PHREN cie fabienne berger
PHREN cie fabienne berger
PHREN cie fabienne berger
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<strong>PHREN</strong> <br />
<strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> |CH <br />
création 2012/2013 <br />
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NUITHONIE <br />
Villars‐sur‐Glâne | www.equilibre‐nuithonie.ch <br />
8, 9, 10 et 15, 16, 17 novembre 2012 à 20h <br />
<br />
ARSENIC <br />
Lausanne I www.arsenic.ch <br />
26, 27, 28 février et 1, 2 mars 2013 <br />
ma/je/sa à 19h, me/ve à 20h30 <br />
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<br />
CONTACT Cie fb <br />
Julie Mougel <br />
t +41 (0)21 351 30 63 <br />
t + 41 (0)76 257 47 98 <br />
compagnie@<strong>fabienne</strong><strong>berger</strong>.ch <br />
www.<strong>fabienne</strong><strong>berger</strong>.ch
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DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
2 <br />
sommaire <br />
distribution 3 <br />
<strong>PHREN</strong> en bref 4 <br />
note d’intention 5 <br />
intention de mise en scène 9 <br />
mouvement 12 <br />
<strong>cie</strong> fb, démarche, portrait, créations 13 <br />
partenaires artistiques 18 <br />
contact 23 <br />
page <br />
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distribution <br />
<br />
Titre de travail <strong>PHREN</strong> <br />
Durée projetée 60’ <br />
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<br />
conception, chorégraphie Fabienne Berger <br />
<br />
danse Aina Alegre <br />
Elodie Aubonney <br />
Géraldine Chollet <br />
Jean‐Nicolas Dafflon <br />
Krassen Krastev <br />
Marta Zollet <br />
Fabienne Berger <br />
<br />
musique originale Christian Garcia et François Gendre <br />
lumière, direction technique et régie Dominique Dardant <br />
scénographie Sallahdyn Khatir <br />
costumes Claude Rueger <br />
montage son et mixage live Frank Bongni <br />
assistanat & médiation Adina Secretan, Caroline de Cornière <br />
photographie de plateau Mario Del Curto <br />
administration, communication et diffusion Julie Mougel <br />
collaboration communication et diffusion Christina von Helmersen <br />
captation du spectacle Bastien Genoux, Le Flair <br />
<br />
<br />
soutiens <br />
Etat de Fribourg (partenariat de création), Ville de Lausanne, Etat de Vaud, Pro Helvetia, <br />
Société Suisse des Auteurs dans le cadre de la Bourse SSA 2012 pour la création <br />
chorégraphique, Fondation Corymbo, Migros Vaud <br />
<br />
coproductions <br />
fondation <strong>cie</strong> fb, Equilibre‐Nuithonie/Fribourg, Arsenic/Lausanne <br />
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<strong>PHREN</strong> <br />
en bref <br />
Dans les dernières pièces, je me suis intéressée aux fragments, <br />
maintenant, je veux plutôt éclairer ce qui les raccommode. D’où une <br />
idée de réparation, de réconciliation… Combler ou augmenter l’espace <br />
qui sépare deux groupes, deux personnes, une personne avec elle‐<br />
même, avec les autres, les éléments ou les espèces. Fabienne Berger <br />
<strong>PHREN</strong>, pièce pour sept danseurs, se penche sur les notions de <br />
séparation et de réparation en mettant les corps à l’épreuve dans un <br />
espace fracturé. Deux groupes se font face comme sur les berges d’une <br />
plaie. L’espace entre eux est à inventer : un creux, un vide, un possible. <br />
Recréer le tissu qui les relie au même monde est l’enjeu de cette pièce, <br />
qui questionne notre lien à une cons<strong>cie</strong>nce plus globale. C’est donc avec <br />
une acuité des sens extrême que les danseurs éprouveront leur <br />
corporéité dans un univers sonore et visuel d’une poésie inquiétante. <br />
Magnétisant! <br />
<br />
« Buste recroquevillé et bras tendu comme une corde à travers l’espace. <br />
Regard planté dans celui de l’autre, mais corps tout entier tourné vers <br />
l’ailleurs ou dos arqué, formant un pont avec le sol ou avec un <br />
partenaire éphémère, la gestuelle est heurtée mais sensuelle [...] elle <br />
exprime le combat ordinaire de chacun envers soi et envers les autres. » <br />
Corinne Jaquiéry, La Liberté <br />
<br />
<br />
<br />
note d’intention <br />
<br />
Dans mes dernières pièces, je me suis <br />
intéressée aux fragments. Maintenant, je <br />
veux plutôt éclairer ce qui les <br />
raccommode. Plane une idée de <br />
réparation, de recollage, de <br />
raccommodage, de réconciliation. <br />
<br />
J’ai d’abord cru que je devais choisir entre <br />
une idée de réparation, ou poursuivre <br />
l’exploration de ces fresques abstraites qui <br />
occupent ma tête à chaque création <br />
maintenant, et dans lesquelles le <br />
positionnement, l’orientation des corps <br />
parle d’eux‐mêmes. Je me suis aperçue <br />
finalement que les deux s’emboîtaient. <br />
Comme un contenu dans sa forme. <br />
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<br />
Je veux donner à ce dessin [le corps de <br />
profil comme le corps de dos et son <br />
retournement] toute sa force d’évocation <br />
et sa puissance sémantique. D’où le choix <br />
d’une seule position par scène. Et à ce <br />
dessin, insuffler de l’humain en quête de <br />
réconciliation, à l’intérieur comme autour, <br />
en largeur, en épaisseur et en hauteur, <br />
dans une dialectique de réparer/séparer… <br />
