05.07.2013 Views

améLie nothomb - idproduction.org

améLie nothomb - idproduction.org

améLie nothomb - idproduction.org

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

graphisme sébastI en sauVêtre photo s anD ra s chmIDt numéros D e lI cences : 2-1043137 / 3-1043138 ‘Une<br />

réussite du Off’<br />

Le Figaro<br />

ID proDuctIon et La Compagnie théâtre Des hommes présentent<br />

aveC Le soutien de la socIété lIttéraIre De la poste et De france télécom<br />

<strong>améLie</strong> <strong>nothomb</strong><br />

GranD prIx Du roman De l’acaDémIe françaIse 1999 [ éDItIons albIn mIchel ]<br />

‘Un charme fou,<br />

une artiste à la sûreté<br />

de main implacable’<br />

L’Humanité<br />

adaptation / mise en sCène / interprétation<br />

LayLa metssitane<br />

aVIGnon FestivaL oFF / 7 au 28 juIllet 2012<br />

20 h - Durée 1 h 15<br />

théâtre De l'alIzé<br />

15 rue 58 e rI 84000 aVIGnon - 04 90 14 68 70


2<br />

coNtActS<br />

compAgNie & ScÈNe et tourNée / lA compAgNie théâtre deS hommeS<br />

port. 06 24 82 25 46 / @ : lacompagnietheatredeshommes@gmail.com<br />

@ : stupeurettremblements.prod@gmail.com<br />

c/m lle metssitane - 68 rue de l’Aqueduc 75010 pAriS<br />

id productioN<br />

iSAbelle decroix<br />

tél. 01 82 02 25 31 / port. 06 16 28 82 77<br />

@ : i.d.prod@sfr.fr<br />

5, rue de turbigo 75001 paris<br />

s o m m a i r e<br />

Amélie Nothomb 3<br />

Stupeur et tremblemeNtS 4<br />

pourquoi moNter Stupeur et tremblemeNtS - FubuKi<br />

pAr lAylA metSSitANe 5<br />

créAtioN FeStivAl oFF / AvigNoN 2010 (photoS du SpectAcle) 6<br />

lA compAgNie théâtre deS hommeS 7<br />

portrAit lAylA metSSitANe 7<br />

pArteNAireS 8<br />

preSSe / créAtioN FeStivAl oFF AvigNoN 2010 -<br />

théâtre petit hébertot pAriS 2011 9<br />

fubuki


amélie Nothomb<br />

Née en 1967 à Kobe, au Japon, Amélie Nothomb est fille de l’ambassadeur<br />

de Belgique à Rome, petite-nièce de l’homme politique Charles-Ferdinand Nothomb.<br />

Elle est issue d’une ancienne et illustre famille bruxelloise qui apporta autrefois<br />

la province de Luxembourg au royaume de Belgique. Cette famille a donné<br />

une juste proportion d’hommes politiques et d’écrivains. Son père, Patrick Nothomb,<br />

est ambassadeur, baron et écrivain (Dans Stanleyville, 1993).<br />

Amélie Nothomb passe ses cinq premières années au Japon,<br />

dont elle restera profondément marquée, allant jusqu’à parler couramment japonais<br />

et à devenir interprète. Mais son expérience d’expatriée ne s’arrête pas là puisqu’elle vivra<br />

successivement en Chine, à New York, au Bangladesh, en Birmanie et au Laos,<br />

avant de débarquer à dix-sept ans sur le sol de Belgique, berceau de sa famille<br />

où elle entame une licence en philologie romane à l’Université Libre de Bruxelles.<br />

De cette époque, elle ne cache nullement garder de douloureux souvenirs :<br />

incomprise et rejetée, elle se retrouva confrontée à une mentalité qui lui était inconnue<br />

jusque là. Se définissant comme « graphomane », elle écrit depuis ses dix-sept ans.<br />

À trente-trois ans, elle se dit « malade de l’écriture » et avoue avoir déjà écrit<br />

trente-sept romans. L’écrivain garde rangé dans un carton vingt manuscrits<br />

qu’elle se refuse à publier les estimant trop personnels.<br />

Cependant, et pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, Amélie Nothomb publie.<br />

