Surveillance Cardiaque - Thierry PERISSE
Surveillance Cardiaque - Thierry PERISSE
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Vincent Burger<br />
Jérôme Cervera<br />
Université Paul Sabatier III<br />
Année 2011-2012<br />
Projet de Licence 3 EEA<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong>
Introduction<br />
2<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Le but du projet qui nous a été confié est la surveillance cardiaque, c'est-à-dire, la<br />
réalisation d’une application qui doit relever et afficher l’électrocardiogramme d’un patient<br />
qui est utilisé dans tous les hôpitaux.<br />
L’électrocardiogramme (ECG) d’un patient est le signal électrique qui provient de la<br />
contraction du muscle cardiaque dans l’oreillette droite et se propage aux ventricules le long<br />
de nerfs, appelés faisceau de Hiss, et qui provoque l’apparition de différences de potentiels à<br />
la surface du corps, qui peuvent être enregistrées en différents points de référence.<br />
Ces potentiels seront prélevés grâce à des électrodes positionnées sur le corps humain. Pour<br />
permettre une prise d'information convenable, il faut que la résistance de contact entre<br />
l'électrode et la peau soit la plus faible possible. Pour cela on interpose entre l'électrode<br />
métallique et la peau un matériau conducteur à l'état liquide ou à l'état de gel, à base de<br />
chlorure de potassium le plus souvent ou sinon, certaines pastilles sont déjà recouvertes d’un<br />
gel, évitant ainsi l’ajout d’un tierce produit en plus.
Remerciements<br />
3<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Nous souhaitons remercier Mr Perisse pour la confiance qu’il nous a accordée en nous<br />
confiant le sujet de la <strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong>, son aide tout au long du projet qui nous a<br />
permit d’avancer jour après jour sur ce projet et le temps qu’il nous a octroyé.<br />
Nous tenons également à remercier Mme Leymarie pour son aide et sa disponibilité.<br />
Enfin, nous tenons à exprimer notre satisfaction d’avoir pu travaillé dans des bonnes<br />
conditions matérielles et un environnement agréable.<br />
Nous remercions également l’ensemble de la classe de Licence 3 EEA pour leur aide.
Sommaire<br />
4<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Introduction .......................................................................... 2<br />
Remerciements ...................................................................... 3<br />
Présentation ........................................................................... 5<br />
Première Partie : Partie analogique .................................... 6<br />
Récupération de l’ECG ................................................................................. 6<br />
L’amplificateur d’instrumentation ......................................................................................... 7<br />
Analyse du circuit DRL ......................................................................................................... 9<br />
1 er filtrage .................................................................................................... 11<br />
Amplification .............................................................................................. 13<br />
2 ème filtrage .................................................................................................. 15<br />
Alimentation autonome ............................................................................... 19<br />
Création du +5V .................................................................................................................. 19<br />
Réalisation du -5V ............................................................................................................... 20<br />
Deuxième partie : Partie numérique ..................................22<br />
PRESENTATION DE LABVIEW ............................................................. 22<br />
Les instruments virtuels ....................................................................................................... 22<br />
TRAITEMENT DU SIGNAL ..................................................................... 24<br />
Carte d’acquisition............................................................................................................... 24<br />
Description des modules utilisés ......................................................................................... 25<br />
Compteur de front................................................................................................................ 26<br />
Analyse du signal ........................................................................................ 29<br />
Diagramme final .................................................................................................................. 30<br />
Description du fonctionnement ........................................................................................... 31<br />
Estimation des coûts du projet ............................................32<br />
Conclusion ............................................................................34<br />
Resume in English ................................................................35
Présentation<br />
5<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
L'électrocardiographie (ECG) est une représentation graphique du signal électrique<br />
image de l’activité musculaire du cœur. Ce signal est recueilli par des électrodes au contact de<br />
la peau. L'électrocardiographe est l'appareil permettant de faire un électrocardiogramme,<br />
comme celui sur la Figure 1.<br />
Figure 1 : Exemple d’électrocardiographe.<br />
Figure 2 : Explication des impulsions d’un ECG.<br />
L’utilisation d’un électrocardiographe est un<br />
examen rapide, ne prenant que quelques<br />
minutes, indolore et non invasif, il est dénué<br />
de tout danger. Son interprétation reste<br />
cependant complexe et requiert une certaine<br />
expérience du domaine médical. Il permet de<br />
mettre en évidence diverses anomalies<br />
cardiaques et a une place importante dans les<br />
examens diagnostiques en cardiologie. Le<br />
signal ECG est constitué d’impulsions de<br />
forme particulière, comme décrit dans la<br />
Figure 2.<br />
Onde P : contraction des oreillettes, le sang est chassé dans les ventricules.<br />
Onde QRS : contraction des ventricules, le sang est chassé vers les poumons (cœur droit) et<br />
vers les organes (cœur gauche).<br />
La fréquence fondamentale f = 1/T ou rythme cardiaque est de l’ordre f ≈ 1 Hz.<br />
Le signal recueilli est faible (V0 = 1 mV crête environ) et très fortement perturbé par le 50 Hz<br />
du secteur.
