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Saison 2011 - L'Arc Scène Nationale

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dansE<br />

fIlm<br />

jeu 16 fév<br />

20h30<br />

dURéE : 1h40 avEC EntRaCtE<br />

tarifs : normal 20 € - réduit 15 €<br />

+ tarif abonnés et groupes<br />

My exile is in my head<br />

suivi de Do we need cola cola to dance ?<br />

compagnie YK Projects<br />

Le nigérian Qudus Onikeku est un homme de scène dont le corps prend<br />

pleinement la parole. Il danse comme s’il était en transe. Son énergie<br />

est impressionnante.<br />

Dans My exile is in my head, il s’inspire de l’œuvre de l’écrivain, poète<br />

et dramaturge nigérian Wole Soyinka qui témoigne de ses années<br />

d’emprisonnement dans L’homme est mort, publié en 1972. Cette<br />

lecture résonne chez Qudus Onikeku comme la marque de l’exil et du<br />

combat contre l’oppression politique.<br />

Accompagné sur scène par un guitariste, il plonge au milieu d’images<br />

vidéo qui glissent sur le sol. Par une expressivité et une énergie<br />

fulgurantes, il nous parle de son « chez lui », de son « home », de la<br />

terre qui l’a vu naître et qu’il a dû quitter. Il danse toute cette force<br />

que l’exil lui donne en retour. Contorsions et équilibres, souplesse et<br />

fluidité, assauts et tumultes : tout son corps exulte de la rage qu’il<br />

ne peut contenir.<br />

« Ce que j’ai perdu, c’est un foyer, et je sais à quoi ressemble mon<br />

foyer, un lieu qu’on ne peut quitter sans abandonner définitivement<br />

une partie de soi qui s’arrête à l’instant du départ. Peut être serais-je<br />

jusqu’à la fin de ma vie à la recherche de ce foyer perdu au Nigeria. Pour<br />

l’heure, je suis un vagabond, qui chante à la frontière des différentes<br />

cultures. Le sentiment d’être partout étranger nourrit mon art... »<br />

Ce spectacle a reçu les honneurs du festival Danse Afrique Danse 2010<br />

en remportant le premier prix de la catégorie solo.<br />

Il sera suivi de la projection du film documentaire Do we need cola<br />

cola to dance ?, un carnet de voyages dans plusieurs pays d’Afrique<br />

où Qudus Onikeku et sa partenaire font l’expérience de performances<br />

dansées en plein air, suscitant des réactions étonnantes et des<br />

échanges drôles et émouvants.<br />

My exile is in my head est inspiré par les notes de prison The man died de Wole Soyinka<br />

Qudus Onikeku conception, chorégraphie et interprétation - Charles Amblard musique, guitare - Isaak Lartey création vidéo<br />

Guillaume Fesneau création lumière, régie générale<br />

production : YK Projects<br />

coproduction : Le Centquatre<br />

soutien : Centre National des Arts du Cirque, Centre National de la Danse, Culturesfrance, Bates Dance - Festival Maine - USA, DRAC Ile de France<br />

www.scenesdecirque.org/compagnies/yk-projects<br />

44<br />

photo : Isabela Figueiredo<br />

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