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jusqu'à la dernière larme de cire<br />
les hommes ont roulé ivres d'étoiles<br />
dans la charnière de leurs pas écorchés<br />
au son des tambours arretés<br />
caressant lune après jour<br />
le monstre dodu de leurs faces<br />
ou pâlit l'actuelle noirceur des vaincus<br />
leirs yeux écartés au fond des orbites<br />
sans cheveux autres que la terre qui pousse<br />
et la bouche tordue où luisent<br />
des dents de bois dur encastré dans la rouille<br />
puis ils sont venus<br />
ceux qui sans raison<br />
sans foi. sans couragei<br />
remportént les victoires de l'inutile<br />
ceux qui hurlent<br />
déchirant tuant<br />
créent le monde de leurs nuits inquiètes<br />
ceux qui fouettant<br />
ceux qui violant<br />
ceux qui<br />
écrasent un peu plus l'étoile de leurs remords<br />
à coup de sang<br />
à coup de larmes<br />
à coup de rires d'homme violacé<br />
avant de sombrer dans la folie du retour<br />
et-ils boivent l'eau de leurs morts<br />
et ils chantent l'image des chiens rongeurs<br />
les yeux fermés au soleil des étendards<br />
tandis que se lèvent hors du chemin de boue<br />
les hommes bruns sans raves de lune.<br />
I<br />
ux yeux fiévreux<br />
où brûle l'espoir<br />
J