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Seigneurs de l'ombr..

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laisserait pas partir Gi<strong>de</strong>on tant qu’ils n’auraient pas eu<br />

ensemble une douzaine d’orgasmes. Ils allaient profiter <strong>de</strong><br />

chaque secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> leur unique nuit d’amour.<br />

Pour gagner du temps, elle fit <strong>de</strong>scendre son slip en même<br />

temps que son pantalon, en constatant au passage qu’il s’était<br />

déjà débarrassé <strong>de</strong> ses bottes et <strong>de</strong> ses chaussettes Ŕ mais peutêtre<br />

ne les avait-il pas mises aujourd’hui. Elle ne parvenait plus<br />

à s’en souvenir. Bref, il était nu. Tout à elle.<br />

Elle resta assise à hauteur <strong>de</strong> ses chevilles, pour l’admirer<br />

tout à loisir. Il avait <strong>de</strong> longues jambes, fines et musclées,<br />

d’épaisses touffes <strong>de</strong> poils au niveau <strong>de</strong>s mollets, qui se<br />

raréfiaient au niveau <strong>de</strong>s cuisses et s’épaississaient <strong>de</strong> nouveau<br />

sur son pubis. Ses testicules étaient lourds et tendus.<br />

— Ne me caresse pas, gémit-il. Ta façon <strong>de</strong> me regar<strong>de</strong>r ne<br />

me fait pas mourir <strong>de</strong> désir.<br />

Il croyait mourir <strong>de</strong> désir ? Il n’avait rien vu.<br />

— Désolée, mais je n’ai pas encore commencé à te torturer,<br />

dit-elle.<br />

Il poussa un geignement rauque. De plaisir anticipé ? Elle<br />

l’espéra.<br />

Elle caressa du bout <strong>de</strong> la langue son papillon, puis se dirigea<br />

lentement vers ses bourses, en s’arrêtant <strong>de</strong> temps en temps<br />

pour souffler <strong>de</strong> l’air chaud sur la traînée humi<strong>de</strong> qu’elle laissait.<br />

De nouveau, il gémit, puis se cambra, pour chercher le contact<br />

avec sa bouche.<br />

— Attrape la tête <strong>de</strong> lit et ne la lâche plus, ordonna-t-elle.<br />

La première fois, il avait fait tout le travail. À présent, c’était<br />

à elle <strong>de</strong> s’occuper <strong>de</strong> lui.<br />

— Tu as compris ?<br />

Il se raidit et elle crut un instant qu’il était mécontent qu’elle<br />

prenne l’initiative. Il la contempla fixement, sans un mot, avec<br />

un regard indécis. Puis ses bras s’élevèrent et il referma les<br />

doigts sur le bois <strong>de</strong> la tête <strong>de</strong> lit.<br />

Il n’était pas mécontent, juste surpris et ravi.<br />

Il acceptait donc <strong>de</strong> perdre le contrôle. De s’abandonner. De<br />

se perdre dans ses sensations. Elle songea que les mortelles qu’il<br />

avait eues pour maîtresses n’avaient pas su le satisfaire, car elles<br />

ne pouvaient pas le comprendre. Mais elle eut tout <strong>de</strong> même<br />

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