chapitre 4 : entre les murs de la base Betesh - Swtor-Guide

le groupe de ses adversaires pour aller s’en prendre aux techniciens les plus éloignés. Ces derniers
n’ayant pas été choisis pour leurs prouesses martiales, il en disposa facilement.
Le commandant Carrel ramassa son blaster en jetant des regards nerveux dans les coins. Il
cherchait un allié qui assurerait les arrières du Sith. Mais il n’y en avait pas. Serait-il venu seul ?
Considèrerait-il ce qu’il voulait faire comme assez important pour prendre le risque de les attaquer
seul ? Si oui, il y aurait peut-être espoir de l’arrêter. Il fit signe à ses trois gardes du corps, l’élite de la
première escouade, pour leur indiquer son plan.
Un technicien craqua, et voulut s’enfuir. Il était à l’extrémité opposée du combat, impossible
de l’atteindre avec un coup de sabre laser. Cela ne sembla pas déranger Dark Finris. Il invoqua un
nouvel éclair. Sa cible était le plafond de glace. Touché à sa base, un stalactite se désolidarisa et vint
s’écraser sur la tête du fuyard.
- Espèce de… Pourquoi tout ça ?
- Pourquoi l’attaque de cette base ? Son existence dérange un seigneur Sith, alors il agit en
conséquence. Il est vrai que sa simple existence peut remettre en cause le déroulement de la bataille
de Hoth. N’est-ce pas pour ça que vous l’avez imaginée ?
- Non, vous ! Pourquoi faites-vous tout ça ?
- Moi ? Pourquoi cet acte fortuit ? Ce n’est qu’un parmi tant d’autres, qui doit former au final tout un
dessin. Malheureusement pour vous, le simple fait de connaître son existence peut modifier ce
dessin. Il est très compliqué à mettre en œuvre, alors je ne peux pas me permettre de vous laisser en
parler à qui que ce soit.
- Vous êtes fou !
- Oui, tout à fait. Et trop vieux pour ne pas voir que vous essayez de gagner du temps.
Le Sith conclut sa dernière phrase à éliminant un nouveau technicien. Il n’en restait plus que deux
autour du commandant Carrel et de ses trois gardes du corps.
- C’est fini.
- Très bien. En avant !
Les trois soldats en armure se jetèrent soudain sur le Sith, le visant avec leurs crosses. Ils le firent
tomber au sol, plus facile pour le mettre en joue. Mais l’autre roula, se rendant plus difficile à
toucher. Un des gardes du corps tressauta soudain, se prenant la tête à deux mains. Ses deux
camarades hésitèrent devant cette attitude. Ce qui permit à Dark Finris de repasser à l’attaque. Il
passa sous la garde de son adversaire le plus proche, et frappa à un défaut de son armure. Il pivota
en direction du second et trancha entre le casque et le plastron. Plus qu’un sur trois, mais c’était un
commando brandissant un lourd et impressionnant canon. Et il était en position de tir. Le Sith dut
courir pour ne pas être touché. Il passa devant un des techniciens survivants. Un de moins. Le tir ami
perturba le soldat. Un court instant, mais suffisant. Dark Finris était sur lui. Il remonta son arme pour
qu’elle fasse obstruction, mais trop tard. Il perdit une main et le lourd canon s’effondra au sol. Une
dernière frappe, et c’était fini.
Le commandant Carrel tremblait en levant son blaster. Les trois seuls vrais combattants dont
il disposait dans la pièce étaient morts. Ils n’étaient plus que deux. Non, il était seul. Et avec son
masque, le Sith n’avait même pas l’air essoufflé. Il n’était pas un lâche, mais que pouvait-il faire ?
C’était fini. Lentement, le canon de son arme se redressa jusqu’à toucher la peau sous son menton.
Et il pressa la détente.
Dark Finris prit un moment pour respirer. C’était une chose d’afficher une confiance
écrasante. Ça en était une autre de la ressentir. Il était trop vieux. Toujours un tueur, mais ses
capacités s’émoussaient. Il n’aurait pas réussi à tenir beaucoup plus longtemps. Il allait devoir
rapidement déléguer plus de choses… Un bip derrière lui annonça que le droïd avait fini. Le
téléchargement était complet. C’était bien. Il se pencha sur le cadavre du commando et commença à
fouiller sa ceinture de munition. Il cherchait une grenade, une assez puissante pour obtenir certains
résultats. Il ne la détacha pas. Il se contenta de l’activer directement.
- Aucune trace ne doit rester.
L’explosion ne l’affecta aucunement. Il eut tout le temps de rejoindre le couloir, de sortir
hors du champ. Les résultats le satisfirent. Il attrapa alors son communicateur.