<br />
. <br />
<br />
<br />
<br />
Combler ou augmenter l’espace qui <br />
sépare deux groupes, deux personnes, <br />
une personne avec elle‐même, avec les <br />
autres, les éléments ou les espèces. C’est <br />
réparer, recoller, colmater, assembler, <br />
rapiécer les nous‐mêmes avec les eux‐<br />
mêmes. <br />
<br />
Mon but est de limiter le rapport sur <br />
scène à ce plan en coupe de l’humanité, <br />
<br />
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pour contourner la contrainte et trouver <br />
des espaces à l’intérieur, qui puissent <br />
changer l’extérieur. Poser dès le départ <br />
ces contraintes dans l’espace et dans la <br />
matière chorégraphique de base fera que <br />
nous ne serons pas à la recherche de la <br />
forme. Mais nous chercherons comment <br />
nous engager dans cette forme, et nous <br />
nous confronterons aux questionnements <br />
que cela va soulever. <br />
Une idée de réparation <br />
du souvenir <br />
de la fêlure <br />
de la fracture <br />
du réel ou du soit disant réel <br />
<br />
Qu’est ce qui va être recollé, <br />
raccommodé ? <br />
Dans réparation, il y a séparation. <br />
Comment faire voir et ressentir la <br />
nécessité de réparer ? Comment parler de <br />
cette nécessité sans s’appesantir sur la <br />
fracture elle‐même et sans l’illustrer non <br />
plus. De quoi se répare‐t‐on, devra être <br />
une page blanche sur laquelle s’inscrivent <br />
graduellement des motifs qui seront <br />
chassés par d’autres, et que le spectateur <br />
pourra capter et interpréter à sa guise. <br />
<br />
Séparer ou être séparé. Séparés entre <br />
eux, les hommes, par les murs, les <br />
différences, les appartenances. <br />
L’exclusion, les territoires, les camps. Ce <br />
sera une vision horizontale de séparer. <br />
Mais il y a aussi, une vision verticale : <br />
séparés de l’essence, de l’humus, du <br />
terreau, de la graine, et finalement de la <br />
cons<strong>cie</strong>nce… D’où le titre de travail, <br />
<strong>PHREN</strong>, qui veut dire cons<strong>cie</strong>nce en grec. <br />
Cela passera par questionner notre lien à <br />
la terre, à l’animal, ou plutôt questionner <br />
notre perception de ce qui est de la terre, <br />
de l’animal. <br />
<br />
L'homme‐individu est essentiellement <br />
famille, tribu, nation. Tandis que <br />
l'Humanité, elle, n'a pas encore <br />
trouvé autour de soi d'autres <br />
Humanités pour se pencher sur elle et <br />
lui expliquer où elle va. <br />
Pierre Teilhard de Chardin <br />
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7 <br />
Des territoires qui disparaissent, des <br />
replis identitaires qui naissent. <br />
J’imagine des communautés, des <br />
territoires qui disparaissent et se <br />
reforment. Des femmes et des hommes au <br />
langage très investi corporellement. Avec <br />
derrière chaque acte, chaque geste, la <br />
sensation pour l’interprète de l’avoir déjà <br />
fait, déjà ressenti, non pas hier, ni même <br />
avant‐hier. Mais une redécouverte. Du <br />
connu, atavique, blotti au fond de la <br />
cons<strong>cie</strong>nce. Des micros et macros <br />
événements qui résonnent, se <br />
démultiplient, se densifient. Des notions à <br />
la fois familières et lointaines. S’acharner à <br />
revenir à une sorte d’état naturel. <br />
<br />
La fin des territoires… <br />
Décroissance <br />
Comment chacun bricole les ressorts de sa <br />
propre survie <br />
<br />
Mon but est d’opérer une construction en <br />
strates qui touche à la mémoire et à <br />
l’incons<strong>cie</strong>nt collectifs pour se resserrer <br />
sur des références plus biographiques et <br />
revenir ensuite à des univers plus vastes. <br />
Dans une respiration irrégulière, le <br />
cadrage se resserre et s’élargit. Pour <br />
s’élargir encore et ainsi de suite.
<br />
<br />
Ici, plus que jamais, mon centre d’intérêt <br />
est le corps, sa gestuelle, et la <br />
conjugaison de cette corporéité au <br />
pluriel. <br />
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Je m’intéresse moins à comment un corps <br />
peut en faire voir plusieurs autres, comme <br />
c’était le cas dans les dernières pièces, <br />
mais à comment un corps traverse <br />
plusieurs niveaux de compréhension de <br />
lui‐même et de son lien avec ce qui est <br />
extérieur à lui. A comment, en particulier, <br />
il peut traverser des moments éloignés, <br />
des densités, des qualités, et des <br />
temporalités différentes par le geste et la <br />
manière dont il l’investit. <br />
Je vais poursuivre et développer le <br />
matériel chorégraphique qui a été mis en <br />
jeu dans FLOATING TONE et TWIST TWICE et y <br />
affiner ce mode de transmission : la danse <br />
était absorbée comme une partition <br />
commune mais réinterprétée à vif sur <br />
scène par chacune des partenaires selon <br />
des consignes précises. Cela fut un <br />
exercice extrêmement exigeant pour la <br />
concentration, la présence à soi et à <br />
l’autre. Pour trouver le liant. Celui qui <br />
recolle les gestes fragmentés en nous, et <br />
entre nous. <br />
Cette corporéité conjuguée m’a ramené <br />
au propos qui me colle à la peau déjà <br />
depuis mes premiers travaux, celle du <br />
« Je » dans le « Nous ». <br />
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<br />
