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INFORMATIONS PRATIQUES<br />

L'ESPACE MUNICIPAL JEAN VILAR - 1,RUE PAUL SIGNAC - 94110 ARCUEIL<br />

TARIFS<br />

PLEIN TARIF : 5,20 €<br />

TARIF RÉDUIT (étudiants,retraités,chômeurs) : 4,75 €<br />

PASS JOURNÉE : 7,30/9,50 €<br />

PASS FESTIVAL : 14,60/19 €<br />

CATALOGUE EN VENTE : 2 €<br />

Légère restauration possib<strong>le</strong><br />

VENIR EN VOITURE depuis la Porte d'Orléans (10mn) : Prendre l’Avenue<br />

Aristide Briand (D920) et continuer toujours tout droit, vous traversez<br />

Montrouge et Bagneux. Au niveau du n°100 de l’avenue Aristide Briand à<br />

Bagneux, tourner à gauche dans l’Avenue Carnot (D57), continuer sur 400m et<br />

tourner à gauche juste après la voie ferrée : vous êtes dans la rue du Docteur<br />

Gosselin. Pour vous rendre à l’Espace Jean Vilar (à 500m) : continuer tout droit<br />

sur la rue du Dr Gosselin puis sur la rue du 8 mai 1945 et tourner à droite dans la<br />

rue Paul Signac.<br />

VENIR EN RER B (ZONE 3) : descendre à la station Arcueil-Cachan (à 15<br />

minutes du centre de Paris) et prendre la sortie Rue du Docteur Gosselin<br />

L’Espace Jean Vilar est à 5 minutes à pied,suivre <strong>le</strong> fléchage.<br />

VENIR EN BUS : n°187 (arrêt « Cachan RER ») et n°162 et 184 (arrêt « Cité<br />

Jardins »)<br />

Renseignements : 01 41 24 25 55 www.<strong>le</strong>secransdocumentaires.org<br />

MARDI 27 OCTOBRE<br />

SALLE 1<br />

SOIRÉE DU CONSEIL GÉNÉRAL<br />

DU VAL DE MARNE<br />

OUVERTURE DU FESTIVAL<br />

19H<br />

ISABELLE EBERHARDT, OU LA FIÈVRE DE L’ERRANCE<br />

ALI AKIKA, 2008, 59 MIN, FRANCE<br />

Dans «Isabel<strong>le</strong> Eberhardt ou la fièvre de l’errance», <strong>le</strong> cinéaste va à la<br />

recherche des traces que la légendaire écrivaine d’origine russe a<br />

semées à partir d’El Oued en passant par Alger, Béchar, Kénadza et<br />

enfin à Aïn Séfra où el<strong>le</strong> repose à jamais dans un cimetière à l’ombre et<br />

dans <strong>le</strong> si<strong>le</strong>nce de ce désert qu’el<strong>le</strong> a somptueusement décrit.<br />

COCKTAIL<br />

21H15<br />

D920<br />

ESPACE MUNICIPAL<br />

JEAN-VILAR<br />

1 rue paul Signac<br />

94100 ARCUEIL<br />

LA VOIE DE LA MAIN GAUCHE<br />

SYLVIE GUÉRARD, 2009, 66 MIN, FRANCE<br />

Immersion au coeur de l'expérience du voyage, «La voie de la main<br />

gauche» dénoue <strong>le</strong> fil mystérieux de mes déambulations sur <strong>le</strong>s routes<br />

d’Asie, pour exprimer la perte de repères et la reconnexion à soi qui<br />

accompagne <strong>le</strong> rapprochement fugitif avec <strong>le</strong>s êtres et <strong>le</strong>s espaces<br />

inconnus.<br />

AILLEURS,ICI,<br />

MAINTENANT<br />

Notre « Ici » nous inquiète depuis bien longtemps car même si, « pro-<br />

cinéma voire même des œuvres audiovisuel<strong>le</strong>s. Plutôt des vecteurs<br />

tégés » des guerres toujours « lointaines » - quoique, rappelons-nous<br />

audiovisuels pour des populations très segmentées, voisinant avec<br />

la Bosnie, <strong>le</strong> Kosovo… et que veu<strong>le</strong>nt ces chemises vertes dans <strong>le</strong> Nord<br />

quelques blockbusters documentaires aux financements incommensu-<br />

de l’Italie ? - <strong>le</strong> principe d’insécurité s’insinue et s’instaure chaque jour<br />

rab<strong>le</strong>s.<br />

un peu plus dans nos démocraties « représentatives » où depuis l’an<br />

L’esprit critique et la curiosité n’étant pas <strong>le</strong> plus évident apanage des<br />

2000, il n’y a pas une é<strong>le</strong>ction et ses résultats qui ne soient contestés.<br />

uns comme des autres.<br />

La peur, la Paura, l’Angst, de l’Autre, du chômage, de la faim, de la<br />

vio<strong>le</strong>nce, de la maladie, de l’exclusion, de la perte de « performance »,<br />

