Télécharger ce document - Document sans nom

L’époque des moi-moi au détriment du Service
L’année 2001-2002, est celle de l’énergie de NGAKA désiré qui poursuivra les objectifs du CGS dans
un climat difficile dû, pour l’essentiel, au renouvellement et rajeunissement des équipes. L’inexpérience
faisant, le CGS a renoué avec des problèmes relationnels qui se répercuteront sur l’efficacité de la
gestion. Il faut dire que pour parti Mr NGAKA clôture un long cycle d’activité. Les choses doivent
mourir pour renaître. Cet exercice enregistre, au delà d’une certaine réussite dans la nouvelle ligne
d’actions, « la gestion par cellule », la création d’une boîte mail du CGS, l’organisation d’un beau
réveillon et d’un spectacle culturel d’un niveau acceptable. Malheureusement aussi, le manque
d’engouement moral des membres dû au style de management et se traduira étonnamment par une perte
significative du patrimoine : l’ensemble des casettes des spectacles de 1994 à 2001 ont disparu. Pour
ainsi dire, c’est le CGS qui est devenu amnésique
Pour 2002-2003, Monsieur EYELE Séraphin devint Président avec un héritage financier et relationnel
difficile. Cependant, son exercice présenta plusieurs atouts : un nombre massif d’arrivés et un existant
archivé… Malheureusement, les défis demeurèrent au dessus des actes et cet exercice fut finalement un
modèle d’essai d’où le souvenir nous échappe. Cela s’explique par le manque d’expérience qui
accompagne la gestion de la présidence sans passer par l’apprentissage qu’apporte l’exercice des
commissions.
2003-2004 consacra le retour de Monsieur EVOUNA MENGUE Parfait aux affaires. Ce qu’on peut en
dire, c’est que ce fut une présidence de trop de l’intéressé qui avait pourtant derrière lui une grande
expérience de la question associative : 4 ans de présence dont une présidence. Cet exercice fut aux
antipodes de son premier mandat et il fut factué d’une relative crise de confiance et par les prémisses
visibles d’une concentration abusive du pouvoir.
Pour l’essentiel, au-delà d’une colossale énergie déployée, les trois exercices précédent (2002 – 2003 –
2004) révélèrent un essoufflement progressif qui s’explique pour l’essentiel par le départ de la majorité
des anciens et l’arrivée d’une nouvelle génération plus individualiste et désintéressé par la question
culturelle. Malgré un nombre plus important des gabonais, le CGS perd en mobilisation et en intérêt. Il
gagne même en conflit faisant regretter un relatif age d’or qui se termina en 2001. Le plus triste, c’est la
disparition du patrimoine (valeurs, culture, matériel, audience…) rassemblée au cours des années
précédentes. Ce qui fut l’affaire de tous, devient celle de quelques uns. Côté organisationnel le déficit
financier devint une habitude en reflet d’un déficit moral.
L’exigence de reconstruction dans la responsabilité
L’originalité de l’année 2005 teint à ce que pour la première fois une femme est au commande et que
l’exercice court désormais sur la totalité de l’année civile. C’est la présidence de NGUEMA ONDO
Tatiana au détriment de Dinah Henrich, candidat malheureux. Les mauvaises langues disent que ce fut
les mauvais résultats de l’exercice précédent qui lui permirent d’arriver à la magistrature. Pour autant,
habituée aux affaires, ayant participé à plusieurs commissions notamment culturelles, sociales ou aux
relations extérieures, c’est tout naturellement que la confiance lui sera témoignée. Cet exercice a le
mérite de mobiliser un grand nombre de fille mais perd en mobilisation des garçons vraisemblablement
peu habitué par le genre. Dans un programme étoffé, il y a une véritable capacité à ramener les brebis
solitaires dans le juron collectif avec, au final, le fait de renouer avec un équilibre financier prédicateur
d’un relatif regain moral. C’est à cet exercice que se créé la véritable équipe féminine du CGS dont les
sorties furent pour l’essentiel honorifiques.
5