Intention de mise <br />
en scène <br />
<br />
Ce qui sera mis en œuvre sur le <br />
plateau <br />
J’aspire à une mise en condition <br />
particulière sur le plateau, pour faire <br />
émerger quelque chose de l’ordre d’un <br />
rite, mais aussi d’un concert de rock, <br />
d’une audience de tribunal, ou d’une <br />
salle d’opération, partageable pour le <br />
spectateur. Chercher une relation <br />
triangulaire. <br />
<br />
Comme déjà esquissé dans FLOATING TONE, <br />
je suis à la recherche d’un mode qui <br />
engage la tranquillité comme une <br />
résistance à l’agitation, au bavardage et à <br />
la panique. Dans ce sens, je cherche des <br />
interprètes qui ont déjà hurlé et craché <br />
sur scène (ou qui en ont le potentiel). Et <br />
qui sont intéressés à monter d’un cran <br />
dans leur perception et expression du <br />
conflit. Qui ont le ressort de la bête <br />
sauvage en eux. <br />
<br />
La pièce sera découpée en quatre <br />
parties <br />
profil <br />
dos/face <br />
sol <strong>cie</strong>l <br />
rond <br />
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Soit une orientation par scène. Ce qui <br />
va constituer le pacte dramaturgique et <br />
l’esthétique de la pièce. Comment ce parti <br />
pris, pourra‐t‐il évoluer sans s’épuiser est <br />
justement là l’enjeu. Les installations et <br />
sculptures de Markus Reatz, <br />
m’impressionnent quand elles nous font <br />
voir si simplement (dans le résultat) <br />
comment le mouvement et le <br />
positionnement dans l’espace influencent <br />
la réalité. Or, restreindre ma liberté dans <br />
l’utilisation de l’espace pour chaque <br />
scène, va dans ce sens, nous faire voir et <br />
ressentir des réalités multiples et <br />
changeantes, en cadrant très serré le sujet <br />
observé. <br />
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<br />
Par son découpage en quatre <br />
positionnements, la pièce reproduit le <br />
mouvement du tissage, de la trame, <br />
ou le mouvement qui coud. <br />
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SCENE I <br />
De profil <br />
<br />
A chaque extrémité de la scène, deux groupes se font face, ils sont de profil pour le <br />
public. Avec entre eux, un espace vide. <br />
Ces deux camps face à face se forment, se déforment et se recomposent encore et encore, <br />
dans une mécanique récurrente. Ils sont permutables. <br />
<br />
<br />
<br />
SCENE II <br />
Dos/face <br />
Le retournement/La face et l’envers <br />
<br />
Changement d’orientation. <br />
Dorénavant, tous les corps sont resserrés sur la partie centrale du plateau. Dans l’espace de <br />
séparation. S’opère un jeu entre le dos et la face. Retournement. De par leurs positions, ils ne <br />
se voient pas l’un l’autre. <br />
<br />
<br />
<br />
SCENE III <br />
Le sol <strong>cie</strong>l <br />
<br />
Inversion des espaces. Transmuter. <br />
Dans cette phase, il y a une inversion entre le haut et le bas. Le sol devient sol absorbant, <br />
aspirant, inversé, haut bas. Plonger dans la terre/Plonger dans le <strong>cie</strong>l. <br />
<br />
<br />
<br />
SCENE IV <br />
Tourner en rond <br />
<br />
Passer de postures tournantes solitaires <br />
à des regroupements circulaires <br />
Tramer, tisser, enchevêtrer, relier. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
mouvement <br />
L’esprit <br />
Les rythmes <br />
<br />
> Explorer les différentes manières <br />
d’installer ou de désinstaller le temps. <br />
Donner au rythme son sens. Comme le <br />
feraient, par exemple, des entraves aux <br />
actions qui raccommodent. Raccommoder <br />
malgré deux tensions séparatrices, malgré <br />
le climat défavorable autour. <br />
Raccommoder comme synonyme de <br />
tranquillité. <br />
<br />
Des danseurs architectes de l’air. A <br />
l’image du geste opératoire, le <br />
mouvement se dessine assuré, ferme et <br />
souple. <br />
<br />
Faire exister la notion de choix ‐ non <br />
comme une consigne abstraite de <br />
l’exécution, mais comme un enfant qui <br />
apprend. Et qui voit progressivement les <br />
enjeux, ou du moins les conséquences de <br />
ses choix. <br />
Mon but serait de trouver les entrées à <br />
ces formes rythmiques. A ces choix. Et les <br />
poser ensuite dans le développement de <br />
la pièce. <br />
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<br />
> Installer des nuances de respiration <br />
sur scène. <br />
Définir quand la respiration est haletante : <br />
(état d’urgence, mouvements de masse et <br />
d’agitation, bruissements), comme celle <br />
des animaux, insectes, oiseaux, <br />
annonciatrice de tremblement de terre <br />
ou de raz de marée... <br />
Définir aussi des moments où le souffle <br />
répare l’apnée. <br />
<br />
Chercher dans des espaces de corps <br />
inconnus et dans des états de corps <br />
moins solides (plus « éthériques »), des <br />
dynamiques porteuses de fêlures. <br />
Si la préoccupation du geste bien fait est <br />
trop grande avant d’entrer dans <br />
l’exploration, nous sommes privés de <br />
liberté… <br />
Note : les illustrations sont des reproductions d’œuvres de Alicjia Kwade, Kader Atia, <br />
Gerhard Richter, Jérôme Bosch, Michel François, Louise Bourgeois, Corinne Laroche, Fiene <br />
Sharp, Nadine Fecht, Hugot Meert, Marie Galland.
