À l’affiche par Lionel Fragnière par Adélaïde Joris <strong>Michael</strong> Gregorio Elie Kakou Ne vous fiez pas à son jeune âge, <strong>Michael</strong> Gregorio joue bel et bien dans la cour des grands! A cinq jours de ses 26 ans - et après avoir assuré les premières parties de Céline Dion dans sa tournée européenne - nous avons le plaisir de le retrouver, ce soir, sur les planches du Palladium de Champéry. Soutenu par son orchestre, le chanteur-imitateur nous offrira un spectacle complet, où l’incarnation de ses modèles ira bien au-delà de la simple parodie. Intitulé «Michaël Gregorio pirate les Chanteurs», le show sera principalement axé sur l’imitation de chansonniers aussi variés qu’appréciés! De Michel Sardou à AC/DC, en passant par Elvis Presley, M ou encore BB Brunes, l’artiste nous offrira une trentaine de prestations qui sauront vous étonner, que ce soit par leur parfaite analogie avec l’œuvre mimée, ou par le goût exquis de leur interprétation. Egalement chanteur d’opéra à ses heures, il y a fort à parier que la justesse et la puissance de sa voix vous donneront la chair de poule! Lorsque <strong>Michael</strong> s’assied derrière son piano, il nous emmène dans un monde féérique, appelant la mémoire des ainés et faisant rêver les plus jeunes. Vif, percutant, drôle, émouvant,... autant de qualificatifs pour désigner ce jeune talent d’exception qui fait l’unanimité partout où il se produit! Né à Mulhouse en 1984, ce jeune et talentueux artiste passe son enfance à Pau et son adolescence dans la Meuse. <strong>Michael</strong> Gregorio se fait très vite remarquer en tant que «graine d’imitateur», en 2001, par Laurent Boyer. Participant à l’émission «Graines de Star» à deux reprises, il en sort chaque fois victorieux. Laurent Ruquier le remarque en 2003 et commence à travailler avec lui dès 2005. Aujourd’hui encore, c’est le célèbre animateur qui compose les textes de ses prestations. En 2006, <strong>Michael</strong> propose son premier spectacle, «J’aurais voulu être un Chanteur». Il accède deux ans plus tard à un niveau de popularité encore supérieur grâce à Céline Dion. Très professionnel dès ses débuts, c’est d’un spectacle d’une qualité rare que l’artiste nous honorera ce soir! Elie Semoun Elie, celà fait maintenant deux ans que tu tournes avec ce spectacle «Merki», quel message cherches-tu à faire passer? Ah, tu commences très fort avec ta question, tout d’abord je veux faire rire les gens, ça fait deux ans que je les fais rire, peut-être que les gens vont pleurer ce soir vu qu’on fait l’interview avant, peut être que certaines jeunes filles vont se jeter sur moi, je ne sais pas comment les gens vont réagir... Ce spectacle c’est ma vision des gens, ma vision de la vie. Tu parles beaucoup des nouvelles technologies au travers de personnages illarants... Oui de Kevina qui parle de Facebook et d’une fille qui veut s’éclater et qui se croit libre et qui va s’inscrire sur Meetic. En fait, avec ces nouvelles technologies, on nous fait croire que les gens sont moins seuls alors qu’ils restent seuls. Vous connaissez la Suisse, comment réagit ce public en général? Très mal, c’est un public que je déteste [rires], je ne vous aime pas! J’ai souvent joué à Montreux et ça c’est toujours très bien passé. C’est un public sympathique, et les gens apprécient qu’on se déplace pour aller les voir! 3ème édition du <strong>Maxi</strong>-<strong>Rires</strong> nos deux présidents ont 48 ans à eux deux, est-ce que vous aimez cette initiative qui donne la possibilité à de jeunes artistes de se représenter? Oui, sinon je ne serais pas là [rires]. Je vois qu’il y a un jeune qui fait la première partie de mon spectacle, Jean-Louis Droz, je ne le connais pas personnellement, mais je trouve bien que de vieux comiques comme moi donnent la chance à d’autres. Des projets de spectacles? Franchement non, là je vais vivre la vraie vie afin de m’inspirer pour d’autres spectacles, je suis en train d’écrire un film, je vais en tourner un, je fais complètement autre chose pour me nourrir de choses nouvelles. Bénévole par Adélaïde Joris Mélanie Giroud Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans le défi du <strong>Maxi</strong>-<strong>Rires</strong>? J’aime particulièrement Champéry, mais je n’y vis pas. Toutefois, j’ai beaucoup d’attaches avec la station. J’ai travaillé à plusieurs reprises à Champéry. J’y ai également fait du bénévolat. De plus, l’idée de recevoir de grands humoristes dans ce petit coin de paradis me motivait beaucoup... Quelle est l’ambiance au sein de l’équipe, quelle atmosphère s’en dégage? On est une bonne équipe de jeunes, l’ambiance est excellente. On rigole bien et pas uniquement durant les représentations... Le coin du bar est aussi très animé en fin de soirée [rires]. As-tu une anecdote à nous faire partager? Oui: la technique de drague de Frédéric Recrosio, qui disait à toutes les filles qu’il croisait qu’il avait un jacuzzi dans sa chambre d’hôtel. En fait, il était le seul à ignorer que sa chambre était tout au plus équipée d’une baignoire... Finalement, après avoir erré dans les rues de Champéry un certain temps... il a enfin regagné son hôtel... tout seul [rires]. Quel était le meilleur moment pour toi en tant que bénévole? Une rencontre particulière peutêtre: Marie-Thérèse Porchet. J’ai pu échanger quelques mots, il m’a dédicacé mon badge. C’est un excellent souvenir comme il en existe beaucoup au <strong>Maxi</strong>-<strong>Rires</strong>! Hommage par Stéphanie Monay Originaire d’une famille juive tunisienne, Elie Kakou est connu et reconnu pour sa galerie de personnages fantaisistes et hilarants, croquant les caractères avec une touchante tendresse. Sur la scène, Kakou se grimait toujours tout en gardant cette voix et cette façon de parler inimitables qui, à elles seules, assuraient le spectacle. Sa carrière commence au Club Med dans les années 80 pour se voir glorifier une dizaine d’années plus tard sous les traits de sa fameuse Madame Sarfati – mère méditerranéenne aux seins tombants – ou encore de l’attachée de presse – «Ben alors, faut rigoler!». Le tout sous les feux de l’Olympia ou du Zénith, s’il vous plaît. Qui ne connaît pas, d’ailleurs, sa célèbre publicité pour la lessive Plouffe? Kakou s’essaya aussi au cinéma: «Prison à domicile» de Christophe Jacrot ou encore «La Vérité si je mens!» de Thomas Gilou ont eu la chance de le compter dans leur casting avant que sa courte mais brillante carrière ne s’éteigne avec lui, le 10 juin 1999, des suites d’un cancer du poumon. Mais sa bonne bouille et ses frasques resteront indélébiles dans les esprits. Il a dit: «Je suis pas grosse, je suis dilatée.», Madame Sarfati.