Première Partie : Partie analogique<br />
6<br />
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<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
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Comme expliqué précédemment, notre but est d’afficher le signal cardiaque d’un<br />
patient. Pour cela, nous devons créer un système analogique qui nous permettra de récupérer<br />
le signal ECG, de le traiter et de le transférer vers la carte d’acquisition NIDAQ-6008. Nous<br />
allons aussi mettre, au fur et à mesure, les parties traitées sur Pspice afin de simuler et de<br />
vérifier le bon fonctionnement du montage, que nous comparerons aux oscillogrammes<br />
relevés sur le système physique. Tous les relevés effectués sur le montage physique sont<br />
réalisés avec notre alimentation autonome qui est décrite plus loin dans le rapport.<br />
Récupération de l’ECG<br />
Pour commencer, nous devons récupérer des signaux venant des électrodes placées sur<br />
le corps du patient. Ces électrodes sont positionnées suivant une méthode appelée méthode de<br />
dérivations. Pour notre cas, nous utilisons la méthode de dérivation frontale I comme décrit<br />
plus haut dans la partie de présentation. Nous plaçons donc nos électrodes sur le bras droit, le<br />
bras gauche et sur la jambe droite. Les deux électrodes sur les bras nous permettent de relever<br />
le signal électrique (très faible) et celle sur la jambe, nous sert de masse virtuelle.<br />
Chacun des signaux est inutile seul. Si nous voulons avoir l’image électrique de l’activité<br />
cardiaque, nous devons nous servir de la différence de potentiel entre les deux électrodes<br />
positionnées sur les bras.<br />
Afin de récupérer cette différence de potentiel, nous allons nous servir d’un amplificateur<br />
d’instrumentation. Nous choisissons donc l’INA114 de chez Burr-Bown et en parcourant la<br />
documentation technique, nous y trouvons notre schéma final pour la récupération de l’ECG.<br />
Figure 3 : Schéma final pour la récupération d’un ECG.<br />
Nous pouvons voir que pour récupérer l’ECG, il nous faut étudier et réaliser deux choses en<br />
particulier : l’amplificateur d’instrumentation et le circuit de retour pour la masse virtuelle.<br />
Donc, nous allons commencer par l’étude de l’amplificateur d’instrumentation et ensuite, par<br />
le circuit de retour.
L’amplificateur d’instrumentation<br />
7<br />
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Voici, ci-dessous, le montage interne de l’INA-114 que nous allons utiliser.<br />
Figure 4 : Détails sur l’INA-114.<br />
Bien que nous voyons que nous ne pouvons agir que sur le gain grâce à la résistance RG, nous<br />
allons vous en expliquer le fonctionnement.<br />
Un amplificateur d’instrumentation est en fait composer de deux parties distinctes :<br />
- Un étage d’entrée différentiel symétrique<br />
- Un amplificateur de différence<br />
L’étage d’entrée différentiel symétrique :<br />
Figure 5 : Schéma étage différentiel.<br />
e1-e2 = ri<br />
Vs1-Vs2 = (2R+r)i<br />
Vs1-Vs2 = (e1-e2)<br />
Le but de cet étage est de voir par combien nous<br />
allons amplifier nos signaux d’entrées. Déjà nous<br />
remarquons que les Amplificateurs Opérationnels (AOPs)<br />
fonctionnent en en régime linéaire (contre réaction) donc<br />
V+ = V-. La mise en équation est très simple, le courant<br />
circulant dans r et dans les deux résistances R sera donc le<br />
même, ce qui permet d'écrire :
L’amplificateur de différence :<br />
Figure 6 : Schéma de l’amplificateur de différence.<br />
8<br />
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Cet étage est tout simplement un amplificateur de différence, et donc nous avons<br />
l’équation de sortie suivante :<br />
Vs =<br />
(Vs2-Vs1)<br />
Réglage du gain :<br />
Maintenant, nous pouvons nous pencher sur la question du gain de notre INA-114, vu<br />
que tous les composants contenus par lui-même sont fixés par le constructeur et que c’est cela<br />
qui nous intéresse. Nous remarquons la formule donné par le constructeur est qui est :<br />
G = 1 +<br />
Donc afin de régler le gain G, il faut que nous déterminions la résistance RG. Mais pour cela,<br />
nous ne devons pas prendre de gain élevé, ce qui réduira les valeurs de RG possible. Oui car<br />
pour un gain élevé, celui-ci crée une erreur additionnelle au gain pour une amplification par<br />
100 environ. Comme dans notre cas nous nécessitons une très grande amplification (plus de<br />
1000), nous risquons d’ajouter une erreur de gain beaucoup trop importante. C’est pour cela<br />
que nous choisissons donc un premier gain G=10. Nous amplifierons par la suite encore avec<br />
un autre AOP.<br />
Ce choix, d’avoir un gain faible, est également préconisé par le constructeur dans sa<br />
documentation technique, comme nous pouvons le constater dans cet extrait de cette<br />
documentation : « Low resistor values required for high gain can make wiring resistance<br />
