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Rédactrice en chef
Qualilou St-Onge
qualilou_01@hotmail.com
Assistant rédacteur
Mahmoud Kerouch
mkerouch02@hotmail.com
Adresse courriel
journalmauricie@gmail.com
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JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012

ÉQUIPE ÉDITORIALE
Le début
Ça fait une éternité pour moi que je grossis, grossis et grossis
encore pour maintenant être coincé au point de ne presque
plus pouvoir gigoter les jambes… Et là, et là… Eh bien, je ne
sais plus trop ce qui arrive. Ça ressemble étrangement à un
tremblement de terre interminable qui dure maintenant depuis
des heures. Je ressens une telle pression sur ma tête, je
n’arrive plus à trouver de point d’équilibre. Sans parler de
cette drôle de sensation sur mon cuir chevelu, on dirait que
quelqu’un essaie de venir me chatouiller les neurones de
temps en temps, c’est à devenir fou. Ou peut-être est-ce l’anxiété
de tous ces événements qui me fait imaginer des choses? Ce
qui est certain, c’est que je me sens propulsé, projeté, englouti
dans un passage de plus en plus étroit. Soudainement, je ressens
le besoin de sortir de façon pressante de tout ce cirque. Je
me débats du mieux que je peux et je décide de suivre cette lumière
au bout du tunnel, cette lumière qu’on voit toujours dans
les films, celle qui mène à la vie, à la fin d’une grotte par exemple
ou, pour les plus malchanceux, qui annonce l’entrée au paradis.
J’avance, j’avance… Et voilà que quelqu’un décide de m’agripper
fermement pour m’aider à sortir de ce tourbillon de vagues
en mouvement. Ahhhhhh! Mais… quelle lumière aveuglante,
tous ces bruits assourdissants et la froideur de la place. Brrrr. Je
me découvre même une puissance vocale jusqu’alors ignorée.
Puis vient la chaleur réconfortante sur la poitrine de ma mère. Je
viens du pays des eaux et je viens de débuter mon propre début,
ma naissance.
Bonjour à tous! Je suis bien heureuse de prendre le cap du journal
étudiant. Ayant fait mon stage en obstétrique au début de
cette année, je n’ai pas su trouver de moyen de ne pas avoir la
larme à l’œil en voyant une naissance. Ce moment de tendresse
que nous avons la chance de vivre avec les parents est unique,
très humain, très précieux. Ça me rappelle toujours pourquoi je
passe tout ce temps à essayer de me rentrer une panoplie de
trucs à savoir par cœur dans le crâne. De toute manière, le « par
2 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
cœur » étant très important
en médecine, le
jeu de mot est bien
trop facile à faire ici,
dans le sens qu’il faut
aussi avoir du cœur
dans notre pratique.
Mais, trêve de jeux de
mots, en temps qu’externe,
dans les milieux
de stage, nous avons
parfois la sensation
d’atterrir dans un endroit sans avoir de repère. De se sentir comme
un poisson qui vient d’être sorti de l’eau… ou d’un bébé qui
vient de naître, sorti de ses eaux ;) On se débat, encore et encore,
on veut avancer, on découvre une panoplie de nouveaux éléments
qui vont venir se greffer à notre quotidien si nous savons
être assez réceptif pour les accueillir avec sagesse et ainsi améliorer
notre savoir-faire, notre savoir-être.
En remerciant Ashwin Dixit qui est le créateur du JEMM et est
maintenant résident, tous ceux qui ont écrit pour cette édition,
tous les correcteurs, ainsi que celui ou celle qui écrit les messages
de rappel sur les tableaux du pavillon, je désire vous souhaiter
une année où vous saurez saisir les opportunités pour vous
épanouir.
Pour ceux qui aimeraient se joindre à nous, vous êtes les bienvenus!
Qualilou St-Onge
Rédactrice en chef JEMM
journalmauricie@gmail.com

Rwand’expérience !
Après avoir préparé
ce stage médical
à saveur culturelle
par 3 formations
pré-départ
avec l’organisme
IFMSA, je me suis
envolée, tant bien
anxieuse qu’heureuse,
vers le
Rwanda. Lorsque
j’étais assise dans
l’avion, je me surprenais
moi-même à m’être embarquée dans une telle aventure.
Lors de mon arrivée à Kigali, soit le 25 juin à 18h00, une pluie
torrentielle s’abattait sur le jeep qui me ramenait à Butaré, ville
où j’ai effectué mon stage. J’aurais de la difficulté à vous décrire
la peur qui m’envahissait alors que le conducteur conduisait dans
cette noirceur totale, avec une pluie aveuglante alors qu’on ne
pouvait même pas se communiquer, faute de langage.
J’ai donc rejoint trois étudiants en médecine
de l’Université de Montréal qui m’attendaient à
Butaré et qui avaient déjà entamé leur stage. Le
lendemain matin, alors que je me suis promenée
dans la rue et que je me faisais dévisager et pointer
du doigt en me faisant appeler ‘’musungu’’ qui
signifie blanc en kenyarwanda, l’expression choc
culturel pris alors tout son sens !
En effet, lors de ma première semaine au Rwanda,
je me sentais vraiment dépaysée. Je pleurais sans
cesse, je ne pensais qu’à une chose : retourner
chez moi. Tout ceci jusqu’à temps que certaines
personnes viennent vers moi à l’hôpital et m’intègrent
à l’équipe médicale. Il s’agissait d’infirmiers
en chirurgie qui m’ont appris à faire plusieurs
soins de plaies, des plâtres et des pansements de tout genre,
avec le peu de matériel qu’ils avaient pour faire une diversité de
soins ! J’ai alors compris que les Rwandais étaient des êtres assez
réservés et timides mais qu’il ne suffisait que d’aller vers eux
pour gagner leur confiance peu à peu. Ensuite, les Rwandais à
l’hôpital étaient très accueillants et même très heureux de nous
rencontrer.
Voici comment se déroulait
une journée typique
: Lever à 6h00 am
et déjeuner avec de la
bouillie (genre de gruau
fait avec plusieurs sortes
de farines auquel on
ajoute BEAUCOUP de
sucre!) ou le traditionnel
déjeuner occidental
(pain au beurre de peanut
+ bananes!) et ensuite
direction l’hôpital de district Kabutaré. Nous assistions ensuite
au staff meeting à 7h15 am où les cas spéciaux de la nuit
étaient relatés. Ensuite, nous allions soit en chirurgie aider à faire
les soins de plaies ou dans les 4 départements (pédiatrie,
med.interne, chirurgie
et gynobstétrique)
pour
faire la tournée des
patients avec un
docteur. Nous sommes
aussi allés
quelquefois dans
un centre de santé
(genre de mini hôpital
de village qui
réfère les cas les
plus graves à l’hôpital
de district, qui lui réfère les cas les plus graves aux hôpitaux
universitaires). Suite à cela, nous quittions l’hôpital vers 13 heures
et allions dîner au Gracia, un buffet typiquement rwandais.
