30.06.2013 Views

DOSSIER DE PRESSE - PCT cinéma télévision SA

DOSSIER DE PRESSE - PCT cinéma télévision SA

DOSSIER DE PRESSE - PCT cinéma télévision SA

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

En mai 1984, des membres de la Brise de Mer font sauter 649 coffres de clients de plusieurs<br />

banques sur la Côte d’Azur.<br />

Le 28 juillet 1989, trois hommes armés bloquent le chargement de fret d’un Fokker sur le tarmac de<br />

l’aéroport de Bastia. Ils embarquent la cargaison dans leur voiture et prennent la fuite.<br />

Le 25 mars 1990, a lieu le hold-up de l’UBS de Genève.<br />

Le 17 juillet 1991, le dernier vol Corse à destination du continent se déroule apparemment sans<br />

incident. À Orly, une société de transport de fonds prend livraison d’un sac plombé censé renfermer<br />

5,4 millions de FF. En fait il est seulement lesté. En plein ciel, un gangster caché dans une malle<br />

embarquée en soute a subtilisé l’argent.<br />

Le 11 août 1992 à Bastia, un commando de cinq personnes détourne un hélicoptère et intercepte en<br />

bout de piste le vol Air Inter pour Marseille. Les gangsters ouvrent les soutes, s’emparent d’un sac<br />

contenant 7 millions de FF et repartent en hélicoptère.<br />

Le secret bancaire est le secret professionnel appliqué aux banques, à leurs organes et à leurs<br />

employés. Il existe dans nombre de pays mais sa portée varie en fonction de leur système légal. En<br />

Suisse, il est l’un des plus stricts du monde : les employés et représentants d’une banque y sont soumis<br />

à l’obligation de discrétion absolue, dans l’exercice de leur fonction, concernant les affaires de leurs<br />

clients ou de tiers. Un banquier qui révélerait des informations au sujet d’un client sans son<br />

consentement risque des mois de prison. Les seules exceptions à cette règle concernent les crimes<br />

graves (trafic d’armes, trafic de drogue).<br />

Pour combattre l’utilisation de la place financière suisse à des fins de blanchiment d’argent, le droit<br />

pénal suisse a été complété à plusieurs reprises. Le 1 er août 1990, sont entrés en vigueur deux articles<br />

qui définissent ce qu’est le blanchiment (art.305bis) et punissent le défaut de vigilance et de<br />

vérification dans les opérations financières (art. 305ter). Les financiers sont tenus de connaître leur<br />

clientèle selon le principe : « Know your customer ». En août 1994, l’article est renforcé et confère<br />

aux banquiers le droit de transmettre des informations aux autorités judiciaires. En 1998, une nouvelle<br />

loi transforme ce droit en obligation, en plus de l’ajout d’autres articles visant la répression du crime<br />

organisé.<br />

Toutefois, le rapport d’information sur la Délinquance financière et blanchiment des capitaux en<br />

Europe, ordonnée par l’Assemblée nationale française en février 2001, note que « l’application de la loi<br />

Suisse dans ce domaine se heurte à de vives réticences et de graves inerties de la part des acteurs de la<br />

place financière. Négativement qualifiée de " centre offshore " par les experts internationaux, la Suisse,<br />

véritable prédateur de la finance mondiale, a mis en place une stratégie bien ordonnée de captation des<br />

capitaux venus du monde entier. Revenus non déclarés, fortunes de dictateurs, commissions occultes, tous<br />

ces fonds viennent encore trouver refuge dans la Confédération helvétique où ils sont efficacement et<br />

discrètement gérés par des professionnels de la finance.<br />

Des intermédiaires financiers gèrent ainsi les comptes en Suisse de milliers de sociétés domiciliées offshore,<br />

derrière lesquelles s’abritent les véritables bénéficiaires de ces sommes.<br />

Les autorités fédérales suisses n’ont pas encore été capables, à ce jour, de combattre efficacement ces<br />

mécanismes fiduciaires que l’on retrouve systématiquement utilisés, de manière détournée, à des fins de<br />

blanchiment. » source : www.assemblee-nationale.fr/11/dossiers/blanchiment.asp

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!