important. Sockets add to the wiring resistance which will contribute additional gain error<br />
(possibly an unstable gain error) in gains of approximately 100 or greater. »<br />
En appliquant alors la formule pour avoir un gain de 10, nous trouvons :<br />
10 = 1 +<br />
RG =<br />
= 4.5kΩ
9<br />
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Or dans notre montage, il nous faut diviser RG par deux comme nous l’avons sur la Figure 1.<br />
Donc nous trouvons :<br />
RG/2 =<br />
= 2.25kΩ<br />
Mais comme 2.25kΩ n’est pas une valeur normalisée, nous allons prendre 2.2kΩ qui elle<br />
l’est.<br />
Analyse du circuit DRL<br />
L’intérêt du circuit DRL (Driven Right Leg Circuit) est de réduire les interférences du<br />
mode commun pour les signaux amplifiés comme dans le cas de mesures de signaux très<br />
faible émis par le corps par exemple. Comme le corps humain se comporte comme une<br />
antenne, et donc récupère toutes les interférences électromagnétiques, comme le 50/60 Hz, ces<br />
« bruits » interférent et obscurcissent le signal électrique image de l’activité cardiaque.<br />
Le circuit DRL est composé d’un AOP suiveur et d’un filtre passe bas actif. L’utilité de<br />
l’AOP suiveur est de permettre l’isolation par rapport au reste du montage et ensuite réaliser<br />
un filtre passe bas actif.<br />
Figure 7 : Schéma d’un DRL.<br />
Une différence intervient entre la Figure 5 et notre DRL, par le fait que nous n’avons plus de<br />
condensateur car vu que nous sommes en basse fréquence, le condensateur se comporte<br />
comme un circuit ouvert.
Simulation Pspice :<br />
Oscillogramme :<br />
Figure 8 : Schéma de la récupération de l’ECG.<br />
Figure 9 : Oscillogramme de la sortie de l’INA-114.<br />
10<br />
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Sur cet oscillogramme, nous voyons déjà la forme du signal apparaitre mais nous remarquons<br />
que le signal est de faible amplitude et qu’il a une composante continue. C’est pour cela que<br />
par la suite, nous allons effectuer des filtrages et une amplification afin de récupérer un signal<br />
comprit entre +/- 5V pour pouvoir l’envoyer sur le DAQ6008.
1 er filtrage<br />
11<br />
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Maintenant que nous avons une récupérer le signal électrique image de l’activité<br />
cardiaque, nous devons effectuer un filtrage sur ce signal. En effet, comme expliqué<br />
précédemment, le corps se comporte comme une antenne ce qui fait que le signal est noyé<br />
dans le bruit mais il a également une composante continue que nous souhaitons supprimer.<br />
La plage de fréquence pour le choix du filtre utilisé est imposée par le corps humain, et plus<br />
particulièrement par le cœur. Chez l'adulte en bonne sante, au repos, le pouls se situe entre 50<br />
(0.8Hz) et 80 (1.33Hz) pulsations par minute. Pendant un effort, la fréquence cardiaque<br />
maximale théorique est de 220 (3.6Hz) moins l'âge (exemple : 180 a 40 ans). Notre plage de<br />
variation s’étend donc d’environ 0.8Hz a 5Hz.<br />
Nous décidons de récupérer les composantes comprises entre 0.2Hz et 10Hz car la plage peut<br />
très facilement varier entre chaque individu.<br />
Pour commencer, nous effectuons un 1 er filtrage à l’aide d’un filtre passe haut passif afin de<br />
supprimer la composante continue du signal. Le calcul de la fréquence de coupure du filtre est<br />
le suivant :<br />
fc =<br />
Nous imposons, arbitrairement, la valeur du condensateur C = 330nF. Nous avons donc :<br />
R =<br />
=<br />
= 2.4MΩ<br />
Mais comme 2.4MΩ n’est pas une valeur normalisée, nous allons prendre 2.2MΩ qui elle<br />
l’est.<br />
Simulation Pspice :<br />
Figure 10 : Schéma du filtre CR.
Oscillogramme :<br />
Figure 11 : Courbe de sortie du filtre CR.<br />
Figure 12 : Oscillogramme de la sortie du filtre CR.<br />
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Nous pouvons constater qu’effectivement, le filtre CR supprime la composante continue<br />
comme ce que nous souhaitions.
Amplification<br />
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Nous pouvons maintenant amplifier le signal, vu que nous avons supprimé sa<br />
composante continue. L’amplification du signal est nécessaire et obligatoire afin de pouvoir<br />
envoyer le signal sur la carte d’acquisition vu que la précision de la carte est de 7mV. Comme<br />
nous pouvons le voir sur la Figure 8, l’amplitude du signal est de 8mV. Vu que nous voulons<br />
un signal comprit entre +/- 4.5V, nous devons utiliser un montage amplificateur non inverseur<br />
avec l’amplification suivante :<br />
A =<br />
=<br />
= 562<br />
Connaissant l’amplification, nous pouvons en déduire les valeurs des deux résistances<br />
nécessaires à la réalisation de cette amplification grâce à la formule de l’AOP non inverseur :<br />
A = (1 +<br />
A-1 =<br />
= 561<br />
)<br />
Nous prenons alors R2 = 56kΩ et R1 = 100Ω.<br />
Simulation Pspice :<br />
Figure 13 : Schéma de l’AOP non inverseur.