Nous y mangions des bananes cuites, des patates, du riz, des
haricots et des feuilles de manioc ainsi que de la chèvre ou même
du bœuf ou poulet pour ceux qui avaient des dents assez
pointues pour être capables de les mastiquer !
Ensuite, nous avions notre après-midi /soirée
libre. À deux reprises, nous en avons profité
pour aller dans une école primaire/secondaire
pour faire des ateliers de sensibilisation sur le
lavage des mains (Droits d’auteur à Jade et
David pour leur idée ;)) ! Nous passions aussi la
plupart de notre temps libre avec Daniel, Arbam
et Orest, nos 3 amis rwandais desquels nous
étions les plus proches.
Après deux semaines passées à l’hôtel, Daniel
(un rwandais travaillant à l’hôpital) nous a invités
à venir habiter chez lui. Quel bonheur ce
fût ! Que ce soit le fait d’aller cueillir les avocats
dans son avocatier pour se faire d’excellents guacamoles ou de
leur préparer des crêpes avec du sirop d’érable ou de goûter aux
délicieux plats préparés par Emmanuel, leur home-boy, ce fût un
échange culturel incroyable !
De plus, nous avions toujours nos fins de semaines libres, donc
nous en avons profité pour visiter les 4 coins du Rwanda : Safari,
visite d’une île de chauve-souris, randonnée dans la jungle et
sortie dans un club rwandais étaient au rendez-vous. Une de mes
sortie coup de cœur a été la fois où nous sommes allés ‘’clubber’’
avec nos amis rwandais : ils deviennent de vrais petits fous sur
un dance floor !
Bref, je pourrais vous en parler encore bien longtemps sur ce
fameux périple qu’a été le Rwanda pour moi. Je tiendrai donc
une présentation relatant mon aventure et les cas médicaux
marquants de mon stage vers le fin octobre, mi-novembre.
Je vous tiendrai au courant de la date officielle sous peu afin de
vous partager cette expérience si enrichissante que j’ai eu la
chance de vivre !
Turikumwe !
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Amélie-Ann Pellerin
Nouvelle externe 1 !
PROJETS ÉTUDIANTS
3

PROJETS ÉTUDIANTS
La folie des montagnes
Le 10 mai 1996, huit personnes décèdent en tentant
l’ascension de l’Everest. Elles ont été victimes d’une violente
tempête imprévisible à ces altitudes et d’une ascension qui ne
finissait plus de finir. Parmi les morts, on comptait deux guides
chevronnées qui n’ont pas su respecter leurs limites et
qui ont pris de grands risques pour apporter leurs clients au
sommet. Ce récit n’en est qu’un parmi tant d’autres histoires
morbides de haute montagne. Depuis plus d’un siècle, dans
l’Himalaya et le Karakoram, il règne une espèce de folie qui
aura amené l’homme à perdre toute notion de jugement dans le
seul espoir d’être le premier à grimper une montagne, à la grimper
l’hiver, à grimper toutes les montagnes de tel ou tel secteur,
de grimper la montagne plus vite que tous les autres avant lui,
de grimper la montagne avec les pieds attachés tout en faisant
une grimace et les mains en position de chapeau pointu…
Dès le début du 20ième siècle, lors des premières tentatives
d’ascension, certains hommes passaient de multiples semaines à
des altitudes dépassant les 5000 mètres et ce, avec de l’équipement
médiocre. Les premiers hommes à avoir grimpé l’Annapurna
(l’équipe française de Herzog) étaient, par chance, tombés
dans une crevasse lors de leur descente, ce qui leur avait permis
de s’isoler d’une tempête et de perdre
seulement quelques doigts et orteils
suite à des engelures. Ces hommes
étaient prêts à subir des souffrances
intenses dans le seul espoir d’atteindre
le sommet. Par ailleurs, ces grands
conquéreurs de sommets perdaient
aussi souvent le cap comme en témoignent
les nombreuses histoires où des
gens furent laissés-pour-compte sur
les montagnes, alors qu’ils étaient
complètement hors d’eux.
Toute cette folie m’amène à vous parler
de ma quête de montagnes au Kirghizistan
en compagnie de 3 autres collègues
de médecine (Charles Couturier, Matthieu Gratton et David
Paré). Notre aventure a débuté il y a plus d’un an, lorsque
nous avons pris la décision d’aller grimper une ou des montagnes
dans un pays finissant en ‘stan ‘. Notre choix s’est arrêté sur le
pic Lénin, 7134 mètres, situé au Kirghizistan. Nous avons choisi
cette montagne en raison de ses faibles coûts de permis, de son
accessibilité et de son niveau de difficulté technique assez bas
pour un 7000 mètres d’altitude. Nous avions grandement espoir
de conquérir cette montagne. De nombreux mois plus tard, après
plusieurs entraînements
à la côte du
Saint-Maurice, nous
sommes finalement
partis pour notre
périple au Kirg. Une
période de quarante
jours assez éprouvante
et pleine de
péripéties. Nous
avons débuté notre
séjour dans l’Ouest
du pays avec un
4 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Vincent Séguin
2e année
trek de huit
jours dans l’espoir
de s’acclimater
un peu.
Par la suite,
nous avons
p e r f e c t i o n n é
nos techniques
de sortie de
crevasse et de
marche sur
glacier dans le
parc national d’Ala Archa. Et puis est arrivé le grand jour, le début
de l’ascension. Notre camp de base était localisé à 3500 mètres.
À cette altitude tout allait bien encore. Le plaisir ou plutôt,
le désagréable, a débuté au camp 1 (4400 mètres), endroit où
nous étions dans la neige perpétuelle. Cette neige est alors devenue
synonyme d’inconfort. La route entre les camps 1 et 2 (5300
mètres) était parsemée de crevasses couvertes de ponts de neige.
À ce temps de l’année, les ponts étaient encore très robustes.
Le plus grand désarroi dans cette section provenait surtout
de la chaleur accablante et du soleil
éblouissant qui persistait durant le jour.
Pour les surmonter, nous nous couvrions
au maximum et les lunettes de
soleil devenaient essentielles à la vision
(nous les portions même dans la tente!).
