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dú peupler la Mésogéide velis la lin du Seconclaire. Ils ótiLient alors p¡obablement hnmicoles oü
r¡uscicoles et vivaient dans les foréts tropicales de ce conti¡ent.
(2) Au contrai¡e, les édaphobics plus fécents ont di peupler le sol apr¿s les périodes glaciaires,
pendant la ou les périodes xér-othermiques qui a./ont suivi les g¡¿rndes gláciations du quate¡naire.
L'infloence dü clirnat et les nodific¿rtions du couvcr¡ végétal n'a pu agir que sur des Staphylinidae
déjl préadaptés i Ia vie dans lc milieu endogé ou ir la vie dans lcs fissures du sol et des cavernes-
Notons quc comp¿rativcment ¡ la grande diversité observée d¿ns les sols, les groltes sont assez
pauvres cn St¿phylinidae endémiqucs, du moins d¿rns Ia fégion étudiéc-
A l'inst¿r des observations de Leleup ct dc Jexnnel en Afiique cenll ale- nous observons également
une pulvérisation des esp¿ces de plusieurs lignées en France, en Espagne et au Portugal. Ces lignées
appafenant aux I-eptotyphlinae et i ccrtains genres de Pschphin¿e sont égalcment remarqu¿bles par
leurs ultf¿-évolutions. Ces lignées tl¿s anciennes comme noL¡s l'avons déiii soulig¡é semblent avoir
épuisé Ieurs facultés évolutives, et sont sénéscentes. Leur morphologie externe est d'une banalité
al11igeante, ricn ne ressemble plus i un ¿rplollp¿r.t clu'un autre /-¿/)¡d4?¡r6 Par contre, leur édéage
ou lcur spermath¿que permet de les séparer sans probl¿rne: lcur lobe médian ou leur param¿re
nontrant des hyper évolu¡ions de leur structllrc. LJnc autrc caractétistiquc impoúante de ces lignées
sénéscentes cst leu¡ micro endémisme. La plupart des Leptotyphlinae et des M¿r)¿ti¿, ont des aires
de répartition tlds Éduite. (do¡rt le plus grand axe dépasse rarcl¡ent 50 km). Cette pulvérisation
d'csp¿ces au sein d'un taxon esl loutefois limitéc et n'est pas unc caractéristique générale des
Staphylinidae ódaphobies.
ll esl encorc trop tót pour tircr des conclusions plus pertinentes sur h Ép¿rlition des Coléopt¡res
Staphylinitlae édaphobies telle qu'cllc r-ansparait dans la basc de données. En etlet, plusieurs Égions
(voir la carte repoÍant Ia somme des données) restcnt encore inexplorécs tant en Espagne qu'au
PoÍugal. De plus, la région módite|r-anéenne cl¿¡s so¡ ensemble nous est encore tr¿s mal connue,
ne parlons pas de I'Afrique ou des autres Égions tropic¡1e5. Il est donc tr'és difficilc de comprendre
la phylogénie des taxons supr-a génériques et I'hjstorique cies peuplemcnts de I'Europe occide¡tale
par 1es différentes sous familles de Staphylinidae.
Notre étude montre, nous I'espérons, toua I'intér'ét de l¿ launc des endérniques europécns Nous
n'avons tail qu'e1flcurer Ie sujet, d'innombrables esp¿ces restcnt encore á découvri¡ et i décrirc.
Toutes les contdbutions ¡ la biologie, i l'écologic. ir la physiologie, ... de ces insectes seront toutes
capitales puisque, dans la plupart des cas. inédites.
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