(Georges, Paul, Roland), né - Archives nationales

Archives nationales (Paris) – dossiers individuels du personnel des phares et balises
FICHE DESCRIPTIVE
Intitulé : Dossiers individuels de carrière du personnel des phares et balises
Niveau de classement : groupe documentaire.
Dates extrêmes : XIXe s.-1952
Nombre d'unités documentaires : 615 notices (38 articles)
Métrage linéaire : 5,6 m.l.
Conditions d’accès : librement communicable, sous réserve des restrictions imposées par l’état
matériel des documents.
Noms des producteurs :
Ministère de la Marine (1792-1806)
Ministère de l’Intérieur (an IV-1830) (1806 pour les phares)
Ministère des Travaux publics (1830)
Ministère de l’Intérieur (1830-1831)
Ministère du Commerce et des Travaux publics (1831-1834)
Ministère de l’Intérieur (1834-1836)
Ministère du Commerce et des Travaux publics (1836)
Ministère des Travaux publics, de l’Agriculture et du Commerce (1836-1839)
Ministère des Travaux publics (1839-1853)
Ministère de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics (1853-1869)
Ministère des Travaux publics (1869-1906)
Ministère des Travaux publics, des Postes et Télégraphes (1906-1913)
Demeure ministère mais le plus souvent secrétariat d’Etat aux Travaux publics jusqu’en 1966
Histoire des producteurs :
Sous l’Ancien Régime, les phares sont concédés par l’administration royale à des compagnies. En
1792, ils sont confiés à la Marine tout en restant sous le régime de la concession. Le ministère de
l’Intérieur en reçoit la responsabilité en 1806 qu’il attribue aux Ponts et Chaussées. Dès 1811, une
commission de contrôle est mise en place. Tout au long du XIXe siècle, tandis qu’on organise le
réseau des phares français, ces derniers deviennent le sujet de recherches scientifiques pour améliorer
la puissance des éclairages, laquelle aboutit, dans la seconde moitié du XXe siècle, à une complète
automatisation et à la disparition des gardiens de phares. La signalisation maritime s’est développée
parallèlement avec la création des balises et des bouées qui signalent les dangers (écueils, hauts
fonds), les routes maritimes et les chenaux d’accès aux ports. C’est donc un métier qui a presque
complètement disparu sous l’effet des nouvelles technologies.
Historique de la conservation :
Afin de gérer la carrière des agents, des dossiers nominatifs ont été systématiquement ouverts durant le
temps d’exercice des personnes et par tranches chronologiques. On peut évaluer l’importance
numérique à près de 615 dossiers contre 35 277 dossiers individuels pour l’ensemble du ministère. Les
versements aux Archives nationales sont très irréguliers et le regroupement des dossiers ne peut donc
se faire aujourd’hui que de manière méthodique ce qui explique l’absence de continuité dans les cotes.
Présentation du contenu :
Les dossiers individuels du personnel des phares et balises comprennent, comme pour les autres
catégories de personnels, des pièces relatives au recrutement, au traitement, à l’évaluation, à
l’avancement, à la manière de servir, aux congés, aux recommandations, aux récompenses et à la
discipline. Ils contiennent souvent des correspondances entre les agents et leur hiérarchie mais aussi
entre les autorités elles-mêmes. C’est ainsi que le présent instrument de recherche offre un accès
méthodique et alphabétique sous la forme de deux répertoires qui complètent la base de données
Quidam dont l’accès est essentiellement nominatif. Le répertoire méthodique est divisé en deux
catégories de personnels regroupant selon les informations fournies dans les différents inventaires :
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