Avec l’altitude sont aussi apparus
le froid de la nuit (pour faire contraste
avec les 1000 degrés dans le jour), les
maux de têtes, la toux, les nuits blanches,
la perte d’appétit ... tout pour être
bien quoi! Après avoir monté 700 fois la
route entre le camp 1 et le camp 2 pour
s’acclimater, avoir patienté de nombreuses
heures à essayer de tuer le temps et
de toujours se sentir inconfortable, nous commencions sérieusement
à nous demander ‘’c’est quossé que je fais icitte’’. Cependant
lorsque venait cette question, il y avait toujours ce désir,
cette quête, cette folie qui nous incitait fortement à continuer.
Par ailleurs, un autre défi important de l’ascension de haute
montagne était la prise de décision constante. Il y avait toujours
mille et un facteurs qui faisaient que nous devions continuer ou
rebrousser chemin, modifier notre processus d’acclimatation,
etc. À 4, il y avait souvent des décisions difficiles à prendre…
Le 17 Juillet 2012 est finalement arrivé. Le jour y. On venait de
passer une nuit (blanche) au camp 3 à 6200 mètres et, à 5h00
du matin, Matthieu est venu sonner l’heure du départ pour aller
faire notre tentative de sommet. Il avait neigé et venté toute la
nuit. On avait l’impression de manquer d’air en permanence. Dave
et moi avions déblayé constamment le vestibule de la tente
par peur de s’asphyxier. J’ai donc enfilé mes grosses bottes, ma
doudoune, mes lunettes en ducktape et je suis parti pour ce que
j’attendais depuis longtemps. Après plusieurs heures de marche,
j’arrivais au ‘’knife’’ et le guide nous a alors informé que, une fois
passé ce point, on ne pouvait plus rebrousser chemin seul. L’idée
de repasser une nuit à 6200 mètres me désenchantait beaucoup.

Suite de la page 4...
Je repensais aussi à
la dernière heure :
chaque pas était
pénible, accompagné
d'une sensation
d'épuisement constant.
J’ai donc pris la
décision de rebrousser
chemin. Mon
collègue Matthieu et
le guide, qui avançaient
probablement
2 fois plus vite que moi, auront réussi à atteindre le sommet. Ce
fut un retour crève-cœur jusqu’au camp 1, où j’ai pu retrouver
Dave et Charles qui étaient quant à eux revenus plus tôt pour
des raisons de santé.
Après de nombreux mois d’attente, cette déception est toujours
dure à gober. Dans les jours qui ont suivi, j’ai beaucoup réfléchi
à cet échec à atteindre le sommet. Je mijotais sur des belle citations:
"Experience is what you get when you didn't get what you
wanted" ou "It is not the mountain we conquer but ourselves".
Cependant, celles-ci ne viennent qu’apaiser notre déception et on
comprend facilement pourquoi la folie des montagnes amène des
individus, année après année, à aller se fourvoyer dans la souf-
IFMSA - Rentrée 2012
C’est un plaisir pour moi de vous écrire afin de souligner cette
nouvelle année. J’agis présentement à titre de présidente d’IFM-
SA-Québec, la branche internationale de la FMEQ, votre fédéra-
tion médicale étudiante. À ce titre, j’ai pour mandat de représenter
les 3700 futurs médecins du Québec à un niveau international,
tout en gardant une dimension nationale et locale des plus
actives dans le but d’améliorer la santé ici et ailleurs.
Avant d’aller plus loin, que signifie IFMSA ? IFMSA, c’est
l’International Federation of Medical Students’ Associations.
Comptant 1,3 millions d’étudiants de plus de 107 pays à travers
la planète, c’est la plus grosse association étudiante au monde et
certainement la plus dynamique.
Au Québec, cette fédération s’est développée sous le
nom d’IFMSA-Québec et s’est donnée pour mandat de conscientiser
et de mobiliser les étudiants en médecine du Québec autour
des enjeux culturels, sociaux et mondiaux de la santé. Active
dans les six campus, IFMSA-Québec représente une incroyable
ouverture sur le monde, mais donne également la chance à tous
d’être des acteurs du changement à un niveau local.
IFMSA-Québec vit au travers de ses sept comités permanents,
que vous aurez la chance de découvrir au fil de votre parcours
en médecine. Quatre de ces comités se consacrent à des
projets et activités de sensibilisation sur des thèmes comme la
santé publique, la santé sexuelle, les droits humains et la santé
mondiale. Quant aux trois autres comités, ils vous donnent l’opportunité
d’effectuer des échanges cliniques ou de recherche à
france mentale
et physique dans
le but de cocher
telle ou telle
montagne. J’espère
que, à travers
tout ce cheminementpersonnel,
cette
folie de la montagne
ne s’emportera
pas de
moi et qu’à l’avenir
je ne choisirai pas d’aller à la conquête du plus haut, du plus
grand, du plus n’importe quoi… dans le but de la quête d’accomplissement
personnel.
Cette quête, vous la connaissez tous. Elle est si omniprésente en
médecine et parfois elle nous envahit et contribue à créer une
ambiance malsaine. Probablement que sa survie résulte de l’évolution
de la société moderne où l’individualisme à bien réussi à
détrôner la place de la solidarité…
Tout de même, Il faut rendre à César ce qui est à César : ‘Good
job Math pi Herzog pi sir Hillary’’ !
l’étranger, ainsi que des stages d’immersion culturelle dans des
milieux à ressources limitées.
À cela, se greffent d’autres projets fort intéressants :
Sexperts, un atelier d’éducation sexuelle au secondaire ; Osmose,
une ouverture à la santé mentale pour les ados ; Fiers et en
Formes, portant sur l’estime de soi et l’image corporelle dans les
écoles secondaires ; Nutrition, sur les saines habitudes alimentai-
res au primaire ; et les stages d’été INcommunity dans les populations
négligées du Québec.
L’année 2012-2013 promet d’être haute en couleurs
avec l’organisation de plusieurs évènements nationaux, à com-
mencer avec le Congrès National d’automne qui aura lieu à l’Université
de Montréal les 13 et 14 octobre prochain, auquel vous
êtes formellement invités. Puis, en février, nous organiserons la
formation TNT axée sur le leadership, la communication et la
planification stratégique. En avril auront lieu le Colloque de Santé
Mondiale, une conférence de deux jours des plus stimulantes, et
le Congrès National de printemps d’IFMSA-Québec.
De plus, cette année marque le lancement de deux cours à option
signés IFMSA-Québec, offerts à tous les étudiants du préclinique
: Immersion à la santé mondiale et à la médecine sociale,
offrant une expérience pratique variée incluant des activités et
engagements locaux ainsi qu’une implication internationale ; et
le Programme SCOI, permettant aux étudiants participants de
faire un stage éthique de six semaines à l’étranger durant l’été.