Oscillogramme :<br />
Figure 14 : Courbe prouvant l’amplification.<br />
Figure 15 : Oscillogramme de la sortie de l’AOP non inverseur.<br />
14<br />
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Sur l’oscillogramme précédant, nous pouvons remarquer que le signal est effectivement<br />
amplifié jusqu’au +/- 4.5V voulu mais qu’il y a toujours une raie très importante sur le 50Hz,<br />
due aux parasites, c’est pour cela que nous allons maintenant effectuer un second filtrage afin<br />
de supprimer cette raie du 50Hz.
2 ème filtrage<br />
15<br />
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Comme nous l’avons expliqué précédemment, dans l’explication du DRL, nous<br />
devons définir un filtre passe bas afin que les fréquences les plus gênantes pour notre<br />
application, celles aux environs de 50/60Hz, soient fortement atténuer.<br />
Pour réaliser ce filtre passe bas, nous allons prendre un filtre passe bas actif afin de pouvoir<br />
régler le gabarit suivant ce que nous souhaitons et ainsi avoir une atténuation de l’ordre de<br />
40dB pour atténuer aux maximums les effets des fréquences parasites. Pour cela, nous<br />
établissons le gabarit du filtre, ci-dessous, afin de mieux visualiser nos attentes.<br />
Figure 16 : Gabarit du filtre passe bas actif.<br />
Vu que nous avons déjà notre amplification qui est réglée, nous allons nous porter vers un<br />
filtre qui n’ajoutera pas de gain et le fait de vouloir une pente de -40dB nous dirige vers un<br />
filtre passe bas du 2 nd ordre. Avec ces données, notre choix se porte un filtre Sallen Key passe<br />
bas Butterworth ayant comme fonction de transfert :<br />
H(p) =<br />
Et ayant pour schéma, le suivant :<br />
Figure 17 : Schéma du filtre Sallen Key passe bas Butterworth.
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Afin de calculer les valeurs des quatre composants passifs, il suffit d’appliquer la formule :<br />
Ca =<br />
et Cb =<br />
Pour nous permettre de calculer ces valeurs des condensateurs, nous sommes obligés de fixer<br />
les valeurs des résistances nous-mêmes de façon arbitraire. Nous choisissons Ra = Rb = 12k<br />
et fc = 30Hz, ce qui nous donne :<br />
Ca = 6.69*10 -7 F = 669nF<br />
Cb = 3.34*10 -7 F = 334nF<br />
Nous prenons comme valeurs normalisées : Ca = 680nF et Cb = 330nF.<br />
Simulation Pspice :<br />
Figure 18 : Schéma du filtre Sallen Key passe bas Butterworth sous Pspice.<br />
Figure 19 : Courbe de sortie du filtre Sallen Key passe bas Butterworth.
17<br />
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Année 2011-2012<br />
Pour vérifier le bon fonctionnement de nos filtres, nous allons les simuler l’ensemble 1 er<br />
filtrage, amplification et 2 ème filtrage, ce qui donne les schémas et les courbes suivantes :<br />
Figure 20 : Schéma complet du filtrage et de l’amplification.<br />
Figure 21 : Courbe de sortie du schéma complet du filtrage et de l’amplification.<br />
Nous remarquons que notre bande passante est bien comprise entre [0.2Hz ; 30Hz], avec une<br />
atténuation de 40dB par décade vers les fréquences « hautes ».
Oscillogramme :<br />
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Année 2011-2012<br />
Figure 22 : Oscillogramme de la sortie du filtre Sallen key passe bas butterworth.<br />
Nous avons sur l’oscillogramme précédant, la confirmation que notre filtre marche bien, car il<br />
répond au cahier des charges que nous nous étions fixés. Nous avons bien une atténuation de<br />
-40db (-37.5dB en vrai, mais la tolérance des composants fait que nous ne pouvons pas avoir<br />
une atténuation précise et souhaitée à 100%).<br />
Système physique :<br />
Figure 23 : Photo de la partie physique de récupération et de traitement de l’ECG.
Alimentation autonome<br />
19<br />
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<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Nous décidons de mettre en place une source d’alimentation autonome au lieu de<br />
devoir avoir une alimentation fixe reliée au secteur. Pour cela, nous utiliserons une pile +9V –<br />
200 mA/h dont nous allons convertir la tension de 9V pour avoir une tension de 5V et ensuite,<br />
retraiter cette tension afin d’avoir du -5V également.<br />
Création du +5V<br />
Pour avoir du +5V, nous devons abaisser la tension fournie par la pile. Pour cela, nous<br />
utilisons le régulateur LM7805 avec deux condensateurs. Le premier de 330 nF pour filtrer la<br />
tension d’entrée et éviter d’avoir une tension inférieur à la tension voulu, et un second de<br />
100nF pour améliorer la régulation de la tension de sortie. Nous rajoutons une diode par<br />
précaution pour éviter l’endommagement ou la destruction du régulateur si la pile n’est pas<br />
branchée dans le bon sens. Les valeurs de ces condensateurs nous sont données par le<br />
constructeur comme nous pouvons le voir sur la Figure 8.<br />
Simulation Pspice :<br />
Figure 24 : Schéma constructeur du câblage du LM78015.
