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Les principaux
rythmes joués sont
au nombre de six.
Cependant, il en
existe des variantes.
DES PAS ET DES RYTHMES VARIÉS
Plusieurs chants et
danses peuvent être
interprétés à partir
d’un même rythme.
LE GRAGÉ (lent ou valse) : Il s’agit d’une valse à
trois temps aux pas glissés. Le gragé ouvre toutes
les danses créoles comme la valse française. Dans
son exécution les partenaires dansent séparément
mais toujours par couple.
LE LÉROL : On peut le comparer à un quadrille.
Cette danse comprend cinq figures. Les tambours
tiennent le rôle principal. Les danseurs marquent
le pas par de petits- sauts légers. Tandis que le
chanteur muni de son chacha (hochet) donne la cadence.
LE KANMOUGUÉ : C’est une sorte de bourrée
d’Auvergne. Les danseurs et danseuses placés les
uns en face des autres exécutent les pas en s’approchant
et en s’éloignant au rythme d’un long tambour
sur lequel s’assied le batteur. Un
accompagnateur, à l’aide de deux baguettes,
frappe sur l’arrière du tambour pour marquer la mesure
à quatre temps.
LE KALADJA : Une danse sautillante qui tient du
gragé et du kassé-kô.
LE DJOUBA : Un Camougué qui se danse sur
place avec cette différence qu’il est accompagné
des tambours du gragé.
LE KASÉ-KÔ : Cette danse trouve son nom dans
le fait que les corps semblent se « casser » à la cadence
des tambours. Souvent interprétée pour clôturer
une soirée elle est d’abord l’expression de la
joie, du défoulement. Dans le kasé-kô l’improvisation
est la règle à tous égards et l’émotion une
source d’inspiration.