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L'ASSASSINAT D'HENRI IV - France Télévisions Publicité

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L’ASSASSINAT D’HENRI <strong>IV</strong>


L’assassinat d’Henri <strong>IV</strong><br />

Paris – 14 mai 1610 – 14h15<br />

Henri <strong>IV</strong> se fait assassiner par un fou de Dieu,<br />

Ravaillac. Ce jour-là, Henri <strong>IV</strong> n’a qu’une idée en tête :<br />

retrouver celle qu’il aime et l’empêcher de partir. Pressé<br />

de toutes parts pour régler les affaires du royaume, il s’échappe<br />

en carrosse dans Paris, sans escorte, au mépris du danger qui<br />

rôde à chaque coin de rue. Sa mort, fomentée par les radicaux<br />

religieux pour attiser la haine, apaisera, contre toute attente,<br />

les confl its entre catholiques et protestants.<br />

Directeur artistique et réalisateur Jacques Malaterre<br />

Ecrit par Emmanuel Bézier<br />

Produit par Frédéric Fougea<br />

Conseillère historique Janine Garrisson<br />

Une coproduction Boreales/Expand Drama en association avec Télécran et <strong>France</strong> 2<br />

Directrice de l’unité Magazines et Documentaires de <strong>France</strong> 2<br />

Patricia Boutinard Rouelle<br />

Directeur de la fi ction Jean Bigot


Ce jour-là tout a changé, cette collection est un nouveau rendez-vous<br />

de la Télévision publique avec l’Histoire qui associe<br />

pour la première fois l’unité documentaire et l’unité fi ction.<br />

Elle a pour ambition de renouer avec les moments forts que furent<br />

autrefois La Caméra explore le temps ou plus récemment la trilogie<br />

sur la préhistoire (L’Odyssée de l’espèce, Homo Sapiens, Le Sacre<br />

de l’homme) : une télévision qui sait faire rimer transmission de la<br />

connaissance avec créativité des formes et avec plaisir du plus<br />

grand nombre.<br />

Ce jour-là tout a changé propose au téléspectateur un voyage dans<br />

l’historiographie moderne à travers un zoom avant sur des journées<br />

évènements. L’assassinat d’Henri <strong>IV</strong>, la fuite à Varennes, le sacre de<br />