Simulation Pspice :<br />
Réalisation du -5V<br />
Figure 25 : Schéma de câblage du LM78015.<br />
20<br />
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Année 2011-2012<br />
Pour la réalisation du -5V, nous utilisons un MAX735 et comme précédemment,<br />
toutes les valeurs des composants reliés au MAX735 sont donnés par le constructeur comme<br />
nous le voyons sur la Figure 8 :<br />
Figure 26 : Documentation technique du MAX735.<br />
Nous apercevons une diode zéner sur le schéma constructeur qui en fait permet d’éviter tout<br />
retour de courant sur la sortie LX.
Simulation Pspice :<br />
Système physique :<br />
Figure 27 : Schéma du MAX735 sous Pspice.<br />
21<br />
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<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Figure 28 : Photo de la partie physique de la réalisation de l’alimentation.<br />
Grâce au fonctionnement de notre alimentation autonome, qui nous fournis notre +/- 5V, nous<br />
pouvons alors la reliée à notre projet et nous nous rendons compte que tout fonctionne<br />
correctement.
Deuxième partie : Partie numérique<br />
22<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Cette partie présente les concepts de base de labview et l’interprétation du signal en<br />
réalisant le moyennage du rythme cardiaque en temps réelle en fonction d’une période.<br />
PRESENTATION DE LABVIEW<br />
LabView (Laboratory Virtual Instrument Engineering Workbench) est un langage de<br />
programmation dédié au contrôle d’instruments et l’analyse de données. Contrairement à la<br />
nature séquentielle des langages textuels, LabView est basé sur un environnement de<br />
programmation graphique utilisant la notion de flot de données pour ordonnancer les<br />
opérations.<br />
LabView intègre l’acquisition, l’analyse, le traitement et la présentation de données.<br />
Pour l’analyse et le traitement des données, la bibliothèque d’analyse étendue contient les<br />
fonctions pour la génération et le traitement de signaux, les filtres, les fenêtres, les<br />
statistiques, la régression, l’algèbre linéaire et l’arithmétique matricielle.<br />
Les instruments virtuels<br />
Les programmes LabView s’appellent des Instruments Virtuels (VIs). Ces VIs ont<br />
trois parties principales : la Face Avant, le Diagramme et l’Icône/Connecteur.<br />
La face avant d’un VI est avant tout une combinaison de commandes et d’indicateurs. Les<br />
commandes sont les entrées des VIs, elles fournissent les données au diagramme. Les<br />
indicateurs sont les sorties des VIs et affichent les données générées par le diagramme. Vous<br />
pouvez utiliser plusieurs types de<br />
commandes et d’indicateurs tels que les<br />
commandes et les indicateurs numériques,<br />
à curseur, booléens, chaîne de caractères,<br />
les tables et les graphes (Cf. Figure 30).<br />
Commandes<br />
Indicateurs<br />
Figure 30 : La face avant d’un diagramme.
23<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
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Le diagramme contient les terminaux, les sous VIs, les fonctions, les constantes, les structures<br />
ainsi que les fils qui relient les différents objets pour leur transmettre les données. (Cf. Figure<br />
31).<br />
La barre d’outils principale est présente sur la face avant, elle donne accès aux outils<br />
d’exécution et de présentation.<br />
Lance l’exécution du VI.<br />
Indique que le VI est en cours d’exécution.<br />
Indique que le VI est en cours d’exécution et qu’il s’agit d’un sous VI.<br />
Relance continuellement le VI après chaque fin d’exécution (équivalent à déposer le<br />
VI dans une boucle infinie). Les boutons stop ou pause arrêtent l’exécution.<br />
Arrête l’exécution du VI.<br />
Suspend l’exécution du VI, l’icône devient rouge pour indiquer que le Vi est en pause,<br />
appuyer de nouveau sur le bouton pour continuer l’exécution.<br />
La palette de fonctions est accessible dans<br />
le diagramme par les mêmes méthodes que<br />
celles de commandes. Elle contient<br />
l’ensemble des fonctions de Labview<br />
regroupées par type de fonctionnalités<br />
(Programmation, acquisition, traitement<br />
mathématiques, connectivité (Cf. Figure<br />
32).<br />
Figure 31 : Diagramme de la face avant précédente.<br />
Figure 32 : Palette de fonctions.