<br />
<br />
<strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> <br />
.démarche <br />
www.<strong>fabienne</strong><strong>berger</strong>.ch <br />
<br />
Depuis sa fondation en 1985, 35 créations, <br />
plusieurs fois distinguées, sont créées sous <br />
le label compagnie <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong>, en <br />
coproduction avec des théâtres ou <br />
festivals suisses et internationaux. <br />
Le rayonnement de la compagnie a <br />
commencé en 1989 ; elle a été accueillie <br />
dans une dizaine de pays européens et en <br />
Arménie, au Liban, aux USA, en Russie, au <br />
Chili et dans les principales villes de <br />
Suisse. <br />
Dans ses pièces récentes, performances et <br />
films vidéo, Fabienne Berger s’intéresse à <br />
la puissance de l’image dans notre <br />
environnement contemporain et à son <br />
incidence sur notre façon d’habiter le <br />
corps. Elle questionne les nouveaux <br />
comportements nés de la technologie de <br />
communication qui fragmentent notre <br />
perception du monde, en plaçant la <br />
corporéité au centre de ses <br />
interrogations. <br />
<br />
Jouant avec les contraires, elle en <br />
questionne aussi les liens : faire du <br />
mouvement à partir d’images fixes, ou <br />
explorer le rapport paradoxal entre <br />
écriture et improvisation, entre ce qui est <br />
fixe et ce qui est flexible. Cela lui permet <br />
de conjuguer le singulier dans le pluriel, <br />
d’articuler l’intérieur avec l’extérieur, la <br />
verticalité et l’horizontalité, le revers et la <br />
face, la fluidité et le fragmenté, la <br />
constance et la rupture, la vitesse et la <br />
lenteur, le rythme et l’arythmie, l’abstrait <br />
et le concret. <br />
<br />
Sa danse évolue dans un univers influencé <br />
par les arts plastiques où se mêlent <br />
intimement musique originale (sons <br />
électroniques mixés en direct) et <br />
projections vidéo (qui confondent images <br />
prises en direct et images enregistrées). <br />
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DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
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Considérée comme singulière, son écriture <br />
chorégraphique use de ces mêmes <br />
procédés de montage, maniant <br />
subtilement les mécanismes de la vision et <br />
intégrant le présent sur scène. Bien que <br />
fortement écrits, les mouvements ne sont <br />
pas reproduits, mais réinterprétés et <br />
recomposés un peu autrement à chaque <br />
représentation. Elle sollicite ainsi chez le <br />
danseur une intelligence de l’écoute dans <br />
son rapport à l’autre et à l’environnement. <br />
Le geste dansé est formé de trajectoires <br />
intérieures, le corps est poreux et la <br />
frontière mouvante entre territoire intime <br />
et collectif. Avec cette même question <br />
récurrente: peut‐on embrasser une réalité <br />
multiple, tout en restant au centre de sa <br />
sensation propre ? <br />
<br />
Fabienne Berger puise sa matière <br />
chorégraphique dans l’ordinaire ou <br />
extraordinaire de l’humain. En véritable <br />
« capteur », le corps absorbe son <br />
environnement visuel et le restitue dans <br />
un collage d’attitudes, de postures et <br />
d’impressions. Une démultiplication des <br />
gestes qui peu à peu devient une <br />
multiplication des identités et sème la <br />
confusion dans les repères visuels et de <br />
l’espace. Les corps oscillent entre <br />
équilibre et déséquilibre selon une <br />
technique qui lui est propre, celle du <br />
transfert de poids. Cette recherche <br />
chorégraphique qui réunit impact visuel et <br />
conditionnement intérieur demande une <br />
préparation mentale et physique <br />
particulière, trouvée notamment dans la <br />
méditation et le yoga. <br />
<br />
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<br />
« La poésie chez fb est la réelle émergence <br />
d’un langage propre. C’est l’état du corps <br />
interne qui affleure de la prestation <br />
remarquable de ses danseurs » <br />
Jacques Sterchi <br />
La Liberté
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<strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> <br />
.chorégraphe, danseuse, performer <br />
<br />
<br />
Danseuse et chorégraphe née à Lausanne. <br />
Travaille à Lausanne et Fribourg. <br />
Etude de danse classique et Modern Jazz à <br />
Lausanne et Sydney (Australie). Etudes <br />
supérieures de S<strong>cie</strong>nces Sociales et <br />
Politiques à Lausanne. Engagement <br />
politique et militant durant 8 ans. <br />
Abandonne la danse durant cette période. <br />
Successivement: éducatrice spécialisée, <br />
ouvrière d’usine et assistante à l’accueil <br />
de réfugiés. // Puis, études de danse <br />
contemporaine et techniques orientales à <br />
Lausanne et San Francisco (USA). Etude du <br />
yoga et recherche personnelle sur les <br />
origines du mouvement. Crée la <br />
Compagnie <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> en 1985, puis <br />
la Fondation compagnie <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> <br />
en 1989. <br />
<strong>cie</strong> <br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
page <br />
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14 <br />
<strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> <br />
.créations, prix & tournée <br />
<br />
Depuis sa fondation, 35 créations, <br />
plusieurs fois distinguées, sont créées <br />
sous le label compagnie <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong>, <br />
en coproduction avec des théâtres ou <br />
festivals suisses et internationaux. Le <br />
rayonnement de la compagnie a <br />
