pbilateliqu€ - Philapostel

Beflerîon
Philatêlie française
ou le,débat avortê
ORSQUE ces quelques lignes
seront lues, le Congrès des sociétés
philatéliques françaises de Lens
sera depuis longtemps oublié.
Absorbés par les vacances d'été, soucieux
de réaliser une bonne renlrée philatélique
Ies collectionneurs, les congréssistes et les
Présidents de sociétés n'auront laissé que
peu de place dans leurs pensées aux flonflons
de la messe iêdêrale.
Et pourtant ! L'enjeu était important !
AbstrEction faite de I'organisation du congrès,
de I'accueil, de I'exposition et du banquet
du palmarès parfaitement réussis par
le Président Pennequin, Ia teneur des
débats n'a pas été à Ia hauteur des
promesses.
Le menu habituel était proposé : rapports,
væux, interventions présidentielles
et administratives avec même une sauce
poivrade très attendue, celle du Président
Montpetit défenseur d'une résolution sur
. Philatélie française u résolution qui allait
stimuler le débat.
On attendait le moment, on s'en pourléchait
les babines, on en oubliait I'exposition,
les marchands, les emplettes et la
tête lourde des lendemains de banquet, on
allait voir ce que I'on allait voir. Même le
Président iêdêral y avait été de son couplet
dans un mensuel philatélique antérieur au
congrès. Voilà qui allait sortir le congrès
de sa torpeur traditionnelle et laisser pour
quelque temps au vestiaire les attaques
coutumières contre I'Administration des
Postes dont le congressiste habituel s'est
fait au fil des années et avec beaucoup
d'imagination, un spécialiste.
L'instant arrive. on se tait. on attend et
r(lll(s|\t'ilrt\|lll
Rt,.Pt.ll'l otRt,l
puis... rien. Une pirouette juridique évoquée
par le Président de la commission des
væux et résolutions et dont les subtilités
nous échappent encore, Ie retrait du texte
par le dépositaire, M. Montpetit, et le tour
est joué. Le début n'aura pas lieu, personne
ne saura ce que les Présidents de sociétés
pensaient d'un texte qui voulait imposer
. Philatélie française , à la majorité des
philatélistes iêdérés. Un quadrille composé
par MM. Montpetit, Biscara, Scheibling et
Puech (?) avait souhaité la veille se pencher,
sur.le destin du journal et élargir leurs
reflexions sur les améliorations possibles.
Gageons que ces spécialistes de la communication
fassent vite part à I'ensemble des
abonnés et des Présidents de sociétés des
résultats de leurs travaux.
Pourtant le débat s'it avait eu lieu aurait
peut-être permis de trouver une nouvelle
orientation, un nouveau chemin ou une originalité
plus affinée.
Des erreurs sont trop souvent commise
par les défenseurs traditionnels de . Phila-
télie française , : obliger les adhérents
[êdêrés à être abonnés et vouloir concurencer
la presse traditionnelle. Les deux objectifs
sont à terme condamnés parce qu'il ne
seront plus viables dans quelques années
et que les coûts de fabrication, d'édition et
de diffusion ne permettront plus à . Philatélie
française > de < suivre >.
Toute fédération, qu'elle soit politique,
syndicale, patronale ou autre dispose toujours
d'un bulletin ou d'une publication de
liaison dont les structures, les textes et les
rubriques sont différentes d'un mensuel
grand public situé dans la même médiatique.
Un bulletin d'information mensuel ou
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Par Jean-François Logette
trimestriel de la fédération des sociétés philatéliques
françaises s'impose donc et il
n'est donc pas question de remettre en
cause son existence, mais celui-ci doit être
modeste, moins coûteux, plus aéré, plus
léger, plus digeste et différent dans son context€
et dans sa structure des autres magazines
spécialisés.
Cette publication ou ce bulletin léd,éral
pourrait être complété par une lettre
d'information sgle o Lettre de I'Expansion u
qui permettrait plus souvent et plus pertinemment
d'informer les Présidents des
sociétés philatéliques françaises sur des
nouvelles brèves rapides de la philatélie.
Les ouiils et les techniques de communication
ne sont plus en 1987 ce qu'ils
étaient en 1960 et il est temps que notre
Fédération développe une médiatique différente
plus adaptée, plus puissante et plus
efficace que celle actuellement en vigueur.
II est donc dommage que le débat sur la
o Philatélie française , n'ait pas eu lieu, il
aurait sans doute permis de dégager des
idées nouvelles voire des orientations
nouvelles.
On ne peut pas imposer aux adhérents
de la fédération de s'abonner à une publication
mensuelle payante même si certains
Présiderits de groupements philatéliques
régionaux ou Présidents de sociétés se sont
acheminés dans cette voie d'ailleurs
illégale.
Une véritable politique de communication
de notre fédération vis à vis des philatélistes
et de ceux qui ne le sont pas doit
s'ouvrir et celle-ci passe obligatoirement
par la réforme de . Philatélie Française ,.
i Mof{ocRAPHtE
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I TIMERES-POSTE D'ATGÉRIE
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