Avis aux intéressés !
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Suite à la page 6...
PROJETS ÉTUDIANTS
5

PROJETS ÉTUDIANTS
Suite de la page 5...
La nouvelle équipe d’IFMSA-Québec est prête à relever les
défis et sera à l’écoute de vos idées et de vos besoins. Vous
rêvez de mettre de l’avant un projet sur un sujet qui vous
passionne? Écrivez-nous ! Nous sommes là pour vous donner
les ressources nécessaires afin que ces initiatives voient le
jour.
Ainsi, j’espère qu’IFMSA saura vous séduire comme
elle m’a séduite. Je vous souhaite de vous impliquer : je peux
vous assurer que vous ne serez pas déçus. Il s’agit là d’une opportunité
d’apprentissage extraordinaire qui complètera votre
formation obtenue dans les salles de cours. Et il y a assurément
des projets pour tous les goûts !
Sur ces mots, je vous invite à rester au courant de nos
activités et à visiter notre site internet régulièrement pour de
Au cœur de la bulle cambridgienne
C’est après avoir
complété les onze
premiers mois de
mon externat que
je me suis envolé
en direction de
l’Angleterre, pour
aller m’installer
dans la mythique
ville de Cambrid-
ge. À travers cet
article, je vous
partagerai les grandes lignes de mon aventure…
À prime abord, j’avais choisi de faire un stage électif d’anesthésie
avec la perspective d’améliorer mon approche vis-à-vis le
« management » des voies respiratoires, de pratiquer l’intubation
orotrachéale et d’améliorer ma compréhension de la physiologie
cardio-respiratoire et de la pharmacologie des opiacés/
benzodiazépines/curares.
Mon stage a eu lieu à Addenbrooke’s Hospital. Sur le site se trouve
la School of Clinical Medicine de l’Université de Cambridge. Le
centre hospitalier est localisé à quelques minutes en autobus du
centre-ville de Cambridge. Je vivais dans les résidences des employés
de Addenbrooke’s, à quelques pas de tous les pavillons de
l’hôpital. Au total, nous étions sept externes en médecine issus
de divers pays : Canada, Allemagne, Hollande, Corée du Sud et
Autriche.
Cambridge comprend trente-et-un collèges possédant une architecture
au style gothique et des jardins alliant simplicité et noblesse.
L’« histoire » et la « notoriété » émanent de ces collèges.
À travers ces derniers sillonne la sereine River Cam, permettant
aux gens de s’adonner au populaire « punting » (petit bateau
plat devant être propulsé par un bâton en bois).
6 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
plus amples informations. Surtout, n’hésitez pas à m’écrire, il me
fera toujours un plaisir de vous répondre.
Au plaisir de vous croiser pendant l’année,
À la suite d’une
rencontre initiale
avec mon superviseur
de stage (Dr.
Dean Frear, anes-
t h é s i s t e -
pédiatrique), il a
été convenu que
mes six semaines
de stage comprendraient
de l’anesthésie
au bloc opé-
Claudel P-Desrosiers
Présidente - IFMSA-Québec
president@ifmsa.qc.ca
www.ifmsa.qc.ca
http://congresnational.ifmsa.qc.ca
ratoire, ainsi qu’un
passage dans les
différentes unités de soins intensifs. Au terme de cette discus-
sion, la phrase « You are here to do whatever is likely to benefit
you the most. » se fut très rassurante.
Weeks #1 and 2 : Operating Theatres
J’étais assigné chaque jour à une des QUARANTE salles d’opération!
Une variété exquise de cas chirurgicaux était au rendezvous
: transplantations hépatiques, chirurgies plastiques oncolo-
giques, chirurgies pédiatriques, etc. J’ai beaucoup pratiqué les
techniques d’intubation, de ventilation assistée d’un ballon d’Ambu
et de cannulation veineuse périphérique. Ces deux semaines
m’ont permis de m’adapter à la langue, à l’accent « british », à la
culture anglaise et de me familiariser avec ce nouvel environnement.
Week #3 : NCCU (Neurocritical Care Unit)
A l'unité, il y avait 20 lits, un à deux patrons, quelques Clinical
Fellows, des résidents, et ce, jour et nuit.
Suite à la page 7...

Suite de la page 6...
Voici comment ces derniers se déroulaient : dans une salle de
conférence, les résidents de nuit font le transfert à tous les résidents
et patrons de jour, les scans cérébraux sont projetés sur
un écran géant, le Professor David Menon commente chaque cas
et dicte la conduite à tenir pour chaque patient. Afin de m’impliquer
davantage dans la prise en charge des patients, j’ai fait
trois nuits avec un Clinical Fellow, qui m’a laissé rédiger plusieurs
notes d’admission et qui m’a enseigné les différents modes des
machines de ventilation-assistée.
Weeks # 4 and 5 : John Farman ICU (Intensive Care Unit)
L’ICU fut définitivement mon unité « coup de cœur »! Le patron
Dr. Vilas Navapurkar - anesthésiste-intensiviste - était un leader
rassembleur très charismatique. Il enseignait beaucoup et valorisait
la rétroaction positive. Il y avait également deux résidents
(en cheminement « Acute Care Medicine ») qui m’ont inspiré à
plusieurs niveaux : connaissances, démarche et pensée cliniques,
éthique de travail, interactions et communication, attitude, intérêt,
etc.
Durant la tournée, au chevet de chacun des patients, je me faisais
« challenger » : « Could you please tell me the P/F ratio? »,
« What do you think of this chest x-ray? », « What is the patient-
’s base excess? Can you give me the true definition of “base excess”?
». Cet exercice était à la fois stimulant et déstabilisant.
Le large éventail de diagnostics des patients pouvait rassasier les
esprits les plus curieux : détresse respiratoire de type 2 secondaire
à Lambert-Eaton/myasthénie grave, syndrome Boerhaave,
insuffisance hépatique aiguë, etc.
Par ailleurs, Dr. Navapurkar m’a fait participer aux discussions
délicates avec les proches des patients les plus malades. La déci-
sion de cesser les soins se basait, entre autres, sur les concepts
d’irréversibilité de la détérioration des organes majeurs et de la
non-amélioration de l’état clinique des patients. La fragilité de la
nature humaine était mise à l’avant-plan dans ces situations.
Week #6 : Back in Operating Theatres
Lors de cette dernière semaine du stage, j’ai pu pratiquer
une dernière fois les gestes cliniques liés à l’anesthésie.