C’est en 1992, alors âgée de vingt-cinq ans, qu’elle fait son entrée fracassante<br />

dans le monde des lettres avec son roman Hygiène de l’assassin. Son talent reconnu,<br />

est confirmé en 1993 avec Le Sabotage amoureux et l’année suivante<br />

avec Les Combustibles, une pièce de théâtre. Suivront Les Catilinaires (1995),<br />

Péplum (1996), Attentat (1997), Mercure (1998), Stupeur et tremblements (1999,<br />

Grand Prix du roman de l’Académie française), Métaphysique des tubes (2000)<br />

et Cosmétique de l’ennemi (2001)… Ces derniers romans sont Le voyage d’hiver (2009),<br />

Une forme de vie (2010) et Tuer le père (2011), tous publiés aux éditions Albin Michel.<br />

Elle est encore actuellement domiciliée à Bruxelles mais voyage beaucoup de ville<br />

en ville afin de rencontrer ses lecteurs.<br />

3


4<br />

Stupeur et tremblements<br />

Hiver 1990. Amélie Nothomb a terminé ses études de philologie romanes<br />

à Bruxelles. Elle s’en retourne alors au Japon, pays qu’elle connaît bien pour y être née,<br />

afin d’y travailler. Elle rentre alors dans la compagnie Yumimoto pour un contrat<br />

de un an. Cet emploi, inespéré pour elle, lui réserve plusieurs surprises dont elle tirera<br />

diverses leçons... Le personnage principal est, bien entendu, Amélie Nothomb<br />

qui s’exprime de manière autobiographique.<br />

Elle nous décrit, dans les premières lignes du roman comment se présente la hiérarchie<br />

dans la société Yumimoto :<br />

« Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi qui était le supérieur<br />

de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure.<br />

Et moi, je n’étais la supérieure de personne. On pourrait dire les choses autrement.<br />

J’étais aux ordres de mademoiselle Mori, qui était aux ordres de monsieur Saito, et ainsi de suite,<br />

avec cette précision que les ordres pouvaient, en aval, sauter les échelons hiérarchiques.<br />

Donc, dans la compagnie Yumimoto, j’étais aux ordres de tout le monde».<br />

«- À partir de maintenant, vous ne parlez plus le japonais.<br />

Je le regardai avec des yeux ronds :<br />

- Pardon ?<br />

- Vous ne connaissez plus le japonais. C’est clair ?<br />

- Enfin, c’est pour ma connaissance de votre langue que Yumimoto m’a engagée !<br />

- Cela m’est égal. Je vous donne l’ordre de ne plus comprendre le japonais.<br />

- C’est impossible. Personne ne peut obéir à un ordre pareil.<br />

- Il y a toujours moyen d’obéir. C’est ce que les cerveaux occidentaux devraient comprendre.»<br />

(moNSieur omochi à Amélie Nothomb, p. 20)<br />

«Tout est vrai à cent pour cent !<br />

C’est une histoire pour laquelle il ne m’a fallu aucune imagination. J’ai réellement travaillé là,<br />

en 1990, c’était l’une des plus grosses sociétés japonaises. Ce livre contient l’essence<br />

de ce qui allait se passer dans mon itinéraire par la suite...»<br />

«Oui, ce livre est un petit règlement de comptes avec la culture d’entreprise à la japonaise<br />

mais nullement contre le Japon.»<br />

(iNterview d’Amélie Nothomb pAr SébAStieN miNiStru, pour télémouStique, Août 1999)


pourquoi moNter<br />

stupeur et tremblements - FubuKi<br />

Dans les Lettres Persanes, Montesquieu mettait à bas avec humour les clichés<br />

de nos visions « occidentales » et ce à travers le regard de dames Persanes en villégiature<br />

parmi nous. Dans Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb, elle aussi remet<br />

les « pendules à l’heure » sur les occidentaux.<br />

Non ! Et non ! Stupeur et tremblements n’est pas une attaque, ni un jugement<br />

de valeur des us et coutumes et de la façon de vivre des japonais. C’est au contraire<br />

une vision humble, drôle et intelligente d’une jeune femme confrontée à un monde<br />

nouveau. Le message pourrait-être :<br />

Observons bien, écoutons bien, avant de juger hâtivement l’Autre.<br />

C’est ce que nous avons essayé de faire en portant les mots de Nothomb à la scène.<br />

