Différentes fractures du rachis cervical
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<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
- Sub luxation antérieure<br />
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
- Luxation fracture biarticulaire<br />
- Hangman's fracture<br />
- Jefferson fracture<br />
- Tear drop fracture<br />
- fracture odontoïde type II (et type I)<br />
Fractures instables<br />
Sub-luxation antérieure<br />
Description : rupture <strong>du</strong> ligament postérieur par hyper-flexion. De diagnostic difficile car<br />
la contracture musculaire peut entraîner les mêmes signes à la radio. La sub-luxation est<br />
stable initialement, mais peut s'associer à une instabilité retardée dans 20 à 50 % des<br />
cas. Les vues en flexion et extension concourent à une meilleure évaluation.<br />
Mécanisme : hyperflexion <strong>du</strong> cou.<br />
Données radiologiques :<br />
1. Perte de la lordose <strong>cervical</strong>e normale.<br />
2. Déplacement antérieur <strong>du</strong> corps vertébral.<br />
3. Augmentation de l'espace interépineux.
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Données radiologiques d'une lésion instable :<br />
1. Sub-luxation antérieure > 4 mm<br />
2. Fracture par compression de plus de 25 %<strong>du</strong> corps vertébral.<br />
3. Augmentation ou diminution <strong>du</strong> disque intervertébral.<br />
4. Augmentation de l'espace interépineux.<br />
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<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Luxation bilatérale<br />
description : luxation antérieure complète <strong>du</strong> corps vertébral <strong>du</strong>e à une blessure en<br />
hyper flexion extrême. Celle-ci est associée à un très grand risque d'atteinte mé<strong>du</strong>llaire.<br />
Mécanisme : flexion extrême de la tête et <strong>du</strong> cou sans compression axiale.<br />
Données radiologiques : (mieux vues sur les clichés de profil)<br />
1. Luxation antérieure complète <strong>du</strong> corps vertébral de plus de la moitié <strong>du</strong> diamètre<br />
antéropostérieur de celui-ci.<br />
2 . Rupture <strong>du</strong> ligament postérieur et <strong>du</strong> ligament longitudinal antérieur.<br />
3. Aspect en aile de chauves-souris des surfaces articulaires.<br />
Stabilité : instable<br />
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<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Fracture des isthmes de C2<br />
Hangman = pen<strong>du</strong><br />
Description: <strong>fractures</strong> des isthmes de C2 <strong>du</strong> à une hyperextension.<br />
Mécanisme: hyperextension (pendaison, choc contre le tableau de bord).<br />
Données radiologiques<br />
1. Epaississement <strong>du</strong> tissu mou prévertébral.<br />
2. Avulsion <strong>du</strong> coin antérieur et inférieur de C2 associée à une rupture <strong>du</strong> ligament<br />
longitudinal antérieur.<br />
3. Luxation antérieure <strong>du</strong> corps de C2.<br />
4. <strong>fractures</strong> bilatérales des isthmes de C2.<br />
Stabilité: instable<br />
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<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Jefferson Fracture<br />
Description: la fracture par compression de l'anneau de C 1 est caractérisée par une<br />
scission des masses latérales et une déchirure <strong>du</strong> ligament transverse.<br />
Mécanisme: traumatisme axial sur le haut <strong>du</strong> crâne (exemple : plongeon en eau peu<br />
profonde).<br />
Données radiologiques : la radiographie clef est la vue de face, bouche ouverte, qui<br />
montre un déplacement des masses latérales de C 1 au-delà des bords externes <strong>du</strong><br />
corps de C 2. Un déplacement lateral > 2 mm, ou un déplacement unilatéral indique une<br />
fracture de C 1. Le scanner est indiqué pour définir l'extension de la fracture et détecter<br />
les fragments dans le canal rachidien.<br />
Stabilité: instable<br />
sur la radio ci-dessus de l'odontoïde, le déplacement latéral de C. 1 indique une<br />
fracture de Jefferson.
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
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Jefferson Fracture<br />
Exemple de fracture de Jefferson : le premier cliché est une vue de l'odontoïde qui<br />
illustre le déplacement latéral de C 1.<br />
La deuxième image est une reconstruction scanographique qui confirme les résultats <strong>du</strong><br />
cliché radiologique de l'odontoïde.<br />
La dernière image est une vue axiale scanographique qui montre clairement la<br />
localisation des <strong>fractures</strong> de C 1.
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
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<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Teardrop Fracture en flexion<br />
Description : la rupture <strong>du</strong> ligament postérieur et la fracture par compression antérieure<br />
<strong>du</strong> corps vertébral résulte d'une lésion sévère en flexion.<br />
Mécanismes : hyper flexion et compression (plongée en eau peu profonde)<br />
Données radiographiques : (mieux vues sur les clichés de profil)<br />
1. Épaississement pré vertébral associé avec une déchirure <strong>du</strong> ligament longitudinal<br />
antérieur.<br />
2. Le fragment Tear drop <strong>du</strong>e à une avulsion de la partie antérieure <strong>du</strong> corps vertébral.<br />
3. Subluxation de la partie postérieure <strong>du</strong> corps vertébral dans le canal rachidien.<br />
4. Compression <strong>du</strong> cordon mé<strong>du</strong>llaire par le déplacement <strong>du</strong> corps vertébral.<br />
5. Fracture de l'apophyse épineuse.<br />
Stabilité : instable.
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Teardrop Fracture en flexion<br />
Autre exemple de fracture en flexion Tear drop.<br />
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Fractures de l’odontoïde<br />
Données radiologiques: les <strong>fractures</strong> sont mieux vues sur les clichés de profil.<br />
Une fracture de l’odontoïde peut être suspectée s’il existe une inclinaison antérieure de<br />
l’odontoïde de profil. Le trait de fracture est mieux vue en tomographie ou au scanner.<br />
Parfois le seul signe de fracture peut être l’épaississement des tissus mous. Il existe 3<br />
types de fracture de l’odontoïde.
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
Fracture de Type I<br />
fracture de l’odontoïde de type I : fracture de la pointe de l’odontoide.<br />
Ce type de fracture est potentiellement instable. C’est une fracture relativement rare.<br />
Fracture de Type II<br />
Fracture de l’odontoïde de type II : fracture de la base de l’odontoïde. C’est la plus<br />
commune des <strong>fractures</strong> de l’odontoïde. C’est une fracture instable.
<strong>Différentes</strong> <strong>fractures</strong> <strong>du</strong> <strong>rachis</strong> <strong>cervical</strong><br />
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