commencé en 1989 ; elle a été accueillie <br />
dans une dizaine de pays européens et <br />
en Arménie, au Liban, aux USA, en <br />
Russie, au Chili et dans les principales <br />
villes de Suisse. <br />
<br />
Etablie à Lausanne et à Fribourg, la <br />
compagnie réunit l'énergie d’artistes et <br />
collaborateurs de talents, dont <br />
récemment : Christian Garcia <br />
(www.christiangarcia.ch) pour la <br />
musique depuis 2001, Bastien Genoux <br />
(www.leflair.net) pour la vidéo, <br />
Dominique Dardant pour la lumière <br />
depuis 2005, Maïck Cochard pour les <br />
costumes et le chant depuis 1988, <br />
Claude Rueger, plasti<strong>cie</strong>nne et <br />
costumière depuis 2007 et Malena Sardi, <br />
compositrice depuis 2009. Elle a <br />
récemment collaboré avec des <br />
danseuses interprètes, également <br />
chorégraphes pour la plupart, comme <br />
Corinne Rochet, Anna Röthlis<strong>berger</strong>, <br />
Caroline de Cornière, YoungSoon Cho <br />
Jacquet, Pauline Wassermann…
page <br />
<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
15 <br />
. créations <br />
<br />
<br />
2012 <strong>PHREN</strong> <br />
Coproduction : Nuithonie ‐ Fribourg, Théâtre de l’Arsenic ‐ Lausanne <br />
2011 Floating Tone <br />
Coproduction : Nuithonie ‐ Fribourg, Théâtre de l’Octogone ‐ Pully/Lausanne <br />
<br />
2010 Street Garden (CORPS MEDIA # 5) <br />
Coproduction : Wunderland Festival ‐ Rue <br />
<br />
2010 Twist Twice (CORPS MEDIA # 4) <br />
Coproduction : Théâtre 2.21 ‐ Lausanne <br />
<br />
2010 Twist (CORPS MEDIA # 3) <br />
Coproduction : Festival Electron ‐ Théâtre de l’Alhambra ‐ Genève <br />
<br />
2009 CORPS MEDIA #2 <br />
Coproduction : International Plateform for Choreographers of Almada ‐ Lisbonne POR) <br />
<br />
2009 CORPS MEDIA #1 <br />
Coproduction : HESPÉRIDES II, performances au quotidien, Musée Cantonal des Beaux‐Arts <br />
(MCBA) ‐ Lausanne <br />
<br />
2008 Screen Sisters <br />
Coproduction: Arsenic ‐ Lausanne, Nuithonie ‐ Fribourg <br />
<br />
2008 Focus B <br />
Coproduction: SoloDuo International Dance Festival ‐ Budapest (HU) <br />
<br />
2007 Elle(s) <br />
Coproduction Nuithonie ‐ Fribourg, Festival de la Cité ‐ Lausanne, coréalisation Bicubic ‐ Romont <br />
<br />
2006 Intemporelle série III, Nuithonie ‐ Fribourg, Le Bourg ‐ Lausanne <br />
<br />
2005/06 Lien <br />
Coproduction Nuithonie ‐ Fribourg, coréalisation Théâtre Vidy ‐ Lausanne E.T.E. <br />
<br />
2005 Série B (Intemporelle série II) <br />
Coproduction : Centro d’Arte Moderna e Contemporanea ‐ La Spezia (IT), La Nuit des Musées, Espace <br />
Arlaud ‐ Lausanne, Istituto Svizzero ‐ Rome (IT) <br />
<br />
2004 Attrait & Scènes de (Intemporelle série I) <br />
Coproduction : émaf ‐ Fribourg, Museo Cantonale d’Arte ‐ Lugano, Art Forum ‐ Rue, Corpi Urbani, <br />
festival internazionale di danza in paesaggi urbani ‐ Gênes (IT) <br />
<br />
2003 avril en mai <br />
Coproduction : Espace Moncor ‐ Fribourg, Festival international de danse ‐ Lausanne <br />
<br />
2002 Océane Lili, Le Champ des possibles <br />
Coproduction : Espace Moncor ‐ Fribourg, Théâtre Vidy ‐ Lausanne E.T.E. <br />
<br />
2001 Natal <br />
Coproduction : Opéra ‐ Lausanne, Espace Moncor ‐ Fribourg <br />
<br />
2000 Azur Blues <br />
Coproduction : Théâtre de l’Arsenic ‐ Lausanne, Espace Moncor ‐ Fribourg <br />
<br />
1998 Emlék ‐ Nevess Remegve <br />
Coproduction : Festival d’Automne ‐ Budapest (HU), Trafo Centre d’Art contemporain ‐ Budapest (HU), <br />
Espace Moncor ‐ Fribourg, Théâtre de l’Octogone ‐ Lausanne <br />
<br />
1997 Au‐dessus d’elles & chemins bleus <br />
Coproduction : Espace Moncor ‐ Fribourg, Festival de la Cité ‐ Lausanne, Théâtre Arsenic ‐ Lausanne, <br />
Kulturwerkstatt Kaserne ‐ Bâle <br />
<br />
1997 Elles sont trois <br />
Création au Festival Belluard Bollwerk International ‐ Fribourg <br />
page <br />
<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
16 <br />
1996 Demain <br />
Coproduction : Théâtre de l’Arsenic ‐ Lausanne, Halle 2C ‐ Fribourg <br />
1994/95 Traverse – Tremble <br />
Coproduction New movement international theater and dance festival ‐ Volgograd (RU), Théâtre <br />
d’Avenches <br />
Prix « for completness of self expression in dance » au « new movement international theater and <br />
dance festival » ‐ Volgograd (RU) <br />
<br />
1994 Sans titre 1 <br />
Création au Festival de la Cité ‐ Lausanne <br />
<br />
1993 Homme à terre <br />
Coproduction : Théâtre Arsenic ‐ Lausanne, Halle 2C ‐ Fribourg <br />
Prix romand des spectacles indépendants 1994 <br />
<br />
1992 L’Arrache (version duo et version solo) <br />
Coproduction : Festival Belluard Bollwerk International ‐ Fribourg, Festival de la Cité ‐ Lausanne, The <br />
Swiss Institute ‐ New York (USA) <br />
<br />
1991 Les Cavernes du <strong>cie</strong>l <br />
Coproduction : Festival Eurodanse – Mulhouse (FR), Centre Culturel Suisse ‐ Paris (FR), Théâtre Arsenic <br />
‐ Lausanne, St. Mark’s Church / The Swiss Institute ‐ New York (USA) <br />
<br />
1988 Les Figurants <br />
Coproduction : Théâtre Municipal ‐ Lausanne, Théâtre Populaire Romand ‐ La Chaux‐de‐Fonds / <br />
Spectacle finaliste aux Rencontres chorégraphiques internationales de Bagnolet ‐ Paris (FR) <br />
<br />
1986 Trop petite <br />
Coproduction : Festival du Grenier à Sel ‐ Avignon (FR), Lausanne « vous offre pour un été » <br />
<br />
1984/85 Instemps passe <br />
Coproduction : Festival International de danse de Vernier ‐ Genève, Théâtre Capitole ‐ Fribourg, <br />
Festival de la Cité – Lausanne / Spectacle finaliste aux Rencontres chorégraphiques internationales de <br />
Bagnolet ‐ Paris (FR) <br />
<br />
1983 Et l’autre… <br />