C’est elle-même qui dit :<br />

« L’instant n’est rien. Ta vie n’est rien. Aucune durée ne compte qui soit inférieur<br />

à dix mille ans. »<br />

C’est avec un immense bonheur et une grande excitation que j’ai plongé<br />

dans le torrent narratif d’Amélie Nothomb. Et comme des milliers de gouttes d’eau<br />

revigorantes, ses sensations et ses images m’ont fait glousser de joie. N’a t’elle pas dit<br />

elle même que devant une bonne table, elle pouvait glousser de plaisir ? Amélie Nothomb<br />

possède une réelle langue et quand il y a langue c’est que le théâtre n’est pas loin.<br />

Le mot de Nothomb est fort, grave, sensuel, intelligent, dérisoire, douloureux,<br />

il suffit de l’envoyer, de le laisser voler au dessus du monde du public et il délivrera<br />

tout ce qui est en lui.<br />

Merci à Amélie Nothomb, la Belge exilée au Japon.<br />

Merci à Amélie Nothomb, la femme exilée de l’enfance.<br />

Merci à Amélie Nothomb, pour cette formidable capacité à réinventer la vie,<br />

et à noyer la douleur dans ce magnifique rire enfantin.<br />

Voilà ce que nous avons essayé de convoquer sur la scène du théâtre.<br />

J’espère que vous aurez envie de venir jouer dans la marelle d’Amélie Nothomb.<br />

lAylA metSSitANe<br />

5


6<br />

créAtioN FeStivAl oFF / AvigNoN 2010<br />

présenCe pasteur [Crédit photos SANdrA Schmidt]


la Compagnie théâtre deS hommeS<br />

La Compagnie Théâtre des Hommes est avant tout la rencontre<br />

de deux comédiens, Layla Metssitane et Xavier Carrar, fous amoureux des poètes<br />

et de la scène.<br />

Cette compagnie est une grande folie, un choix artistique affirmé<br />

et revendiqué. Une grande folie car faire du théâtre aujourd’hui est une gageure.<br />

Nous faisons du théâtre pour aller à la rencontre d’hommes et de femmes de tous milieux,<br />

de toutes cultures.<br />

Notre objectif est de servir les poètes, les auteurs et de les porter face au public<br />

sur scène. Nous vivons dans un monde qui perd sa conscience et qui souffre de ne plus<br />

entendre le souffle et parfois même le cri vivant des poètes.<br />

Un choix artistique affirmé car l’identité de la Compagnie Théâtre des Hommes<br />

est de trouver la meilleure adéquation entre un texte, un poète ou un auteur défendu<br />

et la structure qui portera son verbe tant au niveau des partenaires et des lieux<br />

de représentations.<br />

portrAit<br />

lAylA metSSitANe<br />

Comédienne-metteur en scène d’origine marocaine.<br />

Après la régularisation de ses papiers d’identité vers l’âge<br />

de 15 ans en France elle participe à un stage de théâtre<br />

au CDN de Dijon animé par Jacques Fornier.<br />

Plus tard, elle travaille sous la direction de metteurs<br />

en scène singuliers (Anne Delbée, Gabriel Garran, Philippe<br />

Adrien, Jacques Vincey, Marcel Bozonnet, Mouss Zouheiry,<br />

Xavier Carrar...) des œuvres poétiques, classiques<br />

et contemporaines telles que Le Songe d’une nuit d’été<br />

de Shakespeare (Hippolyta & Titania), Partage de Midi<br />

de Paul Claudel (Ysé), Andromaque (Hermione)<br />

et Phèdre de Racine, Antigone de Sophocle,<br />

Arthur Adamov, Madame de Sade de Y. Mishima, Stupeur et tremblements de A. Nothomb,<br />

