Les contes de la Maternelle de Boissard

* Et souvenez-vous du jour où ayant demandé aux souris de l’aider à cultiver son champ à
Terrain Sonis, il avait caché le chat dans un sac.
Mais le coquin, à peine le champ cultivé, il avait ouvert le sac et le chat avait mangé toutes les souris.
Compère Lapin rit à ses bons souvenirs ha ! ha ! ha !
* Et la fois où Lapin avait fait plonger Compère Tigre au quai de la darse, lui faisant croire qu’il y
avait une pièce d’or au Fond de l’eau, alors que le rusé Lapin voulait simplement le noyer.
Ha ha ha ! Quel animal, ce lapin, quel coquin !
* Un matin qu’il était là à rêvasser, en mâchonnant quelques feuilles de liane douce, il entendit
un petit cri d’oiseau, à la fois un cri et un chant. En levant les yeux, il vit un couple de « Fal Jaune» et leur
petit.
Les parents Fal Jaune voulaient apprendre à voler à leur petit, mais celui-ci avait peur et tremblait comme
une feuille. Ils l’encourageaient avec de petits cris puis le papa se lassa et partit sur une branche plus
basse ; la maman quand à elle, fâchée, lui donna un coup de bec et s’envola.
Sous la poussée du coup de bec, le petit oiseau perdit pied, battit maladroitement des ailes puis tomba
lourdement dans le pré.
Et voici que Lapin entend un bruit d’herbe froissée en même temps que le cri de l’oisillon.
Lapin fait un bond en avant et glapit comme un forcené, car il avait vu Compère Chat, caché dans les herbes
prêt à manger l’oiseau.
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LE TRIANGLE D’EDEN – page 02
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