TRAITEMENT DU SIGNAL<br />
Carte d’acquisition<br />
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<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Pour relever le signal de la plaque Labtec on utilise un périphérique DAQ. C’est un<br />
périphérique qui acquiert ou génère des données et qui peut contenir plusieurs voies. Le DAQ<br />
se contente de convertir le signal entrant en signal analogique que l’ordinateur est capable de<br />
traiter (Cf. Figure 33).<br />
Figure 33 : DAQ 6008.<br />
Les cartes d'acquisition de données, DAQ pour Data Acquisition en<br />
anglais, permettent d'acquérir des signaux électriques et ainsi les<br />
convertir en données manipulables par un<br />
logiciel. Ce sont des signaux dont la tension est<br />
l'image d'une mesure physique tel que, par<br />
exemple, la pression, la température, la vitesse<br />
ou autres phénomènes électriques.<br />
Figure 34 : VI DAQ.<br />
La carte DAQ permet d’acquérir et de visualiser le signal<br />
en entrée (Cf.<br />
Figure 35).<br />
Nous avons choisit une période de relevé<br />
du rythme cardiaque de 10s que nous<br />
réglons directement dans la DAQ. Ceci<br />
induit donc un temps d’attente entre<br />
chaque nouveau motif de 10s.<br />
Le DAQ va enregistrer une période de<br />
10s du signal qu’il va ensuite envoyer sur<br />
le diagramme de labview. Le signal à<br />
exploiter sera donc « figé » durant cette<br />
séquence. Ceci est essentiel à savoir car<br />
le traitement du signal ce fera en<br />
conséquence.<br />
Période à déterminer.<br />
Figure 35 : Interface DAQ.
Description des modules utilisés<br />
25<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Le VI Déclenchement permet d’extraire un segment du signal. Les conditions du<br />
déclenchement peuvent être basées sur un seuil de déclenchement de démarrage d’arrêt, ou<br />
peuvent être statique. Lorsqu’une condition de déclenchement est statique, le déclenchement<br />
se produit immédiatement<br />
et ce VI renvoie un nombre<br />
prédéfini d’échantillons.<br />
(Cf. Figure 36).<br />
Figure 36 : Configuration du VI Déclenchement. Figure 37 : VI Déclenchement.<br />
Le VI Statistique renvoie le paramètre sélectionné pour le premier signal d’une waveform<br />
(forme du signal). Nous avons sélectionné comme caractéristique : Nombre total<br />
d’échantillons. Il dispose de<br />
plusieurs options qui<br />
permettent d’effectuer de<br />
nombreuses mesures sur un<br />
signal.<br />
Figure 38 : VI Statistique.<br />
Figure 39 : Affichage de la configuration du VI.<br />
VI indexer un tableau. Lorsque nous câblons ce tableau il se redimensionne automatiquement<br />
et permet de stocker une (ou plusieurs) valeurs.
26<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Nous utilisons un VI simuler un signal carré dans un premier temps pour effectuer des tests.<br />
Nous voulons avoir 10 carrés à chaque impulsion de période (Cf. Figure 41).<br />
Règle la période, ici 1s.<br />
Règle le nombre de carrés<br />
par période.<br />
Figure 40 : VI simuler un<br />
signal affiché sur la face avant. Figure 41 : Palettes de fonction.<br />
Compteur de front<br />
Voila les VI précédemment décrient assemblés (Cf. Figure 40) sur le diagramme.<br />
Nous simulons un signal carré d’amplitude 2V, nous réglons le VI déclenchement sur : Front<br />
montant, niveau 1 (tension 1V de seuil choisit) et statistique sur Nombre total<br />
d’échantillons. La face avant nous donne le nombre de déclenchement de front (Cf. Figure<br />
42).<br />
Figure 42 : VI assemblé.<br />
Figure 43 : Nombre de déclenchement : 1.<br />
Ce VI convertie des données<br />
dynamiques en données scalaire :<br />
Nombre à virgule flottante (solution<br />
retenue) ou booléen.
27<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Résultat obtenue : Ce montage est incomplet car, il compte un seul front montant sur la<br />
période. De plus le signal carré s’arrête automatiquement après une période.<br />
Nous rajoutons une première boucle while pour répéter le nombre de période qui sont<br />
simulées. La boucle while répète le sous diagramme situé à l’intérieur de la boucle jusqu’à ce<br />
que le terminal de condition d’entrée reçoive une valeur booléenne particulière (Cf. Figure<br />
44).<br />
Figure 44 : nouveau VI assemblé.<br />
Figure 45 : Nombre de déclenchement : 3.<br />
Terminal de condition<br />
Résultat obtenue : Avec l’ajout de la boucle on génère en permanence une période. Cependant<br />
notre système compte un seul front montant sur chaque nouvelle séquence (ici nous avons 3<br />
périodes).
28<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Pour finir avec le traitement du signal nous ajoutons une seconde boucle, un registre à<br />
décalage ainsi qu’un additionneur. La seconde boucle va répéter les VIs : Déclenchement,<br />
Statistique, Indexer un tableau ainsi qu’un additionneur (Cf. Figure 48).<br />
Les registres à décalages sont présents uniquement dans les boucles, et permettent à une<br />
itération I, de connaître la valeur d’une variable évaluée à<br />
l’itération I-1 (mais aussi I-2, I-3…). Nous insérons un registre à<br />
décalage en cliquant à droite, à l’aide de la bobine, sur le coté<br />
d’une boucle et en choisissant l’option « Ajouter un registre à<br />
décalage » (Cf. Figure 46).<br />
Figure 46 : Registre à décalage.<br />
Un additionneur calcule la somme des entrées x+y (Cf. Figure 47).<br />
Figure 47 : Additionneur.<br />
Astuce : Brancher l’itération de la boucle directement sur le VI<br />
déclenchement, permet d’extraire un segment à chaque front<br />
de la période.<br />
Figure 48 : Diagramme complet pour compter les nombres de fronts.<br />
Figure 49 : Nombres de déclenchements : 21.<br />
Résultat obtenue : Nous avons maintenant le nombre de déclenchement sur un front montant<br />
qui évolue en fonction du nombre de période.
