Untitled - Philippe Pasqua

':à&l*
-*r,q
Dans son atelier de CoLombes, un amonceLLement de pinceaux formant des instalLations saisissantes.
ar quel bout commencer pour dresser Le portrait
de ceLui qui vient de s'instaLl.er aux sommets de
La peinture française ? D'abord, bien sûr, discuter,
ce qui fut fait deux fois. Mais au moment de com-
menceT cet article, nous avons tétéphoné à
PhrLippe Pasqua afin de Lui demander quetques
précisions. C'était Le 1"'novembre, jour férié pour [a plupart des
gens. Cependant, comme à son habitude, PhiLippe était au travaiL.
Notre conversation dura presque une heure et servira de base de
départ à cet articLe. Sa date de naisance : 151uin 1965. Natif du signe
des Gémeaux, comme PauL Gauguin, Egon Schiete ou bien encore
Robert Combas, tous les trois caractérisés par une peinture puis-
sante. Tiens, tiens... Sur te pLan de sa biographie, nous avons ba[ayé
1960 > Né te 15 juin '1965 à Grasse.
Études > Un autodidacte qui, après l'e lycée, a décidé de peindre.
lnftuences > 0n peut citer Francis Bacon ou Lucian Freud.
Directions > Ce sudiste de naissance est un Parisien dans
L'âme. Au début de sa carrière, iL passa deux ans à New York.
> A comme particutarité de passer [e plus clair de son temps
dans son ateLier. > lL peint des femmes, des hommes,
des enfants, bref, des humains. > Ses tabLeaux peuvent
atteindre de très grandes taiLLes. > Travai[Leur infatigabLe.
zuu[l, a
dans les grandes [ignes. ltpassa Les dix premières années de sa vie
dans Le sud de La France, à Grasse, très exactement. Puis iLmonta à
Paris qu'iI ne quitta pLus lamais, sauf durant deux ans pendant
LesqueLs it fit des a[[ers et retours vers New York. C'était au miLieu
des années 1980. ltavait aLors 20 ans et avait pris La ferme décision
de se consacrer uniquement à l.a peinture, Lui, L'autoditacte. «.J'avais
« New York, 1985 : c'est La période
de sa série consacrée au vaudou >>
loué un Loft. Je me suis mis à bosser comme un dingue. C'étart
['époque de ma série Vaudou. J'étais dingue des crucifixs, des vierges,
des têtes réduites à [a façon des Jivaros. Je travaiLLais au pigment et
à [a résine acrylique. » Déjà, iLne quittait presque jamais son ateLier
ALors, pourquoi rester à New York ? Mieux vatait regagner Paris.
Sa viL[e, cetle qui L'aura vu changer d'ateLier à pLusieurs reprises.
« De mémoire, j'ai démarré uLtra chicos, avenue Victor Hugo, puis j'ai
gagné Le quartier de La République. Je me suis ensuite dirigé à
ViLLesnes-sur-Seine avant d'obtenir un atetier de [a viLLe de Paris,
bouLevard de Bercy. C'est Là que j'ai rencontré Jean-Luc MouLène et
Lucy et -Jorge 0rta. Avec Jean-Luc, nous avons même produit des
art actueL 23
'P ô:
#
:ij-:l-
:.i=lE-
+Æ.
i:r]e,Ë'ë
:]_lï,:,Ë
.:liËiTa
i;ii89,.