Charlemagne, ces journées s’inscrivent dans la mémoire collective<br />

et dans l’imaginaire populaire comme autant de moments de bascule<br />

qui font date.<br />

En privilégiant le récit incarné d’une journée de 24 heures,<br />

le producteur, Frédéric Fougea et le directeur artistique, Jacques<br />

Malaterre, de cette collection ont choisi la dramaturgie de la<br />

courte durée, un temps porteur d’émotion et d’intensité, un précipité<br />

de vécu et de ressenti qui nous plonge dans les fragments<br />

de l’Histoire.<br />

A l’instar d’un thriller psychologique, nous suivons pas à pas notre<br />

héros tout au long de cette journée reconstituée au plus près des<br />

sources dont nous disposons. Chaque décision, action, comportement<br />

d’ordre public ou privé est éclairé d’une voix intérieure qui<br />

traduit l’épaisseur du personnage, ses doutes, ses dilemmes.<br />

Mais si le temps court est plus le temps de la fi ction, du hasard et de<br />

l’imprévisible, le genre docu fi ction impose quant à lui de mettre en<br />

perspective cette journée, de l’inscrire dans une durée plus longue.<br />

Celle des racines profondes de l’évènement, celle des mouvements<br />

de fond de la société. Ainsi cette série nous donne à réfl échir sur la<br />

place de l’évènement dans la dynamique plus ample des cycles<br />

longs de la grande Histoire.<br />

Patricia Boutinard Rouelle<br />

Directrice de l’Unité Documentaires et Magazines<br />

Jean Bigot<br />

Directeur de l’Unité Fiction


Jacques Malaterre<br />

Directeur artistique et réalisateur<br />

“Des émotions qu’on n’oublie jamais”<br />

Après son plongeon dans la préhistoire<br />

(L’Odyssée de l’espèce, Homo Sapiens et<br />

Le Sacre de l’homme), Jacques Malaterre<br />

fait un nouveau voyage dans le temps à la<br />

rencontre d’un roi qui a marqué des<br />

générations entières : Henri <strong>IV</strong>.<br />

Immersion dans une époque de grands<br />

troubles, dans une journée fatidique où<br />

le roi est assassiné par un fanatique,<br />

le tristement célèbre Ravaillac.<br />

“Mon Henri <strong>IV</strong> ressemble au vôtre”, une phrase<br />

que Jacques Malaterre n’est pas prêt d’oublier.<br />

Janine Garrisson, historienne et spécialiste de<br />

Henri <strong>IV</strong>, le remercie de redonner vie à un<br />

personnage populaire et atypique qu’elle<br />

étudie depuis de nombreuses années. Son<br />

travail acharné de réalisateur a porté ses fruits.<br />

Le tournage, minutieusement préparé, s’est<br />

déroulé dans les décors somptueux du<br />

château de Fontainebleau. Jacques Malaterre<br />

évolue avec aisance dans l’univers à la fois<br />

royal et rural d’ Henri <strong>IV</strong>.<br />

Avec le producteur, Frédéric Fougea,<br />

il a suivi pendant plus d’un an l’écriture<br />

du scénario. “Trouver la saveur, le rythme,<br />

la façon de parler était une gageure, on le<br />

voulait populaire sans être outrancier”.<br />

Une exigence qui s’applique aussi au<br />

traitement des personnages qu’ils soient<br />

amis, ennemis du roi ou encore intrigants.<br />

Les acteurs, coachés et couvés par le<br />

réalisateur, se sont donnés corps et âme<br />

à ces personnages qui, de près ou de loin,<br />

ont joué un rôle dans la vie du roi. Une<br />

importante recherche iconographique<br />

a permis de restituer les costumes et les<br />

coiffures du XVII e siècle et les comédiens<br />

ont vécu naturellement cette époque.<br />

Les sources<br />

Un naturel dont le secret réside pour le<br />

réalisateur dans les répétitions. Henri <strong>IV</strong><br />

fait partie d’une collection, Ce jour-là tout a<br />

changé, dont Jacques Malaterre est directeur<br />

artistique : “Il est important, rappelle-t-il, de<br />

parler de collection et non de série parce qu’il<br />

n’y a pas de personnage récurrent, ni de lieu<br />

et d’époque récurrents”. Jacques Malaterre<br />

s’est donné les moyens de parvenir à une<br />

œuvre originale sur un épisode historique<br />

qui a effectivement fait basculer l’Histoire.<br />

Cette originalité réside dans une nouvelle<br />

conception fi lmique du documentaire-fi ction,<br />

avec des codes visuels et scénaristiques<br />

modernes, “une manière très nouvelle de<br />

raconter dont chaque réalisateur de la<br />

collection devra s’imprégner”.<br />

Les fi lms de la collection sont construits de<br />

la même manière : un teaser en début de fi lm,<br />

une journée racontée heure par heure,<br />

des fl ash-back pour comprendre le<br />

cheminement de la situation qui nous est<br />

présentée, un épilogue sur la destinée<br />

de chaque personnage et une scène<br />

emblématique qui défi nit le personnage<br />

principal. Le documentaire-fi ction est appuyé<br />

par deux voix-off. Peu présentes, elles ont<br />

pourtant le mérite de donner une vision<br />

objective et subjective du fi lm : l’une d’elles<br />

refl étant les réfl exions du personnage, “on<br />

connaît ses troubles, ses doutes, tout ce qui<br />

l’habite”. Des codes propres à la collection<br />

qui reviendront dans les épisodes suivants<br />

dont L’Evasion de Louis XVI et Le Sacre<br />

de Charlemagne.<br />

L’auteur s’est appuyé sur des ouvrages de référence et sur l’enquête qui a suivi le meurtre<br />

d’Henri <strong>IV</strong> afi n de reconstituer la dernière journée du monarque et de Ravaillac. Ces informations<br />

proviennent en particulier de “Henri <strong>IV</strong>, le Roi de la paix” et “Ravaillac” de Janine Garrisson, “Les<br />