Solo créé pour le Concours International de Chorégraphie de Nyon ‐ Suisse. <br />
Premier prix catégorie Solo <br />
Prix de la Ville de Vernier ‐ Genève <br />
<br />
Video <br />
<br />
2009 Red Black Box <br />
<br />
<br />
2007 relieF, réalisation Bastien Genoux (Le Flair) <br />
<br />
2002 Tinguely Blues, avec Sven Kreter <br />
<br />
2002 Océane Lili, avec Laurent Junod <br />
<br />
2001 Natal, avec Laurent Junod et David Monti <br />
<br />
2000 Azur Blues, avec Laurent Junod et David Monti <br />
<br />
1998 Emlék, avec Jean‐Philippe Héritier <br />
<br />
<br />
<br />
www.<strong>fabienne</strong><strong>berger</strong>.ch
page <br />
<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
17 <br />
.distinctions et contrats <br />
<br />
2012 bourse de la Société Suisse des Auteurs (SSA) pour <strong>PHREN</strong> <br />
2003‐2014 contrats de partenariat de création avec l’Etat de Fribourg <br />
2006‐2008 convention de soutien conjoint Pro Helvetia ‐ Etat de Fribourg ‐ Nuithonie, <br />
Fribourg <br />
2004 cahier d'artiste consacré à Fabienne Berger et publié par Pro Helvetia <br />
2002 prix culturel de l’Etat de Fribourg <br />
2001‐2003 contrat de confiance danse de l’Etat de Vaud <br />
1996 bourse du Fond d’encouragement à la création chorégraphique décerné par <br />
la Société Suisse des Auteurs (SSA) pour Demain <br />
1994 prix « for completness of self expression in dance » au « new movement <br />
international theater and dance festival » Volgograd‐ Russie pour <br />
Traverse‐Tremble <br />
1989 prix jeunes créateurs décerné par la Fondation vaudoise pour la <br />
promotion et la création artistiques <br />
1988 finaliste aux Rencontres chorégraphiques internationales de Bagnolet‐ <br />
Paris avec Les figurants <br />
1985 finaliste aux Rencontres chorégraphiques internationales de Bagnolet‐ <br />
Paris avec Instemps passe <br />
1983 premier prix solo au concours international de chorégraphie de Nyon pour <br />
Et l’Autre prix de la Ville de Vernier‐Genève <br />
<br />
<br />
autres soutiens réguliers à la création <br />
Service des affaires culturelles de la Ville de Lausanne / Service des activités culturelles du <br />
Canton de Vaud / Société de la Loterie Romande / Fondation Pro Helvetia / Fondation Ernst <br />
Göhner / Fondation Stanley Thomas Johnson / Fondation Artephila <br />
<br />
<br />
soutiens ponctuels à la création <br />
Société Suisse des Auteurs / Pour‐cent culturel Migros Vaud / Zuger Kulturstiftung Landis & <br />
Gyr / Fondation Oertli / Fondation Binding / Fondation Corymbo…
partenaires artistiques <br />
<br />
<br />
page <br />
<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
18 <br />
Aina Alegre <br />
<br />
.danseuse, chorégraphe <br />
<br />
Aina Alegre (1986) vit et travaille entre Paris et Barcelone. Depuis 2009 <br />
elle développe un travail en tant qu’interprète, elle collabore avec <br />
d’autres artistes et elle mène son propre travail. En 2005, elle étudie la <br />
Sociologie à l'Université de Barcelone et parallèlement elle suit une <br />
formation en danse. En France, en 2007, elle suit la formation d'Artiste <br />
Chorégraphique au CNDC (Centre National de la Danse Contemporaine <br />
d'Angers). Dans le cadre de l’école elle étudie et collabore avec des <br />
artistes comme Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Stacey Spence, Ko <br />
Murobushi, Milli Bitterli, entre d’autres. Depuis 2009 elle développe son <br />
propre travail artistique et elle co‐signe le duo Speed, une collaboration <br />
avec Pauline Le Marchand puis elles participent à la conception et <br />
interprétation du court métrage 12 45 84 en collaboration avec Hadrien <br />
Touret et Thierry Manjard. <br />
En 2010 elle collabore aux créations in situ du collectif Comipok. En 2011 <br />
elle participe à la chorégraphie du court métrage LE DORMEUR d’Hadrien <br />
Touret. Elle a aussi présenté la performance LA MAJA DESNUDA DICE dans <br />
le cadre du Festival Petites Formes (d) Cousues au Point Éphémère et au <br />
Festival In_Romeria à Barcelone qui donne suite à la création NO SE <br />
TRATA DE UN DESNUDO MITOLOGICO présenté à l’Antic Teatre de <br />
Barcelone en février 2012 et au Point Éphémère en juin 2012. En tant <br />
qu'interprète, en 2010, elle collabore aux créations Pacifique de Nasser <br />
Martin Gousset puis en 2011 elle est interprète de CASSETTE et <br />
BATTEMENT de David Wampach. En tant que comédienne elle participe <br />
en 2011 au moyen métrage URGENTISTES de Jean Anouilh puis en 2012 <br />
au laboratoire de création EN MANQUE de Vincent Macaigne dans le <br />
cadre du Festival Étrange Cargo à la Ménagerie de Verre. Actuellement, <br />
elle entame une nouvelle création toujours à la recherche du croisement <br />
de différentes disciplines. <br />
<br />
<br />
Elodie Aubonney <br />
<br />
.danseuse <br />
<br />
Née en 1987 à Genève, Elodie Aubonney s’est formée à l’Atelier Danse <br />
Manon Hotte à Genève, où elle a fait partie de la Compagnie Virevolte <br />
puis d’Extension Virevolte. Elle a ensuite poursuivi sa formation au sein du <br />
Collectif du Marchepied, dirigé par Corinne Rochet et Nicolas Pettit, à <br />
Lausanne. Elodie a travaillé de près ou de loin avec la photographe et <br />
performeuse Dorothée Thébert‐Filliger, la Cie Utilité Publique, la Cie Alias, <br />
le CENC. <br />
Depuis octobre 2009, elle travaille en étroite collaboration avec la <br />
danseuse Marion Baeriswyl et le musi<strong>cie</strong>n Matéo Luthy. Ils ont signé <br />
ensemble la création Toute Ressemblance avec des personnes existantes <br />
ou ayant existé n'est pas forcément fortuite en mai 2011 à l’Etincelle, <br />
Maison de quartier de la Jonction à Genève.