En conclusion, il fut marquant de travailler avec anesthésistes,
anesthésistes-intensivistes, résidents et fellows à Addenbrooke’s
Hospital. Cela m’a permis de développer mes aptitudes
d’adaptation et de communication. Aux soins intensifs,
notamment, j’ai dû apprendre en observant les faits et gestes
des patrons, en sachant imposer ma présence en tant que
l’« Elective Medical Student from Canada » et en gagnant la
confiance des différentes équipes médicales auxquelles j’ai été
jumelé. J’ai croisé des gens influents, au parcours inspirant et qui
m’ont encouragé à poursuivre mes ambitions. La cohabitation
avec des externes en médecine provenant d’universités étrangè-
res a permis un intéressant échange de culture et a créé de nouvelles
amitiés. Je mentirais en niant qu’au cours de ces six semaines,
j’ai souvent ressenti la froide réalité de se trouver au
pied de la hiérarchie des médecins. Cependant, en bout de ligne,
je suis reparti de Cambridge avec l’impression d’avoir non seulement
acquis de nouvelles compétences personnelles et médicales,
mais également d’avoir « emprunté » l’expérience de tous
ces résidents et patrons que j’ai vus et côtoyés. J’estime que ce
stage a été, jusqu’à ce jour, une pierre-angulaire dans mon cheminement
à l’externat. Je vous souhaite de vivre un périple du
genre, car c’est en repoussant ses limites personnelles que l’on
découvre l’étendue des possibilités qui s’offrent à nous !
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Charles Nadeau-Routhier
Externe 2
PROJETS ÉTUDIANTS
7

AÉÉMMUM-MAURICIE
AÉÉMUM - Mauricie
Président de l’Aéémum - Mauricie
Je vous souhaite à tous un bon début de session ! J’espère que les vacances ont été reposantes et vous ont permis de refaire le
plein d’énergie pour affronter l’année qui commence ! Pour ma part, je suis très excité de cette nouvelle expérience qui m’attend
! Au planning : réforme de la Charte de l’AEEMUM, de même que la visibilité et la crédibilité du campus mauricien dans cet-
te dernière, assurer le bien-être des étudiants via une vie étudiante diversifiée et une représentation efficace auprès de la direction
du Campus de la Mauricie, de même que celui de Montréal et enfin, être à l’écoute de toutes propositions ou demandes des
étudiants de la Mauricie. C’est une année chargée en vue, mais j’ai bien hâte de pouvoir concrétiser les projets qui sont peu à
peu mis en place et je suis très enthousiaste de la tâche que je devrai accomplir au sein de l’AEEMUM-Mauricie. N’hésitez-pas à
me contacter si vous avez des questions ou des demandes, je suis très ouvert et j’ai à cœur le bien-être de tous les étudiantes et
étudiants.
À bientôt et je vous souhaite, encore une fois, une très bonne session à tous !
Secrétaire générale
Bonjour chers étudiants en médecine de la Mauricie!
Bonjour chers collègues de la Mauricie,
Alex Vignola
1e année
Mon nom est Laurence Dufresne et je serai votre dévouée secrétaire générale pour l’année 2012-2013 dans l’AÉÉMUM-Mauricie.
Brièvement, mon rôle consiste à assister le président, à rédiger les procès verbaux des séances du Conseil général et à assurer une
bonne communication entre les membres du CG.
Vous recevrez plusieurs messages de ma part au cours de l’année (ça a déjà commencé!) à propos de l’AÉÉMUM-Mauricie, de projets
sur le campus, d’élections ou d’autres activités de votre association étudiante. Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas
à m’écrire à l’adresse aeemum_mauricie@hotmail.ca! Je vous répondrai avec plaisir et rapidité.
Enfin, voici un petit rappel sur le Fonds de projet, qui sert à donner un coup de pouce financier aux projets étudiants sur le campus.
Vous avez reçu, par courriel, les critères de sélection et les formulaires à remplir. La date limite pour appliquer est le 15 octobre
2012, alors faites vite!
Sur ce, je vous souhaite à tous une merveilleuse année!
Vice president aux affaires externes
Laurence Dufresne
1e année
Bonjour, je m’appelle Frédéric Perreault et je suis votre Vice-président aux affaires externes au sein de l’AÉÉMUM-Mauricie pour cette
année. À quoi je sers? Et bien, je m’occupe de faire le lien entre vous, membres de notre association, et les instances externes.
Je vous représente donc au sein de la FMEQ et je m’assure de faire un suivi avec l’AGEUQTR afin de s’assurer que nous nous fas-
sions entendre. Cette année s’enligne pour être une année chargée, puisque nous entamons une réforme de notre charte, et nous
avons le projet de créer un cahier des positions. Tout cela se fera conjointement avec Montréal afin de rapprocher et représenter le
plus possible les deux campus de l’UdeM.
Au plaisir de vous représenter cette année,
Trésorier
Frédéric Perreault
1e année
Mon nom est Mengyang Li. Ça me fait plaisir de retrouver le poste de trésorier pour une deuxième année de suite. Mon objectif est
de vous accompagner dans le financement de vos projets. N’hésitez pas à communiquer avec moi pour toute demande!
8 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Mengyang Li
Externe II
Tresorier_tr@aeemum.org

Représentante académique
Bonjour à tous!
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Karine Massicotte-Tisluck. Je suis étudiante en 2e année du préclinique ainsi
que Représentante académique du campus Mauricie pour l’année 2012-2013.
Mon rôle à l’AÉÉMUM se divise en 3 volets : représenter l’opinion des étudiants/étudiantes du campus Mauricie auprès du Comité
de programme, vous aider en cas de litige académique ainsi qu’assurer la communication entre le BAER et vous afin que les ser-
vices offerts répondent à vos besoins.
Comme plusieurs d’entre vous ont remarqué, le programme est en pleine transformation. Ces modifications seront au cœur de
mon mandat, autant celles touchant les cohortes actuelles que celles futures.
En cas de questions, problèmes ou autre, vous pouvez communiquer avec moi via mon adresse email karine.massicottetisluck@umontreal.ca.
Sur ce, bonne session!!!
Représentant aux affaires socials et sportives
Bien le bonjour à tous!