On perçoit vite qu’en ces temps dits de crise où sur la perspective de<br />

du toit, de la séduction, de toutes <strong>le</strong>s crises et désastres écologiques…<br />

survie des festivals s’amoncel<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s nuages comptab<strong>le</strong>s, <strong>le</strong> change-<br />

nous sont inoculées quotidiennement par une machinerie médiatique<br />

ment, <strong>le</strong>s évolutions, deviennent impératifs.<br />

dont il devient toujours plus diffici<strong>le</strong> de désengluer son regard et ses<br />

Mais la « création » aujourd’hui impose de fait, de dynamiter frontières<br />

repères.<br />

et cloisonnements entre genres et disciplines. Nous l’avons toujours<br />

fortement désirés, nous nous y sommes toujours appliqués à la mesure<br />

de nos moyens. Ces dernières années, nous l’expérimentions à travers<br />

notre CABINET D’ESSAI ET DE CURIOSITÉ en croisant arts plastiques, cinéma<br />

expérimental et créations sonores. Nous l’élargissons sous une autre<br />

forme cette année avec <strong>le</strong> cinédoc concert FARENJI de Nuestra Cosa et<br />

avec <strong>le</strong> spectac<strong>le</strong> PLAN K de la compagnie Mega Pobec.Une Édition<br />

2009 placée sous <strong>le</strong> signe des Ail<strong>le</strong>urs, de ce que recherche l’Autre, de<br />

cette recherche de l’autre, celui pour qui l’Ail<strong>le</strong>urs est Ici, ceux qui se<br />

rendent vers l’Ail<strong>le</strong>urs pour retrouver l’autre qu’est soi…<br />

Mil<strong>le</strong> manières d’être au monde et d’en partager <strong>le</strong>s impressions avec<br />

des œuvres et des créations, des rencontres et des échanges.<br />

Bon rendez-vous.<br />

D’aucuns ont voulu demander à la démarche documentaire, sous prétexte<br />

de donner du sens, de l’enfermer dans un <strong>programme</strong> didactique,<br />

missionnaire ou militant : grand danger, on glisse vite vers la<br />

propagande quelque soit l’esthétique employée.<br />

D’autres s’activent depuis quelques années dans des postes c<strong>le</strong>fs de<br />

décideurs -financeurs à concocter des productions très « marketées à<br />

l’international » ou <strong>le</strong> formatage <strong>le</strong> dispute à une spectacularisation<br />

toujours plus exacerbée du « Réel ».<br />

À force de se réjouir de la vitalité documentaire, de ses chiffres d’audience,<br />

de ses « titres » valorisés, l’esprit critique ou tout simp<strong>le</strong>ment<br />

observateur, s’est perdu, ne constatant ni sa dilution, ni sa désorientation,<br />

ni sa paupérisation. À l’instar de tous <strong>le</strong>s repères artistiques et<br />

culturels universel<strong>le</strong>ment chamboulés, <strong>le</strong> cinéma documentaire ne vit<br />

pas une crise mais une profonde mutation tota<strong>le</strong>ment dépendante des<br />

nouveaux modes de diffusion culturel<strong>le</strong>.<br />

Et il faut effectivement s’interroger sur la manière dont on fait par<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s<br />

chiffres. Il s’est dit au SUNNY SIDE de La Rochel<strong>le</strong>, Marché du Doc qu’en<br />

10 ans, la production avait décuplé et que 2800 films documentaires<br />

étaient réalisés chaque année en France… Quels films vraiment ?<br />

Financés comment ? Vus, découverts par quels publics ?<br />

À Lussas cet été, Jean-Marie Barbe, a rappelé qu’à l’origine des États<br />

Généraux, vingt ans en arrière, 80 % des films sé<strong>le</strong>ctionnés étaient<br />

produits par <strong>le</strong>s télévisions contre 16 % aujourd’hui. À travers cette<br />

observation se lit en filigrane la mort d’une certaine forme de télévision.<br />

Mais aussi une mutation irréversib<strong>le</strong> des modes de fabrique et de<br />

consultation de ce qu’il est de plus en plus souvent diffici<strong>le</strong> d’appe<strong>le</strong>r du<br />

SC : SÉLECTION COURT<br />

SL : SÉLECTION LONG<br />

EF : SÉLECTION ÉCOLE ET FORMATION<br />

HC : HORS COMPÉTITION<br />

* : FILM ACCESSIBLE À PARTIR DE 10 ANS4 ANS<br />

<strong>Les</strong> écrans documentaires 2009 MARDI 27 OCTOBRE 2009<br />

2<br />

Didier Husson<br />

directeur artistique<br />

ISABELLE EBERHARDT, OU LA FIÈVRE DE L’ERRANCE

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