Taslima Nasreen, Aimé Césaire.<br />

Elle réalise sa première mise en scène à la scène nationale de Fort-de-France<br />

en 2007 puis à l’UNESCO en 2009 intitulée Palabre en négritude, autour d’Aimé Césaire<br />

et autres poètes de la négritude (Senghor, Damas, Rimbaud, Lautréamont...).<br />

7


8<br />

pArteNAireS<br />

| mAiSoN de lA culture du JApoN à pAriS<br />

101 bis, Quai branly • 75740 Paris cedex 05 • France.<br />

| ShiSeido mAKeup<br />

79, rue Marcel dassault • 92773 boulogne cedex • France.<br />

| yohJi yAmAmoto<br />

155, rue saint-Martin 75003 Paris • France.<br />

| Société littérAire de lA poSte et de FrANce télécom<br />

57, rue colonie 75013 Paris<br />

| comité d’échANgeS FrANco-JApoNAiS<br />

AutreS pArteNAireS de l’ASSociAtioN<br />

mairie de paris<br />

mairie de levallois<br />

Conseil général de la martinique<br />

unesCo<br />

délégation de la république du bénin auprès de l’unesCo<br />

institut du monde arabe<br />

l’atrium martinique<br />

Yohji Yamamoto<br />

agnès b.<br />

Fondation pierre bergé Yves saint-laurent<br />

les éditions des Femmes - antoinette Fouque<br />

Fondation gaz de FranCe<br />

[ConCeption graphique SébAStieN SAuvêtre]


critiqueS<br />

Culture – JOURNAL L'HUMANITE - Le 23 Juillet 2010<br />

l’humANité / 24 juillet 2010 [ Par jean-Pierre leonardini ]<br />

Jean-Pierre LEONARDINI<br />

CULTURE Avignon – Journal LE FIGARO – Le 22 juillet 2010 – Avignon<br />

Par Nathalie SIMON<br />

Crédit photo : Sandra Schmidt<br />

Du côté du Off<br />

Amélie La suite nippone Nothomb, de Layla du livre Metssitane à la scène<br />

Layla<br />

À partir<br />

Metssitane<br />

du roman<br />

joue<br />

d’Amélie<br />

et met en<br />

Nothomb,<br />

scène «Stupeur<br />

Stupeur<br />

et<br />

et<br />

tremblements»,<br />

tremblements,<br />

le<br />

Layla<br />

succès<br />

Metssitane<br />

d'Amélie<br />

a<br />

Nothomb. Une réussite du «Off».<br />

conçu un spectacle exquisément pervers. Seule en scène, elle apparaît d’abord en<br />

énigmatique femme voilée de noir puis, à la lecture du livre, se mue peu à peu en<br />

geisha fardée de blanc, tout en contant l’impayable histoire de la jeune Occidentale<br />

employée par une entreprise japonaise et qui, se mêlant de ce qui ne la regarde pas à<br />

cause d’un élan d’amour pour sa chef de service intouchable à force de beauté, se<br />

verra réduite à faire les toilettes… L’esprit de satire et le masochisme qui gèrent le<br />

texte sont rendus avec un charme fou par une artiste à la sûreté de main implacable.<br />

J.-P. L.<br />

CULTURE – Journal LE FIGARO – Le 22 juillet 2010 – Avignon<br />

Par Présence Nathalie Pasteur SIMON(12<br />

h 15). Jusqu’au 31 juillet. Rés. : 04 32 74 18 54.<br />

le FigAro Crédit photo / 22 juillet : Sandra 2010 Schmidt [ Par nathalie siMon ]<br />

Amélie Nothomb, du livre à la scène<br />

Layla Metssitane joue et met en scène «Stupeur et tremblements», le succès d'Amélie<br />

Nothomb. Une réussite du «Off».<br />

Dans la pénombre, une femme voilée de noir, dont on ne distingue d'abord que le regard posé sur<br />