Dames du Vert-Galant” de Michel de Decker, “Henri <strong>IV</strong>, les Rois qui ont fait la <strong>France</strong>” de<br />

l’académicien Georges Bordonove.


Janine Garrisson<br />

Conseillère historique<br />

Le Vert-Galant, la poule au pot, le panache… Autant d’images qui perdurent et signent la popularité encore<br />

très vivace de Henri <strong>IV</strong>. Et pourtant, la personnalité hors norme de cet homme ne se résume pas à cela.<br />

Janine Garrisson*, conseillère historique sur le fi lm, nous parle de ce monarque qu’elle appelle Henri.<br />

Vos impressions lors de la projection<br />

du fi lm ?<br />

C’est un homme si complexe qu’on ne peut<br />

pas le réduire au panache blanc et le fi lm rend<br />

bien cette complexité. Jacques Malaterre<br />

donne un portrait vraisemblable d’ Henri <strong>IV</strong> :<br />

un homme chaleureux avec ses faiblesses,<br />

ses forces, ses qualités d’homme d’Etat.<br />

C’est un témoignage visuel tout à fait<br />

intéressant, je trouve, qui fait bien ressortir<br />

l’intelligence de ce personnage.<br />

Pourquoi est-il, encore aujourd’hui,<br />

un roi populaire ?<br />

Comme François I er ou Charlemagne, Henri <strong>IV</strong><br />

bénéfi cie de la bienveillance, de la<br />

reconnaissance collective. Par l’édit de<br />

Nantes, il met fi n à quarante ans de guerre<br />

civile. En fait, des guerres civiles entre<br />

clans féodaux pour prendre la place du roi ou<br />

être les premiers auprès de lui.<br />

Il rétablit une paix temporaire et le pays<br />

se reconstruit en levant tous les impôts.<br />

Le gouvernement, sous la houlette de Sully,<br />

réussit à remettre en marche l’agriculture,<br />

fondement de l’économie française puisque<br />

80 % de la population cultive la terre.<br />

Comment expliquer ses revirements<br />

religieux ?<br />

Jeanne d’Albret, sa mère, est protestante et,<br />

à mon avis, elle lui inculque une forte culture<br />

protestante. Or au moment de la Saint<br />

Barthélemy, il est forcé de se convertir au<br />

catholicisme. Pratiquant de surface, il assiste<br />

aux messes de la cour, dont il est prisonnier.<br />

Après son évasion, il retourne vers le<br />

protestantisme et devient chef des huguenots.<br />

Quand il accède au trône, il est le premier roi<br />

protestant alors que 80 % de ses sujets sont<br />

catholiques. Henri essaie de reconquérir son<br />

royaume par les armes mais il n’y arrive pas. Il<br />

comprend qu’il ne pourra rallier ses sujets<br />

qu’en devenant catholique. Ce sont donc plus<br />

des revirements politiques que religieux.<br />

Est-ce alors perçu comme une trahison ?<br />

Pour les catholiques, il ne s’agit pas d’une<br />

trahison mais d’un retour à la vraie religion. La<br />

réaction est plus mitigée chez les huguenots.<br />

En effet, après son couronnement selon les<br />

lois fondamentales*, Henri <strong>IV</strong> n’arrive pas à<br />

obtenir la cohésion et la confi ance de son<br />