Il me fait plaisir de vous souhaiter à tous une bonne année 2012-2013. Bien entendu, il est de mon devoir en tant que représentant
aux affaires sociales et sportives d’égayer vos deux prochaines sessions avec divers évènements plus incroyables les uns que les
autres. Ne vous inquiétez pas, les soirées incontournables telles que le Vins et Fromages et le Gala feront un retour en force cette
année. Des activités conjointes entre Montréal et Trois-Rivières sont en ce moment en chantier pour permettre le rapprochement
entre ces deux mondes si loin physiquement mais si proches dans nos cœurs. Autre mandat que je compte remplir cette année :
intégrer le pavillon au centre de nos activités sociales. Soupers communautaires, 4 à 7 et autres idées originales et agréables qui
peuvent provenir autant de moi que de vous vous attendent. Je suis ouvert à toutes les suggestions! C’est donc avec plaisir que je
vous invite à me contacter (francois789@hotmail.com) si vous avez des questions ou des idées à me soumettre. Je vous promets
que vous ne serez pas déçus cette année.
Responsable des sports
Bonjour sportifs et sportives de Mauricie,
Bonjour,
Karine Massicotte-Tisluck
2e année
François Perreault
1e année
Je suis votre humble responsable des sports (ou RDS, pour les athlètes olympiens) pour l'année 2012-2013! Ma principale tâche
sera de vous inscrire aux Medgames. J'aimerais aussi organiser des sorties ou activités sportives, donc si vous avez des idées mais
pas nécessairement le goût ou le temps d'organiser un tel évènement, faites moi en part! D'ailleurs, une sortie plein-air au Mont
Tremblant aura lieu les 19 et 20 octobre, plus de détails suivront sous peu. Oh et ne manquez pas mes capsules santé sur mon skyblog!
Représentante des 1eres années
Nicolas Perreault
Mon nom est Raphaëlle Gontier-Dupré et je suis heureuse d’être la nouvelle représentante de classe des premières. J’ai repris les
tâches qu’Alex Vignola a remplies avec dévouement lors de notre année préparatoire, nous lui souhaitons tous le meilleur des succès
en tant que président de l’association étudiante du campus de la Mauricie. Notre premier événement en tant que premières s’est
déroulé la semaine dernière lorsque nous avons initié les nouveaux prémeds. Ce fut un franc succès et les prémeds ont su relever
nos défis avec brio! Pour ce qui est de l’année qui vient de débuter, vous avez probablement eu l’opportunité de voir l’implication
grandissante de notre cohorte que ce soit au niveau de l’AÉÉMUM, d’IFMSA ou d’autres projets. Je souhaite ainsi la meilleure des
chances à tous les projets en cours de réalisation! Finalement, en tant que nouveaux arrivants au pavillon, je me permets de parler
au nom des premières pour vous dire que nous sommes très heureux de commencer ce parcours qu’est la médecine à vos côtés.
N’ayez crainte, nous devrions comprendre le fonctionnement de la porte d’entrée assez vite, elle ne devrait plus sonner aussi souvent
que l’an passé! ;)
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Raphaëlle Gontier-Dupré
AÉÉMMUM-MAURICIE
1e année
9

AÉÉMMUM-MAURICIE
Bonjour chers étudiantes et étudiants du campus Mauricie,
Je suis à ma première expérience à titre de représentante de classe et donc à ma première année au sein du CG de l’AÉÉMUM-
Mauricie. Je dois avouer que c’est un bon défi à relever et pour lequel je suis prête, car le début de l’externat peut être/est stressant
pour certains (moi incluse). Je pense avoir les ressources nécessaires (mes collègues du CG) pour m’acquitter de ma tâche.
Aussi, vous avez certainement entendu parler par les « branches » du projet pilote (l’externat longitudinal intégré) qui touche notre
cohorte, car il s’agit très probablement du virage que prendront les programmes d’externats dans un avenir plus ou moins rappro-
ché.
Représentante 2e année
Avant de vous parler de quoi que ce
soit d’académique, puisque l’été n’est
pas si loin, je vous offre une rétrospec-
tive de mon été 2012.
De retour d’un voyage estival de 52
jours à travers le monde (Vietnam,
Thaïlande et France), si je n’ai qu’une
seule chose à vous dire c'est: Sortez
découvrir le monde! C'est un cadeau à
soi de soi qui nous amène quelque chose
que seule la vie nous donne: l'expérience.
Avant de partir, j'avais lu Les voyages sont
l'unique chose que l'on achète qui nous
rend plus riche. Je vous confirme mes
croyances envers ce titre. Je reviens au
Québec avec des tonnes de petites choses
changées en moi, je le sens, je le vois.
Sortir de sa zone de confort nous permet
d'être confronté à des situations qui nous
font découvrir beaucoup sur soi. Sortir de
sa zone de confort se fait au quotidien, il
suffit simplement de ne pas tomber dans
la fatalité de la routine et du quotidien.
Parce que le plus grand piège de l'homme
est sa satisfaction, sa satiété.
Appréciez chaque moment, mais faites-en
toujours une rétrospective pour faire que
chaque jour tende vers une sérénité tou-
jours un peu plus proche de votre idéal
individuel. Vivez, non seulement au quo-
tidien, mais vivez plus fort, recherchez de
Représentante externes I
nouvelles sensations, ouvrez votre esprit.
N'ayez pas peur du ridicule, le ridicule ne
tue pas, il permet de garder notre pré-
cieux cœur d'enfant et de plus, il démontre
une confiance en soi beaucoup plus
grande.
Faites ce qui vous plaît, tout en restant
dans un cadre de respect de notre société.
Laissez tombez les complaintes, le
« chialages » et les répliques négatives,
c'est pesant pour tout le monde, et encore
plus pour soi. Même si je l'ai déjà men-
tionné, je mets l'emphase sur ouverture
vers le monde. Ne soyez pas naïfs, mais
ne soyez pas craintifs. Quelques sourires
échangés, des mercis et des attentions ne
font de mal à personne, vous vous sur-
prendrez à en être également satisfait.
Donnez sans attendre en retour. Parce
qu'à la base, donner est censé être un
plaisir. N'oubliez pas, la chose la plus pré-
cieuse que vous pouvez donner, c'est
votre propre temps. La beauté de la chose
est que du temps, tout le monde en a.
C'est international, universel et ça traverse
toutes les classes sociales. Nous avons
tous une histoire à raconter, tous des ex-
périences à partager.
Ne négligez pas l'existence d'autrui. Ce
message ne se veut pas un appel à la paix
dans le monde, mais simplement une ex-
position de l'expérience que j'ai retirée
d'un été éloigné de tous mes points de
repère ou presque, un été éloigné de mes
plus précieux: ma famille, mes amis, ma
vie. Prenez ce qui vous plaît, chaque per-
sonne est unique, c'est ce qui fait la
beauté de l'être humain, un être social.