Stupeur et tremblements, le livre autobiographique d'Amélie Nothomb (Albin Michel, 1991). La<br />

comédienne lit:«Toutes les Nippones ne sont pas belles… S'il faut admirer la Japonaise, c'est parce<br />

qu'elle ne se suicide pas…» En blanchissant délicatement son visage, Layla Metssitane interprète et<br />

met en scène les mots de l'héroïne engagée dans une entreprise du pays du Soleil-Levant.<br />

Une expérience hors normes, psychologiquement très traumatisante, que l'écrivain belge, née à<br />

Kobé, aura mis plusieurs années à digérer. «Aux ordres de tout le monde», elle y subit les<br />

douloureuses lois d'une hiérarchie sans humanité, incompréhensibles aux Occidentaux. La<br />

narratrice espérait être engagée comme traductrice et se retrouve «dame pipi». Entre révolte et<br />

stoïcisme, prisonnière d'un «système sadique», la jeune femme raconte les humiliations<br />

quotidiennes. «Ta vie n'est rien. Aucune durée ne compte qui soit inférieure à dix mille ans.»<br />

Alain Corneau en a tiré un film remarquable, avec Sylvie Testud dans le rôle principal, mais c'est la<br />

première fois que le texte est transposé sur scène. Ce best-seller, que Layla Metssitane a découvert<br />

grâce à sa mère, est sans doute l'un de ses meilleurs ouvrages. L'écriture de Nothomb provoque un<br />

choc. Aiguisée, acérée, subtile, sa langue transperce le spectateur, qui découvre avec stupeur<br />

l'«affectation ultime» de l'héroïne:«nettoyeuse de chiottes».<br />

Amélie<br />

Dans la pénombre,<br />

Nothomb n'a<br />

une<br />

pas<br />

femme<br />

encore<br />

voilée<br />

vu<br />

de<br />

le<br />

noir,<br />

spectacle<br />

dont on<br />

de<br />

ne<br />

Layla<br />

distingue<br />

Metssitane,<br />

d'abord que<br />

mais<br />

le<br />

devrait<br />

regard posé<br />

l'apprécier.<br />

sur<br />

Soutenu<br />

Stupeur et<br />

par<br />

tremblements,<br />

la Maison de<br />

le<br />

la<br />

livre<br />

culture<br />

autobiographique<br />

du Japon à Paris,<br />

d'Amélie<br />

il suscite<br />

Nothomb<br />

d'ailleurs<br />

(Albin<br />

déjà<br />

Michel,<br />

l'intérêt<br />

1991).<br />

de plusieurs<br />

La<br />

théâtres<br />

comédienne<br />

parisiens.<br />

lit:«Toutes<br />

Aussi<br />

les<br />

précis<br />

Nippones<br />

que la<br />

ne<br />

cérémonie<br />

sont pas belles…<br />

du thé,<br />

S'il<br />

il<br />

faut<br />

se contemple,<br />

admirer la Japonaise,<br />

s'écoute et<br />

c'est<br />

se déguste<br />

parce<br />

lentement<br />

qu'elle ne se<br />

avec<br />

suicide<br />

délectation.<br />

pas…» En<br />

De<br />

blanchissant<br />

temps à autre,<br />

délicatement<br />

il déclenche<br />

son visage,<br />

un sourire<br />

Layla Metssitane<br />

sibyllin comme<br />

interprète<br />

si on<br />

et<br />

entrouvrait<br />

met en scène les mots de<br />

une<br />

l'héroïne engagée<br />

porte<br />

dans une entreprise<br />

à<br />

du pays<br />

l'huisserie<br />

du Soleil-Levant.<br />

rouillée.<br />

Une expérience hors normes, psychologiquement très traumatisante, que l'écrivain belge, née à<br />