peuple. Ce sont les protestants qui lui<br />

conseillent alors de suivre le parcours<br />

traditionnel du roi de <strong>France</strong> : l’abjuration de la<br />

religion huguenote puis le sacre et l’entrée<br />

dans Paris.<br />

Tout ce cheminement fait d’attentats<br />

déjoués, de revirements jusqu’à son<br />

assassinat, appuie la théorie du complot…<br />

Un certain nombre de catholiques a toujours<br />

pensé que l’abjuration de Henri était une<br />

comédie pour mieux atteindre le pouvoir. Ils<br />

ont douté de la sincérité de Henri et<br />

beaucoup de catholiques fanatiques, de<br />

catholiques refusant de voir à la tête du pays<br />

un roi sans doute resté huguenot de cœur,<br />

ont tenté de le faire mourir. Il faut dire qu’en<br />

Europe, à cette époque, la mode est aux<br />

meurtres des puissants : Henri III est<br />

assassiné à peu près pour les mêmes<br />

raisons que Henri <strong>IV</strong> ainsi que Guillaume<br />

d’Orange, chef des protestants hollandais.<br />

On assiste à une désacralisation de la<br />

fonction royale.<br />

Pourtant les rois de <strong>France</strong> se<br />

proclamaient du Divin ?<br />

Justement, c’est très différent de se<br />

proclamer élu de Dieu et d’être perçu par la<br />

population comme un roi qui négocie. Une<br />

rupture apparaît entre l’univers populaire qui<br />

se représente le roi comme un personnage<br />

magique, sacré et la fonction réellement<br />

exercée par ce roi, une fonction d’unité et de<br />

consensus. Henri <strong>IV</strong> est le premier de sa<br />

lignée à proposer une nouvelle conception et<br />

une nouvelle fonction de roi : celle d’un<br />

monarque dirigeant le royaume dans un sens<br />

civil et non plus religieux.<br />

On le sent proche du peuple mais<br />

incompris.<br />

Henri <strong>IV</strong> n’a plus aucune confi ance en<br />

l’humanité, il ressent une sorte de désespoir -<br />

dans le sens de sans espoir - sur les êtres<br />

humains. Paradoxalement il a le sens de<br />

l’amitié, du mot, du geste mais il considère<br />

que les êtres humains sont toujours prêts à<br />

trahir ou à se vendre. Et la faiblesse de ce<br />

personnage, tient à ce qu’il oublie ce<br />

désespoir avec les femmes. Il pense<br />

qu’elles pourront lui apporter réconfort<br />

et fi délité mais il n’en est rien.<br />

On découvre dans le fi lm le mythe du<br />

Vert-Galant : ses relations avec les<br />

femmes sont très passionnelles…<br />

Il promet aux femmes juste ce qu’il ne faut<br />

pas leur donner ! Il donne à Gabrielle<br />

d’Estrée l’anneau du sacre en guise de<br />

bague de fi ançailles mais elle meurt<br />

subitement. Il promet le mariage à Henriette<br />

d’Entragues si elle lui donne un fi ls. Il écrit<br />

cette promesse de mariage, ce qui est<br />

inconcevable ! On a parfois l’impression<br />

qu’il est tellement désespéré par cette<br />

vision de l’humanité qu’il joue le tout pour<br />

le tout avec les femmes.<br />