Maintenant, dans un cadre davantage
académique, je me présente Karina
Poliquin, 2e année et représentante des
étudiants de la cohorte 2015 pour une 3e
année consécutive. Cette année, beaucoup
de projets nous attendent : bal, album, fin
du pré-clinique, communication accrue
avec les homologues montréalais, mettre
de la vie dans notre merveilleux pavillon,
répondre aux demandes, commentaires et
complaintes des 2e année, vivre en har-
monie avec les autres programmes de la
santé de l’UQTR et bien plus encore. Je
m’engage à représenter dignement la voix
de la cohorte 2015. Si vous avez des
questions, commentaires, suggestions, je
suis toujours très heureuse de vous répon-
Si vous avez des questions (concernant le préclinique, l’externat normal ou longitudinal), autant mes collègues que les autres cohor-
tes, vous pouvez m’accrocher au passage dans le pavillon, m’envoyer un email ou venir me voir pendant un évènement social!
10 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
dre :
Karina Poliquin
2e année
karina.deshaies.poliquin@umontreal.ca
Suzy Melody Djuimo
Externe I
Contact : suzy.melody.djuimo.yowou@umontreal.ca

Représentante externes II
Bonjour à tous !
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis la représentante de la classe des externes II. De notre côté, cette année est remplie
de défis : en ce moment nous faisons un choix de carrière (préliminaire) puis ensuite nous avons jusqu'en fin novembre
pour envoyer toutes nos applications aux différents programmes de résidence. En janvier - février nous allons passer nos entrevues
puis en mars notre réponse finale sur notre résidence nous sera dévoilée.
Pour ce qui est de nos évènements, quelques personnes de notre classe, conformément à la tradition, se sont chargées de l'organisation
du MMEMM, nous avons aussi le camp Minogami qui s'organise (c'est une fin de semaine pendant laquelle des externes
II amènent des jeunes de quartiers défavorisés dans un camping afin de leur faire vivre des activités), puis nous organisons
à la fin de l'année (autour de mars) notre fameux gala de remerciements au cours duquel les différents patrons, tuteurs d'APP et
autres seront remerciés....à notre manière!
Bref, si vous avez des questions sur l'externat, ne soyez pas gênés de venir nous voir!
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
Sarah Qiabi
Externe II
AÉÉMMUM-MAURICIE
11

ENVIRONNEMENT
ÉDITORIAL
Femmes et politique : Québec vs le reste du monde
Le droit de vote a été accordé aux
femmes en 1940 au Québec, soit 15
ans après que toutes les autres prov-
inces canadiennes en aient fait de
même. Il faut dire, le Canada est l’un des
premiers pays à l’avoir accordé en 1919.
Idem pour les États-Unis. Nous avons ac-
cordé le droit de votes aux femmes 4 ans
avant la France. La Suisse a attendu
jusqu’en 1970, comme quoi nous ne som-
m e s p a s l e s p i r e s .
Il ne faut cependant pas en
déduire que l’égalité homme-femme est
chose faite. La première femme élue à
l’Assemblée nationale a siégé en 1961.
1921 pour la Chambre des communes.
La première femme première min-
istre au Canada le fût en 1993 (elle n’a
Thon : Achat durable ?
cependant pas été élue). Le Québec a élu
une première ministre pour la première
fois en 2012, si ma mémoire est bonne.
Cependant, d’autres provinces canadi-
ennes l’ont fait avant nous. Les États-Unis
et la France n’ont jamais eu de femmes
présidentes. Sans en faire un objectif,
nous ne serons pas les derniers à élire une
chef d’état.
Faits un peu plus intéressants :
Françoise David est la première ancienne
Cet été, Greenpeace a effectué un classement des boîtes de
thon, selon ces critères : offrir des produits durables et équitables,
exclusion du thon non durable, traçabilité du thon,
promotion des réserves marines et de la pêche équitable, étiquetage
clair et complet (région et méthode pour la pêche).
L’organisme nous invite très clairement à éviter les marques
Unico et Pastene à cause, entre autres, de leurs méthodes de
pêche destructives. Mais leur classement est parfois obscur sur
ce qui mène à l’une ou l’autre des notes.
Quels critères pouvons-nous regarder lors de l’achat des boîtes
de thon ? En voici quelques-uns…
La méthode de pêche. Les techniques de ligne tendue et de canne
avec moulinet sont préférables à la pêche pélagique à la palangre.
La provenance. Privilégiez les États-Unis. Les autres, internationales
ou du Pacifique, sont à éviter.
présidente de la Fédération des femmes
du Québec (organisme fondé par les pion-
nières du mouvement féministe québécois)
à être élue députée. Le gouvernement
Charest avait la parité homme-femme
dans son conseil des ministres (soit avant
le Canada, les États-Unis et la France). De
plus, les femmes à l’Assemblée nationale
du Québec représentent 33% des élus
(progression de 5 points de pourcentage),
contre 25% au Canada, 27% pour la
France et 17% aux États-Unis.
Le Québec n’est cependant pas premier de
classe dans la parité homme-femme dans
l’élection de ses représentant(e)s. Selon
un classement international, le Québec est
21e et le Canada 45e. Nous faisons cepen-
dant bonne figure en Amérique du Nord.
Alors, même si nous avons traîné de la
patte sur les avancées pour la place des
femmes en politique, la situation a beau-
coup changé. Nous ne souffrons d’aucun
complexe en nous comparant aux autres.
Pierre-Vincent Giguère
2e année
L’espèce. Évitez à tout prix le thon rouge (il est menacé!). Le
thon blanc est préférable à l’albacore, ou thon jaune.
Pourquoi ? La pêche pélagique à la palangre a un très haut taux
de prises accessoires, c’est-à-dire que d’autres espèces que le
thon se retrouvent prises dans les grands filets qui servent à les
attraper. Certaines tortues et requins menacés ou en voie de
disparition font partie des victimes, ainsi que des dauphins, quoi-
que plus rarement…
Pensez-y la prochaine fois que vous en achèterez !
Pour en savoir plus : http://www.greenpeace.org/canada/fr/
campagnes/Oceans1/Thon/a-vous-agir/classement-thonconserve-2012/
et http://www.seachoice.org/.
Vous aimeriez connaître les bourses qui sont offertes aux étudiants en
médecine de l’Université de Montréal…
Isabelle Bruneau
1ere année
Pour ce faire, nous vous invitons à vous rendre au : http://www.bourses.umontreal.ca/index.asp afin de prendre connaissance du répertoire en ligne. Pour toute question,
n’hésitez pas à écrire à : boursesudem@sae.umontreal.ca.
Une bourse d’études… Pourquoi pas vous !
