Novembre/Décembre 2009 - Fédération Suisse de Scrabble

Le crayon Lebonfrançais
rouge
Vous avez attendu votre rubrique
favorite durant tout l’été ? Vous vous
êtes entraînés, sur la plage, sur
des canards bourrés de coquilles ?
Votre crayon rouge vous démange ?
Le principe de l’an passé n’a pas
changé ! Le texte ci-après a été
rédigé par un scribe peu scrupuleux,
qui a commis 13 fautes
d’orthographe. A vous de jouer
l’apprenti Pivot et de débusquer
ces menues erreurs. Il peut
s’agir d’accords erronés, de lettres
manquantes ou surnuméraires,
d’accents ou de traits d’union ; les
majuscules et les lourdeurs stylistiques,
souvent sujettes à caution,
ne feront pas l’objet de fautes.
Les ouvrages de référence sont le
Petit Larousse Illustré et le Petit
Robert (noms communs, noms propres)
dans leur édition de 2010.
Corrigez toutes les erreurs que
vous trouverez directement sur
cette page, recopiez le texte
à la main ou à l’ordinateur, tous
les moyens sont bons ! La ou les
personne-s qui auront trouvé le
plus d’erreurs recevront un petit
cadeau lors de l’AG, et les
meilleurs correcteurs seront cités
dans le prochain numéro, à côté du
corrigé explicatif. Vous avez jusqu’au
lundi 30 novembre 2009 pour
m’envoyer vos copies (corrections
soulignées) à Benoit.Delafontaine@
unil.ch ou à mon adresse postale,
Chemin du Baillon 8, 1112
Echichens.
Alors, à vos crayons… rouges !
Champignons du monde
Sans aucun frais, sans bourse déliée,
on peut jouir de la saveur raffinée des
eumycètes de saison en chaussant ses
bottes de pluie ou de sept lieux et en
s’aventurant dans la jungle des sousbois
de France et de Navarre. Même
sans appuyer sur le… champignon, sans
diffuser à tire-larigot dans l’atmosphère du
dioxyde de carbone en roulant plein gaz,
on peut arpenter, à pied ou à croupetons,
les forêts sisteronnaises, sanfloraines ou
saint-africaines en quête de bolets, de
vesces-de-loup et de girolles à la corolle
évasée. Gare toutefois aux amanites tuemouche,
aux helvelles lacuneuses et autres
pleurotes de l’olivier, réputés pour leur
toxicité !
Certains pseudo-experts es sciences
naturelles iront jusqu’à débusquer de
goûteuses et coûteuses morilles aux
alvéoles brunes ; quelques concupiscents
risque-tout iront probablement chopper de
plus fâcheuses mycoses en papillonnant
de ça, de là ; une narine nippone et affûtée
reconnaîtra peut-être l’inimitable parfum
du shiitaké ; un palais peu gourmet
dégustera quant à lui les asques dressés
de quelque pézize orangée ; un peintre en
herbe s’amusera finalement à croquer le
buisson que forment certains clavaires.
Il se pourrait, à la réflexion, que dans le
champignon, tout soit bon !
B e n o i t D e l a f o n t a i n e
Scrabblophile N° 254 - Novembre/Décembre 2009 - Page 25