* Janine Garrisson est spécialiste de<br />

l’histoire politique et religieuse du XVI e siècle<br />

et auteur de plusieurs ouvrages sur Henri <strong>IV</strong>.<br />

*La monarchie française, de 987 (sacre de<br />

Hugues Capet) à 1789 (début de la<br />

Révolution), n’avait pas une constitution<br />

écrite, mais des principes consacrés par<br />

l’usage et fi gurée par un certain nombre de<br />

régalia (droits royaux) et de cérémonials<br />

(comme ceux du sacre ou du palais).<br />

Progressivement, certains de ces principes<br />

ont été formulés en coutumes, appelées<br />

d’abord Lois du royaume, puis Lois<br />

fondamentales du royaume.<br />

Arnaud Bédouet<br />

est Henri <strong>IV</strong><br />

Une ressemblance étonnante, le verbe haut<br />

et le regard vif, Arnaud Bédouet donne vie<br />

à ce personnage qui a bravé tous les dangers<br />

pour un seul et unique but : être roi.<br />

Comment vous êtes-vous préparé à ce rôle ?<br />

Avant le tournage, Jacques Malaterre a réuni les comédiens pour<br />

travailler les personnages et nous imprégner de la gestuelle. Les<br />

répétitions ont permis d’instaurer une vraie complicité entre nous, ce<br />

qui n’était pas négligeable quand, pour mon premier jour de tournage,<br />

je tournais une scène d’amour avec Gabrielle d’Estrée !<br />

Quelle était votre vision d’ Henri <strong>IV</strong> avant de l’interpréter ?<br />

J’imaginais, comme tout le monde, que c’était un roi très populaire, le<br />

chantre de la poule au pot, un homme qui aimait ripailler... A la lecture<br />

du scénario, il est apparu assez différent de ce que je pensais. Janine<br />

Garrisson a été d’une aide très précieuse, elle a dépoussiéré et balayé<br />

le mythe, en n’hésitant pas à pointer ses défauts, ses faiblesses.<br />

C’est un roi extrêmement moderne dans sa gestion du royaume,<br />

dans ses relations avec ses sujets et surtout avec les femmes !<br />

Le Vert-Galant n’était donc pas un mythe ?<br />

Henri est un amoureux des femmes, un amoureux de l’amour. Pourtant<br />

Gabrielle d’Estrée reste son grand et unique amour. Il lui promet de<br />

l’épouser dès l’annulation de son mariage avec Marguerite de Valois<br />

mais elle meurt. Avec les femmes, il se donne complètement et la liaison<br />

qu’il entretient avec Charlotte fait partie de ce tourbillon amoureux.<br />

Vous incarnez un personnage fi nalement nouveau ?<br />

Au regard des précédentes versions fi lmiques, je trouve que<br />

Jacques rétablit vraiment le personnage, dans toute sa complexité.<br />

Je suis gâté par ce rôle d’autant que la vie d’ Henri est en soi une<br />

vraie épopée. Les valeurs qu’il a acquises sont rugueuses et paysannes<br />

et l’ont certainement servi dans son approche politique de<br />

compromis. Il n’a pas été élevé et formaté par la cour à Paris. Encore<br />

aujourd’hui, on imagine les rois de <strong>France</strong> comme des êtres à part,<br />

sans contact avec les gens du peuple, ce qui n’a pas été du tout le<br />

cas pour lui.