Analyse du signal<br />
29<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Dans cette partie nous utiliserons le signal traité précédemment pour avoir le rythme<br />
cardiaque sur une minute et le moyenner en temps réel après chaque période.<br />
Nous travaillerons de nouveau avec l’assistant DAQ pour cette partie.<br />
Nous relevons le nombre d’impulsion du rythme cardiaque sur 10s. Nous devons la multiplier<br />
par 6 pour avoir sa valeur sur 1 min.<br />
Cependant à chaque nouvelle itération de 10s, nous devons moyenner l’ensemble des valeurs<br />
du rythme cardiaque pour les avoir en temps réel, et non une valeur figée à un instant t.<br />
Nous choisissons 10s de relevé pour avoir à la fois, assez de motif sur une période, et un<br />
temps d’acquisition pas trop long.<br />
Pour réaliser ceci nous utilisons deux nouveaux Vis : Condition vrai/faux , Nœud de<br />
rétroaction.<br />
Condition vrai/faux : La valeur câblée au terminal du sélecteur de condition détermine la<br />
condition à exécuter (vrai ou faux), elle peut être de type booléen, chaîne, entier, etc. (Cf.<br />
Figure 50 et Figure 51).<br />
Figure 50 : Répète l’action<br />
quand la condition d’entrée<br />
est vrai (booléen : 1).<br />
Nœud de rétroaction : Il enregistre les données d’une exécution de VI ou de boucle à la<br />
suivante (Cf. Figure 52).<br />
Figure 52 : Représentation VI<br />
Exemple d’une application condition vrai avec un nœud de rétroaction. (Cf. Figure 53).<br />
X<br />
Y<br />
Figure 53 : Condition vrai.<br />
Figure 51 : Répète l’action<br />
quand la condition d’entrée est<br />
fausse (booléen : 0).<br />
A l’entré de l’additionneur on crée un constante : 1 => afficheur = 1<br />
Si la condition est de nouveau vrai :<br />
Constant = 1 (voie y) + 1 (voie x)= valeur précédente => afficheur = 2<br />
Si la condition est de nouveau vrai :<br />
Constant = 1 (voie y) + 2 (voie x)= valeur précédente => afficheur = 3<br />
Si la condition est de nouveau fausse (Cf. Figure 51).<br />
Aucune action est câblé à l’intérieur de la boucle, l’afficheur = 3
Diagramme final<br />
Figure 55 : Signal traité et analysé.<br />
Figure 54 : Diagramme complet.<br />
Valeur du rythme cardiaque (ici au bout de la seconde séquence).<br />
30<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
96 2<br />
Le compteur compte le nombre de séquence (2 ème séquence donc 2 ème acquisition<br />
de la carte DAQ).<br />
192<br />
Nombre total d’impulsions après 2 périodes.
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
6<br />
Description du fonctionnement<br />
1<br />
1 2 …<br />
16<br />
1<br />
Figure 56 : Diagramme final.<br />
31<br />
1 1 1<br />
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Année 2011-2012<br />
La carte DAQ relève le signal en sortie de la plaque Labtec que nous visualisons à l’aide du<br />
graphique sur la face avant de labview.<br />
L’assemblage de ces 4 VIs permet de compter les fronts de chaque impulsion. Dans un<br />
premier temps le VI déclenchement va extraire un segment du signal (réglé sur -2V sur front<br />
descendant, nous choisissons de compter le front descendant. Car sur la face avant précédente,<br />
nous constatons qu’il y a 2 pics de tension pour un motif du signal et cela évite de rajouter des<br />
VIs pour corriger le fait d’avoir ces 2 pics). Le VI statistique va récupérer l échantillons<br />
inferieurs -2V qui va être convertis puis stocké dans le tableau.<br />
Ces 2 modules vont compter le nombre de front sur une période, les additionner et les<br />
multiplieront par 6 pour avoir la valeur du rythme cardiaque sur 1 min.<br />
Nous créons un booléen vrai si la valeur est différente de zéro, ceci nous permet juste de<br />
pouvoir toujours avoir la condition vraie en sortie.<br />
La condition vraie est la première étape pour réaliser le moyennage en temps réel. Elle va<br />
compter le nombre de période envoyé par la DAQ.<br />
Pour terminer, l’étape 6 va diviser le nombre total d’impulsion par le nombre de période pour<br />
avoir la moyenne du rythme cardiaque avec l’évolution du temps.<br />
5<br />
6<br />
2<br />
96<br />
…<br />
3<br />
Si nous avons 16<br />
impulsions nous<br />
enverrons successivement<br />
16 « 1 » dans le tableau.<br />
1<br />
6 12 …<br />
96<br />
4<br />
Valeur du rythme<br />
cardiaque sur 60s.<br />
Sommes de toutes les<br />
impulsions.
