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TECHNIQUES DE L’EAU Ere secondaire Ere primaire ÉTUDE DES EAUX Noms des terrains et divisions principales Jurassique ……… Portlandien …… J8 – 6 Supérieur Kimméridgien … J5 Oolithe Lusitanien …… Oxfordien ……… J 4 – 3 J2 Callovien ……… J1 Inférieur Bathonien……… JI – III Supérieur Bajocien ……… Aalénien ……… Toarcien ……… JIV I4 Lias …… Moyen Charmouthien… I3 Inférieur Trias …………………………………………… Sinémurien …… I 2–1 Hettangien …… Infralias ………… Rhétien ………… I I Keuper ………… t 3 – 1 Muschelkalk…… t I – II Grès bigarré … t III – IV Paléozoïque …… Anthracolithique … Permien………… r Carbonifère…… I – II hIV – VI Dévonien …………………………………… d 5 – 1 Silurien ………………………………………… s4 – 1 Cambrien …………………………………… sb – a Précambrien …………………………………………………………… X L’étude des eaux a pour objet de déterminer leurs possibilités d’utilisation. Elle comporte une analyse physico-chimique et un examen bactériologique. Grâce à ces analyses, on détermine les limites d’utilisation d’une eau : – eau à usage domestique ; – eau à usage industriel (réfrigération, fabrication). L’analyse physico-chimique permet de déceler les eaux risquant d’exercer une action chimique sur les canalisations et permet de définir les traitements de potabilisation. L’examen bactériologique permet de déterminer la qualité microbiologique de l’eau, notamment en vue de son emploi comme eau potable. Il peut également être utile pour la recherche de ferro-bactéries ou de germes sulfato-réducteurs. On fera référence à la directive n° 98/83/EC parue au Journal Officiel de la Communauté Européenne le 3 novembre 1998, qui définit les exigences auxquelles doit satisfaire la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. 4 Lettres indicatrices de la carte géologique <strong>FORMULAIRE</strong> CANALISATION Caractère lithologique dominant Calcaires Marneux imperméables Marneux imperméables Calcaires perméables fissurés Marneux imperméables Gréseux perméable Marneux Calcaires Perméable Grès Calcaires compacts Généralement imperméables Les informations contenues dans ce document sont données à titre indicatif. SAINT-GOBAIN PAM ne saurait être tenue pour responsable des éventuelles erreurs contenues dans ce document . Nappes d’eau Nappes dans chaque étage Belles nappes, surtout à la base Quelques nappes Plusieurs nappes Belles nappes à la base Nappes dans h IV et d 4 Nappes rares (dans quelques grès de sb – a)
TECHNIQUES DE L’EAU Conditions physiques, chimiques et bactériologiques que doivent remplir les eaux potables UNITÉS DE MESURE L’unité de base pour la chimie de l’eau est le milligramme par litre (mg/l). Une unité également employée est le milliéquivalent par litre * (méq/l) d’une substance dissoute et ionisée. Elle est égale au quotient de la masse de l’ion par la valence et sert à contrôler la cohérence des résultats d’analyses (balance ionique). TEMPÉRATURE Eau de source : 9 à 12 °C. Eau profonde des lacs : 4 °C. Une température très variable fait craindre une pollution de l’eau par suite d’apport d’eaux superficielles. RÉSISTIVITÉ ET CONDUCTIVITÉ ÉLECTRIQUES La résistivité est par définition la résistance électrique de la colonne du liquide considéré de 1 cm2 de section et de 1 cm de hauteur. Elle est exprimée en ohms ⋅ centimètres et varie en raison inverse de la minéralisation. La conductivité est l’inverse de la résistivité. Elle est exprimée en micro-siemens par centimètre** (µS/cm) et varie proportionnellement avec la minéralisation. CLASSIFICATION DES EAUX EN FONCTION DE LEUR RÉSISTIVITÉ GAZ DISSOUS L’eau potable peut dissoudre jusqu’à 40 ml de gaz par litre, dont 6 d’oxygène et 14 d’azote. La diminution de la teneur en oxygène peut être un indice de présence de matières organiques. * Si ρ désigne la résistivité électrique, χ la conductivité électrique : 1 χ = — avec χ exprimé en S/m ρ et ρ exprimé en Ω.m ou plus utilement 106 χ = — avec χ exprimé en µS/cm ρ et ρ exprimé en Ω.cm. ** Conversion du mg/l au méq/l. 1) Cas d’un élément monovalent Exemple : solution aqueuse contenant 2 g d’ion-chlore par litre. Ce résultat peut s’exprimer en disant qu’elle contient (masse atomique de Cl – = 35,5) : 2 ——— = 0,056 équivalent gramme d’ion chlore par litre, soit 56 méq/l 35,5/1 2) Cas d’un élément polyvalent Exemple : cas d’une solution contenant 4,8 g de sulfate (SO ––). 4 Ce résultat peut également s’écrire (masse atomique de SO –– 4 = 96) : 4,8 ——— = 0,100 équivalent gramme de SO –– 4 par litre, soit 100 méq/l 96/2 5 Conductivité Résistivité µS/cm Ω⋅cm <strong>FORMULAIRE</strong> CANALISATION Eau très pure inférieure à 50 supérieure à 20 000 Eau douce peu minéralisée 100 à 200 5 000 à 10 000 Eau de minéralisation moyenne 250 à 500 2 000 à 4 000 Eau très minéralisée 1 000 à 2 500 400 à 1 000 Les informations contenues dans ce document sont données à titre indicatif. SAINT-GOBAIN PAM ne saurait être tenue pour responsable des éventuelles erreurs contenues dans ce document .
Page 1 and 2: FORMULAIRE CANALISATION FORMULAIRE
Page 3: TECHNIQUES DE L’EAU HYDROGÉOLOGI

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