Avignon<br />

Kobé, aura<br />

off,<br />

mis<br />

jusqu'au<br />

plusieurs<br />

31 juillet.<br />

années<br />

Présence<br />

à digérer.<br />

Pasteur,<br />

«Aux ordres<br />

13, rue<br />

de tout<br />

du Pont-Trouca,<br />

le monde», elle<br />

Avignon.<br />

y subit<br />

Tél.<br />

les<br />

:<br />

04<br />

douloureuses<br />

32 74 18 54<br />

lois d'une hiérarchie sans humanité, incompréhensibles aux Occidentaux. La<br />

narratrice espérait être engagée comme traductrice et se retrouve «dame pipi». Entre révolte et<br />

stoïcisme, prisonnière d'un «système sadique», la jeune femme raconte les humiliations<br />

9


10<br />

théâtre du blog / 22 juillet 2010 [ Par PhiliPPe du vignal ]<br />

Nous confirmons; les Dieux savent combien le off est encombré de monologues mais celui-ci<br />

est d’une exceptionnelle qualité. À la fois, par la qualité de mise en scène que par le jeu de<br />

Layla Metssitane : c’est à la fois clair, rigoureux, sobre, sans aucun pathos. La jeune comédienne<br />

dit les choses avec une petite dose d’esplièglerie et d’ironie tout à fait croustillantes et<br />

elle sait nous embarquer dans le monde impitoyable du monde des affaires nippon qu’a décrit<br />

Amélie Nothomb. Comparaison n’est pas raison, et la France n’est pas le Japon, mais bon, les<br />

humiliations et les engueulades sans raison de supérieurs, les coups bas des collègues soi-disant<br />

amis, le lâchage des représentants syndicaux quand l’enjeu pour vous défendre n’en vaut pas<br />

vraiment la chandelle, la solitude, mise au placard à laquelle l’on vous condamne, les mises à<br />

l’écart, voire les licenciements déguisés en contrats non renouvelés… Les grandes boîtes privées<br />

comme les ministères français se sont fait une vraie spécialité de ce genre de coups tordus<br />

qui ne les honorent pas spécialement. Le public a vite fait de transposer la situation. C’est aussi<br />

une des raisons du succès bien mérité du spectacle de Layla Metssitane, à la fois adapté (et bien)<br />