<br />
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DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
19 <br />
En 2012, le duo de danseuses collabore également avec les festivals <br />
Artung (la Chaux‐de‐Fonds), Salefriche (première édition à Genève) et <br />
avec le Collectif Rodynam de la Minoterie à Orbe (Suisse). <br />
<br />
<br />
<br />
Géraldine Chollet <br />
<br />
.danseuse, chorégraphe <br />
Géraldine Chollet s'est formée au Laban Centre (Londres). De retour en <br />
Suisse, elle travaille et danse avec différentes compagnies (Utilité <br />
Publique, Prototype Status, Cie Jessica Huber, Cie T2+). Depuis 2006, elle <br />
se forme auprès d'Ohad Naharin et de la Batsheva dance company pour <br />
l'enseignement du langage de mouvement GaGa aux professionnels et <br />
aux amateurs de la danse et du théâtre. Elle enseigne notamment à la <br />
Manufacture (HETSR), au Bern Ballett, au Marchepied et à Cargo 103 à <br />
Lausanne. De plus, elle développe un travail chorégraphique personnel. <br />
Passionnée de musique, elle chante à diverses occasions. <br />
<br />
<br />
Jean‐Nicolas Dafflon <br />
<br />
.danseur <br />
<br />
Jean‐Nicolas Dafflon a grandi en Suisse. En parallèle à sa scolarité, il <br />
découvre la musique au travers le piano, puis la danse. Suivent d’autres <br />
rencontres marquantes à Lausanne et Genève (CH), puis au CNDC <br />
d’Angers et au CCN de Montpellier L.R. (ex.e.r.ce 03) et par la suite lors de <br />
divers cours et stages. Il participe à quelques créations avec le collectif du <br />
Marchepied, la compagnie jan‐e‐mission, la compagnie Autre MiNa, <br />
l’association Artchimie, la compagnie D.Théron. Il est également <br />
interprète dans la <strong>cie</strong> fb à plusieurs reprises notamment dans les pièces <br />
Street Garden (2010), Liens (2005), Intemporelle série (2005/2006) et <br />
dans le film de danse RelieF (2007). <br />
<br />
<br />
Krassen Krastev <br />
<br />
.danseur, chorégraphe | www.krassenkrastev.ch <br />
Après sa formation à l’Ecole Nationale de Danse de Sofia, Krassen Krastev <br />
crée la première compagnie de danse contemporaine bulgare «Amarante <br />
Dance Studio ». Il travaille ensuite comme interprète et assistant <br />
artistique pour Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo (Suisse) et Brice <br />
Leroux (Belgique). <br />
Krassen Krastev participe au projet Mauvais genre d’Alain Buffard, Corps <br />
Collector de Vanessa Le Mat et un acte sérieux de Nicole Seiler. Il <br />
collabore également avec le chorégraphe et performer roumain Paul <br />
Dunca. <br />
C’est en 2002 qu’il crée la Compagnie Krassen Krastev à Lausanne, et <br />
présente deux performances ainsi que plusieurs pièces chorégraphiques, <br />
dans le cadre du Festival Les printemps de Sévelin, du Festival de la Cité et <br />
du Festival International de Danse de Lausanne. <br />
page <br />
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DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
20 <br />
<br />
<br />
<br />
Marta Zollet <br />
<br />
.danseuse, chorégraphe <br />
<br />
Née à Belluno, elle se forme à la danse à Venise et à Rome à l'Académie <br />
des Arts et du Ballet dirigé par Milena Zullo et au CID, Centre International <br />
de la Danse de Mimma Testa. <br />
Elle intégra la dernière édition de l'Accademia Isola Danza à l’île de San <br />
Giorgio, dirigé par Carolyn Carlson, dans le cadre de la Biennale de Venise <br />
et participa au projet de recherche Expression du Corps dirigé par Frédéric <br />
Flamand à l'Université d'Architecture de Venise (IUVA). Elle a travaillé en <br />
Italie avec Patrizia Cerroni et I Danzatori Scalzi, Micha Van Hoecke, Monica <br />
Casadei, Roberto Castello et Laura Pulin. De 2005 jusqu'à 2009, elle a <br />
principalement été danseuse au Tanztheater Verena Weiss au <br />
StadtTheater de Luzern, travaillant au côté de chorégraphes variés, tels <br />
que le taïwanais Chang‐Mei Wang et le béninois Koffi Kôkô, ainsi qu'avec <br />
différents directeurs de théâtre, comme l'Irakien Samir et l'italienne <br />
Emma Dante. À Zurich, elle a travaillé avec Barbara Liebster au Theater <br />
am Neumarkt. En tant que danseuse, à quatre reprises elle participa au <br />
SIWIC, Swiss International Coaching Projects for Choreographers, qui se <br />
tient à Zurich à la Tanzhaus Wasserwerk, sous la direction de Jochen <br />
Heckmann, Philippe Saire, Reinhild Hoffmann et Nigel Charnock. <br />
Comme chorégraphe, elle a créé en 2005 un duo intitulé Lontano, en 2006 <br />
le solo Nostalgia en collaboration avec Giuliano Guerrini, et en 2008 un <br />
autre solo Null, finaliste du concours GD'A Veneto. Germinazioni pour 4 <br />
danseurs a été créé en 2011, tandis qu'en 2010, elle fut reçue en tant que <br />
chorégraphe invitée à l’Opera Phaedra de Hans Werner Henze, dirigé par <br />
Stephan Mueller pour le Festival d'Été de Luzerne. <br />
Elle a participé à Choreographic Collision ‐ The New One, donna des cours <br />
pour professionnels organisés en collaboration avec la Biennale de Venise <br />
dans le cadre de la 7ème édition du Festival International de Danse <br />
Contemporaine, sous la direction artistique d'Ismael Ivo. Elle fut artiste en <br />
résidence à la Triennale Bovisa à Milan, dans le cadre du Festival PULSI sur <br />
l’improvisation. Elle fut enseignante pour le séminaire sur l’éducation <br />
Architecture for the Body, dans le cadre du projet A YOUNG THEATRE, <br />
soutenu par la Fondation de Venise. En 2009 et 2011, elle a collaboré pour <br />
la Biennale de Venise, travaillant au bureau événementiel du Venice <br />
International Film Festival sous la direction artistique de Marco Mueller. <br />
<br />
<br />
<br />
