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Fandom - Pelosato Alain

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Bref historique des éditions Naturellement<br />

Une partie des difficultés rencontrées par la SARL proviennent des retombées de la<br />

liquidation de Distique et de la liquidation de l’association éditions Naturellement qui en a<br />

découlé. Ces problèmes intervenant en pleine montée en charge ont complètement détruit tous<br />

les efforts pour trouver un équilibre financier pour le magazine Sfmag, montée en charge<br />

somme toute normale pour tout entreprise débutante. Il faut noter que j’ai toujours été<br />

bénévole, non rémunéré, en tant que président de l’association (cela va de soi) mais aussi en<br />

tant que gérant minoritaire de la SARL. Non seulement je n’ai jamais rien touché, mais je me<br />

suis ruiné personnellement pour essayer de faire vivre cette maison d’édition. Je suis<br />

maintenant condamné à vivre jusqu’à la fin de mes jours en remboursant les emprunts que j’ai<br />

réalisés pour alimenter financièrement la SARL… Le principal créancier de la SARL c’est<br />

moi.<br />

En 1994 je fondais une association, l’association éditions Naturellement.<br />

En 1997, l’association signait un contrat de diffusion avec CED et de distribution avec<br />

Distique. Dès le premier livre mis en vente, Distique déposait son bilan. Je ne pouvais<br />

encaisser aucune recette, par contre, je devais supporter les retours. Distique fut racheté.<br />

Néanmoins, la situation de l’association ne s’améliora pas, les ventes de livres étant<br />

insuffisantes. CED n’a pas fait preuve d’une grande compétence. CED ne déduisait pas les<br />

retours de sa commission. Comme on peut le constater cela commençait mal !<br />

Le 1 er mars 2000, à plusieurs associés nous créons la SARL éditions Naturellement. Celle-ci<br />

acheta le titre science fiction magazine (Sfmag) car l’équipe de Sfmag issue de la SARL ozone<br />

(détenue en majorité par Flammarion) souhaitait arrêter l’exploitation du titre et nous avait<br />

sollicité pour prendre la relève. L’exploitation de ce magazine par la SARL ozone marquait<br />

un déficit de 2,8 millions de francs. Je pensais pouvoir relever le défi mais je n’ai pas réussi.<br />

Ceci dit, ce déficit portait sur 9 numéros. Nous en avons édité 22 avec un déficit bien<br />

inférieur. Mais il fallait avoir les reins plus solides financièrement<br />

L’équipe belge de rédaction issue de la rédaction de la revue Phénix ne se montra jamais à la<br />

hauteur de la tâche. Mon incompétence personnelle se borne à ne pas avoir compris assez<br />

vite l’incompétence professionnelle de ces individus.<br />

Dès l’année 2000 je sollicitai une aide du Centre National du Livre. Le but était de mettre<br />

fin à l’activité de l’association éditions Naturellement en lui substituant celle de la SARL.<br />

Voici le dispositif qui avait été mis au point : grâce à divers apports (dont les deux cent mille<br />

francs de prêt du CNL), la SARL devait acheter le stock de livres de l’association.<br />

Entre temps, hélas, Distique déposait de nouveau son bilan et le mandataire judiciaire de cette<br />

société bloquait les stocks de livres de l’association. Cette dernière se trouvant ainsi démunie<br />

de tout actif dut déposer son bilan. Du coup, le dispositif décrit ci-dessus devenait obsolète…<br />

Entre temps, cent mille francs avaient été versés par la SARL à l’association. Ces cent mille<br />

francs ont été une perte sèche pour la SARL qui n’a pas pu récupérer le stock de l’association.<br />

Et il faut bien également comprendre qu’une grosse partie du stock bloqué chez Distique<br />

appartenait à la SARL qui avait commencé à éditer des livres depuis l’été 2000…<br />

D’autre part, en été 2001, CED nous a trouvé un autre distributeur (Casteilla Chiron) Ce<br />

dernier a souhaité que la SARL reprenne les retours de l’association en liquidation judiciaire.<br />

Casteilla avançait la difficulté suivante liée au fait que la SARL et l’association avaient le<br />

même nom, ce qui créait une confusion : les libraires n’auraient pas compris que les éditions<br />

Naturellement (puisque l’association qui était en liquidation judiciaire et la SARL avaient le<br />

même nom) proposent des livres et ne reprennent pas les retours. Le paiement de ces retours a<br />

complètement mangé toutes les recettes de vente de livres de la SARL, alors que ces retours<br />

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