d’un roman !<br />

l’humANité / 11 avril 2011 [ Par jean-Pierre leonardini ]<br />

FigAroScope / n° 20726 - 23 Mars 2011<br />

Layla Metssitane adapte, met en scène et interprète<br />

de façon juste et sensible le livre d’Amélie Nothomb.<br />

pAriS cApitAle / n° 158 - avril 2011


télérAmA Sortir / n° 3196 - 13 avril 2011<br />

[ par sYlviane gresCh ]<br />

FrANce 2.Fr / 5 avril 2011<br />

[ par jean-Claude rongeras ]<br />

Esprit libre, essayant de réagir aux<br />

normes Sylviane japonaises Gresh quasi militaires, Layla<br />

Metssinane distille ses interrogations faisant<br />

surgir moquerie délicate et critique<br />

mordante. Sa douce candeur, sa révolte à<br />

fleure de peau, nous faire entrer de plain<br />

pied dans le monde sidérant<br />

de l’entreprise au Japon.<br />

premiere.Fr / 14 avril 2011<br />

[ par julien barret ]<br />

La comédienne fait parfaitement résonner<br />

l’écriture tantôt académique tantôt<br />

drolatique d’Amélie Nothomb, et son<br />

point de vue distancié sur les mœurs de la<br />

société nippone.<br />

Mais était-il nécessaire de poser en niqab<br />

et en nuisette pour souligner les points<br />

communs entre les femmes arabe et japonaise<br />

?<br />

leSbiA mAg / n° 312 - Mai 2011<br />

[ par jaCqueline pasquier ]<br />

FrANce cAtholique / n° 3258 Mai 2011<br />

[ par pierre François ]<br />

N° 312 – Mai 2011<br />

Par Jacqueline Pasquier<br />

mAriANNe2.Fr / 11 Mai 2011 [ Par jack dion ]<br />

On reste dans le noir avec Stupeur et tremblements,<br />

inspiré de l’œuvre d’Amélie Nothomb,<br />

avec comme seule interprète Layla Mestssitane,<br />

qui signe également la mise en scène. Mais il<br />

s’agit évidemment d’un tout autre univers.<br />

Une femme est seule en scène, enfermée dans son<br />

niqab black, assise devant une table basse. Avec<br />

des gestes lents et gracieux, elle se dévêt pour ne<br />

garder que sa combinaison, puis se maquille le<br />

visage de blanc. Elle devient alors le symbole de<br />

ces femmes japonaises aliénées, si bien décrites<br />

dans le roman d’Amélie Nothomb, grand prix du<br />

roman de l’académie française en 1999.<br />

A la fin du spectacle, Layla Metssitane revêtira sa<br />

tenue noire, symbole de la femme dominée, enfermée,<br />

humiliée par la loi du machisme. Entre<br />

temps, elle aura raconté quelques de ces petites<br />

choses de la (non) vie de la japonaise au travail.<br />

Cette inversion des rôles, qui permet de voir la<br />

sort de la femme japonaise à travers la tenue vestimentaire<br />

d’une musulmane soumise, fait la force<br />

d’une pièce qui salue de manière originale l’aspiration<br />

universelle à la libération du versant féminin<br />

de l’humanité.<br />

11


12<br />

uN FAuteuil pour l’orcheStre / 28 avril 2011<br />

[ par ottavia loCChi ]<br />

Stupeur et Tremblements a trouvé un second souffle dans la générosité de Layla Metssitane. L’histoire<br />

de cette jeune femme voulant devenir Dieu et finissant nettoyeuse de chiottes se transforme en pièce de<br />

qualité, émouvante et captivante.<br />

leS troiS coupS.com / 19 avril 2011<br />

[ par Chloé ChoChard le goFF ]<br />

Comme à la lecture d’un livre, un univers prend forme devant nos yeux. Mais ici,<br />

notre imagination n’est qu’un leurre, Layla Metssitane est bien réelle et redouble de trouvailles<br />

de jeu pour tenir le spectateur jusqu’au bout.<br />

rue du théâtre / 25 avril 2011 [ Par jean-Pierre bourcier ]<br />

L’intelligence de Layla Metssitane est de mettre très vite le spectateur dans la posture<br />

d’un « Zadig » (Voltaire) interrogeant la relativité et l’incohérence de notre monde.<br />

Texte et rituel portés par la comédienne transforment notre regard, gomment les clichés.<br />

Ce spectacle, assez minimaliste dans sa forme mais très précis et humain dans son propos,<br />

bousculent nos paresses, nos regards sur comment vit et se comporte « l’autre ».<br />

Il ouvre d’autres mondes.<br />

à NouS pAriS / 2 Mai 2011 - n° 521 [ Par MyrieM hajoui ]<br />

La comédienne a elle-même conçu l’adaptation et la mise en scène de ce singulier projet<br />

artistique croisant Orient et Occident. On aime l’interprétation d’une grande élégance, la sobriété<br />

scénique, la démarche audacieuse. Car par-delà le douloureux quotidien d’une petite Française<br />

confrontée à de nouveaux codes, le spectacle s’ouvre plus largment sur un équarrissage en règle<br />

de nos visions occidentales. Son enjeu : questionner le monde, interroger le spectateur, au risque<br />

de bousculer.<br />

théâtre Au veNt / just another blog.leMonde.Fr - 16 avril 2011 [ Par evelyne trÂn ]<br />

Layla Metssitane traverse à pieds nus un récit qui entremêle sourires et douleur. Elle devient<br />

Sœur fontaine de mots à travers nos miroirs.<br />

Au-theAtre.com / [ par patriCK saveY ]<br />

Un moment de grace :<br />

Layla Metssitane est une formidable conteuse. Sa sensibilité et la poésie qu’elle dégage nous<br />

prennent sous son charme. La gracieuseté des mouvements, la profondeur de sa voix, la<br />

créativité de sa mise en scène nous font passer un moment prenant.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!