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<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
21 <br />
<br />
<br />
Christian Garcia<br />
.musi<strong>cie</strong>n, performeur | www.christiangarcia.ch <br />
Né en 1968, il vit à Berlin depuis 2007. De 1974 à 1984, Christian Garcia <br />
suit une formation de solfège académique avec instrument (flûte, <br />
saxophone). Puis, il continue avec divers cours de piano, guitare et chant, <br />
improvisation, classique et jazz. Après un petit passage (1994‐1995) par <br />
une formation d'ingénieur du son, il se dirige vers la formation d'initiation <br />
musicale Willems. Guitariste du collectif Velma, il sort plusieurs disques <br />
distribués en Suisse et à l'étranger. En dehors des concerts "traditionnels", <br />
il crée des spectacles interdisciplinaires avec Velma: Requiem, <br />
VelmaSuperstar, Rondo, Cyclique 1 et 2 et Applique qui se jouent <br />
également dans plusieurs grandes villes d'Europe. Il compose pour <br />
différentes formes d'art : pour la danse (<strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong> <strong>berger</strong> ‐ Natal, <br />
Océane Lili, avril en mai, Lien, Elle(s), screen sisters et Floating Tone; R. <br />
Pacitti (GB) Finale), pour le théâtre (D. Maillefer ‐ La supplication; E. Pong ‐ <br />
KYSS et ADN/ARN); ainsi que pour des courts‐métrages dont ely et <br />
nepomouk (prix swissimage) et pour des longs‐métrages tels que: Mais im <br />
Bundeshuus, Mon frère se marie et Traders de J.‐S.Bron, Hotel Very <br />
Welcome et Persol Sunglasses de Sonja Heiss, Ivul et Edgeland Mutter de <br />
Andrew Kötting, et avec Vincent Pluss, On dirait le sud et Du bruit dans la <br />
tête. <br />
En 2010, Christian Garcia a commencé à mettre en scène ses propres <br />
projets de théâtre musical, au rang desquels “Glissando”, pour le théâtre <br />
de la ville de Varsovie, et “Pastiche”, pour le théâtre de la ville de Berne. <br />
Sallahdyn Khatir <br />
<br />
.scénographe <br />
<br />
Né en 1966 à Aix‐en‐Provence, au fil des rencontres et des savoir‐faire, <br />
Sallahdyn Khatir devient scénographe permanent du metteur en scène <br />
Claude Régy : il réalise les décors de « La Barque le soir », « Brume de <br />
dieu » (Théâtre National de Bretagne), « Ode maritime » (Théâtre de <br />
Vidy‐Lausanne – SPAC/Shizuoka, Japon), « Homme sans but » (Théâtre de <br />
l’Odéon), « Comme un chant de David » et « Variations sur la mort » <br />
(Théâtre de la Colline). En parallèle, il signe les scénographies de « En quoi <br />
faisons‐nous compagnie avec les menhirs des Landes ? » (dernière <br />
création de la <strong>cie</strong> Marielle Pinsard), de « Mannekinj » et « Vies » (mises en <br />
scène de Sébastien Derrey), « J’ai tué Emma S. » (mise en scène de <br />
Monica Mojica), « Amour » et « Mon amour » (mises en scène de Thomas <br />
Ferrand), « Madame de Sade » (mise en scène de Jacques Vincéy), <br />
« Triomphe du temps » (mise en scène de Marie Vialle), et de <br />
« Visitations » (Chorégraphie de Julia Cima au Théâtre de la Cité <br />
Internationale en 2005). <br />
<br />
<br />
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<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
22 <br />
<br />
Dominique Dardant <br />
<br />
.créateur lumière <br />
Après avoir découvert son métier par hasard au Théâtre de Chaillot à Paris <br />
(F), Dominique Dardant a commencé à l’apprendre et l’exercer en France <br />
avant de répondre à une annonce qui l’a mené au Théâtre Populaire <br />
Romand (La Chaux‐de‐Fonds CH), puis dans diverses compagnies suisses, à <br />
commencer par le Théâtre pour le Moment (Bern CH), Sinopia‐Ensemble <br />
de Danse (La Chaux‐de‐Fonds CH) et ensuite un peu partout entre Zurich <br />
et Genève (CH). Ces dernières années, après un épisode de responsable <br />
technique à Expo 02, une certaine fidélité au Festival de la Cité, il a fait des <br />
rencontres intéressantes (Denis Maillefer, Philippe Saire, André Steiger, <br />
Diane Decker, etc.) tout en continuant à travailler avec Dominique <br />
Bourquin. Entre les créations et les tournées, il arrive qu’il se retrouve à <br />
faire des mises en scène d’auteurs divers (Tsvétaïeva, Corman, Auster,…). <br />
Il crée pour la Cie Fabienne Berger sur les pièces de Lien, Elle(s), screen <br />
sisters et Twist Twice. <br />
<br />
<br />
<br />
Claude Rueger <br />
<br />
.costumière, plasti<strong>cie</strong>nne <br />
Née en 1965 à Fribourg, elle étudie l'histoire de l'art à l'Université de <br />
Fribourg et Lausanne puis obtient en 1992 un brevet d'enseignement <br />
secondaire en Education Artistique à l'Université de Berne (formation G. <br />
Tritten). Elle participe comme costumière aux créations de nombreuses <br />
compagnies de théâtre et de danse, telles que : Cie Nuna, Cie La Strada, <br />
Cie Atelier C de Domenico Carli, A‐C Moser Cie, Cie Nicole Seiler. Elle crée <br />
les costumes du Pavillon OUI sur l’Arteplage d’Yverdon lors d’Expo.02 et <br />
ceux du spectacle iod du trio vocal Norn. De plus, elle participe à l’édition <br />
2008 du festival Les Urbaines comme performeuse. Elle collabore sur les <br />
pièces de Elle(s), screen sisters et Floating Tone. <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
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<br />
DOSSIER DE PRESSE création 2012. <strong>PHREN</strong> <strong>cie</strong> <strong>fabienne</strong><strong>berger</strong> |CH<br />
23 <br />
contact <strong>cie</strong> fb <br />
Julie Mougel <br />
compagnie@<strong>fabienne</strong><strong>berger</strong>.ch <br />
t +41 (0)21 351 30 63 <br />
t +41 (0)76 257 47 98 <br />
<br />
www.<strong>fabienne</strong><strong>berger</strong>.ch <br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
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