(Petromyzon marinus L.) sur la moyenne Garonne
(Petromyzon marinus L.) sur la moyenne Garonne
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1. La zone d’étude<br />
1.1. La <strong>Garonne</strong><br />
Prenant sa source dans les g<strong>la</strong>ciers de <strong>la</strong> Ma<strong>la</strong>detta, en Espagne, elle disparaît dans des<br />
calcaires et ressort au niveau du Val d'Aran (Pyrénées espagnoles, 1870 m). La <strong>Garonne</strong>, avec<br />
650 km de longueur et 56000 km 2 de bassin versant, est le plus petit fleuve français. Elle est<br />
alimentée par des eaux pyrénéennes (Sa<strong>la</strong>t, Ariège, Neste) et des eaux du sud-ouest du Massif<br />
Central (Lot, Tarn, Save, Gimone, Gers, Baïse).<br />
Elle est caractérisée par un régime pluvio-nival irrégulier, avec une période d'étiage<br />
estival, et deux périodes de crue (printanière et automnale). La <strong>Garonne</strong> <strong>moyenne</strong>, qui se<br />
rattache à notre zone d'étude, s'étend de Toulouse à Agen : son lit est composé en majorité de<br />
gros galets (5-15cm), avec des affleurements locaux de mo<strong>la</strong>sse. Tous les faciès d'écoulement<br />
sont représentés <strong>sur</strong> son cours.<br />
1.2. Le site d’étude<br />
Pour <strong>la</strong> <strong>la</strong>mproie, le site d’étude correspond à <strong>la</strong> <strong>moyenne</strong> <strong>Garonne</strong>, du point de lâcher à<br />
Couthures-<strong>sur</strong>-<strong>Garonne</strong> (limite départementale Gironde/Lot-et-<strong>Garonne</strong>) jusqu’au barrage<br />
hydroélectrique de Golfech dans le Tarn-et-<strong>Garonne</strong> (Figure 1). Il faut également inclure <strong>la</strong><br />
partie avale du Lot entre <strong>la</strong> confluence avec <strong>la</strong> <strong>Garonne</strong> et le barrage de C<strong>la</strong>irac. A noter que le<br />
linéaire de <strong>Garonne</strong> concerné est un site Natura 2000 (cf. annexe 1). Les espèces remarquables<br />
sont notamment les poissons migrateurs amphihalins tels que <strong>la</strong> grande alose (Alosa alosa), <strong>la</strong><br />
<strong>la</strong>mproie marine (<strong>Petromyzon</strong> <strong>marinus</strong>) et le saumon At<strong>la</strong>ntique (Salmo sa<strong>la</strong>r)<br />
Concernant le silure, le site d’étude correspond <strong>sur</strong>tout au canal de fuite (bras artificiel<br />
situé entre le barrage hydroélectrique de Golfech et le seuil 6 franchissable), et à <strong>la</strong> <strong>Garonne</strong><br />
entre le seuil 5 et l’aval de Lamagistère (cf. figure 1). De plus, en fonction des dép<strong>la</strong>cements<br />
des individus, des prospections en voiture jusqu’à Agen, et en bateau jusqu’à Boé permettront<br />
de localiser l’ensemble des silures radiomarqués.<br />
Figure 1 : Carte de localisation des sites d'étude<br />
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