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l'école royale militaire de pontlevoy - Académie de Touraine

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Enfin, alors que Pâris-Duverney avait rejeté l’idée d’avoir <strong>de</strong>s représentants<br />

du clergé régulier dans l’école <strong>militaire</strong>, le comte <strong>de</strong> saint-germain<br />

décida, après avoir hésité, que les boursiers du roi seraient répartis dans <strong>de</strong>s<br />

collèges appartenant à <strong>de</strong>s congrégations. Le choix fut brocardé, confier l’éducation<br />

<strong>militaire</strong> à <strong>de</strong>s moines n’était-ce-ce pas un non-sens ?<br />

Pouvait-on confier le soin <strong>de</strong> ces nouveaux collèges à une seule congrégation,<br />

celle <strong>de</strong>s Bénédictins ? le comte <strong>de</strong> saint-germain avait posé un<br />

certain nombre <strong>de</strong> conditions : existence d’un collège <strong>de</strong> plein exercice, situé<br />

en province, acceptant <strong>de</strong>s pensionnaires et ayant une capacité d’accueil d’au<br />

moins 50 élèves supplémentaires. Ces exigences n’étaient pas si faciles à<br />

remplir. l’éclatement entre plusieurs ordres <strong>de</strong>venait obligatoire, aucun ne<br />

pouvant répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s du ministre.<br />

Les Bénédictins se virent attribuer six collèges sur douze dont Pontlevoy.<br />

La mise en œuvre <strong>de</strong> la réforme<br />

la prévention du comte <strong>de</strong> saint-germain pour l’école <strong>royale</strong> <strong>militaire</strong><br />

était ancienne et connue. le comte <strong>de</strong> saint-germain considérait que la connaissance,<br />

l’expérience <strong>de</strong> la guerre s’acquéraient sur le terrain, lieu où s’affirmaient<br />

les talents <strong>militaire</strong>s et où <strong>de</strong>vaient être récompensés les mérites <strong>de</strong>s officiers<br />

nobles. Le ministre mena ron<strong>de</strong>ment ses réformes. La déclaration portant règlement<br />

du 1 er février développait dans son exergue la philosophie <strong>de</strong> Saint-<br />

Germain : disperser les élèves <strong>de</strong> la première classe actuellement réunis à La<br />

Flèche dans plusieurs collèges <strong>de</strong> province où ils recevraient la même éducation<br />

que les autres pensionnaires. Il proposa en outre <strong>de</strong> porter le nombre d’élèves<br />

à six cents au lieu <strong>de</strong>s cinq cents théoriques prévus par l’édit <strong>de</strong> 1751.<br />

L’implantation géographique <strong>de</strong>s collèges<br />

Sur les douze collèges retenus en 1776 par le comte <strong>de</strong> Saint-Germain,<br />

on constate que neuf sont situés dans la partie nord <strong>de</strong> la France et que <strong>de</strong>s<br />

provinces sont totalement ignorées. en revanche la normandie, l’orléanais et<br />

le Maine en accueillaient cinq. Cette situation se justifiait par la présence <strong>de</strong><br />

zones à très fortes <strong>de</strong>nsité nobiliaire. Beaumont-en-Auge, Tiron, La Flèche,

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