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Revue de presse 2011 - Parc Marie-Victorin

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Hiron<strong>de</strong>lles et merles bleus, la passion <strong>de</strong> Donald Perreault - Environnement - Société - L...<br />

Hiron<strong>de</strong>lles et merles bleus, la passion <strong>de</strong> Donald Perreault<br />

Publié le 22 Juin <strong>2011</strong><br />

Clau<strong>de</strong> Thibo<strong>de</strong>au<br />

«Quand j’étais jeune, j’aimais bien les hiron<strong>de</strong>lles, je souhaitais en avoir», raconte le Warwickois Donald Perreault. Aujourd’hui, il les observe, il en prend soin, ayant<br />

même créé sa piste d’hiron<strong>de</strong>lles, composée <strong>de</strong> 35 nichoirs répartis à Warwick, Victoriaville, Kingsey Falls, Saint-Albert et Tingwick.<br />

Sujets : Association <strong>de</strong>s amateurs d’hiron<strong>de</strong>lles du Québec , Université <strong>de</strong> Sherbrooke<br />

C’est en 1997 qu’il installe son premier nichoir dans sa cour arrière. «<strong>Parc</strong>e que si tu veux avoir <strong>de</strong>s hiron<strong>de</strong>lles bicolores, il te faut un nichoir», précise le<br />

Warwickois.<br />

Des femelles hiron<strong>de</strong>lles s’y sont effectivement installées. «Mais jusqu’en 2000, <strong>de</strong>s moineaux les ont tuées. Cependant, j’ai pu connaître le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

défunte Association <strong>de</strong>s amateurs d’hiron<strong>de</strong>lles du Québec qui a fabriqué un pendule antimoineau. Le dispositif s’avère très efficace», dit-il.<br />

Les nichoirs installés pour les hiron<strong>de</strong>lles ont aussi attiré une espèce plutôt rare, le merle bleu.<br />

D’ailleurs, un couple <strong>de</strong> l’espèce a fait son nid cette année dans le nichoir <strong>de</strong> Donald Perreault <strong>de</strong>vant sa rési<strong>de</strong>nce. «Chez les merles bleus, c’est le mâle qui<br />

trouve le nichoir, mais la décision revient à la femelle. Tout le mois <strong>de</strong> mai, le mâle venait au nichoir et il appelait la femelle. Cela a pris quelques semaines<br />

avant qu’elle se déci<strong>de</strong>», note M. Perreault.<br />

Le merle bleu fabrique souvent son nid avec <strong>de</strong>s aiguilles <strong>de</strong> pin ou <strong>de</strong>s brindilles tandis que les hiron<strong>de</strong>lles bicolores tapissent le nid avec <strong>de</strong>s plumes<br />

blanches.<br />

Peu farouches, ces hiron<strong>de</strong>lles n’hésitent pas à venir chercher une plume sur la tête <strong>de</strong> Donald Perreault ou dans sa main. Il en a fait l’expérience.<br />

Au fil du temps, l’homme a appris qu’il valait mieux ne pas construire <strong>de</strong> nichoirs trop grands. «Plus ils sont petits, plus ils sont fréquentés», souligne-t-il.<br />

Pour obtenir <strong>de</strong> bons résultats, pour que les oiseaux s’installent dans les nichoirs, il faut savoir les installer au bon endroit. «On suggère <strong>de</strong> les placer à une<br />

certaine distance <strong>de</strong>s bâtiments. Les placer sur un poteau <strong>de</strong> clôture dans un champ risque d’attirer <strong>de</strong>s fourmis dans le nid. Les résultats ne sont guère<br />

positifs non plus sur un poteau électrique. La porte du nichoir doit donner également dans une direction favorable en évitant l’ouest, les vents dominants. Il<br />

faut aussi que ce soit dégagé <strong>de</strong>vant pour permettre l’envol <strong>de</strong>s oisillons», explique le Warwickois.<br />

La démarche <strong>de</strong> Donald Perreault vise notamment à préserver les <strong>de</strong>ux espèces, à accroître la population <strong>de</strong>s merles bleus et <strong>de</strong>s hiron<strong>de</strong>lles bicolores.<br />

Cela exige toutefois une assiduité. L’homme visite régulièrement ses nichoirs, constate la présence ou non d’œufs, calcule le moment <strong>de</strong>s éclosions. Et<br />

quand les petits ont vu le jour, Donald Perreault les surveille aussi, inspecte le nid pour détecter la présence <strong>de</strong> larves qui peuvent s’accrocher aux oisillons et<br />

les faire mourir.<br />

Lors d’une visite avec le www.lanouvelle.net, le passionné a découvert justement <strong>de</strong>s larves dans le nid <strong>de</strong> merles bleus. L’homme doit alors retirer les petits<br />

du nid temporairement pour un nettoyage complet du nichoir et remplacer le nid par <strong>de</strong> la paille fraîche.<br />

Pour permettre la survie d’un plus grand nombre <strong>de</strong> petits, il lui arrive parfois <strong>de</strong> transférer un certain nombre d’oisillons dans un autre nichoir, dans le cas,<br />

par exemple, d’une femelle qui a perdu son mâle et qui ne pourrait, seule, nourrir tous ses petits.<br />

Quand il effectue ses visites, Donald Perreault note toutes ses observations. «Je compile toutes mes données et je les achemine ensuite au professeur Marc<br />

Bélisle <strong>de</strong> l’Université <strong>de</strong> Sherbrooke en vue d’une étu<strong>de</strong> sur les changements climatiques», dit-il.<br />

Le «bilan» <strong>de</strong> 2004 à 2010 révèle 147 nichées chez les hiron<strong>de</strong>lles bicolores, lesquelles ont produit 768 œufs et 622 petits ont réussi à s’envoler.<br />

Le Warwickois a dénombré aussi 29 nichées du côté <strong>de</strong>s merles bleus pour 138 œufs et 95 petits qui ont su prendre leur envol.<br />

Le nombre <strong>de</strong> nichoirs a grimpé <strong>de</strong> 15 en 2004 à 26 en 2005 et à 35 l’année suivante.<br />

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Donald Perreault a cogné aux portes, a <strong>de</strong>mandé, non seulement à <strong>de</strong>s proches, mais aussi à <strong>de</strong>s inconnus s’il pouvait installer un nichoir et, par la suite, en<br />

assure le suivi.<br />

L’homme a aussi fondé sa petite entreprise, Hirundo. Disponible pour fournir <strong>de</strong>s conseils et <strong>de</strong>s informations à qui le veut bien, M. Perreault construit aussi<br />

lui-même <strong>de</strong>s nichoirs qu’il peut vendre aux intéressés. À ce jour, il a fabriqué 178 nichoirs. On peut le contacter au 819 358-6915.<br />

http://www.lanouvelle.net/Societe/Environnement/<strong>2011</strong>-06-22/article-2604437/Hiron<strong>de</strong>ll...<br />

<strong>2011</strong>-06-23

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