché calma Elle... Marqué, menuisier, allée des Sou- pirs, 33, et Louise Ribualet, allée des Sou- pile, 23. Joseph-Auguste M...hant, maçon à Pont- SaintEeprit (Gard), et Rose Bernard, rue des Rosiers, 8. Demiai que Pages, retraité, et Caroline Ce- brit, domestique, domiciliée rue holférieo, 9. Jean-Charles Peeh, mécanicien, boulevard de la Gare, 10, et Marie SaintHilaire, m@me mEmile-Lê.. Rech, employé, boulevard de la Gore, 10, et Louise Rnlland, mdme maisnv. Toussaint Seulan, eor0o..ier, place des Blancs, e, et Jeanne Télé, rae de Luppé, 4. Lucien Truite., voyageur de commerce, rua Montaudran, 37, et Olympe Gourg, à Castel- .nmaein. Jean Troy, instituteur à Piusaguel (Haute- Garonne), et Jeanne Estien.y, COI..Pavée, 22. Joseph Verges, cultivateur à Saint-Jeaa de l'os Iov et Mur8ueci e C t aluettes aCrmx- , Daurade. f0005 nus 30 aT 31 MAI 108:0. Tusaet' bponse Paillis, 20 ans, rae Solfé- o, il. - Pierre Marty, 70 ans, rue d'Aus- terlitz, 9. -lelie-Léonin Frayssioet, 6 mois, place Arnaud-Bernard, 19. - Paul Loubet 9 mole, rue Marengo, 32. - Catherine Rond lier, 22 ans, rue d'AUaterlitz , 12. - Avgé, épouse Bonnet, 43 ans, Peubourg-Arnaad- Bernard, 32.- François Charlemago,,64 ans, ee BaYard, 4'2. - Armelie , épouse Vidai, 44 sus, rue du Taur, 37 - Cernez, épouse Lamarque, 22 une, r a e Saiel.Laurent, 3. - LIes Soleil, 9 mois, re Montcabrior, 4. - Marie Lamarque, 38 ana, rue des Q,,Ouceye, 7. - Catherine relent, 90 ana, à Croix Daurade. - Hospice de la Grave, 2. - lldtel-Dueu, 2. - Asile de Bragnaville, 1. VLLL7'IN COIIMCIIRIAI. OtAlu CAL usE TOSJLB)Lble. OOYYr9Bi0N On ..n.0 D¢B YA¢OHewDI.ae Bulletin oftniel. Dn 3 Juie 4885 Coure calmes sans changement notable. NOMS Poise PAIS DRn PRODUIT. RN des H*I.OB DRNRHBG Biadettee enpérienree.-.. 80 I9 50 eu en Ruée du I.nnrageie,......i 80 19 :5 19 Ruée de Gascogne..,,, ... 80 I9 2s 18 75 Blés do Canal latéral..... I 80 18 75 18 ' 0 Blés Ronamllone.........j 80 0 »u 19 75 aléa milarjios Hna........ 80 18 50 en an Blés mitadie. ordinaf ree.; BD 15 50 aa a» Befgie ................... -5 13 ++ . ,+ Ange .................... 6o t0 7i IO 25 i Matn¢ . ................. 50 Il 50 il u» Mis blanc.... I 75 12 50.12 10 Male voua..,, 75 12 75,14 50 HBrteota .. . ... ....:.... l hart. 26 »»24 F ., bues........... ..... 05 12 se 11 75 Vase.. noires.... .. 80 17 50 1a ae Graine da lin...........-I m a. as graina d. Dolzn. ........: 65 +' , FARINRB HT langue Minet, pria moyen, j balle da 122 k. 1,2 g41 a 8R, prix moyen - Ç30 »>;++ ++ P. sas 80, pria moyen »- m e aa'»» +> Fane. .(. '.ll 5011 s> dxAINHS FOCAAA0ueud Interna a Espac e-115 .................5,01.5 »n es FOOAAAOES Foin vieux, Ida 50 kit. 4 25 d 75 50 Safnfom noue. (D coupe), 50 k. j 3 ,» 3 »» 2 coupe 60 kil. Lusanno aovvelle. 2 2t 3» Paille, aille, 2 25 260 Veutes , 3.0 ncline, On ente : disponible et courent, 09 90 aveil, se ».:mal, a» sa, juin, 89 75, 30111,1, 70,25; outil, 70 5; seytembre, 71 25; o tabre, 71 SC; Novembre, 711 0/; décembre, 69 7.i jeaver6) 90 ;les50k. Café. - (Saute. goal averege.) Marché calme. Vente., 22.000 eues. On cote : disponible et es e »0; mai, ne; juin, 49 _5 , juillet, 49 75 ; outil, FO 25; eeptombre, 50 75; octobre, 51 25; n ambre, 51 50 ; décembre , 62 eh ; jtm r, 52 25; les 50 kilos. S.,ndouz. -- Marque Wiloox. Meaobé calme. tes nulles. Ou cota disponible et courant da moi. à 45,e Iee 50 kit. Msxa.R sua esaTlsna na Le vmna.. du 3d'tin 1885. VeauS -Amenés 785 vendus 723 pcidr moyen, 76 kit. 1 gnnlité, 2 n»; 2 qualité, 180; 3 qualité, 150; pria eatrdmea, 1 26 à 2 1 Vent. calma. GRAINE DE LIN TARIN ,s' â's nu atarrlnea IIanlcu u RH U1OIH S.c rnaaii'e'3$i'P 3,sniaa FHTHIISIE, Asthmes leieiiee repitle par les Gouttes Livoniennes s n csEaso a aErsl, edcosoe nie xoawt.e u m p fa I b10poic gu:Si, radina Ce produit, lament rou,,o Ics 3îrzIru7iea efea esylresCale rs car ,ea n in:,and 1, m céllnil mcS .1 com1 0 seul efficace. T -2 (168) AU GRAND RARAPLU" Maison YENTAX w. rreav a P are. uo à tout k, i-S ETONNANTES Iii fC1I,11 B8EItt3 111151 t et - ,.??> iJN! UE LICHAOX cictuloxtrica u '. =mwly r,,.v.. dcliu. l.'vyvR,ue il,n,, eu, L,Iemnue,ise.sBua2A0a Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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