Port-Vendres Plage
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Pasquetes<br />
Bienvenue à l’Europe<br />
Aujourd’hui, un peu plus d’une<br />
centaine d’habitants y vivent. «Parmi<br />
eux, certains sont viticulteurs, d’autres<br />
travaillent au laboratoire Arago, dans le<br />
para-médical, ou dans les commerces<br />
de <strong>Port</strong>-<strong>Vendres</strong>» précise Roselyne<br />
Martos, une des habitantes du<br />
hameau. Monique Cabot revient quant<br />
à elle sur l’évolution démographique:<br />
« Durant les années 70, trois-quarts<br />
des maisons étaient fermées durant<br />
l’hiver et beaucoup de touristes<br />
séjournaient ici durant l’été. Depuis,<br />
de nombreux étrangers (des Anglais,<br />
des Allemands, des Belges, etc.) ont<br />
acheté une demeure. Ils y séjournent<br />
trois ou quatre fois par an, participent<br />
activement à la vie du hameau».<br />
Eux-aussi ont succombé à l’esprit si<br />
caractéristique du hameau, synonyme<br />
de rassemblements, de fêtes régulières,<br />
«une fois par mois, sauf en septembre et<br />
octobre, au moment des vendanges».<br />
Point d’orgue de l’année, Pasquetes<br />
(les 10 et 11 avril cette année) possède<br />
une réputation qui dépasse largement<br />
les frontières de <strong>Port</strong>-<strong>Vendres</strong> ! Initiatrice<br />
des ces événements, l’association<br />
« Bien vivre à Cosprons » vous donne<br />
d’ores et déjà rendez-vous le 14 août<br />
pour son traditionnel bal d’été.<br />
Et demain ?<br />
Mais la tranquillité se mérite et habiter<br />
Cosprons signifi e également se plier à<br />
quelques contraintes. « Tout d’abord,<br />
il est impossible de demeurer ici si on<br />
Bal d’été à Cosprons<br />
ne possède pas un véhicule » assure<br />
Monique Cabot. Par ailleurs, le hameau<br />
est dépourvu de commerces. Dans le<br />
passé, il existait bien une épicerie, mais<br />
elle a fermé dans les années cinquante.<br />
Au début des années soixante-dix, un<br />
Le Christ marin<br />
épicier de Banyuls venait ici, mais il<br />
a cessé de passer car ce n’était pas<br />
rentable pour lui. Aujourd’hui, seuls<br />
le facteur et un boulanger font leur<br />
tournée ». Mais il en faudrait plus pour<br />
inciter les Cospronais à quitter leur<br />
doux cocon. Car la solidarité joue à<br />
fond et représente une solution à bien<br />
des problèmes, comme le suggère<br />
Roselyne Martos. « Les gens s’organisent,<br />
il fait bon vivre ici car il y existe une<br />
ambiance familiale, quelqu’un sera<br />
toujours à vos côtés pour vous aider ».<br />
Tout simplement.<br />
La Chapelle<br />
• Mai / Juin / juillet<br />
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