Mise en page 1 - Philippe Maillard Productions
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Le contre-ténor Max Emmanuel C<strong>en</strong>cic sera deux fois à<br />
l’affiche dans des œuvres de Händel <strong>en</strong> octobre : dans le<br />
rôle-titre de Faramondo sous la direction de Diego Fasolis<br />
et dans delui de Joacim de Susanna sous la direction de<br />
William Christie.<br />
© DR<br />
alternance. Las des crê<strong>page</strong>s de chignons de ces Rival<br />
Que<strong>en</strong>s, le public déserte, la faillite est inévitable. Le Roi est<br />
mort, vive le Roi! La Second Academy voit le jour <strong>en</strong> moins<br />
de temps qu’il n’<strong>en</strong> faut pour recruter de nouveaux gosiers.<br />
La vive Part<strong>en</strong>ope (1730) inspire davantage Händel que le<br />
Lotario (1 729) inaugural. Parce que le livret est de<br />
Stampiglia, réformateur de la première heure certes, mais<br />
jamais dogmatique, et donc <strong>en</strong>core léger, véniti<strong>en</strong>? À l’opposé,<br />
les essais métastasi<strong>en</strong>s ne convainqu<strong>en</strong>t guère, comme<br />
si les théâtres respectifs du musici<strong>en</strong> et du poète étai<strong>en</strong>t<br />
incompatibles, jusqu’à l’incongruité – ah! le finale d’Ezio<br />
(1732). Ce n’est que pour mieux rebondir avec la trilogie<br />
inspirée de l’Arioste. Orlando (1733) consacre le retour du<br />
merveilleux sur la scène londoni<strong>en</strong>ne. Ariodante (1735),<br />
opéra nocturne, angoissé, suicidaire, r<strong>en</strong>oue avec la veine<br />
française par l’introduction de ballets et de chœurs. Alcina<br />
(1735) <strong>en</strong>fin, est une apothéose, dont la séduction mélodique<br />
égale la profondeur psychologique. Le « caro Sassone » ne<br />
fera pas mieux <strong>en</strong> itali<strong>en</strong>, malgré Serse (1738), lui aussi si<br />
véniti<strong>en</strong>, qui jette ses derniers feux à travers la voix du phénoménal<br />
Caffarelli, sans succès d’ailleurs. Parce que les<br />
Napolitains sont v<strong>en</strong>us le concurr<strong>en</strong>cer sur son propre<br />
terrain, avec ses propres chanteurs, et Farinelli <strong>en</strong> étoile<br />
filante. Surtout, l’ogre a d’autres idées <strong>en</strong> tête, et <strong>en</strong> langue<br />
vernaculaire, édifices monum<strong>en</strong>taux dont les fondations<br />
sont chorales, drames austères, héros tourm<strong>en</strong>tés jusqu’à la<br />
folie parricide. Les oratorios bibliques sont d’abord dramatiques,<br />
du théâtre sans scène, <strong>en</strong> concert, d’une puissance picturale<br />
jamais égalée, qui prophétis<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Händel, mort trois<br />
ans avant la révélation de l’Orfeo de Gluck à Vi<strong>en</strong>ne (1762),<br />
mais l’année de la création à Parme de la version italianisée<br />
<strong>en</strong> 1759 par Traetta d’Hyppolite et Aricie de Rameau, le<br />
premier réformateur d’un g<strong>en</strong>re, l’opera seria, qu’il n’aura<br />
cessé de plier aux exig<strong>en</strong>ces, plus vastes, plus variées, plus<br />
modernes de son propre théâtre.<br />
● DOSSIER RÉALISÉ PAR MEHDI MAHDAVI<br />
<br />
Musique de chambre<br />
Trios et quintettes<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
16h<br />
Trios op. 8, 87 et 101<br />
11h<br />
Quintettes op. 88 et 115<br />
16h<br />
Quintettes op. 34 et 111<br />
coproduction Salle Pleyel, Céleste <strong>Productions</strong>-les Grands Solistes<br />
01 42 56 13 13 www.sallepleyel.fr<br />
DOSSIER<br />
cad<strong>en</strong>ces octobre 2009 7<br />
photo : © Marc Ribes/FLC_ADAGP