Le château de Fontainebleau<br />

Les scènes de château ont été tournées au<br />

château de Fontainebleau, lieu de prédilection<br />

d’Henri <strong>IV</strong>. C’est François I er qui décide<br />

en 1528 la reconstruction de l’ancien château<br />

fort médiéval qui s’élève en ce lieu. Il<br />

n’en conserve que le donjon et ne cesse, au<br />

cours de son règne, d’agrandir et de faire<br />

décorer la nouvelle demeure. Plus tard<br />

Catherine de Médicis, lors de la régence de<br />

Charles IX, apporte elle aussi une contribution<br />

importante à l’édifi ce mais les guerres<br />

de religion ralentissent les travaux. Henri <strong>IV</strong><br />

commande de nouveaux embellissements.<br />

L’époque d’ Henri <strong>IV</strong> correspond en peinture<br />

à la seconde “Ecole de Fontainebleau”. Pour<br />

décorer le château, le roi fait appel à plusieurs<br />

peintres, non plus des Italiens, mais<br />

des Flamands et des Français. Il se fait représenter<br />

dans la décoration de son château<br />

par son sculpteur, Mathieu Jacquet.<br />

Source : Musée et domaines nationaux du château<br />

de Fontainebleau<br />

Dates clés<br />

18 août 1572<br />

Mariage d’Henri de Navarre<br />

avec Marguerite de Valois<br />

24 août 1572<br />

La nuit de la Saint-Barthélémy<br />

25 juillet 1593<br />

Abjuration de la religion protestante<br />

27 février 1594<br />

Sacre d’Henri <strong>IV</strong><br />

27 décembre 1594<br />

Assassinat manqué sur Henri <strong>IV</strong><br />

18 septembre 1595<br />

Henri <strong>IV</strong> est reconnu par le pape<br />

13 avril 1598<br />

Signature de l’édit de Nantes<br />

24 octobre 1599<br />

Répudiation de Marguerite de Valois<br />

16 décembre 1600<br />

Mariage avec Marie de Médicis<br />

27 septembre 1601<br />

Naissance de Louis XIII<br />

14 mai 1610<br />

Assassinat d’Henri <strong>IV</strong> par Ravaillac


Directeur artistique et réalisateur Jacques Malaterre<br />

Producteur délégué Frédéric Fougea<br />

Co-producteur délégué Pierre Bertrand-Jaume<br />

Producteur associé Aldo Cardoso<br />

Conseillère historique Janine Garrisson<br />

Directrice de l’unité Magazines et Documentaires de <strong>France</strong> 2<br />

Patricia Boutinard Rouelle<br />

Directeur de la fi ction Jean Bigot<br />

Responsable des documentaires de <strong>France</strong> 2 Dana Hastier<br />

Conseillère de programme Clémence Coppey<br />

Fiche technique<br />

Scénariste Emmanuel Bézier<br />

Compositeur Cyril Orcel<br />

Chef opérateur Sabine Lancelin<br />

Ingénieur du son Jean-Luc Verdier<br />

Chef décorateur Frédéric Duru<br />

Chef costumière Amandine Catala<br />

Chef maquilleur Dominique Plez<br />

Chef coiffeur-perruquier Christine Leaustic<br />

Conseiller équestre Frédéric Sanabra<br />

Chorégraphe Corinne Devaux<br />

Direction juridique et fi nancière Danielle Kadeyan<br />

Administrateurs de production Jean-Marc Vignet<br />

et Frédéric Benoist du Sablon<br />

Fiche artistique<br />

Henri <strong>IV</strong> Arnaud Bédouet<br />

Marie de Médicis Chiara de Luca<br />

Maréchal de Bassompierre Olivier Augrond<br />

Charlotte de Montmorency Priscilla Bescond<br />

Duc d’Epernon Marc Saez<br />

Sully Jean-Baptiste Malartre<br />

Prince de Condé Anatole de Bodinat<br />

Ravaillac Tibo<br />

Retrouvez l’intégralité<br />

des photos sur notre serveur Extranet :<br />

https://pro.france2.fr<br />

Rubrique Photopress<br />

france2.fr<br />

Attachée de presse :<br />

<strong>France</strong> 2<br />

Audrey Dauman > 01 56 22 46 95<br />

Assistée de Ghislaine Orville > 01 56 22 59 97<br />

Edité par la Direction de la Communication de <strong>France</strong> 2<br />

7, Esplanade Henri de <strong>France</strong> - 75907 Paris CEDEX 15<br />

Photo Boreales<br />

Directeur artistique des Éditions : Philippe Baussant<br />

Rédaction : Mona Guir<br />

Conception et réalisation : Louisa Lahcen<br />

Chef du service des Éditions : Marie-Jo Fouillaud<br />

Chef du service Photo : Violaine Petite<br />

Directeur de la Communication : Stéphane Bondoux<br />

Chef du service de Presse : Anne-Laure Mosser<br />

Directeur de la publication : Patrick de Carolis<br />

Impression Expagina - N° ISSN 1764 1608<br />

Novembre 2008

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