Estimation des coûts du projet<br />
32<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Maintenant que tout notre projet fonctionne, aussi bien la partie analogique que la<br />
partie numérique, nous allons déduire le prix de l’intégralité du système. Nous allons<br />
commencer par la partie numérique. Cette partie est composée de la carte d’acquisition DAQ-<br />
6008 à 169 € et du logiciel LabView à 1049 €. Ce qui fait que rien que pour la partie<br />
numérique, le prix total est de 1218 €.<br />
Pour la partie analogique, nous avons fait un tableau récapitulatif du prix de chaque<br />
composant suivant les différentes parties plus bas. Car en plus des composants, il faut aussi<br />
ajouter le prix de la plaquette Labtec qui est de 25.44 €.
Désignation Nombres Valeur Prix unitaire<br />
(€)<br />
33<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Prix total (€)<br />
Récupération de l’ECG<br />
INA-114 1 - 10.54 10.54<br />
RG/2 2 2.2kΩ 0.25 0.50<br />
R2DRL, R3DRL 2 390kΩ 0.25 0.50<br />
R1DRL 1 10kΩ 0.25 0.25<br />
TL072 1 - 0.90 0.90<br />
Total 12.69<br />
1 er filtrage<br />
C1 1 330nF 0.64 0.64<br />
R1 1 2.2MΩ 0.25 0.25<br />
Total 0.89<br />
Amplification<br />
TL071 1 - 0.41 0.41<br />
R3 1 56kΩ 0.25 0.25<br />
R2 1 100Ω 0.25 0.25<br />
Total 0.91<br />
2 ème filtrage<br />
TL071 1 - 0.41 0.41<br />
Ra, Rb 2 12kΩ 0.25 0.50<br />
Cb 1 330nF 0.64 0.64<br />
Ca 1 680nF 0.23 0.23<br />
Total 1.78<br />
Alimentation autonome<br />
LM78015 1 - 0.28 0.28<br />
C2 1 330nF 0.64 0.64<br />
C3 1 100nF 0.34 0.34<br />
1N4148 1 - 0.38 0.38<br />
MAX735 1 - 6.27 6.27<br />
C4 1 47µF 0.80 0.80<br />
C5 1 10µF 0.32 0.32<br />
C6 1 100µF 0.78 0.78<br />
L1 1 10µH 1.10 1.10<br />
1N5158 1 - 0.86 0.86<br />
Total 11.77<br />
Composants de la partie analogique 28.04 €<br />
Donc le prix total de la partie analogique est de 53.48 €<br />
Le prix total du projet est alors de 1271.48 €.
Conclusion<br />
34<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
Ainsi, à travers le projet de surveillance cardiaque de 50h, nous avons pu mettre en<br />
application nos connaissances théoriques et pratiques acquises tout au long de la licence. De<br />
plus, il nous a permis d’approfondir, de découvrir et d’apprendre de nouveaux logiciels.<br />
Durant le projet nous nous sommes confrontés aux difficultés réelles de l’électronique<br />
analogique (le bruit, la tolérance des composants, etc) et numérique (découverte de nouveaux<br />
supports, etc).<br />
Nous avons eu la chance d’avoir à réaliser plusieurs tâches complexes et enrichissantes propre<br />
à notre thème.<br />
Chacune de ces tâches s’inscrivent dans le bon fonctionnement du projet et font référence à<br />
des connaissances importantes de l’enseignement reçus.<br />
Nous pensons, tout deux, que ce projet est une bonne expérience, car il conforte notre idée<br />
d’option pour le master 1.
Resume in English<br />
35<br />
Vincent Burger - Jérôme Cervera<br />
<strong>Surveillance</strong> <strong>Cardiaque</strong><br />
Année 2011-2012<br />
We have choose the cardic monitoring for our subjet because we thought it was the<br />
project the most intersting. Today lots of person think electronics is just used for TV,<br />
walkman, and computeur. The medical field is forgotten but it's a very important part of<br />
electronics.<br />
we have to realize an electronics's system who pick up the heart signal and give back a clean<br />
signal amplified because, the heart signal have a really low voltage. For the realisation of this<br />
project, with separate it into two parts, an analogique one and a digital one.<br />
In the analog part, we have to pick up the heart signal with three electrods on right and left<br />
arm and also the leg. Just after we filter the signal to cut off the direct current. Then we<br />
amplify the signal to put him between +/- 5V to be able to be detected by the converter DAQ<br />
6008. But after the amplification, we have to filter the same signal again, but this time, it’s for<br />
to delete the surrounding noise provocated by the 50/60HZ who scramble the signal. And<br />
finally, we can connect the converter into us board.<br />
So now, in the digital part, we have to put on the monitoring screen, the number of beats per<br />
minute. To do that, we used the software Labview to calculate the average value of the heart<br />
frequency and then, we can show the beat per minute of the original signal pick up with the<br />
electrodes.