12 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012

DES NOUVELLES DU MEDVERT MAURICIE
Bonjour à tous,
En ce début d’année, le MedVert espère que vous avez tous passé
de très belles vacances et que la rentrée n’a pas été trop pénible.
Nous tenons également à souhaiter la bienvenue aux nou-
veaux pré-meds dans notre fabuleux campus!
Nous avons plusieurs nouveaux dans le comité cette année! Le
MedVert Mauricie de l’année 2012-2013 sera donc formé des
étudiants suivants : Isabelle Bruneau, Catherine Dumont, Laurence
Dufresne (1ères), Gabrielle Ménard, David Paré, Philippe
Blais, Camille Plourde (2èmes) ainsi que Matthieu Gratton, Andrés
F. Gil, Justine Lafleur-Careau et Vincent Leroux-Lapointe
(externes 1). J’en profite pour inviter les nouveaux pré-meds à
m’écrire s’ils veulent se joindre à nous, on a besoin de relève!
Voici un bref résumé des activités qui seront organisées au cours
de l’année :
Événements
Défi sans auto, 18 septembre
Le but de cette journée était de vous sensibiliser à l’utilisation
des moyens de transport durable, que ce soit le transport en
commun, le covoiturage ou les transports actifs (vélo, marche,
patins à roues alignées…), dans le but de préserver l’environnement
et de vous maintenir en bonne santé. Le taux de participation
des étudiants de 1ère et 2ème année a été excellent. Ceux
qui ont relevé le défi ont été récompensés par de divins biscuits
cuisinés par nos chefs Gabrielle Ménard et Catherine Dumont,
alors que ceux qui ont décidé de prendre leur voiture quand même
ont reçu des « contraventions vertes » et une amende salée,
c’est-à-dire une incitation à faire un don de 10$ à un organisme
de leur choix. Merci à tous pour votre participation!
Journée de l’arbre, 26 septembre
Plantation symbolique d’arbres à 16h00 devant le pavillon de
médecine. Des allocutions seront prononcées par M. Raynald Ga-
reau et Dr. Guillaume Langlois, dans le cadre de cette première
édition de la journée de l’arbre à Trois-Rivières!
Journée de l’arbre prise II, 4 octobre
Le 4 octobre, à Sainte-Gertrude.
Plantation d’arbre et visite de la
coop Sainte-Gertrude suivies d’un
petit 5 à 7 sont au programme.
Détails à venir…
Semaine Québécoise de Réduction
des Déchets (SQRD), du
14 au 21 octobre 2012
K i o s q u e d ’ i n f o r m a t i o n
(compostage, suremballage, recyclage,
etc.), visionnement d’un
film, café et popcorn gratuits… Surveillez vos courriels et Facebook
pour ne rien manquer!
Journée mondiale de l’eau, 22 mars
Jour de la Terre, 22 avril
Cours de médecine de brousse – Juin 2013
Détails à venir…
Plein air
Au moins trois sorties plein air (une par saison!) seront organisées
pour les étudiants au cours de l’année. Celles-ci sont encore
à déterminer, mais nous avons parlé de rafting, d’escalade,
de via ferrata, de raquette, de ski de fond, de randonnée, de
patinage, de canot-camping… et nous sommes aussi ouverts à
toutes vos suggestions!
Ces activités seront organisées conjointement avec votre nouveau
représentant sportif, Nicolas Perkins (1ère année), qui a
d’ailleurs déjà lancé l’idée d’une randonnée au Mont-Tremblant,
les 19 et 20 octobre. Je vous réfère à Nicolas (et à Facebook!)
pour plus de détails!
Journal
J ∙ E ∙ M ∙ M
Un article sera écrit par les membres du MedVert pour chaque
parution du Journal des Étudiants en Médecine de la Mauricie
(JEMM). Soyez à l’affût!
Suite à la page 14...
Si vous avez des questions ou si vous voulez vous joindre au comité, vous pouvez me joindre à l’adresse camille.plourde@umontreal.ca.
Le MedVert vous souhaite une excellente année 2012-2013!
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
ENVIRONNEMENT
13

ENVIRONNEMENT
14 JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012

Bateau-dragon de Shawinigan…
Une popularité grandissante et une réussite sur toute la ligne
Par la Direction de l’enseignement du CSSS de l’Énergie
Le 7 juillet dernier, a eu lieu la 7 e édition du Festival bateau-dragon de Shawinigan au profit de la Fondation du CSSS de l’Énergie et du Club de canotage de Shawi-
nigan, un rendez-vous annuel qui réunit plus de 1 200 rameurs.
C’est sous un soleil radieux de juillet et dans une ambiance très festive et amicale que se sont réunis, pour une 2 e année consécutive, plus de 40 étudiants en mé-
decine, médecins, membres du personnel, parents et amis du CSSS de l’Énergie.
Rassemblés sous 2 équipes (Mandrak et Uniprix) de 20 rameurs, les participants ont effectué 3 courses de 250 mètres. Au classement général, l’équipe de Man-
drak s’est classée au 2 e rang et l’équipe d’Uniprix a terminé au 4 e rang de la catégorie amateur.
Nous tenons à adresser nos plus sincères remerciements aux partenaires Mandrak et Uniprix ainsi qu’aux 40 participants. Prochain rendez-vous à l’été 2013!
Pour la course de bateau-dragon étaient présents des médecins, résidents et membres du personnel de l'UMF de Shawinigan ainsi
que quelques externes: Meng Yang Li, Amélie Veilleux, Karol-Ann Dupont et Qualilou St-Onge
Un grand merci à tous ceux et celles qui ont participé à cette édition !
Auteurs : Isabelle Bruneau, Suzy Melody Djuimo, Laurence Dufresne, Pierre-Vincent Giguère, Raphaëlle Gontier-Dupré, Mengyang Li, Karine Massicotte-Tisluck,
Charles Nadeau-Routhier, Frédéric Perreault, François Perreault, Nicolas Perreault, Amélie-Ann Pellerin, Karina Poliquin, Claudel P-Desrosiers, Sarah Qiabi, ,
Vincent Séguin, Alex Vignola
Assistants correcteurs: Suzy Melody Djuimo, Jean-Frédéric LeBlanc, Camille Plourde, Marie-Chantal Pouliot-Leclerc
Aide à la distribution: Mylène Guinlat-Beauregard
Assistant rédacteur : Mahmoud Kerouch (mkerouch02@hotmail.com),
Rédactrice en chef : Qualilou St-Onge (qualilou_01@hotmail.com)
JEMM | Vol. 4 No. 1 | 10 octobre 2012
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